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Texte intégral

(1)

Nov 2019 Dr G. Truc

(2)

Épidémiologie

• Probabilité d’avoir un cancer en France :

46,9 % pour un homme (stable)

36,6% pour une femme ( en constante augmentation)

• Taux spécifique par tranche d’âge relativement bas dans les deux sexes jusqu’à 39 ans

• Puis augmentation plus rapide chez l’homme

2 fois plus de risque / une femme de décéder d’un cancer entre 50 et 59 ans

• Âge médian au diagnostic du cancer du sein estimé en 2012 à 63 ans

Source: F. Ménégoz et al

le cancer en France : Incidence et mortalité Ministère de l et de la solidarité

(3)

Etudie la fréquence et de la répartition des problèmes de santé dans la population.

définitions:

-mortalité : nb de décès par an pour 1000000 habitants

-incidence : nb de nouveaux cas par an pour 100000 habitants -prévalence : nb total de cas dans une population donnée, à un moment donné.

-standardisation : consiste à rendre une population comparable à une population de référence (principalement pour l'âge).

Epidémiologie analytique

(4)

Mortalité des cancers en France

(5)

Évolution du cancer en France

Sources : Binder-Foucard F, 2013. Traitement : INCa 2013

(6)
(7)
(8)

Et par apport aux autres pays ?

Hommes

Femmes

(9)

Cancer de la prostate . INCIDENCE et MORTALITE

(10)

Evolution de l’espérance de vie en France

(11)
(12)

Epidémiologie du cancer du sein

(13)

l’incidence et la mortalité ont diminué

l’incidence a augmenté et la mortalité a baissé

l’incidence et la mortalité ont augmenté

Estomac sein Poumon chez la

femme (+5%/an)

Œsophage prostate Mélanome

malin

ORL Cancer du SNC

Col utérin

(14)
(15)

Cancérogénèse

Lésion de l’ADN

Chimie Rx

Virus

Initiation Promotion In situ Infiltrant

Métastases

(16)

Multiplication cellulaire

.

Maladie clinique Maladie non détectable

10 20 30 40 50 60 70

Nombre de divisions

Nombre de cellules

1015

1Kg

Temps de doublement moyen:

50 à 60 jours

(17)

Le processus métastatique

1- Invasion lymphatique

• Au niveau du ganglion, les cellules cancéreuses :

Peuvent y être détruites,

Peuvent se fixer en restant quiescentes,

Se fixer dans le ganglion, s’y multiplier pour donner une métastase ganglionnaire palpable, et éventuellement entraîner une stase sous- jacente importante de la lymphe,

Traverser le ganglion, et gagner les relais ganglionnaires suivants, soit dans le sens normal du courant, soit à contre-courant, en cas de stase lymphatique

Infiltrer tout le trajet des vaisseaux lymphatiques (lymphangite carcinomateuse)

(18)

Le processus métastatique

(suite)

Facteurs de mauvais pronostic :

Embols lymphatiques

Ganglions envahis

Troisier + (dernier relais)

(19)

Métastases à distance

1- Invasion vasculaire

La répartition des métastases hématogènes n’est pas univoque. Cela dépend, au moins en partie :

du mode de drainage veineux de l’organe atteint.

du premier filtre capillaire à travers lequel passe le sang en aval.

Certaines tumeurs ont une prédilection pour certains sites métastatiques:

(20)

Autres manifestations du cancer au cours de son évolution

• Amaigrissement, Cachexie

• amaigrissement progressif avec anorexie (ou absence d'appétit)

Détournement du métabolisme normal par la tumeur

l'effet de l'alimentation et de la dénutrition (alcoolisme et tabagisme)

L ’atteinte du tube digestif (sdrs sub-occlusifs à minima)

la présence de métastases hépatiques.

l ’effet de masse tumorale et la sécrétion de TNF, IL 1 et 6.

• Fièvre

(21)

MEFIANCE si SIGNES D’APPELS

Hémorragie Tumeur Persistance

d’un symptôme

Examen clinique minutieux Examens complémentaires

Examen positif

Bilan - traitement

Examen négatif

se méfier des examens faussement rassurants

Surveillance

jusqu’à disparition du symptôme

(22)

Le cancer est une maladie aux causes multiples

FACTEURS SANS PRISE FACTEURS VOLONTAIRES FACTEURS SUBIS

Le risque augmente avec:

Association de facteurs

Le type d’exposition

Temps

Quantité (effet/d)

Le vieillissement

(23)

L’alcool deuxième cause de mortalité évitable, après le tabac

(24)

Cancers et environnement

(25)

Prévention des infections

Type d’infections

• Virus de l’hépatite B (VHB) , Virus de l’hépatite C

• Virus du papillome humain type 16 (HPV-16), 18 et autres

• Helicobacter pylori

• VIH

Prévention

• Vaccination Hépatite B et HPV

• détection précoce des infections

Limitation des transmissions

Prise en charge thérapeutique de l’infection

Détection et la prise en charge des formes précancéreuses (Frottis cervico vaginal)

(26)
(27)

La place de l’environnement dans la genèse du cancer

• Définitions de l’environnement VARIABLES

• VASTE DOMAINE englobe TOUT CE QUI N’EST PAS GENETIQUE

facteurs sociaux

comportements…

Bref tout ce qui interagi avec notre corps

• Particularités qui rendent difficiles l’étude des liens entre environnement et santé

