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Texte intégral

(1)

F E U I L L E

3 Révisions : Dénombrement BCPST 2 - Lycée F1

Modèles de base

Exercice 1: [Indications] [Correction] – Modéliser – Soientn, p∈N. Rappelez le cardinal des ensembles suivants : 1. J1;nK

p

2. a) {(i1, . . . , ip)∈J1;nK

p |lesik sont 2 à 2 distincts.}

b) {(i1, . . . , in)∈J1;nK

n | lesik sont 2 à 2 distincts.}

3.

{i1, . . . , ip} ∈J1;nK

p |lesik sont 2 à 2 distincts.

Exercice 2: [Indications] [Correction] – Modéliser –"Modèle des boites" : On dispose depboites discernables. Combien y a t-il de manières de répartir 1. nboules indiscernables dans ces boites, avec au moins une boule par boite ? 2. nboules discernables entres elles dans ces boites, avec la possibilité de mettre

plusieurs boules dans la même boite ?

3. n boules indiscernables entres elles dans ces boites (avec la possibilité de mettre0boule dans les boites.) ?

4. nboules indiscernables entres elles dans ces boites, sans mettre deux boules dans la même boite ?

Exercice 3: [Indications] [Correction] – Modéliser –

Trouver quelles modélisations éventuellement utilisées dans les exercices précédents permettent de répondre aux questions ci-dessous (et répondre !)

1. Soientn, p∈N. Quel est le nombre dep−uplets(i1, . . . , ip)∈Np tels que : a) i1+i2+. . .+ip=navec∀k= 1. . . p, ik 6= 0

b) i1+i2+. . .+ip=navec∀k= 1. . . p, ik ∈N.

c) 16i1< i2< . . . < ip6n K

d) 16i16i26. . .6ip6n K

2. Applications :

a) Quel est le nombre de solutions dex+y+z+t= 50, avecx, y, z, t∈N? b) Quel est le nombre de solutions dex+y+z+t= 50, avecx, y, z, t∈N? c) Quel est le nombre de solutions dex+ 2y+z= 40, avecx, y, z∈N? K Exercice 4: [Indications] [Correction] "Modèle des urnes" : – Modéliser –

K Une urne contientnboules numérotées. Combien y a t-il de manières d’effectuerk tirages avec remise, sans se soucier de l’ordre des tirages et en se préoccupant du

Concrètement

Exercice 5: [Indications] [Correction] – Modéliser –

De combien de façons peut-on placer 12 personnes dans 3 pièces de manière à avoir :

2 personnes dans la pièce 1 6 personnes dans la pièce 2 4 personnes dans la pièce 3

Exercice 6: [Indications] [Correction] – Modéliser –

Un concert comprend trois chanteurs et deux chanteuses avec chacun un numéro.

De combien de façons peut-on arranger le programme si on veut commencer et finir par un chanteur ?

Exercice 7: [Indications] [Correction] – Modéliser – De combien de façons différentes

1. peut-on placer sur une même rangée 5 billes de couleurs différentes ?

2. peut-on partager 10 objets différents en deux groupes de 4 et 6 objets respec- tivement ?

3. dix personnes peuvent-elles s’asseoir sur un banc comportant 4 sièges (tous les sièges étant occupés) ? (On s’intéresse à l’ordre dans lequel les personnes sont assises.)

4. peut-on choisir un jury de 5 personnes parmi 9 personnes ? Exercice 8: [Indications] [Correction] – Modéliser –

On convient d’appeler " mot " n’importe quelle suite finie de lettre, même si celui-ci ne figure pas dans le dictionnaire.

1. Combien de mots de 8 lettres peut-on écrire avec les lettres A,B,C ? 2. Parmi eux combien contiennent :

a) au moins une lettre A ? b) exactement une lettre A ?

c) exactement 3 lettres A, 2 lettres B et 3 lettres C ? d) autant de lettre A que de lettre B ?

Exercice 9: [Indications] [Correction] – Modéliser – Trois personnes A, B, C se partagent 7 pièces de 1 euros.

