ATELIER 4 TECHNOLOGIE DE L'EDUCATION (du tableau noir à l'ordinateur)
Animation Yvette GINSBURGER-VOGEL - INRP Sciences A. DUREY - E.N. de St Cloud
A. CHOMAT - LIREPST, Univ. Paris A. BODER, C.M. Informatique F. TONUCCI - Université de Rome
Synthèse effectuée par Yvette GINSBURGER-VOGEL P. GUERIN Jean FAGET Marie-Louise BEULZE Nicole RICHE Maryse GUILLE Maurice FAY 221
L'atelier a fonctionné de la façon suivante:
la oremière journée a été consacrée à l'exposé des expériences des participants. La deuxième journée a tenté d'en faire la synthèse et de dèfinir des nouvelles pistes de travail.
Nous reproduisons dans la suite 'les principales interventions. Ces tex-tes ont été rédigés par les intervenants et envoyés au responsable de l'atelier pour faciliter son travail et permettre une meilleure information.
Le premier concerne le travail fait à l 'I.N.R.P. autour des fonctions des activitês documentaires dans une démarche scientifiques et notamment utilisa-tion des manuels scolaires.
Le deuxiéme à trait aux productions des bibliothèques de travail liées à l'activité des groupes FREINET et à la production et l'utilisation de documents audio-visuels (cassettes radio-Fanee).
Le troisiéme est une expérience type plan Keller (avec matériel didacti-que sous forTre de documents) pour l'apprentissage de l'optididacti-que géométrididacti-que en 1ère année IN5A.
Le quatriéme relate l~ travail, dans le cadre d'une école Normale de production de documents par de, enfants de l'école élémentaire. Le type de support choisi, les thémes traités et le passage de l'individuel ou collectif, théme que F. Tonucci nous a expliqué par un dessin.
Le cinquième explique l'intérêt de l'ordinateur comme moyen pédagogi-que intégrant toutes les autres possibilités.
Yvette Ginsburger-Vogel.
RECHE =:HE SUR LES AIDES DIDACTIQUES DANS L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES
----'----NATURl -cS - SECTION ESCIEX
- - - INRP, PARIS
Pendant luelques années, une partie de l'équipe de proFesseurs-c~er
cheurs a la section sciences de l'INFP s~est intéressée aux aides
didacti'~ues [c'est-à-dire aux différents moyens susceptibles d'aider
les él~ves 'jans leurs apprentissages) sous diFférents aspects,
par-tant d 3 5 problèmes rencontrés en collège lorsque les élèves
prati-quent des activités scientifiques, qu'il siagisse d'activités
autono-mes ou non",
Les problèmes
l J.sse situent d'abord par rapport aux documents<>
1, Les documents existants, manuelsscolaires compris
- d'une part le niveau de vocabulaire (scientifique ou nonJ, la
densité des textes, font que la l i s i b i l i t é d'un grand nombre d'
ouvrages n'est pas bien adaptée aux élèves que le passage par la
lec-ture r~ebuteo Doit-on adapter les élèves aux docum3nts aL! doit-on
cher-cher des documents con~us pour eux ?
d'autre part un recul est nécessaire vis à vis des documents
écrits passant entre les mains des élèv8s(qui vont
de fiches découpéee dans les hebdomadaires de télévision aux
ency-clopédies.) Autrement dit l'initiation, la sensibilisation à une
lec-ture critique, à la conFrontation de documents de diverses sources
est indispensable mais souvent difficile à développer en fonction
de la multiplicité dee tâohes à accomplir dans le peu de tempa
accor-dé à l'enseignement des sciences expérimentales.
