• Aucun résultat trouvé

La construction du centre de courbure des coniques d'après Mannheim démontrée par le théorème de Pascal

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "La construction du centre de courbure des coniques d'après Mannheim démontrée par le théorème de Pascal"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. L ARRAS

La construction du centre de courbure des coniques d’après Mannheim démontrée par le théorème de Pascal

Nouvelles annales de mathématiques 5e série, tome 1 (1922), p. 338-339

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1922_5_1__338_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1922, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

[I/Ôa]

LA CONSTRUCTION DU CENTRE DE COURBURE DES CONIQUES D'APRÈS MANNIIEIM DÉMONTRÉE PAR LE THEOREME DE PASCAL ;

PAR M. J. I A R R A S ,

Soient une conique C, de centre O, les points \ et Y à l'infini sur ses axes, un point M de la conique, et la normale en ce point. D'un point m du plan, on peut mener quatre normales à cette conique : l'hyperbole équilatére H, passant par les pieds de ces normales, admet pour directions asymptotiques les axes de la conique donnée ; de plus, elle passe par le centre de cette conique et le point m (hyperbole d'Apollonius).

Inversement, les points communs àl'hyperbole d'Apol- lonius — supposée connue — et à C définissent les

(3)

( 339 )

pieds des normales à la conique issues de m. Si le point m est le centre de courbure de la conique C, répondant à M, deux des normales se confondent en mM, et les coniques C et H, ayant deux points communs confon- dus, M et M<, sont tangentes en M.

Ainsi l'hexagone MM4 OXYmM est inscrit à l'hyper- bole d'Apollonius qui correspond au point m et à la conique C. Soit A la droite sur laquelle — d'après le théorème de Pascal — se coupent deux à deux les cotés opposés de cet hexagone. Si Ton désigne par IN le point où la normale en M à la conique coupe Taxe OX ( * ), A est la perpendiculaire, élevée en N, à cette normale.

Le point N appartient, en effet, à A comme point de rencontre de deux côtés opposés de l'hexagone, O \ et m M. En outre, C et H étant tangentes en M, la droite MMj est la perpendiculaire, élevée en M, à la normale M m. Son point à l'infini appartient à A, puisque situé sur la droite de l'infini XY, côté opposé àMM, dans l'hexagone envisagé. Ainsi A est parallèle à MM, et, comme A passe par N, c'est bien la droite annoncée.

La droite A coupe le diamètre OM delà conique en un point 1 tel que im passe par le point Y — m Y et 0 M étant côtés opposés de l'hexagone considéré. Donc lm, parallèle àOY, es! perpendiculaire à OX.

D'où la construction de Mannheim :

Si la normale en M à la conique C — de centre O — coupe, au point N, un axe de cette conique, et si la perpendiculaire élevée en N à cette normale coupe, en I, le diamètre OM, la perpendiculaire, abaissée de 1 sur l'axe donné, passe par le centre de courbure m répondant à M.

(!) OX ne représente pas forcément le grand axe.

Références

Documents relatifs

Soit M un point d'une conique à centre; la tangente en ce point rencontre Vaxe Ox en un point A ; ayant abaisse du point M sur Ox la perpendiculaire MP, on prend PA' = PA ; la

Sur le nombre de normales réelles que l’on peut mener d’un point donné à un ellipsoïde.. Nouvelles annales de mathématiques 2 e série, tome 11

D'un point donné, on peut mener à l'ellipsoïde un nombre de normales réelles égales à six, quatre ou deux, suivant que le point se trouve à l'intérieur des surfaces Fj et F 2&gt;

— Par le sommet A t on mène une parallèle à la polaire du point P relative à 2 ; soit p Vintersection de cette parallèle avec 2 ; soit 7r le centre du cercle passant par p et par

En désignant par TT le pied de la perpendicu- laire abaissée du centre de la surface sur le plan tangent au point (a, /3), on voit que - est la distance du point (£, m, £) au pied de

C'est le lieu du point de rencontre du rayon vecteur issu d'un pôle V e t de la parallèle à la normale correspondante menée d'un second pôle N.. » D'après sa définition, elle

— Si un point décrit une normale en Wj à une conique C, les pieds des trois autres normales menées de ce point à Csottt les sommets dun triangle dont les pôles des cotés, par

En elïet, les pieds des normales imaginaires sont des points imaginaires conjugués, dont les abscisses sont de la forme X\ = a -+- bi et x 2 = a — bi. La somme et le produit