• Aucun résultat trouvé

Exercices : 04 - Ondes, diffusion

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Exercices : 04 - Ondes, diffusion"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

Exercices : 04 - Ondes, diffusion

A. G´ en´ eralit´ es

1. Caract´erisation d’une onde plane

Une onde m´ecanique monochromatique de fr´equence f = 5 Hz est repr´esent´ee en un point M de l’espace par l’expression complexeψ(~r, t) =Aexpi(ωt−φ(~r)),~r´etant le vecteur position situantM dans un rep`ereOxyz.

1. Quelle est sa surface d’onde lorsqueφ(~r) = 3x+ 4y+ 5z?

2. D´eterminer la c´el´erit´e de propagation de cette onde ainsi que sa longueur d’onde.

3. Donner l’expression de cette mˆeme onde lorsqu’elle se propage dans une direction normale `a l’axeOyen faisant un angle de 30avec l’axeOz.

2. Vitesse de phase et vitesse de groupe

On ´etudie une onde plane progressive monochromatique repr´esent´ee par la notation complexe :f =f0expi(ωt−

~k·~r) dans laquelle la pulsation et le vecteur d’onde v´erifient l’´equation de dispersion :k2= ω2−ω02

c2 o`ucest la vitesse de la lumi`ere dans le vide etω0une certaine constante positive.

1. D´eterminer la vitesse de phase et la vitesse de groupe.

2. V´erifier la conformit´e avec la th´eorie de la relativit´e restreinte d’Einstein.

3. Tracer les courbes donnant ces deux vitesses en fonction de la pulsationω.

3. Onde de Sine-Gordon

Un syst`eme physique est caract´eris´e par une fonction sans dimensionψ(x, t), des variables espacexet tempst, qui satisfait `a l’´equation diff´erentielle suivante appel´ee ´equation de Sine-Gordon :

2ψ

∂x2 − 1 c2

2ψ

∂t2 = sinψ λ2

o`u c et λ sont des constantes ; le soliton est la r´ealit´e d´ecrite par la solution de cette ´equation diff´erentielle.

Un soliton est une onde particuli`ere qui profite des non-lin´earit´es du milieu dans lequel il se propage pour ne pas ˆetre affect´e par exemple d’un amortissement. Ce ph´enom`ene relativement rare a toutefois ´et´e observ´e d`es le 19`emesi`ecle.

1. Quelles sont les dimensions physiques decet λ?

2. Chercher une solution approch´ee de l’´equation pr´ec´edente de la forme : ψ(x, t) = ǫcos(ωt−kx) avec ǫ≪1. En d´eduire la relation entrek etω.

3. Repr´esenter les ´evolutions de la vitesse de phase et de la vitesse de groupe en fonction de la pulsationω.

B. Ondes ´ electromagn´ etiques

4. Ondes dans une ligne ´electrique, imp´edance caract´eristique

b bb

u(x, t) u(x+dx, t)

b b

dL

bb

dC Une ligne ´electrique `a constantes r´eparties est mod´elis´ee comme sur la figure

ci-contre, un ´el´ement de longueur dxde ligne comportant une inductance propre dL= Λdxet une capacit´e dC= Γdx. L’ensemble est parcouru par des courants harmoniques de pulsationω. On notei(x, t) eti(x+dx, t) les intensit´es dans la ligne aux abscisses respectivesxet x+dx. L’imp´edance totale de la ligne situ´eeau-del`ade l’abscissex, vue depuis le point d’abscisse x, sera doncZl(x) = u(x)

i(x). On notera encorec= 1

√ΛΓ etZ0= rΛ

Γ.

1. ´Ecrire les relations diff´erentielles entreuet i.

2. ´Etablir l’´equation de propagation.

3. V´erifier que les solutions de l’´equation de propagation peuvent ˆetre mises sous la forme suivante : i=i0expi(ωt−kx) +i1expi(ωt+kx) et u=ρi0expi(ωt−kx)−ρi1expi(ωt+kx) Calculer ρ et la vitesse de propagation des signaux dans la ligne. Que repr´esentent chacun des deux termes pr´esents dans les expressions deiet u?

(2)

4. L’extr´emit´e de la ligne de longueurdest ferm´ee sur une imp´edanceZ. Calculeri(x, t) etu(x, t) en fonction dei0,ρ,Z,ω,ket d.

5. Calculer Zl(x). Pour quelle valeur particuli`ere de Z, appel´ee imp´edance caract´eristique, Zl(x) est-elle ind´ependante dex? Dans ce cas, que peut-on observer dans les expressions dei(x, t) etu(x, t) ?