1. Combien de partages sont possibles ? (avec possibilité de ne rien recevoir.) 2. Combien y a-t-il de partages où chaque personne reçoit quelque chose ?

(2)

Exercice 10: [Indications] [Correction] – Modéliser –

Combien y a-t-il de façon de répartir alternativement 5 plantes vertes et 5 plantes fleuries distinctes sur un parterre (toutes les plantes sont discernables)

1. longiligne

2. circulaire. K

Exercice 11: [Indications] [Correction] – Modéliser – Dans combien de nombres entre1000et 9999rencontre-t-on 1. zéro fois le nombre3?

2. une fois le nombre3? 3. trois fois le nombre7?

Exercice 12: [Indications] [Correction] – Modéliser –

Un dandy possède 14 paires de gants. S’il sélectionne ses gants de la main droite et de la main gauche séparément, de combien de manières peut-t-il former une paire dépareillée ?

Exercice 13: [Indications] [Correction] – Modéliser – Cours – On considère les ensemblesE={a, b, c}et F ={1,2,3,4,5}.

1. Combien existe-t-il d’applications deE dansF?

2. Combien existe-t-il d’applicationsf deE dansF telles quef(a) = 1? 3. Combien existe-t-il d’applications injectives deE dansF?

4. Combien existe-t-il d’applications surjectives deE dansF? 5. Combien existe-t-il d’applications deE×F dansF3?

Exercice 14: [Indications] [Correction] – Modéliser – Chercher – K Soientpetndeux entiers naturels non nuls. Montrer que le nombre d’applications croissantes deJ1, pKdansJ1, nKest n+p−1p

.

Exercice 15: [Indications] [Correction] – Modéliser – Chercher – KK Soitn∈N.

Combien y a-t-il de surjections d’un ensemble de cardinaln+ 1dans un ensemble de cardinaln?

Exercice 16: [Indications] [Correction] – Cours – SoitE un ensemble ànéléments,n∈N.

1. Etant donnéAune partie de E à péléments, déterminer le cardinal des en- sembles suivants :

a) M ={B ∈ P(E) :B⊆A}.

b) N ={B∈ P(E) :B∩A=∅}.

c) R={B∈ P(E) :A⊆B}.

2. Pour toutp, déterminer le cardinal de l’ensemble {(A, B)∈(P(E))2:|A|=pet B∩A =∅}

3. En déduire le cardinal de l’ensemble{(A, B)∈(P(E))2: B∩A=∅}.

Inclusion - Exclusion

Exercice 17: [Indications] [Correction] – Modéliser – Chercher – K 1. Quel est le nombre d’entiers qui ne sont divisibles ni par 2, ni par 5, ni par 7

compris entre 1 et 210 ?

2. Quel est le nombre d’entiers qui ne sont divisibles ni par 3, ni par 5, ni par 7 compris entre 1 et 1000 ?

Coefficients binomiaux

Exercice 18: [Indications] [Correction] – Calculer – Chercher – Soitn∈N. Calculer

1. C1=

n

P

k=0 n k

et C2=

n

P

k=0

(−1)k nk

2. S1= [n2] P

k=0 n 2k

et S2 [n−12 ]

P

k=0 n 2k+1

3. Application :Montrer qu’il y a autant de parties deE={1, . . . , n}de cardinal pair d’éléments que de parties de cardinal impair.

Exercice 19: [Indications] [Correction] – Calculer – Chercher – K Soitn∈N

1. À l’aide de la formule de Pascal, calculer

2n

P

k=n k−1 n−1

2. Calculer de deux manières différentes combien de mots de 2nlettres on peut former avecnlettresAetnlettresB, puis retrouver la formule.

( ind : On pourra par exemple considérer le nombre exact de B au début du mot. )

Exercice 20: [Indications] [Correction] – Calculer – Raisonner – Soientp, n∈N, oùn>p.

1. Le but de cette question est d’établir une égalité en étudiant le nombre total de façons de choisir p+ 1éléments dans un ensemble en contenantn+ 1de deux façons différentes.

a) Soit n∈N et S ={x0, x1, . . . , xn}.Pourk ∈J0, nK, on note également Sk ={x0, . . . , xk−1}.