20 Nécessité d9une initiation des élèves à l'utilisation des
docu-mente dans le cadre des centres documentaires et d9inFormation des
collèges, ceci dans une perspective pluridisciplinaire:
- apprendre à rechercher des renseignements précis dans les
ou-vrages et revues des bibliothèquesg
- apprendre à utiliser un sommaire, une table des matières, un
indexc""
- apprendre à retranscrire des renseignements autrement que
sous Forme d'une compilation stÉrile •• "
30 Problème de l'utilisation des documents audiovisuels
(essentielle-ment diapositives et Films S 8 mm) : ceux qui sont diFFusés dans l '
enseignement sont con~us pour être gérés par les enseignants, ils
sant accompagnés de commentaires inaccessibles aux élèves qui peuvent
diFFicilement les utiliser dans une recherche autonomec
Nous avons Fait 1gexp érience de réÉcrire u~ certain nombre de fiches
notamment dans l'expérience du Centre d'Autodocumentation du
collè-ge expérimental de Marly-le-Roi.
Face à toutes ces diFFicultés nous avons développé notre réflexion dans plusieurs directions :
o Quelles sont les situations pédagogiques qui, en sciences naturel-les amènent les proFesseurs à orienter les élèves [au les élèves eux-mêmes] à rechercher des documents?
On pratique généralement des activités qui privilégient les
obser-vations directes sur le terrain, les 'observations en classe, IV ex -périmentation et l'an peut se demander à quel moment d'une telle dé-marche se situe une utilisation de documents.
o Quelles fonctions remplissent les documents dans une activité scientiFique?
Pour clariFier nos idées, nous avons découpé la démarche
scientifi-que en diFférents moments et nous avons défini plusieurs types de
documents selon les Fonctions qu'ils remplissent dans les activités
scientiFiques des élèves.
Le résultat de cette réflexion figure dans la grille ci-jointe. Elle
ne signifie pas que nous conoevons une intervention systématique des
documents dans les apprentissages scientifiques. D~lIs .::ertilinGs
situa-tions [recherche sur les migrasitua-tions, sur les tremblements de terre ••. ]
certains élèves les exigeront plus que d'autresc
Parallèlement, sous la pression des problèmes rencontrés en classe, un grand nombre d'entre nous avaient commencé à constituer des
mini-bibliothèques de classe, des dossiers documentaires et à Fabriquer
des documents "adaptés" aux élèves et aux situationsc Pu moment où cette rabrication a été entreprises l'individualisation du travail des élèves, l~évolutionvers une plus grande autonomie étaient fa-cilitées par les structures c Oes riches techniques, des livrets de guidage, un important Fichier d'auto-évaluation ont été réalisésc Ces documents permettent aux élèves les plus autonomes de progres-ser à leur rythme9 aident les enseignants dans leurs interventions, leur permettent de consacrer aussi plus de temps aux enrants en diF-ficultéso Nous avons constaté que plus les documents fabriqués
a-vaient une Fonction précise, plus ils étaient utilisés.
Ce travail ne sVest pas poursuivi en raison des difFicultés de
fonc-tionnement qu'a rencontré l'équipe INRP pendant deux ans,
GAT' lF PUBLIEE DANS LE BULLETIN ASTER N° 18 DE LA SECTION ESCIEX
FONcr _ .s OES ACTIVITES DOCUMErHAIRES DMu ut-JE OE~1ARCHE SClanIFIQLJE
3.C Répondre par la RECHERCHE DOCUMENT1\[F:i EXPERIMENT ATI ON 3.8 Répondre par If r--- .. ~<--.
:~:CW_t_V_~_:_i_~_:
,,_p_o_i_n_t__u_8_d_e_-p_a_r_t_"_--.J~;;o~E<
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3.A Répondre par
l'OBSERVATION 3
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4. Mettre en relation ce que l'on a
soi-même aveC les résultats de la
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'-'-._~>./~ la classe tercminale~ sont abordés deux concepts énergie et éco-système:
-quelles sont les difrérentes démarches proposées pour construire ces concepts,
-quels sont les difFérents niveaux de formulation proposés~ -de quelle manière sollicite-t-on l~élève pour construire son pro-pre savoirc
En outre nous abordons un domaine nouveau en collaborant à deux co-mités de lecture de livres scientiFiques pour enFants avec des
do-cumentalistes et bibliothécaires [La joie par les livres/médiathèque
du Futur musée de La Villette et Association Lire pour comprendre).
