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GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

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(1)

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

REPUBLIQUE DU BURUNDI

PROJET DE DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL DU BUTUTSI

RAPPORT D’ACHEVEMENT DU PROJET

Département de l’Agriculture et Agro-industrie Avril 2009

(2)

ii

TABLE DES MATIERES

Pages Table des matières, Liste des tableaux, Liste des annexes, Monnaies et mesures,

Sigles et abréviations, Données de base du projet, Résumé analytique, i-xi

I. INTRODUCTION 1

II. OBJECTIF ET FORMULATION DU PROJET 1

2.1 Objectifs sectoriels et spécifiques du projet 1

2.2 Description du projet 1

III. EXECUTION DU PROJET 2

3.1 Entrée en vigueur du prêt et démarrage du projet 2

3.2 Modifications introduites 2

3.3 Calendrier d’exécution prévisionnel et réel 2

3.4 Rapports élaborés 2

3.5 Passation des marchés 3

3.6 Source de financement 3

IV PERFORMANCE DU PROJET 3

4.1 Evaluation globale 3

4.2 Performances opérationnelles 3

4.3 Performance institutionnelle 6

4.4 Performance des consultants, des entrepreneurs et des fournisseurs 7

4.5 Performance financière 7

4.6 Performance économique 8

V. INCIDENCES SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE 8

5.1 Incidence sociale 8

5.2 Incidence environnementale 8

VI. VIABILITE DU PROJET 8

VII. PERFORMANCE DE LA BANQUE ET DE L’EMPRUNTEUR 9

7.1 Performance de la Banque 9

7.2 Performance de l’emprunteur 9

VIII. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION 9

IX. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS TIRES ET RECOMMANADATIONS 9

9.1 Conclusions 9

9.2 Enseignements tirés 9

9.3 Recommandations 10

(3)

iii

LISTE DES TABLEAUX

Nbre de Pages Tableau 3.2 Tableau comparatif des coûts du projet par source de financement 1

LISTE DES ANNEXES

Nbre de Pages

Annexe 1 Carte de localisation 1

Annexe 2 Décaissements annuels sur le Prêt de la BAD et ensemble du Projet 1

Annexe 3 Rentabilité financière et économique du projet 4

Annexe 4 Organigramme du projet 2

Annexe 5 Evaluation et notation de la performance 3

Annexe 6 Activités réalisées dans le cadre des AGR 1

Annexe 7 Matrice des recommandations et des mesures de suivi 1

Annexe 8 Sources d’information 1

Annexe 9 Observations de l’Emprunteur et de l’Organe d’exécution 1

Ce rapport a été rédigé à la suite d’une mission effectuée au Burundi du 11 au 26 octobre 2008 par MM. H.Lam, Agronome (consultant, OSAN.1, Chef de mission), Diallo Boubacar Cissé (Consultant, Expert Elevage), Patrice NDIMANAYA (Consultant, Agroéconomiste). Pour tout renseignement, s’adresser aux auteurs, à M. Ojukwu Chiji Chinedum, Chef de Division OSAN.1 (poste 2292) et à M. Ali Abou Sabâa, Directeur OSAN (poste 2037).

(4)

i

MONNAIES ET MESURES Octobre 2008

Unité de Compte = 1927,35 Franc burundais Unité de Compte = 1,57 USD Unité de Compte = 1,07 Euro EXERCICE BUDGÉTAIRE

1er janvier au 31 décembre POIDS ET MESURES 1 tonne = 2204 Pounds (lbs) 1 kilogramme (kg) = 2.200 lbs

1 mètre (m) = 3.28 feet (ft) 1 millimetre (mm) = 0.03937 inch (“)

1 kilometre (km) = 0.62 mile 1 hectare (ha) = 2.471 acres

A l’Evaluation (1988) A l’Achèvement (2008)

1 UC 1 UCF=167,263 FBU 1927,35 BIF

Evolution du taux de change moyen annuel

Année 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997

BFI/UC 191,1 196 232,140 273,100 296,987 340,769 361,400 379,460 413,880 471,67 0

Les taux de change correspondent aux moyennes annuelles de la période indiquée SIGLES ET ABREVIATIONS

AGR : Activités Génératrices de Revenus BAD : Banque Africaine de Développement

BIF : Franc Burundais

CSC : Chaine de Solidarité Communautaire DAO : Dossier d’Appel d’Offres

DPAE : Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage DTS : Droits de Tirage Spéciaux

FAD : Fonds Africain de Développement

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture ISABU : Institut des Sciences Agronomiques du Burundi

LBS : Liste des Biens et Services

MINAGRIE : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

m3 : Mètre Cube

Mm3 : Million de Mètres Cubes MUC : Millions d’Unité de Compte

ONG : Organisation Non Gouvernementale R/D : Recherche-développement

RAP : Rapport d’Achèvement du Projet TRE : Taux de Rentabilité Economique

UC : Unité de Compte

USD : United States Dollars

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 200606 2007

BIF/UC 674,61 839,55 1031,77 1093,92 1417,85 15556,51 1618,89 1502,90 1569,73 1692,07

(5)

ii

BURUNDI

PROJET DE DEVLPPPEMENT AGROPASTORAL DU BUTUTSI MATRICE RETROSPECTIVE DE PROJET

REVISION DATE: MARS 2009 PREPARE PAR : HAMADI A. LAM

Hiérarchie des Objectifs (IO)

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV) Moyens de Vérification (MDV) Hypothèses/Risques

Evaluation/Reformulation RAP

Objectif Sectoriel

1. Contribuer à l’amélioration du niveau de vie de la population dans la zone du projet BUTUTSI

1. Augmentation du revenu par ménage.

1. Augmentation du revenu par ménage 1. Enquêtes socioéconomiques.

Objectif du projet/But

1. Le revenu des agriculteurs et éleveurs dansa zone du projet a augmenté

2. La productivité et la conservation des sols des sols sont améliorées

3. L’enclavement de la région du Bututsi a diminué.

1.1. Le revenue monétaire des paysans touchés par le projet a dépassé le revenu moyen de 90.000 BIF/individu de la région du projet

2.1 Le rendement des principales cultures a augmenté de 25 à 150%

sur la période du projet..

3.1 Les pistes rurales ont été réhabilitées sur 176 km

1.1 Le revenu monétaire des paysans touchés par le projet est passé de 90.000 BIF/habitant à 213.326 dans la région du Bututsi

2.1 Le rendement des principales cultures a augmenté de 14 à 100%.

3.1 les pistes rurales ont été réhabilitées

1.1 Enquêtes régionales (MAE, Projet).

2.1 Rapport d’évaluation, situation de référence, enquêtes complémentaires légères du projet.

3.1 Situation de référence, document de marchés de travaux

1. Stabilité politique et environnement

socioéconomique favorable

2. Evolution non défavorable des prix des principaux produits.

Résultats/Rendements attendus Indicateurs de résultats ou de réalisations

A. Développement des Productions vivrières 1.1. Les productions vivrière ont augmentée (mais, haricot, pomme de terre).

2.2. Les productions vivrières ont été diversifiées.

1.1 Le niveau de rendement des 3-4 principales cultures s’est accrue d’au moins 25 à 150% entre le début et la fin du projet.

