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Joie d avoir rencontré Dieu et de le

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Joie d’avoir rencontré Dieu et de le servir…

Bonjour,

Je me présente, je m’appelle Sylvie. En ce mois extraordinaire des missions avec Ste -Thérèse de l’Enfant Jésus, la Patronne des

missionnaires, je profite pour partager avec vous mon

émerveillement de servir le CHRIST. Baptisée un mois après ma naissance le 31 janvier 1965 j’étais aux yeux de mes parents un enfant protégé par tous ce qui est mal car ils ont accepté de me donner un cadeau: » le sacrement du baptême ».

Vient ensuite le temps du catéchisme : je me souviens des

difficultés de dessiner ce petit homme sur une croix avec des clous dans les mains et les pieds ; souvent dans mon enfance je me disais pourquoi tant de méchancetés et de souffrances.

A l ‘âge de 23 ans j’ai trouvé ma vocation : le sacrement du mariage. Nous sommes jeunes, nous avons un emploi. Mon époux et moi faisions la fête « humainement » et non la fête avec le Seigneur. Je partais à l’Eglise seulement lors des fêtes religieuses. 15 années ont passée lorsque mon premier enfant m’annonce de sa rentrée au lycée. J’ai été très ravie et en même temps je savais que cette annonce , cette Joie, c’est Dieu qui me les donnait car je n’avais pas vu défiler toutes ces années et à ce moment là j’ ai ressenti une chaleur profonde au fond de mon coeur, un silence… Je suis entrée dans ma chambre, j’ai allumé une bougie, je suis restée dans le silence, je sentais les larmes qui coulaient le long de mes joues et j’ai prié le Notre Père et le Je vous Salue Marie.

J’ai été habitée d’une soif d’approfondir ma foi en Jésus-Christ , Fils de Dieu. Je participe alors à quelques mouvements de prière dans l’église. Ma famille chrétienne me rejoint pour me parler de la Parole de Dieu ; nous sommes heureux de cet échange. Je

continue de découvrir Dieu en m’inscrivant à la Formation du

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SEDIFOP, se former pour découvrir Le Mystère du Christ et le Mystère de l’Eglise. Je suis remplie de Joie ; j’avais soif de découvrir Jésus ; était-il noir, était -il blanc, avait-il de long cheveux, des yeux bleus ?

Deux ans après la formation , je priais le Seigneur de me donner la Grâce de servir l’Eglise. Je me suis engagée à enseigner le catéchisme aux enfants, je participais à la lecture lors de la messe et le partageais la prière du temps Présent…

Le SEIGNEUR est BON et continue ses oeuvres; il m’accorde le service de Sacristine et de donner la Communion.

Ma joie se trouve dans mon réveil matinal pour louer le Seigneur, Le remercier pour le souffle de la vie qu’il me donne chaque matin, ouvrir les portes de l’Eglise pour recevoir tous ses enfants , préparer le service de la messe.

Je suis RICHE,RICHE de la tendresse du SEIGNEUR qui me sauve dans mes angoisses, mes difficultés et je me souviens du Psaume 117 : » Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes «

Comme l’Apôtre Thomas je trouve ma force de servir l’Eglise en répétant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

A vous tous je vous encourage à chercher comment servir le Christ, à trouver une heure dans la semaine pour participer à un service : à la chorale, faire la lecture, rejoindre l’équipe de nettoyage, préparer les fleurs, enseigner le catéchisme, partager

l’Evangile,..

Ne pas avoir peur de s’abandonner à la Providence. S’encourager à servir nos frères et soeurs. Ecoutons le Seigneur qui nous dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.

Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson (Luc 10,1-12). Se tourner de tout coeur vers Dieu pour être remplis de son Esprit dès maintenant, par le OUI de notre foi, puisque « c’est l’Esprit qui vivifie » dans (Jn 6,63). Nous

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découvrirons vraiment en Lui notre Vie (Ga 5,25).

Prions les uns pour les autres afin de découvrir le service/ la mission que Dieu attend de nous dans notre Eglise.

Sylvie

2ième Dimanche du Temps Ordinaire – par Claude WON FAH HIN

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dimanche ordinaire – Commentaire du Samedi 18/1/2020 et Dimanche 19/1/2020

Isaïe 49 3, 5–6 ; 1Corinthiens 1 1–3 ; Jean 1 29–34

Dans ce passage de saint Jean, il est cité deux animaux : l’Agneau de Dieu pour désigner Jésus-Christ et la colombe pour désigner l’Esprit Saint, deux animaux, deux symboles de paix. Dieu désire donc la paix pour notre monde. Et Padre Pio nous dit que « la Paix est signe certain de la présence de Dieu ». Ce qui nous empêche d’avoir cette paix de Dieu, c’est le péché du monde. Et voilà que Jean Baptiste nous dit à propos de Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Il n’y a pas deux Agneaux de Dieu qui puissent enlever le péché du monde. Il est Unique. Il est le seul qui soit capable d’enlever le péché du monde, et donc de nous sanctifier. Si le Christ est le seul capable de nous conduire au Royaume de Dieu, il nous faut donc suivre que le Christ et aucun autre soi-disant « dieu » qui n’existe pas. Et

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celui qui suit le Christ, le chrétien, il s’associe au sacrifice du Christ qui a lieu au moment de la messe, et non pas au sacrifice d’animaux qu’on peut faire ailleurs.

Dans l’Ancien Testament, pour atténuer la colère de Dieu, le peuple continuait à sacrifier des animaux, et particulièrement des agneaux. Souvent, c’était des sacrifices faits aux idoles, comme le cas du veau d’or. Et Dieu leur dit :

2R17,35-36: « 35 Vous ne révérerez pas les dieux étrangers, vous ne vous prosternerez pas devant eux, vous ne leur rendrez pas de culte et vous ne leur offrirez pas de sacrifices. 36 C’est seulement à Yahvé, qui vous a fait monter du pays d’Égypte … qu’iront votre révérence, votre adoration et vos sacrifices ».

(Am 5,21-22) : « 21 Je hais, je méprise vos fêtes et je ne puis sentir vos réunions solennelles. 22 Quand vous m’offrez des holocaustes (sacrifices)… vos oblations (offrandes), je ne les agrée pas (= cela ne me plait pas), le sacrifice de vos bêtes grasses, je ne le regarde pas » ;

Is 1, 11-20 : 11 Que m’importent vos innombrables sacrifices, dit Yahvé. Je suis rassasié des holocaustes (sacrifices) de béliers et de la graisse des veaux; du sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je ne prends pas plaisir. …13 N’apportez plus d’oblation (d’offrande) vaine : c’est pour moi une fumée insupportable! Néoménie (= fêtes), sabbat, assemblée, je ne supporte pas fausseté et solennité. 14 Vos néoménies (fêtes), vos réunions, mon âme les hait; elles me sont un fardeau que je suis las de porter. 15 Quand vous étendez les mains, je détourne les yeux; vous avez beau multiplier les prières, moi je n’écoute pas… ».

