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Texte intégral

(1)
(2)
(3)
(4)

Lll M

(5)
(6)
(7)

SUR LES TROUBLES

DE SAINT-DOMINGUE,

f D'Angers

, le ji octobre

AÛ PATRIOTE FRANÇOIS.

i Monsieur?

Quoique malade,

etpouvant a peine tenirla plume';

jenepuisvoirensilencelesnouvelles qui serépandentsur Saint-Domingue,

mon

paysnatal.

Témoin

déjàdetantde faux bruitssemés parlepartidespotique decepays,qui a su sert faire

ua

siconsidérable sur cette terre

jem'étois

bonnement

persuadé

que

l'on avoir banni toutcequi pouvoir blesser lèsdroitsde l'humanité,

pour

en faire l'asylepur ersacré, je

me

suishabitué, sans

y

songer, à recourir à

un

cep- ticisme

que

les Barnave, les

Lameth

, les

Malouet

, les

Maury

,lesBlin,les

Gouy

et les

Moreau,

dit

Sâint-Méry

,

ont suinspirer à 'l'hommeréfléchi. C'est à ce sentiment

que

jedois les

rél&ions

dontje vaisvousfaire part, et- qui, venantd'un "propriétairede lacolonie,qui fortement intéresséà ensuivreavecattention tous les

événemens,

en ayant

lui-même

détourné detrès-funestes, aquelquedroit

à

lacoofîancepublique,sur

un

articled'où

dépend

presque toutesa fortune.

A J

(8)

U)

Lorsqu'il estquestion d'éclairertout

un

empiresur

U*

febjet aussi intéressantqu'une desesplus importantes pro- vinces, et surtîfsfaits sur ^lesquels lanation entière doîc tournertous cesregards,Je

bon

citoyen doit écarter de sa penséecette crainte, plussouventaffecéé, de la

mo-

destie qui ne permet pas de parlerde soiavec avantage;

animé

duseul

amour du

bien, ilpeut indifféremmentciter desfatsauxquelsiia eu part, sur-tout lorsquelesvérités qu'il a à exposer ne tendent à lui attirer ni louanges, ni récompenses. Je l'aiprouvé en ne faisant pas usage

de mes

droits à ces dernières,parletemps etlesfaitsde

mes

servicès,attestéspair tous lesgouverneurs

delà

coloniej souslesordres desquelsj'ai servi, et dontil estplusieurs en France, tels

que MM.

de

Raynaud

, de Lalancour,de.

Peynitr{ tous les colonsqui sontà Paris,tels

même que

MM.

Lavlt,

Mortau

, dit

Saint-Mey

,Blinyetc.ontpleine connoissance detout,

ou

d'une grandepartiedece

que

je Vais dire',etsurquoijenecrainspointderencontrerunseul contradicteur,

même

parmi

mes

envieux de la colonie.

Jeparlerai

donc

dece

que

j'ai fait, parce

que

le genre de

mes

servicesestnécessairementlié

aux

faitsquitroublent lacolonie ence

moment

, et

que

les

hommes

de couleur libres , seuls,

comme

l'on verra, peuvent faire cesser

^

s'ilssonttraités et

commandés comme

des

hommes

, etdes

hommes

essentiels et bons citoyens doivent1être. Par

ce moyen

,ils eussent aussi prévenu,

.£9^

bien desannées, les désastres dont la colonie est

menacée

, puisqu'il lui fautdes esclaves.

Jeseraipeut-être

un

peu long;maispour unetelle cause,' il faut êtreclair, et la vérité,

malheureusement p

à b»-

1

(9)

(3 )

sainencore

de

s'appuyersurdes exemples

pour

persuader les

hommes.

Au

surplus,quellessontlesnouvelles arrivéesdeSaint*

Domingne

, detant de manièresdifférentes, et en si

peu

de temps!

On

a

vu

qu'elles onttoujours été exagérées

ou

tronquées, selonles vues

du

particolonial dontlefoyer itoit dans le comité de l'assemblée constituante, chargé

«l'en connoître5

on

a

vu

les

énormes

dépensesdes colons

pour

gagner une partiede la première législature;

on

a

tu

la versatilité des

demandes

de la fameuse assemblée

«îe

5^ni-^

arc» °Iui naP u se^habiliter qu'enflattantet qu'en semblant

%fM>^

,e Partibarna

;

on

a

vu que

le particolonialet lé parti

mi :^

tielélokxxn

*Y™»y

l

reçu de tout le public;

on

a

vu

,d'une

p^V

laIenteur

><™

plutôt le criminel silence

du

ministre, lorsqu'il

J

fairepartir les commissaires pour le déciet du ij

mai ^

etdel'autre sonextrême précipitation pourlesexpédier, lorsqu'il a falluannoncer[la révocation de ce décretqui sàuvoitl'île, s'il eut été accueilli dans la coloniej on à