On note "Ck" la méthode de choix suivante :

Ck : ne pas choisirxk+1, . . . , xn, mais choisirxk puispautres éléments dansSk. Justifier que l’ensemble des (Ck)i=p,...,n est une partition de l’ensemble des choix possibles dep+ 1éléments deS.

b) Sans utiliser la formule de Pascal, mais en utilisant des arguments de dénombrement, en déduire que

n

P

k=p k p

= n+1p+1 2. En déduire la valeur deS0=

n

P

k=p

k kp . (On rappelle que (k+ 1) kp

= (p+ 1) k+1p+1 ).

(3)

Exercice 21: [Indications] [Correction] Formule de Vandermonde– Modéliser – Calculer –

1. Montrer que, pour tout entiern, m∈Net k∈J0, m+nK, on a

k

X

i=0

m i

n k−i

=

m+n k

2. En déduire que

n

P

k=0 n k

2

= 2nn .

Quelques problèmes

Exercice 22: [Indications] [Correction] – Chercher – Modéliser –

" Problème de Galilée " On lance trois dés discernables, pourquoi obtient-on plus souvent la somme 10 que la somme 9, bien que ces sommes soient obtenues de six facons différentes ?

Exercice 23: [Indications] [Correction] – Modéliser – Chercher –

1. De combien de façons une femme peut-elle arranger deux bagues sur l’in- dex, le majeur et l’annulaire (en supposans que tous ces doigts aient même grosseur...)

(Attention :à l’ordre des bagues sur un même doigt !)

2. Même question avecnbagues. KK

Exercice 24: [Indications] [Correction] – Chercher – Raisonner – KK On dispose dealettres A etb lettres B, avec cesn=a+blettres on forme un "

mot ".

1. Combien de mots distincts peut-on former ? 2. Généraliser au cas deklettres.

3. En déduire la formule :

(x1+x2+· · ·+xk)n= X

r1+r2+···+rk=n

n!

r1!r2!. . . rk!xr11xr22. . . xrkk

Exercice 25: [Indications] [Correction] – Chercher – Raisonner – KK Combien y a-t-il d’entiers compris entre 1 et1010−1 dont le cube se termine par 11 ?

(4)

Bcpst 2 Lycée François 1er

FE 3 - Révisions : Dénombrement Indications

Exercice 4 [Correction]

On peut par exemple se ramener à l’étude de l’ensemble E = {(1, . . . ,1

| {z }

N1fois

,2, . . . ,2

| {z }

N2fois

, . . . , n, . . . , n

| {z }

Nnfois

)|N1+N2+. . .+Nn=k}.

Exercice 11 [Correction]

Attention, il faut penser à retirer les nombres entre0 et999.

Exercice 14 [Correction]

Modéliser en se servant des premiers exercices.

Exercice 15 [Correction]

Considérer la liste desn+ 1images des éléments de l’ensemble de départ.

Exercice 17 [Correction]

1. Calculer le cardinal de l’ensembleM2∪M5∪M7, où Mi désigne l’ensemble des multiples deidansJ1; 210K.

Exercice 18 [Correction]

2. CalculerS1+S2 etS1−S2

Exercice 20 [Correction]

2. Se ramener à l’exercice précédent : penser à dire quek= (k+ 1)−1! Exercice 22 [Correction]

Observer les résultats obtenus pour chaque dé.

(5)

Bcpst 2 Lycée François 1er

FE 3 - Révisions : Dénombrement Solutions

Exercice 1

1. cardJ1;nK

r=np 2. a) On pose

A={(i1, . . . , ip)|ik ∈J1;nK∀k∈J1;pK où les ik sont 2 à 2 distincts.}

card(A) =

0 sip > n n!

(n−p)! sip6n =p! np

b) C’est le nombre de permutations denéléments, c’est-à-dire n! . 3. C’est le nombre de combinaisons depéléments parmin, c’est-à-dire n

p

. Exercice 2

1. Remarquons tout d’abord qu’il faut au moinsnboules pour mettre au moins une boule par boite, c’est-à-dire

n>p

(sinon, il y a0 possibilités.)

