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BONN(
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Cliché de la BT « La pêche à la langouste >>
(Tableau de J im E. Sevellec)
En ce début d'année, et avant d'ahorrler le trimes- tre actif et décisif rrni se clôturera. par n·~tre Congres de BorclNi.nx, nous croyons ni tl0 rlP. fH.~rP 1c1 un u tour d'horizon n stu· noire vaste entrepr1sp cnmmnnau- Laire, si complète que nous renonçons souvent à en examiner en détail tous les incidcnres.
l'EDUCATEUR.--Dans re so11ci ùe liaison el de tra- ,·ail qui nous est essentiel. le problènH' de notre revue L'Educaleu,,. reste évide111mellt. ~1u pre111ie1· plau.
l'Educa/eur répon1d-il ft nos 1Jes(ii11s "! l\épood-il aux besoins des jeunes qui voudr:üem s'essayer a. nus techniques? Quels changements. quPl!Ps améliora- fions now; fnudrail-1 I PTl\'1sapf'r »
Nous nous trnuvons, JH•lll' la re\ 11r, del'ant nll problème presque insoluble : la g.rosf'e masse cle no~
~bon.nés son1 des r.amarades qui n'en sont plus .a
!Purs débuts, qui onL déjl1 fait de nornbrruses expe- rienc:es et qui voudraient .11·011ye1· d?-Hs ,lt•_ur revue des élé111c11ts de confronl:Jl1011 uve<: 1 c•xpenell<:P des a.ulres eL de progrès. Et les je11n~·s, q11i n onl 111èmc
pa~ cnlewlu µurler tle 11us \eehmque;;, nous den~an
dent le B, A, BA d'init1al1on, CJLll' 11ous pol11T1011s leur donner, qui se trouve, d'ail lr~1rs, 3;bondam1:ienL dans nos livres el brochures, mais qm lasserait la grande masse de nos lecteurs.
Dans le premier cat< - si nous Hous adressons à la masse de nos adhérents -- 11ous faisons de notre revue un oro-ane de lra\.aii pour la réalisation coo- pérative de ~os outils et rie .nos t:elmique.s, besogne indispensable, et je crois pr1mordia_le. Ivla1s nous ne nous adresserons q11'ù un noyau, imporlar~t cel'f~s,
mais qui ne C'roitr11 quP de quelques re11t~1~es du~
nités par an. Pendant ce temps, nul ne. dirigera m n'encouragera les nouveaux Yenus. r1m, pourf<int, seront l'indispensable relève.
Et si nous voulons faire, auprès de ces uouveaux venus, la propagande qui les aiderait
à;
progresser, nous risquons alors de ne plus poursmvre avec la même ampleur et profondeur, La besogne de prépa- ration et de mise au point.Notre formule actuelle répond au premier souci.
11 en résulte que nolre propagande auprès des nnuveaux venus est... insuffisante ou parfn1s nulle.
Il y a certes une p1·opagande que font aujourd'hui, pai' eÎles-mêi'nes, nos réalisa.Lions, , e~ .le_ renom de réussile pédagogique dont elles hen_ef1cient: Il .est rie plus en plus admis que le trava.11 scolaire bien compris suppose l'équipement moderne que nous produisons : imprimerie, limograpl1c, échanges, peintures, fichiers, disques, etc... La preuve qut' rrfte propagande se fa.it, c'est. que le. nombre d'écoles rt de maisons d'enfants qui s'équipent avec no~re
rnatériel ne fait que c1·oîfre et que notre Coopéraüv~
C'onna1t. depuis six moi!'. une favell! comparable fi
la ruée du début de la loi Ba rangé.
Les écoles commandent du matériel, mais nous u'avons aucune garantie q1]'elles l'utiliseront dans le sens libérateu1: que nous souhaitons. Nous assis- tons ù l'évolution quelque peu empirique de nos techniques, cl rel empirisme, si nous n'y prenons
"Ul'de peut comporter une proportion dangereuse de fa~sses manœuvres el d'erreurs qu'il serait sou- lrn iLable de prévenir.
Nous corrigeons partiellement cette faiblesse d~
notre action par l'initi•ation pratique que font, n même les classes, nos groupes. départementaux. Le grand stage. que no:us . orgamsons J?Our .fm aoùt contribuera a cette md1spensable onentation.
Est-ce sllffisant? Sinon que faire? L'idéal serait
~erles d'a\oir un organe de travail pour les initiés rl une revue d'importance plus réduite pour les rlébutanls qui ne veule~t pils,. dès J'abo!~· s'abmmer
;1. notre revue de travail. Mats nous he~i~ons, on le comprend, à fractionner ainsi Tiot.re arliv1té en lan-
r~mt une nouvelle revue.