Pathologies multifactorielles

Expositions multi-produits, multivoies et multirisques

Expositions souvent faibles mais chroniques, et concernent souvent une large part, voire la totalité, de la population

Délais entre les expositions et les effets sur la santé sont grands

Risques relatifs étudiés faibles et difficiles à mettre en évidence

Mais la part attribuable à l’environnement peut être forte du fait de la prévalence élevée de l’exposition

(28)

Les polluants

D’après affiche du Ministère de la Transition écologique et solidaire (oct 2017)

(29)

Cancers et cancérogènes

Source : INCa, 2015

(30)

Facteurs de risque et de protection reconnus et localisations des cancers

• Les facteurs héréditaires interviennent dans

moins de 10% des cas

• Les études donnent jusqu’à 40% de cas liés à notre mode de vie !

Source INCa 2015

(31)

Alcool et cancer

Données INCa 2018/ chiffres 2015

L’alcool est un cancérogène avéré (groupe 1 du CIRC) c’est la quantité d’alcool pur consommée qui expose au risque de développer un cancer.

(32)

Cancers de la cavité buccale

(33)

Alcool + tabac = effet multiplicatif

(34)

Plus elles sont petites plus elles sont dangereuses

Les PM10 : particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm

Les PM2,5, ou particules fines : particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm

Les PM0.1, ou particules ultrafines : particules dont le diamètre est inférieur à 100 nm

(35)

Impacts sanitaires de la pollution de l'air

• Mortalité liée à la pollution particulaire toujours aussi importante

poids de la pollution par les particules fines PM2.52 en lien avec l’activité humaine à l’origine de 48 000 décès par an en France

• La pollution de l’air n’affecte pas que les grandes villes

ville de plus de 100 000 habitants perte de 15 mois d'espérance de vie à 30 ans du fait des PM2.5

zones entre 2000 et 100 000 habitants, perte d’espérance de vie de 10 mois

dans les zones rurales, 9 moisperdus

• Les pics de pollution pèsent beaucoup moins sur la santé que l’exposition chronique

• Des actions visant à réduire durablement la pollution atmosphérique permettrait d’améliorer de façon considérable la santé et la qualité de vie de la population

Moins 34000 décès si pollution = au 5% de communes les moins affectées

• Pas de seuil en dessous duquel il n'y a pas d'effet !

L‘InVS, l’Inpes, L’Eprus. juin 2016

(36)

les gaz d’échappement des moteurs Diesel sont cancérogènes pour l’homme (Groupe 1), sur la base d’indications suffisantes prouvant qu’une telle exposition est associée à un risque accru de cancer du poumon

(37)

Pesticides/Effets sanitaires avérés ou suspectés

• L'association entre pesticides et risque de cancers est une question difficile à documenter

• Mais ils sont mis en cause pour

Tumeurs cérébrales

Hémopathies malignes chez l'adulte

Mélanome malin

• Interagissent aussi avec le système endocrinien (perturbateurs endocriniens)

Cancer du sein :

PCBInterdits depuis 1987. Cancérogènes certains

DDT,une étude publiée en 2013 indique un risque accru chez les femmes exposées très tôt dans leur vie

Cancer de l'ovaire : études encore insuffisantes

Cancer du testicule : rôle potentiel des organochlorés

Cancer de la prostate : risque accru de cancer de la prostate probable chez les applicateur et sur les chaines de production

(38)

Cancer et rayons du soleil

• Le bronzage ne protège pas

• C’est une barrière naturelle mais il ne filtre qu’une partie des UV

• La crème solaire ne suffit pas à protéger votre peau du soleil (Indice 30 mini)

• Privilégier la protection vestimentaire

• Les autobronzants et les compléments alimentaires ne protègent pas du soleil

• N’apportent aucune protection, souvent de simples colorants (carotène)

• Ne sont pas cancérigènes

INPes

(39)

Cancer et cabines de bronzage UV

• UV artificiels: reconnus comme cancérigènes depuis 2009

Aussi dangereux qu'une exposition au soleil sans protection

• Favorisent l'apparition prématurée de signes de vieillissement cutané

Ne prépare pas la peau au soleil mais se cumule aux UV naturels

• Ne contribue pas, ou très peu, à la production de vitamine D

• Même occasionnelle, toute exposition aux UV artificiels peut entraîner un cancer

• De nouvelles réglementations renforcent la sécurité mais n'éliminent pas le risque de cancer

Aucun bénéfice pour la santé, elles sont fortement déconseillée

(40)

Cancer et cabines de bronzage

• L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) demande l’interdiction des cabines à UV artificiels en France, qui démultiplient les risques de développer un cancer de la peau

• Ces appareils ont été à l’origine de 400 cas de cancers de la peau en 2015

• Des pays, comme l’Australie, ont déjà interdit l’usage des cabines à UV

Anses oct 2018

(41)

Pollution intérieure

• Nous passons 67 à 85 % de notre temps dans des environnement clos

• Dans un air plus pollué qu’à l’extérieur !

• Souvent de façon diffuse et continu

(42)

sources de pollution de l’air intérieur

Multiples:

Radon (cancérigène)

Certains de ces polluants peuvent contribuer à l’apparition d’un cancer Benzène

Leucémie

Benzène Leucémie Formaldéhyde irritant cancérigène Particules fines

cancérigène

cancérigène

(43)

Solutions contre la pollution intérieure

• AEREZ !