Nous constatons à ce niveau que la production des dirFérents édi-teurs n'est guère satisraisante sur le plan scientifique et sur le
plan pédagogique. Les publications suivent des modes ou abondent
dans le spectaculaire (les dinosaures, les volcans, l'homme préhis-toriques sont les sujets qui ont du succès] mais rares sont les ou-vrages dont les enfants pourront tirer profit en enrichissant leurs connaissances, plus rares encore sont ceux qui sollicitent la
curi-osité, proposent des activités ou stimulent l'imagination. Il y a
donc toute une réflexion à conduire dans cette direction car si on
écrit beaucoup pour les jeunes i l semble qu'on respecte bien peu
ce public en lui proposant n'importe quoi, que les vrais et bons
auteurs de VUlgarisation scientiFique sont rarissimes alors que
c'~st vraisemblablement pour ce public qu'il est le plus difficile d'
AIDES DIDACTIQGES
Docume, _, pOlir les élèves (CE2, CMI et CM2, 1er cycl e du second degré). )osant des procédures de recherche ou d'expérimentation
:J'mettant génèral-isation, intégration et structuration de l'acquis. Séri e Bi ScÜnces (CEG Frei net ST 66
Brochures de 28 pages 06322 Cannes la Bocca Cédex). ex
79DA lè découverte de l' i nerti e
314 Pourquoi "ça tombe" (à la découverte de la gravitation) 844 Pourquoi "ça fond" (dissolution et molécules)
859 Pourquoi ça s'évapore ?"
872 Pourquoi ça chauffe? les mouvements de convection 886 Pourquoi ça tient chaud? Des isolants thermiques. 893 Pourquoi des radiateurs. Chauffer et refroidir.
909 Oes thermomètres. Pourquoi ça monte. Dilatation des liquides. 919 Des thermomètre. Pourquoi faire?
924 Comment cons trui re et graduer des thermomètres. Autres outils 821 le systèr~solaire et la vie
835 vers l'infiniment petit. 1. Caractères généraux
œ
ces brochures.1) Elles se présentent comme des reportages décrivant ce qui s'est passé dans des classes en prenant en compte les représentations des enfants les plus communément exprimées. Les dispositifs expérimentaux mis en oeuvre aprés formu-lations d'hypothèses et les rèsultats obtenus.
2) Le point de départ est le questionnement des enfants
- sur les faits de la vie courante ou les expériences qu'ils auraient conduites seuls.
ex inertie: en auto en démarrage, virages, arrêts etc ...
- à l'exa~~n d'un objét technique porteur de multiples interrogations ex : ies radiateurs, le capteur solaire, l'installation du chauffage cen-trai, la batterie de cuisine etc ...
3) Les cheminements des enfants dans l'élaboration d'hypothèses d'explica-tions.
4) [;escription du matériel expérimental mis en oeuvre avec un matèriel ru-dimentaire (seuls les thermomètres et les balances sont nècessaires).
S) [xpr'ession pl'écise des rnncltiC'llS des expériences, des variables (tableau) 6) Mise en évidence des résultats
d'abord dans la langue des enfants
- ensuite formulation des conclusions dans une langue
. compatible avec leur acquit, leurs représentations des phénomè-nes, et leurs possibilités de percevoir de nouvelles représentations .
. textes, tableau, schéma qui évite un bloquage rendant plus diffi-cile ultérieurement une formulation au degré supérieur (c'est-à-dire approchant mieux la réalité scientifique)
7) Conclusion générale autour de l'émergence d'un concept organisateur. ex :radiateurs surfaces d'échanges.
valable en biologie, physique, chimie.
8) table des matières détaillée permettant d'entrer dans la brochure n'impor-te où.