Représentons les boules (non discernables) par un point. En les mettant sur une ligne, un trait de séparation représente la délimitation entre les boites :

n

z }| {

|{z}

| • •

| {z }

| . . . | •

|{z}

i1 i2 . . . ip

oùirreprésente alors le nombre de boules présentes dans l’urnenor.

L’ensemble demandé est donc en bijection avec toutes les configurations de points et de traits ci-dessus. Il s’agit donc du nombre de choix dep−1traits dansn−1emplacements, d’où n−1p−1

. n−1

p−1

possibilités

2. On ne peut plus représenter les boules par des points indiscernables. Le mo- dèle précédent ne fonctionne plus.

En revanche, à chaque boule on peut associer sa boite. Une possibilité de rangement est donc modélisée par une liste

(x1, . . . , xn)

oùxi est le numéro de la boite dans laquelle atterit la boule noi. Autrement dit, le nombre de possiblité est le nombre de n-listes de numéros de J1;pK, d’où

pn possiblités.

3. Compter le nombre de répartitions denboules danspboites possibles revient à compter le nombre de modélisations possibles suivantes :

ncases vides etp1croix

z }| {

× × . . . ×

| {z }

i1 |{z}

i2 | {z }

ip

où chaque case vide représente une boule et chaque croix représente une sé- paration entre deux urnes.

Une possibilité correspond donc au choix de placement desp−1 croix parmi p−1 +nemplacements. D’où

p−1 +n p−1

possibilités

4. Dans ce cas, on peut estimer que qu’on choisit les boites qui contiennent une boule. Compter le nombre de possibilités revient donc à compter le nombre de possiblités denboites boites choisies parmi lespboites, d’où

p n

possiblités

(6)

Exercice 3

1. a) i1+i2+. . .+ip=navec∀k= 1. . . p, ik 6= 0:

•Méthode 1 :

L’ensemble est en bijection avec {(x1

|{z}

i1

, x2

|{z}

i1+i2

, . . . , xp−1

| {z }

i1+...ip−1

)|0< x1< . . . < xp−1< n}

c’est-à-dire avec

{(x1, . . . , xp−1)|16x1< . . . < xp−16n−1}

Son cardinal est donc n1

p1

.

•Méthode 2 :

On représente en lignenpoints qui représentent chacun un entier. En- suite, on choisit de placer entre ces pointsp−1 traits de séparation de la manière suivante :

n

z }| {

|{z}

| • •

| {z }

| . . . | •

|{z}

i1 + i2 + . . . + ip =n

L’ensemble demandé est donc en bijection avec toutes les configurations de points et de traits ci-dessus. Il s’agit donc du nombre de choix de p−1traits dansn−1 emplacements, d’où n1

p1

. b) i1+i2+. . .+ip=n:

•Méthode 1 :

L’ensemble est en bijection avec {( x1

|{z}

i1

, x2

|{z}

i1+i2

, . . . , xp−1

| {z }

i1+...+ip−1

)|06x16. . .6xp−16n}

Sont cardinal est donc n+p1

p1

.

• Méthode 2 :

× × ×

. . .

| {z }

i1

|{z}

i2

ncases sans croix etpavec une croix

z }| {

c) 16i1< i2< . . . < ip6n:

• Méthode 1 :

Cet ensemble est enbijection avec l’ensemble des choix de p élé- ments parmi n : Pour chaque combinaison de péléments parmi n, il existe un seul et unique classement de ces nombres par ordre croissant.

Le cardinal est donc n

p

.

• Méthode 2 :

On représente en ligne npoints qui représentent chacun un entier. En- suite, on choisit de placer entre ces pointsp−1 traits de séparation de la manière suivante :

n

z }| {

|{z}

i1

| • • | . . . | •

| {z }

i2

L’ensemble demandé est donc en bijection avec toutes les configurations de points et de traits ci-dessus. Il s’agit donc du nombre de choix de p−1traits dansn−1emplacements, d’où n1

p1

.