vu

encore l'empressement deceministre àfairepartir

deux

bataillons sur des oui-dires,pour unlieuquiest

devenu

tout ministériel, et

que

l'onpeut justement soupçonner decher- cher à se fortifier, pourêtreen état derejeteruhdécret dont il ignoroitlasuppression;

on

à vu la crainte et les,

manœuvres

des ministériels pour écarter de la seconde législaturelesBrissot, lesClavière et lesFaucher", pour- suivisjusques dansl'assemblée

même

; on a

vu

legrossier stratagème

du commerce

pour seconderlepartibarnâvien;

on

a vul'exagérationdégoûtante durapportde l'armateur

du

Triton,sur le

nombre

des nègres tués dans la sortie desblancs contre euxj

on

a

vu

enfin, pour abréger\

quV

A*

(10)

(4)

h

lettre de lamunicipalité

du

cap, arrivée à

Nantes

\&

27

du courant, réduisoitce

nombre

àlacentième partie^

Eh

bien! avec

un

peu de temps

on

apjjxendfa-^e ut-être qu'ilfaut encore réduire cettecentième partie.

Mais

en supposant qu'il fàt vrai qu'il

y

ait

eu

eent nègres tués parles blancs, je n'y verrois rien quiannonçât

une

cons*

piraticn générale, mais seulement

une

suite

du

projet, plusieurs fois

formé

par quelques nègres déterminés, de- puis plus de quatre-vingt* ans, de secouer le joug de l'esclavage, etdes'isolerdanslesbois.C'est ce

que

jevais démontrerpar l'historique suivant des

maronnages

desnègres, depuiscette

époque

,sousdes chefset pa«*«ks bandes sou*

misesà à unesorte dediscipline.

Je

commencerai

par citerPolydor, nègre intrépide et entreprenantquisen

1703

, se

forma une bande

denègres

marons

, avec laquelle il attaquoit et massacroit

impu- nément

les blancs jusques dans leurs

maisons,

portant l'audaceet lecrime jusqu'à leurenlever leursfilleset leurs

femmes. On marcha

envain contrelui,

on

ne put jamais lejoindre.

Ce

neAit qu'après septansdes plus cruels excès, qu'ayant

commis un

actede violenceenvers

un

desa

bande,

ilenfut assassiné.

Trois ansaprès il fut succédé par

un

autrenègre

non moins

barbare,

courageux

et plusfin,

nommé

Chotolati

H

eut bientôt

formé

sa

bande

,etilse mit à

commettra

les

mêmes

atrocités;pIus>droitetplushardi

que

Polydor,il leseutpousséesbien plus loins'ilnesefût

noyé

entraversant la rivière à

Limonade

, après avoir inquiété et pillé les blancspendantprèsde

douze

ans.

Diverses circonstancesayant conduitplusde blancsdans

la colonie, les

campagnes

s'étant établies, ce

moyen ds

(11)

t 5

)

#arut plus praticableaux esclavesentreprenans pour exé*

cuter leur projet.

Un

nègre,

nommé

François

Mancandal, homme prefcnJément méchant

et habile à

opter

leses- pritsdesessemblables,s'en

empara au

pointqu'ilsportèrent

pour

lui lerespect, laconfiance et la vénérationjusqu'au plus grandfanatisme;ilscroyoient

fermement que Man-

candal étoit

envoyé

tout exprèsdu ciel pourdélivrer tous lesesclavesdeleurjoug, etque,dussent-ils

même

mourir

pour

lui,ils neferoient

que

retourner dansleur patrie,

au

sein de leur famille, recevoirla récompense

due

à leur

courageux

dévouement.

Quand Mancandal

crut êtrebien assuré de l'espritde tous les esclaves, il recourut à

un moyen

d'autant plus perfideetplus sûr,qu'il étoitplus difS<

«îledes'engarantir.il

employa

,aulieudefer,lepoison

,qui

m

lais.sokaucunetracedela

main

qui lavoir préparé.

Dès

174$.,

H

fîtdesravageseffroyablesdansles villes etdansles

campagnes

:lesblancsne

mangeoient

plusqu'en tramblanr.

Heureusement* pour la coloniea

Mancandal

fut trahi par

une

négresse créole qui ai

mo

icson maître, erqu'onavoit chargée del'empoisonner.

Ce

conspirateurinfâme fut pris etbrûlé;desmilliers de nègres périrentdanslescachots etlesbûchera,et lacolonie fut préservéepour cettefois.

L'espoir des esclavesne se perditpoint; inspirés par

un

ebefplus fin

que

touslesautres, puisqu'il n'a jamaisété découvert, et qu'il avoir su donnerle

mot

d'ordre à tous les esclaves,en

moins

d'unmois ils formèrent le dessein horriblede massacrer tousles blancs, à l'instantdel'élé*

vatîonde

la messe de minuit.

