BSV n°13, Grandes Cultures, région Auvergne-Rhône-Alpes, édition du territoire auvergnat 1
À retenir cette semaine
Colza
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Les parcelles du réseau approchent progressivement de la fin de croissance des siliques. La météo humide depuis quelques jours calme quelque peu le développement.-
Charançon des siliques : peu de signalement, à surveiller dans les jours à venir. Le stade G4 – fin floraison marque la fin du risque-
Pucerons cendrés : nouveaux signalements cette semaine. A surveiller. Le stade G4 – fin floraison marque la fin du risque ;-
Sclérotinia : des résultats contrastés qui incitent tout de même à la prudence. Blé
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Suite aux dégâts de gel, les tiges viables ont pris le relais des tiges détruites.Foyers de rouille jaune en diminution sur les variétés sensibles. La septoriose est en progression dans l’Allier. Augmentation des dégâts de zabres depuis 2 ans.
Maïs
-
Les maïs sont entre la levée et 3 feuilles.Quelques dégâts minimes de ravageurs de début de cycle. Restez vigilant !
Orge
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Rare maladie. Nombreuses carences alimentaires et autres symptômes abiotiques. Triticale
-
Dans l’ensemble du réseau on peut constater une amélioration des conditions climatiques plus favorables au développement de la culture.n°13
Date de publication 5 mai 2021
Date d’observation 3 mai 2021
Grandes cultures
Bulletin de Santé du Végétal
Edition Auvergne-Rhône-Alpes territoire auvergnatCrédit photo : Réseau des Chambres d’Agriculture
Colza
Réseau 2020-2021
9 parcelles ont fait l'objet d'un suivi cette semaine :
-
5 parcelles dans l'Allier (03)-
4 parcelles dans le Puy-de-Dôme (63)Stade des cultures
La majorité des parcelles du réseau sont au stade G4 (BBCH 74).
Observations ravageurs
Puceron cendré
Biologie de l’insecte : les aptères sont de couleur jaunâtre à la mue. Une sécrétion cireuse leur confère leur aspect gris cendré. Les individus sont regroupés en colonies serrées. Ils entraînent une déformation des feuilles, des rougissements et/ou des décolorations de la plante.
Période de risque : de la reprise de la végétation, au stade G4 (10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif de risque :2 colonies par m². Une colonie peut désigner un manchon (cf. photo ci-contre) ou bien seulement quelques individus.
Observation : 7 parcelles signalent la présence de colonies de pucerons cendrés en cœur de parcelle (0.5 colonie/m²) parmi les 9 parcelles observées. 8 d’entre elles signalent également la présence en bordure à hauteur de 0.7 colonie/m².
Analyse du risque
Les parcelles arrivent en fin de phase de sensibilité vis-à-vis de ce ravageur mais les observations indiquent que le risque est modéré à ce jour. L’observation des parcelles est cependant nécessaire jusqu’à dépassement du stade G4 marquant la fin du risque.
Colonie de pucerons cendrés en manchons (crédit : Terres Inovia)
Charançon des siliques
Biologie de l’insecte : l’adulte mesure 2.5 à 3 mm, de couleur gris ardoise et possède le bout des pattes noires. Il perfore les siliques pour y déposer ses œufs. Les larves se développent mais sont peu nuisibles. En revanche, la piqûre qui est faite permet ensuite aux cécidomyies de venir déposer leurs œufs. Les larves de cécidomyies sont quant à elles nuisibles, pouvant détruire les siliques.
Période de risque : du stade G1 marqué par la chute des premiers pétales, au stade G4 (10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif de risque :1 charançon pour deux plantes au cœur de la parcelle. L’observation sur les bordures est un bon indicateur de la pression du ravageur.
Observation : parmi les 9 parcelles observées, une signale la présence du charançon des siliques en cuvette à hauteur de 1 individu. Deux parcelles signalent également la présence du ravageur sur plantes à hauteur de 0.2 individu/plante en cœur de parcelle et en bordure.
Analyse du risque
Une partie du réseau est en phase de sensibilité. Les signalements restent faibles et le risque l’est également. Néanmoins il est utile de poursuivre la surveillance de l’insecte jusqu’à dépassement du stade G4 marquant la fin du risque.
Maladies
Sclérotinia
Période de risque : le stade G1 représente le début de la phase de risque. Il correspond souvent à la chute des premiers pétales sur les feuilles. A partir de là, le champignon pourra coloniser la feuille puis la tige de colza.
Attention, la date de ce stade peut varier d’une parcelle à l’autre.