He 10,1.4: « 1..la Loi est absolument impuissante, avec ces sacrifices, toujours les mêmes, que l’on offre perpétuellement d’année en année, à rendre parfaits ceux qui s’approchent de Dieu. …4 En effet, du sang de taureaux et de boucs est

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impuissant à enlever des péchés ». On a donc beau sacrifier des milliers d’animaux, cela ne sert absolument pas à enlever le péché du monde, ni à être saints, ni à être en accord avec Dieu.

Tout cela pour dire qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Ex 20,2-3 : « 2 Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. 3 Tu n’auras pas d’autres dieux que moi »; et Mt 4,10 nous le rappelle: » C’est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte« . Il n’est pas possible d’avoir deux dieux, et donc deux religions à la fois.

« Le péché du monde » désigne ce qu’il y a de commun à tous les péchés : la désobéissance à Dieu, car tout péché est une désobéissance à Dieu. C’est le refus de faire la volonté de Dieu, c’est le refus même de Dieu. « C’est refuser de reconnaître le Christ pour l’Envoyé de Dieu, Lui qui est venu nous révéler la

« vérité » (Note de la BJ). Et ce péché du monde met le chaos dans le monde : guerres, crimes, violence, maltraitance des êtres humains, des animaux, de l’environnement, guerre entre races, entre riches et pauvres, et bien d’autres, mais aussi le désordre dans les familles, le désordre à l’intérieur de chaque être

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humain. C’est pourquoi, Dieu a choisi un peuple pour se révéler comme étant l’unique Dieu. Et comme ce peuple a eu du mal à suivre les prophètes qui sans cesse leur rappelaient qu’il fallait n’adorer que le Dieu unique, et pas les idoles, Dieu a fini par envoyer son propre Fils, Jésus-Christ et c’est de Lui que Jean nous dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Saint Paul nous dit en He 10,10 : « …nous sommes sanctifiés par l’oblation du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes ». Oblation du corps du Christ signifie l’offrande du corps du Christ en sacrifice : Il est mort pour nous sur la Croix. Cela signifie que normalement, puisque nous sommes pécheurs tous les jours, c’est nous qui devrions subir les conséquences de nos péchés : nous péchons, nous devons payer, parce que « nous avons péché ». C’est une logique toute humaine. Eh bien, comme Dieu est Amour et Miséricordieux, Il ne peut pas nous laisser subir les conséquences de nos propres fautes. Dieu le Père envoie donc son Fils sur terre pour nous sauver. Et comme le Fils est lui aussi Amour, c’est Lui qui s’offre à notre place pour subir les conséquences de nos péchés, alors que Lui-même n’a fait aucune faute. Il va donc souffrir dans sa Passion et sur la Croix, à notre place. Son sacrifice, son unique sacrifice, est pleinement efficace puisqu’une fois ressuscité, le Christ se trouve à la droite du Père : il se retrouve dans la Gloire du Père. A cause de son sacrifice, tous les hommes sont sauvés. Ne seront pas sauvés ceux qui refusent obstinément de suivre le Christ et qui le rejettent. C’est donc la foi en Jésus seul qui sauve et non la foi en d’autres dieux inexistant.

Jean Baptiste baptisait dans l’eau. Note Osty (Jn 1,26) : « Par ce rite symbolisant le repentir (et la BJ parle d’un « baptême de repentir »), le rôle de Jean est d e t é m o i g n e r d e l a p r é s e n c e effective du Messie ». Et comment Jean est-il témoin de la présence du Messie ? Par la vision qu’il a eue : « J’ai vu l’Esprit descendre, tel une colombe venant du

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ciel, et demeurer sur lui. 33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, celui-là m’avait dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint. 34 Et moi, j’ai vu et je témoigne que celui-ci est l’Élu de Dieu ». – Le baptême d’eau est un baptême déjà limité en lui-même. L’eau de pluie par exemple mouille tout ce qui est extérieur : des collines et montagnes, l’eau descend jusqu’à la mer, mais n’atteint pas ceux qui sont à l’intérieur des maisons. Par contre dans le baptême dans l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu touche tout le monde, il est comme un souffle léger qui pénètre dans les moindres recoins. Et l’Esprit de Dieu souffle sur tout le monde sans exception : sur les Catholiques, les Chrétiens mais aussi sur les non-chrétiens, et même sur ceux qui ne croient pas en Dieu. C’est pour cela que nous ne pouvons pas dire que les non-chrétiens ne seront pas sauvés.

Tout le monde peut être sauvé. Car s’il n’y a qu’un seul baptême, il y a trois types de ce même baptême : le baptême d’eau et d’Esprit, le baptême de martyr et le baptême de désir.

Le baptême d’eau et d’Esprit, c’est le baptême que nous avons une fois par mois dans l’église, avec parents, parrains et marraines et les familles. – Le baptême de martyr est l’exemple du Christ mort pour nous. De même, lorsqu’une personne, même s’il n’aime pas Dieu, donne sa vie pour sauver quelqu’un qu’il ne connaît même pas, et qu’il meurt en essayant sauvé l’autre, il est baptisé, c’est le baptême de martyr. Le baptême de désir ! Cette expression se retrouve par exemple dans le « manuscrit du Purgatoire » écrit par le Sanctuaire de Montligeon – P. 63 : « L’Anglaise qui s’est noyée au Mont Saint-Michel est allée au Ciel directement. Elle a eu la contrition voulue au moment de la mort et en même temps le baptême de désir. Tout est arrivé par l’intervention de Saint- Michel. Heureux naufrage ». Deux textes du Vatican II en parle mais sans que soit noté l’expression « baptême de désir » :

1 – LG (Lumen Gentium) 16 : « En effet, ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous

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l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut éternel [33]. À ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut ». Autrement dit, si au fin fond d’une grande forêt, une tribu vit encore de manière primitive alors que les personnes de cette tribu ne connaissent ni Bible, ni Christ, ni Eglise, et qu’elles vivent dans l’amour des uns envers les autres, dans la fraternité, la solidarité, tout en cherchant la lumière, la vérité, la sagesse, la paix, ces personnes peuvent être sauvées, car Lumière, Vérité, Sagesse, Paix, c’est le Christ.

