Corrigé du bac blanc spécialité
Exercice 1 :
1. Arbre de probabilité :
D 0,01
0,2 G
0,99 D 0,1 D 0,8
G
0,9
D
2. a . pA=pG∩D=pGDpG=0,010,2=0,002; La probabilité de l'événement A est 0,002 .
b . pD=pG∩DpG∩D=pGDpGpGDpG =0,010,20,10,8=0,082.
La probabilité que la chaudière soit défectueuse est 0,082 . 3. On cherche pDG.
On a pDG=pG∩D
pD =0,002 0,082= 1
41 .
La probabilité que la chaudière soit sous garantie sachant qu'elle est défectueuse est donc 1 41 . 4. Les valeurs possibles de la variable aléatoire X sont : 0 ; 80 ; 280 .
La loi de probabilité de X est : pX=0=pG=0,2; pX=80=pG∩D=0,80,9=0,72 pX=280=pG∩D=0,08 .
On résume ces résultats dans le tableau ci-dessous :
xi 0 80 280
pX=xi 0,2 0,72 0,08
EX=00,2800,722800,08=80. Le coût moyen est de 80 euros . Exercice 2 :
1. a. 226=10928 ; 109=8135 ; 8=513 ; 5=312 ; 3=211 et 2=210 . Le dernier non nul, dans l'algorithme d'Euclide, est 1 d'où le p.g.c.d de 109 et 226 est 1.
D’après le théorème de Bézout, on sait que l’équation (E) admet au moins un couple solution.
b . 109 × 141 − 226 × 68 = 15369 − 15368 = 1. Donc le couple (141, 68) est un couple solution de l’équation (E).
Soit alors x , y∈ℤ2. (x, y) est solution de l’équation (E) ⇔109x −226y=1
⇔109x −226y=109×141−226×68⇔109x −141=226y −68 (1).
L’entier 226 divise donc, d’après l’égalité (1), 109(x − 141).
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Comme de plus, d’après la question a., les entiers 226 et 109 sont premiers entre eux, le théorème de Gauss permet d’affirmer que 226 divise x − 141 d'où encore il existe un entier relatif k tel quex−141=226k.
En remplaçant x−141 par 226k dans (1) on obtient y=8109k, un couple solution de (E) est nécessairement de la forme 141226k,68109k où k est un entier relatif.
Vérification : soient k un entier relatif.
On a 109(141 + 226 k) − 226(68 + 109 k) = 109 × 141 − 226 × 68 = 1
Les couples d’entiers relatifs solutions de l’équation (E) sont les couples de la forme
141226k ,68109k, k∈ℤ.
Soit k un entier relatif.1141226k226⇔−140226k85⇔−140
226k 85
226 ⇔k=0 car k est un entier relatif et ]−140
226; 85
226[⊂]−1;1[.
Ainsi, il existe un et un seul couple (x, y) solution tel que de plus 1x226. C’est le couple obtenu pour k = 0.
Enfin, quand k = 0, on obtient x = 141 et y = 68. D'où d = 141 et e = 68.
2. Pour démontrer que le nombre 227 est un nombre premier, il suffit de vérifier que 227 n’est divisible par aucun des nombres premiers inférieurs ou égaux à sa racine carrée. Or
227≈15,066 et les nombres premiers inférieurs à
227 sont 2, 3, 5, 7, 11 et 13. Les critères usuels de divisibilité démontrent que 227 n’est divisible ni par 2, ni par 3, ni par 5 et lacalculatrice nous permet d’affirmer que 227 n’est divisible ni par 7, ni par 11, ni par 13. Donc 227 est un nombre premier.
3. a . f(0) est le reste de la division euclidienne de 0109 par 227 et donc f(0) = 0. Puis
gf 0=g0 est le reste de la division euclidienne de 0141 par 227. Doncgf 0=0 . b . Soit a un entier naturel tel que 1a226 . Donc 227 ne divise pas a. D’autre part, d’après la question 2., 227 est un nombre premier, et donc, d’après le petit théorème de Fermat rappelé par l’énoncé, a227−1≡1 [227].D'où pour a∈ℕ tel que 1a226 , a226≡1 [227].
c . Soit a un entier naturel tel que 1a226 . Par définition, f a≡ a109 [227] et donc
fa141≡a109141 [227].
D’après la question 1.b ., on a 109141=122668 et donc
a109141=a109×141=a1226×68=aa22668≡a168 [ 227] ou encore a109141≡ a [227].
On a démontré que fa141≡ a [227] ou encore que gf a≡ a [ 227].