• Déchausser vous en entrant

• Faites la chasse à la poussière (au mieux sans aspirateur et avec microfibres) et avec des détergents bio

• Regardez ce que vous achetez !

Obtenir une meilleure information par un meilleur étiquetage

Cela fera baisser de facto le nombre de produits potentiellement dangereux

Etiquette, depuis le 1er janvier 2012, pour les produits de construction et de décoration simple et lisible

Indique le niveau d’émission en polluants volatils

Arrêté et décret non accessibles sur le site du ministère du développement durable

(44)

Les perturbateurs endocriniens (PE)

Substances chimiques qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien

Effets délétères possibles sur nous ou nos…descendants

Déjà reconnus reprotoxique 1B

• Suspectés dans l’apparition de cancers hormono-dépendants

• Données solides encore faibles

Distilbène

Dioxine

PCB

Phyto-estrogènes

Bisphénol A

Hydrocarbures aromatiques polycycliques

Retardateurs de flammes

Pancréas

(45)

Les perturbateurs endocriniens (PE)

• L’origine des difficultés d’évaluation de leurs risques:

Faibles doses

L’exposition de la population générale en France existe à très très faibles doses

Mais il y a bioaccumulation de certains PE

En particulier dans les graisses

Et on les trouve parfois à des taux très élevés

Et donc même les faibles doses posent problème… la D.J.Admissible a peu de sens

Chronicité de l’exposition

Chaque jour nous sommes exposés

Inhalation/ingestion/contact

C’est donc le long terme qu’il faut évaluer

Effet « cocktail »

Multiplicité des molécules

Interactions entre elles (effets multiples, des PE sont aussi mutagènes)

(46)

• Impossible d’y échapper !

• Apparition massive il y a 40 ans

• Voies d’entrée

Muqueuses buccales: La voie royale !

Accès direct au sang sans passer par le foie

Etude sur le Biphenol A

Interdiction dans l’encre des tickets de caisse

Revêtement intérieur des biberons

Peau

crèmes

Nez

Bougies, parfum, colles, vernis…

Cordon ombilical et placenta (barrière pour bactéries et virus mais pas PE) INRA/Isabelle Doumenc-Les perturbateurs endocriniens. Livre 2017

(47)

Les bisphénols A

• perturbateur endocrinien

plastiques alimentaires (bombonnes d’eau, boîtes de conserves, canettes, biberons, etc)

Plastiques on alimentaires (DVD, verres de lunettes, prises et interrupteurs électriques, papiers thermiques…

• Contamination par ingestion du contenant vers les aliments

• A ce jour, aucun effet cancérogène du BPA n’a été démontré chez l’homme

Etudes multiples: CIRC, INFOSAN, INSERM, ANSES…

• prévention des expositions des populations les plus sensibles:

nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes

(48)

Se protéger du BPA et autres

• Evitez:

• Les produits conditionnés dans des récipients susceptibles de contenir du BPA

• D’utiliser des ustensiles ou contenants ne portant aucun marquage

• Conditions aggravantes :

Stockage prolongé de denrées alimentaires dans ces contenants, contenants abîmés (rayés, usés…)

Réchauffage au four à micro-ondes dans du plastique, plus de 200 degrés, friture

• Bouteille plastique à jeter les une fois bue et JAMAIS au soleil

L’antimoine (cancérigène) pourrait migrer

• Les boites de conserves et les canettes

• Pensez:

• Produits frais

• Produits surgelés ou bocaux

• Le verre pour les boissons

D’après rapport de l’ANSE

(49)

Les PE les repérer, s’en protéger !

La salle de bain

• La moitié des cosmétiques en contiennent…

• Ne pas multiplier leur nombre

• A éviter ++ pendant une grossesse

• Produits à éviter en priorité

Ceux que l’on ne rince pas

Crèmes hydratantes, laits corporels, rouge à lèvres…

• A bannir

Conservateurs

Parabens (ds 80% des cosmétiques) PB=Pas Bon

Les plus dangereux sont interdits depuis 2014

BHA, BHT (ds les cremes hydran

Triclosan

Rigidifiants / Phtalates (vernis/laques/parfums)

Emollients / Siloxanes

Emulsifiants / Alkylphénols

(50)

NUTRITION ET PRÉVENTION DES CANCERS

(51)

Le barbecue !

• Utilisez la chaleur de la braise pour cuire

• Ne pas trop cuire

entre 300 et 600 degrés, les aliments développent des hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérigènes et des amines hétérocycles (AH)

• Evitez le contact des flammes

Les hydrocarbures sont inexistants si la viande est maintenue à 10 cm des braises

• Barbecue et dioxine, à relativiser

• N’utilisez que du charbon de bois certifié NF

Pour éviter d'autres polluants

Cageots ou les poutres: pesticides

Ceps de vigne des fongicides…

• Sans aucun risque une ou deux fois par semaine

Limite l’utilisation des graisses

(52)

Rayonnements non ionisants

Téléphones / pylônes haute tension / fours à micro-ondes / antennes GSM

• Leur rayonnement ne possède pas assez d’énergie pour modifier la structure de l’ADN

• Actuellement, aucune évidence scientifique d'un risque lié aux pylônes à haute tension ou aux fours à micro-ondes

• Le doute subsiste quant au risque de cancer en cas d'utilisation intensive du GSM

Cancer info

(53)
(54)

Prévention du cancer par le sport

Bouger suffit !