' Voilà le drame. Comment y faire face ? C'est l.a question que nous posons à nos camarades jeunes et à ceux <les nôtres qui entendent les doléances des jeunes.
Mf1is
non8 demandonsen
même temps ànos
1
74
L'EDUCATEURlecteurs ce qu'ils pensont de la formule acLUellP de l'Educateur. Notre revue n'est-elle pas trop copieuse? Quels sujets demanderaient à être plus part.iculièrement traités? Quels 1-1111énagemenls sou- haités? La parution ii raison de 3 numéros par mois vous convient-elle ou préféreriez-vous une paru- tion par ~uinzaine La formule organe de travail, donc relativement pauvre, vous agrée-t-clle, ou pr(•- féreriez-vous une revue 111oins copieuse mais he;1u- coup mieux présentée ?
Notre camarade Fonvieille rcgTctte 11ot.a11m1e1it que nos numéros d'Educateur Cullu.rel n'aient pas la même tenue que. l'an demier et. que nous ayons abandonné notamment certaines Pnquètes. Tl vou- draiL que nous nous adressions davantage aux per- sonnalités snscept.ihlos de nous donner un point de vue original sm· les prol>lèmes l\P l'heure.
Je répondrai qu'il est ùiffidle de soulenit· uinsi une information qui n'est pas tout à fait. dans Il' cadre de nos préoccupnlions. C'est par l'intermé- diaire de notre ami Finbert. que nous avions eu uu certain nombi·e de réponses :'1 uot rc enquête. Les documents que nous avons publiés ne nous parais- t1ent. pa8 avoir un grand écho. Alors, il est exact que nous nous sommes Ol'ientés plutôt vers un Educateur Culturel Internalionol. L'organisation tle notre GITE donne d'ailleurs et donnera ile l'impor- t.ance et un sens
o
notre org'ane international dans lequel nous pourrons, par la suite, aborde1·, par Il' biais psychologique et. pédagogique, les plus graves problèmes de l'heure. D'un point de v11e intcrnn.tional d'ailleurs, nos cama l'a<les français et étnm- gers semblent satisfaits de <·c1tP orie11tnth111.
-V
Que dire ensuite de uos cliver.;('~ e1Jlrcpl'iscs dont nous ne nous entretenons µas touiom·s d'une 11111- nière méthodique, tant est vaste et rliYers IP f·hanip d'action de notre ICEM ?
FILMS FIXES. - Toutes les 1·11trP1•rises nouvelles sont lentes à mellrc au JIOint el ù rlf>marrer. surtout lorsqu'on les veut longuement expél'imenlées ri conlrôlées pour qu'elles répunde11l au maximurn :·1 uos besoins communs. C'est ainsi qur 11011s veuo11s seulement de l'éaliser nos trois prrmie1·8 films fixe"
que nous envenon<: res jour<:-1·i :'1 nos 100 so11r<- cripteurs :
La Préhi.sloire (outils et pur111Ts). d1· f){>lé11111 »f Hanriot.
La l\'faison gatlo-r11111oi111', rit> Fén il'1' et (;rn:-:l-'11.
Les
habita.tiono en A.O.F.Ces films fixes comportent, sl''1111 l1•H i1ni·111P:; dèf'Î- dées au Cong-rè8 : une baudc tic I:? i111agi•s 1 ::> i111n- ges de titres cl i im:ig-es :i111nt'I'"
Ils sei·onl uc1·ompagn(•s rie lh n·ls C'xplinlf if>-.
Tels quels, ils ne sont d'nillcu.r:-. PIH'Ol'•' clnns nolrP PSprit. mu' <lc>s prn1nl~ pei:: qu'il vo11s fant 101.1 guement critiquer afi11 q11e IPs Pdilions a \'t'n~r
répondent !llieux ü nos besoil1s. ,\près ces lrn1s prototypes, nous devrions èt re en mesu rc de sol'f il' d'autres films ti 1111 rvthme a•·r·é\rré. Il suffit désor- mais qu'on nous t'n fournis8e la molièrt>, cl ellt' f!P
nous manquera pas.
Nous étudions en même tempi.< la réa 1 isation rlt>
quelques prototypes en roulem·s.
De ioules façons, nos souscripteurs ~ie .sl'ront W!~ désavanta.gés. Les filnts leur seront livres au prn.
de revient coopératif, soit ;\ 7ü % du prix fort (plus frais d'expédition) qui est fixé ù 120 fr. la bande de 12 vues.