Correcteurs : GC13

5. Etude d’une ligne ´´ electrique, un autre point de vue

b bb

b b

dL

bb

dC Une ligne ´electrique `a constantes r´eparties est mod´elis´ee comme sur la figure ci-contre,

un ´el´ement de longueur dx de ligne comportant une inductance propre dL = Λdx et une capacit´e dC = Γdx. L’ensemble est parcouru par des courants harmoniques de pulsation ω; on notera en particulier u(x) exp (jωt) la tension aux bornes de la ligne, et i(x) exp (jωt) le courant dans celle-ci, `a l’abscissex. L’imp´edance totale de la ligne situ´eeau-del`ade l’abscissex, vue depuis le point d’abscissex, sera doncZl(x) =u(x)

i(x). On notera encorec= 1

√ΛΓ etZ0= rΛ

Γ.

1. ´Etablir l’´equation diff´erentielle (E1) du premier ordre v´erifi´ee parZl(x). `A quelle conditionZl(x) est-elle ind´ependante dex? Commenter.

2. Sans n´ecessairement r´esoudre (E1), ´etablir, en consid´erant par exemple un diviseur de tension, une

´equation diff´erentielle (E2) du second ordre v´erifi´ee paru(x). R´esoudre, commenter.

Correcteurs : GC13

6. Transmission de l’influx nerveux

Cette transmission est associ´ee `a la propagation d’une onde ´electrique le long de l’axone qui est mod´elis´e par un cylindre infini de rayonadont une portion infinit´esimale dxest repr´esent´ee par le sch´ema de la figure 1.

I(x, t)

V(x, t)

b b

dR

I(x+ dx, t)

bb

dC

bbbb bbbb

V(x+ dx, t)

ENa dGNa

EK dGK

Figure1 – Mod`ele d’un axone La r´esistance axiale est dR= 1

κ dx

πa2 o`uκest la conductivit´e ´electrique de l’axone. En premi`ere approximation, l’imp´edance transmembranaire se compose d’une capacit´e dC =γ2πadxo`u γ est la capacit´e surfacique de la membrane, plac´ee en parall`ele avec un ensemble de canaux ioniques. Chaque canal ionique est caract´eris´e par sa conductance dGNA =gNa2πadxet dGK=gK2πadxainsi que par la force ´electromotriceENa etEK de la pile qui mod´elise son potentiel transmembranaire en l’absence de courant. On pose g=gNa+gK. On suppose que l’axone occupe l’espacex∈[0,+∞].

1. ´Etablir l’´equation diff´erentielle :

λ2 τ

2v

∂x2 = ∂v

∂t +v τ o`u on a pos´eλ =

raκ

2g et τ = γ

g, v la diff´erence de potentiel transmembranaire telle que v = V + gNaENa +gKEK

gNa+gK

. Expliquer physiquement la forme de l’´equation d´efinissantv en fonction deV.

2. Supposons qu’enx= 0, l’axone subit une excitation ´electrique permanente de la formev0(t) =A0cosωt avecA0>0. On recherche alors une solution particuli`ere de l’´equation diff´erentielle sous forme complexe v=Aexpi(kx−ωt). Tester cette forme de solution et en d´eduire une relation liantketω.

(3)

3. Exprimerk(ω) dans les deux casτ ω ≪1 etτ ω≫1.

4. On posek=k+ik′′. Pr´eciser la cons´equence de l’existence dek′′. Discuter le signe dek′′. Quelle est la cons´equence sur la transmission de l’influx nerveux sur de longues distances ?

Il s’av`ere que le mod`ele lin´eaire pr´ec´edent ne rend pas bien compte de la propagation de l’influx nerveux.

En consid´erant certaines sp´ecificit´es du comportement ´electriques des canaux ioniques, et notamment du fait que la conductance des canaux `a sodium d´epend du potentiel auquel elle est soumise, l’´equation diff´erentielle v´erifi´ee par le potentiel transmembranaire devient :

λ2 τ

2v

∂x2 = ∂v

∂t +H(v)

τ et H(v) =v(v a−1)(v

b −1) o`uaet bsont des constantes positives.

5. Pr´eciser la dimension deaetb. `A Quelle condition retrouve-t-on l’´equation de la partie pr´ec´edente ? 6. On souhaite d´eterminer si l’´equation admet des solutions propagatives de la formev(x, t) =F(Y) avec

Y =αx−βt. Pour des raisons d’ordre dimensionnel, nous nous proposons d’adopterα= 1/λetβ = 1/τ. Etablir l’´equation diff´erentielle dont´ F est solution.

