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Étude de phénomènes de double résonance en spectroscopie hertzienne des gaz

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(1)

HAL Id: jpa-00206830

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206830

Submitted on 1 Jan 1969

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Étude de phénomènes de double résonance en spectroscopie hertzienne des gaz

B. Macke, J. Messelyn, R. Wertheimer

To cite this version:

B. Macke, J. Messelyn, R. Wertheimer. Étude de phénomènes de double résonance en spectroscopie

hertzienne des gaz. Journal de Physique, 1969, 30 (8-9), pp.665-674. �10.1051/jphys:01969003008-

9066500�. �jpa-00206830�

(2)

665

ÉTUDE

DE

PHÉNOMÈNES

DE DOUBLE

RÉSONANCE

EN

SPECTROSCOPIE HERTZIENNE

DES GAZ

Par B.

MACKE, J.

MESSELYN

(1)

et R.

WERTHEIMER,

Laboratoire de Spectroscopie Hertzienne (2) de la Faculté des Sciences de Lille.

(Reçu

le 13 novembre 1968, révisé le 30 avril

1969.)

Résumé. 2014 A l’aide d’un

spectromètre

hertzien à modulation

d’absorption spécialement

réalisé à cet effet, les auteurs ont effectué des

expériences

de double irradiation sur deux tran- sitions de rotation d’une molécule

toupie asymétrique,

ces deux transitions ayant un niveau

commun. Des écarts

importants

avec des lois antérieurement admises ont pu être mis en

évidence

expérimentalement

et

peuvent

être

interprétés

à l’aide d’une théorie

semi-quantique

utilisant

l’opérateur

d’évolution du

système

à trois niveaux. La confrontation entre résultats

théoriques

et

expérimentaux

donne

également

une mesure du

temps

de relaxation.

Abstract. 2014 By use of a

specially

set up microwave power modulated

spectrometer,

the

authors made double resonance

experiments

on two rotational transitions of an

asymmetric top

molecule with a common level.

Experimentally,

some differences occur with anterior laws and a

quantum

mechanical

theory using

the evolution

operator

of the three level system allows to

explain

such effects. A

comparison

between theoretical and

experimental

results

gives

some

inquirements

about relaxation times.

JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 30, AOUT-SEPTEMBRE 1969,

Introduction. - Soient trois niveaux

1,

2 et 3 d’une

molecule

(fig. 1).

A

F approximation dipolaire

elec-

trique,

les transitions 1 -* 2 et 2 -->- 3 sont

permises

et de

fréquences respectives v’ 0

et vo ; la transition 1 --> 3

est interdite.

L’objet

des

experiences

de double irra- diation est d’observer la modification

d’absorption

au

voisinage

de la

frequence

d’une transition

(frequence

de

sonde) lorsqu’on

envoie une

puissance importante

a une

frequence

voisine de celle de 1’autre transition

(frequence

de

pompe).

Nos

premi6res

6tudes de ce

phenomene [1, 2]

différaient

deja

des travaux ant6-

rieurs. Autler et Townes

[3] employaient

une

hyper- frequence

et une

radiofrequence;

leur etude

theorique

était limit6e a un sous-espace a deux dimensions de

1’espace

des 6tats. D’autres auteurs

[4, 5, 6, 7, 8,

9

et

10]

ont

opere

sur le

spectre

de rotation des molecules de type

toupie sym6trique

ou

asym6trique

en

pompant

sur la transition dont la

frequence

est la

plus

basse.

Pour obtenir des effets

plus importants

et

malgr6 quelques

difficultés

techniques supplémentaires,

nous

avons choisi de pomper sur la transition dont la fr6- quence est la

plus

6lev6e dans un ensemble de trois niveaux de rotation d’une molecule du

type toupie

(1)

Ce travail effectue sous contrat D.R.M.E. constitue le resume d’une

partie

de la these de Doctorat d’Etat es Sciences

Physiques

soutenue le 28 février 1968 par

J. Messelyn

devant la Faculte des Sciences de Lille et

enregistree

au C.N.R.S., sous le no A.O. 2252.

(2) Equipe

de recherches associee au C.N.R.S.

F’IG. 1. - Niveaux

d’6nergie.

asym6trique.

Il

s’agit

de la molecule

d’anhydride

sulfu-

reux et les niveaux

1, 2,

3 de la

figure

1

correspondent respectivement

aux niveaux

606’ 615

et

524

de cette

molecule

(notation

de

Mulliken).

