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Formation de personnel téchnique hautement qualifié dans le domaine de l'énergie en Afrique

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Iii j :

D:Lln r. LIMlTEE

E / CN. 14/ NRsrD/ E / 5 5

fevrier 1976 FRANCAIS

Ori ginal : AmLAIS

c

SSION ECO QUE POUR L'AFRIQUE

Deuxi ~me reunion ric One sur l 'energi

Aoora. (Ghana ), 1-12 mars 1976

PO TIO DE SONNEt TECHNIQ

DANS IE DO !J DE L' I I G IE

LDocument etabli ar 1'Institu d B Nations Uniea pour La formation at La recherche (UNITAR)7

76-20

(2)

E/CN

.14/NPSrD/E/5

PREFACE

Le present document intitule "Formation de personnel technique hautement qua1ifie dans 1e domaine de l'energie en Afrique" a ete etabli par l'UNITAR sur 1a demande de M. Adebayo Adedeji, Secretaire executif de la Commission economique des Nations Unies pour llAfrique, aux fins de presentation

a

la deuxieme Conferenoe africaine sur 1 'energie qui se tiendra au Ghana en mars 1916.

Les opinions et les idees exprimees dans Le present document sont oallee de 1'auteur at ne refletent pas necessairement ce1les de l'UNITAR. Eien que ne se pronongant pas sur les opinions expr-Imees par les auteurs de sea etudes, l'UNITAR

se veut Tesponsable du chou de toute etude qu'elle juge digne d '@tre diffuaee.

M. Osoar Schachter

Directeur exeoutif par interim

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Toute 6tude de s pol itique s porte, expl ici t ement au implicitement, sur un ensemble d'opt i ons et de ohoix f.ondes sur La supput at ion de consequences et La prevision de resul tat s qui sera t la :realisa t ion d 'ob jectifs at de progran.nes eaeerrtae Ls, La format ion ~ci~lisee est un domaine qui ne fait pas exce ption

a

cette r~gle. Les

condi~ions for t dive rse s qu oonnai s sent les Etats afri cains en ce qui conoerne la

~ographie physique, le8 ressour ces na t urelles, les popul a t i ons , li~tilisation de s terree, les transport s, l 'infr as tructure industrielle et agricole , et les poss i bi l i t e a d'evol ut ion ans ces differe nts domaine s imposent un mode d'approche selectif pour la mise en val eur des res sour~e s 'nerget ique s , tant du point de vue c..e la product i on que de l'utilisa t 1on, ce qui influe sur la oooper at ion entr e pay •

. La product i on et l ' ut i l i sa t i on de l'en ergie Bont etroitement ~ssociees aUX processus economiques et aocaanx et B'inserent intirnement dans La texture de di ver s domaines de devel oppement bien que le s consequenc e s dir e cte s sur cheoun d'ent r e eux puissent varier en fo ct ion des condit i ons locales. PIUB Ie nive au de o&ve l oppement technol ogique d1un pays est eleve, pIus cephenomene es t accentue . En oonsequenoe , 1e ohoix. d'un type de formation appr oprie, La format ion

e

tant entendue au sens large du terme, &Bpend des sous-sys t eme s de ~velo ppement adop as at de l Ye il "bre

jUdi cieux etab li ent r e euz , Faute d'une connai s s ce exacte des faeteurs int e:x-

dependants'du systeme et d 'une coordination des p lit iquea e matier e dri denti f i cat i en des pr10rites per t inent e a, y cOm ris 1'attr i bution des ress ource s , la Romme des effo~t8

:'depl oye s en mati~ e de format ion pourrai t l l~tre en vain ou, daps Ie meill eur des cas, ne permettrait pa s d' u tilis er plei nement Ie pot ent iel disponi blp. ~ s erreurs d'appreci ation init ialea risque nt de s'amplifier ulte rieurement et il 0 ourrait que tout es mesures correct ives se reve lent trop coftt eu se s, voire impraticables, eu egard au facteur temps at aux ressource e considerabl e s neces saire s

a

ce t a fet . C'es't pourquoi i1 convient dIaccorder une haut e pr iorHe at I 'impor~ance requise

a

lr~labo ration e polit iques energe t i que s judioieus e a et coordonnees, dont a forma- tion de 'speci li stes qualifies dans Ie omaine de l 'ene rgie const it ue un element crucial et indispens able, aux echelons tant nat ional que gion 1.

Les transpor ts, l 'industrie, 1 'agricult ure, 1e commer ce u leG menaget s sont les princi paux cons ommateur s d'e nergie el ectrique, therm que ou me canique obtenue par la tr ansfor ation de s resso urce s energe tiques ou par ~eur oornb~st ion dir ec t e . La oonver sion de Ia souroe d'energie potent i el l e eat 1e processus ~~i p r~et aux cen- tra1es hydro-el ect r i que s et thermiques de pr odui r e l'elect ricite qu1elles £our ni s sent awe consommat eurs au moye~ de ligne s de transport de force . Parfois: la source

d'energie est tranf orme e par com stian en ener gia mecanique, ~Iest oe qui se produit pour Le petrol s utili s e par les automobi l e s , ou en energie thermique~ comine dans Ie cas du chauffagec

Lea me t hode s de produc ti on et les mode s ue consommation de l 'ene r g1e constituent, an raison de leur diversite, un tres vas t e domaine englobant diffe r ent e s techn i que s at procedes for t dl semblables' du fait de llimportan ce des moye ns emplo yeu , de leur conception , de leur degre

e

complexite, de l 'energie utilise e, des investissement s necessairesf des COn~ 8 d1expl oi t a tion, de Ia continuite du pr oce s sus, u degre de pollut i on, de l'emplace ment des installations, des dangers pour 1 environnement, etc ••

Le choix d"un mode de produc t i on et de consommatlon dIener gi e de ter mine devrai t @tre fonction de Gc1~ ions de principe deta i l l ee s oriente es ver s l'opt irniBat~ on des objeo- tif s sociaux et economiques et du rapport collt-avant ge cons i de ro6 dans lew's relations avec tous le s grands parametre s pertinenta. En consequenceI il convi.endnaf.t de conce- voir at d'or iser la format io du personnel techni que qualifie dans 1e domaine

de 1 'energie en ed'assu rer :

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a) la mise en val eur des re s s ources ener #tiqu s nati onale s et la mi se en place de structures Bolide s en matiere d'energie ;

b) l ' ent re ti en et le developpement u_terieur e ces struct ure s ainsi que celui des moyens et services du secteur de l 'e ne r gi e qui devr a cro! t re plus rapidement que le PIBnat i onal.

