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L eau au potager. Ce qui est loin d être le cas actuellement puisque les activités humaines pollues, les eaux qui sont indispensables à notre survie.

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Academic year: 2022

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L’eau au potager

Comment peut-on parler d’écologie, de méthode naturelle, de permaculture sans aborder le sujet de l’eau, cette denrée si précieuse et de plus en plus rare.

L’eau douce est présente en quantité très limitée sur notre planète : elle représente moins de 3 % de la ressource en eau totale (mers, océans, nappe phréatique, glaciers…). Notre planète bleue est, avant tout, recouverte d’eau salée. Donc, les ressources en eau douce sont extrêmement rares et demandent à être soigneusement préservées.

Ce qui est loin d’être le cas actuellement puisque les activités humaines pollues, les eaux qui sont indispensables à notre survie.

L’agriculture conventionnelle, les traitements chimiques ainsi que les activités industrielles sont majoritairement responsables de ces pollutions.

Le gaspillage gigantesque de l’eau potable à travers nos modes de vie (toilette, lessive, vaisselle…) augmente de façon significative la raréfaction de cette ressource et

le réchauffement climatique n’arrange rien à la situation !

On peut donc prévoir, sans trop se tromper, que l’accès à l’eau va être de plus en plus difficile et compliqué !

Or, tous organismes vivants ont besoin d’eau pour pouvoir assurer leur croissance, leur vie, leur développement, qu’ils soient d’origine animales ou végétales.

Mais voilà, comment produire de la nourriture, comment cultiver son potager en prenant soin de ne pas gâcher, gaspiller cette eau douce ?

L’eau, c’est la vie

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COMPRENDRE LES BESOINS EN EAU DE NOS PLANTATIONS

Tout comme nous, nos végétaux ont des besoins différents en fonction de leur stade de croissance, de la texture de ton sol, de ta façon de jardiner, de la météo, de la saison, de ta géolocalisation…

Pour te donner grossièrement un point de repère sur un sol nu, il va falloir compter environ 2 litres par jour au m2 pour une plante au stage végétatif. Arrivé au stade productif, il va falloir compter le double, c’est-à-dire environ 4 litres par jour au m2 et ceux dans des conditions climatiques clémentes.

En fonction de ta position géographique, ces données peuvent varier du tout au tout. Par exemple dans les régions du sud de la France, les volumes d’eau vont être bien plus conséquents à peu près 50% plus que des les régions plus au nord.

De plus, chaque plantation va avoir aussi des besoins bien distinct, certaines plantations préfèrent avoir les racines plus au sec comme l’ail, l’oignon, l’échalote, fèves, pois… Par contre, pour d’autres, ils préfèreront avoir une quantité d’eau bien plus importante tel que : les choux, les laitues, les concombres, les radis…

Pour donner un exemple flagrant : on va éviter de cultiver du riz dans des zones plutôt sèches.

LES FRÉQUENCES D’ARROSAGE (toujours sur sol nu)

Le printemps est là, les plants de tomates, poivrons, courgettes, petits pois… ont pris leur place au potager. Pour beaucoup de jardinier amateur, l’enthousiasme est bel et bien présent sur les premiers temps avec le souhait de faire au mieux, et voilà qu’ils commencent à arroser tous les jours ou presque, sans réellement tenir compte de la météo et de l’état du sol. Leur unique motivation, faire grandir ces petits plants afin de pouvoir leur garantir une récolte convenable.

Sans penser que l’excès d’eau peut gravement nuire aux plantations.

Quoi de mieux, pour provoquer des maladies cryptogamiques (dus à des champignons microscopiques), le pourrissement des racines, avorter la production… ?

Le meilleur moyen pour savoir quand arroser, c’est avant tout d’observer, de toucher ton sol, mettre les mains dans la terre.

Si tu constates qu’il est humide un peu comme une éponge mouillée, rien ne presse, attends encore un peu pour arroser. Au contraire, si ton sol est sec, alors tu peux arroser mais sans excès encore une fois.

Il vaut mieux arroser peu fréquemment mais abondamment, sauf si ton sol est de nature drainante, on va préférer arroser journalièrement mais en faible quantité.

La raison est simple, si tu arroses peu mais fréquemment, la majorité de l’eau va s’évaporer et va humidifier uniquement ton sol en surface, sans pénétrer en profondeur. Favorisant donc la poussée des herbes indésirables.

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À l’inverse, si tu arroses abondamment mais occasionnellement, l’eau va avoir le temps de pénétrer profondément et de pouvoir arriver jusqu’aux racines de tes plantations. N’oublies pas que le système racinaire d’un plant de tomates peut atteindre 1mètre de profondeur.

Certaines textures de sol ont une meilleure de capacité de rétention que d’autres.