Les

fréquences

de

transition de sonde et de pompe sont :

vo = 23 414

MHz; vo

= 68 972 MHz.

Elles se situent

respectivement

dans la gamme de

longueur

d’onde des

1,25

cm et 4 mm.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003008-9066500

(3)

En am6liorant substantiellement notre

appareil- lage [11, 12, 13],

nous avons obtenu un ensemble

important

de resultats dont nous

n’exposerons

ici que les

plus marquants.

Parallelement a ce travail

experi- mental,

nous avons conduit un calcul

theorique

que

nous avons

exploit6 numeriquement

afin de confronter les resultats

theoriques

et

experimentaux. Compte

tenu

du nombre des

parametres qui

interviennent dans des

experiences

de ce

type,

un resume des

caractéristiques

des solutions fournies par la th6orie facilite le classe-

ment des résultats

experimentaux.

I.

Etude théorique.

- Comme dans le cas du maser

a trois niveaux

[14],

une th6orie

semi-classique

bas6e

exclusivement sur un calcul de

populations

s’av6re

insuffisante. Nous avons

exploit6

un formalisme semi-

quantique

ou le

systeme

moleculaire est soumis a un

traitement

quantique simplifi6

et ou les

champs

elec-

tromagn6tiques

sont trait6s

classiquement.

Nous cal-

culerons

1’operateur

d’6volution dans la

representation

d’interaction afin d’en d6duire les

probabilités

de

transition et les

puissances

absorbees.

1. CALCUL DE L’OPERATEUR D’ÉVOLUTION. - Dans

l’approximation dipolaire 6lectrique,

1’hamiltonien d’une molecule en

presence

d’un

champ 6lectromagn6- tique

peut s’6crire sous la forme :

dans

laquelle

fL

d6signe l’op6rateur

vectoriel moment

dipolaire 6lectrique.

En

particulier,

dans les

experiences

de double

irradiation,

la matiere est en interaction avec les rayonnements

electromagnetiques

de sonde et de

pompe. Si les

champs 6lectriques correspondants

sont

de la forme :

1’hamiItonien du

systeme

deviendra :

Posons alors H =

Ho

+

V(t),

ou

V(t) repr6sente

l’interaction de caractere

dipolaire 6lectrique :

Connaissant 1’etat

dynamique

d’une molecule a

l’instant initial

to,

le

probleme

consiste a determiner

son 6tat a un instant t

après 1’application

des

champs electromagnetiques.

Nous

adopterons

pour le r6soudre le formalisme de

l’op6rateur

d’6volution.

D6signons

par

Uo(t, to)

et

U(t, to)

les

op6rateurs

d’6volution asso-

ci6s aux hamiltoniens

Ho

et H

respectivement.

On a

6videmment :

et on peut 6crire

U(t, to)

sous la forme :

ou U’ est

1’operateur

d’evolution dans la

representation

interm6diaire d’interaction satisfaisant a

1’6quation :

Il est commode de limiter

1’espace

des 6tats au

sous-espace a trois dimensions defini par la

base 1 >, 2 > et 3 >

des vecteurs propres de

Ho

associ6s aux

valeurs propres

El, E2, E3 respectivement.

Pour

all6ger l’écriture,

posons :

!l23 et

u12 6tant les elements de matrice des

projections

du moment

dipolaire

dans les directions des

champs 6lectriques

de sonde et de pompe

respectivement.

En

61iminant les termes non r6sonnants en

(6)

+

wo)

et

(w’

+

w0),

si . cx == 6) - wo et ce’ == w’ -

w0",

la

matrice

0(U’(t, 0))

est d6finie par

1’equation diffe-

rentielle :

avec la condition initiale :

ou

(1) d6signe

la matrice unite.

La resolution de

1’6quation (1)

se ramene a la reso-

lution de 9

equations

differentielles que l’on peut avantageusement regrouper en 3

systemes

de 3

6qua-

tions differentielles a 3 inconnues.

D6signons

par

uh

les elements de matrice de

( U’).

En recherchant pour chacun de ces

syst6mes

des

solutions

harmoniques

de la forme :

on obtient une

equation

s6culaire du troisi6me

degr6

en À :

L’equation (2)

ne

peut

alors etre r6solue litt6rale-

ment dans le cas ou les

puissances

de pompe et de sonde

sont

quelconques

que si l’on a entre oc et ce’ la relation :

compte

tenu de la definition de (x et

cx’,

cela revient a :

Cette relation était

propos6e

dans un certain nombre de travaux ant6rieurs pour d6finir la loi

qui

fixe le

maximum

d’amplitude

du

phenomene

de double

resonance. En

fait,

il

s’agit

d’une loi

approch6e appli-

cable seulement en dehors de la

largeur

de la raie de sonde.