7. On pose enfinw =F/b et s=b/a. ´Etablir finalement que l’´equation diff´erentielle dontw est solution s’´ecrit :

d2w dY2 +dw

dY =sw3−(1 +s)w2+w 8. `A quelle condition portant surset Kla fonction :

w(Y) = 1 1 + expKY

est-elle solution de l’´equation diff´erentielle pr´ec´edente ? D´eterminer alorsK ets.

9. Repr´esenter graphiquement la fonctionw=w(Y) en supposantK >0.

10. Tracer, sur un mˆeme graphe la variation spatiale de la diff´erence de potentiel v(x, t) pour trois dates fix´eest1< t2< t3. Commenter.

Correcteurs : GC12

7. Quelques consid´erations sur les vagues

On jette un objet ponctuel dans l’eau `a un instant pris comme origine du temps. Cela engendre un ensemble d’ondes de vecteur d’onde de valeur k variant de 0 `a l’infini. Pour une valeur de k donn´ee `a dk pr`es, l’onde correspond `a une variation dδk de la hauteur de la surface de la forme :

k(r, t) =a(k) cosϕkdk o`u ϕk(r, t) =k r−ω(k)t

en notantrla distance au point de chute. La relation de dispersion donneω(k) eta(k) est l’amplitude du mode kque l’on n’aura jamais `a d´eterminer (sa d´ependance avecrn’est pas analys´ee). Les ondes sont toutes en phase

`a l’origine : la phase ϕk est prise nulle pour r = 0 et t = 0 (moment et lieu de l’impact). On suppose que l’´equation d’ondes `a la surface de l’eau est lin´eaire.

1. Justifier que la hauteur de la surfaceδ(r, t) ne d´epend spatialement que der. ´Ecrire explicitementδ(r, t) sous forme int´egrale.

2. Le th´eor`eme de la phase stationnaire (donn´e ici sous une forme tr`es simplifi´ee) s’´enonce comme suit : quand on somme un grand nombre de sinuso¨ıdes dont la phase d´epend d’un param`etre, alors ne contri- buent quasiment dans cette somme que les termes de phase stationnaire. Interpr´eter qualitativement ce r´esultat. En d´eduire qu’`a une distanceret apr`es un tempstdonn´es, les ondes correspondant aux diverses valeurs de k interf`erent destructivement sauf au voisinage d’une seule valeur de vecteur d’onde k(r, t) d´efinie parr=vg(k)t.

3. Quelle est la seule forme envisageable pour la relation de dispersion sachant que les seules grandeurs phy- siques intervenant sontk,ω,ρ(masse volumique de l’eau) etg(acc´el´eration de la pesanteur), l’eau ´etant assez profonde pour n´egliger le rˆole de sa profondeur ? On admet que le facteur num´erique adimensionn´e

´eventuel est l’unit´e (correct en ordre de grandeur). Calculer la vitesse de groupe.

4. Repr´esenter qualitativement la perturbation de la surface `a un instanttdonn´e.

5. Montrer qu’on peut alors d´efinir sans ambigu¨ıt´e en chaque point et `a chaque instant une phase de l’onde Φ(r, t). Montrer explicitement que Φ(r, t) =−g t2/(4r).

(4)

6. Montrer que les crˆetes observables v´erifient Φ(r, t) = cte et donner les valeurs possibles de cette constante.

En d´eduire que les crˆetes se propagent selon un mouvement uniform´ement acc´el´er´e.

7. Calculer la longueur d’ondeλ(r, t) observable en (r, t). On poseλ(r+ ∆r, t) =λ(r, t) + ∆λ la longueur d’onde observable en (r+ ∆r, t). En comparant ∆ret ∆λ, d´efinir un rayon critiquerc(t) au-del`a duquel les crˆetes de l’onde ne sont plus perceptibles.

Correcteurs : GC08

C. Cordes vibrantes

8. Corde de clavecin

Une corde de clavecin repr´esent´ee sur la figure 2 de masse lin´e¨ıqueµ est tendue avec une force T entre deux points distants dea. On caract´erise les petits mouvements transversaux de la corde par la fonction y(x, t), y

´etant l’´elongation `a la date t de l’´el´ement de corde d’abscisse x. Le mouvement de la corde est r´egi par une

´equation diff´erentielle de la forme :

2y

∂x2 − 1 v2

2y

∂t2 = 0 v=Tαµβ

x y

Figure 2 – Corde de clavecin 1. D´eterminerαetβ.

2. On cherche des solutions de la formey(x, t) =X(x)T(t). Donner l’expression g´en´erale de ces solutions et d´ecrire les mouvements correspondants.