9) Pages "es -tu astucieux" d'auto-contrôle.
10) Parfois pages "pour le maître" lorsque c'est nécessaire. ex : pour gravitation "Pourquoi la lune"
tourne-t-elle autour de la terre? 2. Champs d'utilisation de ce type d'outil.
1) Quoique se présentant souvent sous la forme d'un livret semi-progran~é,
il n'est pas recommandé d'en faire une utilisation linéaire.
2) Son rôle principal est un "recours", la ressource documentaire, lorsque en situation de résolution de problème, les enfants sont trop enlisés. Lorsque le tatonnement trop long débouche sur la lassitude .
. Ces documents apportent alors des procédures expérimentales réellement vécues par d'autres enfants et que souvent on ne peut, seul, inventer instantané-ment. (ex: fabrication d'un radiateur à ailettes avec un boîte de conserve. Expérience simple mettant en évidence l'agitation moléculaire etc ... )
. Ces documents apportent aussi des explications possibles formulées par d'autres enfants (ex: oomment expliquent-ils que l'eau monte dans le goulot de la bouteille lorsqu'on chauffe, alors que la masse n'a pas varié entrée possi-ble pages 10 et 11 de r.o90~ ou pourquoi l'effet de serre? )
3) Aide à la généralisation
Par comparaison des résultats obtenus dans la classe avec ceux obtenus "ailleurs" : identité, différence, pourquoi? (ex: ah! nous avons fait dissou-dre des sucres n° 3 et eux n° 4 : donc l a masse n'étai t pas la méme !).
4) Aide à la structuration
Ces documents dépassent le seul souci encyclopédique d'information, d'explications de faits, de phénomènes isolés.
Ils s'efforcent de faire émerger aussi des concepts organisateurs (ex: surfaces d'échanges, interactions) des réseaux de concepts, des concepts opératoires (modèles moléculaires)
conduisent vers l'évidence de la prise en compte de l'approche systè-matique de toutes situations ou phénomènes.
Documents pouvant étre utilisés par les éléves en autonomie. l'our la mise en situation et motivation
'i ava 1 après libre recherche
Albums -··1tiITIédia BTSon (cassette + 12 diapositives + livret). CEG Freinet BP 66
06322 Cannes La bocca Cédex) ex JJël de Rosnay 872 ori gi nes de 1a vi e
877 De la cellule à la société des hommes (interdépendances et communications). Henri Laborit 862 Notre système nerveux + compléments de séances
votre imagination et nos automatismes, biologie, les comportements individuels et sociaux.
Yves Coppens 868 Histoire de la terre, histoire de la vie. Philippe Taquet 869 Origines de l'homme.
Charles Fehrenbach
849 Le soleil + le système solaire. etc ... Tazi eff, Dol fuss etc ...
1.1) l'élément de base de ces docuoents est le questionnenent par les enfants, G'une personne, qui, par sa compétence, a le plus de chance de leur fournir les réponses les meilleures.
1.2) L'émergence, les représentations des enfants qui questionnent se manifes-tent(ils ne sont ni plus ni moins informés du sujet que les futurs auditeurs).
1.3) L'informateur qui est placé en situation d'authentique communication les prend en compte.
1.4) Les réponses sont données avec un minimum de distorsion par rapport à une formulation de niveau scientifique plus élevée (approximation calculée).
1.5) L'impact affectif de l'image sonore contribue à donner une perception au-thentique du scientifique. "L 'homme" est présent avec ses certitudes et ses dou-tes;
2.1) Les diapositives illustrent une partie des propos.
2.2. Le livret est composé à la fois d'un rapport du contenu sonore et des dias, et d'explications complémentaires, de renvoi à d'autres documents, amorce des orientations d'expérimentations.
3.1. C'est un outil ITIulti supports.
- utilisable partout avec un équipement minimum
- chaque élément, son, dias, livret peut être utilisé séparément et en totalité ou en partie, les entrées sont possibles à tout endroit.
