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Nouveau projet de réassurance pour les cas lourds

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

14 novembre 2012

2199

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revmed.ch

Information : erms@medhyg.ch Découvrez le Guide des psychotropes

élaboré par les membres de la Cellule du Médicament du Département de psychiatrie des Hôpitaux universitaires de Genève à www.medhyg.ch/psychotropes Le Guide comporte :

• des recommandations pour la pratique clinique evidence­based medicine

• les grandes classes de médicaments psychotropes

• des conditions particulières d’utilisation (grossesse et allaitement, enfants et adolescents, gériatrie)

• un glossaire et la liste des médicaments cités

trôle et d’autorisation des médica­

ments. «On peut imaginer que nous intervenions dans le domaine de la médecine préventive», indique Mar­

cel Mesnil. «Par exemple en remet­

tant des vaccins à des adultes en bonne santé.» Le conseiller fédéral Alain Berset précise que les phar­

maciens seront tenus de fournir per­

sonnellement un conseil spécialisé.

«La sécurité des patients est déter­

minante.»

Cette irruption dans le pré carré des médecins n’est pas combattue fron­

talement par la Fédération des mé­

decins suisses (FMH), mais son pré­

sident, Jacques de Haller, appelle Swissmedic à établir une liste restric­

tive. «D’accord pour de petites urgen­

ces, comme une cystite, à condition qu’il s’agisse d’un simple dépannage.

Par contre, un vaccin peut présenter des contre­indications. C’est un acte médical non dénué d’importance.»

Les droguistes bénéficieront éga­

lement d’un élargissement de leurs compétences. Ils seront habilités à remettre tout médicament non soumis à ordonnance. Par ailleurs, l’assorti­

ment de produits en libre­service sans conseil médical sera élargi. Il s’agit

par exemple de bonbons pour la gorge ou de pommades musculaires. Ces différentes mesures faciliteront l’au­

tomédication. Alain Berset en attend un effet modérateur sur les coûts de la santé, mais il n’est pas en mesure de chiffrer leur potentiel d’éco no mies.

(...)

Par crainte d’une levée de boucliers, le Conseil fédéral a exclu de la ré­

forme la problématique des médica­

ments vendus par des médecins.

Une pratique courante outre­Sarine.

Par contre, il a décidé de modifier la réglementation portant sur les avan­

tages matériels comme les bonus ou les échantillons gratuits dispensés par les fabricants. A l’avenir, les ra­

bais en nature seront interdits. Les professionnels de la santé devront également déclarer les liens com­

merciaux qu’ils entretiennent avec les fabricants. Jacques de Haller sa­

lue cette volonté de transparence :

«Nous n’avons rien à cacher.»

Christiane Imsand La Liberté du 8 novembre 2012

Nouveau projet de réassu- rance pour les cas lourds

(...) Selon les statistiques de la Santé, 20% des patients entraînent en effet 86% des coûts à la charge de l’assu­

rance­maladie. Ce sont ces person­

nes qui sont visées par le projet de pool des cas lourds présenté le 10 octobre par Alain Berset.

Le prix des médicaments, en particu­

lier pour les maladies rares ou héré­

ditaires, est souvent invoqué par les caisses lorsqu’elles sont interrogées sur les cas lourds. A tel point que ces dernières contestent le rapport effi­

cacité­coût de certaines substances et tentent d’obtenir leur retrait de la liste des spécialités (médicaments à la charge de l’assurance obligatoire).

(...)

Alain Berset est resté très vague sur le montant à partir duquel les coûts seront pris en charge par le pool. Il s’est contenté de mentionner une fourchette de 5000 à 20 000 francs.

C’est que, selon le seuil choisi, le nombre d’assurés concernés variera considérablement. Sachant que le coût annuel moyen par assuré pour la Suisse est de l’ordre de 3000

francs, ce qui correspond au coût moyen des assurés situés dans la classe d’âge des 56 à 60 ans, un seuil à 4000 francs équivaudrait aux assurés de 66 à 70 ans. En revan­

che, si le montant de 20 000 francs est retenu, même la classe des plus de 91 ans ne sera pas touchée.

Quels que soient les paramètres choi­

sis, le pool devrait accueillir une bonne partie des 20% des cas moyens à lourds. Avec pour conséquence que la contribution de chaque caisse au financement de cette fondation – sous forme d’un montant fixe par as­

suré – représentera désormais une large part de la prime maladie. Et que les différences actuelles par assu­

rance et par région seront notable­

ment atténuées. Cela constituera un grand pas vers une prime unique.

Laurent Aubert Tribune de Genève du 7 novembre 2012

Maladies pédiatriques de l’enfance à l’âge adulte

En l’honneur du Dr André Spahr Vendredi 23 novembre 2012 de 9 h 00 à 18 h 00

Hôpital de Sion, 1950 Sion Première partie

Modérateurs : J.-J. Cheseaux et B. Evequoz

9 h 00 Accueil­café 9 h 30 Introduction, R. Tabin 9 h 45 Asthme de l’enfance à l’âge adulte, I. Rochat-Guignard et T. Rochat

10 h 45 Botox… à quel âge ? (1) J.-P. Marcoz

11 h 30 Botox… à quel âge ? (2) J. Ghika

12 h 00 Conséquences rénales lointaines d’un petit poids de nais­

sance, J.-P. Guignard

Etat des connaissances de la néphro­

pathie à IgA, P. Meier Deuxième partie

Modérateurs : G. Délèze et S. Produit 13 h 45 «Malnutrition», M. Roulet

«Hypercholestérolémie», R. Darioli 14 h 45 «Croissance de l’enfant», A. Superti-Furga

15 h 30 Greffe hépatique, V. Mc Lin

et E. Giostra

16 h 30 Maladie de Marfan et al : des pathologies transgénération­

nelles, A. Bottani

La chirurgie cardiaque des enfants, R. Prêtre

17 h 30 Conclusion, P.-A. Petignat Renseignements :

Fax : 027 603 46 51 patricia.pellissier@hopitalvs.ch agenda

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Références

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