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La valeur de la vie. Paroisse saint Joseph Dimanche 10 juillet e C

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Texte intégral

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Paroisse saint Joseph

Dimanche 10 juillet 2022 15e C

La valeur de la vie

La Cour Suprême américaine a invalidé le 24 juin un arrêt datant de 1973 et permettant les avortements sur l’ensemble du territoire américain. Avec cette décision, ce sont maintenant les États et leurs électeurs qui décideront

souverainement d’autoriser ou d’interdire les avortements. « Il était temps de rendre la question de l’avortement aux représentants élus du peuple » écrit le juge Samuel Alito au nom de la Cour Suprême.

Le président Joe Biden a critiqué la décision en dénonçant une « idéologie extrémiste » et considéré que « la santé et la vie des femmes […] sont maintenant en danger. » Depuis le monde occidental dans son ensemble manifeste, proteste, s’insurge contre ce qui est considéré comme une mise en esclavage du corps des femmes. Personne dans l’ensemble du spectre politique français ne s’exprime autrement que pour appeler au respect de leurs droits.

Avec sincérité souvent, au détriment de la réflexion parfois.

L’avortement est une liberté, chérie par beaucoup de femmes puisqu’elle leur permet de décider et planifier l’arrivée de l’enfant, de l’intégrer dans un agenda de vie qui peut inclure de s’assurer d’avoir trouvé le bon compagnon, d’avoir pu lancer sa carrière en répondant aux injonctions de la compétition sociale, ou d’avoir étendu la durée de ses années d’insouciance et de fête. Avec un système de santé rôdé par plusieurs dizaines d’année de pratique, l’avortement – s’il reste une décision parfois rude pour la jeune mère – est plus facile d’accès qu’un rendez-vous chez un ophtalmologiste.

Son droit est aujourd’hui à tel point considéré comme une liberté fondamentale que le camp présidentiel prévoit de l’inscrire dans la Constitution, c’est-à-dire de lui faire rejoindre le cœur des principes fondamentaux de la nation française.

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Face à une liberté si établie et si consensuelle, quasi plus personne dans la population générale ne s’interroge sur celle-ci. La conception majoritaire est que la liberté des femmes d’avorter est un droit à disposer de leur propre corps, qu’il fait partie des outils à disposition pour la santé des femmes ; c’est pourquoi il est pris en charge par l’assurance maladie. Pourtant, si l’on tente un regard extérieur, le seul fait de parler de santé des femmes dans le cas d’une grossesse non désirée revient à considérer l’enfant à venir comme une maladie à soigner. De même, parler de droit à disposer de son corps revient à considérer l’embryon comme partie intégrante du corps de la femme – alors qu’il est un être nouveau.

La force de l’opinion publique empêche d’oser une réflexion éthique sur la valeur de la vie. Quel poids a cette interrogation ! Le simple fait de la poser fait glisser un pied vers la fosse commune où l’on jette le patriarcat, vers la masse de ces bourreaux masculins qui depuis la nuit des temps « entretiennent comme du bétail », diront certaines féministes, « des matrices féminines à leur service pour prolonger leur pouvoir ». Mais supposons qu’on évite ces hurlements, et l’on serait alors forcé d’interroger la responsabilité morale de la société, de blesser même celles qui, soutenues par la loi et l’opinion, ont pu interrompre une grossesse non désirée. Car, de manière simplifiée, soit l’embryon n’est pas un être vivant, et toute femme peut alors avoir recours à l’avortement dans le cadre de sa liberté individuelle. Soit il est vivant, et l’interruption de sa vie est un meurtre que tolère la société.

L’embryon est un simple amas de cellules, entend-on. C’est biologiquement correct. Nous ne sommes nous-mêmes qu’un amas cellulaire un peu plus gros. Faut-il un poids minimum de cellules pour être vivant ? Deux moments biologiques clés ont été établis dans la législation sur les IVG : deux semaines après la fécondation, lorsque la « gouttière neurale », la première étape de la création d’un système nerveux, est formée. Et six semaines après fécondation, quand les battements du cœur peuvent être entendus.