(Dans de nombreux pays le taux d'a ccroissement moyen de la demande d'ener gie est d'env i r on 5 pu 100 par an)

La progre s s i on du PIB na t iona l est impossible sans une accel~rat io n du deve l oppement de La base energetique et sans une augm ntat ion de 1a consommation d'energie par habitant. En fai t , a consommation par he itant constitue l'un des principaux ind?-cateurs du progres teohniqueg du developp ment economi que et du niveau de vie.

il es t i n evident que La formation de per so nnel technique qualif'ie dan s le domaine de l ' ener gie 'est pa~ un t en soi .' 1e personnel forme devra, dan a

l'exer cice de sa specialisation, contr ibuer au developpement du secteur de l'energie au niveau nat ional et regional. La regul arite de ce pr ce seua, et partant 1 'utilisa-

ti~n'rationnell de 1e main- 'oeuvre qualifiee dependent, entre autres chose s , des

emplois disponibles dans 1e domaine corre pondant a la format ion spe cialisee r~ue sinsi.

que de s sat isfactions p ofessionnelles et individuelles du personnel. Quelles que soient les motiv tions et les opti ons decoulant de ce llee-c i au niveau de la prise de deci sions ou au n"veaL per onne , i1 n sera possible

a

long ter me dtat t e i ndre les obje ot i fs me nt i onne ci- eeaus, que dans les condit i ons propre s

a

cre er un clima t

professionne l set"sfaisent. Faute de quoi, on peut craindre l 'apparit ion de phenom~neB

de natur e

a.

pertu r er 1 der-ouLemerrt oontinu et re gulier e oe processus,

a

savoir : exode des com etences; instabilite du personne l, de pla cement s des inve s t is s ement s at dependance ac cr e ~ l 'e ga r d des e perts etrangera . Pour Ie petit s pays no arnment.

qui dispoaent de resaource s humeines e financieres limit e es, un excedent de

compe tenc s peut avoir, sur les plans eco omique et soc'a1, des eff ete aussi deaastreux qu 'une . nur-Le, 5i La penuri e de pez-aonneI qua.lifie ae tra du. t pa r une soue-u t i l i s a t i on des re s source s et p 1e Bous-developpement, un excedent de pers onnel a pour coro ll a i r e Ie gas pi1lage de capitaux, du pot ntiel huw.ain et une perte de temps(sur tou t si lion songe au coftt de la fo mation' Bpec;alisee moderne qui se chi f f r e

a

8S izaine s de milliers de dol::'ar::;). Il se p_oduit dans ce cas un desequilibre,

a.

savoir una pe nu r-Le de personnel qualifie dans 'autre s domaanes la et u moment ou l ion a beaoin dteux:

de toute urgenca.

Le probleme de 1a fo ation de per s onnel technique hauternen t qua1ifi e dans le domaine de l'energie peut @1;r e €ssentiellement z-amene aux quebtion s suivant e : qui former, comment,

a

quelles fins et ~~and? On ne peut epporter de repons Ga simpl e s

a

catt a lestion car i1 fau ai t tenir compt e, 11une part, des consi de r ation touchant 1e p:rogres t~chnique an general . nsi que de s imperatif s technologique o de La produc- tion d'energie et den 8truc~~res ~echni~ues connexea en particulier, at d'autre par t , des jugements de valeur intervenant au niveau de la pr i se de decisions ~onde B sur les particularites nation lee> Nous nou s effQIVons dans 1e pre sent doc\wen t de presenter une approche g obaie, methodique et ra t i onnel l e propre

a

f~ciliter l 'ex amen prati que de e",que s t i on s et la recherche de solut ':'ons aux fins d 'elaborat ion et d'exeouti on de politiques app opriees compati lea avec l 'environnement de cheque pays.

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Qui doit-on former? Combi e n de speciali s t e s faut - i l former aujourd'hui, oombi en dans oinq, .dj,.x au quinze ana at dans C@el s domai ne s? Combi e n faudra-t-il prevoir de ohercheur s dans Le domaane de 1'energie (1 cas echeant ), d' ingenieur s et de ges t i on- naires spe ci ali stes de e centrale s, de specialistes charges de l'ins tal1ation du mate-

• ri el, "de son ent fetien et de son fonctionnement, des ~ig.nes de tr anspor t de force, de la protec t ion des relaia, des quest ionB economi qties touc hant l'e nergie? Les centrales seront-eHe s nucleair e s , t ermique s ou hydrauliques? Faudrai t- i l a borner

a.

develop- per la baae energetique du pays ou ad?pter at pour su ivre des solutions et des concep- tions entieremen~ nouvelle s? QUel type d' i nstallations mettr e en place: faut- i l implanter de petite 8'uni~es diss eminees sur Ie territoi re ou cre er seul ement une ou deux grande s unite s? ' Faudra- t - il i,mporter les mill iers d'tHe ments cons tituant l ' equipe.

ment ou en produire une parti e sur place? oe oas quel sera 1e mont an t de s depenses, quel s seront les eleme ts qulil conviendra d'importer t de quel pays et quei s seront oeux qulil faudra fabr~quer localeme nt (a 1'e che lon nat ional )?

