C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
A LFRED F RÖLICHER
Catégories cartésiennement fermées engendrées par des monoïdes
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 21, n
o4 (1980), p. 367-375
<
http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1980__21_4_367_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1980, tous droits réservés.
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ET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE DEDIE A CHARLES EHRESMANN Vol. XXI -4 (1980)
CATEGORIES CARTESIENNEMENT FERMEES ENGENDREES PAR DES MONOÏDES
par
Alfred FRÖLICHER
RESUME.
Tout monoide
d’applications
d’un ensemble dans lui-m6me determineune
categorie
concretequi
estcomplete
etcocompl6te.
On étudie le pro-bleme
de savoir si cettecat6gorie
est cart6siennement fermee ou pas. Un crit~re necessaire et suffisant estdonne ;
il est utilise ensuite pour r6sou- dre leprobl6me
sur différentsexemples.
Pourplus
de d6tails et des de-monstrations,
cf.[3].
1. LA CATEGORIE
KM
ASSOCIEE A UNMONO’I’DE
CONCRETM.
Un mono’ide concret M est un sous-monoide de
Ens(B, B ) , ou B
est un ensemble
qu’on appellera
1’ensemble de base. On a donc :(1) 1B EM; (2) 0~?’6.~=~ aOT (M.
C omme
objets
d’unecat6gorie ~M
onprend
lestriples
X =( EX , CX , fix ) ,
ou
EX
est unensemble,
CX
CEns(B, ~’X)
etFX
CEns(EX, B),
pour
lesquels
on a :a)
Pourc ( Ens ( B , Ex)
on a( c E CX )
::;>( f o c E M d f E FX ) ;
b) Pour fcEns(EX,B)
on a(fEFX)« ( fO c E M Vc 6 C~ ~
Les
~M-morphismes
d’unobjet X
dans unobjet
Y sont lesapplications q5 : E x - EY qui
satisfont aux conditionsequivalentes :
~ *( CX ) C Cy
etq5 *( Fy ) c FX .
Avec la
composition
naturelle desmorphismes
on obtient ainsi lacatego-
rie
K~
et un foncteur fidèleE : Km -
Ens décrit parA. FROLICHER
E(X J = E~y et E(~ J = ~ .
Gn appellera Ex
1’ensemblesous-jacent
et( CX , F~ J
la M-structure de1’objet X.
Toutes les M-structures ayant le même ensemble
Eo
comme ensem-ble
sous-jacent
forment un treilliscomplet
si l’on definit une relation«plus
fine ou
6gale,)
par:( C, F) .s (C’, F’)
«1 E : (Eo, C, FJ ~ (Fo~ C’’~ F’J
.
est un
Ktv-morphisme.
Fn
particulier
il existe sur tout ensembleEo
la M-structure laplus
fine(resp.
la moinsfine) appelee
la M-structure discr6te(resp. grossiere ).
Comme en
topologie generale
on en déduit 1’ existence de structures ini- tiales et finales et laPROPOSITION. K~
est unecatégorie complète
eteocorn p l’te. e Le foncteur
E: ~M -~ Ens possède
unadjoint
et uncoadjoint
et commutedonc
avecles
limites et les colimites.Un
objet X
=( EX , CX, FX J s’appelle sipari
si:pour tout
a ~ b E Ex
il existef E FX
avecf ( a J ~ f ( b J .
Notons
(~~ )S ep
lasous-cat6gorie pleine
deKm
formee desobjets sepa-
r6s. Pour un
objet quelconque X
de~M
on définit parx - y =>
f~~J = f~yJ b f E Fx
une relation
d6quivalence
surEX .
En munissant 1’ ensem blequotient
dela M-structure finale par rapport a la
projection canonique
on obtient unobjet separe s X . Le foncteur
s:KM (K~ )s ep
ainsi décrit estcoadjoint
a 1’ inclusion et on a donc :
P ROPOSITIO N. La
catégorie (KM)s ep
est aussicomplète
eteoeomplète.
2. MONOIDES CARTESIENS.
Fn munissant le
singleton 10
de la M-structurediscrete,
resp.grossiere,
on obtient unobjet S ,
resp.T ,
deKm
* On a E ~~M ( S, - J ,
c’est-a-dire S fournit une
representation
du foncteurE : ~M ~ Ens .
T estévidemment
objet
final deKM .
On peutdistinguer
deux cas suivant que lemonoi’de M
contient toutes
( cas 1 ),
resp. pas toutes(cas 2)
les
applications
constantes B - B . Dans le cas1,
unsingleton
n’admetqu’une
M-structure et on aura donc S =T .
Dans le cas2,
unsingleton
pos- sede exactement deux M-structures differentes -t on aura donc S~‘-
T . Deplus
on trouvequ’au
cas 2 la structure deproduit
X n Y de deuxobjets
est discrete des que 1’un des facteurs X ou Y a la structure
discrete.