Seuil de nuisibilité : il n’existe pas de seuil de nuisibilité pour le sclérotinia, car la gestion de la maladie se fait de façon préventive au stade G1. Il est donc nécessaire d’évaluer le risque à la parcelle, à partir de plusieurs critères : - Les résultats des kits pétales, réalisés dès le stade F1 ;
- Le nombre de cultures sensibles présentes dans la rotation.
- Les conditions climatiques au cours de la floraison, favorables ou non à la germination des sclérotes. Les conditions humides, avec 90% d’humidité relative dans le couvert pendant 3 jours, et une température supérieure à 10°C, favoriseront l’expression de la maladie.
Observation : si la période de risque débute à G1, l’observation quant à elle doit démarrer plus tôt, dès le stade F1.
Nous disposons à ce jour des résultats sur 7 kits pétales. 3 sont positifs ; Des kits complémentaires sont en cours sur les deux parcelles où le premier kit n’a pas réagi.
Charançon des siliques (crédit : Terres Inovia)
Zones Commune Code postal Fleurs contaminées (%)
Allier
ST DIDIER LA FORET 03110 37.5 %
BRESNAY 03210 62.5 %
VAUX 03190 22.5 %
DEUX CHAISES 03240 32.5 %
Puy-de-Dôme
VARENNES SUR USSON 63500 12.5 %
LEMPDES 63370 17.5 %
AIGUEPERSE 63260 17.5 %
Analyse de risque
Plus de la moitié du réseau a atteint ou dépassé le stade G1. On pourra considérer que le risque semble modéré à l’échelle du réseau avec à première vue un risque plus important sur la partie Allier (où les précipitations ont été plus importantes durant ce début de printemps).
Les Abeilles Butinent, protégeons-les
Respectez la réglementation « abeilles » et lisez attentivement la note nationale abeilles accessible par le lien suivant : http://www.ecophytopic.fr/gc/pr%C3%A9vention-prophylaxie/protection-auxiliaires/les-abeilles-des- alli%C3%A9es-pour-nos-cultures
A RETENIR :
- Pensez à observer vos cultures avant de traiter !
- Il est interdit de traiter en présence des abeilles, même si le produit comporte la mention « abeilles ».
- Périodes et conditions où la présence des abeilles est la plus propice sur vos cultures : dès que les températures sont supérieures à 13°C, la journée ensoleillée et peu ventée.
- Périodes et conditions où les abeilles sont peu présentes dans vos cultures : si les températures sont fraîches (<13°C), par temps nuageux, pluvieux et par vent fort.
Attention : d’autres pollinisateurs sauvages sont présents sur des plages horaires plus larges au cours de la journée et sous des températures plus fraîches (par exemple, les bourdons). Par ailleurs, les abeilles peuvent être actives du lever du jour au coucher du soleil.
ANNEXE Rappel des stades :
Stade D2 (BBCH 53) : Inflorescence principale dégagée et boutons accolés. Inflorescences secondaires visibles.
Stade E (BBCH 57) : Boutons séparés. Les pédoncules floraux s'allongent en commençant par ceux de la
périphérie.
Stade F1 (BBCH 60) : 50% des plantes avec au moins une fleur ouverte
Stade F2 (BBCH 61) : allongement de la hampe florale, nombreuses fleurs ouvertes
Stade G1 (BBCH 65) : chute des premiers pétales. Les 10 premières siliques ont une longueur inférieure à 2 cm.
La floraison des inflorescences secondaires commence à ce stade
Blé
Réseau (parcelles observées)
Ce bulletin fait état de l’observation de 23 parcelles : 9 dans l’Allier, 9 dans le Puy-de-Dôme, 3 en Haute-Loire et 2 dans le Cantal. Zones concernées par les observations : Sologne et Bocage Bourbonnais, Forterre, Limagne Nord, Limagne Sud, Velay et secteurs de St Flour et d’Aurillac.
Stades et état des cultures
Les stades sont particulièrement étalés, les parcelles les plus avancées sont à DFE et Gonflement. En plus des effets liés à la date de semis et à l’altitude, les dégâts de gels significatifs vont induire une hétérogénéité importante au niveau des stades, les talles prenant le relais des maitres brins détruits étant plus tardives que ces derniers.
Actuellement, les tiges gelées ont régressé au profit de celles qui ont survécu à l’épisode de froid.
Rouille jaune
Analyse indicative du risque, modélisation, climatologie
Une nouvelle parcelle contaminée déclarée cette semaine hors réseau, avec la variété Advisor. La maladie reste cantonnée aux variétés sensibles, maintenir la vigilance.