Avant d'adopter un grand progr me de format i on.qui Boi t judici eux une reponse doit 8tr e apporte e

a

ce s questions at

a

bien d'autr ea. Oette analyse , effectuee dans le cadre de la plani~ication, suppose l'ex am n dlun en emble e document s , de concepts, de recommanda '&-'ons, tc. concer nan t la mesure ans laque11e des sol ut ions de rechange Bont applicabl e s dan In pratique ain i que leurs co~t 6 respect if , lea risquea

a

enoourir, et les avantage s qu' el l es pr9 s en t ent compte tenu du cont ex te economique, so·cial, politi que et mesoIogd.que, Une 'tude comport ant des donnee s st at i s t i ques et de s onnee s reI tives aux politiques sli mpos e donc' elle pourr ai t atre intitulee I~amen

de la sit uati on ene:-getique

a.

l 'eohelon nati onal" ou "Pl an d1aot ion national dans Ie domaine de l'energieII

La pr emiere clj.ffioulte consiste d"ordanad.r-e

a

savoi r oomment proce der au depart . II n' existe evidemment pas de reponae toute faite

a.

cett e questi on ni de rece t t e ins- tan t anee, mad,a i1 est indeniable qu ' i l ser.a plus aiae de trouver une soluti on plus sati sf aisant e aux probl~mes ' lIon dispose des Ie debut dlune strategie rationnelle bi en .D.~finie e Des mesur es pri oritaires slimpoaent egal ement lorsqu' il slagit de ma1t r i ser une crise . 11 slensuit que les prior itee fixe es par les different s pays, quell es qu'el les soient , devraient @t re af"nies at coordonn'ee

a

l lechelon national.

Ai nsi dans Le domaine de l 'energie, et notamme nt ana Le cas de grands projets de pro- duc t i on d' nergie , 106 res souroeB nationale s ,d1spqnibl es pourr ai ent appara!tre insuf- fisan tos, et 11 'audrait alore envisager des pro jets de coope ra t i on entre deux OU

plusieurs Etets et examiner sUBsi d'autre s option8~ Pour eviter qu'un probleme n' i mpose una Eolution :ui p~u rrait se rev e l er eu ~a isfaisante au m~me dufavo- rableJ 11 faut que les objectifs soient clai r ement defini s .et que lea reSBouroes

a

raob'i.Lf. ser- en vue de leur reali s a tion soient evaluees avec pr.e.cision.

L'evalu at i on des reSBource s ener getiques doit done ~tre Ie p tnt de depart de ce prooessus . ~n pr incipe les sources et formes d'energie 'dont on di apo e sont les suivantes :

- energie thermi que houill e , gaz na turel, bois )

- huile lourde1 y compris schiste s et sabl e s bi tumineux at petrole brut - er.ergie bydraul i que (ri vieres, lac s, chutes d'eau , maree s)

- energie nucleaire - enargie solaire - energie geothermi que

ene rgie eolienne

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nergie provenant des sous-pro uits e I 'a ieu lture (cett e forme d" ner gi e pourrait particuli~rement inter es ser certaines zones rurales, certains menage s

et oertaine peti'tea ocalitea car les installa t i ons eceesair B serai ent de dimen ions re_ativement redu1t e s , tUDe conce ti Ol simple et ~on marche) .

L'ene gie reBU.1te de La combus t i on ou de La production de 'thane au de • m' t h a=lo •

. De nom raux pay indust r i alise s ont ent repris des reche rch e s sur de nouvelle s sources, et fo:a.'me s d 'energie telle que l lenergie the rmique des mer-a, les pi le s a.

oombustible s , etc .. ais il s'agit la. de sour ce s clites non claBs1ques ou "exoti que s "

~ ~ont ,on ne sait si elle pourront @tr e oommer ci a l isees pour es usages ~ne raux.

Ainsi oh que pays afr i cain doit entr.eprendre en priorite Bur son terri t oi r e la prospect i on II plus gr d nom re p06~ibl de re s sour ces gner~tiques et proce der

a

l ' tude de source s d'energie potentielle s . Le cont inent africain est riche en ressourc n turel es mais en raiBo~ d'evene ts istoriques et e la stru c t ure des prix p valant depuis peu, la prospeotion geo ogique nra as BUffisamment retenu

'atte nt i on .( 1 e ception peut-"@t re .de ce l I e u p' trol e ).

En nombr 1L~ endroits du 00 ti nent afri ca "n il y a d'enormes res Bouroe s

hydrau lique s i.m ':diatement disponi bles. ,'.11 s peuvent servir Le besoins de deux eu

plu~1eurs pays

a

1 fois, no seulement pour la reduc t i on d energie eleot r ique,

mais ega1 em~r. po r faciHtel' l'agricu ture, la p@che et Les transp orts. utr e qu'elle perme t e produire de l'electric i te, ce t t e entreprise globale de mise en val eur dlune source d'e ne rgi~ e met de creer vant ge d'empl oi et de fournir davantage 'e lements nutritifs ~ la popula ion. Les grands pro j e ts neces sitent e os inve st i asement s . II est prefer hl de mettre au oint ces projets

a

l ' e che l l e regiona l e en procedant a." de s inve s t 's s em nts oonj oints et en i entifiant 1e s ources de transfert de te ohno- logies et Ie con "t i ons de paiements les plus favorables. Heureuaement l de nombreuses options s'offrent maintenant aux pays en developpem nt, et 1e nouvel ordre eoonomi que donne une im ulsion nouve l e

a

la re iat ributi on des richessea " chelle inter-

nationale ~ Comm ::l11 r-e pos ib'lite i nee itcr-a dess i!lV0at 1 00 t 13 in:: 1qlcrtmrts, on peut envisager la mia au point de pe ti t s pro jets, par exem 1 la ~se en valeur de petite s r'viere 0 de cours dIe peu prefonds. Ce geur d~ proj~t6 coQte moins oher et profi e directement ~ collectivites locales.