(4)

667

On peut

6galement

r6soudre

1’6quation (1)

dans le

cas ou cx et ce’ ont des valeurs

quelconques

si l’on admet

que I x

est tres

petit devant x’.

Ceci revient a supposer que la

puissance

de pompe est nettement

sup6rieure

a la

puissance

de

sonde;

cette condition de travail 6tant naturellement celle que nous recherchons dans nos

exp6riences,

nous avons aussi

explicite

la

matrice de

l’op6rateur U’ (t, 0)

dans ce cas.

Du calcul

complet [16]

des elements de matrice de

l’op6rateur

d’evolution dans les deux cas

pr6c6dents,

nous ne retiendrons ici que les elements

U;j qui

inter-

viennent effectivement dans les

absorptions

que nous

avons 6tudi6es

expérimentalement. Ainsi,

dans le cas

où I x « x’,

, si l’on pose :

la resolution de

1’equation

s6culaire en À au

premier

ordre

en I x nous

donne :

d’oii 1’on deduit aussitot :

L’utilisation de

l’op6rateur

d’evolution nous

permet

donc d’abord d’6tablir

globalement [16]

des resultats dont certains ont ete obtenus par ailleurs

[14, 17]

par une m6thode totalement differente. De

plus,

cette

technique

a

l’avantage

de faire

apparaitre

ces résultats

sans

hypothese particuli6re

sur 1’etat initial de la

molecule ;

ceci est d’autant

plus

int6ressant

qu’il

faut

recourir a un modele

lorsque

1’on veut passer des

ph6nom6nes

concernant la molecule isol6e a ceux que l’on observe

experimentalement

sur un gaz. Dans notre cas, nous utilisons

I’hypoth6se

des collisions fortes.

2. CALCUL DES ABSORPTIONS. -

a)

Probabilités de transition. - Nous nous sommes

plac6s

dans

1’espace

à

trois dimensions d6fini par la base des vecteurs propres de 1’hamiltonien non

perturbe

de la molecule et

n’avons retenu dans 1’etablissement de

1’equation (1)

que les termes r6sonnants.

Nous pouvons admettre que, dans nos

experiences,

seuls interviennent les mecanismes

d’absorption

entre

6tats connect6s par les transitions de

pulsations

voi-

sines de wo et

co’. L’approximation correspondante

se

ram6ne a celle habituellement faite dans toutes les 6tudes

theoriques

sur le

sujet [7, 14, 18],

et semble

parfaitement legitime

dans le domaine hertzien.

Une molecule

qui,

a 1’instant initial

to,

se trouve dans

1’état 3 >

a une

probabilite P32

d’effectuer une tran-

sition vers

Fetat ! 2 >

a l’instant t :

Consid6rons encore une molecule

qui,

a

1’instant to

imm6diatement

apr6s

une

collision,

serait dans

1’6tat 3 >;

au bout d’un certain

temps,

et de par la

presence

du

champ

de

pulsation

w, elle se trouvera

dans un 6tat

represente

par un

melange

des

états 2 >

et 3 >.

Mais la

presence

du

champ

de pompe a la

pulsation

0(/

risque

de connecter un tel 6tat a

1’etat 1 >

avant la collision suivante. Ainsi une molecule

qui

initialement se trouvait

en 3 >

a une

probabilité

non

n6gligeable

d’effectuer une transition

vers 1 > (et inversement)

suivant un processus a deux quan-

tums

[19].

Cette

probabilite

de transition est donn6e par :

Ces

expressions

permettent, dans

1’hypothese

des

collisions

fortes,

de determiner les

puissances

absorbees

dans les processus a un et deux quantums.

b)

Puissances absorbées. - Dans les conditions

exp6-

rimentales de la

spectroscopie

hertzienne gazeuse, on

peut

considerer que

chaque

collision

perturbe

suffi-

samment les molecules pour

qu’il

n’existe aucune rela-

tion entre le mouvement avant et

apr6s

le

choc; apr6s

une

collision,

le gaz se retrouve donc a

1’equilibre thermodynamique compte

tenu de la valeur instanta- nee du

champ 6lectrique [20].