Elles vivent donc comme un chrétien devrait vivre. « En effet, nous dit encore LG 16, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l’Église le considère comme une préparation évangélique [34] et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie ».

GS (Gaudium et Spes) 22,5 : « Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce [38]. En effet, puisque le Christ est mort pour tous [39] et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine (= notre fin dernière est de vivre éternellement avec Dieu), nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu (seul) connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal », c’est-à-dire d’être sauvé par les mérites de Jésus-Christ, mort pour tous, sans exception. Et dans tous les cas, il faudra passer par le Christ. Et uniquement Lui. Rappelons simplement que c’est au moment des messes, que nous récoltons les conséquences du sacrifice du Christ mort et ressuscité. C’est à la messe que nous recevons les grâces, les bénédictions, les bienfaits que Dieu le Père accorde à son Fils pour qu’il nous les redistribue par les mains de Marie, dispensatrice des grâces divines, et qui sont les conséquences du sacrifice du Christ.

Merci Marie de nous distribuer les grâces divines.

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2ième Dimanche du Temps Ordinaire – par Francis COUSIN (St Jean 1, 29-34)

« Et moi, je ne le connaissais pas. »

Phrase plutôt surprenante de la part de Jean-Baptiste. En effet, l’évangile selon saint Luc nous a bien montré les liens de parenté existant entre Marie et Élisabeth, et donc entre Jean-Baptiste et Jésus qui étaient cousins issu-germains, et la réaction de Jean- Baptiste lors de la visitation de Marie à sa cousine : « Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. » (Lc 1,44).

Mais si Jean-Baptiste connaissait Jésus comme son cousin, il ne savait pas encore vraiment qui il était, il ne le connaissait pas comme le Messie, ou comme il le dit à la fin de cet évangile :

« C’est lui le Fils de Dieu. »

Il avait fait le même reproche aux envoyés des pharisiens venus de Jérusalem, prêtres et lévites : « Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. » (Jn 1,26), c’est-à-dire : « Le Messie que j’annonce est déjà là, au milieu de vous, et vous qui êtes les plus à même de le reconnaître, vous ne savez rien de lui. »

Jean-Baptiste rend témoignage en disant : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. ».

Cette scène étant relaté dans les trois évangiles synoptiques lors du baptême de Jésus par Jean-Baptiste, on est tenté de situer celle-ci avec le baptême de Jésus … Mais alors, quand celui-ci a- t-il eu lieu ? On ne le sait pas exactement, mais on peut penser qu’il a eu lieu avant que Jean-Baptiste ne puisse dire : « Voici

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l’Agneau de Dieu. ».

Encore que rien dans le texte ne dise que Jésus ait été baptisé par Jean-Baptiste.

La vision de L’Esprit qui descend sur Jésus et y demeure a pu se produire au moment même où Jésus arrive auprès de Jean-Baptiste, en dehors de tout contexte baptismal.

Et cette vision est une preuve pour Jean-Baptiste que celui dont il annonce la venue, celui qu’il proclame comme étant le Messie, celui que le monde juif attend (mais que les chefs religieux ne reconnaissent pas) est bien le Fils de Dieu. Et c’est aussi pour ses auditeurs une preuve que Jean-Baptiste ne s’est pas autoproclamé prophète : il a eu une révélation que celui sur qui l’Esprit demeure est le Messie, celui qui baptise dans l’Esprit, et non plus dans l’eau.

Dans cet évangile, on a quatre fois le verbe voir, la première fois dans le sens courant, et les autres fois dans un sens de démarche de foi. Et la dernière fois : « Moi, j’ai vu [l’Esprit], et [je crois, et] je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu.

».

La vision de l’Esprit invite Jean-Baptiste à rendre témoignage de ce en quoi il croit. Nous aussi, même si nous n’avons pas vu l’esprit, nous l’avons reçu à notre baptême, et nous devons, comme Jean-Baptiste, rendre témoignage de ce en quoi nous croyons. Nous avons, nous aussi, à devenir missionnaires de la Bonne Nouvelle annoncée par Jésus auprès de ceux que nous rencontrons.

Mais cela n’est pas facile, et cela peut nous entrainer là où on ne voudrait pas aller. Et notre peur humaine est souvent plus forte que le Souffle de l’Esprit qui nous entraine … on ne sait pas où …

Comme le dit le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « L’esprit humain n’aime pas emprunter les sentiers non battus et rien n’est plus aisé que de suivre la grand-route au tracé impeccable avec

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lignes jaunes et trottoirs. Un raccourci se présente (et le prophétisme en est un qui conduit droit à l’essentiel) et on n’ose pas le prendre, de peur de s’égarer, et pire encore, on empêche les plus valeureux de s’y risquer. Prudents et apeurés sommes- nous, dans l’Église et hors de l’Église, toujours tentés d’enfiler les charentaises de nos anciens ! »

Dieu notre Père,

tu nous as envoyé ton Esprit Saint, reçu à notre baptême.

Aide-nous à être attentifs à ses conseils et à les mettre en pratique

sans chercher à savoir

quel sera le résultat de l’action.

Toi seul sait ce qui est bien pour nous et pour l’Église.

Francis Cousin

Pour accéder à la prière illustrée, cliquer sur le titre suivant :

Prière dim ordinaire A 2°

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2ième Dimanche du Temps Ordinaire – Homélie du Père Louis DATTIN

Le Christ, vraie lumière

Jn 1, 29-34

Dans le livre » Mais il y a la mer « , Sullivan raconte la vie d’un cardinal. Il vient de prendre sa retraite après avoir été, pendant de longues années, chef et témoin de l’Eglise d’Espagne : assis au bord de la mer, ce cardinal regarde la vague dont l’écume s’éparpille sur le rivage depuis des milliers d’années. Soudain, devant l’indifférence des flots, il a le vertige, à la pensée de ce que fut son existence : « J’étais en représentation » constate-t-il, « je me suis trompé de vie ». » Il s’était trompé de vie » et il rencontrait sa propre image avec le sentiment de rencontrer un étranger.