Deces remarques on déduit : si un foncteur
1( : K% x ~~ --~ ~.M
ferme carte- siennement lacategorie ~iM ~
alors on auraE~(X, Y) ~ K~~~~
au cas1 ,
m a is
E~(X, Y) - Ens(~X, ~~, )
au cas 2.A fin de
pouvoir
traiter les deux cas simultanement nous definissons un en-semble ~1’ comme suit :
~=
M au cas 1
M’ _
~
"Ens Ens ( B , B ) ( B , B )
au cas au cas 2 .2 .Avec la
solution ~~,7~=~y~~fy~
nous posonsI~’M :_ ~ y: B-~M’ I yaCa,T)EM tI~,T EM~;
CPM : = { cP: M’ 4 B , 1 ~~y~M dyErM ~.
DEFINITION. Le mono’ide M
s’appelle
cartésien si pour tout y: B , M’ on a~~y~ M ~d~ ~~M
%y c 17M
1R emarquons
que ceci i estequivalent
a la condition que(M’, I-‘M ,~M ~
estobjet
deKm
*THEOREME 1. La
catégorie KM
est cartésiennementfennée
si etseule-
ment si
le
monoïde M est cartésien.Pour démontrer que la condition est suffisante on
construit R(Y, Z )
en munissant
~~ ( Y, Z )
au cas1,
resp.Ens ( E y, EZ)
au cas2,
d’unei(M-structure
convenable et on montre ensuite lapropriete
universelle sui-A. FROLICHER
vante :
~: X --~ ~. ( Y, Z )
un~M-morphisme => (~:
X77 Y - Z unKM-morphisme.
Pour la
r6ciproque
on montre d’abordqu’il
estpossible
de choisir le fonc-teur
K qui
ferme cartesiennement lacategoric Km
de telle sortequ’on
aen
plus E~(X, Y) _ ~M(X, Y) au premier et E~,(X, Y) = Ens(EX, EY)
au deuxieme cas et aussi de sorte que la co-unit6 de
l’adjonction
soit don-nee par les
applications
d’evaluation.THEOREME 2. Si M est un monoide cartésien
qui
contient toutesles
ap-plications
constantes B -~B,
alors lacatégorie (~M )s e p
est aussi car-tisiennement fe rm ie.
On obtient en effet un foncteur
qui
ferme cartesiennement(~.M )s ep
par restriction de celui
qui
ferme~M .
Unexemple
montrequ’on
ne peutpas renoncer a
llhypoth~se que M
contienne toutes lesapplications
cons-tantes.
3. DUALIT E.
Pour tout ce
paragraphe 3,
M estsuppose
cartésien.Notons B
l’ob-jet
suivant de~M : B - ( B , M , M ).
A 1’aide de B et du
foncteur Y qui
ferme cart6siennement la ca-tegorie ~M
on peut former un foncteur de dualitéD: 3(m ~~°,~’
commesuit:
D
= ~ (-, B ).
KM
etant cartesiennementfermee,
on a une transformation naturelle du foncteuridentique
de~M
dans le foncteur « bidual »D D .
Mais on obtienttoujours
le meilleur r6sultat suivant :P ROPOSITION. La M-structure de tout
objet
X deKM
estinitiale
par rap-port
aumorp hisme canonique
X -~ D D X .11 y a
beaucoup d’exemples
ou 1’ensemble de base Bpossede
unestructure
supplem enta ire qui
permet d’améliorer la theorie de dua lite.Appe-
lons une structure
alg6brique
sur 1’ensemblesous-jacent Ex
d’unobjet
X =
( EX , CX , F~ ) compatible
avec la structure de X si touteoperation
f; EX X EX ~ EX
de la structure consideree est unmorphisme
X rr X --~ X .Les
objets
deK~ qui
sont munis d’une structurecompatible
d’un certain type(par exemple
structure de groupe oud’anneau )
forment unecategorie
M
dont lesmorphismes
sont, pardefinition,
lesKM-morphismes qui
sonthomomorphes
par rapport a la structurealg6brique.
Des que 1’ensemble de base B
possede
une structurealgebrique compatible
avec saK~-structure canonique (M , M ~ ,
sonobjet
dual D Xa aussi une structure
alg6brique compatible
de meme type de sorte que le foncteurD = Y(-, B )
aboutit effectivement dans1ZM: D: Km , Ry .
D’autre part le foncteur
~M (-, B ): ~~’ -~
Ens se releve en un foncteurD : jil£P - ~~
et on aura comme avant une transformation du foncteur iden- tique deK~
dans le foncteurbidual >> D D : ~.M ~ ~.M .