Les

probabilités

de transition sont des fonctions du

temps

mais aussi de

1’instant to correspondant

a la

derniere collision. Pour eliminer cette derniere

variable,

il suffit de faire la moyenne sur toutes les valeurs

possibles

de

to.

Si la derni6re collision a eu lieu a un

instant to

= t -

0,

on

int6gre

par

rapport

a 0 en admettant une distribution de Poisson

correspondant

a une valeur moyenne r de l’intervalle

qui s6pare

deux

chocs.

Si n?

est la

population

du niveau i a

1’equilibre thermodynamique,

on a donc pour les processus a un

quantum

une

puissance

absorbée :

et pour les processus a deux quantums :

Notre etude se limitant ici au cas

où x I

est tres

inferieur

à x’ (,

si 1’on pose :

et :

(PO repr6sente

ici la

puissance

absorb6e a la

frequence

vo

sur le

signal

de sonde en l’absence de pompage et en

1’absence de saturation de sonde :

I xr I 1) -

Avec :

(5)

on obtient :

P

repr6sente

la

puissance

totale absorb6e a la

frequence

de sonde en

presence

de pompage : c’est la somme

(Pl

+

P2)

des

puissances

absorbees dans les processus a un et deux

quantums.

3. EXPLOITATION DES RESULTATS

THEORIQUES.

-

L’objet

de nos

experiences

6tant

principalement

d’étu-

dier les modifications de

l’absorption

de sonde

apport6es

par le pompage, nous avons

exploit6 num6riquement

les resultats

report6s

en

(4), (5)

et

(6).

Dans ces

formules,

a et ce’

(donc v

et

v’)

sont sans relation entre eux et la

FIG. 2.

seule condition de validite est de

respecter l’in6galit6 x I « ] x’ 1,

ce que nous pouvons

toujours

r6aliser en

maintenant le

signal

de sonde en

deca

du seuil de saturation.

a) Etude a frequence

de

sonde fixe.

-

L’absorption

est

alors une fonction de la variable z’

pr6cis6e

par les deux

paramètres indépendants z

et m2. Elle

pr6sente

son maximum pour une valeur de z’ fonction de ces

deux

param6tres

et

qui

a fait

1’objet

de notre

premier

programme de calcul. Les courbes de la

figure

2 sont

relatives aux

fréquences

de ce maximum. On remarque que la loi

asymptotique (3) (z

+ z’ =

0)

est bien

vérifiée pour des valeurs mod6r6es du

parametre

de

pompage

(m2

=

0,1 ) .

Pour m2

6gal

a

1,

on note un

passage dans le

premier quadrant

avec

cependant

des 6carts moderes par

rapport

a la loi

(3).

En

revanche,

pour des pompages

importants (m2 = 10;

m2 =

100),

les courbes restent dans le domaine

explore

assez loin

de la droite

asymptote correspondante

et

s’61oignent

nettement de

l’origine.

Les courbes 3 sont relatives aux

amplitudes

des

maximums en fonction de la

frequence

fixe de sonde.

Notons que, hormis le cas du faible pompage, le maxi-

mum absolu

d’absorption

ne

correspond

pas a la

FIG. 3.

(6)

669

condition de double resonance

(v

=

vo; v’ = vo),

mais

a des

fréquences qui

s’en

6loignent

d’autant

plus

que

le pompage est

plus important. Lorsque

la

frequence

de sonde est fixée a sa valeur de resonance vo,

l’absorp-

tion

pr6sente toujours

un extremum a

l’origine (z’

=

0,

soit v’ =

vo),

mais cet extremum est tantot un maxi-

mum

(faible pompage),

tantot un minimum

(fort pompage).

La

figure

2 montre que le « renversement » s’effectue pour une valeur de m2

comprise

entre 1 et 10. En

effet,

pour des valeurs du

parametre

m2 inferieures ou

6gales

a

l’unit6,

on voit nettement que les courbes

passent

par

1’origine

alors

qu’il

n’en est

plus

de meme pour les courbes

correspondant

a des valeurs de m2

sup6rieures

ou

6gales

a 10. Un programme

d’optimisation

de la

fonction

P(0, z’)

montre que la courbe

pr6sentant

un

m6plat

a

l’origine

est obtenue pour :

L’association de la

puissance

de pompage et de la

pression

conduisant a cette valeur de m2 est facilement realisable et

reproductible.