Une activité physique peut être efficace comme le sport

• Un grand nombre d’études indique que les personnes physiquement actives ont un risque diminué d’incidence et de mortalité par cancer

Données convaincantes pour cancer du colon, de l’utérus et du sein

• Activité faible

Marche lente

Bricolage

Pétanque

Faire la poussière

45 mn d’affilée

• Activité modérée

Marche rapide

Aquagym

Jardinage

Vélo

30 mn

• Activité élevée

Marche avec dénivelée

Jogging

Natation

Sport collectif

20 mn

Cela 5 jours par semaine

(55)

Conclusions cancers et environnement

• le risque individuel de mourir d’un cancer est moins important que par le passé

• L’augmentation du nombre est du

A l’augmentation de la population et à son vieillissement

• On guérit beaucoup plus de cancer

• Quatre cancers sur dix sont liés à notre mode de vie et pourraient être évités ≠ 140 000 cas

Ne pas fumer

Bouger plus

Éviter l’alcool

Manger mieux

• L’environnement est un facteur de risque certain, difficile à apprécier

• Evitez les PE et tous les autres polluants

On peut se passer de certaines choses

Eviter les produits avec une longue liste d’ingrédients

(56)
(57)

Encore polémique !

(58)

Encore polémique ! …

(59)

Dépistage

Qualités à exiger pour un test de dépistage de masse il doit permettre de dépister une maladie :

- fréquente - grave

- curable (ce qui n'est malheureusement pas le cas de tous les cancers)

(60)

Dépistage (suite)

Ce test doit être:

Sensible :

c'est à dire avoir un faible taux de réponses faussement négatives sur des sujets porteurs de la maladie

- Spécifique:

c'est à dire avoir un faible taux de réponses faussement positives sur des sujets non porteurs de la maladie

- Simple :

le test doit être bien accepté par la population. C'est à dire être de réalisation simple et relativement indolore il ne doit pas entraîner de nuisance physique ou psychologique

- A bon rendement

le dépistage doit avoir un bon rendement c’est à dire réduire la mortalité dans le groupe de cancers dépistés

- Peu coûteux

(61)

Dépistage (suite)

Les principaux moyens de dépistage peuvent être : - cliniques

- radiologiques (qui sont parmi les plus performants comme la mammographie)

- endoscopiques (bonne sensibilité et spécificité mais acceptabilité faible et coût économique élevé)

- biologiques (peu d'intérêt en pratique quotidienne car les marqueurs tumoraux ne sont généralement élevés qu'à un stade évolué de la maladie)

- cytologiques (frottis cervico vaginal)

(62)

Le dépistage en France

• Programme national de dépistage

• Cancer du sein

• Cancer colorectal

• Expérience pilote de dépistage

• Cancer du col de l’utérus

• Dépistage individuel

• Cancer de la prostate

• Mélanome malin cutané

• Cancer de la cavité buccale

(63)

Le dépistage s’ancre dans le fantasme

• Celui d’une médecine moderne, hyper technique et toute puissante

• Tout prévenir

• Tout dépister

• Tout traiter

• Tout guérir

(64)
(65)

Anatomopathologie

Preuve indispensable au diagnostic et au traitement

• C ’est l ’élément le plus objectif et le plus fiable

• Aucun traitement majeur (Chir, RT, CT) ne sera instauré sans certitude anatomopathologique, sauf urgence ou contexte sans équivoque.

Métas osseuses hyperalgiques d ’un cancer primitif inconnu

compression médiastinale dramatique

(66)

Anatomopathologie (3)

Moyens :

1/ Biopsie

- geste simple si tumeur accessible - geste spécialisé si tumeur profonde

ponction profonde (prostate…) endoscopie (bronche, œsophage …) voire un geste chirugical

2/ Cytologie

- geste simple, peu agressif, importance de la qualité du geste

-inconv = faux négatifs :

Une cytologie normale n’élimine jamais la présence d’un cancer

(67)

INTERROGATOIRE INTERROGATOIRE

Etat psychologique

insomnie angoisse Dépression…

Evaluation sociale

Intoxications

Tabac Alcool

médicaments

Poids du patient (dénutrition fréquente)

Pathologies associées

artérite des MI

insuffisance respiratoire insuffisance hépato-cellulaire

angor évoluant à bas bruit vers l’IDM…

(68)

Bilan locorégional

EXAMEN ENDOSCOPIQUE SOUS A.G

BIOPSIES MULTIPLES +++

OESOPHAGOSCOPIE

FIBROSCOPIE BRONCHIQUE

SCHEMA DATE SYSTEMATIQUE

Scanner et/ou IRM (RP / échographie)

BILAN BIOLOGIQUE

(69)

Bilan locoregional (suite) Bilan locoregional (suite)

Scanner (TDM) et / ou IRM

• AVANTAGES TDM

Meilleure définition des atteintes cartilagineuse et osseuses

Bonne évaluation de l’atteinte ganglionnaire

• AVANTAGES IRM

Meilleure définition des tumeurs

Bonne définition de l’infiltration des tissus des tissus mous

TEP Scanner

(70)