2.1 Au moins deux cultures/spéculations introduites par le projet sont pratiquées dans la zone du projet.

1.1.1 Le niveau de rendement des cultures de mais, sorgho et haricot a augmenté comme suit :

-Mais : de 0,800 T/ha à 1, 9 T/ha -Haricot: 0,700T/ha à 0,800T/ha - Sorgho : de 0,800T/ha à 1,17T/ha -Pomme de terre : négligeable à 9T/ha

2.1.1 Deux cultures /spéculations (pomme de terre et blé) ont été introduites par le projet et sont pratiquées par le projet.

Rapports d’activités du projet Rapport de supervision

1. Paquets techniques correctement appliqués par les paysans.

3. Disponibilité des intrants.

(6)

iii

B. Développement de l’Elevage

1.1 La santé animale s’est améliorée grâce aux traitements contre les tiques et autres infections

1.1.1 Les animaux ont été traités contres tiques

1.1.2 Les animaux ont été vaccinés contre la peste bovine, le charbon symptomatique, et la fièvre aphteuse.

1.1.3 Les veaux ont été immunisés contre la theileriose (East Coast Fever)

1.2 La race locale a été améliorée et des taureaux géniteurs ont été diffusés

1.2.1 Le niveau de rendement en lait (litre /jour) a augmenté

1.2.2 Le nombre de bétail a augmenté grâce au repeuplement du cheptel par le schéma de la chaine de solidarité communautaire

C. Infrastructure

1.1 La région du BUTUTSI est désenclavée

1.1 Un nombre important de traitement contre les tiques a été réalisé durant la période du projet

1.1.2 Un nombre important d’animaux a été vacciné contre la peste bovine, le charbon symptomatique et la fièvre aphteuse pendant toute la durée du projet

1.1.3 Un nombre d’animaux a été immunisé contre la theleriose

1.2.1 Quelques 500 taureaux géniteurs ont été diffusés pendant toute la durée du projet.

1.2.1 Le rendement en lait est supérieur à 2-3 litres/j

1.2.2 Un nombre de génisses de race améliorée, de taureaux et de caprins ont été distribués par le canal de la Chaine de Solidarité Communautaire

1.1. Réhabilitation de 176 km de pistes rurales a été réalisée en fin de projet..

1.1.1 Quelques 6.887.164 traitements contre une prévision de 6.164.840 traitements (84,35%) ont été réalisés contre les tiques pendant toute la période du projet

1.1.2 Des têtes de bétail ont été vaccinées contre le charbon symptomatique (32.698 têtes), contre la peste bovine (51.337), contre la fièvre aphteuse (727) pendant la période du projet

1.1.3 Quelques 1.311 têtes de bétail ont été immunisées contre la theileriose à la fin du projet.

1.2.1 Quelques 441 géniteurs ont diffusés en fin de projet (88%)

1.2.1 Le rendement en lait est passé de 2-3 l/j à 6 l/j en fin de projet

1.2.1 Quelques 873 génisses de race améliorée, 60 taureaux, et 7500 caprins ont été diffusés à travers le schéma de Chaine de Solidarité Communautaire (CSC).

1.1. Un total de 124 km de pistes rurales réhabilitées en fin de projet.

Idem

Rapports Direction de l’élevage de la Province

Marchés de travaux

PV de réception des travaux

1. Mesures prophylactiques correctement suivies

2. Le schéma de la Chaine de Solidarité Communautaire bien respecté

Activités

1. Développement des cultures vivrières 2. Développement de l’élevage 3. Agroforesterie

4. Activités féminines génératrices de revenus 5. .Infrastructures et pistes rurales 6. Suivi-Evaluation/7. Gestion du Projet

Total

Les montants suivant ont été prévues dans l’exécution des activités du projet.

(Couts en Millions FAD) UC

1,40 1,20 0,04 1,68 1,09 1,04

6,45

Documents de projet Document de décaissement

Rapports d’avancement du projet Rapports d’audit du projet Supervision

1. Ressources sont disponibles.

2. Gestion financière bien assurée par l’Unité de Gestion du Projet.

(7)

iv

DONNEES DE BASE DU PROJET 1. Pays : Burundi

2. Projet : Projet de Développement Agro-pastoral du BUTUTSI 3. Numéro du prêt : 2100150000057

4. Emprunteur : Gouvernement de la République du Burundi 5. Organe d’exécution : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

A PRET A l’évaluation Réel

1. Montant en (UC) 6.456.575 5.881.446,82 UC

2. Taux d’intérêt 0,75 variable 3. Période de remboursement 50 ans 50 ans 4. Différé d’amortissement 10 ans 10 ans

5. Date d’approbation 14 décembre 1988 6. Date de signature 28 Mai 1989 7. Date de mise en vigueur 19 septembre 1989

8. Date prévue de démarrage des activités 1989

9. Démarrage réel 1992

B DONNEES DU PROJET Plan de financement

Montant annoncé à l’évaluation

Dépenses réelles Ecart (+ ou -)

FAD 6.456.575 UC 5.881.446,82 UC + 575.128,18 UC

FIDA 6.700.000 DTS 2.521.820,86 DTS + 4.171.179,14 DTS

GOUVERNEMENT 384.704.900 FBU 1.631.493.494 FBU - 1.246.788.594 FBU 2. Date effective du premier décaissement 5 octobre 1990

3. Date initiale de clôture du prêt 31/12/1995 4. Date effective du dernier décaissement 31/03/2008

5. Démarrage des activités 4ème trimestre 1989

6. Date d’achèvement des activités 31 décembre 2007

C INDICATEURS DE PERFORMANCE

___________________________________________________________________________

1. Reliquat en (UC) : 575.128,18 2. Annulation en (UC) : 575.128,18 3. Retard/avance par rapport au calendrier

Décalage par rapport à l’entrée en vigueur 9 mois Décalage par rapport à la date d’achèvement 12 ans Décalage par rapport au dernier décaissement 13 ans Nombre de prorogations de la date du dernier décaissement 2 fois

4. Etat d’exécution du projet : L’exécution physique des activités est achevée le 31 Décembre 2007, initialement prévu pour le 31 Décembre 1995. Pour la pérennisation des activités les services provinciaux continuent d’accompagner les bénéficiaires du projet.

(8)

v

Liste des indicateurs vérifiables par rapport aux allocations initiales Catégories de dépenses Budget approuvé

en UC

Dépenses réelles en UC

Ecart (+ ou -) en UC

a) Biens 2.399.068,84 2.033.682,05 + 365.386,79

b) Travaux 1.549.267,96 1.283.528,36 + 265.739,6

c) Services 935.098,49 938.939,06 - 3.840,57

d) Fonctionnement 1.573.139,71 1.359.369,17 + 213.770,54

e) Imprévus -- 265.928,18 - 265.928,18

Total 6.456.575 5.881.446,82 + 575.128,18

5. Performance Institutionnelle Insatisfaisante Passable Satisfaisante X

6. Performance de l’Emprunteur: Insatisfaisante Passable Satisfaisante X

7. Performance de la Banque: Insatisfaisante Passable Satisfaisante X

8. Performance des Entrepreneurs: Insatisfaisante Passable Satisfaisante X 9. Performance de l’Assistance T.: Insatisfaisante Passable Satisfaisante

X 10. Performance du consultant: Insatisfaisante Passable Satisfaisante

(Bureaux d’études) X

11. Taux de rentabilité économique (%) EVALUATION RAP

17,7% 6%

D. MISSIONS Nature de la

mission

Nbre de mission

Date de la mission

Nbre de personnes

Composition de la mission Personnes/j Identification 3 1983, 1985 et

1987

FIDA, FAD

Préparation 1 1987 FIDA, FAD

Evaluation 1 Juin 1988 4 J.P. Rigoulot (agronome) M.M.Kalala

(Agroéconomiste)