Nous avons donc calcul6

le reseau de courbes

correspondant ( fig. 4)

sur

lequel

FIG. 4. - P =

f(z’)

h z fix6 et m2 = 1,96.

on

peut

noter la valeur

parfaitement

constante obtenue

lorsque

la

frequence

de sonde est celle de la resonance vo;

l’absorption correspondante

est 6videmment celle

qui

est obtenue en l’absence de pompage.

Nous avons volontairement limit6 notre etude aux valeurs de z

positives

car les

diagrammes

sont tous

sym6triques

par

rapport

a

1’origine

des coordonn6es du fait de l’invariance de

1’absorption [21]

dans la

transformation :

b) Etude

a

fréquence

de

pompe fixe.

- Pour diverses valeurs de z’ et de

m2,

nous avons tabul6 la fonc- tion

P(z); parmi

tous les calculs

effectués,

nous avons

FIG. 5. - P =

f(z) pour z’

= 5, m2 = 1 et 10.

reproduit (fig. 5)

deux

diagrammes

obtenus en prenant

une

frequence

de pompe

egale

à 5

(en

unites

reduites) .

Cette valeur

permet

à la fois de conserver aux

absorp-

tions une

amplitude appreciable

tout en évitant Ie

melange

des

phénoménes

se

produisant respectivement

autour de la

frequence

de resonance et autour de la

frequence

définie par la loi

(3).

Pour les faibles pom- pages

(m2 = 0,1),

on observe peu de modifications de

1’absorption

de sonde

qui présente

un maximum

unique

à la resonance de sonde

(v

=

vo) .

En

revanche,

des que la

puissance

de pompe devient suffisante pour

saturer la transition 1 - 2 de

façon appreciable (m2 > 1),

la

figure d’absorption

comporte deux maxi-

mums dont les abscisses sont de

signe oppose. Lorsque

Ie pompage est modere

(m2 ~ 1),

Ie maximum d’abscisse

positive

se situe au

voisinage

de la resonance

(z ~ 0),

c’est Ie « maximum

central »;

et 1’autre

maximum est nettement

eloigne

de la

resonance,

c’est

«

I’ extra-absorption» ( fig. 5).

Nous conserverons ces

designations adoptées

dans les travaux antérieurs bien

qu’elles

soient

impropres

dans Ie cas des forts pompages

(m2

=

10),

ou 1’on ne peut

plus parler

de « maximum

central », sa

frequence

etant tres

éloignée

de la fre- quence de resonance.

On note de

plus,

dans Ie cas des forts pompages, une forte

divergence

entre la

frequence

de

l’ extra-absorp-

tion et celle

qui

est donnee par la loi

(3).

On

peut

rapprocher

cet écart du

deplacement

du maximum

central. De la

figure 5,

il resulte

qu’en premiere

ap-

proximation

ces

quantités

sont

égales

et

opposées.

Pour

préciser

cette loi

importante,

nous avons realise

un calcul

portant

exclusivement sur la recherche des

fréquences

des

maximums;

dans Ie cas des faibles pompages, Ie maximum central se

produit pratique-

ment à la resonance et

Fextra-absorption n’apparait

que pour des valeurs

importantes

de z’ avec une

amplitude

tres faible

(~ 0,01).

Dans Ie cas m2 = 1

( fig. 6), le

maximum central ne se

produit plus

à la

(7)

FIG. 6.

resonance ;

il entraine

16g6rement

la

frequence

de

1’extra-absorption qui

satisfait dans ce cas a la loi

(3)

avec une tres bonne

precision.

En

revanche,

pour de forts pompages

(m2

=

20),

on note que les

fréquences

du maximum central et de

l’extra-absorption

s’61oi-

gnent respectivement

de

part

et d’autre de la

frequence

de resonance et de celle donn6e par la loi

(3).

Les

modules des 6carts

correspondants

ont des valeurs d’autant

plus

voisines que le pompage est

plus important.

c)

Contributions relatives des

processus

a un et deux

quantums.

- Il est intéressant de faire

apparaitre

dans

l’absorption globale

P les

importances

relatives des

termes

P,,

et

P2

a un et deux

quantums respectivement.

Dans le cas des faibles pompages, la contribution du terme a deux

quantums

est

n6gligeable

et le terme

a un

quantum

se r6duit

pratiquement

a la raie

d’absorp-

tion de sonde.

Lorsque

ce pompage est

important ( fig.