Fusion PET/IRM/TDM

(71)
(72)

Sommaire

Règles de classification valable pour l’ensemble des cancers

T - Tumeur primitive

N - Adénopathies régionales

M - Métastase à distance

(73)

Classification clinique TNM

SEIN (simplifiée)

Tcis Carcinome in situ

T1 T ≤ 2 cm dans sa plus grande dimension

T2 2 cm < T < ou = 5 cm dans sa plus grande dimension

T3 T > 5 cm dans sa plus grande dimension

T4 Tumeur de toute taille avec extension directe à la paroi thoracique ou à la peau (T4a à T4d)

(74)

N- les ganglions (adénopathies)

N0

Absence de signes d’envahissement ganglionnaire régional

N1

Ganglions lymphatiques

métastatiques axillaires homo latéraux mobiles (figure 10)

N2 N3

(75)

M - Métastase à distance

Mx Détermination impossible de l’extension métastatique

M0 Absence de métastase à distance

M1 Présence de métastases à distance

(76)

Le point de vue du clinicien

(77)

L’annonce est toujours traumatique

• Traumatisme pour le patient mais aussi pour ses proches. La maladie transforme une personne dans son rapport à l’autre

• Répercussions sur:

la vie personnelle la vie du couple la vie familiale la vie sociale

la vie professionnelle

(78)

Les cinq moments-clés du traitement

• L’annonce du diagnostic

• La période d’entrée dans les traitements

• Les temps entre deux séances de traitement

• La fin des traitements

• La période de surveillance

(79)

Entre deux traitements

• L’angoisse de quitter l’hôpital (lieu sécurisant)

• Garder un contact étroit avec son médecin traitant (référent)

• Se renseigner sur les possibilités d’hospitalisation à domicile (HAD)

• Nécessité fréquente d’adapter son rythme de vie à

la fatigue physique et/ou morale souvent présente

(80)

La période de surveillance

• Un rythme est fixé

• La période est longue (10 ans)

• On parle de rémission puis de guérison

• Chaque consultation peut raviver les mêmes angoisses que lors des traitements

• Peur de la récidive

• sentiment de verdict lors des consultations

• Ou à chaque symptôme

(81)

Les difficultés pour un retour à la vie d’avant

Désorientation du fait de ne plus être en relation étroite avec un personnel soignant rassurant

Confrontation a une maladie potentiellement fatale

Confrontation a des traitements parfois lourds

Modification de l’image du corps, fatigue trainante

Difficultés d’être en « surveillance »

Syndrome de Damoclès (le moindre soucis de santé peut être vécu de façon dramatique)

Syndrome « d’abandon », le suivi médical est moins fréquent que pendant les traitements

Proches eux-mêmes perturbés par la maladie

Ou proches qui ne comprennent pas que tout ne redevienne pas comme avant une fois les traitements terminés

(82)

La communication est fonction :

• Des perceptions immédiates

• Des représentations et croyances

• De l’histoire et des valeurs personnelles

• Des connaissances

• De l’environnement

• Du moment (la temporalité)

(83)

Nécessité de composer avec les émotions

• Reconnaissables et compréhensibles

• Peur, tristesse, déception, espoir, colère, injustice…

• Leurs raisons sont souvent cachées

• Ne peuvent être interprétées que par rapport à la réalité du patient

• Ne laissez pas médecins ou soignants extrapoler

• 15 % à 20% des patients présentent un trouble de l’adaptation ou une dépression

• Oser parler des sentiments

(84)

• Le mensonge

• Les injonctions paradoxales

• Les minimisations

• Les culpabilisations

A PROSCRIRE

(85)
(86)

PLURIDISCIPLINARITE PLURIDISCIPLINARITE

Le traitement des cancers nécessite un abord pluridisciplinaire, avec la participation:

d’anatomopathologistes,

de chirugiens,

d’oncologues médicaux,

de radiothérapeutes,

de radiologues.

(87)

LA CHIRURGIE

(88)

La chirurgie en cancérologie

La chirurgie a longtemps représenté le traitement standard des cancers, et elle conserve une place de choix.

Elle s’intègre maintenant dans l’ensemble des

thérapeutiques, et son moment a autant d’importance que les possibilités techniques.

De l’étude des différentes possibilités techniques et de la discussion collégiale va se dégager la meilleure association thérapeutique adaptée à chaque cas particulier.

(89)

La chirurgie à visée curative

Principes généraux

La chirurgie à visée curative s’adresse non seulement à la tumeur primitive, mais également aux territoires ganglionnaires satellites

Elle consiste en l’exérèse de la tumeur, et en général de tout l’organe lésé

La grande probabilité d’extension aux ganglions lymphatiques conduit à vérifier l’état des ganglions satellites, même lorsque ceux-ci paraissent indemnes

(90)

Exérèse large monobloc

Le principe de l’exérèse monobloc répond à ce besoin d’enlever en un seul bloc la tumeur et l’organe ainsi que les voies lymphatiques et les relais ganglionnaires principaux

Chirurgie limitée

La chirurgie large n’est pas toujours techniquement réalisable

De plus, l’étude de l’évolution des cancers montre que, souvent, la mutilation n’aboutit pas à la guérison, car, en fait, la maladie cancéreuse a dépassé les possibilités thérapeutiques offertes par la seule chirurgie

(91)