3. La corde est abandonn´ee sans vitesse initiale ; on aura donc ∂y

∂t(x, t= 0) = 0 et y(x,0) =f(x) o`uf est une fonction connue. Montrer qu’une solution possible de l’´equation diff´erentielle est :

y(x, t) =

X

n=1

αnsin nπx

a cos

nπvt

a

o`u on exprimera lesαn en fonction def(x).

4. La corde (de clavecin) est initialement pinc´ee en son milieu d’une hauteurh; combien y a-t-il d’harmo- niques dont l’amplitude est sup´erieure `a 1% de l’amplitude du fondamental ?

5. ´Etablir l’´equation du mouvement pour le d´eplacement y(x, t) de l’´el´ement de corde d’abscisse x. On n´egligera le poids, et on fera l’hypoth`ese que les d´eplacements transversaux de la corde sont faibles. On montrera dans un premier temps que la relation de la dynamique appliqu´ee `a un ´el´ement de corde compris entre les abscissesxet x+dxpeut s’´ecrire :

µdx ∂2x

∂t2~ex+∂2y

∂t2~ey

=T~(x+dx)−T~(x) puis que la projection de cette relation sur l’axeOy donne :

µdx∂2y

∂t2 =T(sinα(x+dx)−sinα(x))

o`uα(x) est l’angle que fait la corde avec l’axeOx `a l’abscissex. On conclura en utilisant le fait que les angles sont petits et en justifiant que sinα(x)≈

∂y

∂x

x

.

(5)

x y

x x+ dx b

b

T(x+ dx, t)

T(x, t)

α(x, t)

Figure3 – Corde vibrante Correcteurs : GC14

9. Ondes transverses dans une corde vibrante

On ´etudie (fig. 3) les oscillations transverses d’une corde ´elastique tendue, de masse lin´eiqueλ. Au repos, cette corde est confondue avec l’axe (Ox). On ´etudie des oscillations dans le plan (Oxy) en n´egligeant le poids. `A l’instantt, on noteT(x, t) la tension de la corde `a l’abscissexetα(x, t) l’angle fait par la corde avec l’axe (Ox).

On supposera|α(x, t)| ≪π. Les oscillations d’un brin de corde d’abscissexsont d´ecrites pary(x, t).

1. Relierα(x, t) et une d´eriv´ee dey(x, t).

Par projection du principe fondamental de la dynamique, montrer queT(x, t) ne d´epend pas dex. Cette force est donc ´egale `a la tensionT0impos´ee `a la corde `a ses deux extr´emit´es ; on la supposera ind´ependante du temps dans la suite.

2. Quelles sont l’unit´e de mesure et l’interpr´etation physique de la grandeurf(x, t) =−T0

∂y

∂x? Mˆemes questions pour la grandeurp(x, t) =−T0

∂y

∂x

∂y

∂t. 3. Montrer l’´equation de propagation∂2y

∂t2 =c22y

∂x2 et ´etablir l’expression decen fonction deλetT0. Quelle est la forme g´en´erale des solutions de cette ´equation ?

4. On noteǫc(x, t) = 1 2λ

∂y

∂t 2

etǫp(x, t) =1 2T0

∂y

∂x 2

. Dans quelles unit´es se mesurent ces grandeurs ? Montrer une relation simple entre ∂p

∂x, ∂ǫc

∂t et ∂ǫp

∂t . Proposer une interpr´etation physique.

5. On consid`ere une onde transverse de repr´esentation complexey(x, t) =y0exp [i(ωt−kx)], aveck >0.

Exprimerket les valeurs moyenneshpi,hǫciethǫpi. En d´eduire une expression de la vitesse de transport de l’´energie m´ecanique le long de la corde ; commenter.

Correcteurs : GC03

10. Propagation en pr´esence d’une force ext´erieure magn´etique

On ´etudie les petits mouvements dans la direction ascendante~ez d’une corde m´etallique de longueurL, fix´ee en ses deux extr´emit´es d’abscisses x = 0 et x = L. On n´eglige la pesanteur. La corde est parcourue par un courant d’intensit´eI =I0cosωt (orient´e dans le sens des xcroissants) et plong´ee dans un champ magn´etique B~ =B0sin (πx/L)~ey. On note F la tension de la corde etµsa masse lin´eique.

1. Montrer que le d´eplacementz(x, t) d’un point de la corde est solution de l’´equation aux d´eriv´ees partielles :

2z

∂t2 −c22z

∂x2 =Asin (πx/L) cosωt o`ucetA sont `a pr´eciser.

2. En r´egime sinuso¨ıdal forc´e, on cherche une solution de la formez(x, t) =Csin (πx/L) cosωt. D´eterminer C pourω6=πc/L. Que se passe-t-il lorsqueω tend versπc/L?