Selon cer t aine s 'v~ sions geologiques, Ie continent afr icain oontiendrai t d 'enorme resel'Ves e cha r-bon, r serves qui ser a i ent beauco p plus importante a qu'on ne l 'esti me ctue Ie ent . cons truot i on de cent rales thermique s pourrai t par cons equent 'averar pro i abl du point de vue economique dans La sure ou elle

suppos er ai t un ~ us grand recours

a

d B souroe s 'energi e autoch to es et la possibilite de ore-r avani;~ d 'emplo' . II t:lst probabl e que du point e vue de l'int en.site de main- loeuvr par comparaison avec d'aut re source s 'e ner gie , 1 'util i s at i on du charbon pre se n"~ e dsvantaga de possibil ites . Naturellement, i l faudrait aut omati ser de nombreux processus grace a. l 'appli cation de technologies

a

forte intensite de capi,tal. Mai Le processus de base (a. savoir l ' extr aot i on u charbon, son transport et Eon traitement avant combustion)offrent de nomb eUees possib'lit's de choix entre Le degre d'in .. nsi te de capita et 1e de gre d'int e ns i te em'n-dIocuvr. Par contre les pr-ocede a te.::imiques et Le ateriel tr s' -labo ' 6 utilis S POll La pro duction"

d'energie nucl'aL~ ne permettent p e un tel choi x . Bien qu la pr oduction d'ener gi e soit peu onea-euae, les frais de premier et ablissement sont enor nes, sans oompter les dangers POUl' ),' environnement . Le rapport entre ce a .Hements est habi tuellement pree t abli.

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Pour lea pays afr i cains . llenergie solaire pourrait ~tre d'Ulle grande utilite et oela pour des rais ons evidentes liees

a.

ses applications

a

pet ite echell e permet·~

tan t de repondre

a.

oertains beso ins dans 1 domaine du Logemerrt Eot des services

collectife. El l ne pollue pae et est ine puisableQ Ailleurs~ i1 y a de nombreuses inst allations semi-experimentale s ~ Techniquement elles Bont en mesur e de fonctionner.

mais 1e co~t de production eleve de s el ements so1aires rend prohi bitive s leu r production et leur application generalisee s aux condition s normales du

marche.

11

est dif f i cil e de pre di re si des progres techniques pennett.ant llutilisa.t i on et llapplicati on generalisees d'e1ements solaire s seront faits prochainement . Comme 11 y a. beaucoup trap d 'elements en cause, les speculations sur les chance s relatives, du moi ns sur 1a base des rense ignements dOfJt on ispose

a

llheure actuel l e , ne nous permettent pas d esperer un succs a rapf.de , A ce pro 8: l'energie c!olienne peut @tre ut11isee aV c deEl avant agEls aco omiques et techniques co 9i erables, e part i cul i er pour lee oollectivite s locale s et les exp oitatiuns agri coles, parce qu10n tr ouve sur Ie marohe de e mode l ea d'eolienne s en nambre suff~ sant at de conceptions fi abl e s , dont le oollt tot al par unite est commer d.alement accept abl e .

Le choix d~un systeme de produ ct i on d' ener gi e , qui est influence par des considerations coll:t;."avalltage de lao base nationale dieponible et de La structure

de 1a consommation d'energi e escomptee$ determine ra, a son to f 1e choix de s techno- logies et du mater el ener~tiqUes e , part an t ; I'em leur et la qtta lit e des oompetenoes. necess aires et lee methodes de formation requis€s . II va de aoi que tous ces chodx doivent ~tre envisagee oompte te ml de s facteur s temps et lie • C"ea~ Ie chou de la technol ogie qui es t Le plus :i_mpor t an t car i1 doit prendre en c,ompte una multitude de quest i ons impor'41antes liess au developpement economique, economique et aooi al , y compris Bes consequence s sur les pri or ite s en matier e dlinves t i s sement, l 'ai de etrangere,

_' or ienta io et Ie volume du commer ce 'importati on et d:expor tation, Binsi que maint s autr es as peo ts des pl ans nationaux de develoypement .

Dans Ie pl upart des cas, les teohniques de pro nct i on d'ener gie sont des technique s

a.

fort e intens ite de capital, extr~me ment compl exe s et qui ne sont pas conyues sur place dana 1a GreS grande majorite es pays en d"l el(Jppement. Ainsi, l'e 1aborat i on d'une base energetique nationals campI tef dn moins dans l 'aveni r i.mm8diat: ·ces s it er a. un important tral'lsfert de techno ogies provenant des pays industriaii se s. II faudra form r des specialistes cap la s do ma1trise r Le genre de technologie necessaire et, par consequent, la formation est etroi t ement at intimement Il ea

a

la que s t i on u t'anafert de s tecrnologie s ~ Vu l 'irnportance de nette question 11 convieut de l'approfo ndir quelque peu.

II est a. Dote r que J.'expreBsion tr anaf ert de 'teohnologie manque quelque peu de

pre o~a 10n . L'apport de technologie s en 80i n1es t qU une partie du processus" Les

au~res element s importan ts de oe processuE so~t l 'acquiBition d savoi r-fai re , la att rise de methodes avancee a d'organisation at de gestion, et, sur t out , La constitu- tion d'un cadre autoch tone d'ouv ier s qualifie s , techni ci ans, ingeni eurs et

adminiztrataurs, ohose qui ne peut @tre obt nue que par la formation. 11 n'es t pas pos s ible de ma1tri ser 1GB teohnologies etran~re sJ de les adapt er aux conditions locale s , de les am91' o ~r ou de les reno veler , ai l Ion ne dispose pas d' une infr a- struc"rure technol ogique a.d.equat et d"un pot entiel local.

II faut • alement ten Or compte du fait que le trane fert de technol ogies n'est pas un acta de charita . La technologie: dane La p1upart des cas; n'est pas une marchan dise gratuite maia un pro duit de base qui, lorsqu'il est transfe re commer-

(8)

"" 'c

£,

Page

cialement, est e fa it vendu et aohete. L'achat de technologies pese lourdement sur la balance des naieme ts dee pays e d veloppeme t~ Les nouvel l e s technologie sont souve t pr otegees ar de brevets ou des arque s de f brique ou de conunerce qui, dans cer t ains c , ne p uve t tr e 0 terru que s Ie cadre 'un aoco r de licenoe p .

voyant Ie pai ment e redevances sur les ventea, comportan · des c au se d'achats , lies e matieres premieres, fixant d s prix favorables au titulaire de La icenes,

impo~ant d a es rictions aux ventes d1export tion (clause de remplaeement des import

t~.on ) at prevoyal'lt, parf'oi s, l 'oc tro' d'une asistance technique ou d'une aide en matiere de gestion. On a esti~~

qu'a

la . des annaea 60 les pays en developpement ont paye environ

1, 5

milliard de dolla r s ar en lquement pour l ' cquls:'tion de br ev et t e licence , de savoir-faire, e marqu s de fa rique ou de commerce , de s rvices d'experts t de consult an t s, et que dlici la fin de La pre serrte decennie 00 chi f f r e ura pr o ablement attaint 9 mil iarde de dollars , cT e s ~- ' dil~ 5 p. 100 dp.s recattes tota les en devises que ces pays attendent de leur oommerce dre.poTt a tlonl /.

