Apprentissage de Apprentissage de catégories: Courbes catégories: Courbes d'apprentissage et effet d'apprentissage et effet
du prototype du prototype
Cousineau, D. et Dumesnil, E.
Cousineau, D. et Dumesnil, E.
Université de Montréal Université de Montréal
L'aptitude à former des catégories à partir des objets qui nous entourent est l'une des capacités les plus remarquables chez l'humain et peut être un pré requis
Catégoriser, c’est identifier un stimulus, même s’il se présente sous
différentes orientations…
… ou à différentes distances.
Les catégories permettent de donner des noms, du sens au chose, de prévoir le futur.
Catégoriser, c’est identifier un stimulus, même s’il se présente sous
différentes orientations…
… ou à différentes distances.
Les catégories permettent de donner des noms, du sens au chose, de prévoir le futur.
Catégoriser, c’est identifier un stimulus, même s’il se présente sous
différentes orientations…
… ou à différentes distances.
Les catégories permettent de donner des noms, du sens au chose, de prévoir le futur.
Catégoriser, c’est identifier un stimulus, même s’il se présente sous
différentes orientations…
… ou à différentes distances.
Les catégories permettent de donner des noms, du sens au chose, de prévoir le futur.
Catégoriser, c’est identifier un stimulus, même s’il se présente sous
différentes orientations…
…à différentes distances ...ou avec des distortions
légères
Les catégories permettent de donner des noms, du sens au chose, de prévoir le futur.
En dépit des points de vues, de la distance, des distorsions, les catégories restent
stables.
Comment les acquièrent-on?
Comment interviennent-elles durant le traitement d’un nouveau stimulus?
Comment influencent-elles nos cognitions?
En dépit des points de vues, de la distance, des distorsions, les catégories restent
stables.
Comment les acquièrent-on?
Comment interviennent-elles durant le traitement d’un nouveau stimulus?
Comment influencent-elles nos cognitions?
Notre emphase
On peut créer des catégories artificielles
composées de:
segments, de points, de couleurs, de volumes.
Pour simplifier
Une théorie suggère qu’on abstrait un
prototype lorsqu’on rencontre des exemplaires tous un
peu différents.
(e.g. le prototype est mieux classé, plus longtemps).
Le prototype synthétise les exemplaires rencontrés en prenant:
la couleur typique, la position typique, le volume typique, etc.
Qu’est ce que
«la position typique»
?
La réponse dépend de la façon qu’on apprend.
Prenons la question à l’envers:
• Si typique veut dire moyen, (i.e. le centre géométrique)
–
– suggère qu’on accumule les traces (pondération égale) – nécessite une très grande mémoire.
• Si typique veut dire modal (i.e. le plus fréquent)
–
– suggère une mémoire qui pondère plus les derniers exemplaires vus
– nécessite peu de mémoire
D’où ces questions:
• Est-ce que
– l’exemplaire modal est mieux catégorisé que l’exemplaire moyen?
• Est-ce qu’on abstrait un prototype
– plutôt moyen – ou
– plutôt modal?
• Est-ce que le prototype
– est très stable (i.e. basé sur une grande mémoire) – ou
– peut changer même après beaucoup d’essais?
Voir la conférence de Étienne Dumesnil samedi
Voir la conférence de Étienne Dumesnil l’an prochain
La méthode qui découle de ces éléments:
• Construire un très grand nombre d’exemplaires
• Avoir des attributs (e.g. la position des points) qui soient répartis de façon asymétrique
• Construire les exemplaires avec des concepts qui
changent dans le temps.
La catégorisation recèle encore plusieurs secrets,
l’univers n’a pas à être jaloux.
Merci.