3. En r´ealit´e, le champ magn´etique est cr´e´e par un aimant en U dont l’entrefer a une largeure < Let peut ˆetre mod´elis´e par un champ magn´etique uniforme B~ = B0~ey pour (L−e)/2 < x < (L+e)/2 et un champ magn´etique nul en dehors. On constate alors que le ph´enom`ene ´etudi´e `a la question pr´ec´edente se produit pour toutes les pulsationsωn=nπc/L. Interpr´eter bri`evement sans calculs.

Correcteurs : GC07

(6)

D. Ondes acoustiques

11. Tuyau sonore

On consid`ere un tuyau sonore, constitu´e par un cylindre homog`ene, ouvert `a ses deux extr´emit´es. On donne l’expression de la vitesse des ondes sonores dans un gaz consid´er´e comme parfait :

c= rγRT

M

o`uγ=cp/cV etM est la masse molaire du gaz dans lequel se propage le son. La fr´equence du son que le tuyau peut ´emettre dans l’air diminue si :

Proposition de r´eponses :

a) On remplace l’air par de l’h´elium.

b) On augmente la temp´erature de la pi`ece.

c) On bouche l’une des extr´emit´es du tuyau.

d) On perce le tuyau `a sa moiti´e.

12. Ondes sonores dans un pavillon acoustique

On consid`ere un pavillon d’ondes acoustiques, d’axe de r´evolution Ox et de section circulaire variableS(x).

La pression dans le fluide a pour expression : p(x, t) =p0− 1 χS(x)

∂(Sψ)

∂x o`u p0 est la pression moyenne etχ le coefficient de compressibilit´e isentropique. L’´equation diff´erentielle `a laquelle satisfait le d´eplacementψ(x, t) d’une tranche de fluide, comprise entre xet x+dx est : ∂

∂x 1

S

∂(Sψ)

∂x

= 1 v2

2ψ

∂t2 o`u v2 = 1/ρχ, ρ´etant la masse volumique de l’air. La sectionS(x) varie selon :S(x) =S0expαx. Voir la figure 4.

x

bO x x+dx

S(x)

Figure4 – Cor d’harmonie et la mod´elisation de son pavillon acoustique

1. Par une analyse dimensionnelle portant sur le produitρχ, justifier l’expression de la c´el´erit´ev des ondes acoustiques.

2. Chercher des solutions de la forme complexe :ψ(x, t) =Aexpi(ωt−kx).

3. Montrer qu’il existe une pulsation de coupureωcen de¸c`a de laquelle il n’y a pas de propagation. Exprimer ωc en fonction de vet α.

4. Un cor d’harmonie comporte notamment un tuyau, appel´e pavillon, de diam`etre minimaldmin= 12 mm et qui s’´evase jusqu’`a un diam`etre de sortiedmax= 31 mm. Sans pavillon, le cor n’´emet pas grand chose de bien audible dans les basses fr´equences ; c’est ce pavillon qui am´eliore l’´emission et on peut choisir de le calibrer pour qu’il permette le rayonnement des ondes de fr´equences sup´erieures `a νp = 120 Hz.

D´eterminer la longueur du tuyau du pavillon du cor d’harmonie.

Correcteurs : GC06

13. Ondes acoustiques dans un cristal, influence des types d’atomes

On d´ecrit un mod`ele de cristal cubique comme un alignement d’atomes le long d’un axe (Ox). Les atomes sont, au repos, dispos´es r´eguli`erement aux abscisses x0p = pa (p ∈ Z) ; on ´etudie ici des ondes m´ecaniques longitudinales au cours desquelles l’atome d’ordrepacquiert une positionxp(t) =x0p+up(t).

On notemla masse commune `a tous les atomes ; de plus, l’atome num´erokest soumis `a une interaction poten- tielle avec le reste du r´eseau cristallin qu’on d´ecrit par l’´energie potentielleUk=Uk1+Uk2 form´ee de la somme de deux termes, l’un d’interaction avec les deux plus proches voisins,Uk1 =mω02

[uk−uk+1]2+ [uk−uk1]2 2

tandis que l’autre d´ecrit l’interaction avec le reste du r´eseau cristallin,Uk2=mω21

2 u2k.

(7)

1. Par application du principe fondamental de la dynamique, d´eterminer d2uk

dt2 = ¨uk en fonction de uk, uk+1,uk1et de ω0et ω1 : c’est l’´equation (E).

2. Pour cette question seulement, on n´eglige le terme enω1, mais on ne fait aucune hypoth`ese particuli`ere relative `a la grandeura. On cherche des solutions de (E) sous la formeuk =u0exp [i(ωt−kϕ)].