Ce~t e estimation a "t' faite avant ce que lion a a pel 1a crise de Ie rgie et pourrait en fait etr beauooup plus elevee si lIon ti nt compt l linfla.t ion.

To t porte

a

cr oi re que les pays bBneflciaires et les invest isseurs e~ranger a

s'oppos e ront de plUG en plus viole ent sur Ie probl me men~ral de la nature et du

co~t des innovations technol ogique s futures, comme clest 1 cas, par exemple, en p..mer ique lati nea

Afin que La te chnol ogie ache te e

a

1'e t r an ger Boit mieux adap tee ux beeoins du pays et qu'e l l e ait une plus ande utilite sociale et pour preven"r les a s qui decou l e t de le. position e . gociation precaire des entreprises tionales face awe grca vendeur e int er nat i o de technologies Le exique a cemment adopbe une loi spe cial e connue aous Le nom de "LoL mexic ine", qui tipule 14 mesures et actions speci f i es our oontrOler Le tr an sfe r t de tech ologies. Cetta 10:i. nI pas pour ob jet d'entraver l limpor t at i on de techn ol ogies maia plutat e te nt e r de clarifier la

s·t uation et d'ai ar Ie pays eViter dl~tre exploite4 Le problome que pos e le. regle- ment a t : on des t ansact10ns technologiques internatio les, en art culiar ce lu i de 1a legisl ti on et e lois' ternationales 00 cer nant la pro riete in strielle les

br~vets les r devances, I10ct o' e licences, etc . apparatt de plue en plue comme 1 domain auqu 1 il faudra aeri eus eme nt sIint e re s se

a

l 'aveni r at dans laqvel il fau dra.

anvi sa.ger de prendre des mesures

a.

l le che lle regionale et int rnationale tre les problemsB de lance des paiements t La difficul"

ed '

app ique r des technolog:i. s importees awe condit i on locales, l ' u t ilit e-t Le coftt ociaux de La technolo i.e impor t e par e eys en developpement sont tr~s souvent disc tables, parce que es pays en d'veloppement ne peuvent irniter ana dommage les e~ructu -6 de c nso atloD qui preva.Ie tans le s pay s

a.

revenu

e

1 vo.

Ce tta notion ate appuyee ors La Conference des ministres des tats membr e s africaine re epon s a bl e e l 'ap lic tion de la Bcience et de la techn i que a.u developp

meut oz-garri.see .par 11U seQ n coopera t i on avec a CEA et 1IOUA, du 21 au 30 janvie_

1914 . II a

ate

souligne quli l fal ait prendre tou t e s les mesures

ece

sairea pour vei ler

a

ce e l 'octroi de brev t , de lie nces et e quee fab iqu ou d commerce ain i que 1Iacquisition de conna'ssences techniques se fassent de condi- tions qui saient aussi avorabl s que po sible am.: pays afric ins. a Conference

a egalement reoommande de combi er l 'acquiaition de connaissances chnique etran~ree

impor ees avec un e or. national 'innovation technique et de mise en place d'entre- priees int erafr 0 'nes oha es e egocier les can itions devant ~egir 'importation de teohnologies et l lao at d materiel.

1/

CNUCED, ansfert des te chni que s, 10 novemb 1971, p~ 17

a

20~

(9)

E/cN. 4/NRSTD/ E/5 Page 7

La recherch de nouveaux mod s de developpement et, e articulie~ e develop- pement technologique, est

a

l'origin de l 'ici9et avan ces recemment , d'appJ,iquer des technologi es d~ niveau infe~ieur, parfois appelees technologie s 'intermediaire s" ou

"appr opr i eee ". Selon e definit ion asaez 'pandue, La echnologie "appropriee"

signifi e la teohnologie

a

plus forte intenaite de mai~'d' oeuvre comparativement

a

la te chno1ogie "moder etl, en

gen

ral, plus compl exe,

a.

pl u e forte inten ait e de capital at plua rent abl e : at qui , par con ~quent , ne permet pas de creer "ass e z"

d'emplois& Ainsi, dans ue sens, il sem 1e que Ie verit abl e ohoix soit entre l 'empl oi e la oroi ssance . ~ fait, ce n'e s t pas Ie cas car i1 nly a paB de contradiction intrins que entre les deux not i ons.

11 va de 80i que dans une situation locale donnee, une formule technologique ou un type de technologie ataver era peut-Eltr e plus 0 tima l qu'un au t re . 11 :t"audra

juger chaque cas selon ses merite s , mais l'idee selon laquelle i l y aura!t Ifun type de teohno1ogie inferieure qui es t plus lapproprieel pour les pays en voie de deve Lop- pement " s_mble avoir de moins en moi B de chance d'~tre admise a. lla-ve nir . II y a deja lieu de croi re que "plusieurs pays jugent indesi r ab1es cevte fat;: on de penser at ces strategies, car il nly a aucune preuve de leur val i di t e sur Ie plan economique at alles risquent " abou tir

a

des solu t i o s et des actions, qui, socia l ement at politi quement , Bont inacceptabl e s . E les ri squent m@me de ret ar der 1e d vel oppement social at d' ggraver la position rel at i ve de pays en voi e de developpement

e ..

Les

mots technol ogie "appropriee" au "intenDl3diaire " ont tendance

a

signifier Wle

technologie de qua1i te i er ieure ou de seoond or dre t donne la mauvaiae impressi on que l'accent devrait ~tre place exc1u si vement aur Ie materiel, leB outils et le s pro- ce de s , n conse quence , La nec6ssite de reduire Le ch8mage ou de relever le s revenus

t Ie nive au de vie n'apparai ssent as clairement . Ce n1e st pa 1 type de techn~~

logie ut i l ise qui devrait re tenir en p emier lieu l'atte nt i on; c'est, plut8t, 1a fB90n dont la technol o ie est uti lis e e qui pos e dee pr obl mea"

1 1.