D.Lekorchi (Ingénieur Génie Civil)

Reformulation 1 10/1996 3 1Ingénieur irrigation 1 Agronome

1 Agroéconomiste

14 14 14 Supervision 11 27/03/96

20/11/97 1/11/98 14/06/99 28/06/2000 10/12/2000 17/12/2001 26/04/2005 16/12/2005 20/06/2006 4/12/2007

Agronome

ND

Achèvement 1 11/10/2008 3 1 Agronome

1 Agroéconomiste 1 Expert en Elevage

14 12 14 E. Décaissements annuels (en Millions d’UC)

(9)

vi

Année Décaissement réel FAD ( en U.C. )

Décaissement réel FIDA ( en DTS )

Décaissement réel

Gouvernement ( en BIF )

1990 109.875,26 82.233,83 Le décaissement réel du Gouvernement en

FBU s’élève à 1.631.493.494 soit plus ou moins 4 fois plus que le budget à l’évaluation au taux de change

1 UC = 167,263 FBI en 1988.

1991 118.893,79 159.672,35

1992 310.557,62 347.461,02

1993 333.645,52 432.706,81

1994 453.590,21 582.378,29

1995 182.885,69 74.940,58

1996 357.502,56 93.802

1997 51.449,68 299.278,19

1998 427.358,57 116.147,14

1999 55.971,37 239.266,38

2000 -- 64.782,27

2001 -- --

2002 -- --

2003 -- --

2004 -- --

2005 371.099,4 --

2006 1.293.728,75 29.052

2007 1.477.991,2 --

2008 549307,97 --

TOTAL 6.093.857,59 2.521.820,86 TAUX de

décaissement

94,38 % 37,63 %

Reliquat à annuler

575.128,18

(10)

vii

F. LISTE DES MARCHES

DESIGNATION ENTREPRISE OU NATIONALITE APPROBATION MONTANT DU DELAI COMMENTAIRES

D'ORDRE FOURNISSEUR MARCHE D'EXECUTION

1 Un véhicule break type voiture SOGERBU II S.A.R.L BURUNDAISE - 2497420 FBU 3mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

2 Sept véhicules 4x4 pick up double cabine SOGERBU II S.A.R.L BURUNDAISE - 20574491 FBU 3mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

3 Cinq véhicules pick up bachés simple cabine SOGERBU II S.A.R.L BURUNDAISE - 9972572 FBU 3mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

4 Deux camionnettes 3 à 3.5 Tonnes SOGERBU II S.A.R.L BURUNDAISE - 7521410 FBU 3mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

5 2 motos YAMAHA DT UNION MOTOR PARTS BURUNDAISE - 11082280 FBU 3 mois 50% FAD et 50% FIDA

6 100 vélos symba des Grands lacs Industrie Burundaise du cycle BURUNDAISE - 2672400 FBU 1mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

7 Un camion Mercedes Benz type L1314/48 SOGERBU I S.A.R.L BURUNDAISE - 7809500 FBU 1mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

8 Deux jeeps 4x4 SOGERBU I S.A.R.L BURUNDAISE - 14600000 FBU 2mois 1/2 50% FAD et 50% FIDA

9 Quatre camions Mercedes Benz

MERCEDES BENZ AG POST FACH

600202 ALLEMANDE - 572339,60 DM 9 mois 50% FAD et 50% FIDA

10 Matériel agricole, matériel et matériaux de chantiers IPEP (Industrie des Produits/et Proc Française 1749090,82 FF 9 mois 50% FAD et 50% FIDA

11 Compresseur mobile et Accessoires BIASA, Rameinstraat 123 BELGE - 20080 LST 12 mois 50% FAD et 50% FIDA

12 Construction du siège SOBIMAC BURUNDAISE - 174094074FBU 9 mois Avenant montant de 9.475.926 FBU

13 300 Tonnes d'engrais urée CHIMUSA-Emmanuel NYANKIYE BURUNDAISE - 129013,42 USD - 50% FAD et 50% FIDA

14 10 000 doses de semences bovins et 5 000 BABIKA Tharcice IMPORT-EXPORT BURUNDAISE - 18589000 FBU 6 mois 50% FAD et 50% FIDA traitements d'hormones synchromates B +

Implants sbm 5 000 hormones gonadrotropines PMSG

15 Matériel et équipement de bureau SOMECA BURUNDAISE - 1.381.233,02FBe 10 mois 50% FAD et 50% FIDA

16 Produits et matériel vétérinaire BABIKA Tharcice IMPORT-EXPORT BURUNDAISE - 6.709.816 FBU 6 mois 50% FAD et 50% FIDA

17 Produits et matériel vétérinaire IMV (Institut de médecine vétérinaire) FRANCAISE - 344.685,6FF 6 mois Reçu 60% du marché mais n'a jamais fourni 18 Ingrédients pour fabriquer les pièces à lécher

LAPROVET

FRANCAISE - 197.496 FF 8 mois 50% FAD et 50% FIDA

19 600 Tonnes d'engrais DAP 600 Tonnes d'engrais Kcl SOCIMPORTEX BURUNDAISE - 476.749,79 USD - 50% FIDA

20 Assistance technique en crédit SOGEAC BURUNDAISE - 47.950.000 FBU 30 mois Le contrat était de 24 mois avec un avenant

21 Moteur ISL Diesel NAHV BURUNDI BURUNDAISE - 970.000 FBU - 50% FAD et 50% FIDA

22 Assistance technique en Formation Animation Compagnie Jules Van Lancker Belge - 197.274 USD - 50 % FAD et 50% FIDA parti avant la fin de 23 Mobilier et équipements électroménagers

S.R.M.B

BURUNDAISE - 23.141.927 FBU 7 mois 50% FAD et 50% FIDA

24

Revue à mi-parcours SWEDISH FARM AND AGRO

INDUSTRIAL SUEDOISE - 23.449.000 FBU - 50% FAD et 50% FIDA

25 Audit financier exercice 1996-1998 A.D EXPERTS-CONSEIL BURUNDAISE - 9.910.000 FBU 3 mois 10% du marché n'ont pas été facturés

26 Publication Avis d'appel d'offres internationaux GROUPE JEUNE AFRIQUE FRANCAISE - 27.000 USD - 50% FAD et 50% FIDA

(11)

viii

27 Fourniture des intrants (semences, plants,

ISABU

BURUNDAISE - 218.196.000FBU même jour 69.095.600 FBU payé par le FAD et

28 et animaux de race améliorée) 164.691.900 FBU par le FIDA. La différence

de 15.591.500FBU ayant servi à l'acquisition des animaux des fermettes

laitières

29 Matériel et Produits d'insémination artificielle, COOPER BURUNDI L.T.D BURUNDAISE - 179.928 USD - 50% FAD et 50% FIDA mais le FAD n'a pas

payé le solde de 8996 USD car < à 20.000 UC

D'ORDRE

DESIGNATION ENTREPRISE/ FOURNISSEUR NATIONALITE APPROBATION MONTANT DU M. DELAI EX. COMMENTAIRES

30 Audit des comptes du projet exercices 1990- A.D EXPERTS-CONSEIL BURUNDAISE - 24.000 USD - 50% FAD et 50% FIDA

31 Matériel et équipements informatiques SOFT CENTER BURUNDAISE 23/09/2005 13.174.500 FBU 6 mois 100% FAD

32 Assistance technique en Suivi-Evaluation Dr Pascal Firmin NDIMIRA BURUNDAISE 31/03/2006 65.000 USD 6 mois 100% FAD

33 2 camions Benne,15 motos et 58 vélos BONAUTO S.a BURUNDAISE 06/01/2006 188.050.000 FBU 6 mois 100% FAD