7 : m2

=10),

on remarque que c’est essentiellement le terme a deux quantums

qui

est

responsable

de

l’extra-résonance,

le

terme a un

quantum

6tant

preponderant

au

voisinage

du maximum central. Ces résultats sont conformes

aux theories

propos6es jusqu’alors qui

attribuaient l’extra-résonance a un processus a deux quantums 1 -* 2 -* 3

pr6sentant

son maximum

lorsque

la somme

des

fréquences

de sonde et de pompe est

6gale

a la

frequence

de la transition interdite 1 -* 3.

Cependant,

on n’avait pas

jusqu’alors

note les 6carts

importants

a la loi

(3)

affectant les

fréquences

des maximums.

Dans le cadre de 1’6tude

entreprise

en

a) (frequence

de sonde

fixe),

nous avons

repris

le programme de

FIG. 7.

- Pv P2

=

f(z) pour z’

= 5 et m2 = 10.

recherche des

fréquences

des maximums

d’absorption

en le

completant

par deux programmes de meme nature relatifs a

P,

et

P2. Lorsque

les deux termes sont d’un ordre de

grandeur comparable (m2

=

5),

on obtient

les courbes de la

figure

8.

FIG. 8.

Ces courbes montrent que le

comportement

asymp-

totique

de

1’absorption globale

est

pratiquement

du

exclusivement au terme a deux

quantums.

Ceci

explique

assez bien 1’identite des resultats

asympto- tiques (loi (3))

dans des conditions notablement diffé-

rentes

(6tudes a)

et

b)).

En

revanche,

c’est le terme a

(8)

671

un

quantum qui

fixe le

comportement

a

1’origine

et

qui

est

responsable,

en

particulier,

de l’existence d’un minimum central pour les pompages caractérisés par

un

parametre m2 superieur

a

1,96.

I I.

gtude expdrimentale.

- Nous avons

sp6cialement

conqu notre

dispositif experimental [13]

dans le but de

reproduire

en forme vraie la modification

d’absorp-

tion introduite par le pompage. On observe la difference des

absorptions

en

presence

et en absence de pompage, alors que les calculs

theoriques

sont relatifs a

1’absorp-

tion en

presence

de pompage. Dans les

experiences

a

frequence

de sonde

fixe,

ceci se traduit

simplement

par

une meme translation sur les ordonn6es des

points

de

chaque

courbe. Dans les

enregistrements

a

frequence

de sonde

balay6e,

les courbes obtenues different des courbes calcul6es par

l’apparition

de la raie de sonde

en terme soustractif.

1.

ETUDES

A

FRÉQUENCE

DE SONDE FIXE. -

a)

Allure

des

phénomènes.

- Les

enregistrements

de la

figure

9

effectués dans des conditions moyennes de pompage

permettent

d’avoir un

premier

aperçu du

deplacement

du maximum de

l’absorption

en voie de sonde. Le

FIG. 9.

balayage

en

frequence

de la pompe est tel

qu’un deplacement

de la

gauche

vers la droite sur

1’enregis-

trement

correspond

au sens d6croissant pour la fr6- quence v’

balay6e.

La courbe centrale

(2) correspond

au

phenomene

obtenu pour une

frequence

de sonde

sensiblement

6gale

a la

frequence centrale vo

de la

transition 2 --->- 3. Le maximum de cette courbe corres-

pond

donc

pratiquement

a la

frequence

centrale

vo

de

la raie de pompe. Les courbes

(3)

et

(1) correspondent respectivement

a des

fréquences

de sonde situ6es à

-

0,8

MHz et +

0,8

MHz de vo. Ces

enregistrements

confirment bien les

previsions theoriques.

Les 6carts

importants

avec la loi

(3)

sont

particuliè-

rement bien visibles sur la

figure

10 concernant une

experience

dans

laquelle

ont ete 6tudi6es les variations

d’absorption

au

voisinage

de vo.

FIG. 10.

Le tableau I resume les donn6es de

l’expérience

et

les resultats immediats que 1’on

peut

en tirer quant

au

comportement

des 6carts en

frequence

des maxi-

mums

d’absorption.

TABLEAU I

Cet examen

rapide

de la

figure

10 nous montre bien

qu’au voisinage

de la raie de sonde la relation

(3)

n’est

pas du tout verifiee.

b) Exploitation

des

expériences.