A meeur e que Le niveau technique d La product ion a'e leva at que lC3B me thodes de production sIint e nsi fi ent, les poas i bil ' tes d'ut ili seI' des te chnol ogi es "int e r me- diaires" dirni nue t rapidernent. Le principal obj ctif dans 1 fiBveloppement industriel re s t e l ' am6 l i orat ion de l 'efficaci te, alors que les techniqubB

a

for t utilisa t ion

de main-d 'oeuvre agis sent en quelque sorte .comme un frein . 11 peut @tre uti l e d'ex a- miler cat ar gument compte tenu de 1a res ol ution adopt~e lars de la euxiem Conference

gen

ra 1e de 1 O~1J])I: i sIest tenue

a.

ima d 12 au 26 ma rs 1975Q Cette !'6so1ution, presentee par Ie Groupe es

77,

viBe

a

ce que, pour l ' an 2000: Ie part des pays en deve10ppement dana 1a pr oduct i on industriell e mondia1e ne Bai t pa s inferie,~e

a 25

p. 100. Al 'heure actuelle, elle n'eat que de

7

p. 100, dent Ie pr ocuot ion de qua t r e pays en developpement const i tue la moitie.

Dans la pl upart des industries modernes, not amment eel e~ qui se caracte risent par un cycle de product i on conti nu tel que la production d'energie electriquef l 'e l e boration de l'aoiter, les produit s chimiques, lea engrei s et Ie pr oduotion de cime nt , e tc , , La niveau technique et Le type de techno1ogie sont predeterm1nes par la natur e mme du pro cessus e product ion. Cela ne laisa aucun choiz : Ie rapport entre le cap i t al et la mai n- d'oeuvre est pratiquement reetabli.

J I

C~. Coo er , Science, echno1ogy and Produ cti on in the Underdeve 1op~d

Countri e s , The Journal of ve10pment Studies , Vol.

9,

octobre 1972, pages 1

a 77.

(10)

E/ CN.l / RS'D/E/5

Page 8

Etant donne que lee pay~ en v 10 pernen doivent oree. 8 no -e do .ombreux secteurs de 1tLndu ab ie nodern t accra tre la TO llctio 11 agricu1ture, 0;ast - a:-dire creer une n. IV Le infraatructilre r:momique 1 ap al' t olair e ment que l'ut ilisatio m t' cdec

a.

f'o; ce in'~ent:li " e mai.n,,1 1oe VTa a des limiteB tr 8 stricte s ana 1'es p&ce comme dans le ~e p8· La mise e la o I ase ener~ tique n'el imine a en oi La d' dance vi -a-V l. de eo te e no Qg1e

et

an~re et pa r con s e quent la d 'pe dance vi s-a-viA de certains nar-che ou de ce tain [l techni 'e6 . Mai s 1e egre cet e

e

e ee l:t t!t_ rrd' gr5.ce

a.

La ecomre "te laut res

source s ,

a

des negaciatio a at a. '= ffi",au.res qui, dan les oirconstanc8 s actuelles , fou~nie en de me let ions.

ecte entre Ie rogramme de des sec .e re a pro ri es de

~s Atre assure et leE 's erve d Co e on l 'a indi u i1 exiata ~

formation de apecial~.Gte natio anx et de

~

Ie

anomie nat lonas.e U re e l de'/e!op em

nouv 1109 technologi.es E:: peuvent .i Iais ~~re malt personnea quali iees. competentes e~ 0 ivee , pos l'ex #rie ce rati que et 'e s pr i t 'ini ia

pas nace aai~e de j st~f ie de favon

technique haute rne nt qual ifiee po Le

e

a

a. ef' 't ion pr-ec se d ue II ain d'oau aelon le ayst m natioI41.1 dae va.L

cul i ers . II n ai paa de dout

es spec"' al.Lste yan'G obte u de s titree; at

u univ rs i t c s. Cependant. 1a m in-d1oe ~re

ses q;uali

',e

pi- _ 6sion..'1~ 11e , otamment indi panBa Ie po 8 er Ie .r o

.es

te hn -

at defini _rincipa.leme.t conune tH t" Le r-sonn 1 "se. pr-ot'es 10m:alII, enco re que ce te e englobe dans ~e ai s cas Ie p rsonn 1 profe~slonnel e titulaire de diplOm B un versita'rae. ~ela es'~ :0. an f t qu pa; 01 i l est dii'f'cile ou impo ssi ble de faire une ne·~te d1stin#t on en re 1a. main--d. 06 vr" ce naveau e L v t La a.in-d'oeuvre de ni ea int rule aire. LeA a t. iiu e de niveau 1.nte mediaire couvrent une vaste gamme et sont neces airs8 au pro ·SUB d" . u 'triaJ.':I:>c..tj on TJa Lti,A+' de prof es Ione apuar t nan t H. c tte cat' g ri~ d.l; a e nomaxne 'nerge ique euleme n oeuvre es

douzain 6 de pecial~te9 et ohoc e d'e1 eS ~xige u e fcrmat ior. 6 'ciali~ee . 1 arr i ve tr B souverrt qu ~ p'n rie de ma.:n-n1oeUVl'b ·n t.e r me diaire est pL for te que la p6n~'i d~ m ' ~d'oeuvr ive~u 'lev ~ ~ ~eit. d 8 ~C nornb e de ays en ruBvnloppement 11 y a p_ua dl ' nle rs e tech.io'en~. pe~urie e c s categ rie s eci 1~Bee8 Ul ac'ion doub~ernen~ reta~dp~ :ce sur 1e 'evelo pem t . et do ' que "l a penurie de "te ,hnici a qua:"-fj: s 01:I' com Ler l Ie 'art 81tre lea

in~nieurs pI' fession els at a ma ·d oelvre n n qualifiee rend a fi~ace 1a co~mxnicati o ent ces e niveau 1/

5i la po1it iqu~ e~ les 8 tctuxes ado

pte

s en mat ~re d.'ens e igne me nt e met tent pas sui'fi amment l 1acce.tlt (le :a.i.t que cet accent soit egal ou di"'ere nt depend de s

soi n s part~rrulie s) sur la forw~tion 1e to tes ~ c tegoriea de compa nce s

prop ie:es, 0 about.i.r-a

a.

un e ce denf ear .aane e ca.te rie de spe c iali et es et

a.

une penur-i.e dan dI t as ce t :) o1:'1es.

jj'

autr part.~ .n p!'vgI' e perf ct ionne at coor 0 e "onn~ti'Jn e la m iz--d:oeuv. 1 dam In e l Ie f rgie pe-t con t r i bue r

a

eviter 0:.1. du oins '

red

Te u milli les 6",e '1 ' ore eventu 113 (rer:;u1tant de cal cul n e~rone8 ou dliue 8 fau6SCC): c~mme ..ar exe 1e :

cnce of the

Proceedings of the ressl Canada,

1975 .