34 90 tonnes d'engrais urée Ets Francis GASHAKA BURUNDAISE 08/11/2005 71.550.000 FBU 3 mois 100% FAD

35 2 Jeeps NISSAN, 3 véhicules Double cabine OLD EAST BURUNDAISE 06/01/2005 153.350.000 FBU 6 mois 100% FAD

36 Assistance techniques en Formation - Animation AGRICONSULT S.a BURUNDAISE 05/05/2006 58.723.000 FBU 6 mois 100% FAD

37 Assistance technique en comptabilité et Gestion MASABO Adelin BURUNDAISE 14/10/2005 43.200 USD 6 mois 100% FAD et le consultant est mort pendant 38 260 Tonnes d'engrais DAP et 100 Tonnes de Kcl RUTA Company BURUNDAISE 08/11/2005 272.100.000 FBU 2 mois 1/2 100% FAD

39 Assistance technique en comptabilité et Gestion Jean Marc Pétré Française 19/04/2006 53.800 USD 9 mois 100% FAD et il a abandonné la mission et a

40 200 boucs de race améliorée Ets NDAYIZEYE Jean BURUNDAISE 05/06/2007 41.000.000 FBU 3 mois1/2 100% FAD

41 250 vaches frisonnes et 50 taureaux Ferdinand KIVUTO BURUNDAISE 05/06/2007 188.970.000FBU 3 mois1/2 100% FAD

42 360 bovins et 200 boucs Ets KANANI Adrien BURUNDAISE 06/06/2007 41.862.400 FBU 3 mois 100% FAD

43 613 bovins Ets KANANI Adrien BURUNDAISE 11/2/2007 427.694.820 FBU 10 mois 100% FAD

44 6 moulins CREGECI LTD BURUNDAISE 08/11/02006 24.000.000 FBU 5 mois 1/2 100% FAD

45 Tracteur équipé au complet RUN COMPANY LTD BURUNDAISE 13/03/2007 53.900 EUROS 3 mois 1/2 100% FAD

46 Audit comptable et financier, 2005, 2006 et 2007 GLOBOFAN CONSULTANTS KENYANE 23/02/2007 30.488.103 FBU 2 mois 1/2 100% FAD 47 Réhabilitation des pistes rurales

Ets NDEREGO Antoine

BURUNDAISE 19/04/2007 1.025.949.044 FBU 9 mois 100% FAD les dernières factures n'ont pas été réglées pour faux et usage de faux d'un

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document de P.V de réception

définitive dont les signatures ont été

48 faussement falsifiées

49

Réhabilitation des centres véto et bureaux 'Agronomes

EBATER BURUNDAISE 27/10/2006 60.699.310 FBU 4 mois 100% FAD

50 Réhabilitation des fermes et du centre avicole

SOCEA

BURUNDAISE 27/10/2006 48.338.852 FBU 3 mois 100% FAD 51 Réhabilitation des bureaux du siège, garage,

ERETRACO

BURUNDAISE 27/10/2006 56.496.994 FBU 6 mois 100% FAD 52 Equipement du centre avicole de MUZENGA

SPEED LINK

BURUNDAISE 17/04/2007 33.676.880 FBU 7mois 100% FAD 53

537 chèvres Lot n°1

RIVUZIMANA Balthazar BURUNDAISE 25/10/2007 10.872.102 FBU 3 mois 100% FAD

54

252 chèvres Lot n°2

NKURUNZIZA Christophe BURUNDAISE 25/10/2007 5.152.140 FBU 3 mois 100% FAD

55 537 chèvres Lot n°3 HAKIZIMANA Willybroad BURUNDAISE 25/10/2007 1.330.700 FBU 3 mois 100% FAD

56 408 chèvres Lot No.4 NIMUBONA Gérard BURUNDAISE 25/10/2007 8.347.680 FBU 3 mois 100% FAD

57

531 chèvres Lot n°5

NIYONIZIGIYE Laurent BURUNDAISE 25/10/2007 7.371.000 FBU 3 mois 100% FAD

58

315 chèvres Lot n°6

KARIKUNZIRA Déo BURUNDAISE 25/10/2007 6.547.500 FBU 3 mois 100% FAD

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Assistance technique en Rep. du cheptel FAO

Rep. Burundi 27/02/2006 191.409USD 24 mois 100% FAD

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RESUME ANALYTIQUE

1. Contexte historique: Le Burundi a connu une situation alimentaire difficile. Des inégalités régionales et saisonnières persistantes existent. Un quart de la population, dont la majorité en zone rurale, n’était pas en mesure de subvenir à ses besoins alimentaires. C’est le cas de la région du BUTUTSI (zone du projet). La préparation du projet a connu plusieurs étapes avec une mission d’identification du FIDA en 1983 et 1985 et mission d’identification conjointe FIDA-FAD en juin 1987. La préparation finale du projet a été faite par le CI de la FAO. Une mission d’évaluation du projet a été alors effectuée par le FAD en 1988.

3. Objectifs et composantes du Projet : Les objectifs spécifiques du projet sont stipulés ainsi: (a) augmentation du revenu des paysans; (b) amélioration et conservation et de la productivité des sols; (c) désenclavement de la région du Bututsi. Ces objectifs devraient être atteints a travers les composantes suivantes : (a) Développement des Cultures Vivrières ; (b) Développement de l’Elevage; (c) Activités Féminines Génératrices de Revenus; (d) Crédit;

(e) Agroforesterie et Protection du Patrimoine Foncier; (f) Infrastructures et Pistes rurales.

4. Exécution du Projet : Le prêt du projet a été approuvé par la Banque le 14 décembre 1988 et les Accords de Prêt relatifs ont été signés respectivement le 27 Janvier 1989 avec le FIDA et le 28 Mai 1989 avec le FAD. La mise en vigueur est intervenue le 19 septembre 1989. L’exécution du projet a connu des dérapages suite de la crise sociopolitique de 1993 et aux sanctions imposées (de 1999 à début 2005) par la Banque. Après la levée des sanctions, une mission de supervision en avril/mai 2005 a permis de mettre en place un programme de relance pour la période de 2005-2007.

5. Performance du Projet : Apres le programme de relance intervenu en 2005, le projet a connu une nouvelle dynamique et a accompli des résultats satisfaisants : (i) le développement des cultures vivrières a permis la diffusion de plusieurs tonnes de semences de diverses spéculations dans les centres semenciers et avec les privés/ associations paysannes ; (ii) Le Développement de l’élevage a eu un effet sur l’amélioration de la sante du cheptel, le repeuplement, ainsi que sur l‘amélioration génétique; (iii) de nouvelles variétés améliorées résistantes aux maladies avec une meilleure productivité ont été introduites. (iii) les Activités féminines génératrices de revenus ont apporté un appui aux femmes, aux diplômés chômeurs, et aux démobilisés de l’armée dans les domaines du maraîchage, de l’apiculture et de l’aviculture.