(7)

d) 16i16i26. . .6ip6n:

• Méthode 1 :

Chaque élément deΩ ={(i1, . . . , ip)∈Np | 16i16. . .6ip 6n} peut être modélisé par le schéma suivant :

× × ×

. . .

| {z }

i1

| {z }

i2

| {z }

i3

. . .

ncases sans croix etpavec une croix

z }| {

oùik est le nombre de cases sans croix entre le début (à gauche) et la kèmecroix (ou la fin), et ceci pourkallant de1 àp.

De plus, commei1>1, la première croix est forcément placée après la première case.

Compter le nombre de possibilités revient donc à choisir le nombre de choix possibles de placements despcroix parmi lesn+p−1cases libres, d’où

n+p−1 p

possibilités

• Méthode 2 :

L’ensemble est en bijection avec

{(i1, . . . , ip)|16i1< i2+ 1< . . . < ip+p−16n+p−1}

Son cardinal est donc n+p1

p

. 2. a) 50−13

= 493

= 49×48×473×2 = 18 424 b) 50+4−13

= 533

= 53×52×513×2 = 23 426

c) C’est un peu plus subtil. Il faut raisonner sur les valeurs dey, qui peut aller de0 à40/2 = 20, donc le nombre de possibilités est

S =

20

P

y=0

card{(x, z)∈N|x+z= 40−2y}

=

20

P

y=0

40−2y+2−1 1

=

20

P

y=0

(41−2y)

= 21×41−220(20 + 1)

2 = 861−420 = 441 Exercice 4

Comme les tirages sont avec remise et sans ordre, l’ensemble des résultats possibles est en bijection avec l’ensemble

E ={(1, . . . ,1

| {z }

N1fois

,2, . . . ,2

| {z }

N2fois

, . . . , n, . . . , n

| {z }

Nnfois

)|N1+N2+. . . Nn=k}

Autrement dit, il y autant de solutions que de répartition des nombres N1, N2, . . . , Nn de sommen. On a vu dans l’exercice précédent qu’il y a

k+n1

n1

poissibilités

Exercice 5 12!

2!6!4! = 13860 Exercice 6

On fait une liste de 5 éléments. On a

• • • •

| {z }

↑ ↑

3 possibilités 3!possibilités 2possibilités D’où 3×6×2 = 36 possibilités de programme.

Exercice 7

1. C’est le nombre de permutations de 5 éléments distincts. 5!

2. Il est suffisant de choisir le groupe de 4 (les 6 autres en étant déduits auto- matiquement.) Il y a donc 10

4

= 210 possibilités.

(8)

3. Pour chaque siège, on choisit la personne. C’est une liste à 4 éléments distincts.

Il y a donc A410= 10!

6! = 10×9×8×7 = 5 040 possibilités.

4. Il s’agit d’un tirage de 5 personnes parmis 9. Il y a donc 9

5

= 630 possi- bilités.

Exercice 8

1. Pour chaque emplacement, on choisit la lettre voulue. Cela donne 38 possi- bilités.

2. a) C’est l’événement contraire de "pas de lettre A". On a donc 38−28 possibilités.

b) On choisit l’emplacement de la lettre A et les 7 lettres restantes sont à choisir parmis B,C. Il y a donc 8.27 possibilités.

c) Ce sont toutes les permutations du mot AAABBCCC. Autrement dit, il y a 8!

3!2!3! = 560 possibilités.

d) On compte les possibilités et leurs permutations. On trouve 1 + 8!

6! + 8!

2!2!4!+ 8!

3!3!2!+ 8!

4!4! = 2437 Exercice 9

1. On cherche le cardinal de l’ensemble{(nA, nB, nC)∈N3|nA+nB+nC= 7}.

Il s’agit de

7 + 2 2

= 36

2.

7 2

= 21

3. De manière générale, on a

n+ 2 2

pour la première question et n

2

pour la deuxième.

