HAL Id: jpa-00238319
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Submitted on 1 Jan 1885
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Sur la définition des gaz parfaits et les propriétés qui en résultent
G. Meslin
To cite this version:
G. Meslin. Sur la définition des gaz parfaits et les propriétés qui en résultent. J. Phys. Theor. Appl.,
1885, 4 (1), pp.132-136. �10.1051/jphystap:018850040013201�. �jpa-00238319�
De ces deux relations on tire
et, par
suite,
la force électromotrice induite dans le circuit secon-daire est
en
posant
Tout se passe donc comme
si,
le circuitprimaire
étantsupprime,
on introduisait dans le circuit secondaire une force électromotrice
égale
auproduit
de e par le facteurMm = k,
etqu’en Vr2 + l2 m2
temps
ma8joutât
une résistanceégale a t + k’2r)
et une self-induc- tion( - k2 l).
On trouve ainsi unegrande analogie
avec le cas dutéléphone
Bell et du condensateur transmetteur. Ici lesquantités k,
r et 1 sont
susceptibles
de mesures assezsimple.
SUR LA DÉFINITION DES GAZ PARFAITS ET LES PROPRIÉTÉS
QUI EN
RÉSULTENT;
PAR M. G. MESLIN.
On a coutume de définir les gaz
parfaits
par la relationdans
laquelle
a= 1 273.
Cette définition est
vicieuse,
car laquantité t
se définit elle-méme à l’aide des gaz
parfaits.
D’un autre
côté, quand
on traite diversproblèmes
relatifs auxgaz
parfaits,
on utilise un certain nombre depropriétés,
parArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040013201
exemple
que le travail intérieur estnul,
que C - c == const., etc.Je me propose, en donnant une définition rationnelle des gaz
parfaits,
d’établir lesconséquences qui
en résultent relativementà leurs
propriétés physiques, d’après
lesprincipes
de la Thermody-namique.
DÉFINITION. 2013 Un gaz
parfait
est un gazqui,
à tozcteten’lpé-
rature, suit la loi de Mariotte et pour
leqzcel
on aF -
dv o, c’est-à-dire pOUF
lequel
le travail intérieur de la dilatation est nul.Cette définition ne suppose pas
qu’on
ait défini lestempératures.
Nous admettrons d’abord
qu’on
les évalue avec un thermomètrequelconque.
I.
Puisqu’un
gazparfait
suit la loi de Mariouue à toutetempé-
rature,
j’ai
la suite deségalités
Je me sers alors d’un tel gaz
parfait
pour définir lestempératures
par
l’égalité
cl. étan t un nombre choisi de
façon
à attribuer à unetempérature particulière
une valeur fixée d’avance.Cherchons alors les relations
qui
existent entre cestempératures
et les
températures absolues,
définies par leprincipe
de Carnot.La relation
générale
établie par M.Lippmann (1)
est la suivanteen
l’appliquant ici,
on a(’ ) Journal de Physique, 26 série, t. III, p. 277.
(’ ) Cette dernière propriété peut être établie en supposant seulement
dc
= o.dv J. de Phys.) 26 série, t. IV. (Mars 1885.) !o
134
On a
donc,
en substituant etsimplifiant,
Telle est la relation cherchée.
Supposons
maintenantqu’avec
destempératures
ainsi définieson ait étudié la dilatation d’un deuxième gaz
parfait
etqu’on
aittrouvé
En
répétant
le raisonnementqui précède,
mais enremplaçan t
7. t par?
(t),
on aura la relationquels
quesoient t,
et t2, cequi
ne peut avoir lieu que si l’on aOn a
donc,
pour tous les gazparfaits,
ou x est la même constante et ou t est défini à l’aide de la même
égalité appliquée
à un gazparfait quelconque.
x est la
1 100 partie
de la dilatation d’un gazparfait
entre les tem-pératures
dénommées o et 100. Pour déterminer x, on a eu recours aux gaz réelsqui
suivent sensiblement la loi de Mariotte à toutetempéra ture
et pourlesquels
dc av = o, et l’on atrouvé 2 -
273 ona admis le même nombre pour les gaz
parfaits :
ce choix n’a donc rien de définitif.II . On démontre sans nouvelle
hypothèse qu’on
a, endésignant
par E
l’équivalent mécanique
de lachaleur,
Prenons v et t comme variables
indépendantes
etappliquons
cette relation à un même gaz : 1 ° à différentes
températures,
2° sousdes volumes
différentes ;
on doit avoirMais on a
d’où
et, par
suile,
dC
et, comme Ji = dt, on doit avoir
On aura la valeur de la constante
B,
en substituant dans la valeur deE,
Si l’on considère différents gaz
parfaits
sous la mêmepression,
vo
représentera
le volumespécifique ;
on voi t que B variera d’un gaz àl’autre,
en raison inverse de la densité.En
parlant
de notredéfinition,
nous arriverons donc aux con-clusions suivantes :
1° Les gaz
parfaits
ont tous même coefficient dedilatation;
2° Les
quantités
C et c sont des fonctions de latempérature,
etces fonctions sont de la forme
B étant un nombre
particulier
pourchaque
gazet ?
une fonctionqui
peut être différente d’un gaz à un autre.III. Pour continuer notre
étude, particularisons
notre définitionet étudions
parmi
les gazparfaits
ceuxqui
ont les mêmespropriétés
que les gaz réels limites
(ce qui
est un casparticulier
des gaz par-faits).
Pour lesdistinguer,
nous lesappellerons
gaz limites.Les
expériences
de Cazin nous apprennent que, si pour ces gaznous formons c c à une méme
température,
on obtient un nombreconstant; mais on ne sait pas encore si cette constante est une
constante
absolue,
ou une fonction de latempérature.
On apour un
premier
gaz ;pour un autre gaz. On a donc
en tenant compte de ces
égalité
on aB étant différent pour les différents gaz
limites, mais y(t)
étant lamême fonction pour tous. La détermination
de c
à différentesc
températures pourrait
nousapprendre
si cette fonctiony (t)
seréduit à une constante.
Les formules
qui précèdent
nouspermettent
de voir que pources gaz limites la loi de
Dulong
et Petit est uneconséquence
denos
hypothèses.
On a, en
effet,
endésignant par d
lepoids spécifique
absolusous la
pression
1,or donc
d’où
égalité qui
prouvequ’à
une mêmetempérature Cd
est constantpour ces gaz limites.
De
plus, si y(t)
est une constante, C d sera une constante indé-pendante
de latempérature.
Les calculs
précédents
nous montrent en mêmetemps pourquoi
la loi de
Dulong
se vérifie sensiblement pour les gazréels ;
celatient à ce que les conditions énoncées sont sensiblel1Ient vérifiées.