(a) Montrer une relation entreω,ω0etϕ. Quel est l’intervalle de fr´equence permis pour ce type d’ondes ? (b) Quelle est la signification de la grandeurK=ϕ/a? Mˆeme question pourV =ω/K.

(c) La relation qui donne ω = ω(K) est p´eriodique. Montrer qu’on peut, sans perte de g´en´eralit´e, se restreindre `a l’´etude d’une demi-p´eriode de cette fonction, c’est-`a-dire `a l’intervalleK∈[0, Kmax].

(d) On consid`ere une onde de compression telle queK∼Kmax. Quelle est la relation entre les mouvements de deux atomes adjacents ? De quel type d’onde s’agit-il ?

(e) On consid`ere au contraire une onde de compression telle que K ≪ Kmax. Quelle est la vitesse de propagation de l’onde ? Quelle est la vitesse de propagation de l’´energie associ´ee `a l’onde ?

3. Pour cette question et la suivante, on ne n´eglige plus le terme enω1, mais on suppose quea≪λo`uλ d´esigne la longueur d’onde de l’onde de compression ´etudi´ee. Cette hypoth`ese permet de consid´erer que les d´eplacementsuk des divers atomes sont bien d´ecrits par un mod`ele continu,u(x, t), avecuk(t) =u(ka, t).

(a) Exprimeruk+1 etuk1 en fonction de uk, aet d’une d´eriv´ee deu(x, t).

(b) Montrer l’existence d’une ´equation de propagation reliant ∂2u

∂x2, ∂2u

∂t2 etu(x, t). On poserac=aω0. (c) On ´etudie `a quelle condition une onde plane progressive peut se propager dans cette file atomique.

Montrer l’existence d’une fr´equence de coupure basse. Pourquoi n’y a-t-il pas de coupure haute ? (d) D´eterminer, pour une onde plane progressive de pulsation ω, la vitesse de phasevϕ(ω) et la vitesse

de groupevg(ω).

4. On ´etudie maintenant une file atomique constitu´ee de trois mat´eriaux diff´erents :

— pourx <0 et pourx > L, l’´equation de propagation s’´ecrit ∂2u

∂t2 =c22u

∂x2;

— pour 0< x < L, elle s’´ecrit ∂2u

∂t221u(x, t) =c22u

∂x2;

— enfin, enx= 0 etx=L, on doit imposer la continuit´e deu(x, t) et de ses d´eriv´ees ∂u

∂t et ∂u

∂x. On envoie depuis la partiex <0 une onde incidente de la formeui=u0exp [i(ωt−kx)] avecω < ω1. (a) Expliquer pourquoi, siLest assez grand, il n’y aura aucune onde transmise.

(b) En fait, L n’est pas tr`es grand et on doit supposer l’existence d’une onde r´efl´echie (pour x < 0), ur = ρu0exp [i(ωt+kx)] et d’une onde transmise (pour x > L), ut = τ u0exp [i(ωt−k(x−L))].

Pour d´eterminer les propri´et´es de ces ondes, un logiciel de calcul formel permet de r´esoudre le syst`eme d’´equations :

1 +ρ=α+β

−ik(1−ρ) =γ(α−β) ,

αexp (γL) +βexp (−γL) =τ γ(αexp (γL)−βexp (−γL)) =−ikτ

pour les quatre inconnuesρ, τ, α, β; on obtient alors pour solutions les expressions :

τ = 4ikγ

(γ+ik)2exp (γL)−(γ−ik)2exp (−γL) et ρ= (k22) [exp (γL)−exp (−γL)]

(γ+ik)2exp (γL)−(γ−ik)2exp (−γL). Donner une expression approch´ee des coefficients de transmissionτ et de r´eflexionρlorsque les deux conditionsLω≪cet Lp

ω12−ω2≫c sont satisfaites.

Correcteurs : GC04

14. Ondes acoustiques dans un gaz

On ´etudie un tuyau de section constantesempli d’un gaz parfait. Au repos, celui-ci est `a la temp´eratureT0, `a la pressionp0 et `a la masse volumiqueρ0, avec l’´equation d’´etatp0M =ρ0RT0, o`uM est la masse molaire du gaz etRla constante des gaz parfaits. On note aussiγle rapport, constant, des capacit´es thermiques `a pression et volume constant :γ=cp/cv.