- la complémentarité entre les sC'écifirités des différents supports de l'in-formation est mise en oeuvre.
A propos d'audio-visuel.
Ne pas oubl ier que si] 'auûi,-visuel est surtrut connu et uti', isé COI~lme aidE didactique (particul iérement l'image fixe ou animée d 'ailleurc) ,ce
n'est qu'une facette de ses possibilités éducatives.
Il devrait aussi pouvoir pleinement jouer le rôle qu'il rempl it
dans certaines classes comme mOY2~ j'expr25sio~ et de communication de ]'élé-ve.
Celui-ci filme, photographie, enregistre. Là , le code audio-visuel est objet d'enseigneme~t. Son appropriation par les jeunes et la ma'trise des techni-ques permet des réalisations oui souvent dépassent le cercle scolaire. Elles ae-viennent des documents de notre mémoire collective,
- utilisables dans le cercle immédiat de l'école - par d'autres écoles
par le grand public si repris par les médias (ex: films, montages audio-visuels, montages sonores).
Outre les qualités d'attitudes et de méthodes imposées par ces réalisa-tions (exigence d'un choix dans ce qui e été exprimé, d'une structure cohérente, d'une rigueur, concision et clarté du langage), les enfants réalisateurs devien-nent, petit à petit, de meilleurs utilisateurs, plus critiques des médias à com-mande centralisée (ex: TV) présents dans leur environnement quotidien.
Si l'écriture de l'audio-visuel vidéo semble souhaitable, la pratique de techniques de communication antérieures historiquement est toujours possible et efficace,particuliérerœnt l'enregistrement sonore. Le son jouant par ailleurs un rôle capital et souvent ignoré, dans un message audio-visuel.
Cf. ex : les réalisatiorsdans le domaine sociologique et témoignages historique.
Cassettes Radio France 75786 - PARIS Cedex 16 "Chasseurs de Son.Témoignages".
3 h en 3 cassettes "Des enfants ont la parole".
Son 060, 070, 080 (L'enfant et la famille; l'enfant et la vie en société l'enFant et ses environnements.
en 5 cassettes 'C'était la France".
Son 010, 020, 030, 040, 050 (au village, métiers du village, en ville monde ouvrier, moyens de transport, petits métiers de la ville et du village).
1
231 l1.A'.f/t. )'(M' V1A. ~ ,,~, (lM, W101..t o o oJean Faget
Expérience réalisée en 1ère année IN5A pour l'enseignement de l'optique géométri-que.
Public concerné 192 éléves divisés en 8 groupes de 24 niveaux 1ère année du DEUG. Finalité: améliorer la motivation des èlèves, favoriser l'apprentissage du travail personnel et du travail en petit groupe, améliorer la coordination Cours/TO/TP. Méthode: inspirée par la pédagogie par objectifs et l'enseignement individualisé type "plan Keller". Pendant 5 semaines, cours, TD et TP traditionnels sont suppri-més. Les éléves disposent d'un matériel dfdactique complet: cours polycopié, gui-de gui-de travail (conseils, compléments, exercices, tests) et petit matériel d'expé-rimentation.
2 séances de travail hebdomad~irede 3 heures sont organl~esen salles de travaux pratiques pendant lesquelles l'étudiant dispose de l'assistance d'un enseignant lorsqu'il est en difficulté.
En outre, il peut suivre en amphi quelques conférences de sensibilisa-tion à l'optique.
Le cours est divisé en 6 modules.
L'étudiant subit un test final portant sur les objectifs définis dans chaque module.
Résultats: bonne motivation et bonne dynamique de travail dans les groupes. Assez bonne connaissance de l'optique. Mais l'expérience est un peu faussée par sa durée trop limitée et son insertion dans un contexte pédagogique trop différent.
Marie-Le i e 5eulze : Ecole Normale de Quimper.