Exercice 10

1. On distingue les cas où l’on commence par une plante verte et les cas où l’on commence par les plantes fleuries, d’où

2×5!×5! = 28 800

2. Par rapport à tout à l’heure, on ne distingue plus le début. On peut donc supposer que le "début" est la plante verte numéro 1. Il reste donc à placer les 9 autres autour de lui alternativement :

4!×5! = 28 800

10 = 2 800 Exercice 11

1. Il s’agit de faire les listes de 4 chiffres parmi10−1possibilités, sans que zéro ne soit le premier (de manière à avoir un nombre≥1000) d’où

94−93= 5832 2. On fait une 4-liste d’éléments parmis0. . .9et :

on compte les éléments contenant exactement un seul3 entre0et9999: 4 × 93

↑ ↑

choix de la place du 3 reste : 3-liste parmis 9 nombres.

puis onretire parmi eux les éléments entre 0 et 999, i.e. ceux où 0 est à la première place : même principe, mais avec une 3-liste :

3 × 92

↑ ↑

choix de la place du 3 reste : 3-liste parmis 9 nombres.

d’où

4×93−3×92= 92×(4×9−3

| {z }

33

) = 2673

3. On cherche le nombre restant : 9 possibilités, puis sa place dans le nombre : 4 possibilités, puis on retire celui qui commence par0. : 4×9−1 = 35 Exercice 12

Méthode 1 : Il s’agit simplement de faire des 2-listes d’éléments distincts parmis les nombres{1, . . . ,14}. Il y aA214= 14×13 = 182possibilités.

Méthode 2 : le nombre de possibilités peut se compter parmis les cases vides du tableau

1 2 . . . 14 1 ×

2 ×

... . ..

14 ×

i.e.14×13 = 182

(9)

Exercice 13

1. Pour chaque élément deE, on choisit un élément deF. C’est le cardinal de l’ensemble{(i, j, k)|i, j, k= 1, . . . ,5}=J1,5K

5. Il y a donc 53 applications.

2. Par le même principe que précédemment, on trouve 52= 25 applications.

3. Dire que les applications sont injectives revient à dire que l’on ne retrouve pas deux fois le même nombre dans le triplet (i, j, k). Le nombre d’applications possibles est A35= 5!

2!= 5×4×3 = 60 4. Il n’y en a pas.

5. Même chose qu’en1, mais avec card(E×F) =cardE×cardF et cardF3= (cardF)3.

Exercice 14

On cherche le nombre de listes possibles(i1, . . . , ip)oùik représente l’image dek, c’est-à-dire

16i16. . .6ip6n

Ceci correspond à l’exercice question , d’où directement n+p−1

p

possibilités

Exercice 15

L’ensemble des surjections est en bijection avec l’ensemble des permutations des (n+1)-uplets(1, . . . , n, a)oùa∈J1;nK. (Les images des npremiers éléments avec une image forcément redondante.) Il y a donc

n(n+ 1)!

2 possibilités.

Exercice 16

1. a) M est en bijection avecP(A). Ainsi,|M|= 2|A|= 2p. b) N est en bijection avecP(Ac). Ainsi,|N|= 2|Ac|= 2n−p. c) Rest en bijection avecP(Ac). Ainsi,|R|= 2|Ac|= 2n−p. 2. card{(A, B)∈(P(E))2:|A|=pet B∩A =∅}=n

p

2n−p 3. card{(A, B)∈(P(E))2: B∩A=∅}=

n

X

p=0

n

p

2n−p= (1 + 2)n = 3n

Exercice 17

1. (On remarque que210 = 7×5×3×2, ce qui nous permet de faire facilement les calculs qui vont suivre. . . ) La formule de Poincaré nous donne

|M2∪M5∪M7|=|M2|+|M5|+|M7|−|M2∩M5|−|M5∩M7|−|M7∩M2|+|M2∩M5∩M7| Or, |M2| = 2102 = 105, |M5| = 2105 = 42, |M7| = 2107 = 30,

|M2∩M5| = 21010 = 21, |M5∩M7| = 21035 = 6, |M7∩M2| = 21014 = 15,

|M2∩M5∩M7|= 21070 = 3.

En conclusion, on obtient

|M2∪M5∪M7|= 138

et finalement, le nombre d’entiers non divisibles par 2,5,ou 7 entre 1 et 210 est

210−138 = 72

2. La stratégie reste exactement la même que précédemment, au détail près que 1000 n’est pas divisible par 3 ou 7. Il faut donc s’adapter :

|M3| = E(1 0003 ) = 333, |M5| = 1 0005 = 200, |M7| = E(1 0007 ) = 142,

|M3∩M5|=1 0003×5 = 66, |M5∩M7|= 1 00035 = 28, |M7∩M3|=1 0003×7 = 47,

|M3∩M5∩M7|= 3×5×71 000 = 9.