Orientation de la pièce opératoire

(92)

Tumeur et recoupes

(93)

Examen Macroscopique

(94)

Trram

Mais c’est aussi

Une chirurgie de reconstruction

(95)

Tatouages

"Why We Ink", Kelly Davidson

(96)

LA CHIMIOTHERAPIE

(97)

Bases de la Chimiothérapie

• Associer des molécules dont les mécanismes d'action sont différents (cibles cellulaires ≠) et réduire le risque d'acquisition de phénomènes de résistance

• Utiliser des médicaments dont le mécanisme de résistance cellulaire est non croisée

• Associe des médicaments dont le profil de toxicité est différent, permettant d'éviter, le plus possible, des effets secondaires sévères

(98)

Les cycles (cures) de chimiothérapie

Habituellement 4 à 6 cures

fondé sur les capacités différentes de récupération des cellules souches normales et tumorales et avoir une tolérance acceptable

Le rythme des cures dépend de ce temps de récupération, et/ou de la rapidité de multiplication tumorale

Doses moyennement fortes (aplasie très modérée)

Les tumeurs sont habituellement mal vascularisées

Surtout si récidive en terrain irradié

Moins d'antimitotiques leurs parviennent

Moins sensibles à la chimiothérapie car pas en phase de division (quiescentes)

Une chirurgie première peut être une solution

(99)

Les lignes de traitements

La chimiothérapie de première intention (ligne)

Patient n’ayant JAMAIS reçu de chimiothérapie

C’est la chimiothérapie de référence basée sur des preuves scientifiques solides

augmentent la survie

retardent la progression de la maladie

La chimiothérapie de seconde ligne

A la suite d'une chimiothérapie de première ligne dont les résultats ont été jugés insuffisants

Ou en cas de récidive

La chimiothérapie de troisième ligne ou de rattrapage

Après une CT de seconde ligne dont les résultats ne sont pas satisfaisants

(100)

La chimiothérapie à visée curative

Objectifs

La chimiothérapie représente l'étape majeure du traitement

Nécessité d'obtenir une rémission complète durable, permettant d'espérer une guérison

On peut être amené à intensifier (Autogreffe)

Quelles indications ?

Les leucémies, les lymphomes

Les cancers du testicule

Les chorio-carcinomes placentaires

Les tumeurs de l'enfant

Les sarcomes osseux

Les cancers de l'ovaire,

Les cancers du poumon à petites cellules,

Certains cancers inflammatoires du sein

(101)

La chimiothérapie adjuvante

Objectif (prévenir)

Détruire les cellules tumorales qui auraient pu échapper au traitement local

Certains éléments font craindre un risque élevé de récidive locale ou métastatique ( métastases dans les ganglions lymphatiques, grade de la tumeur, marqueurs tumoraux)

Retarde le développement de résistance à la chimiothérapie Si utilisé tôt dans l’histoire de la maladie

Pour quelles tumeurs ?

Les cancers du sein

Les cancers de la vessie

Les cancers colorectaux

Les sarcomes et les ostéosarcomes

Certains cancers du poumon

Certaines tumeurs cérébrales

(102)

La chimiothérapie néoadjuvante

Objectifs

Faire régresser le volume tumoral ou les signes d'inflammation initiaux

Rendre curables, par la chirurgie et/ou la radiothérapie, des cancers qui se présentent initialement comme avancés

Préserver un organe (Le larynx, le sein, la vessie…)

Rendre opérable une lésion qui ne l’est pas

Réalisation

Evaluation de l’efficacité après 2 ou 3 cures

Retard de l’apparition d’une chimiorésistance

Les inconvénients

Les inconvénients de cette technique sont :

Le retard au traitement chirurgical ou à la radiothérapie

Risque de progression tumorale

Augmentation du risque des complications per et postopératoires et des réactions radiques (troubles de la cicatrisation, infections..)

(103)

Chimiothérapie / Surveillance

Surveiller le malade à moyen terme notamment vers le 10-15ème j où surviennent les effets toxiques:

leucopénie, thrombopénie, mucites, alopécie.

N'hospitaliser pour traitement que les sujets neutropéniques fébriles, et les malades thrombopéniques qui saignent.

Surveiller l'efficacité du traitement par la mesure régulière des cibles mesurables

Surveiller la toxicité retardée ou la toxicité spécifique à tel ou tel composant du traitement (ex. Toxicité cardiaque des

Anthracyclines comme l'Adriamycine)

(104)

La radiothérapie

Généralités et principes

Gilles Truc CGFL / Dijon Septembre 2019

(105)
(106)

PLURIDISCIPLINARITE PLURIDISCIPLINARITE

Le traitement des cancers nécessite un abord pluridisciplinaire, avec la participation:

d’anatomopathologistes,

de chirurgiens,

d’oncologues médicaux,

de radiothérapeutes,

de radiologues.

(107)

La radiothérapie externe

(108)

Quelques vérités à connaître

• Le nombre de séance ne signifie rien !

• Le patient n’est jamais radioactif !