Maintenant, gf a est un entier compris entre 1 et 226 et il existe un et un seul entier compris entre 1 et 226, congru à a modulo 227 à savoir a lui-même.
Finalement gf a=a.
4. Pour tout a∈ℕ tel que 1a226 , gf a=a. De même, ga≡a141 [227] et donc
ga109≡a141109 [227] puis ga109≡ a [227] et donc f ga≡ a [227].
Enfin, comme précédemment f ga est un entier entre 1 et 226 et donc pour tout entier naturel a tel que 1a226 , f ga=a.
Exercice 3 :
1. a . g est définie sur ℝ par gx=ex−x3
6 d'où g'x=ex−x2 2 . b . g''x=ex−x.
c . On sait que pour tout x réel exxdonc g''x0 . On en déduit que la fonction g'est strictement croissante sur [0 ; ∞ [, donc, pour tout x réel, g'xg '0 de plus g'0=1. On en déduit que, pour tout x réel, g 'x0. Puisque g' est positive alors g est strictement croissante,de plus g(0)=1. On en déduit que, pour tout x positif, gx10.
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d . D'après 1. c., pour tout x∈ℝ, ex− x3
60 d'où pour tout x∈ℝ*, ex x2x
6 ; or lim
x∞
x
6=∞, d'où par comparaison (4 ème point des prérequis) lim
x∞
ex x2=∞
2. a . f x=x2e−x−3e−x=x2
ex−3e−x. On sait que lim
x∞
ex
x2=∞, d'où lim
x∞
x2 ex=0. de plus lim
x∞3e−x=0 On en déduit que lim
x∞ fx=0. Graphiquement ceci signifie que la droite d'équation y=0 est asymptote à la courbe représentative de f en ∞ .
b . lim
x−∞ x2−3=∞ et lim
x−∞e−x=∞, d'où lim
x−∞ fx=∞.
c . f 'x=2x e−x−x2−3e−x=−x22x3e−x .Pour tout x réel, e−x0, donc f 'x est du signe de −x22x3. Ce polynôme admet deux racines réelles distinctes -1 et 3 d'où le tableau de signes de f ' suivi du tableau de variations de f .
x –∞ –1 3 +∞
− x22x3 – 0 + 0 –
f x ∞ 6 e3
−2e 0 d .Sur ]-1; ∞ [ , f x 6
e3 2 donc l'équation f x=2 n'admet pas de solution sur cet intervalle ;
Sur ] −∞ ;-1[ , f est continue et strictement décroissante de ] −∞ ;-1[ sur ]-2e; ∞ [ qui contient 2, donc, d'après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires l'équation f x=2admet une solution unique dans cet intervalle .
De plus f −1,83 ≈ 2,175 >2 et f −1,82 ≈ 1,928 <2 d'où la solution x0 appartient à l'intervalle ]-1,83;-1,82[ . e . D'après le tableau de variation :
Si m∈]−∞;−2e[ alors l'équation fx=m n'admet pas de solution ; si m=−2e alors l'équation fx=m admet 1 solution ;
si m∈]−2e ;0] alors l'équation fx=m admet 2 solutions ; si m∈]0; 6
e3[ alors l'équation fx=m admet 3 solutions ; si m=6
e3 alors l'équation fx=m admet 2 solutions;
si m 6
e3 alors l'équation fx=m admet 1 solution.
Exercice 4 :
1. u1=3
4;u2=18 19 .
2. Notons Pn la propriété un0
● u1=340 donc la propriété est vraie au rang 1
● supposons que, pour p fixé, Pp soit vraie alors 2up30 et up40, d'où up10, c'est à dire Pp1 est vraie.
Conclusion : Par récurrence, la propriété est vraie pour tout n1.
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3. a . vn1=un1−1 un13=
2un3 un4 −1 2un3
un4 3
= 2un3−un−4
2un33un12= un−1
5un15= un−1 5un3=1
5vn.
On en déduit que la suite v est une suite géométrique de raison 1 5 . b . v0=−1
3 donc vn=−1
3
15
n. Comme 0151 ,la limite de
15
n est 0 et donc la limite de la suite vn est 0 .c . On a: vn=un−1 un3 . vn=un−1
un3⇔vnun3=un−1⇔vnun−un=−1−3vn⇔unvn−1=−1−3vn⇔un=13vn
1−vn On a alors : un=
1−
15
n11
3
15
n .4. Comme la limite de
15
n est 0, on en déduit que la limite de la suite un est 1.Lycée Dessaignes Page 4 sur 4