Il en résulte donc

543 possibilités.

Exercice 18

1. Très rapidement, avec la formule du binôme :(1 +x)n=

n

P

k=0 n k

xk. PourC1, on prendx= 1et pourC2, on prend x=−1. On obtient

C1= 2n et C2= 0 2. S1+S2=C1= 2n etS1−S2=C2= 0. D’où

S1=S2= 2n−1

3. C’est la traduction en terme combinatoire de la question précédente :S1est le nombre de parties de cardinal pair etS2 de cardinal impair.

(10)

Exercice 19

1. On sait bien que, pour toutk>n+ 1, ok a (k−1n−1)+(k−1n )=(kn) (avec la convention ab

= 0sib < a.

d’où, pour tout k>p, n−1k−1

= kn

k−1n

. En réinjectant dans la somme, on a

2n

P

k=n k−1 n−1

=

2n

P

k=n

k

n

k−1n

=

2n

P

k=n k n

2n

P

k=n k−1

n

=

2n

P

k=n k n

2n−1

P

k=n−1 k n

= 2nn

n−1n

= 2nn

(téléscopage) 2. Méthode 1 :

Si on a placé lesnlettresAparmis les2npossibilités, les lettresB complètent automatiquement. On a donc 2nn

mots possibles.

Méthode 2 :

Le nombre de possibilités est décomposé de la manière suivante :

S =

n

P

k=0

card{(

2n

z }| { B . . . B

| {z }

kfois

A∗. . .∗)+permutations}

=

n

P

k=0

2n−k−1 n−1

| {z }

choix de l’emplacement desA

=

2n

P

k=n k−1 n−1

Exercice 20

1. a) On noteCl’ensemble des possibilités de choix dep+1éléments parmiS.

• Montrons queCk⊂C pour toutk :

Dans chacun des cas Ck, on choisit bien au total p+ 1éléments parmi n+ 1(lespdeSk etxk. LesCk sont donc inclus dans les choix dep+ 1 éléments parmin+ 1.

• Montrons que lesCk sont2 à2 incompatibles. :

Les possibilités sont bien incompatibles car on ne peut en même temps faire un choix de typeCiet un autre de typeCj. En effet, (décidons que i > j). Si on fait Ci, on choisit xi, mais si on faitCj en même temps, on ne chosit pasxi cari > j, ce qui est donc incohérent.

• Montrons queC⊂

n

S

k=p

Ck :

Choisissons p+ 1éléments dans S. On notek l’indice minimum desxi

choisis. Alors on est bien dans le casCk. De plus, on a nécessairement k>p

car les autres cas sont impossibles : sii < p, le casCi signifie en partie qu’on choisitpéléments dansx0, . . . , xi−1, mais sii < p, on a moins de péléments. On ne peut donc pas en choisirp.

• Conclusion :

l’ensemble desCi est une partition de l’ensemble des choix possibles de p+ 1éléments deS.

(11)

b) Étant donné qu’on a une partition des choix dep+ 1éléments parmi les n+ 1deS, on sait que

cardC=

n

X

k=p

cardCk or,

cardC= n+ 1

p+ 1

et

cardCk = 1× k

p

= k

p

car on choisitxk qui est fixé (donc 1 choix possible) puis en parallèlep éléments dansSk qui en comprendk. D’où

n+ 1 p+ 1

=

n

X

k=p

k p

2. On a

n

P

k=p

k kp

=

n

P

k=p

(k+ 1) kp

kp

=

n

P

k=p

(k+ 1) k

p

| {z }

=(p+1)(k+1p+1))

n

P

k=p k p

= (p+ 1)

n

P

k=p k+1 p+1

n

P

k=p k p

= (p+ 1)

n+1

P

k=p+1 k p+1

n

P

k=p k p

Grâce à l’exercice précédent, on sait que

n+1

P

k=p+1 k p+1

= n+2p+2 et

n

P

k=p k p

=

n+1 p+1

, d’où

n

P

k=p

k kp

= (p+ 1) n+ 2

p+ 2

| {z }

n+2 p+2(n+1p+1)

n+1p+1

= (n+2)(p+1)

p+2 −1 n+1

p+1

Exercice 21

1. On utilise le développement en formule de Newton de (x+y)m+n = (x+y)m(x+y)n

ou deux manières distinctes de choisirkéléments parmism+n: choisir les éléments parmismet parmisn.