• Peu de refus de soin

• Les effets secondaires ne se développent qu’à

l’endroit où est irradié le patient

(109)

Objectifs de la radiothérapie

• Éradiquer

• Délivrer une dose suffisante, capable de stériliser la tumeur tout en épargnant les tissus sains

• Prévenir la récidive

• Soulager

• les symptômes liés à une maladie évolutive incurable

(110)

1895 : découverte des rayons X par Röentgen

1896 : traitement du 1er cancer par les rayons X

1898 : découverte du radium par Pierre et Marie Curie

1917 : création de 3 services de cancérologie

1923 : création des 9 Centres Régionaux de Lutte Contre le Cancer

1950 : cobaltothérapie

1970 : accélérateurs linéaires

L’histoire de la radiothérapie

(111)

UNITE DE DOSE = le GRAY

• 1 Gy = 1 J absorbé dans 1 kg de matière

• 1 Gy = quantité très faible mais très active dans les tissus

5 Gy accroît la température d’un litre d’'eau de 0.0018 degré

5 Gy en I.C.T. = dose létale 50% pour l'homme

(112)

Phase tissulaire Phase tissulaire

Effets tissulaires précoces

• Tissus à renouvellement rapides

Le déficit cellulaire radio-induit se démasque rapidement

peau, muqueuses, moelle hématopoïétique

Effets tissulaires tardifs

• Tissus à prolifération lente

Le déficit cellulaire peut se révéler des mois voir des années après le traitement

(113)

Notions de Radiobiologie Notions de Radiobiologie

Radiosensibilité intrinsèque

Variable d’un tissu à l’autre et d’une tumeur à l’autre.

Facteur temps

ETALEMENT: protège les tissus à renouvellement lent.

FRACTIONNEMENT: protège les tissu à renouvellement rapide.

Effet oxygène

L’O2 augmente les effets des radiations ionisantes.

Qualité du rayonnement

Efficacité Biologique Relative

Cycle cellulaire

Radiosensibilité maximale en G2 et M.

(114)

Le principe du fractionnement en radiothérapie

Destruction Cicatrisation Séances

Tissus sains

Tissus tumoraux

(115)

Le principe du fractionnement en radiothérapie

Reliquat tumoral Arrêt radiothérapie

Séances

Tissus sains

Tissus tumoraux

Dose limite aux OAR Atteinte

(116)

Paramètres de la radiothérapie

• Dose totale

• Dose par fraction

• Étalement

• Volume irradié

• Efficacité

• tolérance

A définir lors de la première

consultation

(117)

LES ETAPES DE LA RADIOTHERAPIE LES ETAPES DE LA RADIOTHERAPIE

CGFL

(118)

Contre Indications de la RT

• Patient qui ne peut rester immobile

• Femme enceinte

• AEG majeure

• Syndromes génétiques prédisposant aux cancers cutanés

• Naevomaoses basocellulaire

• Xeroderma pigmentosum

(119)

Simulation ou scanner de repérage (45 mn) Simulation ou scanner de repérage (45 mn)

Positionnement du patient

Moyens de contentions

Repérage lésionnel et organes sains de proximité

Positionnement des faisceaux et des caches ou simple acquisition des images (ttt complexes)

Relevé des paramètres de l’irradiation

(120)

Simulation

Lasers de repérage Cale de contention

Marques à la peau

(121)

Masque de contention

Bolus personnalisé

(122)

Matelas de contention

(123)

Des moyens de

contention adaptés et

modulables

(124)

Installation type pour RTE

d’un carcinome de la tête ou du cou Contention par masque thermoformable Dose 66 Gy / 33 fc

(à adapter selon localisation et présentation) Volume à couvrir : T + 0,5 cm

(125)

Images Dijon CGFL

Exemple de fusion IRM/scanner dosimétrique

(126)

Fusion PET/IRM/TDM dosi

Nishioka IJROBP, 53,(4), 1051-57. 2002

(127)

• Améliorations des performances techniques

• Rapidité des rotations

• Mouvements spiralés

• Très performant dans les régions anatomiques où il existe de fortes différences de densité notamment en présence d’éléments osseux

Importance de l’imagerie scanner / TEP

scanner

(128)

Le GTV (Gross Tumor Volume) ou volume tumoral macroscopique

Le CTV (Clinical Target Volume) : ce volume tient compte de l'extension tumorale microscopique. Il correspond habituellement au GTV augmenté d'une marge concentrique

Le PTV (Planning Target Volume) : extension autour du CTV

incertitudes liées aux mouvements des organes, de repositionnement à chaque séance

caractéristiques de la machine, généralement de 3 à 5 mm.

Délinéation des volumes à traiter

GTV CTV Adapté aux barrières anatomiques

PTV

(129)

Protection des organes critiques

Collimateurs multilames

Adaptation du faisceau d’irradiation à la forme de la tumeur vue selon l’axe du faisceau d’irradiation

Plombs focalisés

(130)

Accélérateurs de particules Accélérateurs de particules

ELECTRONS de 6 à 15 MeV

• suivant énergie maxi de dose de 1 à 6 cm .

réactions cutanées moyennes

• épargnent les tissus situés sous la tumeur.

T peu profondes, complément de dose.

PHOTONS X de 6 à 25 MV

• Obtenus en interposant une cible dans le faisceau d’électrons.

• Maxi de dose obtenu à partir de 1.5 à 3.5 cm sous la peau.

réactions cutanées pratiquement nulles

• E de18 à 25 MV: T profondes; abdomen, pelvis, thorax.