On a encore leresultat que la
M-structure
de toutobjet X
est initiale par rapport au mor-phisme canonique X ~ D DX ,
mais il y aurabeaucoup plus d’objets
réfle-A
xifs,
c’est-A-dired’objets X
tels que X estisomorphe
a son bidualDDX.
Ceci amene aux
problemes
suivants :Quand
est-ce que lesobjets
reflexifs forment unesous-cat6gorie
com-plete
etcocomplete ?
Quand
est-ce que tous lesobjets
sont reflexifs ?Enfin, puisque
la mêmecat6gorie
peutêtre
obtenue a 1’aide de diffé-rents monoides avec differents ensembles de base
(cf. Exemple b,
n°4):
quel
est le meilleur choix de I’ensemble de base pour obtenir une bonne dualite ?4. SOLUTION DU PROBLEME POUR DIVERS MONOIDES.
a)
Pour unensemble de
base adeux iliments.
Solt B - ~
10, it .
Il y a essentiellementcinq
sous-monoides deEns( B, B~ .
En notant ci : B - BIlapplication
à valeur constantei ,
J et t latransposition
des deux elements deB ,
ce sont:10M =
~id~,
2° M = ~d, c0 1
ouzd, cl ~ ,
M
= ~L d, t # ,
,4° M -
~Ld~ co~ eel
A. FROLICHER
5° M = ( id, c~, cl, t~.
Les mono’ides 1 et 3 ne sont pas
cartesiens ;
les autres le sont.Le cas 5 ne donne rien
d’int,6ressant,
car dans ce casK~
estisomorphe
a
Ens .
Au cas2, ~.M
s’identifie a lacat6gorie
despaires
d’ensembles(El, E2~,
ouEI C E2 ;
on peut directement verifierqu’elle
est cart6-siennement ferm,6e.
L’exemple
2 est utile car on peut vérifier que(KM )s e p
n’est pas cartésiennement ferm6e. Au cas
4, Km
s’identifie a lacat6gorie
des ensembles
preordonnes, (KM)s ep à
celle des ensemblesordonn6s;
ces deux
categories
sontdonc,
comme on peut aussi v6rifierdirectement,
cart6siennement ferm6es.
b)
Lemonoide M
=C ( R , R ~
desfonctions réelles
continues.Ce monoide est cartesien. On peut baser la preuve sur les r6sultats suivants : la
topologie
compacte-ouverte de Mpossede
lapropri6t6
uni-verselle bien connue ; elle est
completement reguliere ;
et latopologie
deR 2
est d6termin6e par arcs.La
cat6gorie KM ,
resp.(~M )s ep ,
peut être identifiee a une sous-categorie
deTop ,
resp.Haus ,
Pour cela on munit 1’ensemblesous-jacent
EX
a unobjet X
=(EX, CX , F x)
de latopologie
initiale par rapport aux fonctionsf : Ex -
R deFX .
On obtient ainsi descategories
cart6sienne-ment ferm6es
d’espaces topologiques qui
sont tr6s maniables etqui
sem-blent utiles pour différentes
applications (par exemple
pour1’analyse ).
Si l’on
remplace
R par l’intervalle compactI = ( 0, 1 ~
ou par le cercle uniteSi - ~ z E C ~ ~ z, - 1 ~
( c’est-a-dire pour
=C(I , I )
ou M -C( SI , S1 ) ),
on obtient des cate-gories ~.M qu’on
peut identifier a lapr6c6dente.
Mais il semble difficile de caracteriser les espacestopologiques
T pourlesquels
le monoideC( T , T)
estcartesien ;
lacompacite
locale de Tjoue
unr81e,
mais n’estprobablement
pas suffisante.c)
Lemonoide M
=Hol( C , C )
desfonctions holomorphes.
La preuve que ce monoi’de est cartésien se base sur le theoreme
de
Hartogs
selonlequel
toute fonction g : C x C 4> Cqui
estpartiellement holomorphe
est mêmeholomorphe (et
enparticulier
donccontinue)
dans les deux variables.d)
Lemonoide
M=Pol(K,K) des fonctions polynomiales d’un
corpsK .
Le lemme suivant est utile pour montrer que pour tout corps K
qui
n’est pas denombrable infini ce monoide est cartesien :
L EMME. Si
eard(I~) ~ card(N),
alors toutefonction
g: K xI~ -~ Kqui
estpartiellement polynomiale
est aussipolynomiale
dans les deuxvariables.
Ce lemme est faux pour tout corps K
qui
est infinid,6nombrable;
Pol(K,K) pourrait quand
mêmeêtre
un monoide cartesien aussi dans ce c as, mais on ne le sait pas.e ) Le
monoidedes
fonctionsaff ines d’un
corps K.Ce monoide est
toujours
cartésien. Si lacaract6ristique
de K est differente de2 , la categorie
des espaces affines sur K seplonge
dansla
cat6gorle .K~ .
f )
Lemonoide M
=Coo ( R , R ) des fonctions reelles lisses.
