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LA GLYCÉRINE DE TOINETTE

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Academic year: 2022

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LA GLYCÉRINE DE TOINETTE

Si vous lisez cet « estampèl » c’est que vous avez un peu de temps pendant que votre souper cuit peut-être

… Je vous le dis, je ne ferais pas « bref » , je vous raconterais pour partager avec vous … c’est tout En effet vous allez avoir du mal en ces temps d’ « embarramente » à trouver de la glycérine car on en utilise dans les solutions alcoolisées du commerce : je vous explique :

C’est quasi naturel (un sous-produit de la fabrication du savon vrai) et du reste sachez que depuis toujours la glycérine est utilisée « à la cuillère comme laxatif » … Je vous le dis à toutes fins utiles !

MAIS

ATTENTION Il y a quelques décennies on utilisait dans les salades la glycérine en guise d’huile. C’est

« neutre » au goût certes, mais à l’époque, sans doute réminiscences des « Diafoirus » de Molière, on pensait que purger les gens, entre autres panacéés : ça « faisait maigrir !!! ».

Que nenni, mais ça vous bloquerait un certain temps en un lieu où les mots croisés seraient votre seule ressource ... mais ça n’aurait un effet sur votre tour de taille que très fugace !!

Mais, inversement, la glycérine c’est un moyen antédiluvien de soigner la peau après des lavages nombreux ou abrasifs . Et si vous n’en aviez pas près de l’évier maintenant vous utiliserez votre lotion pour les mains de LVC … ça marchera parfaitement … et ça sent bon, juste ce qu’il faut

Retrouvez la lotion pour les mains dans la fiche du seringat

Je vais juste vous raconter comment j’ai découvert, toute petite la « glissemerine » de Toinette et ses vertus T.S.V.P --→>

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TOINETTE et la glycérine

J’ai toujours eu sur mon évier un petit flacon bleu que je tenais de ma grand’mère et que je remplissais de temps en temps …

Lorsque mon cher « vieux hibou » rentrait du jardin … et que bien sûr il n’avait pas mis de gants : - « Bah, mais avec des gants, on ne sent pas bien ce qu’on fait pour planter ...» ,

je lui versais quelques gouttes dans ses mains propres et je lui faisais bien frotter partout . Ensuite (plus tard) je les lui essuyais : il retrouvait une peau de bébé

et

Lorsque j’avais fini la lessive du cochon ou que je m’étais lancée dans des travaux de gros nettoyages, je sortais mon précieux flacon et mes mains n’accrochaient plus les fils des bas, la laine d’un tricot ou la soie d’une broderie

Comme je connaissais le mot magique, lorsque mon cher Doudou a cassé le flacon je suis partie en réclamer à mon pharmacien :

- «De la glycérine ?, désolé, rupture de stock, il y en a même plus à l’OCP vouscomprnez , les circonstances...mais pourquoi voulez-vous de la glycérine ?? Il y a des années que je n’en vends plus !!

Vous êtes constipée ??

- Que nenni mais j’ai cassé mon flacon et comme je lave beaucoup ces temps il me faudrait un peu de glycérine pour mes mains »

Il était si étonné que je lui ai raconté que la « Glycerine » de Toinette était un moyen miracle pour la peau mais à vous je vais vous raconter comment la « glissemerine » de Toinette

est entrée dans la vie de « la vieille chouette » et du « vieux hibou »

Lorsque j’étais petite, nous avions été aux Vergniots, à la ferme et j’avais couru dans le pré pour essayer d’attraper un agneau. Ils étaient bien petits mais leurs pattes étaient plus rapides que mes petites jambes encombrées de chaussures qui s’accrochaient dans les herbes !! Le fermier m’en a donné un à caresser et j’ai été déçue : « ça » mordait, « c’était » rêche… et « ça » sentait fameusement mauvais, entre le lait tourné, la bouse de vache dans un chemin et le pipi du petit chat de la voisine !!