» Se tromper de vie « , c’est sans doute la pire erreur que puisse faire un homme : faire fausse route, arriver à la fin d’une piste pour s’apercevoir qu’elle était fausse et ne menait à rien ! Et comme nous n’avons qu’une vie, très limitée, en fin de compte, de quelques dizaines d’années, s’apercevoir tout à coup alors qu’elle en est à son crépuscule, que la direction, désirée de tout notre âme, se trouve à l’opposé de ce que nous avons voulu, quel désarroi ! Quel sentiment de ratage ! « Je me suis trompé et je n’ai pas même une vie de rechange pour reprendre la bonne direction et le vrai chemin ! »

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On se trompe sur soi-même – et c’est dramatique – mais se tromper sur Dieu, c’est encore pire : ce fut l’erreur fondamentale de tout l’Ancien Testament, et c’est pourquoi : ils n’ont pas su reconnaître Jésus-Christ.

Et le peuple juif attend encore celui qui est déjà venu à sa rencontre. Il attendait un Messie guerrier et justicier : Jean- Baptiste lui-même l’avait annoncé, comme le bûcheron dont la cognée allait frapper les arbres stériles. Et voici que ce Jésus- là, invitait à le suivre.

– Qui ? Des gens de piètre réputation : ceux dont justement, on pensait qu’ils allaient être éliminés et le voilà, ce Jésus, qui mange avec des pécheurs et pire encore, il parle, non pas d’un grand jour de revanche, mais de la tendresse de Dieu ! Jean, pourtant, connaissait le vieux poème insolite, égaré du livre d’Isaïe : « Voici mon serviteur bien-aimé ; comme l’agneau qui se laisse mener à l’abattoir, comme la brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche ».

Déjà Jean apercevait le chemin sanglant de la croix : » Voici l’agneau de Dieu « .

On s’était trompé de Dieu encore pendant les quelques années qui mèneront Jésus du Jourdain au Calvaire. On ne cessera de faire erreur sur lui ! Et aujourd’hui encore, c’est la même chose !

« Je ne le connaissais pas , avoue Jean-Baptiste dans cet Evangile, “oui, je savais que c’était Jésus, le fils de Marie, le charpentier de Nazareth, mon cousin. Oui, je croyais le

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connaître mais je ne le connaissais pas jusqu’au moment où celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : » L’homme, sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est celui-là qui baptisera dans l’Esprit Saint » . Oui, j’ai vu et je rends ce témoignage : c’est lui, le Fils de Dieu ».

Et aujourd’hui encore, on se trompe sur son compte. Nous sommes des hommes de la rentabilité et du mesurable : comment pourriez- vous accorder quelque crédit au langage de l’amour ?

Comme on parlait à Staline de ce qu’avait dit le pape d’alors, à Noël, celui-ci répliqua : « Le pape, combien a-t-il de divisions blindées ? »

On se trompe de Dieu, lorsqu’on dit qu’il est « Tout puissant»

alors que sa toute puissance, n’a rien à voir avec la force, rien à voir avec la violence mais que sa toute-puissance est celle d’un amour illimité ! Jésus-Christ n’a pas d’autres armes, il n’a pas d’autres langages : « Attention à ne pas nous tromper de Dieu ! »

Puissions-nous avoir, le plus tôt possible, cet étonnement, sans attendre le jour du jugement : quoi ! Ce malade, ce petit, ce prisonnier, ce réfugié, ce sans- abri, c’était donc toi ! Et moi q u i c r o y a i s q u e D i e u é t a i t partout, sauf justement dans ces zones méprisables et misérables : » c’était donc toi ! « . Jésus sera pour toujours à démaquiller et les masques qui camouflent nos visages seront toujours à arracher : « C’était donc toi ! »

Oui, nous aurons sans cesse à laver notre regard, à purifier l’idée que nous nous faisons de Dieu et ce n’est que dans l’humilité de l’Evangile que nous pourrons avoir une petite idée de ce qu’il est en réalité : on se trompe de Dieu et on se trompe de vie. Dieu n’a qu’une vie d’homme pour parler à l’homme : celle de Jésus-Christ et pour que la parole du salut ne se

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dessèche pas, nous n’aurons jamais que quelques signes à interpréter, à partager et à construire.

Tout l’avenir de l’Eglise est là, et en ce premier jour de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, on peut dire que les églises aussi se sont trompées de vie quand elles se sont enfermées dans des rancunes sans fin et des querelles séculaires.

En cette semaine de l’unité, les voici, ces églises, toutes appelées à la conversion pour retrouver Jésus démaquillé. Si tous cherchent le Seigneur en vérité et acceptent de dévoiler leur visage, ce sera, lui, le Christ, la source de notre unité.

Les foules, étonnées en écoutant l’enseignement de Jésus, se disaient : « Qui est cet homme ? » C’est sans cesse la question que nous devrions nous poser, au lieu de nous faire, trop vite et trop facilement, notre idée sur Jésus.

C’est une question que nous devrions sans cesse nous reposer :

« Oui, qui est-il donc cet homme ? Ce fils de charpentier qui guérit les lépreux et qui prétend remodeler le cœur de l’homme en le délivrant de son péché, qui est-il donc ? Et d’où vient cette prétention qu’il affiche ? »

« On vous a dit jusqu’ici, mais moi, maintenant, je vous dis » :

« Qui donc est cet homme ? » Il ne faudra pas trop de toute notre vie pour découvrir son secret car désormais, et pour l’éternité, Dieu prend le nom d’un homme » Dieu de Jésus « . Dieu se marie avec l’existence d’un homme, dit ses paroles ; il fait ses gestes, il explique ses sentiments par lui. Toute la vie de Jésus, et toute ma vie à moi, pour découvrir qui est Dieu, car nous n’avons

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pas d’autre lieu pour connaitre Dieu, pas d’autre lieu que la vie de cet homme-là ! Pilate, devant cet homme en sang, moqué, bafoué, couronné d’épines, avec le manteau rouge des rois de comédie, ne croyait pas si bien dire quand il déclare : « Voici l’Homme », oui tout l’homme, toute l’humanité récapitulée en Jésus ! Qui est cet homme qui se laisse abattre tel l’agneau conduit à l’abattoir ? Oui, le voici, l’homme foulant aux pieds la mort, qui a fait triompher le soleil de Pâques : il s’est levé, lumière des nations et maintenant, nous autres, nous apprenons de lui, notre destin.

Le Ressuscité d’entre les morts, le vivant devient le modèle de la vie de tout homme !

Proclamons avec Jean-Baptiste : « Oui, je l’ai vu et je rends témoignage » : « C’est toi le Fils de Dieu ». AMEN

2ième Dimanche du Temps Ordinaire – par le Diacre Jacques FOURNIER (Jn 1, 29-34)

La Mission de Jésus : donner l’Esprit

(Jn 1,29-34)…

En ce temps-là, voyant Jésus venir

vers lui, Jean le Baptiste déclara :

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« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;

c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.

Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »

Alors Jean rendit ce témoignage :

« J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.

Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”

Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :

c’est lui le Fils de Dieu. »

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Dans l’Evangile selon St Jean, c’est ici que Jésus entre en scène : « Jean-Baptiste voit Jésus venir vers lui », et c’est bien ce qu’il fait envers tout homme, pour son salut…

Dans ce cadre historique, la première phrase de Jean- Baptiste a une importance toute particulière : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », un titre qui sera le seul à apparaître deux fois en ce chapitre… L’agneau était l’animal i m m o l é l a v e i l l e d e l a f ê t e d e P â q u e , « l e j o u r d e l a Préparation », ce jour où Jésus sera cloué sur une Croix (Jn 19,14.31.42). Le sang de l’agneau immolé a protégé les Israélites du Fléau Destructeur (Ex 12,1-14), et juste après, la longue marche de l’Exode vers la Terre promise a commencé. Or, c’est par son offrande sur la Croix que l’Amour a vaincu la haine, que la Lumière de la vie (Jn 8,12) a triomphé des ténèbres de la mort, que Dieu a manifesté sa Victoire sur le Prince de ce monde, Satan (‘L’Accusateur’ en hébreu) : « Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ

! Car l’accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Et eux, ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau » (Ap 12,10-12). En effet, en accueillant le Christ Sauveur par leur foi, « ils ont lavé leur robe », ils ont purifié leur cœur et leur vie, « et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau » (Ap 7,13-17). Tel est bien « le sang versé

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pour la multitude en rémission des péchés » (Mt 26,28), ce « sang qui purifie notre conscience de toutes les œuvres mortes » que nous avons pu accomplir (Hb 9,14). Il est le témoignage, jusqu’à la fin des temps, de l’Amour infini du Christ pour chacun d’entre nous : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). « Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts, le souverain des rois de la terre : il nous aime, et nous a délivrés de nos péchés par son sang » (Ap 1,5)…

Le Christ a ainsi donné sa vie pour notre salut. Or que signifie être sauvé ? Nous avons tous été créés pour vivre en relation avec Dieu, notre Père à tous, un Père qui de toute éternité est Source de Vie par le Don éternel qu’il ne cesse de faire de Lui-même. « Dieu est Esprit » (Jn 4,24), et « l’Esprit est vie » (cf. Ga 5,25) ? Le Père est Esprit ? Il ne cesse de donner au Fils la Plénitude de son Esprit qui est vie, l’engendrant ainsi en « Dieu né de Dieu ». « Comme le Père a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même… Je vis par le Père » (Jn 5,26 ; 6,57). Jean Baptiste nous dit ici : « J’ai vu l’Esprit descendre et demeurer sur lui ».

Cette affirmation renvoie en fait à une réalité éternelle. Et le Fils est tout simplement venu nous proposer de recevoir à notre tour ce que Lui reçoit du Père de toute éternité : l’Esprit Saint qui est vie, et qui nous introduira nous aussi dans la Plénitude

d e s f i l s .

DJF

Rencontre autour de l’Évangile – 2ième Dimanche du Temps Ordinaire

« Oui, j’ai vu, et je rends ce

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témoignage :

c’est lui le Fils de Dieu.»

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jn 1, 29-34)

Nous quittons un moment l’Évangile selon saint Mathieu pour lire dans l’Évangile selon saint Jean le témoignage de Jean-Baptiste.

Le passage que nous méditons se situe après le baptême de Jésus que Jean ne raconte pas, mais qu’il évoque devant ses disciples.

Et soulignons les mots importants

Voici l’Agneau de Dieu : Nous connaissons bien cette parole de Jean Baptiste. Où est-ce que nous l’entendons ? Pourquoi Jésus est-il présenté comme « l’Agneau de Dieu » ?

Le péché du monde : En quoi consiste « le » péché du monde ?

Derrière moi vient « un homme » : Les yeux de chair de Jean Baptiste voient un homme : qu’est-ce qui lui permettra de voir en Jésus le Fils de Dieu ?

Avant moi il était : Que veut dire cette expression en parlant de Jésus ?

Je ne le connaissais pas : Deux fois Jean affirme qu’il ne connaissait pas Jésus. Pourtant Jean devait connaître Jésus qui était son cousin. De quelle connaissance il s’agit ici ?

J’ai vu l’Esprit descendre comme une colombe : Dans l’Evangile de Mathieu, qui est-ce qui voit l’Esprit descendre ? Qui est-ce qui

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révèle à Jean Baptiste la véritable identité de Jésus ?

Demeurer sur lui : Ce mot demeurer est cher à saint Jean. Que veut-il souligner ici par rapport à Jésus ?

C’est lui le Fils de Dieu : Est-ce que Jean-Baptiste était capable d’une telle profession de foi ?

Pour Saint Jean, le verbe voir est très important et revient souvent dans son évangile. Combien de fois est employé le verbe

« voir » dans ce passage ? Le témoin, n’est-ce pas celui qui a vu ? Et alors quand nous disons que nous sommes « témoins » du Christ, quelle différence ?

Pour l’animateur

Jésus est identifié comme « l’Agneau de Dieu » : nous pensons à l’agneau dont parle Isaïe 53,7 « comme un agneau traîné à l’abattoir, comme une brebis muette devant ceux qui la tondent » : Jésus est le Serviteur souffrant qui prend sur lui la condition pécheresse du monde. On peut penser aussi à l’agneau immolé de l’Apocalypse, capable d’être victorieux du péché (Ap.5, 6 ; 14,10) ou encore à l’agneau pascal (Jean 19,14) : Jésus est sacrifié à l’heure où les prêtres commencent à sacrifier les agneaux pour la fête de Pâques. Il ne faut pas oublier que l’évangéliste écrit après Pâques pour les croyants, pour nous.

Notons que l’agneau et la colombe sont deux images de non-violence et de douceur qui correspondent bien à la personne de Jésus.

Le péché du monde dont Jésus nous libère, c’est l’état de rupture du monde dans sa relation à Dieu, rupture due à l’orgueil de l’homme qui refuse de reconnaître son Créateur, qui veut être lui- même son dieu. Jésus, par son obéissance jusqu’au don de sa vie, est venu remettre notre monde dans la grâce de Dieu.

Jean Baptiste avec ses yeux de chair voit Jésus, un homme, son cousin, qu’il connaît de manière humaine comme le fils de Marie.