- Le

d6pouillement

de nombreux

enregistrements analogues

a ceux que

nous venons de

presenter

nous a

permis

de mesurer

de

façon precise

les

fréquences

de sonde et de pompe

correspondant

aux maximums des

absorptions.

Les

fréquences

de sonde fixes sont connues a 5 kHz

pres

avec notre

dispositif de

stabilisation en

phase [13]

et en utilisant au mieux notre

dispositif

de marquage

en

frequence [22],

la

frequence

v’ variable

peut

etre d6termin6e a 30 kHz

pr6s.

A titre

d’exemple,

nous

avons

reproduit ( fig. 11 )

la courbe

repr6sentant

les

relations entre les 6carts Av’ = v’ -

vo

et Av = v -vo relatifs aux maximums

d’absorption

pour un

parametre

de

pompage m2 6gal

a

1,96.

La valeur de ce

parametre

pouvant etre fix6e au moyen de la remarque que nous

avons faite dans 1’6tude

theorique (cf. I, 3, A) (fig. 4).

En

effet, lorsque

les

fréquences

de sonde et de pompe sont

6gales respectivement

a vo et

vo, l’absorption

en

presence

de pompage est strictement

6gale

a celle

observ6e sans pompage pour une valeur de m2

6gale

a

1,96. Experimentalement,

pour une

pression donn6e,

(9)

FIG. 11.

il suffit donc de

r6gler

la

puissance

de pompe a une valeur annulant le

signal

d6tect6.

Cette courbe est en

parfait

accord avec les

previsions theoriques

de la

figure 2,

et nous avons montre par ailleurs

[16] qu’il

en était de meme pour les differentes valeurs de m2 r6alisables avec notre installation.

c) Temps

de relaxation. - La courbe 11 relative au cas m2 =

1,96 permet

le calcul de la valeur du temps

repr6sentant

la dur6e moyenne entre deux collisions a la

pression

consideree

(57

millitorrs dans les condi- tions de

l’expérience).

La courbe recoupe 1’axe des abscisses pour une valeur

Av,

donn6e par les mesures.

Nous avons 6tabli un programme de calcul

analogue

au

premier

programme

expose

en

(I, 3, a)

et dans

lequel

m2 était fixe a la valeur

1,96.

L’etude

numerique

montre

qu’un

maximum

d’absorption

est obtenu pour z’ =

0, lorsque

z, =

1,4;

sachant que :

on obtient :

En faisant varier la

puissance

de pompage, on

peut

6tudier le cas oii M2 =

1,96

a differentes

pressions

du gaz contenu dans la cellule. Nous pouvons tirer les valeurs der

correspondant

aux differentes

pressions

en

comparant

les courbes

theoriques

aux courbes

experimentales

et en utilisant la relation

(7).

Le

tableau II donne les

6carts Av, correspondant

a un

maximum

d’absorption

pour Av’ =

0,

les valeurs de

T en microsecondes et les valeurs du

produit p.,r correspondantes.

La determination de T est

indispensable

pour le

rapprochement

des 6carts de

frequence

mesures et des

fréquences

réduites :

introduites dans les calculs.

TABLEAU II

Le

temps me depend

que de la

pression;

nous 1’avons

ainsi mesure en tirant

parti

des resultats

theoriques (cf. I, 3, a)

et

expérimentaux.

Les courbes

reproduites

a la

figure

12 montrent que, dans le domaine des

pressions sup6rieures

a 20

millitorrs,

le

produit p.

T est sensiblement constant, ce

qui

traduit la

predominance

des chocs intermoléculaires. Pour les

pressions plus basses,

le

temps

de relaxation est inferieur a celui

FIG. 12. -

Temps

de relaxation.

qui correspond

aux seuls chocs intermoleculaires en

raison de la contribution des chocs

molécule-paroi.

On

peut

craindre

6galement

que dans cette zone la condition de non-saturation de la transition de sonde

(I x 12’t’2 1)

ne soit pas bien satisfaite.

Les resultats de cette etude confirment assez bien

ceux

qui purent

etre deduits de

1’interpretation

th6o-

rique

de nos

premieres

6tudes

[2].

2.

ETUDE

A

FRÉQUENCE

DE POMPE FIXE. -

a)

Allure

des

phénomènes.