C’est par ces critères morphologiques, l’observation des prémisses du cœur et de l’esprit, qu’on définit le début de l’être nouveau. Pour étendre le droit à l’avortement – et jusqu’à huit mois de grossesse en cas de « détresse psychologique » – les militants pro-IVG ont argué

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de l’absence de conscience et de douleur chez l’embryon. Argument dont il découle que tuer une personne dans son sommeil serait acceptable puisque celle-ci n’est à ce moment ni consciente, ni sensible.

Ces cadres ne tiennent donc pas. S’il faut tenter de s’appuyer sur la science moderne pour définir la vie, l’analyse morphologique est faible car elle ne capte qu’un instant, photographique, d’un processus en mouvement, d’un programme en cours de réalisation.

La génétique montre que dès la fécondation, l’identité de l’être futur est définie par le brassage des gènes venant de ses parents. Le

« code » est là, c’est une mélodie unique, une individualité, un potentiel.

Derrière ce programme génétique que modèleront les événements de sa vie, se prépare peut-être un artiste, un médecin, un philosophe ou qui que ce soit d’autre. Un programme est enclenché, pour une vie riche ou dérisoire, une enfance heureuse ou malheureuse, mais dans tous les cas un éventail de possibilités imprédictibles — et la

volonté d’un autre vient pourtant le stopper.

Avant que de soutenir ou combattre la décision de la Cour Suprême des États-Unis, chacun et chacune devrait donc peut-être, en premier, s’assurer de comprendre le sens du mot « vie ». Ni les lobbys religieux qui luttent contre l’avortement au nom de la Bible, ni les lobbys progressistes qui luttent pour sa généralisation au nom de la « liberté » ou pour ralentir le réchauffement climatique ne semblent pouvoir la définir. Plutôt que de suivre l’opinion d’une masse, le mouvement d’une foule, ou la tendance de notre groupe social et culturel, peut-être faudrait-il rougir du manque de connaissance que nous avons de ce qu’est réellement la vie, de son origine, constater le mystère jamais encore éclairci de la transition d’une non-existence vers une existence. Et sur cette base se demander si l’avortement peut être une commodité comme une autre.

(Source : Epochtime)

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Rendons gloire à notre Dieu ! Lui qui fit des merveilles,

Il est présent au milieu de nous Maintenant et à jamais !

1. Louons notre Seigneur, Car grande est sa puissance, Lui qui nous a créés,

Nous a donné la vie.

2. Invoquons notre Dieu, Demandons-lui sa grâce, Il est notre Sauveur, Notre libérateur.

3. Oui le Seigneur nous aime, Il s´est livré pour nous.

Unis en son amour, Nous exultons de joie.

Kyrie messe de la Réunion

1 Seigneur Jésus, envoyé par le Père pour réunir toute l’humanité.

Kyrie eleison, Kyrie eleison.

2. Ô Christ, venu dans le monde pour nous ouvrir un chemin d’unité.

Christe eleison, Christe eleison.

3.Seigneur Jésus, élevé dans la gloire, tu nous conduis vers un monde de paix.

Kyrie eleison, Kyrie eleison.

Gloire à Dieu au plus haut des cieux /

et paix sur la terre aux hommes qu'il aime !

Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons /

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nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloire !

Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père Tout Puissant/

Seigneur, Fils unique, Jésus Christ ;

Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père/

Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous ! Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière/

Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous ! Car toi seul es saint/ Toi seul es Seigneur !

Toi seul es le Très-Haut : Jésus-Christ avec le Saint Esprit/

Dans la gloire de Dieu le Père, amen !

Ps 18 Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur !

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ;

la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ;

le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ;

les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :

plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin,

plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.

Alléluia Zanotti-Sorkine

Evangile de Jésus Christ selon Jean (Lc 10, 25-37)

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PU : « Toi, Tu nous aimes, Source de Vie ! »

Sanctus

Sanctus, sanctus, Dominus,

Sanctus, sanctus, Dominus, Deus sabaoth 1. Pleni sunt coeli et terra gloria tua.

Hosanna, Hosanna, in excelsis!

2. Benedictus qui venit in nomine Domini.

Hosanna, Hosanna, in excelsis!

Anamnèse : Il est grand le mystère de la foi ! Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus ! Nous proclamons ta résurrection,

Nous attendons ta venue dans la gloire !

