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2 1) Déterminer le noyau et l’image de l’application li- néaire de R 2[X]dansR2de matrice dans les bases canoniques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI REPRÉSENTATION MATRICIELLE DES APPLICATIONS LINÉAIRES

1 DÉCOUVERTE DES MATRICES DAPPLICATIONS LINÉAIRES

1 Écrire les matrices des applications linéaires sui- vantes dans les bases canoniques :

1)

§ R2 −→ R3

(x,y) 7−→ (x+y,xy, 2x).

2)

R3[X] −→ R2

P 7−→ P(1),P(1) +P′′(0) . 3)

§ C

2[X] −→ C

3[X] P 7−→ X P+P+P(1).

4) C

1[X] −→ C2

P 7−→ €

P(1+i), Re P(i)Š sur le corps de baseR, dans les bases(1, i,X, iX)et :

€(1, 0),(i, 0),(0, 1),(0, i)Š .

————————————–

2 1) Déterminer le noyau et l’image de l’application li- néaire de R

2[X]dansR2de matrice

1 0 2

−1 1 1

dans les bases canoniques.

2) Déterminer le noyau et l’image de l’endomorphisme deR

3[X]de matrice :

3 0 4 1

1 2 4 5

4 −1 4 −1

−1 1 0 2

dans la base canonique.

3) L’endomorphisme deR

3[X]de matrice :

1 −1 0 1

2 1 −1 1

2 0 0 1

2 1 −1 0

dans la base canonique est-il surjectif ?

4) Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 de base B = (e1,e2,e3). Caractériser géométrique- ment l’endomorphisme deEde matrice :

−1 2 2

−7 8 7

6 −6 −5

dansB.

————————————–

3 Dans leR-espace vectorielC(R,R), on pose : B= sin, cos, sh , ch

et V =Vect(B).

1) a) Montrer queBest une base deV. b) Montrer queV est stable par dérivation.

On noteDl’endomorphisme deV induit par la dériva- tion etMla matrice deDdansB.

2) a) Déterminer la matrice deDdansB.

b) Montrer queDest un automorphisme deV et calculer de tête la matrice deD−1dansB.

————————————–

4 On noteA∈ Mn+1(R)la matrice de terme gé- néral

j1 i1

‹

,iet jdécrivant¹1,n+1º. 1) Montrer queAest inversible.

2) Donner une expression simple de l’endomorphisme deR

n[X]de matriceAdans la base canonique.

3) En déduireA−1.

————————————–

5 SoitM∈ M3(R). On suppose que : M2=

0 1 0

0 0 1

0 0 0

. 1) Montrer que : KerM=KerM2

et : ImM=ImM2.

2) En déduire que la première colonne et la dernière ligne deM sont nulles, puis dégager de tout cela une contradiction.

————————————–

2 CHANGEMENT DE BASES ET MATRICES ÉQUIVALENTES/SEMBLABLES

6 On noteul’application linéaire deR4dansR3dé- finie pour tout(x,y,z,t)R4par :

u(x,y,z,t) = 2x−y+z+5t,−x+2y+3z−4t,x+5z+6t . 1) Déterminer la matrice de u dans les bases cano-

niques.

2) Montrer que les familles : B=€

(1, 0, 0, 0),(0, 0, 1, 1),(1, 1, 1, 1),(1, 0, 0, 1)Š etC =€

(1, 1, 1),(1, 1, 0),(1, 0, 0)Š

sont des bases deR4etR3respectivement.

3) Déterminer MatB,C(u).

————————————–

7 On pose : A=

−1 6 −6

3 −8 10

3 −9 11

.

1) Résoudre pour tout λ R le système linéaire : AX =λX d’inconnueXR3.

2) On pose : e1 = (3, 1, 0), e2 = (−1, 1, 1) et e3= (0, 1, 1). Pourquoi la famille(e1,e2,e3)est une base deR3?

3) Déterminer la matriceAde l’endomorphisme ca- noniquement associé àAdans(e1,e2,e3).

4) En déduireAnpour toutnN.

————————————–

8 On pose : A=

2 1 −1

0 1 0

1 1 0

.

1) Résoudre pour tout λ R le système linéaire : AX =λX d’inconnueXR3.

2) Montrer que la famille(e1,e2,e3)est une base de R3, avec : e1 = (1, 0, 1), e2 = (−1, 1, 0) et e3= (1, 1, 1).

3) Déterminer la matriceAde l’endomorphisme ca- noniquement associé àAdans(e1,e2,e3).

4) En déduireAnpour toutnN.

————————————–

9 Montrer que les matrices suivantes sont sem- blables :

1

(2)

Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI REPRÉSENTATION MATRICIELLE DES APPLICATIONS LINÉAIRES

1)

0 1 0 0

1 0 0 0

0 0 0 1

0 0 1 0

,

0 0 0 1

0 0 1 0

0 1 0 0

1 0 0 0

,

0 0 1 0

0 0 0 1

1 0 0 0

0 1 0 0

.

2)

0 0 0

0 0 1

0 0 0

,

0 1 0

0 0 0

0 0 0

,

0 0 0

4 0 0

0 0 0

. 3)

0 1 0

0 0 1

0 0 0

,

0 2 0

0 0 3

0 0 0

,

0 0 0

1 0 0

0 2 0

.

————————————–

10 SoitA∈ Mn(K)de rang r.

1) Montrer queAest semblable à une matrice de la forme :

B 0 C 0

‹

pour certainesB∈ Mr(K)et C∈ Mn−r,r(K).