Une

jeune mulâtresse,qui aimoit encore son maître, eneûtconnoissanceet l'en pré-*

vint

, ce qui sauva encorelesblancs cetrefois.

Ces

giandej entreprises paraissant à

h

plusgrandepartît

(12)

(6

)

tropdifficilesà exécuter

comme

ilfaut, les plusdéterminés

ne

:songèrenrplusqu'au

marronnage

, dontles

montagnes

inaccessiblesdelacolonie leur ofFioientdes ressources assu- rées,ïlenpartit

un

grand

nombre

danslapartiede loues?et

du

sud, qui infestèrent bientôtles

montagnes

desGrands- BoisetdeN'eyba, d'oùilsravageoient égalementleshabitar tions françoises,et leshattes espagnoles.Lesdeux gouverne-

mens

seconcertèrent et firentbientôt

marcher

des troupes de îig^e et demilice contre ces brigands; maiselles

ne

purent jamais lesdécouvrir., ne

pouvant

pas

même

péné- trer sur ces

montagnes

trop escarpées et trop éloignées

pour

pouvoir yporter desmunitions de

bouche

etde guerre, et

où on

marchoit des jours entiers sanspouvoir trouver

une

goutte d'eau pour se désaltérer. Les

détachemens

es- pagnols, à qui il faut

moins

de provisions, arrivèrent, jusqu'au piedde

Neyba

; mais des rocherspréparés et sus- pendus furentlancés sur eux, et tuèrent

ou

blessèrent

un

grand

nombre d'hommes. On

renonça des deux côtés

à

des poursuites démontréesinutiles, et l'on traitaavec cas nègres, qui,s'étantdéclaréslibres,sont

tributaire^

l'état, sous condition de ne plus souffrir de

nouveaux

marroas

parmi

eux. Cette clause du traité exactement observée, forçales

nouveaux marrons

àse jetter dansles

montagnes du

Port-de-paix,du Borgne,dePlaisance,

du

gros

Morne

,

du Dondon

, delaGrande-rivière, deVaslièrç,de

Lim©- nade

et

du Dauphin

, d'où ils se réunissoient par déta-

chemens

avecd'autres redtésdansles

montagnes

espagnoles de

Laxavon

, pourallerchaser les bé\es d«iis leshattes,

pour

venir échanger laviande avec les nègres des habi- tations , contre des vivres dfu pays, et contre du plowl*

gc de la

poudre

t .

(13)

(7)

les

chosesenéto'ent à ce point, lorsque,sous le pre- mier intérim de

M.

de

Rainaud

, les bandes des nègres marrons,devenuesconsidérables,osèrent enlever ouverte-, iK;nt des vivres dans leshabitations des frontières. Les milices necessaient de faire des détachemens contre les

marrons,

mais toujours sans succès.

Une

des principales bandes,

commandée

par le nègre Toussaint.,setrouvoit cantonnée dans la

montagne Noire,

dépendante de

mon

quartier/Plusieurs de

mes

nègress'yétoient retires,Quoi.»

que

trè;,jeune,j'obtins,

comme

officierde

M. deRaynaud

r

un

ordrede chassecontre cettebande.Elle étoit

composée

de prèsdecent nègres. Jepris avec

moi

soixante mulâtres, fcien

composés

, etJe

me

portaiau lieude leur retraireB

que

j'avoissu découvrir.

Us

firent une vigoureuserésis- tance; maisleurchef ayantété tué,ainsi

que

sesprinci-

paux

soutiens,

une

grande partie blessés, le restevoyanc fendre sur eux les intrépidesmulâtres iesabreà.la

main

, prirentlafuite>

on

enprit quatorze à la course,etneuf qui étoient restéssurle

champ

de bataille, aveclechef etsixautres tués; septmulâtresfurent blessés; mais

aucun ne

périt.

Le

bruitcourueau cap

que

j'avoistuédeuxcents nègres et prisplusdecent.

Ce

succès dissipaentièrementcettebande,etfîtrentrertous, lesmarrons chezleursmakres.

Mais

lesautresbandesn'en continuèrent pas

moins

leurs ravagesdanslesautresquai- tiers, jusqu'en

1774,

parce

que

les petites vues de pré- séance ne permettoient pas de

m'y

envoyer à lage

j'étois, n'étant

que

lieutenant,

comme commandant un

détachement dansdes quartiersqui n'étoient paslesmiens.

Les

nègres ne Tignoroientpas:ils'en formatroisbandes considérables dansles quartiers

Dauphin

,des Ecrévisses

(14)

(8)

et de Vallière; quî portèrent l'audace au point de faire justementcraindreunerévolteouverteetgéne'rale.

Le

gou-

vernement

recourut à son

moyen

bannal de mettre la tête des chefs à prix. II réussit à l'égard de la

bande commandée

par

Noël

Barochen, qui avoitosé

camper as bord

des habitations; il fut trahi par des siens, ettué par un ancien soldatapposté à ceteffet.