La. souscription resl c ouverte et nous u l te11don~
\'t):; s11ggestions. C'est un peu il clrs:.;<'il1 que nou::<
ne poussons pas dam n tn gr 18 sortir dr. nos Ci lms.
~·foire so11ci serait ·~;ul'tout de Y<JU>i apporter 011
Congrès uo ehoi'\ yorié qui JH'l'llll'lfr;1i1 ùe ::<P déciclt>i·
cléfinit,ivement JHlui· une rormull' s1'lon laquelle lu.
prnduction pourrait ensuite èll'P accélérée.
l)JSQUES C.E.L. - Nous av<nis l'avetniagP dC' pou-
\'Oir annoncer la sortie pour le Congrès t.les quatre flisques de Danses dn Puys rlr Sainto11g1•, dont 011 lil'u. J?lus Join caractéris1iqucs et ronclitions clC' sous- Cl'ipt.wns. Nous sommes en t.rain de préP.arel' l'im- portante B.T. réalisée par notre ami Brillouet, qui en sera le mode d'cmpl•ii.
Ces danses, eni·egislrées sur mn.g11étophonf• C.E.L. par not.re ami Pinis, fabricant de l'appareil, et que Brillouet présentera, à nonleaux, ronnailrnnt le même succès considé1 alile que toutes nos séries dt·
danses folkloriques qui, avec la série dr nos autres disques, sont désormais rounues et apµr6ciées de tous les éducateurs français.
'ous espérons que 11ot re ami Bertrand pourru enregistrer également. quelques disques girondins.
Mais nous n'en assurons pns PllCOl'L' la sortie µ011r Pàques.
Souscrivez ~t la série de dansel:I folkloriquei;. (\'oÎl comlitions dans cc numéro).
BWLIOTIIEQUE D.E L'ECOLE lfODP.RNE.- Nous avions annollcé la souscription i1 <'Plie collection cl un certain nombre de camarades a\ aient vf'rsé 1t:u1·
JOOO franrs Pl s'étonnent pnrfois clc ne den recevoil' Les clébuts d'année scolaire, el celui-ci plus parti- c·ulièreu1enl, ~;ont 1oujo111;, très diaq,;és, <le sorle riue nous n'avons pas encore pu commencer ces éditions. Nous voulons le faire 11<ws les mois 1111i viennent ou après le Cong-rè8. No11s nvo11s prilts i1 1 édition':
- Une étude de JeauneUt- i\Lartinnli sur lu i\Iélhode ),TalurPlle d'Ecriture.
Un syllabaire original rie Lagrnve, dont l'album paru ces jours-ci domw un ext rail : IJamo et Bal)(!. Le syllabaire est pl11s spécial<•me11t de8- t
rnr
aux écoles d'AfriquP Noire, mais nous pcn sons qu'il devrait intéresser égalrnw11t nns c:11m1- rades de France.[)rs liv1'P8 rit' lertun· pnu1 l'lllaut::;, 1·~g1u1qo;111t HOUS llllP f'Dl'lllP plus Pl1l-;agt•u11le C'I plus lllflr- cilantlc les tPuvres madr<•sst•:-: <le nos e11funt.s, cueil!ics dans IPs .irrnrna11~ 011 dans les Enfnn- t mes.
Nous rlemu11dons <wx s(Jlt:4<'1·ipt!'11rs cl" 11ous fuin•
Pncore uu pe11 confiaucc. )Jous pom·ni1s rc•,·p1·ser ~1 111 fil'he coniptable des impatir11l;; lt•s IOtlO f1'. ]H'rçus.
f~.V<'l ('f,UPRnTF c;rnJ,.\IRf~ - '\n11s a\'(ms co111 111e11cé l'édition de 4. nouvc;i11.\ ;il\1u111s nT u sortir muni ln fin <Il' l'f1nnér. l'\ons rn11ti1111f·ro11, l'rrlitio11.
r.\l/TRS POST·ll,RS. - L1111m1ic;spz-\01i!-i la i11111-
\ Pile ::;éde de !) cark:s d1 pl'Ïlltlllf's d'P11hnt~ '1 Et avcz-vorn; acheté la série préeéclentr ? Tn111< nos lc•1·- 1eu1·s doivellt posséder re:4 deli\ st'•rirs, :'1 ~liff11scr rgaleme111 aupri•s des lihrnires rt du p11h1Jc.
La carte, 35 fr. ; la pod1elle de H, :100 f1', : \(•s d1·11x pochette8 dr !J, 600 fi'.