~~cumen~_')t',~duits par les enfants (Ecole annexée à l'Ecole Normale - enfants école élémentaire-)
"~Iot'lv_<::jons"dela production de documents. 1.1. Fealisation d'une banque de "savoirs"
- pour l'enfant 1ui -méme - pOUl' la classe
- Dour l'école curriculum longitudinal. 1.2. Communication à d'autres enfants
1.2.1. au sein de la classe: de l'individu au petit groupe - des petits groupes au groupe classe.
1.2.2. à d'autres classes
1.2.2.1. de l' éco le-en vi e norma le à Qui mper
de l'école -au cours de classes hors école:classes dépaysées mer
Etranger (Angleterre, Belgique) verte
neige
-par correspondance pendant les séjours hors classes Quimper -par ex po ultérieure.
1.2.2.2. d'autres écoles par correspondance, échanges, suivis de visites, rencontres annuelles, semestrielles.
1.3. Communications à des adultes
1.3.1. aux parents (réunions expo) - aux"personnalités"extérieures à l'é-cole, partie prenante dans classes dépaysées - municipalité - conseillers généraux
associations diverses.
l'Ecole Normale (réalisation d'un fond
frança i s ou étrangers (EN spécial i sée professeurs Ecole Nomla l1 cl as ses dépaysées (mer)
+ environnement. 1.3.2. aux enseignants en formation
propre à l'Ecole Normale). 1.3.2.1. normaliens
1.3.2.2. instituteurs en stage 1.3.2.3. inspecteurs lDEN - lA 1.3.2.4.
2. Forme et modes d'expression
Exemples re'cents sont voulus, varles, adaptés à l'âge des producteurs, adaptés au su~
nous voulons éviter systématisation et laisser le champ 2.1. Cas des jeunes enfants EM(GS) CP.CE ouvert.
(pas de ma'trise suffisante du langage écrit).
2.1.1. stade individuel individuels.
carnets, cahiers, dossiers avec productions 1er jets dessins, schémas, quelques textes ... seront ajou-tés des productions du groupe.
2.1.2. stade collectif: découpage, partage chronologique ou logique ou '" 1. albums de formats divers du livret au grand format
dessins (accord pour échelle commune, pour mise en page) textes réduits écrit
photographi e
+texte commentaire écrit.
2. bande dessinée, accordéon,(listing informatique), déroulable sur grands panneaux muraux affichage, polystyrène ou moquette.
dessins + texte réduit écrit
3. bande déroulable dans "poste télé" taille réelle fait de boi s ou
caisse emballage poste télé
~
. ', , \ 'i
III :
manivelle acti année par les enfants. dessins. "film à vues fixes".+ accompagnement texte lu ou commentaire oral direct.
carnet de textes numéroté 1.2.3. comme les vues successives 1.2.3. + accompagnement texte enregistré sur bande magnétique enregistrée par les enfants; magnétophone commandé par les enfants (et nécessitant une synchroni-sation avec mouvement des 8anipulateurs des manivelles ~es postes de T.V.)
NB Ces types de formes sont parfois exécutées simultanément par 3 groupes d'enfants, on veille à ce que les formes, album, bande, film TV ne soient pas pour des su-jets successifs l'oeuvre des mêmes groupes qui se spécialiseraient dans la T.V. ou la bande Gessinée.
2.2. Cas des enfants CE2 - CMI - CM2 ("r~aîtri se du 1angage écrit")
2.2.1. stade individuel carnets dossiers individuels trac~s 1er jet type feuilles volantes + traces textes
schémas élaborés par groupe (polyco-piés parfois) + documentation personnelle +informatipns personnelles 2.2.2. stade collectif Dossier
bruits d'origine interviews d'origine commentaires enfants par enfants
. ensemble de documentation d'origine diverse dans boites classeurs travaux enfants
documents presse
bibliographie sur le sujet etc ... - tab1ed'JX synoptiques muraux \ échanti11on
photographies
dessins, schémas, organigrammes, diagrammes textes.