Naturellement, un sol sablonneux va demander des arrosages très fréquents mais en faible abondance, contrairement aux sols argileux, où l’arrosage va être plutôt occasionnel mais assez abondant

Attention, la météo va aussi avoir son mot à dire. Il me vient en tête une situation météorologique qui peut grandement influencer la fréquence de tes arrosages, très connus des habitants du sud de la France : les journées venteuses et très chaudes. Cette situation va augmenter considérablement les besoins en eau de tes plantations notamment avec une évaporation accélérée.

Bien évidemment, si la météo est pluvieuse, Mère Nature se chargera à merveille de l’arrosage par besoin d’en remettre une couche.

OÙ ARROSER ?

Il est toujours préférable d’éviter le feuillage de tes plantations afin d’éviter tous risque de brulures à cause du rayonnement solaire mais aussi d’apparition de maladies.

L’idéal est d’arroser au pied de tes plantations et en douceur afin d’éviter de compacter et de creuser le sol.

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APPRENDRE À ÉCONOMISER L’EAU

Le paillage

Dans ce contexte on comprend bien mieux l’utilité du paillage au pied de nos plantations, cela va tout simplement, en plus de nourrir notre sol, éviter

la déperdition de l’eau via l’évaporation.

Par conséquent, la fréquence d’arrosage va être plus espacée et moins abondante, du fait que le paillage va protéger le sol de l’évaporation, et

l’eau aura bien plus de temps pour pénétrer le sol en profondeur.

Mais le paillage ne dispense en aucun cas d’arrosage.

Le moment idéal

Afin d’économiser l’eau, il y a des moments plus ou moins propices aux arrosages, en fonction de la saison dans laquelle tu te trouves.

En été, le moment idéal pour arroser va être en soirée car l’eau va avoir le temps de pénétrer profondément dans le sol sans trop s’évaporer.

Au printemps et en automne, cette fois, il va être préférable d’arroser au matin, le soleil est moins violent qu’en période estivale, donc le fait arroser au petit matin ne posera pas de problème. De plus à cette période, on va éviter d’arroser en soirée car les nuits sont de plus en plus fraiches ne font pas bon ménage avec toute cette l’humidité, au risque de voir se développer certaines maladies.

En hiver, on laisse Mère Nature se charger des arrosages, en règles générales, les pluies sont suffisamment abondantes pour assurer l’arrosage de tes plantations de façon naturelle.

Un sol vivant

Un sol rempli de biodiversité, de vers de terre va retenir jusqu’à 150 litres d’eau au mètre carré en une heure. Le sol est dans ce cas, très poreux, très aéré donc l’eau peut pénétrer profondément très facilement notamment grâce aux galeries confectionnées par les vers de terre.

Contrairement à un sol compacté qui peut accueillir 20 litres à l’heure avant d’arriver à saturation. Le reste va ruisseler et sera donc perdu.

Petite remarque : les sols compactés sont une des causes de l’augmentation des inondations, en plus d’un paysage de plus en plus bétonné et goudronné…

Donc revenons à notre sujet, sur un sol poreux, la moindre pluie, la moindre goutte d’eau va être entièrement absorbée par le sol. La réserve d’eau de ton sol va se remplir bien plus facilement.

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LES SOURCES D’EAU

La pluie

L’eau de pluie est la meilleure source d’eau en ce qui concerne l’arrosage au potager, sauf que la pluie n’est pas toujours présente quand on a besoin d’elle.

Au vue des changements climatiques, les experts annoncent des précipitations plus importantes en automne et en hiver mais des sècheresses de plus en plus fortes sur la période estivale dans les années, les décennies à venir.

Donc quand on a un potager avoir de l’eau de pluie est une bénédiction mais on ne va pas pouvoir compter uniquement sur ce point pour pouvoir pérenniser son potager.

L’eau courante (robinet)

L’eau courante ou l’eau du robinet, c’est une bonne alternative, elle est présente dans quasiment toutes les habitations et sans limite (quand il n’y a pas de restriction d’eau).

Sauf qu’il y a selon moi deux l’inconvénients majeurs : la présence plus ou moins massive de chlore et le tarif plus ou moins couteux selon les secteurs.

Les forages

Une autre source d’eau que tu peux faire ou que tu possèdes déjà chez toi, c’est le forage.

Certes, le forage a un coût non négligeable sur le court terme, par contre il peut très vite apporter une plus value à ton terrain, ton habitation.

Il y a véritablement un questionnement à avoir avant de creuser un forage.

Les cours d’eau

Si tu possèdes un cours d’eau propre très proche de ton terrain voir qui le traverse, cela est un aubaine pour l’irrigation de ton potager à condition que celui-ci ne soit pas assécher pendant la période estivale. Voici une source d’eau quasiment gratuite et peut être d’une grande abondance pour ton potager et plus.

Références

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