2) On suppose que ImAet KerAsont supplémentaires dans Kn. Montrer qu’on peut imposer à C d’être nulle dans la question précédente. Que peut-on dire alors deB?

————————————–

11 On pose : A=

0 1

3 2

et B=

−7 −4

15 9

. Montrer queAetBsont semblables et déterminer toutes les matricesPGL2(R)pour lesquelles : B=P−1AP.

————————————–

12 On noteϕl’endomorphisme : P7−→(X+2)P(X) +P(X1)

deR2[X]. Calculer l’image parϕdes vecteurs 1,X+1 et 2X2+4X+3. Qu’en déduit-on ?

————————————–

13 Montrer que l’endomorphisme de R2 canoni- quement associée à la matrice

2 1 3 0

est diagonalisable.

————————————–

14 On noteϕl’endomorphisme : P7−→ X2+2

P′′+ (X+1)P+P deR

2[X]. Montrer queϕest diagonalisable.

————————————–

15 SoientE 6=

0E unK-espace vectoriel de di- mension finienet f ∈ L(E). On suppose f nilpotent d’indice n, i.e. que : fn=0L(E) et fn−16=0L(E). Montrer que dans une certaine base deE,f a pour ma- trice

0 · · · 0

In−1 ...

0

! .

————————————–

16 1) On note f l’endomorphisme canoniquement asso- cié à la matrice

0 1 1

0 0 1

0 0 0

. Montrer que dans une certaine base deR3,f a pour matrice

0 −1 0

0 0 −1

0 0 0

. 2) On pose : M=

1 1 1

0 1 1

0 0 1

.

a) Montrer que M est inversible et calculer son inverse.

b) Montrer queMest semblable à son inverse.

————————————–

17 Montrer que

1 1 −1

−3 −3 3

−2 −2 2

et

0 1 0

0 0 0

0 0 0

sont semblables.

————————————–

18 SoientEunK-espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E). On suppose que : f2=f3.

1) Montrer que : E=Ker f−IdE

Kerf2. 2) Montrer que si : rg f IdE

=2, alors dans une certaine base deE, f a pour matrice :

1 0 0

0 0 1

0 0 0

ou

1 0 0

0 0 0

0 0 0

.

3) Plus généralement, montrer que dans une certaine base deE, f a pour matrice :

0, I3,

1 0 0

0 1 0

0 0 0

,

1 0 0

0 0 1

0 0 0

,

1 0 0

0 0 0

0 0 0

ou

0 0 1

0 0 0

0 0 0

.

————————————–

19 Soit A∈ Mn(K)de rang r. Montrer que : rg A2

=r si et seulement siAest semblable à

B 0 0 0

‹

pour une certaine matriceBGLr(K).

————————————–

20 1) Pour toutA∈ Mn(K), on notetAla forme linéaire M7−→tr(AM)deMn(K). On note en outretl’ap- plicationA7−→tAdeMn(K)dansL Mn(K),K

. a) Montrer quetest linéaire.

b) Montrer, en utilisant la base canonique deMn(K), quetest un isomorphisme.

2) SoitHun hyperplan deMn(K).

a) Justifier l’existence d’une matriceA∈ Mn(K) non nulle pour laquelle :

H=¦

M∈ Mn(K)| tr(AM) =0© . b) Pour toutr¹0,nº, on pose : Jr=

Ir 0 0 0

‹

dansMn(K). Trouver une matriceMGLn(K) pour laquelle : tr(JrM) =0.

c) En déduire queH contient au moins une ma- trice inversible.

————————————–

21 SoientEet F deuxK-espaces vectoriels de dimension finie et f ∈ L(E,F). On noteG l’ensemble des g ∈ L(F,E)pour lesquelles : f g f = 0L(E,F). Calculer la dimension deG.

Indication : On pourra introduire des bases deEetF dans lesquelles f a une matrice très simple et étudierG matriciellement.

————————————–

2

(3)

Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI REPRÉSENTATION MATRICIELLE DES APPLICATIONS LINÉAIRES

22 On dispose de 2 urnes. La première contient 1 boule blanche et 1 noire, et la seconde 2 blanches et 1 noire. On prélève simultanément une boule dans chacune des deux urnes et on les change d’urne. Cette expérience est répétée un nombre indéfini de fois.

On pose : X0=1 et pour toutkN, on noteXk le nombre de boules blanches dans la première urne à l’issue dukèmeéchange.

1) Pour toutkN, déterminer la loi deXk+1en fonc- tion de la loi deXk.

2) On pose : M=1 6

0 1 0

6 3 4

0 2 2

et pour toutkN: Ck= P(X

k=0) P(Xk=1) P(Xk=2)

.

a) Montrer que pour toutkN: Ck+1=M Ck. b) Déterminer une matrice P ∈ M3(R)dans la-

quelleP−1M Pest diagonale.

c) En déduire : lim

k→+∞P(Xk = x) pour tout x¹0, 2º.

————————————–

3 TRACE DUN ENDOMORPHISME 23 Soienta,bRetA∈ Mn(R). Calculer la trace

des endomorphismes suivants :

1) l’endomorphismeP7−→P(aX+b)deRn[X].

2) a) l’endomorphismeM7−→MdeM2(R).

b) l’endomorphismeM7−→MdeMn(R).

3) l’endomorphismeM7−→AM deMn(R).

————————————–

3

Références