Selon un theoreme de Boman
( 1 ~ ,
toute fonction g:Rn -
Rqui
estlisse le
long
de toute courbe lisse c: R -R’~
est dansC°° ( Rn , R ) .
11en resulte :
rM - ~ t y : R - ~°°(R~R) ( ~6 Coo (R2 ,R ) I .
L es
61,6ments 0
de(DM
que nousappelons
dans la suite les fonctionnel- les lisses deC °° ( R , R ) , sont
parconsequent
lesapplications
q5 : C- (R R ) -
R pourlesquelles
la fonctionX F 4 (g (x~ -~~
appartient,
pour toutg E Coo (R 2 , R ),
aC°° ( R , R ) .
Onne connait pas
toutes les fonctionnelles
lisses,
mais toute distribution a support com- pact en est une, et VanQu’e
etReyes [7]
ont demontrequ’inversement,
toute fonctionnelle lisse
qui
est enplus
lineaire est une distribution a sup- port compact. Le monoideCoo (R R )
est cartesien ssi pour une fonctionA. FROLICHER
g :
R2 4
R leshypotheses
( i )
gpartiellement
lisse dans la deuxiem evariable,
( ii )
g telle que pour toute fonctionnellelisse q5
la fonction~ ~ ~(g(x~ -~~
est dans
C°° (R ,R),
impliquent
g ECoo (R2 , R ) .
Cela necessite des estimations d6licates des accroissements des deriveespartielles
successives de g a l’aide de fonc- tionnelles lissesconvenables,
et ce sontLawvere,
Schanuel et Zame( 5 ~ qui
ont reussi : ils n’ont même utilise1’hypothese ( ii )
ci-dessus que pour des fonctionnelles lisses lineaires.En utilisant encore le theoreme mentionn6 de Boman on montre que
JY~
contient toutes les varietes lisses de dimensions finies. Lacategorie
des varietes
classiques
lisses est ainsiplongee
d’unefagon simple
et na-turelle dans une
categorie
cart6siennementfermee ; C°° ( Tll , h2 ~
obtientsa structure differentiable naturelle
quelles
que soient les varietes lisses1/1
3’h2 .
Aucune restriction sur~7 n’intervient,
mais siT~~
est compacte,la structure differentiable de
C °’°( Yl , V 2)
coincide avec celle queJ . Eells
a introduite.
l~ 1’ aide d’un r6sultat recent de Hain
[4],
le theorem e de Boman se »generalise
aux espaces deBanach ;
cettegeneralisation
intervient si l’onveut montrer que toute variete
banachique qui
admet despartitions
lissesde 1’unite
appartient
aussi aKm
*Pour la théorie de dualité au sens du n°3 on utilise le r6sultat d’un exercice de Milnor
[6] (cf.
Dubuc[2 ) ;
on deduit : toute variete lisse pa- racompacte de dimension finie est unobjet
reflexif deK~ .
g)
Lemonoide M
=COO (51’ 51)
des fonctionslisses
ducercle
uniteSi
danslui-meme.
Ce monoide est aussi
cartésien ;
eneffet, A
1’aide d’un critere don- n6 dans( 3~
on deduit facilementqu’on
obtient la mêmecat6gorie
que dans1’exemple precedent. S, ,
avec sa structure de groupe, fournit une autre du-a lite : le dual de X est alors le groupe lisse
C °° ( X , 51)’
le bidualde X
est forme des
homomorphismes
lisses de ce groupe dansS1.
1. J. BOMAN,
Differentiability
of a function and of itscompositions
with functionsof one
variable,
Math. Scand. 20, n° 2 (1967),
249- 268.2. E. J. DUBUC, Sur les modèles de la Géométrie différentielle
synthètique,
Ca-hiers
Topo.
et Géom.Diff.
XX- 3 ( 1979).3. A.
FRÖLICHER,
Durch Monoide erzeugte kartesichabgeschlossene Kategorien,
Seminarberichte aus dem Fachb. Math. Fernuniv. Hagen 5 ( 1979), 7- 48.
4. R. M. H AIN, A characterization of smooth functions defined on a Banach space, Proc. Amer. Math. Soc. 77 ( 1979), 63-67.
5. F. W. LAWVERE, S.H. SCHANUEL & W. R. ZAME, Sera
publié.
6. J. MILNOR,
Characteristicclasses,
Annals of Math. Studies 76.7. N. VAN QUE & G. REYES, Théorie des distributions et théorème d’extension de
Whitney,
Exposé 8, Géom. Diff. Synth. fasc. 2,Rapport
de Recherches DMS 80-12, Université de
Montréal,
1980.Section de M ath em ati que s Univ ers it e de G en eve
2- 4 rue du Lièvre
CH-1211 GENEVE 24. SUISSE