6. Incidences sociales et environnementales du Projet : le projet a beaucoup investi dans la promotion de l’action collective. Dans un climat de crise sociale, cette stratégie a participé au rapprochement des communautés et promu une culture de structuration mue par des intérêts communs. Le projet a eu le mérite de prendre en compte la précarité des jeunes diplômés qui, suite à la guerre, avaient des difficultés à trouver un emploi. Sur le plan environnemental, des efforts importants ont été déployés par les paysans pour la protection du patrimoine foncier contre l’érosion et la restauration de la fertilité du sol de la zone d’intervention du Projet Bututsi.

7. Durabilité du Projet : Le projet a permis de doter les paysans de techniques adaptées et innovantes en matière de production et de multiplication des semences, de techniques culturales et pour la protection de l’environnement. Sur le plan de l’élevage (couverture vaccinale et antiparasitaire, mise en place de chaine de solidarité communautaire, et la création de fermettes laitières), le projet donne des conditions de viabilité et durabilité des actions en faveur des populations.

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8. Conclusions, enseignements tirés et recommandations 8.1 Conclusion

Globalement, les activités du projet se sont déroulées de manière satisfaisante, exception faite des dérapages survenus dans le calendrier d’exécution. Le projet a accompli des résultats satisfaisants essentiellement durant la période 2005-2007. Les paysans ont montré un intérêt pour la multiplication des semences et le repeuplement du cheptel à travers le système de chaînes de solidarité communautaire qui a renforcé la cohésion sociale.

8.2 Enseignements tirés : L’exécution du projet a permis de tirer des enseignements et leçons qui pourront aider à une meilleure performance. Il s’agit de : i) l’approche participative a contribué au renforcement du tissu associatif au niveau des communes et la création des chaines de solidarité communautaire consolidant ainsi la cohésion sociale. Cette approche devra être privilégiée; (ii) l’importance de recruter l’assistance technique dès le début du projet afin de disposer à temps du personnel requis expérimenté pour l’exécution des activités, la formation des cadres et le transfert de compétences et des technologies appropriées là où la capacité institutionnelle est faible; (iii) l’importance d’avoir une situation de référence de la zone d’action du projet avant le démarrage du projet afin d’améliorer le système de Suivi- Evaluation;

8.3 Recommandations :

8.3.1 Recommandations à l’Emprunteur : Les principales recommandations sont : i) Réorganiser et redynamiser la filière semencière en associant les privés et groupements/associations des agriculteurs ; ii) Renforcer les capacités de la Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’élevage pour lui permettre de continuer à jouer son rôle d’encadrement et de formation; iii) aider à une plus grande intégration agriculture-élevage pour la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols par la production de l’utilisation de la fumure organique en vue de suppléer aux coûts élevés des engrais chimiques ; et vi) Poursuivre la collaboration avec la FAO et l’ISABU pour consolider le programme du repeuplement du cheptel et le suivi zootechnique des animaux.

8.3.2 Pour la Banque : (i) favoriser le financement parallèle au lieu du financement conjoint pour éviter les blocages des activités en cas d’arrêt des décaissements d’un des bailleurs; (ii) continuer de soutenir le secteur rural et renforcer la présence de la Banque dans le pays.

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I INTRODUCTION

1.1 Le Burundi a connu une situation alimentaire difficile en raison de la forte croissance démographique (3% par an), de la superficie limitée des terres disponibles pour l’agriculture et de leur appauvrissement progressif (érosion, carences minérales et organiques). Même si on considère que le pays a atteint une autosuffisance alimentaire au niveau national, il existe des inégalités régionales et saisonnières persistantes ou un quart de la population, dont la majorité en zone rurale, n’était pas en mesure de subvenir à ses besoins alimentaires. C’est le cas de la région du BUTUTSI (zone du projet) qui est parmi les régions qui connaissent un déficit alimentaire des plus élevés du pays. La préparation du Projet fut confiée à la FAO en 1986. Le FIDA avait alors sollicité le cofinancement du projet.

1.2 Contexte historique : La préparation du projet a connu plusieurs étapes. Suite à deux missions d’identification du FIDA en 1983 et 1985 et d’une mission d’identification conjointe FIDA-FAD en juin 1987, la préparation finale du projet a été faite par le CI de la FAO. Cette mission a retenu que le projet se limite uniquement à la partie Nord de la région du BUTUTSI contrairement au souhait du gouvernement de voir le projet couvrir toute la région naturelle du BUTUTSI. Une mission d’évaluation du projet a été alors effectuée par le FAD en 1988. La durée du projet était prévue pour une période cinq (5) ans sur un financement du FAD qui s’élève à 6, 456,575.00 Unités de Comptes (UC) avec un cofinancement du FIDA pour un montant de 7,010 millions UCF. Les premiers décaissements ont eu lieu en 1990 pour la BAD et 1991 pour le FIDA.

Le projet a été réajusté en 1998 par la BAD et le FIDA et, après retrait du FIDA, en avril 2005 par la BAD lors d’une mission de supervision. Ce réajustement a permis de mettre en place un programme de relance pour la période de 2005-2007.

1.3 La conception initiale du projet avec les deux bailleurs de fonds (en plus de la contribution du Gouvernement du Burundi) a été faite de manière dualiste. Ainsi : (i) on retrouve une différence dans le nombre, le contour et l’intitulé des composantes ; l’Accord de prêt avec le FAD présentait le Projet en 11 composantes contre 7 seulement pour le FIDA ; (ii) la liste des biens et services servant de catégories de financement du FAD est basée sur la liste des composantes, tandis que le FIDA dresse une liste classique de catégories.

II OBJECTIF DU PROJET

2.1 Objectifs sectoriels et spécifiques du projet

2.1.1 Le projet avait comme objectif général (OG): « Contribuer à l’amélioration du niveau général de vie de la population dans la zone du projet Bututsi». Les objectifs spécifiques du projet étaient: (a) augmentation du revenu des paysans; (b) amélioration et conservation de la productivité des sols; (c) désenclavement de la région du Bututsi.

2.2 Description du projet

Pour atteindre les objectifs fixés, le projet a mis l’accent sur l’accroissement de la production vivrière, le développement des cultures fourragères, l’amélioration de la race bovine locale et la création de nouveaux élevages. Ceci est fait par voie d’intensification des cultures existantes et de l’introduction de nouvelles cultures de rente, d’amélioration des élevages bovins existants et la conduite des actions pilotes concernant l’élevage et les actions dans le domaine de l’agroforesterie.

Ces activités devaient s’exécuter à travers les composantes suivantes : (a) Développement des Cultures Vivrières ; (b) Développement de l’Elevage ; (c) Activités Féminines Génératrices de Revenus ; (d) Crédit ; € Agroforesterie et Protection du Patrimoine Foncier ; (f) Infrastructures et

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Pistes rurales ; (g) Soutien Institutionnel. Par la suite la composante crédit a été annulée car le recouvrement des crédits avait enregistré un très faible taux.

III EXECUTION DU PROJET

3.1 Entrée en vigueur du prêt et démarrage du projet

3.1.1 Le prêt du projet a été approuvé par la Banque le 14 décembre 1988 et l’accord de prêt a été signé le 28 mai 1989 (6 mois) et l’entrée en vigueur du prêt a eu lieu le 19 septembre 1989 soit 5 mois après la signature de l’accord de prêt. Le projet n’a réellement démarré qu’en 1992-1993.