B.T. 'ln11s 1·011tinuons l'édilion pu1ii· laqucll1·
uos camarndes, nos gruupes et 110:-: é1111ipcs, :111 nomhn de plusieurs centaines, sont sans resse au trn.vail. Nous tenons no:o camarndes au courant par llOS informn.t.iOll8 des pages de COU\'el'!tll'(' D.T.
B.T.T. - Comme pour les filrns fi'i:e:s, 1·'est à des- sein que nous n'accélérons pas l'édition. Nous avons sort.i quelques prototypes sur lesqueh• camal'ndes rt
L'EDUCATEUR 75
gtour.es donnent leur oµi11io11. :'\ou~ tlérnanen1rn;
ens111te.
[\"QS nEALISATIONS î'ECHNJQ['f::::j_ - ~05 IJol- tcs dr travail connai8sent un grand succès. Nos commissions sont au travail pour la mise nu point rt le hrncement de nouYelles boitrs. Nous informe- ronx l'l1 temps vouln Nous engageons tous nos camarndes à. aclhû1·cr à nos Commissions de Tra- vail. Nous avons besoin d'eux (sciences, histoire, réalisations mécaniques. etc.).
PEINTURES D'ENFANTS.- Nos gouaches C.E.L.
onl. cle plus rn plu~ de succès. Depuis la rentrée nous avons fourni 4 tonnes de pouJre. Calculez avec vos enfants la surface qu'on peul couvrir avec une telle production.
LES .JOURNAUX SCOL.lIRES. - J'en ferai une revue critique dans un prochain 11° et je parlerai notamment des progrès ù réaliser r11 fait de poèmes.
En aLlendaul, nous conseillons tL tons nos adhé- rents de déclarer leurs jonl'llaux scolaires it la Com- mission Paritaire des Papiers de Presse, par notre intermédiaire, confOl'l)lément à la loi. Ils auront ainsi loufe sécurité pour l'expédition e11 périodiques.
En nous référant au gaspil lagP formidable de papier - payé pat· l'Etat - au moment ùrs éll.'clions - nous demanderons que les mêmes aYnn !ages soient accordés pour l'édition clP nos journaux scolaires.
Et nous pouvons y p1nve11i1'.
,.,..,.
Le :.uccès de JJolrc pedagogie e!'t dt·so1·1mus u11e t>ucourageanle réalité. Le texll' li!Jre, l'impl'imerie, le journal scolaire, les él'laang-cs, lc8 fichier:;, lei;
µrocétlés audio-visuels que nous a\'om; tant peiné ù acclirna ler, les clis<]l• rs, le cléssin et \a peint ure onl désormais leur pla('e offictclle tians la pralique scolaire, en attendant qu'une réforme des progra111- mes et des horaires en fasse une obligation et. une nécessité. L'idée du travail souverain fait elle-111~111~
des progrès étonnants cl sape lcnternenf 1nais si'IH'- rnenl la royauté des jeux qui 11e se stwvivent que pour des raisons commerciales. Le trn1•11il -jPu, défini pou1· la première fois dans 111on line L'Rdll- catio11 r/11 trrwail, est en passe rl'enfrer lui aussi tla11s Ir ,•ocabulaire pédagogique pour tl'anstor11H'"
JJl'Ofontlé111enf nos lPrh .iqtw-; de tr:l\nil. La que8- tion se pose mainlen1111l d'une a1Tltilcclul'r s<'olnire suscepfihlr de pernwtt1·p le travitil tlc·s enfants.
La l)lll'tie n'ct>t, <"ertcs, 1rns enrore fotnlemeut gag-née. Et elle n'est pas ga~née tant que nous ne parvenons pas ù cléhonle1· le rerc~le pal'lièulier tlL' nolt'e e11sei~ne111ent 11ri 111;1 ire. C\ .. -,1 Jl011rq1Joi nous no118 fn111·nons a\er tnnt cl'ohstmation \'ers le sE>cond clegn\ Yers le p1·ufe!,s1onnel, vers les 1101nlJ1'ClL\.
Inspectctn'8 c·ornpréltr11sifs. :'>Jous jeto11s les foncla- liqns de nos maisons. mais i1 quoi nos efforts servi- ront-ils si la ronslruC'tion ne peul monter jusqn'i1 la toiture et si l'équipc111Pnt ne répond point ;1 nos espoirs. l\'ous ayons besoin, mê111e ttu premier d<>gré, cte l'aiclc ferhnique de Lous t'!'UX qui ont réfléchi aux mêmes problèmes, 8Ul' lesquels ils pourraient nons npporler rles t'onsidérnlions què nous U.lu·ions tort de négliger.