Lors du passage d’une onde sonore dans le gaz, chacune des grandeurs thermodynamiques qui caract´erisent le gaz subit de petites variations autour de la valeur `a l’´equilibre :T(x, t) =T0+δT(x, t),p(x, t) =p0+δp(x, t), ρ(x, t) =ρ0+δρ(x, t). La vitesse du gaz au mˆeme pointxet au mˆeme instanttvautδv(x, t). Les oscillations du gaz li´ees au passage de l’onde seront suppos´ees d’amplitude assez faible pour ˆetre assimil´ees `a des transformations adiabatiques et r´eversibles. Dans tout ce qui suit, on ne conservera que les termes du premier ordre enδT,δp, δρetδv; enfin, on n´egligera le poids.

1. Relierδp,δρ,γ,ρ0et p0; c’est l’´equation (1).

(8)

2. ´Ecrire le principe fondamental pour une tranche de gaz comprise entre les abscisses x et x+ dx; en d´eduire la relation (2),ρ0

∂δv

∂t +∂δp

∂x = 0.

3. Lors de son d´eplacement, la masse du gaz qui se trouvait contenue dans la tranche de longueur dxreste constante. En d´eduire l’´equation (3), ∂δρ

∂t +ρ0

∂δv

∂x = 0.

4. Montrer que les grandeurs δp et δv v´erifient la mˆeme ´equation de propagation, dont on exprimera la vitessecde propagation en fonction de γ,R,T0 et M.

Application num´erique :R= 8,314 J·K−1·mol1; calculerc pour de l’air (γ= 1,39) `a la temp´erature T0= 273 K avec M = 29 g·mol1.

5. L’hypoth`ese de compressibilit´e adiabatique r´eversible, et donc l’´equation (1), ne sont en fait pas conformes

`

a l’exp´erience. On admet qu’on doit alors remplacer l’´equation (1) par l’´equation (1), d´ecrivant untemps de retard `a la compression :δρ+τ∂δρ

∂t =ρ0χ0δp.

(a) Sachant que, pour des ph´enom`enes tr`es lents, on doit retrouver l’´equation (1), exprimerχ0. Quel est le nom de cette grandeur ?

(b) On cherche alors des solutions des ´equations (1), (2) et (3) sous la forme d’ondes planes progressives, δp=δp0exp [i(ωt−kx)]. Exprimer l’´equation (4) satisfaite parken fonction deω. Quel est le nom de cette relation ?

(c) On s’int´eresse `a des ondes de basse fr´equence,ωτ ≪1. Quel est, `a l’ordre le plus bas, la solution de (4) ? Si on pousse le d´eveloppement un ordre plus loin, montrer qu’on peut en d´eduire une distance ℓ, caract´eristique de l’att´enuation de l’onde acoustique dans ce gaz.

E. Ph´ enom` enes de diffusion

15. Diffusion radioactive dans un barreau de grande longueur

Un barreau de grande longueur, parall`ele `a l’axe (Ox) peut comporter des marqueurs radioactifs. On ´etudie ici la diffusion de ces marqueurs dans le mat´eriau qui constitue le barreau, `a partir d’une situation initiale o`u ces marqueurs sont introduits au centre x= 0 du barreau. On note n(x, t) la densit´e particulaire des marqueurs radioactifs (nombre de particules par unit´e de volume) etsla section droite, constante, du barreau.

On admet que le transport des marqueurs dans le volume du barreau est r´egi par la loi deFick: le nombre de marqueurs qui, `a l’instantt, franchit la section droitesd’abscissexdans le sens de l’axe (Ox) pendant la dur´ee dt est donn´e par−Ds∂n

∂xdt, o`u le coefficientD est une constante qui porte le nom de coefficient de diffusion.

1. Quelle est l’unit´e de mesure deD? On suppose de plus que la constante radioactive des marqueurs est tr`es longue, c’est-`a-dire qu’on n´eglige le nombre de ceux qui disparaissent par d´esint´egration radioactive au cours de l’exp´erience. Montrer la loi (E) de conservation de la mati`ere, ∂n

∂t =D∂2n

∂x2.

2. On cherche des solutions de (E) sous la formen(x, t) =f(x)×g(t). D´eterminer les ´equations diff´erentielles v´erifi´ees parf et gs´epar´ement ; on introduira une constantekhomog`ene `a l’inverse d’une longueur.

3. On admet que la solution g´en´erale de (E) s’´ecritn(x, t) = Z

−∞

A(k) exp ikx−k2Dt

dk. On note aussi n0(x) =n(x, t= 0) la r´epartition initiale du nombre de marqueurs radioactifs. Enfin, on rappelle que si Ω(ω) =

Z

−∞

u(t) exp (−iωt) dtalorsu(t) = 1 2π

Z

−∞

Ω(ω) exp (iωt) dω.

En d´eduire l’expression den(x, t) sous forme d’une int´egrale.