Agnus

Agnus Dei qui tollis peccata mundi Miserere nobis, miserere nobis. (bis) Agnus Dei qui tollis peccata mundi

Dona nobis pacem, dona nobis pacem.

Chant de communion :

R. L'amour jamais ne passera, L'amour demeurera,

L'amour, l'amour seul,

La charité jamais ne passera, Car Dieu est amour.

1. Quand j’aurais le don de la science, Et connaîtrais tous les mystères, Parlerais-je les langues des anges, Sans amour, je ne suis rien.

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2. Si je donnais mes biens en aumône, Si je livrais mon corps aux flammes.

Si ma foi déplaçait les montagnes, Sans amour, je ne suis rien.

3. La charité est toujours longanime, Ne tient pas compte du mal.

La charité se donne sans cesse, Ne cherche pas son avantage.

4. La charité ne jalouse personne, La charité jamais ne s’irrite.

En tout temps elle excuse et espère, La charité supporte tout.

5. Un jour, les langues vont se taire, Les prophéties disparaîtront,

Devant Dieu le Seigneur notre maître, Seul l’amour restera.

Envoi :

1. Rendons gloire à Dieu, soyons dans la joie, A Jésus gloire et puissance.

Dieu le Seigneur, maître de tout, Règne dans sa majesté.

R. Alléluia ! Le Seigneur règne, Alléluia! il est vainqueur.

Alléluia! Le Seigneur règne, Chante Alléluia ! Amen ! 2. Le temps est venu de célébrer dans la joie et l’allégresse.

Venez donc tous pour le banquet, pour les noces de l’Agneau.

Accueil paroissial, mercredi 9h-11h30, 111 rue Nicolas Blanc 0450445209 - quêtes du 09 et 10 juillet : « pour la paroisse »

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Samedi 09 juillet, 18h à Marlens : Joseph Dalmasso ;

Marcelle Hallot ; Jeannine Sonnerat ; Yvette Donzel ; Madeleine et Lucien Chappelet et parents défunts ; Annie Mermin ; Eugène et Florentine Revil, leurs fils Emile, Marie Piffet, Fernand et Georges Vausselin et parents défunts.

Dimanche 10 juillet, 10h à Faverges : Annick Brachet, le P. Jean Brachet et parents défunts ; Jacqueline et Charles-Albert de

Chevron Villette ; Yvonne Bertollotti-Pochatin ; Anny Lenoble ; Pierre Losserand ; Jeanne Gilli ; Estelle Durigon ; Marie

Demarco ; Béatrice Dousteyssier ; Guy Villeneuve ; Odile Plattet ; Gilbert Blanc-Garin, son filsGuy, sa petite fille Charlyne et familles Barrachin, Vallet et Ruellan ; Familles Gantelet, NAefeli ; Annie Mermin ; Véronique Maître ; Marie-Françoise ;

Mercredi 13 juillet, « pas de messe »

Vendredi 15 juillet, 10h à Faverges + adoration : Pierre Patuel ; Fortuné Santi ; en remerciement à Marie.

MESSES DANS LES VILLAGES été 2022 samedi 18h - Samedi 9 juillet 2022 : Marlens

- Samedi 16 juillet 2022 : Montmin - Samedi 23 juillet 2022 : Giez - Samedi 30 juillet 2022 : Lathuile - Samedi 6 août 2022 : Seythenex - Samedi 13 août 2022 : Saint Férréol

- Samedi 20 août 2022 : Cons Sainte Colombe - Samedi 27 août 2022 : Marlens

- Samedi 3 septembre 2022 : Montmin - Samedi 10 septembre 2022 : Viuz - Samedi 17 septembre 2022 : Giez

+ alternance des messes du dimanche à 10h

Juillet : Faverges /Août : Doussard / Septembre : Faverges

Références

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Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te glorifions, Nous te rendons grâce pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, roi du ciel, Dieu le père tout puissant..

Nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.. Seigneur Fils unique

– Dans la prière de Jésus, le mot monde veut dire tantôt « la création » Jésus comme Fils du père existe « avant le commencement du monde » ; tantôt, le mot monde désigne