_ maquettes. ~1,odèles réduits (ex:phares,mécanismes divers avec travai l, poulie, engrenage, montages électriques, fours solaires). _ montages di apos avec commentaire direct
_montages type diorama - photorama avec textes brefs. -film 8 mm
. découpage
. sonorisation ultérieure
fond sonore enfants aide possible du maitre
3.Trois exemples de sujets traités récemment 3.1. Exemples de sujets traités par les jeunes
- comment marche notre métronome
- le jardinage (des feuilles mortes au terreau à la plantation
plantation pomme de terre - sauge - bouturage géranium). - visite d'une boulangerie, une fabrique de gateaux, une imprimerie. - visite d'une ferme, d'une pisciculture.
- de l'ancienne école à la nouvelle.
- Dèche à la uevette en mer (casiers) faite ~ar les enfants
- pêchr' au f'j1et trémail - faite par les enfants - les ardoisiers du centre finistére
- érosion marine (formes littorales) le phenomère de la marée
- ~a gat2 de Quimper
- vécu par les enfants - ponts
- une rJe - un carrefour - construction d'une voie express - etc ...
US (""':ra r:,_-.s . - Dourauoi des espaces verts
\lie insul ai rp '; les 1·<:rt:,:~ Glénan 'a Dêche au thon
- phares marins
ports de pêches (Douarnenez, Concarneau - comparaison petits ports d'estu-aires en Cornouaille (Quimper Belon .. )
- unités de pêche, circuit du poisson - les dunes narines
- réserve ornithologique du Cap Sizun
- élevage avicole: de l'artisanat à l'élevage industriel - élevage de taurillons
- maternité de porcelets
- soins aux chevaux de selle équitation - phénoméne de la marée
voi liers (de l 'optimist à
le vieux Quimper: technologies des constructions, organisation des voies de circulation.
les halles. anciennes halles - incendie - reconstruction
circuits commerciaux de différents produits de consommation - le recyclage des déchets (ordures domestiques)
- probléme de circulation à Quimper - etc ...
NB. probléme de stockage des documents!!
Voir article dans la revue r:AEDlr : "maedia et environnement" E.N. de Quim-per (Beulze-Genin) +(Yziquel Lebrozec).
La diversité des moyens technolog~s, actuellement disponibles, y comp'is l'ordinateur, confronte le maître à des choix d'utilisation, choix qui deVri'(1t relever uniquement de soucis pédagogiques et non d'aptitudes person-nelle, concernant un ou l'autre média.
L'enseignant va pouvoir varier les différentes approches des informa-tions,es savoir-faire, des réflexions méthodologiques qu'il veut communiquer.
Plutôt que de chercher, la "bonne" utilisation des média, il faudrait peut êü'e m'eux promouvoir de nouvelles démarches d'apprentissage diversifiées et no 'bi'euses.
Pui sque nous i gnoronsco!~Tentl 'étudi ant apprend, 1e plus profitab 1e est d'offrir une grande quantité d'approches différentes. Chaque étudiant y puisera pour élaborer, enrichir, varier ses propres outils intellectuels.
Un petit nombre d'exemples
- Aider un groupe à étudier un sujet choisi librement les bulles de sa-von (expéri ences, plan d' expéri ence, documenta ti on, etc ... ).
- Faire appel à l'histoire des sciences (documents) pour présenter la no-tion de masse ...
- Proposer une approche théorique de l'indice de réfraction avant de pas-ser aux expériences, aller au musée obpas-server des verres spéciaux.
- Offrir des documents (diapositives, textes, gravures, chansons ... ) pour étujier l"histoire de la circulation du sang.
- Simuler l'évolution d'une populations de laDins en fonction de l'herbe et des renards d'un territoire ...
Chercher les hypothéses pour mesurer la<::j'a:aêion des métaux usuels, et in-venter des expériences.
Réaliser la bande son d'un film muet sur les barrages poids, barrages
voG-- Dessiner une bande sur le fonctionnement du foie à partir du livre.