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Mais il ne connaissait pas sa véritable identité. Il a fallu une révélation venant du Père qui par son Esprit lui a ouvert les yeux du cœur (c’est Jean baptiste qui voit l’Esprit descendre) : il a vu en Jésus le Fils de Dieu, celui qui existe depuis toujours, en qui l’Esprit habite. Ce que Jean Baptiste a vu, c’est ce qu’il a cru ; pour saint Jean, voir, c’est voir avec le cœur ou croire.

Bien des gens ont vu le Christ durant sa vie terrestre, les pharisiens ont mangé avec lui… Mais ils ne l’ont pas rencontré.

Pour qu’il y ait rencontre avec le Christ, il faut que le cœur ait le désir profond de la vie divine.

Nous aussi nous pouvons être témoins de ce que nous avons « vu » : en voyant des vrais croyants, de vraies communautés chrétiennes, nous « voyons » le Christ vivant, c’est à dire que nous croyons qu’il est là (« lorsque deux ou trois…) et nous sommes ouverts à sa présence. Nous pouvons dire à ceux qui nous interrogent « venez et voyez ».

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Jésus, tu es le Fils de Dieu. Avec Jean Baptiste et toute l’Eglise, nous reconnaissons en toi « l’Agneau de Dieu », qui a été immolé, le Serviteur Souffrant sur qui l’Esprit demeure, qui a pris sur lui toute l’humanité pécheresse, l’Agneau vainqueur.

Prends pitié de nous pécheurs. Tu as dit « je vous envoie comme des agneaux au milieu de loups », « soyez candides comme des colombes ». Donne-nous de pouvoir témoigner aujourd’hui par toute notre vie : « Jésus est le Fils de Dieu ».

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie

Il y a bien des façons de connaître Jésus. Un personnage de

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l’histoire. Un sage. Un grand qui fait des miracles…

Il y a une manière de le connaître qui consiste à entrer le plus possible dans le mystère de sa personne.

Quel Jésus connaissons-nous ?

Qui peut nous aider à entrer dans une véritable connaissance de Jésus ?

Nous récitons facilement des formules apprises au catéchisme : Jésus est le Fils de Dieu, il est venu nous sauver, etc… Mais qu’est-ce que nous connaissons de sa présence et de son action dans notre vie et dans le monde ?

Pouvons-nous dire comme Jean Baptiste : « J’ai vu et rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu » ?

(Inviter les membres du groupe à partager une expérience où ils ont été témoins de Jésus comme d’une Bonne Nouvelle ?)

« Quand Jésus-Christ survient dans la vie d’un homme, il comble toutes ses aspirations au bonheur, à la joie et à la sainteté » (Jean Lafrance « Demeurer en Dieu »)

ENSEMBLE PRIONS

Puisque tu as été baptisé dans la Pâque du Christ,

sois attentif aux murmures de son Esprit qui habite ton cœur.

C’est lui qui est ta lumière et ta vigilance intérieure et qui fait de toi un veilleur dans la nuit.

Ecoute l’Esprit, sois un veilleur:

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tu accueilleras les sources de la vie, de la paix et de la joie

et tu discerneras la face cachée et lumineuse des êtres et des choses.

Ecoute l’Esprit, sois un veilleur:

tu entendras, dans le jardin de ton cœur, les pas discrets du Seigneur qui te cherche et tu pourras entrer dans son amoureuse Alliance dans la nouveauté de chaque matin.

Pour lire ou imprimer le document en PDF cliquer ici :

2ième Dimanche du Temps Ordinaire

Une invitation à partir à la

découverte du Christ : le Cycle Long 2020…

Ces cinquante dernières années, la Bible a été vendue à plus de quatre milliards d’exemplaires. Un record. Que diriez-vous, pendant un samedi ou un dimanche par mois, de l’ouvrir pour

constater par vous-mêmes les trésors qu’elle renferme ? Le but : découvrir avec elle et grâce à elle, nous n’inventons rien,

« qui » est le Christ. Nous entrerons alors dans le Mystère d’une

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relation éternelle, celle du Père et du Fils, ce Fils qui, à un instant du temps, « s’est fait chair » et est venu à notre

rencontre sous les traits de Jésus, le Christ, vrai Dieu et vrai homme… Ce Mystère est fascinant car ce vrai homme, qui nous

appelle « ses frères » et qui, pourtant, n’est pas comme nous, une simple ‘créature’, est venu nous révéler « qui » nous sommes, et à quelle aventure de vie, de Plénitude de vie, nous avons tous été appelés… Et invisiblement, c’est Dieu Lui‑même qui, avec cette Bible, vient nous rejoindre et nous dire, dans nos cœurs, à

sa façon à lui, cette Vérité qui est avant tout Vie, intensité de Vie…

Alors, comme le dit le Christ à ses deux premiers disciples,

« venez et vous verrez », par vous-mêmes… Un dimanche par mois à St Benoît, à Ste Suzanne Bagatelle, à St Denis, à l’Etang Salé les Hauts, ou un samedi par mois à St Denis, à l’Etang Salé les Hauts, et pour la première fois cette année, à Cilaos… Vous trouverez tous les renseignements à cette page :

https://www.sedifop.com/cycle-long/

Début de l’aventure, fin janvier… Belle et heureuse année avec le Christ… « Tu mets dans mon cœur plus de joie, que toutes leurs vendanges et leurs moissons » (Ps 4)…

Audience Générale du Mercredi 8 Janvier 2020

PAPE FRANÇOIS AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre Mercredi 8 janvier 2020

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Frères et sœurs, la dernière partie des Actes des Apôtres raconte le voyage de saint Paul à Rome, où il devra rendre témoignage au Christ. Au cours de la traversée, une tempête se lève et le bateau part à la dérive. Alors que la mort semble imminente, Paul rassure l’équipage : il est l’homme de la foi. Il a reçu d’un ange la certitude qu’il comparaîtra devant César, et que tous seront sauvés avec lui. Ainsi, même dans l’épreuve il ne cesse d’être attentif aux autres et de ranimer leur espérance. Arrivé à Malte et accueilli par la population, saint Paul exerce aussitôt un ministère de compassion en guérissant des malades : en effet, le bien tend à se communiquer. Quand un croyant fait l’expérience du salut, il ne la garde pas pour lui-même, mais il acquiert une plus grande sensibilité aux nécessités des autres et se rend proche de celui qui souffre. Saint Paul nous invite à vivre les épreuves en étant unis au Christ, avec la conviction que Dieu peut agir en toute circonstance, et que celui qui s’offre à Dieu par amour sera certainement fécond.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française et souhaite, à chacun et à chacune, une année riche en grâces du Seigneur. En particulier, demandons à Dieu de nous aider à vivre nos épreuves dans la foi. Et soyons sensibles aux souffrances de ceux qui viennent à notre rencontre sachant les accueillir de cet amour qui procède de notre rencontre avec Jésus. Que Dieu vous bénisse.