(11)

t

E/CN.14/1ffiSTD/

/5

Page ;.'

Le d'sequilibTe entre la damande et llof f r e de davez-see ca ~egorj.e s de BpSeialistes;

~ Le r taro d autrel:'l secte'. e e l le conomi e at LouaLe en r'h;on du rale:ltisae-

m~n du devel oppem at s i8 aecte~'

e

erge~'quei

La necesBi"te a.'imor'ter dav i;. ge de car-bur- t ct de pa~rt:r plus leI' pour obt -: i n

L' exode des camp'ten ce3 et es mjgrf\'~ions de 130 maf.z--dtoeuvre (y compris Le travail dan dI ut I ' S 138c'Lur pl

to

oue dans e om Y! de form tion

pr of e s ior~lle ) ,

La g:~avi~e de eo de r nie r point e9t 't rminee non eul~ment par 1 'existence ou a penurie d'emplois maio aUs i par l'~xietence 11n nv onneme. p fe s~ io 1 etant donn' que Les di lei t3F> espere' t cbten r: a La f is u..'1.0 remuneration rnnterielle adequat e ct un clim'~; pz'of'e eion e1 a prop ie ( ans (;8 t Lns 0&3

n

pourra::.t

y

avail' d'autrea formes de moHvat Lon v·~ de stimulation) , Le coo.t e La forna t i on de chaque RpE3eiali be, sur-tout ana les -it ab l sa me .ta d'-ense eme t super-Leur, varia d

pl u s i our s mini r s

a

plusieurs d" zaines de mi ll i r-s de dolLat-a 0 diequi v Lerrt en mon- naf,e du pays , F_UB If' ~"eau de f'orma tu.on , t eleva et Lus E!Tel" ,v ent les d.spiratio s de ceu; qui. Bon';; f'crmes, Des prob emes s gissen'" Lor-sque l e s d..i.. HimOl> "<>oI"IDE:s dans leur pays au.

a _

retrange r no -i,r ou,.re n t pas d.s.Ju, au emp1oJ. 1£1, eon ereiii ti.o de s

esperar..ces offel't 5 .:'.1' leur forma,ion" < e eurs eaperE:l.llCe6 131: Leur-s j t4r ts ao.i.eut reels e'u

to

t· ies ou non, c 'est una aflaire de jugement ala.. eur, mais ce C1Ui com e 1e p!UB cteat q e des probl~ :neB se posent. C1as O'r oi 1e fai t d'eduq'.le e de f'or-«

mer p1 s de ape0~.a1i13 ':l13 qu.i, uoi errt pl-us exi~ants n matiere 'e: ploi e de ca..l:ri re que ne Le perme:tt ent l 'econcmie et a. .tirue ure technolog-lquc d pays ocmpo te

cer ai B risquesn Ce ~ p~ut recl ament se pro~lire i 1e method es

at

ana res Bont iruportees ou co ie~8 'bE> ll e o quell.es et san' ai l3c e r nel e. t~ L1' f-:lr:ne.tion -rofessi onneLle

a

l letranger qui, ou r dea r .sons ev:iden ~6 est 0 iente e ver s Les ve.le B profession- ne l.Les at soc a~.eB talles ql'"~elles e. -l, tRnt dans ehaque Boci.ete ou Ii ru e forma..t':'on, oree elle alssl ccrtai s I,r ob l elfoe: 8 (,lUi I:i~n'i; easentLe Ll emerrt du IT;/~m'" .,,'J~ » Ces

r-obU~maa diOp.A.; iqLi.e int er:l8-tionald ao~-::, 1 .:l:3, ila ne dotiverrt p s 9tl'e n9 Ii '

notam er..t a: Lo er all ,0 res1uneau ea de La f'o matIon t de a r1ani f" ca t:i.o de 1 mair--d "oeuvr-e

a

l 'e nhe l on d 1'ele.boraticn des de c i si 1l':.

En prmc!:i.pe~ l~ 1 ::'ll1at ion at les con na.:~B6e.nce3 peuven t ~tre re uee as soure s ei-a p!' 5

a) E ole ~ teohniques , -u.nivers it..es: in s t i t u t s et centre s de formation dans Ie pays ou

a

lret!'avge~;

b) Programmes ee i~lX de for mat ion off er t a par de e organisations i~ternat ion ale E ;

c) V €".xe, pIe et 1rinfluence des rea or iSBa ts I.Hr ang er +'ra'JaJllani.; comm~

expert s ; conoultan~s ~u dunG des f~lja e~

e .

gar Sj

d) Forl,ation en cOU:'fJ 'e 1 i

de I '94 perience.

ace a J.Iacqn..isitiQn ie la • :ratique et

(12)

E/ C • 4/ NRS (E/5

Page 10

Chacune de ,e z .. ''~hodeB ou to" te combd ~ on de pl"'..lS urs I~'l" t::ll'.:'d lJd t i!tre tilis:e tant ,ot:.!' I 'appz ..tisce.ge que La form tion s. '01 .h s·o, r._cd r- 0:;' n peut clloiair e bc.J mcde Le que 8i 110 con n aft p '_ i teme:lt 1 JS l-a""'Uc:J.l

caaque pays at e 0':' 1'0. p,r cbdc dS re:lB9:i. ncr enss ~_ , ,; "',: ~"'= ex

;;, ffie~.:d8 c r ies zes . urC98 enel getiques t . 1 be5vim: ~' lrJ pe p.en

e

co. orrd.que t irdu tri l..