• E de 6 à 10 MV: T superficielle; sein, encéphale, membres

(131)

Accélérateur linéaire de particule avec scanner embarqué

Systeme Cone beam CT IGRT/4D

PID. Contrôle MV/MV

Caméra IR Caméra 4D

Photo CGFL Dijon

(132)
(133)
(134)

La radiochimiothérapie

(135)

PLACE DE LA RADIOTHERAPIE DANS LA STRATEGIE THERAPEUTIQUE

• ASSOCIATIONS RADIO CHIMIOTHERAPIES

BUT: - AMELIORATION DU CONTRÔLE LOCAL - PREVENTION DES METASTASES

RADIO CHIMIOTHERAPIE SEQUENTIELLE

CHIMIOTHERAPIE NEO-ADJUVANTE

- avant la RxT = diminution du volume tumoral

(136)

III / ASSOCIATIONS CONCOMITANTES (suite)

Avantages:

Respect du facteur temps ; maladie générale et maladie localisée sont traitée d ’emblée par les deux modalités.

Diminue le risque de résistances

spontanées induites et

éventuellement croisées.

Espoir de potentialisation de la radiothérapie par la chimiothérapie

CHIMIO RADIOT

(137)

A

B

A

B

A

B

EFFET ADDITIF EFFET

SUPRA-ADDITIF

INHIBITION OU ANTAGONISME

(138)

MODALITES D ’ASSOCIATIONS

I / ASSOCIATIONS SEQUENTIELLES

Un des traitement est administré dans sa totalité avant l ’autre et donc de façon optimale.

Deuxième ttt éventuellement donné de façon sub-optimale.

Toxicité relativement modérée car étalée dans le temps.

Ex: - Sein

- Lymphomes - T pédiatriques

CHIMIO RADIOT

(139)

II / ASSOCIATIONS ALTERNEES

La radiothérapie est délivrée de façon intercalée entre les cycles de chimiothérapie.

CT et RT sont délivrée précocement à des doses optimales La RT est délivrée sur une longue durée.

Inconv: - risque de repopulation tumorale pendant les temps de repos . - administration non optimale de la radiothérapie.

- augmentation potentielle des toxicité aiguës.

Intérêt dans les tumeurs très radio et chimiosensibles.

Ex: cancer bronchiques à petites cellules.

CT RT CT RT CT

(140)

III / ASSOCIATIONS CONCOMITANTES

RADIOTHERAPIE ETALEE CLASSIQUE CHIMIOTHERAPIE CONTINUE

RADIOTHERAPIE ETALEE CLASSIQUE CHIMIOTHERAPIE EN CYCLE

SCHEMA INTERMITTENT

RADIOTHERAPIE CHIMIOTHERAPIE

RADIOTHERAPIE

CHIMIO CHIMIO

RADIOT

CHIMIO CHIMIO

RADIOT

(141)

Toxicités

• Aiguë : INFLAMATION

Réactions importantes

Installation rapide

Régressent à la fin de la RT

Traitements symptomatiques

• Tardive : FIBROSE

Installation lente

Effets « définitifs »

Facteur limitant de la RT

Tolérance variable selon les organes

(142)

Doses maximales tolérées par les tissus sains

(en Gy)

Doses maximales tolérées par les tissus sains

(en Gy)

Moelle osseuse 1 - 5

Ovaire, Cristallin , Testicule 5

Rein, Poumon 20

Foie, Cœur 30 (45)

Grêle, phanères, Moelle épinière 45

Thyroïde, hypophyse 50 – 60

Colon, Rectum, Larynx 60

Vessie, Encéphale, Peau 65

Prostate, Sein 70

Os, Utérus Plus de 70

(143)

Surveillance…

• Pendant le traitement

• Cs une fois par semaine

• Gestion des effets secondaires éventuels

• Après la fin du traitement

• Prise en charge des effets secondaires tardifs

• Recherche d’une éventuelle récidive

• Deuxième cancer ?

(144)

Avancées en radiothérapie

(145)

Les effets secondaires de la radiothérapie dépendent des sites irradiés

(146)

Les avancées en radiothérapie

• Radiothérapie guidée par l’image

• Radiothérapie asservie à la respiration

• Radiothérapie

stéréotaxique

(147)

RT3D IMRT 2D

Irradier MIEUX, protéger PLUS !

1975 1994 2001

• Une radiothérapie de plus en plus précise

• Pour un meilleur contrôle de la tumeur - certitude de positionnement - escalade de dose

• Pour une meilleure épargne des tissus sains de voisinage - moins d’effets secondaires et de séquelles

VMAT

2009

(148)

Réduction des séquelles

• Les techniques complexes de radiothérapie doivent toujours être proposées lorsqu’elles permettent d’espérer une réduction des séquelles (IMRT, IGRT,Stéréotaxie …)

• Elles permettent une escalade de dose totale ou par séance

Trilogy avec OGP Cyberkniffe Novalis Tx

(149)

2/ Cancer de la prostate

RT 3D V-MAT

(150)

Radiothérapie de haute précision des glioblastomes

Contourage avec fusion IRM Dosimétrie RCMI

(151)

carcinome cutanée (Merkel)

Radiothérapie exclusive en RCMI

A 6 mois post RT

(152)

stéréotaxie extra crânienne

Cancer du poumon (Ptif ou sdr) Cancer du foie (Ptif ou sdr) Cancer du rein

Métas osseuse pré rachidienne

Contention Blue-Bag

Références

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