Observation et seuil de nuisibilité
Pour les variétés sensibles (note ≤ 6), le seuil de nuisibilité est atteint s’il y a présence de foyers actifs au stade épi 1cm ou présence de pustules au stade 1 nœud. Pour les variétés résistantes (note > 6), il est atteint s’il y a apparition de la maladie après 2 nœuds.
4%
9% 9%
13%
26%
22%
17%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
EPI à 1 cm 1 nœud 2 nœuds 3 nœuds DFP DFE GONFLEMENT Répartition des parcelles du réseau (%)
Blé tendre d'hiver région Auvergne
Reconnaissance, facteurs de risque et leviers
- Symptômes : en foyers, pustules jaunes parfois orangées alignées le long des nervures.
- Les variétés sensibles, les secteurs ayant été affectés l’année précédente, les hivers doux, printemps doux avec de fortes rosées sont les situations les plus à risque.
- La lutte variétale est le levier agronomique le plus efficace contre cette maladie. Néanmoins, en raison des contournements parfois rapides de résistance, il est nécessaire de consulter tous les ans la mise à jour des échelles et notes de sensibilité variétale.
- Les symptômes, facteurs de risques et méthodes de lutte agronomique sont décrits dans la fiche accident
« Rouille jaune» disponible sur http://www.fiches.arvalis-infos.fr/
Septoriose
Analyse indicative du risque, modélisation, climatologie
Présence faible à moyenne de la maladie sur 5 parcelles dans l’Allier, en lien avec les cumuls de précipitations de ces 15 derniers jours.
Observation et seuil de nuisibilité
A partir du stade 2 nœuds, observer les 3 dernières feuilles de 20 plantes. Le seuil de nuisibilité de la septoriose est atteint, pour des variétés sensibles, si plus de 20% des F4 définitives (= 2e feuilles au stade 2 nœuds et 3e feuilles déployées au stade dernière feuille pointante) présentent des symptômes et, pour des variétés peu sensibles, si plus de 50% des F4 définitives présentent des symptômes.
Reconnaissance, facteurs de risque et leviers
- Symptômes : taches rectangulaires allongées dans le sens des nervures, pycnides (points) noires très visibles et caractéristiques de la maladie sur les taches « mâtures ».
- Situations à risque : variétés sensibles, semis précoces, pluies régulières pendant la montaison.
- La lutte agronomique passe essentiellement par le choix d’une variété peu sensible.
- Les symptômes, facteurs de risques et méthodes de lutte agronomique sont décrits dans la fiche accident
« Septoriose » disponible sur http://www.fiches.arvalis-infos.fr/
Zabre
Analyse indicative du risque, modélisation, climatologie :
Depuis 2 ans les foyers de zabre sont de plus en plus fréquents. Des parcelles sont signalées hors réseau et en parcelles flottantes en Limagne Nord et Sud, ainsi que dans l’Allier.
La présence de ce coléoptère est favorisée par les rotations courtes et les retours fréquents en blé et autres graminées, la présence de résidus et l’absence de travail du sol. Il peut aussi être introduit dans une parcelle avec le matériel de travail du sol.
Reconnaissance, facteurs de risque et leviers
- Symptômes : en foyers, souvent en bord de parcelle. Les feuilles sont mastiquées hormis les nervures.
Les larves entrainent souvent les feuilles des plantules dans leurs galeries. Dans les cas les plus graves la plantule disparait. Les larves sont observables à l’automne puis au printemps au niveau du front d’attaque des dégâts.
- Les leviers agronomiques sont très efficaces : éviter les résidus en surface maintenant humidité et abris pour les pontes, déchaumer rapidement après moissons pour éviter que les repousses ne nourrissent les jeunes larves, couper la rotation, labourer si possible.
- Les symptômes, facteurs de risques et méthodes de lutte agronomique sont décrits dans la fiche accident
« zabre » disponible sur http://www.fiches.arvalis-infos.fr/
Maïs
Données du réseau
Ce bulletin fait état des observations réalisées en ce début de semaine sur 4 des 7 parcelles déclarées à ce jour dans le réseau Auvergne (1 dans l’Allier et 3 dans le Puy-de-Dôme).
Stade et état des cultures
Les semis réalisés avant le 20 avril sont à 3 feuilles, au-delà, ils ne sont pas encore levés. Le gel de la semaine a provoqué quelques dégâts sans conséquence.
Ravageurs
Limaces
Identification : les feuilles sont dévorées, seules les nervures (photo1) ne sont pas attaquées. Quelques fois les maïs de 2-3 feuilles peuvent être coupés à la base de la tige.
Observations : 2 parcelles sont concernées sans dégât de limaces cette semaine.