La

bandese re- jéttadanscelle de

Bœuf,

et sur-tontde

Canga

,quigros- sissoitchaque jour, et qui passoit déjà pouravoir plus

de

quinze cents nègres.

Ces

deux bandesdevinrentplus,achar- nées depuisla

mort

de

Noël,

et exercèrent publiquement desactes de violence,à

main armée

, sur leshabitations.'

M/d'Ennery

,quigouvernoitalors la

colcmc

,mitsurpied?

touteslesmilices

du

lieu, fitfairecontinuellementdespa- trouilles et des chasses.

Mais

tandis qu'on cherchoit le?

nègres d'un côté,ils piHoient les habitations d'un

auwe;

plusieursdétachemens étoiegt

tombés

dans4eurs

4piégesec s'étoient estropiés.

La

choseparutdevenirplus sérieusequ e jamais:cetoit lesujetdetouteslesconversations

du pays,

ettoutle

monde

étoitdanslapersuasion, etdefait,qu'il

y

avoir, plusdedix millenègres dans ces

deux

bandesseules, Dieusait

comme

les faitséioientexagéréssurles

lieuxmêmesi M.

Fontenel.'e,

commandant

d'artillerie

au

cap, ayant sesbiensdansle

même

quartierque

moi

,et seressouvenant deceque

mon

détachement aveit fait contre Toussaint, en fie le récit à

M.

d'Ennery, etluiconseilladeformer,

un

corps de mulâtres chasseurs à

mon

choix, etdem'en,

nommer

le

commandant

, l'assurant qu'avant

deux mois

je purgerois le pays d,e ces scé'érats. Le général adppta ce conseil, et

m'envoya

une

commission

pour formes;

ce corps.

En

troisjoursj'avoislescent vingt-six mulâtre^

(15)

(9 )

thasseurs, et six officiers blancs

pour me

seconder. J'caj bientôt découvert

se tenoit Ja

bande

de

Canga

j j'al- lail'yattaquer. Il m'opposa une courageuse défense, àla têtede trois cents nègres qui formoint son armée. Ilne blessa

que

troischasseurs, dont unseul mourut.Il eue dix-neuf nègres tués,huit blesséset pris surle

champ

de bataille, et vingt troisà la course par les mulâtres intrépides.

Canga

reçut

une

balle à la tête; maisfortet

ingambe,

ilsut

nous

échapper,etse traîna jusquesdans

une

habitation d'unmulâtre,dontlesdeux enfansleprirenr.

Le

reste delabandefut dissipé; quatre-vingtetquelques serendirent blesséschezleurs maîtres.

Je

me

misaussi-tôt àlapoursuite dela

bande

de

Bœuf,

dontj'avoisdécouvert aussi la retraite.Il en futaverti.' Saisi de terreur, il

abandonna

sa

bande

, qui se rendit dansles habitations d'où elle sortoit. Je pris, en

m'en

retournant dans

mon

quartier,

beaucoup

denègresquela

peur

avoir dissipés dans les bois, et je laissai toute la partie

Dauphin

sans

un marron

; je dissipai

ou

pris tous ceux qui s'étoient réfugiés dans leshautes

montagnes

es- gnoles.

De

là je

me

portaidans celles

du Don

et dela partieespagnolequi l'avoisine, et j'en dissipai lesmarrons, dontje pris une trentaine. Surlebruit de

mes

succèset de

mon

approche, lesnègres des autres quartiers rentrèrent chezleursmaîtres, et le calmese rétablit par-tout.Ilest.

bon

d'observeren passant,

que

de

mes

sixofficiers,

ua

seul,

M.

leTellier,putsoutenirunepartiede

mes

courses;

deux

ensontmortsj maisc'étoit unjeupourles mulâtres."

Je n'oubliera pas d'observer aussi que malgré toutce

que

je pusdire

pour

attesterlavérité, ilestresté dans la croyance publique dela colonie,

que

j'ayois tué plus

As

(16)

cinqcents nègres, et dissipé plusdedix mille;

que

j'aveis eu cinquante chaleurs detuésdanslesdiverses actions5

que

j'avoisété blessé, etc, etc.

Aprèsla

mort

de

M.

d'Ennery, jepartispourlanouvelle Angleterre.Sixmoisaprès,lesnègres

recommencèrent

d'al- ler

maronner

parbandes, etcesbandesseformoientdéjà dans plusieurs quartiers.

Le

corps des chasseurs étoit rentré danslenéant, aveclesouvenirdesesservices.

On

enavoit

formé

deux

compagnies

de lamilice

du

quartier5 on les fit

marcher,

sous les ordresdeleurscapisaines, contreles

marrons

;maislorsqu'ilsvouloientgravirles

montagnes où

ilspensoient rencontrerlesnègres, leurscapitaines,à

demi

morts de fatigue, s'yrefusoient.

La bande

laplusconsidérable se

forma

sousla direction

du nommé

François

,nègretrès-intelligent,etcapableéga- lement par soncourage,des plus grandes entreprises.

Sa bande

assassina, par ses ordres, plusieursblancs françois et espagnols,et pilloient les habitations ec les hattes.

Revenu démon voyage,

lavoixpublique, en

1789

,m'ap- peloithautementà

mon

premier emploi; mais

devenu

père

de

famille, jene servoisplus

que comme

simplemilicien dans

mon

quartier, et ne songeois plus à reprendre

un

serviceopposéalors peut-être à

mon

âge.

Le

public s'adressa à

M.

Vincent,

commandant du

cap,

pour

obtenirde

M.Chis-

seau !erétablissement

du

corps deschasseurs, sous

mon commandement. Le gouvernement

espagnol s'étoit joint à cette

demande

des habitans françois.

M.

Vincent

m'en

fitla proposition; maisje consentis seulementà dissiper les attroupemensdes nègres, ne pouvantplus

abandonner

mes

Iiens pour suivre ce service trop assujettissant.

Le

général, sur

ma demande

»

me

fit«xpédierdes ordresde

(17)

(

m >

chasse, et lepouvoir de prendre avee

moi

, pourles

exk

cuter, tel

nombre

de mulâtres que je le jugeroisàpropos-

En moins

detrois

mois

j'avois^ prisplusde cinquantenègres, tuéunevingtaine,le chef

du nombre,

et dissipé tousles attroupeniens,sanslesecoursd'aucunbl >nc, n'entrouvant pas

un

seul qui voulût hasarder de

m'accompagner

dans ces doubles montagnes, à travers mille dangers,sans par- ler de ceux

du

climat,

au

milieu des pluiesde l'été.J'en reçusdebelleslettresdu

gouvernement

et

du commandant

,

comme

à l'ordinaire; et, l'ordre rétabli par-tout, je

retiraitranquillementà

mes

affaires, ettoutfinitparlà.

Le

bruitcourut encore,danstoutelacolonie,quej'avois pris

ou

tué plusde deuxmille nègres; quedis-je?aucap

Wme

,à huit lieues de l'endroit,

on

disoit affirmative-

ment que

j'en avoispris

ou

tué plus de dix mille.

Té- moin

de cette excessive exagération, jepuis

donc

, sans trop hasarder, réduire lescent nègres tués danslasortie des blancs

du Cap

à une dixaine, la révolte à quelques attroupemens,connoissaatl'espritcolonial actuel,quin'est pas porté à diminuerle rapport detels faits.

En 1790

, étantdéputé del'assemblée

du Nord,

le bruit se répandit tout-à-coupqu'il

y

avoitdansle

morne du Cap un

attroupementconsidérable de nègres, bien pourvus

de

fusils,canons, etc. qui formoit le

noyau

d'un soulève-

ment

général de nègres de la colonie.Jefus chargéd'en prendredesinformations.

Mes

recherchesm'apprirent qu'il

y

avoit une trentaine de nègres marrons de ce

morne

,

armés

,lesuns de manchettes,lesautres deserpes,et j'en rendis

compte

à l'assemblée; la bruit subsistoit, je

ne

pus persuader. L'assemblée

me témoigna

le désir

que

je

(18)

( I»)

fisse

une

chasse contre ces nègres. Je ae

demandai que

éinquante mulâtres5mais

on

vouloitdéployerplusdeforce*

On me donna

,ma'grécoûtes

mes

représentations!, sixcents

hommes

de troupes,tant de ligne

que

patriotiques,

pour

faire cette chasse.

Ce

rassemblementconsidérable fit tant d'éclat,occasionnatant d'apprêts,

que

lesnègresenfurent

imrormés

et décampèrent. Je lesus, etj'enprévîntl'as- semblée, en l'engageantà contremander le détachement.

Mais

danslesvues,disoit-elle,assezimpolitiquement,d'en imposer auxesclaves,elleexposalesblancs,

quimarchoient à

l'envi,à serendre defatigueàmoitiéroute, erles

mu-

lâtresà faire

une

corvée excessive sanssujet.Jelescondui- sisdanslescasesdes marrons,quivenoient

récemment de

lesabandonner.

De

retourdecettefameuse expédition,j'ap- pris

que

cette trentainede nègress'étoienrretirésauprès

de

centautresdansles

montagnes

du

Borgne

,

du

Port-de-paix et

du

gros

Morne

:je m'offrisà les

y

allerattaquer, à la têtedecentmulâtres;l'assemblée s'y refusa.

Ce

n'est

que

depuisle

désarmement

des

hommes

de couleurlibres,

que

j'ai supénétrer les vraismotifsdecerefus.

Ne

seroit-il pas possible

que

les nègres eussent

formé de

nouvelles bandes de

marrons

,et

que

cequ'onqualifie

à

desseind'un soulèvementgénéral, poureffrayer l'assem- blée, ne fûtqu'un de ces incidens dontje viensdepar- ler,et grossi, selonla

coutume

de touttemps dece lieu, etles vues de l'espric colonial? Car,lescolonsn'ont rien oublié pour faire paroîtrele décret

du

15de

mai

,

comme

enviroenné de tousles dangers poureux.

Mais comment

pourroient-ils attribuer cette révolte desnègresà ce décret,

$ui seul pouvoitlaprévenir\C'esten supposant qu'il

y

(19)

( n )

âvoit desblancs etdes mulâtres à la tête desnègres ré*

oltés.

Mais comment

çoncilieroient- ilscette nouvelle avec cettelettre

que

j'ai reçue

du Cap

3en date

du 28

juillet,

je trouve cet article? » Soyez sûrquesi

nous

disions

un mot

,nosesclaves,indignés de l'audace des

hommes

de couleurlibresdevouloir s'égaler

aux

blancs^ les massacreroient impitoyablement. Ilsnecessentde

nous

en

demander

la liberté5 mais les sang-milésétant tran- quilles,nous

nous

gardons bien de permettreànosesclaves,

une

telle action, etqui, en leurmettant les armesàla,

main

, finiroit par les leurs faire tourner- contre

nous- mêmes

ce.

Il se pourroit cependant

que

les esclaves,toujoursen-, clins à la révolte,

voyant

les injustices exercéescontre les libres, et voyant désarmerles seuls

hommes

qu'ils craignissent,etqiii fussent enétat delespoursuivre dans les

montagnes

escarpées

ilssç tiennentdansleurs

mar-

ronnages,sûrs

du

ressentimentetdel'impuissancedeleurs, antagonistes , voulussent en profiter, pour secouerle

joug comme

,ilsl'ontdéjà tantdefois tenté. Mais, en ce ças,à qui enseroit lafaute f

Ce

seroitle fruitd'unbar»r bareet soc préjugé.

Mais

pourarrêterle

mal

, cescolons orgueilleux qui,foulant leurssauveurs sous* leurspiedss

qui arrêtent les navirespouravoir des

hommes peur

les défendre,qui en

demandent

àgrandscrisàlamère-patrie

,

qu'ils raenaçoient d'abandonner dans leur prospérité-illu- soire,

ou

plutôt,dansleursfollesprétentions,remettront-.

ils les armes àla

main

de ceux qu'ilsont avilis et

mé-

prisés.

, pour leur confesser leurimpéritie,etles appelés;,

\

les défendre contre leurs esclaves, qu'ilsavoient sen'îfc

(20)

(

H )

tontenus si

long-temps?

et ces

hommes

dégrâdés par Î4 sottise et la vanité , que répondront-ils?.... Oh.! je les,

connois; sans réfléchir, oubliant touteslesinfamies exer- cées, sur eux, ils reprendrontleurs armes,pour prouver

eux

colons, dans leur plus grande détresse,

combien

ils, lesont peuconnus.

Mais

lescolons voudront-ils recourir à

çux

,et

un

dernier effet deleur pusillanimiténeseroit-t-il pasdelesdédaigner encore?Alors,hélas!jenepuisl,etaire,

|acolonie estperdue sans ressource,danslecasd'unsou- lèvement général,ainsi quejel'ai déjà prouvéailleurs.

Je n'ajouterai aucune autre réflexion

aux

faitsque je viens d'exposerj si vous les jugez dignes de passer

au

public, soiren tout

ou

enpartie,illes ferade lui-même:

je désirese.lement

que

l'assemblée n'ysoitpas indifférente;

lesalutdçlaplus riche des colonies en dépend.

Mais

,dans touslescas, je croisqu'elle teroitbiendenerien précipiter« detellesnouvelles doiventêtreabsolumentofficielles.

On

nç doit pas perdre de vuece quela lettredela municipalité

du Cap

rapportey et quirabat déjàquatre-vingt-dix-neuf centièmes de la nouvelle du Triton. Elle ajoute qu'ea poursuivoit les autres nègres vigoureusement.11^est très*

certain

que

si lesnègres ctoient généralement eninsur^

rection,ilseroit impossible de les poursuivre,eût-ondix mille

hommes

de troupes de ligne; tandisqu'onles cher<- cheroitdans

un

quartier,

pu

l'on aura mis plus d'une semaine à se rendre, lesautres seraient ravagés et,en

moins

de vingt -quatre heures, il seroit impossible

aux

blancs qui échapperpient à la,fureur des. insurgeasdans

ks

habitations, delesallerattaquer

ils se retranche-

;*9V.nt, et

o4

l'on ne po.wrrqic Doçter ni mBnitiqns

4e

(21)

'(

iT

)

guerre,nî provisions

débouche.