Mais à partir de 1993 s’est installée la crise sociopolitique dans le pays. Aussi au moment où il allait redémarrer après sa reprise en 1998, le projet a été suspendu (de 1999 à 2004) à cause des arriérés. Apres le règlement des arriérés en 2005, la Banque a entrepris une mission de supervision et de reformulation du 27 Avril au 09 Mai 2005. Ceci a permis mettre en place un programme de relance pour la période de 2005-2007. L’achèvement des activités a eu lieu le 31 décembre 2007 et la clôture le 30 Juin 2008.

3.2 Modifications introduites

3.2.1 Suite aux perturbations dans l’exécution du projet et au retrait du FIDA, les activités du projet ont été réajustées. Comme modifications importantes, il faut signaler : (i) le renforcement du repeuplement du cheptel, notamment les petits ruminants ; (ii) l’implication de la FAO dans le projet, qui n’était pas prévu au départ ; (iii) l’introduction des activités génératrices de revenus après la suppression du volet crédit par le FIDA. Les composantes du projet se présentaient alors comme suit : (a) Développement des Cultures Vivrières ; (b) Elevage ; (c) Activités Féminines Génératrices de Revenus ; (d) Agroforesterie et Protection du Patrimoine Foncier ; (e) Infrastructures et Pistes rurales ; (f) Soutien Institutionnel. Comme dja signalé au para 2.2, la composante crédit a été annulée.

3.2.3 Le nombre de la population a aussi augmenté. En 1988, la population cible était estimée à 188.300 habitants répartis dans 5 communes : Bururi, Matana, Rutovu, Songa et Vyanda, mais en 2006 la population cible était estimée à environ 250.000 habitants répartis dans 6 communes ; soit les cinq citées ci haut auxquelles s’est ajoutée la Commune de Mugamba. Le nombre d’exploitations se situe autour de 48.000 à 50.000 Ménages.

3.3 Calendrier d’exécution prévisionnel et réel

Le calendrier d’exécution fixait la mise en œuvre du projet sur une période cinq ans mais ce délai été largement dépassé, les activités du projet se sont étalées sur une période de 13 ans (exclusion faite de la période 2004-2005). L’Accord de prêt avait été signé le 27 janvier 1989 par le FIDA et le 28 mai 1989 par le FAD, et les premiers décaissements sont intervenus le 5 octobre 1990 pour le FAD et le 8 janvier 1991 pour le FIDA. Les appels d’offres prévus les deux premiers trimestres de 1989 ne sont intervenus qu’en mai 1991. Les bâtiments et logements ont été finalisés début 1995 alors que le calendrier prévisionnel fixait la fin des travaux fin 1990.

3.4 Rapports élaborés

Le projet a produit au cours de cette période régulièrement 68 rapports trimestriels et 17 rapports annuels. Ces rapports ont permis ainsi de faire l’état d’exécution des tâches assignées au projet.

S’agissant de l’audit, 10 rapports ont été fournis régulièrement conformément aux exigences de la Banque. Les institutions coopérantes (FAO, ISABU) ont fourni périodiquement des rapports d’activités qui ont permis d’assurer un suivi de leur intervention sur le terrain. Un rapport de revue

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à mi-parcours avait été élaboré en 1996 par la firme SWEED FARM. Ce rapport n’a pas été approuvé par l’emprunteur pour non respect des TDR.

3.5 Passation des marchés

Au cours de la période d’exécution du projet, 57 marchés ont fait l’objet d’appel d’offre. Ils sont principalement axés sur les acquisitions des biens d’équipement, le matériel roulant, les infrastructures, l’assistance technique, le suivi administratif et financier, les intrants d’élevage et d’agriculture. Globalement les procédures ont été effectuées en conformité avec les procédures de la Banque et de l’emprunteur. Les procédures administratives, tant du côté du Gouvernement que de la Banque ont parfois pénalisé le bon déroulement des activités. Cependant on peut considérer que tous les marchés lancés, ont été exécutés avec satisfaction sauf celui de la réhabilitation des pistes rurales. En effet les travaux confiés à l’entreprise NDEREGO ne sont pas achevés et, ce qui est plus préoccupant, l’entreprise s’est adonnée à des pratiques de faux et usage de faux en présentant de faux procès verbaux de réception définitive. Apres avoir découvert ces pratiques frauduleuses, la Banque n’a pas honoré les demandes de paiement afférentes à ces travaux. La Banque a été informée que le gouvernement a engagé des poursuites judiciaires contre l’entreprise. Il a été demandé au Gouvernement de clarifier cette affaire et d’informer la BAD sur les résultats de ces poursuites.

3.6 Sources de financement et Décaissements

Le projet était cofinancé par le FAD, le FIDA, le gouvernement et la BNDE. Le prêt du FAD s’élève à 6.456.575,00 UC. Le montant décaissé est de 5.926.366,79 UC soit un taux de réalisation de 91,7%. Le prêt présente un reliquat de 530.208,21 UC. Ce reliquat a déjà été annulé. Jusqu’en 2004 le FIDA avait déjà assumé ses engagements à hauteur de 37,6%. La participation de la BNDE est nulle comme l’illustre bien le tableau ci-dessous.

Tableau comparatif des coûts du projet par source de financement (en millions) Coût à l'évaluation Coût à l'achèvement Ecart

FAD en UC 6,46 5,88 -0,58

FIDA en DTS 6,7 2,52 -4,18

Gouvernement en BIF 3,84 16,3 +12,46

BNDE+ en UC 0,07 0 -0,07

NB+ : Lors de l’Accord de prêt, il était prévu que le Gouvernement en collaboration avec le projet BUTUTSI puisse contracter un crédit auprès de la BNDE pour réhabiliter la ferme laitière de KIRYAMA . Entretemps la ferme est tombée en faillite. Ainsi, le gouvernement n’a pas continué la demande de ce crédit.

IV PERFORMANCE DU PROJET

4.1 Evaluation globale

La période de 1993 à 2004 a été caractérisée par un ralentissement des activités suite à la suspension des décaissements par les bailleurs. Cette période a été également caractérisée par un départ massif des cadres chargés de l’exécution du projet et un changement perpétuel des Directeurs, ce qui a entravé quelque peu l’exécution du projet. Apres la relance des activités en 2005, le projet a connu une nouvelle dynamique et a accompli des résultats satisfaisants.

4.2 Performances Opérationnelles

4.2.1 Le projet a fait d’importantes réalisations et les principales activités prévues, après la relance, ont été exécutées normalement avec des résultats conformes aux objectifs fixés et parfois

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même dépassant les objectifs. L’état d’exécution des différentes composantes du projet se présente comme suit :

Composante 1: Développement des cultures vivrières

4.2.2 Production de semences : Le projet a produit et diffusé au niveau des centres semenciers : 2692 tonnes (T) de pomme de terre sur une superficie de 295,7 ha contre une prévision de 2857 T (environ 94% de réalisation) ; 78,6 T de sorgho contre 37,2 (210% de réalisation) ; 309,6 T de mais contre 191,9 T soit un taux de réalisation de 169,4% ; un total de boutures de 28.493.870 de patates douces a été produit contre 31.943.000 prévues (89,2%); blé : 281,8 T sur 164,9T prévues soit un taux de 152,2%. Les privés et les associations ont produit 1337 T de pomme de terre, 92,4 T de mais, 60 T de sorgho, 24 T de blé, 284 T de haricot. Un nombre de 2644 privés/ associations paysannes s’était engagé dans la production et la multiplication des semences toutes cultures confondues. Un nombre de 93 privés a contribué à la multiplication de boutures de manioc résistantes à la mosaïque sur une superficie de 40 ha. L’application des paquets techniques, avec introduction du projet, (semences sélectionnées, fumure organique, et engrais) a conduit à des gains de rendements (ha/tonne) pour les principales cultures vivrières : mais : 1,9 T/ha contre 0,8 T/ha soit 138% ; haricot : 0,8 contre 0,7T/ha (14.3%) ; sorgho : 1,17 T/ha contre 0,8T/ha (46%).