C'est parce que nous sentons plus dvement que jamais celte nécessit,; de romprr noll'e isolement primaire, que nous avons organisé notre Rrnrontrc·
lnternationalr rlr Trnvail des Erlurateur~, et qm•
nous sollicitons ln collabornlion de prnfessems.
d'inspecteurs, de leclmicicns et de pédagogues pour
!"étude des questions pol'lées à l'ordre du joui' du Congrès.
f:'f' faÎSOl1f, llOllS 111' \ iSOJ1H point ;t J10ll8 faire 11111'
l'éclame indirecte dltns des dcgt·é:; d'enseignement pour lesquels nous n'avoll's aucune rompétence. Nous voudrions seulement qu'une modernisation paral- lèle des lechnicrues donne à notre travail la réso- nance que nous lui souhaitons, qu'un climat nou- veau de recherches, d'rspérance:. el de modernisa- tion permette l'éclosion des germes que 11ous nous appliquons ù cultiver.
Nous avons ouvert sur la vie les portes et les fenêtres de nos classes. Par notre action permanente auprès des parents, par nos interventions auprès des dil'ecteurs de IVIusée, des archivistes, des res- ponsables d'org·anisalions culturelles, avec l'appui
<les éducateurs de Lous degl'és, de FrancP. et. de l'étranger, nous ouvrirons de même sur l'avenir individuel et social de nos enfants les portes et les fenêtres de notre pédagogie.
Dans le vaste cluwtier de la culture du peuple, no11s apportons le fruit cle not 1·e effort généreux et obstiné et les enseignements aujourd'hui définitifs de
L'ECOLE MODERNE FnANÇ1IISE.
C. FREINET.
• C'est pour déborder également notre milieu habituel que nous avons demandé aux Editions Boun-eller d'éditer notre nouveau livre : Les Méthodes Naturelles de l'Ecole Mode1·ne. Ce livre paraitra à Pâques. Nous ferons connaî- tre incessamment les conditions de souscriptions.
• Le premier Album d'Enfants de l'année vient de pal'aître: « Marna et Baba ».
• Notre N° spécial du premier de l'A.n, Alain Gérard, n'a pu parvenir aux abonnés pour le premier de l'An comme nous l'aurions souhaité, à cause de l'encombre- ment dû aux élections.
Il nous reste un certain nombre d'exemplaires de ce document que nous mettons en vente au pri]( de 100 Ir.
... #•••··· ... .
LA MAISON DE L'ENFANT
Il ne nons reste qu'un petit trimestre arnnt d'ac- rrocher à Borrleaux les pins brllr8 ŒU\Trs obtenues de nos enfants, Hll r•ours ri<' c1's 8ix premiers mois.
l.rr. Maison rie l'enfr1111. re<:te l'nn tle8 a'-1wrt<: les plus attachants de nos expositions mullipll's. Elle esl 1·elle qni familinric;e le sen<: a 1·fi~tiquc tfe l'enfance el lui donne lr i·elief le i1l11s innltrndu : on se doute ù pe111e. en effet, de l'àptitrnte de l.'enfonl ft créer un monde qui est tL sa mrsure. Les mamans qui nous visitent à ehacun cle uos congrès onl toutes au cœur le regret de ne pouvoil' eml1ellir la maison pal' les œuvres vraies de leu!'S enfants. Tl faut fail'H la preuve que <''est désormais 1wssihle et que da11s chaque foyer, même le plus ltumhlc, un <'Oin de\ rail appartenir ~t relui r111i purtl' e11 lui Ir plus cle rf•\e, de joie- et d'espérance.
'\'011s faisons clone un appel pressant pou .. uue pal'licipalion très large à notre l\IHi!:<on d'enfant Hl36.
1° Nous compton8 nalurellrmr11t sur la partici- pation de nos fidèlrs écoles-artistes et spécialement.
sur nos maternelles toujours 011\ Cl'tes à la rrén tion inédite.
2° Les camarades qui se tromenl dans des condi- tions péjorat.ives de travail peuvent peut-être, en dehors cle leur classe, nous aide1· ù la ronfertion de travaux Nous leur demandons de se faire inscrire dès à p.résent pour que, dès Il' moment venu, nous puissions leur adresser des travaux à exécuter.
Nous avons à Bordeaux de vastes espaces t\ rrmplir. Nous comptons donc sur des bonnes volontés nom- breuses et faisons confiance, une fois de plus, à l'en·
tn1 ide généretiAP rt f'prondr rlr no!t·r F.role Moderne.
E. F.