2. Dans l’égalité précédente, on remplacekparn, et on posem=non trouve

n

X

i=0

n i

n n−i

= 2n

n

ce qui est l’identité cherchée.

Exercice 23

1. • Une bague par doigt :3×2possibilités.

• Deux bagues par doigts :

3 × 2

↑ ↑

choix du doigts permutation des bagues Conclusion : 12possibilités

2. On numérote les bagues. Supposons que l’on mette dans l’ordre de leur nu- méro. Voyons combien il y a de possibilités : on choisit le nombre de bagues pour chaque doigt :

C’est le nombre de solutions de x1+x2+x3 =n, avec xi ∈N. On sait que c’est n+2n

:

(il faut placer les barres entre les points et croix de l’ensemble suivant)

• • . . . •

| {z }

× n

On permute les bagues et on obtient en tout n!× n+2n

possibilités

Exercice 24

1. Méthode 1 :Il s’agit simplement de choisir l’emplacement des A dans le mot, d’où n

a

possibilités.

Méthode 2 : On cherche toutes les permutations possibles du mot A . . . AB . . . B.

(12)

2. Avec la méthode 2, si on noteA1, . . . , Ak les lettres etr1, . . . , rk leur nombre d’occurence, il est facile de voir qu’il s’agit de toutes les permutations du mot A1. . . A1

| {z }

r1fois

. . . Ak. . . Ak

| {z }

rkfois

, c’est à dire

n!

r1!r2!. . . rk!

oùn=r1+. . .+rk est le nombre total de lettres.

3. Explications sur l’exemple(x1+x2)n :

Développer l’expression(x1+x2)n= (x1+x2). . .(x1+x2)

| {z }

nfois

revient à trouver toutes les combinaisons possibles dexixjrésultant du produit desnmembres.

Cela se présente donc sous la forme (x1+x2)n=

n

X

k=0

akxk1xn−k2

oùak est le nombre de fois où l’on retrouve l’expressionxk1xn−k2 dans le déve- loppement. On peut interpréterak comme le nombre de mots possibles écrits avec les lettres A1 et A2. En effet, à un mot à n lettre en A1, A2 possible correspond exactement un choix dex1, x2dans les parenthèses :

Par exemple, le motA1A1A2. . . A1correspond au choix dex1dans la première parenthèse,A1dans la deuxième parenthèse,A2dans la troisième parenthèse, etc . . .

En conclusion, ak= n!

r1!r2!. . . rk! et la formule est démontrée.

Exercice 25

On peut écrire

n=a+ 10b+ 100c, a, b, c∈N, avec06a, b69.

Donc :

n3=a3+ 30a2b+ 100K

(oùK= 10b3+ 10000c3+ 3ab2+ 3a2c+ 300ac2+ 300b2c+ 3000bc2+ 60abc∈N.) Par conséquent,n3 se termine par 11 si et seulement sia3+ 30a2b se termine par 11.

• Sia3+ 30a2bse termine par 11, alorsa3se termine par1, et donc, forcément, on a : a= 1 (examiner touts le cubes des nombres de 0 à 9).

• 1 + 30bse termine par11si et seulement si3bse termine par1, ce qui se produit si et seulement si b= 7 (examiner tous les triples des nombres de 0 à 9).

Ainsi,n3se termine par11si et seulement sia= 1etb= 7. Or,16n61010−1, signifie que n s’écrit avec 10 chiffres non tous nuls, commençant éventuellement par un ou plusieurs zéros.

Il y a donc 108 tels nombres.

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