fac~e . im or ~ pour a formation as

lut:;:..eul'6 I:':oi::: po I' dee pJ.'Ogrdi1i!l B de f'orma t-Lon fJ c.n1W ~f)

pour dee cou z-i unIv ez-uftaire6 C tnple "s. en vanoages u ";,3 Le .iliou

!la t io S' L'1t bien oat '8 . C ~.e !l..1.an t , Le n ::.n6ti'~u~ions 'llCl··..:~B 0

nomb e d' rl;r3 e:-lles, ne diBpo~ent pas 'i; ou j o ' de c; exp rt 1'i des ~.r. c. ~_ :".l. io fJ

necessaire POUl' €i_ab IeI'd B !'ogrc:.mmas comp Ieta . :'onnatio ~. 1 ".3C1 C val":l' r do re ssout-ccc 'n~ ,.~'t i qu '?l'1. Ilia,] t _t ~rt ~ cc nme 01 'r ;.eLt d JIillliql.l·n" ~ J for. ..ti-:) prolongee

u.

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a

I Ii tention dec '1 BEl rt" caut ".y.J I.m

(le,.'

lCi1)e m.m.t ec couv nt una OCUL~')e .e 'ertu:r'Lation13 at f vo ·s. _ I ~~ cC 1[); ': ·b ~r;·21J . :- .- E perio 013 de for ma-t i or.

a.

JIe'" r E~' PC des oej e ifs 1'.-. ollr:L·:-.1~~·c G'amh '

plu e utiles notamm nt Lcr-squIe 1e:: ~~ '" . .t C1 S oour-s i .c o ·j.qu ~ - 3' de s a',;tj.v:5..'~e:J

pr-at tque s e type de forrnatio~ pc.ur.ai ~-';;re +':'3r"1; '9 'l" :.~;"': "'.y... i~-us'~ !'if',lie ' , ~

es 0_ a.n:hK.-t':'on'" in t er r:at ion Le s , \8':' que par' 3&:t .~tit ',~io r 8"'.;~e t.~ ~

ina-J:"'c, l a .-.1",.=3: t~t:", p\"'....

t :'.' ;::i.on .e l ~-~

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~:a' e~ 0 ~'l:

Lncon: rri.cn 3 qui 115 onf 0.' 0 r-es

2. 9 opr •e. concecnant .- et aa e'll'.,)aJ le s m6thod"s lor::.;qu.& ::.'1.' co ?~t ni -. ]

~a pnlit:l. ..! nataon J.e ma~:l.ere de deve Loppeme que ce I Lm....li~1 Lo n obla lJl'3 n' Elt paE. eme rrt te..:

p01~tiqu1,. a corrtment afr~caan .~ u ent~_":e 'cg;';:=, ic;-~e; Ii1 jl'~,j. l -:... ~t ,~t econc aw.... erne 1. c' .s t lJ vO:nrunalJ . d:l.Y~:· '-ii~ e D!'fsei<tari do n To-.':'f. ;-. !.J. \"~] ~::r s

COIn!IlL' s~ Ri.a nfl p rrnet e p",nserl ;i1 tod d to? 1-! ci·i.tr.at ap.:ro·

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rOl.lag 6 aem5. illtrs'-1fs) Gn Af ....'iqu po ..0' rJ IJQ ... _ (1 _ "'••0 ':"C>~ :lS 'g-"·a·-

epea et p~m' pourS".JJ. _~ llne pflli·tiClU tot .1e snt uni:i:~.ee en :11 ~ ' ~ .2J d.l. l l 'g:!.c Fl~1i do .L"oi'ffi." tiou ., 0'e st our·ur,i e . olu~..:io F ". ro riee c ci vi: n1. 7 a t

ua c ' de la oli.iq~ .utionE.le 0 des p~rp,pec~~.es d

I1 f}011V_~ .~

a

cct t::~CU (, ~app le que lion a :.e::' .1e . J ...'g-St-..;; '3

!:it pa 1;:1. '})':'se de la '~"}chnolt)gie en ;n .i 1"~ d'e:l~ .·':'e . i :t) 1'1 criES mo" •e eeo. omiq: e iie 1 'e n3~:'g:i.e 't;lbli ant 'rieITe!'tln t : ;;-,.)rle.. ~ p'r0 1-:.'u ~o~ ,

diet iot· t.i.on, 1,;0nsoml1' t 'on; ysteme prix: r a: i o:'l l:l C ••::':-c~;.~ 1 9":.. J.~ 32-t 01 l.r qu J" cri'e G.ape d. dav~tage c nertaines Bour:;e .!.U.3 .'i ; .J" s (;t cie 1a

f-sO Lon t 1 8:l es7. tilis e :

a.

quel prix. &.. . ,o·~ 1 ci gl."=

(l' e f fic a c ite ?

L~ cris en l.que - fait apoa rat ,r e d~ [&:01 s. c~~cul ·jr ~ ~ nl;_abil~ :

es p 6 1':i.c.:'· . :face aux cha..lgemente ooncerna!l"L' 1. PP.Lo~-; ·..i.Ol:~l1~::.en·;;"I e' en~rgie

et 2eU' prix ~..teL anu "J de _o ra :}on'tinent af:d.cC'.iD ~;~ Ai (1'.e ~ c:y.~__:r..)

depe:~d:mce d:',1 e source p rticu' ie1'6 len rgicf '. Davei r ]c ~/i: -"J; ~i -. p':l t ~'.

attribu';e aux formes d'exp~ i'm

et

blien e" teriet'.l'ernent. Cr, '" !':lrr,: r. J.'e sin

00 t ~lJ.e 13mes 1 .

e .

1t.~ d'un conbi ai on de diver fact "'S 11'"::"!:or-" T'S3,

'e ollo:nicru , E~ politique ~ oGamme.nt 1I he r1'~'

:e

coloD l.al ; hL f i 1....':· .. G.9" e( oncl1l~.(· ;:;

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