- Ecri re 1e s céna ri0 d'Uil fi1m sur le concept des mammi féres
- Proposer un dialogue sur ordinateur pour aider à prendre conscience de la démarche eX~érimentale.
Etudi~r les niveaux de la langue sur de courts extraits de textes
présen-tés dU magn~~tophone.
- Cntiquet les infor'mations fournies par un montage aud'io"visuel sur la vie des fourmis.
- etc ...
Ctlaque propositioll feit appel ~ des opêra~ions i~l'tellectuelles vari~es, ictervenent dans des processus différents.
Jes recherches sc~t ~ pronlolJvoir pour tc~tes les approches pour ~tuJjer, nC(i ilarn.lseme:-lt de surface (lu e11es peu\/ent prO\l0q'.)(-:r'~ ma~s plutôt pour anaïyser les mécanismes mis e~ jeu.
Remarque 1
L'ordinateur qui permet de gérer un très grand nombre de média donne au maître des moyens d'utilisations collectives plus aisés, et la possibilité de les offrir individuellement à l'èlève (à sa demande ou non).
ex : envoyer une séquence de 1 mn au magnétoscope, la faire repasser, ralentir, accéler, changer le commentaire.
Remarque 2
Le nombre des approches possibles est à inventorier, analyser au niveau méthodologique, d'où l'idée du
MET H ü D 1 CIE L qui paraît indispensable pour l'ordinateur.
(Rien qu'avec le graphique, et la couleur, l'enseignant peut réaliser des travaux lui demandant un investissement temporel énorme pour une efficacité pédagogique ... très faible!)
Rema rque 3
Ceci est ècrit au courant de la plume
Je n'ai pas encore lancé la recherche sur le METHüDICIEL étant tout juste en train de commencer celle sur l 'ACTIVICIEL.
La contribution suivlnte servira de synthèse aux travaux de l'Atelier Mar) ie Gui llé, Mauri ce Fay.
Q~~19~§~_~~fl~~~2~~
:
· Peus-on parler de technologie de l'ENSEIGNEMENT sans considérer qu'elle est aussi technologie de l'EDUCATION
· Asso,;iée au sous-titre (du tableau noir à l'ordinateur) cette formulation conduit à penser à des techniques dont la fonction -unique ?- serait de rendre plus opérationnelle une transmission des savoirs.
Cette interprétation se trouve fondée (en partie) par le discours des enseignants vis à vis des "technologies" de la communication.
"Il nous faudrait maîtriser ces "technologies" et donc être formés". "Plus de formation, plus d'armes, plus d'efficacité ... "
Plus d'apprentissages? Il y a matière à analyser et à interrogation
· Ne doit-on pas en'Jtsager la technologie de l'éducation conme mise en relation d'un ensemble de "ressources", la mise en oeuvre de situations de communica-tions.
Des outils d'analyse et de compréhension sont à notre disposition. · Il serait intéressant de tenter, en groupe, une mise en système, chacun ex-pliquant le sens et les référents des termes employés, des relations révélées et de la représentation choisie.
Le schéma suivant n'est pas exhaustif, il constitue seulement une pro-position pour réflexion. Les différents "éléments" n'ont pas été hiérarchisés.
La technologie de l'éducation serait la mise en oeuvre des différents paramètres de cette situation de communication.
- au niveau de l'action
Sur quels facteurs agir pour obtenir quels effets sou-haités ?
- au niveau de l'analyse et de la régulation du système Que Iles ont été les trans formations cons tatées, déter-minées par quels facteurs?
A partir d'une situation de départ
Quelles sont les activités organlsees ? Pour quelles démarches d'apprentissages
Comment s'intègrent les différentes fonctions pédagogi-ques . . Quelle est la place et le rôle des différents
parte-naires Quels moyens sont mis en oeuvre dans le processus de communication?
Quelle a:léquation entre les médias, les langages et les modes d'expression?
nature niveau temps