4. `A l’instant initial, les marqueurs radioactifs sont concentr´es dans le planx= 0, ce qu’on notera sous la formen0(x) =N0δ(x) o`u la distribution deDiracδv´erifie

Z

−∞

δ(x)f(x)dx=f(0) pour toute fonction f. Montrer quen(x, t) = N0

2√

πDtexp

− x2 4Dt

; repr´esenter l’allure de cette distributionn(x, t) `a deux instantst1ett2> t1. Peut-on d´efinir une vitesse du transport des marqueurs radioactifs dans ce barreau ? On donne

Z

−∞

exp jαu−βu2 du=

rπ βexp

−α2

.

(9)

16. Electrisation d’un jet liquide´

b b

dR

bb

dC

b bb

u(x, t) u(x+ dx, t) i(x+ dx, t) Dans une imprimante `a jet d’encre, le liquide ´eject´e par les buses d’im-

pression est assimil´e `a un long cylindre, de longueur L; un ´el´ement de longueur dxde cylindre est (cf. ci-contre) assimil´e `a une r´esistance (en s´e- rie) dR =ρdx et `a un condensateur (en parall`ele) dC =γdx; la tension aux bornes de l’ensemble est not´ee u(x, t) `a l’instantt en un point du jet liquide d’abscissex(06x6L).

Initialement (t <0), l’ensemble est d´echarg´e etu(x, t) = 0 pour toutx.

A partir de l’instant` t= 0, on ´electrise le jet pour permettre ensuite sa d´eflexion par un champ ´electrique adapt´e afin de diriger le jet vers la position adapt´ee du papier. Pour cela, on admet qu’un dispositif adapt´e impose u(x= 0, t) =E0>0 pour toutt>0 tandis queu(x, t= 0) reste nul pourx6= 0.

1. ´Etablir l’´equation diff´erentielle (E), ∂u

∂t = D∂2u

∂x2 et d´eterminer l’expression et l’unit´e de mesure du coefficient de diffusionD.

2. On pose θ(x, t) = u(x, t)−E0. Montrer que θ(x, t) v´erifie l’´equation diff´erentielle (E) et d´eterminer θ(x= 0, t) ainsi que θ(x6= 0, t= 0).

3. Montrer que (E) pr´esente des solutions (S) de la formeθ(x, t) = (Acoskx+Bsinkx) exp

−t τ

, sous r´eserve d’une relation que l’on ´etablira entreketτ.

4. Le jet de liquide arrive sur le papier consid´er´e comme un isolant. On en d´eduit quei(x=L, t) = 0 `a tout instantt. `A l’aide des conditions aux limites, pr´eciser la forme de (S).

5. V´erifier que les solutions (C), prenant en compte les conditions (C), ne peuvent pas satisfaire aux condi- tions initiales pourt= 0.

6. On cherche maintenant la solution de (E) sous la forme θ(x, t) =

X

n=0

Bnsin(2n+ 1)πx 2Lexp

− t τn

. D´eterminer lesτn et un pour que cette tension v´erifie l’ensemble des conditions, aux limites et initiales, impos´ees `aθ(x, t).

7. Donner l’expression deu(x, t). En d´eduire, en fonction deLet Dseulement, un ordre de grandeur de la dur´ee n´ecessaire `a l’´electrisation compl`ete du jet cylindrique. Commenter.

Correcteurs : GC09

Références

Documents relatifs

Utiliser la solution trouv´ ee pour calculer le potentiel g´ en´ er´ e par une sph` ere conductrice, dont l’h´ emisph` ere sup´ erieur (z &gt; 0) est maintenue ` a un potentiel +V

A still more general class has been considered by Aitken 1 who introduces a new operator at each step; but it appears t h a t there is considerable advantage

The author wishes to thank the referee for his valuable suggestions which made it possible to shorten considerably this note... D., On the error terms in some

Pour plus de commodité, nous utiliserons deux fonctions : une première nommée longSeq ( t , i ) qui prend en arguments un tableau t et un indice i et qui renvoie la longueur de

Imaginez un physiien prenant haque seonde des mesures d'un phénomène obéissant à ette loi ba. : il

H est donc sur deux des trois hauteurs du triangle ABC ou encore H est l’orthocentre du triangle ABC.. • Si b = −c, le point O est le milieu du

Naturally we can select the sequence (m)to be increasing. Therefore the compatibility condition has to be replaced by the following assertion:.. As one would guess.

On s’int´eresse, sur un site donn´e, ` a la concentration d’un polluant m´etallique que l’on note X (µg/g) mesur´ee dans des s´ediments.. Qu’en d´eduisez-vous sur