4.2.3 Programme de Recherche-développement : cette sous composante a été exécutée à travers une convention signée avec l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU). Les missions de l’SABU étaient de : (i) conduire des actions pilotes de vulgarisation et d’appuyer la formation des agents de vulgarisation ; (ii) promouvoir l’amélioration de la productivité par l’intégration agriculture-élevage ; (iii) promouvoir la production de semences pré-base et apporter un appui technique aux centres semenciers ; et (iv) promouvoir l’agroforesterie. L’ISABU a procédé à l’identification de 50 exploitants pilotes dans les trois communes de Bururi, Mugamba et Matana, contre les 60 (20 par commune) prévues soit 83.3% par rapport à la convention.

4.2.4 Des actions de protections des exploitations agricoles contre l’érosion ont été menées. Entre février 2006 et décembre 2007, il a été planté 3.520 m de courbes de niveau et 12.050 plants de Calliandra Calothyrus. Environ 70.000 éclats de souche de Tripsacum et de Pennisetum ont été rendus disponibles et plantés sur les haies et dans les champs. Sur le plan de l’appui à l’unité formation et vulgarisation, deux sessions de formation ont été réalisées : l’une sur la gestion de la culture du sorgho et sur la conservation des récoltes avec 25 participants dont 5 femmes, l’autre sur les techniques de gestion de la culture de pomme de terre, de la patate douce et sur les cultures fourragères.

4.2.5 Les actions de l’ISABU ont connu quelques contraintes dans la livraison des animaux (pas assez d’animaux à distribuer par rapport à la demande), fourniture de semences (filière semencière non organisée, maitrise de l’eau, problème de dormance, manque de germoplasme et forte demande sur l’ensemble du pays).

4.2.6 En ce qui concerne la réalisation financière, sur 218.163.900 BIF représentant le montant total de la convention, 163.438.300 BIF ont été transférés à l’ISABU. Il a été dépensé 158.367.428 FBI (y compris les commandes en cours) soit environ 96,87%. Un reliquat de 6.243.298 FBI est disponible sur les comptes de l’ISABU. L’appui technique et scientifique de l’ISABU a été appréciable. Pour contribuer au renforcement des capacités de la cellule Recherche-Développement, il est recommandé que les biens meubles et immeubles acquis dans le cadre du projet (se référer à la convention qui lie le projet à l’ISABU) soient attribués au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage puis rétrocédés à l’ISABU.

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4.2.7 Production de la fumure organique et diffusion des engrais: Le projet avait prévu l’installation de 48.000 Compostières et en fin de projet 33.984 Compostières soit environ 70,8%, ont été mises en place dans six communes avec une production, en volume de fumier, de l’ordre de 203.900 m². La diffusion des engrais a été effectuée comme suit: 778.000 Kg de DAP ; 700.000 kg de KCL ; et 152870 kg d’Urée. Pour corriger l’acidité des sols, sur 68.000 kg de calcaire broyé qui étaient prévus, 55.000 kg ont été incorporés et représentent 81%.

4.2.8 Composante 2 : Développement de l’élevage: Cette composante avait principalement comme objectif l’amélioration de la santé et de l’alimentation animales, et du repeuplement du cheptel. Le nombre de traitements contre les tiques s’élève à 6.887.164 contre une prévision de 8.164.840 traitements soit un taux de réalisation de 84,35%. Pour les parasites internes il était prévu 721.500 doses et 907.845 doses ont été appliquées soit un taux de réalisation de 125%. En ce qui concerne la lutte contre la theileriose –East Coast Fever- 1.311 têtes de bétail ont été immunisées;

les animaux ont aussi été vaccinés contre le charbon symptomatique (32.698 têtes), la fièvre aphteuse (727), et la peste bovine (51.737) en collaboration avec le laboratoire vétérinaire national.

Le taux de participation à des campagnes de vaccinations est assez élevé (55% avec une subvention de 50%) et de plus de 90% pour des actions subventionnées à 100%. Le programme de réhabilitation des infrastructures vétérinaires et leur dotation en médicaments a été entièrement exécuté.

4.2.9 Le projet a fournit l’aliment de bétail et aménagé des cultures fourragères dont les résultats sont jugés satisfaisants. En matière d’amélioration génétique et de diffusion de bétail, il ya eu plus de 9.200 opérations d’insémination artificielle effectuées ; 283 taureaux géniteurs et 194 boucs géniteurs ont été diffusés ; et plus de 279 fermettes ont bénéficié de diffusion de 2.227 têtes de bétail, dont 477 bovins et 1750 caprins. Les rendements des animaux en poids à l’abattage (embouche) n’ont pas pu être quantifiés car les animaux ont été acquis en fin de projet. La production de lait est passée en moyenne de 2 à 3 litres/j (race Ankole locale) contre 6 litres/j (race Frisonne améliorée). L’ISABU a mis à la disposition du projet 63 animaux sur une prévision de 160. Ceci est dû au manque de germoplasme et l’impossibilité de passer des marchés de gré à gré (non autorisation de la commission des marchés publics) avec les institutions scientifiques de la sous région spécialistes en la matière. Le partenariat avec la FAO a permis de consolider les acquis de cette activité, car le suivi et l’encadrement ont été correctement assurés. Ces actions d’encadrement seront poursuivies par les services du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage dont les agents ont été formés par le projet.

4.2.10 Toutes ces actions ont permis d’assurer le développement de l’élevage tout en améliorant les performances zootechniques des animaux. L’évolution des élevages serait passé des effectifs du cheptel dans la zone du Projet Bututsi comme suit : (i) passage de 70.000 têtes de bovins en 1990 à 74.359 en 1999 et à 89.795 en 2005 ; (ii) sur les mêmes périodes, le nombre d’unités de petit ruminants serait passé respectivement de 50.000 en 1990 à 62.372 en 1999, puis à 92.268 en 2005.

Les actions en faveur de la santé animale et du repeuplement du cheptel ont contribué à cette augmentation.

4.2.11 Le repeuplement du cheptel peut être considéré comme l’une des réussites du projet. Cette activité a été réalisée par une approche participative de gestion des troupeaux communément appelée "Chaîne de Solidarité Communautaire “qui consiste à mettre à la disposition d’une personne une génisse qu’elle va élever jusqu’à la mise-bas. Le produit sera entretenu jusqu’à son sevrage, donc indépendant de sa mère, et sera remis à une autre personne qui à son tour l’élèvera jusqu’à la prochaine mise-bas pour le transmettre à une autre et ainsi de suite. A travers la CSC il a été diffusé soit 873 génisses de races améliorées dans 873 ménages, 60 taureaux dans 60 ménages et 7500 caprins dans 2500 ménages. La gestion de la chaîne est assurée par un comité élu par les bénéficiaires et parmi la communauté. Il ya eu au total 410 exploitants qui ont participé à la CSC

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sur les 82 collines pilotes. Il est important de noter que la sélection des agriculteurs devant bénéficier de génisse a été établi selon les critères suivants : (i) être sans bovins ni petit bétail ; (ii) avoir 25 ares de cultures fourragères ; (iii) avoir les fourrages sur les courbes de niveaux et sur les sentiers ; (iv) avoir les compostières bien ombragées ; (v) accepter de construire une étable moderne ; et (vi) accepter de pratiquer la stabulation permanente comme conduite de l’élevage.