Le fermier avait chargé, entre les paniers de légumes et un cageot de pommes toutes frippées qui sentaient la rose ancienne un gros ballot de toile de jute dans la voiture et ça sentait très mauvais.. .

« - Vous verrez, comme c’est pour la petite du Robert, je vous mets ma meilleure toison de la saison et ma chère Toinette de lui promettre « d’en donner nouvelle, pour sûr... »

Et j’eus très vite des nouvelles du « cadeau » c’était de la laine de mouton pour mon futur matelas !!

Chère, chère Toinette j’ai donc « aidé » ma grand’mère pour laver la toison de mouton pour me faire un matelas « en vrai laine » … que j’ai encore !!

Les premiers jours on avait enlevé les branchettes mortes, les herbes, les insectes morts et les fientes collées à grands coups de brosses et de battoirs . Bien sûr c’était le « nettoyage en grand » et dès qu’on rentrait et elle sortait son petit flacon bleu qui calmait tellement bien la peau

Lorsque grand’mère décida que « c’est le moment » on a entassé toute la laine dans le lavoir . Il y avait un grand cuveau qui chauffait sur un trépied. Avec une vieille casserole, Mémé remplissait un arrosoir avec de l’eau chaude puis on finissait de le remplir avec le jet d’eau que j’étais censée arrêter à temps . Mais il faisait chaud alors je m’arrosais un peu les pieds …

Peu à peu le niveau « montait » dans le lavoir . Mémé Toinette est monté sur une pierre et avec une espèce de «bouéradour » géant, a essayé de bousculer dans tous les sens la masse ocrée et nauséabonde .

Mais pour laver dans le lavoir, perchée sur un escabeau, je crois bien que je n’étais pas trop efficace pour brasser et re-brasser, et tasser et étirer, et battre et re-brasser ces gros «nuages» malodorants et visqueux .

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Mais j’y mettais tout mon coeur et même ...mon « devantiau » (tablier ) ... et mes chaussettes !! Car bien sur, ça débordait et ça ne coulait pas que lorsqu’on ouvrait le « bouchon » en bas du lavoir !!!

Comme je n’y arrivais pas, j’ai proposé de monter sur le rebord penché du lavoir. Vous imaginez…

et bien sûr Mémé refusa tout net et me dit : « qu’on mettrait plus longtemps mais que ça se ferait peu à peu »

Et pendant qu’elle posait ses sabots et rentrait à la maison, j’avais « calculé mon coup » : Suivez mon raisonnement : si je tombais ? :

1/ c’était pas haut et je savais nager ,

2/ c’était pas chaud : la laine, vous vous rappelez ce que je vous dis toujours :« ça se lave à l’eau

« morte », à peine tiède, pas froide, mais pas chaude ;ça « feutrerait »,

3/ bon ça sentait très mauvais mais avec le savon, (le vrai de l’époque), ça « picoterait » peut-être un peu, mais je me laverais… et Mémé me mettrait de la « glissemerine » …

J’ai grimpé sur le lavoir et avec un bâton, j’ai commencé à brasser la masse comme je pouvais .

C’est alors que, « chère Toinette » est reparu, en chaussettes, son « devantiau » retroussé dans sa ceinture et les bras au ciel

- « Ma petite, oh ma petite , c’est ti pas Dieu possible !! » . Je l’écoute encore en vous le racontant , « mais tu pouvais, tu pouvais …. » . Je ne me rappelle plus tout ce que j’avais évité … mais j’ai bien vu dans ses yeux, qu’au fond elle était fière « que je n’ai pas mes deux pieds dans le même sabot », nah !

Alors elle accepta que je « l’aide » le lendemain . On remplissait le lavoir, on brassait et re-brassait dans la matinée . Et après ? la « sieste obligatoire » … mais je crois bien que j’ai bien aimé la sieste cette été-là…

Il y avait des rais de soleil qui filtraient dans les persiennes, le bourdonnement des abeilles dans le rosier ancien qui embaumait sous la fenêtre et la locomotive qui « bouffait » sa vapeur à la rotonde m’emportait dans des magiques voyages...