- Dans ce

type d’expériences,

la fr6-

quence de pompe est fixe et la

frequence

de sonde

(10)

673

est

balay6e. Compte

tenu de l’intervalle de

frequence important qu’il

est n6cessaire

d’explorer

pour obtenir

une vue d’ensemble des

ph6nom6nes,

la forme de ces

derniers est naturellement affect6e de distorsions dues a la non-lin6arit6 du

balayage

de la sonde. Notre

appareillage [13]

permet d’6tudier

point

par

point

les variations

d’absorption

et nous avons

reproduit ( fig.13)

une des courbes relatives a cette etude. Celle-ci

FIG. 13.

a ete obtenue a une

pression

de l’ordre de 15 millitorrs pour la

puissance

de pompage maximale admissible

avec notre

dispositif.

La

frequence

de pompe a 6t6 fixée a 2 MHz de la

frequence

centrale de la transi- tion 1 -->- 2. La

partie (A)

de la courbe

repr6sente

le

phenomene

d’extra-resonance du aux processus a deux

quantums.

La

partie (B) repr6sente

la difference

entre la modification de

1’absorption

en voie de sonde

et la raie

d’absorption correspondant

a la transi- tion 2 --->

3, qui apparait

ici du fait de la variation de la

frequence

de la sonde.

On peut constater que le maximum de 1’extra- resonance

produite

par un pompage a une

frequence

v’

v’ 0 correspond

effectivement a une

frequence

de

sonde v > vo.

b) Exploitation

des

expériences.

- Il étai t int6ressant d’étudier de

façon precise

la relation reliant les 6carts de

frequence

Av et Av’

correspondant

au maximum du

phenomene d’extra-absorption.

La

fréquence v

a

laquelle

ce dernier se

produit

varie de

façon

caract6-

ris6e suivant la

frequence a laquelle

est fix6e la pompe.

Les

enregistrements

de la

figure

14 illustrent 1’allure

générale

de ces

variations;

les differentes courbes

correspondent

aux donn6es suivantes :

Pour

exploiter

de

façon precise

1’6tude de ces varia-

tions,

nous avons realise de nombreuses

experiences

FIG. 14.

dans

lesquelles

nous avons r6duit 1’excursion de fr6- quence de sonde au minimum de

façon

a

n’explorer

que le

voisinage

du maximum de

1’extra-absorption.

Nous avons

reproduit

sur la

figure

15 la courbe

FIG. 15.

traduisant la relation entre les 6carts w et Av’ relatifs

au maximum de 1’extra-resonance dans le cas ou le le

parametre

de

pompage m2

est fixe a la valeur

1,96

comme il a ete

indique pr6c6demment.

On

peut

constater que ces 6carts vérifient assez bien les

previsions theoriques

concernant

1’extra-absorption.

Conclusion. -

L’emploi

d’une installation

sp6cia-

lement 6tudi6e pour des

experiences

de double reso-

nance sur le spectre de rotation d’une molecule nous a

(11)

donne des resultats de mesure

correspondant

a des

conditions

experimentales

vari6es et pour

lesquelles

les

parametres

sont definis avec

precision.

Nous 1’avons notamment

appliqu6e

a une etude à

frequence

de

sonde fixée et a

frequence

de pompe

variable,

ce

qui

nous a fourni une methode

originale

pour le

rep6rage

de la

puissance

de pompage. Celle-ci

s’appuie

sur une

propriete particuli6re

de la double resonance de la molecule 6tudi6e et permet d’6viter des mesures de

puissances toujours impr6cises

et

pratiquement

sans

signification lorsque

la cellule d’interaction

pr6sente

une attenuation non

n6gligeable.

C’est

grace

a cela que les resultats

exp6rimentaux

ont pu etre

compares

a une th6orie bas6e sur un modele de gaz dont les molecules subissent des collisions fortes

et pour

lesquelles

on limite

1’espace

des 6tats a un

sous-espace a trois dimensions

qui

ne

comprend

que les niveaux int6ress6s par les transitions. La concordance

entre cette th6orie et les resultats de mesure peut etre consideree comme satisfaisante.

Nous avons fait des 6tudes

pr6cises

des

d6calages

des

niveaux

pompes

et montre

qu’il

y avait des 6carts

importants

entre les resultats reels et les lois

g6n6-

ralement admises. Celles-ci

apparaissent cependant

comme

premieres approximations

de nos résultats.

tcart6es

dans les travaux

ant6rieurs,

les 6tudes de double resonance a

frequence

de sonde fix6e nous ont

conduits a une m6thode de determination du temps de relaxation moyen r de la th6orie des collisions fortes.

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