4.2.12 Composante 3 : Agroforesterie et protection du patrimoine foncier : les activités de la composante se résumaient en la production de plants, la protection du patrimoine foncier, et le reboisement. Les populations ont été sensibilisées et ont reçu une formation en matière de gestion du patrimoine foncier. Sur un total de 4.640.000 plants forestiers prévus, le projet a produit 4.053.876 plants soit un taux de réalisation de 87,36%. Les privés ont produit 318.575 plants forestiers sur les 532.000 prévus et 318.635 plants agro-forestiers sur une prévision de 660.000 plants. La diffusion des plants (forestiers et agro-forestiers) issus des groupements paysans est de 376.223 contre une prévision de 378.085 soit un taux de réalisation de 99,5%.

4.2.13 Composante 4 : Activités féminines génératrices de revenu : L’appui a concerné les femmes, les diplômés chômeurs, et les démobilisés de l’armée. Les volets aviculture et apiculture ont atteint les objectifs fixés avec la construction de 2 poulaillers, l’acquisition de 275 poussins parentaux, la production de 1500 poussins à partir du noyau parental qui ont bénéficié à quelques 445 personnes (201 hommes et 244 femmes) et l’appui à 15 associations apicoles par la fourniture de 850 ruches modernes à 193 personnes dont 46 femme. Les résultats obtenus au niveau de ces activités sont satisfaisants et méritent d’être suivis par les agents techniques de la province. Les activités de maraîchage ont touché 2202 personnes avec un revenu annuel estimé à 469.743.934 BIF soit un revenu par individu qui s'élève à 213.326 BIF. L'activité de maraîchage a amélioré nettement le revenu de la femme rurale, comparé au revenu moyen par habitant dans la région du Bututsi de l'ordre de 90.000 BIF.

4.2.14 Composante 5 : Infrastructures et pistes rurales : cette composante visait la réhabilitation des bâtiments et les pistes rurales. Les travaux de réhabilitation des bâtiments (bureaux, magasins, centres vétérinaires, fermes, et habitation) ont été réalisés à 100 %. Sur 176 km de réhabilitation des pistes, 124 km ont été réhabilités mais les travaux de la mise de la couche de roulement par carrière n’ont pas été exécutés suite à la défaillance de l’entreprise NDEREGO. Les activités de réhabilitation des infrastructures vétérinaires ont été entièrement exécutées avec la réhabilitation de 7 centres vétérinaires.

4.2.14 Composante 6/7 : Gestion du Projet /Suivi-Evaluation : Le personnel du projet, sur statut de la fonction publique, a été absorbé par la DPAE ce qui facilitera la continuité des activités d’encadrement. L’administration et la gestion financière du projet se sont améliorées grâce à la mise en place de logiciel de saisie et de suivi comptable. Un inventaire de la situation des stocks et immobilisations (parc automobile, équipement et bâtiments) a été préparé. Cet inventaire servira de base de ventilation des biens. La cellule Suivi-évaluation avait pour objectif de fournir les informations utiles à l'appréciation de l'état d'avancement des activités, des performances et de l'impact du projet. Le projet a pu réaliser des enquêtes socio-économiques et mercuriales. Le projet a bénéficié d’un appui de l’assistance technique en Suivi-évaluation et un manuel de Suivi- évaluation a été préparé.

4.3 Performance institutionnelle

Le projet était, au départ, géré par une unité de gestion dépendant du cabinet du Ministre. Un comité de direction devait rendre compte trimestriellement à un comité de suivi, pour la validation des programmes techniques, présidé par le Directeur Général de la Vulgarisation, co-présidé par le gouverneur de la Province et comprenant un représentant du personnel, des agriculteurs et des

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Ministères techniques impliqués dans le projet. La direction du projet a connu beaucoup de changement (7 directeurs) ce qui a eu des effets sur les délais d’exécution du projet

La performance de l’agence d’exécution est jugée passablee.

Performance des consultants, des entrepreneurs et des fournisseurs 4.4 Performance des consultants

4.4.1 Formation/Animation et Suivi-Evaluation/Gestion : L’assistance technique en formation/animation prévue pour 27Hommes/mois n’a pas pu terminer sa mission suite aux événements socio politiques survenus dans le pays. Cette assistance a été remplacée par des missions de courte durée de six mois. Le projet a aussi bénéficié d’assistance technique, de six mois chaque, dans les domaines de la formation, du Suivi-Evaluation et de la Gestion. Le consultant a procédé à une enquête socioéconomique et a produit les documents suivants : modules de formation, manuel de suivi-évaluation, situation de référence des exploitations, plan comptable, guide d’utilisation des logiciels. Les prestations du consultant ont été jugées satisfaisantes.

4.4.2 Intervention de la FAO et L’ISABU : La FAO a joué un rôle primordial dans le cadre de la mise en œuvre de la convention qui la lie au projet. Conformément a sa mission telle que définie dans l’accord cadre, la FAO a assuré : (i) la sensibilisation des populations bénéficiaires d’animaux et la mise en place et l’appui des comités de gestion des chaînes de solidarité communautaire et l’appui technique à sélection et a la mise en place de la chaîne de solidarité communautaire (CSC);

(ii) le renforcement des capacités des cadres, agents et des agriculteurs-éleveurs. L’appui de la FAO est jugé satisfaisant. L’ISABU a accompli correctement sa mission dans la mise en œuvre de sa convention avec le projet. Les prestations de l’ISABU sont jugées satisfaisantes.

4.4.3 Audit : Les comptes du projet ont été audités pour les années 96-98, 99-2000, et les exercices 2005,2006 et 2007 et pour la période allant de janvier à juin 2008. Les cabinets de consultants en audit et gestion ont fourni des rapports satisfaisants. Globalement toutes les consultations et assistance technique se sont aussi déroulées de manière satisfaisante.

Performance des entrepreneurs

4.4.4 En matière d’infrastructures, les principales réalisations sont : la construction du siège du projet, la réhabilitation des pistes rurales, la réhabilitation des centres vétérinaires, la réhabilitation des fermes et centres avicoles, la réhabilitation du bureau du siège, garage, magasin et maison d’habitation. A part la réhabilitation des pistes rurales, les entreprises ont rempli leurs contrats de manière satisfaisante. La performance des Ets NDEREGO a été jugée non satisfaisantes, et même un contentieux oppose l’entreprise à l’administration pour faux et usage de faux (établissement de faux procès verbaux de réception définitive alors que les travaux ne sont pas terminés).

4.4.5 Performance des fournisseurs : Cette rubrique regroupe tout le matériel roulant, de bureau, les intrants d’élevage et d’agriculture, les animaux, les volailles, etc.. Tout le matériel a été livré selon les spécifications techniques du cahier des charges et aucune protestation ou réclamation n’a été enregistrée.

4.5 Performance financière

Le projet ayant été mis en œuvre pendant une période de trouble sociopolitique, les performances sont loin d’être enviables. Entre 1990 et 2006, le projet a enregistré des cash flow négatifs mais deux ans après le conflit le projet a commencé à produire des cash flow positifs. Les moyens de productions investis dans les exploitations agricoles en matière de maîtrise des filières agricoles

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