Que signifie « adorer Dieu » ? (Pape

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François – 6 janvier 2020)

Dans l’Evangile (Mt 2,1-12), nous avons entendu que les Mages commencent par manifester leurs intentions: « Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui » (v. 2). Adorer est l’objectif de leur parcours, le but de leur cheminement. En effet, arrivés à Bethléem, « ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, ils se prosternèrent devant lui » (v. 11). Si nous perdons le sens de l’adoration, nous perdons le sens de la marche de la vie chrétienne, qui est un cheminement vers le Seigneur, non pas vers nous. C’est le risque contre lequel l’Evangile nous met en garde, en présentant, à côté des Mages, des personnages qui n’arrivent pas à adorer.

Il y a surtout le roi Hérode, qui utilise le verbe adorer, mais avec une intention fallacieuse. Il demande, en effet, aux Mages de l’informer sur le lieu où se trouve l’Enfant « pour que– dit-il – j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui » (v. 8). En réalité, Hérode n’adorait que lui-même, et c’est pourquoi il voulait se libérer de l’Enfant par le mensonge. Qu’est-ce que cela nous enseigne ? Que l’homme, quand il n’adore pas Dieu, est amené à adorer son moi. Et même la vie chrétienne, sans adorer le

Seigneur, peut devenir un moyen raffiné pour s’affirmer soi-même et son talent : des chrétiens qui ne savent pas adorer, qui ne savent pas prier en adorant. C’est un risque sérieux : nous servir de Dieu plutôt que de servir Dieu. Combien de fois n’avons-nous pas échangé les intérêts de l’Evangile avec les nôtres, combien de fois n’avons-nous pas couvert de religiosité ce qui nous

arrangeait, combien de fois n’avons-nous pas confondu le pouvoir selon Dieu, qui est de servir les autres, avec le pouvoir selon le monde, qui est de se servir soi-même !

En plus d’Hérode, il y a d’autres personnes dans l’Evangile qui n’arrivent pas à adorer : ce sont les chefs des prêtres et les scribes du peuple. Ils indiquent à Hérode, avec une précision extrême, où serait né le Messie : à Bethléem de Judée (cf. v. 5).

Ils connaissent les prophéties et les citent avec exactitude. Ils

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savent où aller – des grands théologiens, des grands ! –, mais n’y vont pas. De cela aussi, nous pouvons tirer un enseignement. Dans la vie chrétienne, il ne suffit pas de savoir : sans sortir de soi-même, sans rencontrer, sans adorer, on ne connaît pas Dieu. La théologie et l’efficacité pastorale servent à peu de choses ou même à rien si on ne plie pas les genoux ; si on ne fait pas comme les Mages, qui ne furent pas seulement des savants organisateurs d’un voyage, mais qui marchèrent et adorèrent. Quand on adore, on se rend compte que la foi ne se réduit pas à un ensemble de belles doctrines, mais qu’elle est la relation avec une Personne vivante à aimer. C’est en étant face à face avec Jésus que nous en

connaissons le visage. En adorant, nous découvrons que la vie

chrétienne est une histoire d’amour avec Dieu, où les bonnes idées ne suffisent pas, mais qu’il faut lui accorder la priorité, comme le fait un amoureux avec la personne qu’il aime. C’est ainsi que l’Eglise doit être, une adoratrice amoureuse de Jésus son époux.

Au début de l’année, redécouvrons l’adoration comme une exigence de la foi. Si nous savons nous agenouiller devant Jésus, nous vaincrons la tentation de continuer à marcher chacun de son côté.

Adorer, en effet, c’est accomplir un exode depuis l’esclavage le plus grand, celui de soi-même. Adorer, c’est mettre le Seigneur au centre pour ne pas être centrés sur nous-mêmes. C’est remettre les choses à leur place, en laissant à Dieu la première place. Adorer, c’est mettre les plans de Dieu avant mon temps, mes droits, mes espaces. C’est accueillir l’enseignement de l’Ecriture : « C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras » (Mt 4, 10). Ton Dieu :

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adorer c’est se sentir d’appartenir mutuellement avec Dieu. C’est lui dire “tu” dans l’intimité, c’est lui apporter notre vie en lui permettant d’entrer dans nos vies. C’est faire descendre sa

consolation sur le monde. Adorer, c’est découvrir que, pour prier, il suffit de dire : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 28), et se laisser envahir par sa tendresse.

Adorer, c’est rencontrer Jésus sans une liste de demandes, mais avec l’unique demande de demeurer avec lui. C’est découvrir que la joie et la paix grandissent avec la louange et l’action de grâce.

Quand nous adorons, nous permettons à Jésus de nous guérir et de nous changer. En adorant, nous donnons au Seigneur la possibilité de nous transformer avec son amour, d’illuminer nos obscurités, de nous donner la force dans la faiblesse et le courage dans les

épreuves. Adorer, c’est aller à l’essentiel : c’est la voie pour nous désintoxiquer de nombreuses choses inutiles, des dépendances qui anesthésient le cœur et engourdissent l’esprit. En adorant, en effet, on apprend à refuser ce qu’il ne faut pas adorer : le dieu argent, le dieu consommation, le dieu plaisir, le dieu succès, notre moi érigé en dieu. Adorer, c’est se faire petit en présence du Très Haut, pour découvrir devant Lui que la grandeur de la vie ne consiste pas dans l’avoir, mais dans le fait d’aimer. Adorer, c’est nous redécouvrir frères et sœurs devant le mystère de

l’amour qui surmonte toute distance : c’est puiser le bien à la source, c’est trouver dans le Dieu proche le courage d’approcher les autres. Adorer, c’est savoir se taire devant le Verbe divin, pour apprendre à dire des paroles qui ne blessent pas, mais qui consolent.