Je laisse àvotresagesse à mesurerl'étenduedecette cruelle,mais grandeactivité»

J'ail'honneur d'être avec unsincèreetfraternel attache-,

pent, Monsieur

, .

Yotre très-afTectionné serviteur,

Muscent,

créole.

P. S.

Etant

malade-, jen'ai

pu

finir

ma

lettrequ'hie*

au soir;et cematin,

on me

remetlesnouvellesJeParis :

Je lis lerapportaffligeant

du

Patriote François sur lesfu- nestes troubles de

ma

patrie,

du

lieu

j'ailaissépresque toute

ma

fortune, etune

mère

tendreet chérie.Aprèsles larmesdone je n'ai

pu

retenirlejuste tribut,je réfléchis-, et

mon

effroidiminueaussi-tôt.

Que

sont-cedesnouvelles venues par unnavire étranger V

Ayons

assezdesang-froid pour nous bien persuader

que

si la colonie se trouvoi*

dans

une

situation aussi urgente, elle enverroit expres- sément,

non

pas unaviso,maisdixpourl'annoncer offi- ciellement à sa mère-patrie, dont elle implore les se- cours.

Ge

ne sera qu'à ceux qui ne connoissent pas le pays que l'on pourra persuader,

que Ço

mille nègreé se soientrassemblés dans

une

plainequin'en peut nourrie dix mille; 2..

que

lesnègresrassemblés ensigrand

nombre

.©'eussent pas de suite ernporté toutes les villesde l'île ,

s'ils se.fussent procuré descanons;3 .qu'ilsaienttrouvé des canonseîdes munitions

de

guerre ensi

peu

de temps,

puisque la lettre de lamunicipalité

4» Cap

ne parloiç

que

d'une poignéed'esclaves,

que

lesblancspoursuivoiene

si vigoureusement quelques joursauparavant;

4

.que.les,

tiègres,

non

expérimentés,ayant su se retrancher sivît*

4açs. une plaine

ils peuvent çcçe attaqués.4e t©»te&

f

II— W

'

(22)

( yu

partsj5°. qu'ilssachent

même

faireusage

du

canon, sans1 des Artilleurs instruits;

6

Ç.qu'onn'a't

que

i

500 hommes

à leuropposer; ce seroit

compter

pour rien les troupes patriotiques du pays, ainsi

que

les

hommes

de couleur.

Mais

qui nous dira sitout celan'est pas

un

jeu

du

parti colonial,pouravoir des troupes

pour mieux

exécuter son dessein l

Qu'on

n'oublie pas !a

prompte

expédition des

deux

bataillonsde troupes deligne,aulieudevolontaires,

que

leministre, si

momentané

danssa vigilance, vien*

d'ordonner. Jedirai

donç

,avec

M.

Brissot,ne nouspres- sons pas de nous alarmer et de tout croire; et s'il faut croire absolument, croyons

que

leministresibieninten- tionnén'enverroitpas

que deux

bataillons pour secourir

«ne

colonie qui auroit à souffrir l'attaque de plusde

94

mille nègres enétatdeporterlesarmçs.

Le

soindel'assern-*

blée de lacolonieàposer

un embargo pour

nousintet>

cepter route connoissançe de ce qui s'y passe,

au

lieu

de

nous en instruire officiellement par dix goélettes

qui ne

la priveroit pas de

beaucoup

de soldats ; ce soin, dis-je,

nous recommande

assez d'êtreen garde contreles

manoeuvres du

particolonial.

[Faits

importuns qu'on ne saurait trop sauvent

re--

présenter au public

et

aux

législateurs, etqu'il'

faut bien poser

avajit

dç résoudre

les

problèmes*

qui

lessuivent.

L'assemblée

générale deSaint-Domingue nes'estcons.- Çitueetdlequ'àla majorité de

67

voixcontre 46.

ïl est

démentie que

les trois cinquièmes seulementj|p

(23)

( 17)

te colonie sont contrele décret

du

ï$

mai

; il clt

âon%

prouvéqu'il

y

adansl'îledeuxpartisdistinctement prononcés,}

Le

Triton, sortantde

Léogane,

devant

débouquer con*

séquemment

par les îles

Turques

,

ou

par le

débouque-

toient anglois, rencontre cependant, surlescôtesdeSaint-

Domingue

, une goélette expédiée

du Cap,

laquelle lai apprend qu'elleestporteuse d'ordresde

M.

Blanchelandeà

pour

allerposer l'embargo sur touslesnavires des ports

la colonie. Cette goélette fait

au

Triton le récit d'une frêvolte des nègres de

Limonade

, l'Accul, le

Limbé

et le

Borgne

; elle dit

que

lesblancsavoienr déjàfaitunesortie contre les rébelles,dont ils avoienc tuédix milles qu'ort se préparoità une seconde sortie, etc.

Un

navire arrivé à

Nantes

le

27

d'octobre, venant

dâ Cap même

,neportant

aucun

détail particulier,mais seu- lemeat

une

lettre de lamunicipalité

de

cetteville

,

quï

réduit le rapport

du

Triton à lacentième partie.

Peu

dejours après,

une

frégate angloisesetrouve por^

teuse de lettres qui font

monter

lerassemblement des esclaves révoltés à cinquante mille, bien retranchésdans la plaine

du Cap,

à

deux

lieues

de

cette ville,ayant à.

leur dispositioncanons,poudre,etc:

lorsqu'il s'agissoit d'employer les

moyens

les plus sévères

pour

prévenir les funesteseffets ,de ladivisionde.s esprits dansleur principe

même

,

on

ne"put obtenir

du

ministre, pétrifié parle parti colonial, de faire partir ; non-seulement les gardes nationaux qui s'y offrbient si généreusement,mais,pas

même

lescommissaires de paix

dont

la partie «aine de l'assemblée constituante avoit décrété l'envoi. Cette criminelle inexactitude

du

ministrefat ignorée de l'assembléependanttroismois!

S

(24)

( i8 )

'Âus«î-tôt

que

lebruit delaséditionde Saint-Domïnguer S'estrépandu, ce

même

miniscre,quin'en est pointprér

venu

officiellement,et qui n'en a ni décret ni ordre, s'est empressé de faire partir

deux

bataillons

de

troupesde lignes , qui sans doute lui sont bien connus, et dont

M.

Bianchelande n'aura pas à se plaindre.

Lorsqu'on apprit la révolution de làFrance àSaint-

Domingue

,et qu'on voulut

y

propagerles

heureux

prin*

cipes, la crainte

du

pouvoir exécutif

du

pays, o,ueVoù.

connoissoit parfaitement,fît imaginer

un

stratagèmesin- gulier pour donner

un

motif apparentà

une

prise d'ar-

mes

spontanée etgénérale\ce futde répandre subitement, dans la ville

du Cap

le bruit d'une invasion prochaine

de

plus de

ao

millet nègres

armés

, qui venoient

pour

enlever la ville,et là livrer au carnage etàupillage.

On

joua lé

mieux du

inondécette

comédie

:ilétoitdixheures

du

soirj l'obscurité seconda merveilleusementce projeté

Chacun

courut

aux

aimesj

on

s'assembla surla place

en moins

d'unqûart-d'heure.

Le

peuple étoitde bonne-foi

j la peurle rendit actif:iln'y avoit

que peu

de personnes' dansle mystère. Enfin, ce fut de ce

mornerK que

le

peuple s'empara

du

pouvoir, et

que

l'exécutif fut obligé"

d'yaccéder.

"Problème à résoudre,

i°.

Le même

stratagème ne peut-il pasêtrerépété ? :

a Q

.

La

Colonie étant manifestementdivisée d'opinions et deprincipes, qui nous dira si la majoritéde l'assemblée colonialen'est paslepartiministériel, et

conséquemmenc

l'opposantau décret

du rimai,

dont il ignoroiî alors la

«évocationl

(25)

éiii III11

C 19)

3*.

Le

parti opposant , quoique pîus considérable,

$>eut-il pas avoir recomru à

un nouveau

stratagème

pour

obtenir

du

ministre,par

un

motif assez spécieux pour

ne

ïc pas

compromettre

, des forces nécessairespour balancée l'autre parti et lè contraindre à céder? et tout cela

ne

poutroit-il pas avoir été soufflé d'ici

même

?

4°.Cette marotten'a-t-clle paseutout letemps dase*

prépareret d'être envoyée parlesBârnaviens,dontleparcï n'est pas leplus foibleen France,étant confondu avecle ministériel

;°.

L'embargo

posé par le général dévoué au parti colonial,neseroit-il pasune indication d'unenchaînement de

manœuvres

perfides? Legénéralnedevoit-il pasexpé- dier desuite des avisos, pour informerlaFrance de l'état

de

lacolonie, qui exige de si promptssecours? 6°,N'est-ii pas inoui, et

comment

expliquer lesilence

de

tout l'équipage

du

navire arrivé àNantes,le

27

d'octo*

bre, sut cetétatdulieu

même

d'oùil vient?

7

.

Deux

bataillons réunis, àquinzecens

hommes,

sont-ils ta état de faire rentrer dans lasubordination cinquante mille esclaves bien retranchés et bien armés,auxquels peuvent se joindre plus de quarante mille autres, sans parler de trente mille

hommes

de couleux libresqu'on a,

réduits à se jeterde leurcôté?

8°.

Le

ministren'ayantfaitpartir nitroupes ni

commis-

saires

quand

il l'eûtfallu,

comment

expliqueractuellement son empressement?

Milscent

, créole.

De l'Imprimerie

dit

Patriote François,

Place

du

ThéâtreItalien.

:

:rr_V

(26)

i

mm

(27)
(28)
(29)
(30)
(31)
(32)

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