Seuil indicatif de risque : il n’existe pas de seuil de risque défini pour les dégâts de limaces sur maïs ; la perte de pieds peut nécessiter un re-semis dans les cas les plus graves. Surveiller les parcelles en cas de fortes pluies, ou les parcelles les plus humides, ou à historique de dégâts, débris végétaux en surface, non travail du sol...
Période sensibilité de la culture : le maïs est sensible de la levée au stade 5-6 feuilles.
Analyse indicative du risque : le premier facteur de risque est l’humidité, de nouvelles pluies sont attendues demain, et de fortes pluies sont annoncées lundi et mardi prochains, le stade levée est le plus sensible, il faut donc rester vigilant.
Le risque passera de modéré à élevé, si les précipitations sont importante en début de semaine prochaine.
En cas d’attaque, privilégiez la lutte avec un produit de Biocontrôle à base de phosphate ferrique.
Pour surveiller les limaces, reconnaître les différentes espèces et connaître les moyens de prévention, vous pouvez consulter la Note commune limaces :
http://www.ecophytopic.fr/sites/default/files/Limaces_Note_nationale_BSV_141010_cle84efec_0.pdf
Photo 1
Dégâts d’oiseaux
Identification : avant la levée, les oiseaux déterrent la semence et la consomment ; après la levée la plantule est arrachée, puis la graine consommée. Les dégâts d’oiseaux laissent sur la ligne des trous caractéristiques (photo 2).
Observations : 2 parcelles du réseau (1 dans l’Allier, 1 dans le Puy-de- Dôme) sont concernées par des attaques d’oiseaux avec moins de 1% des pieds touchés.
Seuil indicatif de risque : il n’existe pas de seuil de risque défini pour les dégâts d’oiseaux : une perte de pieds importante peut conduire à un nouveau semis.
Période sensibilité de la culture : le maïs est sensible du semis au stade 8 feuilles.
Analyse indicative du risque : présence de dégâts faibles signalés dans le réseau.
Taupins
Identification : la présence de taupin est caractérisée par plusieurs symptômes :
-
attaque sur graines, conduisant à des problèmes de levée,-
dessèchement ou flétrissement des plantules (2-3 feuilles) en cas d'attaque précoce,-
disparition des plantes dès 2-3 feuilles, mais plusfréquemment à partir de 4 feuilles jusqu’à 6-8 feuilles, voire plus,
-
une perforation, un trou circulaire, de 1 à 2 mm de diamètre au niveau du collet, la présence du parasite (le vers « fil de fer », de couleur jaune) confirme le pronostic (photo 3).Photo 2
Photo 3
Notation globale des dégâts 0 = Absence 1 = Traces présence (1%) 2 = Quelques dégâts (<20%) 3b = nombreux bien répartis (>= 20 %) 3a >= 20 % par zones privilégiées
Observations : 3 parcelles du réseau ont été observées pour ce ravageur.
Seuil indicatif de risque : une perte de pieds importante qui peut conduire à un nouveau semis.
Période sensibilité de la culture : le maïs est sensible du semis au stade 8-10 feuilles.
Analyse indicative du risque : pas de dégâts cette semaine.
Observation parcelle flottante
Altise du maïs (Phyllotreta vittula)
Identification : perforations et décapages sur les plantes de maïs.
Observations : 1 parcelle est signalée dans le nord de l’Allier avec 80 à 100% des pieds touchés, sur un maïs au stade 3 feuilles.
Seuil indicatif de risque : non connu.
Période sensibilité de la culture : stade jeune entre levée et 2-3 feuilles.
Analyse indicative du risque : la croissance et le développement sont ralentis par temps froid.
Photo : arvalis institut du végétal
Orge
Données du réseau
Dix parcelles sur dix-neuf déclarées dans le réseau Auvergne ont fait l’objet d’au moins une observation sur la période des 3 et 4 mai. (4 dans l’Allier, 3 en Haute-Loire, 1 dans le Cantal et 2 dans le Puy-de-Dôme).
Stades des cultures
De 1 nœud pour les parcelles les plus tardives en altitude et début floraison pour les parcelles les plus précoces de plaine.
Résistance aux maladies des principales variétés recommandées : de 1 (très sensible) à 9 (résistant).