Adorer, c’est un geste d’amour qui change la vie. C’est faire comme les Mages : c’est apporter au Seigneur l’or, pour lui dire que rien n’est plus précieux que lui ; c’est lui offrir l’encens, pour lui dire que c’est seulement avec lui que notre vie s’élève vers le haut ; c’est lui présenter la myrrhe, avec laquelle on oignait les corps blessés et mutilés, pour promettre à Jésus de secourir notre prochain marginalisé et souffrant, parce que là il est présent. D’habitude, nous savons prier – nous demandons, nous

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remercions le Seigneur –, mais l’Eglise doit encore aller plus loin avec la prière d’adoration, nous devons grandir dans

l’adoration. C’est une sagesse que nous devons apprendre tous les jours. Prier en adorant : la prière d’adoration.

Chers frères et sœurs, aujourd’hui chacun de nous peut se demander : “Suis-je un chrétien adorateur ?”. De nombreux chrétiens qui prient ne savent pas adorer. Faisons-nous cette demande. Trouvons du temps pour l’adoration dans nos journées et créons des espaces pour l’adoration dans nos communautés. C’est à nous, comme Eglise, de mettre en pratique les paroles que nous avons priées aujourd’hui dans le Psaume : “Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi”. En adorant, nous aussi, nous découvrirons, comme les Mages, le sens de notre cheminement.

Et, comme les Mages, nous expérimenterons « une très grande joie » (Mt 2, 10).

Pape François, solennité de l’Epiphanie, lundi 6 janvier 2020

Le Baptême du Seigneur – par Francis COUSIN (St Matthieu 3, 13-17)

« Alors paraît Jésus …

pour être baptisé par Jean. »

De ce passage de l’évangile, très court, parlant du baptême de Jésus, on peut dire qu’il y a deux choses importantes à retenir : ce qui se passe avant le baptême, et ce qui se passe après le

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baptême.

Du baptême lui-même, on n’en parle pas, simplement une petite phrase introductive : « Dès que Jésus fit baptisé … »

Qu’y a-t-il juste avant le baptême ? Après le retour d’Égypte et l’établissement à Nazareth (Mt 2), on fait un grand saut dans le temps d’une trentaine d’année : « En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste » (dont Matthieu ne dit pas qu’il est apparenté avec Jésus), qui crie dans le désert un appel à la conversion vers Dieu et baptise dans le Jourdain.

« Alors paraît Jésus … pour être baptisé par Jean. ». Jésus vient de la Galilée. Après le baptême, il y retournera … pour ne la quitter que pour aller à Jérusalem et y être crucifié.

Mais Jean refuse : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi … »

« Jésus lui répondit : ’’Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice.’’ »

Cette phrase peut nous sembler obscure, car on voit difficilement le lien entre le baptême et la justice, notre justice. Parce qu’ici, il ne s’agit pas de la justice humaine, mais de la justice au nom de Dieu : faire en sorte que ce que nous fassions soit reconnu juste au yeux de Dieu, que nous fassions la volonté de Dieu, que nous soyons témoins de l’amour incommensurable de Dieu.

Ici, Jésus invite Jean à ce que, ensemble, ils réalisent la volonté d’amour de Dieu pour le salut des hommes : Jésus, étant baptisé (ce dont il n’a effectivement nul besoin puisqu’il est sans péché, parfait comme le Père est parfait (cf 1 P 2,22)) comme les autres humains auxquels il s’identifie, pourra emmener avec lui dans le royaume des cieux ceux qui ont cru en lui et qui ont été baptisés en son nom, après sa résurrection : « Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation.

Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Rm 8,1-2). Dès le

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début de sa vie publique, Jésus se fait proche des hommes pour les amener vers son Père.

Après le baptême, il y a la première théophanie de Dieu : « Les cieux s’ouvrirent » permettant à l’Esprit de descendre sur Jésus, et à la voix du Père d’affirmer : « Celui-ci est mon Fils bien- aimé, en qui je trouve ma joie. »

L’un des rares moments où l’on trouve associés les trois personnes de la Trinité, sous des formes différentes : le Père par sa voix, le Fils sous la forme corporelle, humaine, et l’Esprit sous une autre forme corporelle, comme une colombe.

Si le texte suggère que seul Jésus ait pu voir l’Esprit descendre sur lui, il ne dit rien de particulier concernant la voix du Père.

On peut donc penser que tous les personnes présentes ce jour-là ont pu entendre cette voix qui ne dit pas comme dans le texte d’Isaïe « Mon serviteur … qui a toute ma faveur » (première lecture), mais qui désigne Jésus comme le Fils de Dieu, qui vient pour apporter le salut à son peuple.

Cette théophanie annonce la mission de Jésus, dans la lignée des textes de l’ancien testament. Mais malgré cela, il faudra bien du temps à Jésus pour qu’il soit reconnu comme le Messie. Il lui faudra le reste de sa vie terrestre. Ce n’est qu’à sa mort et sa résurrection que les gens comprendront qu’il était vraiment le fils de Dieu.

Pour nous, c’est l’occasion de réfléchir à notre baptême, qui nous a été donné au nom des trois personnes de la Sainte Trinité.

Si pour Jésus, le baptême a été le point de départ de sa mission sur terre, il en est de même pour nous. Et d’ailleurs cela nous a été rappelé au mois d’octobre dernier pendant le Mois Missionnaire Extraordinaire dont le thème était : « Baptisés et Envoyés ». Tout baptisé doit être missionnaire à son niveau, mais il ne peut le faire seul.

Et c’est ce que nous disait le pape François dans l’exhortation

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apostolique sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel : « Toi aussi, tu as besoin de percevoir la totalité de ta vie comme une mission. Essaie de le faire en écoutant Dieu dans la prière et en reconnaissant les signes qu’il te donne. Demande toujours à l’Esprit ce que Jésus attend de toi à chaque moment de ton existence et dans chaque choix que tu dois faire, pour discerner la place que cela occupe dans ta propre mission. Et permets-lui de forger en toi ce mystère personnel qui reflète Jésus-Christ dans le monde d’aujourd’hui. » (GE n° 23)

« Dieu notre Père,

Ton Fils Unique Jésus-Christ Ressuscité d’entre les morts

A confié à Ses disciples Sa mission :

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples ». (Mt 28,19) Tu nous rappelles que par le baptême

Nous participons tous à la mission de l’Église.

Par le don de Ton Esprit-Saint, accorde-nous la grâce D’être témoins de l’Évangile,

Courageux et ardents,

Pour que la mission confiée à l’Église,

Soit poursuivie en trouvant des expressions nouvelles et efficaces Qui apportent la vie et la lumière au monde. »

Pape François (prière pour le MME, extraits)

Francis Cousin

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Pour accéder à la prière illustrée, cliquer sur le titre suivant :

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