Lorsque la chaleur était tombée, on recommençait jusqu’au soir et ça « trempait » toute la nuit

Et le lendemain, on vidait le lavoir et on recommençait … et c’était toujours aussi lourd et cette odeur ecoeurante mais peut-être un peu moins prégnante de jour en jour

Et puis un jour Toinette a ajouté l’ « alcali » … ah l’ « al-ca-li » ! : - « YAKSSA », a dit Toinette !

Ça vous déboucherait les narines d’un hippopotame en train de se vautrer dans son marigot favori ! On

« touillait » et « re-touillait » dans tous les sens avec un gros bâton fourchu ... mais aussi avec les mains et mes gants étaient bien trop grands … et ils se remplissaient vite du « décapant », voir parfois mes chaussettes et mes sabots !!! !!

Et dès que la chaleur montait on rentrait « au frais » . Ma grand’mère me grondait : « je t’avais dit de regarder pas de faire !! C’est pas de ton âge ! »

Mais moi, j’ai toujours voulu « faire » …

Alors nous allions d’abord nous rincer les bras et les jambes dans la « bâche » au puits du jardin, un genre de réservoir dans lequel le bec d’une pompe à godets faisait gicler l’eau par-à-coups.

Elle était chaude cette eau qui montait si fraîche du puits : Pépé Parrain n’arrosait qu’avec cette eau-là , cette eau tiédie par le soleil :

- « Ça surprend pas la plante : c’est à température de l’air , tu comprends petite» .

J’adorais « aider » Pépé à puiser l’eau, à tourner la grosse roue de fonte, bien trop lourde pour moi, même si je sentais bien que c’était lui qui tournait la roue et pas moi qui pesais sur la manivelle. Peut-être même que je sentais que je le gênais un peu …mais j’étais si fière d’expliquer à Toinette

- « Et tu sais Mémé, c’est moi qui ai arrosé la rhubarbe et puis j’ai « donné » aux poules et regarde il y a trois œufs

- Alors combien ça en fait avec les quatre de ce matin ? _ Six je crois !

- Tu crois ?? Voyons ça fait sept a dit Pépé ! »

Alors vous comprenez pourquoi je suis ne « suis pas en amour » avec ce méchant sept !! Je déteste le sept , T.S.V.P --→>

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Donc, nous rentrions, et là après la toilette, Toinette, sortait son flacon bleu et me mettait de la glycérine sur mes mains, mes bras et mes petites jambes

- «Donnes-moi tes jambes, ma « crevette », ça va te calmer le « rouge » tu vas voir.. ! »

Elle m’essuyait avec une petite serviette de toile bien douce, bien usée qu’elle avait faite pour moi … Et ça ne brûlait plus.

Et quand je sautais sur les genoux de Pépé il me disait :

-« C’est qu ‘elle a la peau douce cette petite, comme le ventre des petits lapins dans « l’épinette »

Et lui aussi il avait la peau douce : parce qu’il y avait un flacon bleu le long de la « bâche » du puits et…

comme disait « Toinette » un « genat » , un « petat» ( comme qui dirait … un chiffon, mais pas n’importe quoi, un vieux torchon bien usé mais qui « pompe » bien)

Et tous les jours on recommençait … Il y avait toujours cette odeur piquante mais avec l’ « l’alcali » il n’y avait plus de moustiques la nuit !

Et puis un jour l’eau qui coulait du trou du lavoir lorsqu’on enlevait le bois entouré de chiffon qui le tenait bouché, l’eau a coulé claire et avec une odeur de fleurs séchées

Toinette a déclaré « Tu peux faucher Fer...» . Et Pépé a fauché la luzerne qu’on a entassée dans la brouette et c’est moi qui ai « donné » aux lapins. Et ils étaient heureux, et ils sautaient partout . Dans le foin qui bougeait il y avait de temps en temps des petites queues blanches qui pointaient . Et l’odeur de la luzerne fraîche, aigrelette, se mêlait à celle du foin remué …

Alors on s’est mis à faire des grosses poignées de laine qu’on essorait en tapant avec le battoir sur le rebord du lavoir .Toinette était contente

« -regarde ma Kiki comme l’eau est claire - On dirait qu’elle sent le foin de Pépé... »

Alors on étirait les boules dans tous les sens et on déposait des « galettes » de laine douce sur le pré fauché, près les unes des autres mais il ne fallait pas qu’elles se touchent pour bien sécher .

C’était le plein été et les orages étaient à craindre. Alors, avant que le « serein » ne tombe, on ramassait tout cela dans d’immenses paniers d’osier et sur la brouette et on allait les mettre à l’abri dans le garage Le lendemain on les re-etendait tout pareil … et le soir on ramassait

Et puis un beau jour, Toinette a étendu dans le grenier d’anciennes toiles à matelas bien raccommodées, « pedaçatgées » aux trous et bien propres

Et on a monté des ballots de toiles qui enfermaient la laine par le petit escalier . Et j’ étendais bien comme il faut la laine en couche fine … car pour les gros ballots de laine, j’avais compris que les miens ils étaient trop petits et qu’avec mes petites jambes trop courtes, je « coinçais » dans l’escalier...

Quand tout fut monté et bien soigneusement étendu en couche bien régulière nous avons étendu dessus une nouvelle toile . Et Toinette a dit à Pépé :

« Fer ..., ti montera les tréteaux et j’ti aiderais pour la table l’endemain d’l’Assomption », je demanderais à Mme Veau qu’elle me rapporte « de la toile qui va bien » . Et en attendant, j’surveillerais »

Elle « surveillait » et tous les jours on « faisait un coin » : on grattait la laine entre deux «brosses » métalliques bien lourdes pour bien démêler les mèches et « gonfler » la laine. J’ai appris le nom depuis: ça s’appelle des « cardes » . Á la fin, la couche avait triplé de volume et il n’y avait plus rien que de la laine bien mousseuse

Bien sûr la laine, même bien propre, c’est encore rêche et les petits doigts ça les irrite … mais avec le flacon bleu de Mémé , avec la « glissemerine », c’était … tout allait bien !

Je vous raconte quand même la fin de l’histoire

Et puis un jour il y a eut une grande « table » dans le grenier avec de la toile (je vous l’ai dit plus haut avec des grandes rayures beiges et blanches).

Et Mémé et une de ses vieilles « copines », « la » Jeanine, commencèrent « lo trabalh »

T.S.V.P --→>

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Elles commençaient à étendre des couches de laines et elles tassaient, et elles recroisaient les couches. J’ai obtenu de les « aider » à le faire et je finissais souvent à plat ventre au milieu :

- « Mais ma petite, bien sûr qu’il faut tasser mais d’abord bien répartir, et il faut tasser partout pareil ! » . Alors j’ai eu l’ « étincelle » :

- Je sais « quand tout est bien comme il faut, on met une planche à dessin dessus et je monte dessus . On met la deuxième planche à côte et je marche dessus . On re-déplace les planches chaque fois, et comme ça jusqu’à la fin : ça sera partout pareil » . Et ma foi c’est ce qu’on a fait .

Après on a d’abord cousu une deuxième toile sur le dessus en serrant bien la laine à l’intérieur .Là on aurait dit un cachalot à rayures, échoué sur la table du grenier … et je ne pouvais guère aider qu’ à enfiler les aiguilles. Et elles étaient énormes ces aiguilles :

les unes courbes et tellement difficiles à tenir que j’avais trouvé un « truc » : les coincer dans une balle de tennis percée pour les retenir,

les autres ressemblaient à des aiguilles pour tricoter les chaussettes par la taille … mais, bien « affutées au bout » : elles rentraient dans les doigts …. comme dans du beurre !!

Et les fils ? d’une extrême raideur, mais je parvenais mieux que les deux vieilles amies à les enfiler.

Toinette était adepte du fameux « fil au tambour » et « la » Jeanine ne jurait que par le « fil au fouet ».

Deux « fils » ? Je dirais plutôt des « filins » de lin, d’une solidité à toutes épreuves certes, mais qui ont (pardon, qui avaient ) chacun leurs adeptes convaincues et indéfectibles. Vous avouerais-je que je n’ai jamais su lequel était le meilleur car depuis ils ont disparu … avec les merceries qui les vendaient .

Et puis il y a eut

Les « bourrelets » : Il faut « coincer » assez de laine entre deux points traversants pour les serrer de façon à faire un gros « cordon », une « saucisse » bien régulière tout le long du matelas pour délimiter « le dessus », « le plateau » . .. Et on fait ça tout le tour !

Après on retourne le matelas et on recommence tout le tour du « plateau » pour délimiter « le dessous » avec la même technique . C’est là que, si tout va bien, vous avez fait le plus gros . Et pour moi, je l’avoue j’étais plutôt spectatrice qu’actrice ...

Mais lorsqu’il a fallu « mettre les boutons », j’ai pu « reprendre du service » ! Faire les « boutons ».

J’explique :

vous étirez bien les mèches de laine dans une main, vous tournez sur deux doigts comme pour faire un peloton, vous tordez et vous le nouez de fil disons … « au fouet », jusque là ça va ? Vous me suivez ? Puis avec l’aiguille à matelas, vous transpercez l’épaisseur du matelas en serrant aussi fort que possible l’épaisseur de toile+laine+toile jusqu’à retrouver de l’autre côté la même rayure que la toile du dessus dont vous êtes partie . C’est là tout le « chic » d’un matelas : les lignes se suivent pour l’harmonie générale de la chose . Nah !

Vous me direz que vous ne voyez pas l’intérêt mais pour Toinette et Jeanine c’était primordial , je dirais

« presque vital » … et comme j’étais petite et souple, j’allais sous la table et je guettais l’aiguille . J’avais même avisé une pince de Pépé et j’attrapais l’aiguille et on la tirait,

Toinette vérifiait et j’enfilais un « bouton » et je repoussais tant que je pouvais l’aiguille vers le haut . Bien sûr c’était les « grandes » qui finissaient le serrage, le retournement et les deux ou trois passages nécessaires pour bien coincer la laine bien d’aplomb entre chacun des « pompons »

Lorsque l’ouvrage fut fini, je reconnais que j’étais fière d’y avoir participé … bien que peu. Mais je crois que j’avais appris là bien plus que dans bien des cours « ex-cathédra » par la suite puisque que je savais que mes mains étaient les outils les plus précieux de ma vie, bien trop longue aujourd’hui ...

Bien sûr ce n’est plus la mode, il y a des matelas avec de super matériaux « à mémoire de forme » et autres super « techniques avancées » mais, il n’y a rien de plus fort que tout ce j’ai « retrouvé » en ramassant un petit nid tout à l’heure … Il y avait un petit flocon de laine au fond du nid abandonné qui est resté lové dans une branche cassée par le vent

Alors, je crois bien que c’est dommage que jamais vous ne saurez ce que c’est que de vous coucher un soir, dans un lit qui vous semble bien grand, avec des draps de lin (peut-être même qu’il y avait un peu de chanvre, c’est plus écru et plus rêche, mais si frais l’été lorsqu’il faut trop chaud !)

T.S.V.P --→>

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Et puis vous vous enfoncez juste ce qu’il faut dans un nuage élastique qui, lorsque vous bougez un peu, sent encore le vrai savon, ces paillettes de savon de Marseille que Toinette râpait avec une vieille faux dans une terrine de terre

Et puis, il y a une drôle de Dame toute « floue » qui pose le « drap-de-dessus » dont la broderie raide gratte le bout du nez. Il y a une douce chanson « dort mon petit ange ... »

Et puis la « Dame » rabat le drap sur l’édredon qui cache tout … mais vous ne savez plus déjà … vous dormez de ce sommeil de l’enfance qu’on ne retrouve jamais ...

HOUHOU ! Bonne nuit mes petits : « La vieille chouette »

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