Variétés Nombre
de rangs Oïdium Rhynchosporiose Helminthosporio se
Rouille
naine Tolérance JNO KWS
JAGUAR 6 6 6 6 6 OUI
KWS CASSIA 2 6 5 7 7
LG CASTING 2 7 6 7 6
MALTESSE 2 7 6 6 4
MEMENTO 2 5 7 7 7
RAFAELA 6 (7) 4 7 (5) OUI
KWS
BORRELLY 6 7 6 5 6 OUI
MARGAUX 6 6 6 6 5 OUI
SENSATION 6 7 6 6 7 OUI
LG ZEBRA 6 OUI
COCCINEL 6 7 6 6 7 OUI
Observations maladies
Les symptômes, facteurs de risques et méthodes de lutte agronomique sont issus des éditions ARVALIS
« diagnostic des accidents de l’orge »
Rhynchosporiose
Deux signalements cette semaine (Allier et HauteLoire) avec de 10 % des F3 touchées.
Seuils de risque
Maladies Période de
sensibilité Variétés sensibles
Variétés
moyennement et peu sensibles
Rhynchosporiose Z31 à Z49
Plus de 10 % de feuilles atteintes et plus de 5 jours avec pluies > 1 mm depuis Z31
Plus de 10 % de feuilles atteintes et plus de 7 jours avec pluies > 1 mm depuis Z31
Reconnaissance
La maladie apparait dès le stade épi 1 cm. Les symptômes se manifestent par des plages décolorées verdâtres qui blanchissent progressivement au centre. Plus tard, le centre des taches s’éclaircit en se desséchant. Les taches sont irrégulières, avec un centre clair et un liseré brun foncé. Parfois la base du limbe est atteinte et on peut observer un dessèchement des oreillettes et de la ligule.
Lutte culturale : le choix d’une variété peu sensible limite fortement le risque.
Analyse globale
Pas d’évolution pour l’instant, la maladie se cantonne sur F3.
Seuil de risque, voir tableau ci-dessus.
Helminthosporiose
L’helminthosporiose a été détectée dans une parcelle du Cantal avec 10% des F3 atteintes.
Seuils de risque
Maladies Période de
sensibilité Variétés sensibles
Variétés
moyennement et peu sensibles
Helminthosporiose Z31 à Z51 Plus de 10 % de feuilles atteintes
Plus de 25 % de feuilles atteintes
Reconnaissance : l’attaque commence par les feuilles les plus basses. Les symptômes débutent par une minuscule chlorose qui évoluera en nécrose brun foncé de taille variable (0.5 à 5 cm). Ces nécroses sont visibles et symétriques sur les deux faces des feuilles. Pas de différence de couleur entre les deux faces. Une des particularités de cette maladie est de provoquer de nombreux types de symptômes quelquefois proches de ceux d’autres maladies (comme la ramulariose) ou de symptômes physiologiques.
Lutte culturale : le choix d’une variété peu sensible limite fortement le risque.
Pour l’instant le risque reste faible, suivre nos prochaines analyses.
Carences alimentaires et symptômes abiotiques
Les signalements de carences alimentaires et/ou symptômes abiotiques sont toujours présents cette semaine avec cinq parcelles concernées, avec de 1 à plus de 20 % de plantes atteintes.
Observations ravageurs
Première trace de criocères dans l’Allier (1%).
Triticale
Réseau triticale 2020 – 2021
Le réseau de surveillance en Auvergne comprend 15 parcelles au total : 4 parcelles sur le plateau du Puy, 2 sur le secteur du Meygal, 2 sur la planèze de Saint-Flour, 2 parcelles dans le Bocage Bourbonnais, 1 parcelle en Sologne Bourbonnaise et une autre dans les montagnes Bourbonnaises, 2 parcelles dans le Livradois et la dernière dans la Chataigneraie.
Stades et état des cultures
Les triticales les plus précoces atteignent mi-épiaison en plaine. En montagne, les parcelles sont comprises entre épi à 1 cm et dernière feuille pointante. Le retour des pluies ces derniers jours a redonné de la vigueur aux cultures.
Mais la répartition des pluies est inégale sur la région Auvergne, les situations sont très diverses.
Maladies racinaires
Rien à signaler cette semaine.
Maladies foliaires
La rhynchosporiose est signalée dans 9 parcelles du réseau dans de faibles proportions : 10 à 20% des F1, F2 et F3.
Ravageurs
Dans la Planèze de Saint-Flour une faible présence de quelques pucerons est signalée. (5%)
1
6
3
1 1 1 1 1
0 1 2 3 4 5 6 7
Répartition des parcelles suivies
Stade Triticale Région Auvergne
Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée : https://ecophytopic.fr/
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : François Roudillon (CA03) froudillon@allier.chambagri.fr, 04 70 48 42 42
À partir d’observations réalisées par : des coopératives et négoces agricoles, des instituts techniques, des Chambres d’Agriculture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, des lycées agricoles et avec la participation des agriculteurs.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Action du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office Français de la Biodiversité"
Publication hebdomadaire. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation