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Suivi longitudinal de l’IPSS dans les cinq ans suivant un traitement d’un cancer de

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ARTICLE ORIGINAL

Suivi longitudinal de l’IPSS dans les cinq ans suivant un traitement d’un cancer de

prostate localisé : analyse globale et par type de traitement

Longitudinal follow-up of the IPSS within the 5 years following treatment of a localized prostate cancer: Overall analysis and by type of treatment

R. Lorion

a,∗

, S. Guérif

b

, P. Bouchaert

b

, O. Celhay

a

, B. Doré

a

, G. Fromont

c

, J. Irani

a

aServiced’urologie,CHULaMilétrie,2,ruedelaMilétrie,86000Poitiers,France

bServicederadiothérapie,CHULaMilétrie,86000Poitiers,France

cServiced’anatomo-cytopathologie,CHULaMilétrie,86000Poitiers,France

Rec¸ule5f´evrier2013;acceptéle24juin2013

MOTSCLÉS Cancerdeprostate; IPSS;

Scoredequalitéde viemictionnelle; Prostatectomie radicale; Radiothérapie externe; Curiethérapie

Résumé

Objectifs.—LescoreInternationalProstateScoreSymptom(IPSS)ainsiquelaquestionsurla qualitédevie(Q-QDV)associéeontétéutilisésdanscetteétuderétrospectivepourlesuivide patientspouruncancerdeprostatelocalisé.

Patientsetméthodes.—Trois groupes traités par prostatectomietotale (PR), radiothérapie externe(RTE)oucuriethérapie(CURIE)ontremplil’auto-questionnaireIPSSetlaQ-QDVavant letraitement(pré-TT),àtroismoisetunefoisparanpendantcinqans.

Résultats.—L’étudecomprenait40PR,40RTEet40CURIE.Iln’yavaitpasdedifférenceentre cestroisgroupesenpré-TTpourl’IPSSetlaQ-QDVnipourlescaractéristiquesdespatients etduCaP exceptél’âge etlePSAplusélevédanslegroupe RTE(70,6anset10,0ng/mLvs 66,5/66,2et7,1/6,2pourlaPRetlaCURIErespectivement).L’impacttouttraitementconfondu étaitsignificatifautroisièmemoispuisrevenaitdèsl’AN1auniveaupré-TT.L’analysepargroupe detraitementnemettaitpasenévidencededifférencesignificativeentrelesgroupesàtrois

Niveaudepreuve:5.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:lorionrom@hotmail.com(R.Lorion).

1166-7087/$seefrontmatter©2013ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.06.013

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moisetdurantlesquatrepremièresannéesdesuivi.ÀlacinquièmeannéelegroupeRTEavait unIPSSplusélevéquelesgroupesPRetCURIE(p<0,04).

Conclusion.—Cetteétuden’apasmis enévidencededégradationdel’IPSSnidela Q-QDV àdistanced’untraitementd’uncancerdeprostatelocalisé.Leversantincontinencen’aété quepartiellementexploré.Sonétudeauraitpermisunemeilleureanalysedelaqualitédevie urinairechezcespatients.

©2013ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Prostatecancer;

IPSS;

Urinaryqualityoflife score;

Radical prostatectomy;

Externalbeam radiotherapy;

Brachytherapy

Summary

Objectives.—TheInternationalProstateScoreSymptom(IPSS)andthequestionofqualityof life(QOL-Q)associatedwereusedinthisstudyformonitoringpatientstreatedfor localized prostatecancer(P-Ca).

Patientsandmethods.—Threegroupstreatedwithradicalprostatectomy(RP),externalbeam radiotherapy(RT)orbrachytherapy(BRACHY)completedtheself-administeredquestionnaire IPSSandQ-QOLbeforetreatment(bef-TT),after3monthsandonceayearfor5years.

Results.—Thestudyincluded40PR,40RTand40BRACHY.Therewasnodifferencebetween thethreegroupsinbef-TTfortheIPSSandQ-QOLorinthepatients’characteristics,andP-Ca exceptforageandahigherPSAintheRTgroup(70.6yearsoldand10.0ng/mLvs.66.5/66.2and 7.1/6.2forRPandCURIErespectively).Theimpact,nomatterwhattreatmenttheyreceived, wassignificantafterthethirdmonthandthenwentbacktothepre-AN1atTT.Theanalysisby grouptreatmentshowednosignificantdifferencebetweengroupsat3monthsandduringthe first4yearsoffollow-up.InthefifthyeartheRTgrouphadagreaterIPSSthanBRACHYandPR groups(P<0.04).

Conclusion.—This study showed nodegradation oftheIPSSor Q-QOLremote treatmentof localizedprostatecancer.Urinaryincontinencehasbeenpartiallyexploring.Hisstudywould haveallowedabetterurinaryqualityoflifeanalysisinthesepatients.

©2013ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Actuellement, chez les patients atteints d’un cancer de prostate(CaP)localiséetdontl’espérancedevieestdedix ansouplus,lestraitementsrecommandésdefac¸onstandard sontlaprostatectomietotale(PR),laradiothérapieexterne (RTE)etlacuriethérapie(CURIE)[1,2].Cesmodalitésthé- rapeutiquesentraînent des effets indésirablesnotamment urinaires [3] qui diffèrent en fonction du traitement. La chirurgieest principalement associéeà destroubles dela continence[3,4]contrairementàlaRTE[3,5]etàlaCURIE [3,4] qui sont plutôt associées à des urgenturies et des hématuriesmacroscopiques.Lesdélaisavantapparitiondes troublesurinairesdépendentégalementdutypedetraite- ment: les effets sont maximum immédiatement après la chirurgieetvont en s’améliorantdans la première année postopératoirealorsqu’ilsapparaissentdefac¸onpluspro- gressiveaprèsirradiationavecuneaméliorationsecondaire, plustardiveenmoyenne[3,4].

L’InternationalProstateScoreSymptom(IPSS),associéà laquestion évaluantlaqualité devieliée auxsymptômes urinaires(Q-QDV), est un auto-questionnaire structuré et validé qui évalue les troubles mictionnels du bas appa- reilurinaire (questionnaireconsultable dansl’appendice).

Introduit dans les années 1990, il s’est imposé comme l’instrument de mesure de la réponse au traitement des troublesmictionnelsdubasappareilurinaireenparticulier ceuxassociésàl’hypertrophiebénignedelaprostate[6,7].

Ilest cependant également utilisé dans différentessitua- tions cliniques dont l’évaluation des troubles mictionnels

dansleCaP[8].LequestionnaireIPSSaététraduitetvalidé enplusieurslanguesdontlefranc¸ais[7].

Le but de cette étude de cohorte rétrospective uni- centrique était d’évaluer de fac¸on longitudinale l’état mictionnel évalué par le score IPSS —pré- puis post- thérapeutiquesurcinqans—depatientstraitéspourunCaP localisé.

Patients et méthodes

Dans notre centre hospitalier,lespatients traitéspour un CaP localisé remplissent systématiquement à la consulta- tion pré-thérapeutique puis aux consultations de suivi un auto-questionnaireIPSS,cequiapermisdefairecetteétude rétrospective.

Population d’étude

Cent-vingtdossiersdepatientstraitésdanslemêmecentre hospitalierentre2002et2008pourunCaPlocaliséontété analysés. Lespatients avaientététraitéssoit parPR,soit par RTE, soit parCURIE avecune répartition égale —soit 40patients—partypedetraitement.

TouteslesPRontétéfaitesparvoielaparoscopieextra- péritonéaleselonlatechniquedécriteparBaronetChailley [9].LespatientsdugroupeCURIEontététraitésparimplan- tation de grains d’iode 125utilisant un écho-guidage en tempsréel[10].Unehormonothérapiepouvaitêtreassociée àlaCURIEsoitpourunediminutiondevolumeprostatique

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soitdanslesCaPderisqueintermédiaireded’Amico(3mois avantet3moisaprèsl’implantation).Lespatientsdugroupe RTEontététraitésparradiothérapieconformationnelleen trois dimensions. Ils ont tous rec¸u 46Gy fractionnés en séances de 2Gy, cinq fois par semainesur la prostate et lesvésiculesséminalesdansunpremiertemps.Secondaire- ment,ilsrecevaient24Gysurlaprostatepourlestumeursà faiblesrisquesou32Gydanslesautrescas[11].Unehormo- nothérapiedetroisansétaitdonnéedanslecasdestumeurs àhautsrisques.

Critères de jugement

Lecritèredejugementprincipalaétél’évolutionduscore IPSS associé à la Q-QDV sur une durée de cinq ans après letraitement,toutesmodalitésconfondues.Lescritèresde jugementssecondairesontétél’analysedecetteévolution parsous-groupethérapeutique,lavariationdesscoresIPSS etQDVentrelapériodepré-thérapeutiqueetlaconsultation àcinqansainsiquelanécessitédeprisedetraitementspour troublesmictionnelsàcinqans.

Données recueillies

Lescaractéristiquesrecueilliesconcernaient:

• lepatient:âge,poids,taille,antécédentdediabète;

• lesantécédentsdetraitementpourtroublesmictionnels:

◦ chirurgical (résection trans-urétral de prostate, adé- nomectomie voie haute, électro-incision cervico- prostatique),

◦ médical pour des troubles mictionnels obstructifs (extraits végétaux, alpha-bloquants,inhibiteurs de la 5-alpharéductase),oudestroublesmictionnelsirrita- tifs(anticholinergiques);

• lesantécédentsderétentionvésicaleaiguë(RVA);

• lacontinencedugroupePRenpréopératoire,àtroismois, àunanpuistouslesans;

• laprostateetlecancer:

◦ volumeprostatiqueaumomentdelabiopsie(mesure échographique),

◦ stadeclinique(classificationTNM2010),

◦ PSAaumomentdelabiopsie,

◦ scorebiopsiquedeGleason,

◦ PSAtotaletpourcentagedePSAlibre,

◦ dateettypedetraitement;

• lescoreIPSSassociéauscoreQ-QDV:

◦ avantletraitement,

◦ troismoisaprèsletraitement(M3)quicorrespondàla premièrevisite(V1)post-thérapeutique,

◦ touslesanspendantcinqans(deAN1àAN5);

• lasurvenued’unerétentionaiguëd’urine,laprisedetrai- tement pour troubles mictionnels au cours du suivi, la posed’unsphincterartificieloul’injectiondemacroplas- tiquesous-urétralencasd’incontinenceurinaired’effort.

Analyses statistiques

Lesdonnéesqualitativesontétéexpriméesenpourcentage etcomparéesàl’aidedutestduChi2.Lesdonnéesquanti- tativesdistribuéesdefac¸onnormaleontétéexpriméesen moyennesetcomparéesàl’aidedutest-tdeStudentpour deuxvariablesetàl’aidedutestAnovapourplusdedeux

variables.Encasdedistributionnonnormaleoudedonnées ordinalessemi-quantitatives,lesrésultatsontétéexprimés enmédianesetcomparéesàl’aidedutestdeMann-Whitney pourles sériesnonappariées et le test deWilcoxon pour sériesappariées. LetestdeKruskal-Wallis étaitutilisés’il yavait plusdedeux variablesàcomparer.Une régression logistiquea permis de prendre encompte simultanément plusieursvariablesd’intérêt.Leseuildesignificativitéétait de5%.

Résultats

Les caractéristiques de la population de cette étude au moment du diagnostic (n=120) sont reportées dans le Tableau 1. Il n’y avait pas de différence entre les sous- groupesde patientspar typede traitement excepté pour l’âge: les patients du groupe RTE étaient significative- ment plus âgés (moyenne 69,2ans alors que pour les groupes PR et CURIE les moyennes étaient de 64,9et 65,7respectivement).DanslegroupeCURIE,aucunpatient n’avaiteudechirurgieprostatique pourtroubles miction- nelsdanssesantécédents,contrairementauxgroupesPRet RTE (2et 5patients respectivement). Les caractéristiques de la prostate (volume de la glande prostatique) et du cancer (stadeclinique, scorede Gleason, PSA total, taux dePSAlibre)au momentdudiagnosticsontreportésdans le Tableau 2. La comparaison entre les sous-groupes de patients par type de traitement mettait en évidence un PSAplusélevéetuneproportionplusimportantedestades cliniquesextra-prostatique(cT3)danslegroupeRTE.

LesrésultatsdesscoresIPSSetdeQDVdelapopulation globaleetdessous-groupespartypedetraitementsontrap- portésdansleTableau3etsurlaFig.1aetb.LescoreIPSSet lescoreQDVdelapopulationglobaleaugmentaientdefac¸on significativeentrelapériodepré-thérapeutiqueetM3(Wil- coxonpour séries appariées; p<0,0001pour les 2scores).

Cesscores revenaientau niveaupré-thérapeutiquedès la premièreannéeetcontinuaientàdiminueraucoursdusuivi pouratteindreà lacinquièmeannée desvaleurs significa- tivementinférieures àcellesnotéesenpré-thérapeutique (p<0,002pour les 2scores). Lorsque cette analyse était appliquée aux sous-groupes, les mêmes constatations de diminution significative du score IPSS et du score QDV étaientfaitesjusqu’àlaquatrièmeannée. Àlacinquième année le groupe RTE (p=0,3) et le groupe PR (p=0,007) avaientdesscoressignificativementplusélevésparrapport auxautres groupes,cela concernait l’IPSS pour le groupe RTEetlaQDVpourlegroupePR.

L’évolution par question du questionnaire IPSS (ques- tions 1à 7) est représentée sur la Fig. 2: l’analyse par question mettait en évidence dans l’ensemble la même tendanceque l’analyse globale. Lacomparaison des trois groupesnemettaitpasenévidencededifférencesignifica- tivedes variationsdescoresparquestionentrelapériode pré-thérapeutiqueetlacinquièmeannéesaufpourlaques- tion7(p=0,02)enfaveurdelaPRcomparéeàlaCURIEet laRTE(moyennedelavariationIPSSpré-thérapeutique-IPSS cinqansde−0,26;+0,28et+0,12respectivement).

QuatorzepatientsdugroupeCURIE(35%)et15patients dugroupeRTE(37,5%)avaientrec¸uuntraitementhormonal (suppressionandrogéniquepar administrationd’analogues

(4)

Tableau1 Caractéristiquesdelapopulationaumomentdudiagnosticdecancerdelaprostate.

Total (n=120)

PR (n=40)

RTE (n=40)

CURIE (n=40)

p Âge(années)

Moyenne[DS]

66,6 [4,6]

64,9 [5,7]

69,2 [6,0]

65,7 [6,7]

0,005 IMC(kg/m2)

Moyenne[DS]

26,8 [3,4]

26,3 [2,3]

27,7 [1,3]

26,9 [3,7]

0,36

Diabète(%) 11,0 10,3 15,0 7,7 0,57

ATCDchirurgieprostatique(%) 5,9 5,1 12,5 0,0 0,06

Rétentionvésicaleaiguë(%) 0,8 2,5 0,0 0,0 0,35

Anticholinergiques(%) 0,0 0,0 0,0 0,0 —

TtmédicalpourTUBA(%) 19,5 20,5 28,2 10,0 0,23

DélaiTt-V1(mois) Moyenne[DS]

3,7 [2,2]

3,8 [1,8]

4,0 [2,5]

3,2 [2,2]

0,20 IPSS

Médiane[extrêmes]

5,0 [0;27]

5,0 [0;24]

6,5 [0;24]

4,5 [0;27]

0,11 QDV

Médiane[extrêmes]

2,0 [0;6]

2,0 [0;6]

2,0 [0;5]

1,0 [0;6]

0,22

DS:déviationstandard;TUBA:troublesurinairesdubasappareil;Tt:traitement;V1:premièreconsultationdesuivi;IPSS:International ProstateScoreSymptom;PR:prostatectomietotale;RTE:radiothérapieexterne;CURIE:curiethérapie.

de la LH-RH) concomitant pour une durée médiane post- thérapeutiquedetroisà36mois(médiane6mois).

ParmilespatientsdugroupePR,13,9%avaientuneaug- mentationduscoreIPSSàlacinquièmeannéecomparéau scoreIPSS avant traitement. Cette proportionétait signi- ficativementinférieure (p=0,02) à celle quiexistait dans lesgroupesRTEetCURIE(38,9%dansles2groupes).Cette différencen’était plus significativesil’on considéraitune augmentationduscoreIPSSdequatrepointsminimumqui correspondraitàuneaugmentationcliniquement significa- tive(8,3%;5,6%et 13,9% pour lesgroupes PR,CURIE et RTE respectivement).Il n’yavait pas demodification des résultats en ajustant à l’âge et au traitement hormonal concomitantdansunerégressionlogistique.

Lestraitementspourtroublesmictionnelsàcinqanssont rapportésdansleTableau4.LesépisodesdeRVAsontrestés raresaucoursdusuivi.CinqpatientsétaientenRVAàM3 (undanslegroupeCURIE,undanslegroupePRettroisdans

legroupeRTE).Unseulpatient(groupeCURIE)étaitenRVA àlacinquièmeannée.

Lesrésultatsconcernantlacontinencepostopératoiredu groupe PRsont regroupés dansle Tableau 5.Avantlachi- rurgie100%despatientsn’avaientpasdefuiteurinaire.À troismois26(55%)patientsn’avaientpasdefuiteoudes fuitesmodéréesnenécessitantqu’auplusleportd’unegar- nitureparjour.Àunancechiffre passeà29(72,5%)età deux ans 36 (90%), lesannées suivantescette proportion restestable.Onobserveaucoursdelapremièreannéeune améliorationspontanéeetglobaledelacontinencedansla populationdenotreétude.Deuxpatients(5%)dugroupePR ontnécessitélaposed’unsphincterartificielurétral(dans ces2caslaposes’estfaîtedansladeuxièmeannéeaprèsla PR),deuxautrespatientsdumêmegroupeontnécessitédes injectionssous-urétraldemacroplastique(lepremierdans la deuxièmeannée aprèsla PR, l’autre dans la troisième année).

Tableau2 Caractéristiquesdelaprostateetducanceraumomentdudiagnostic.

Total (n=120)

PR (n=40)

RTE (n=40)

CURIE (n=40)

p Volumeprostate(cm3)

Moyenne[DS]

40,8 [21,9]

43,3 [21,8]

42,1 [28,1]

36,8 [9,14]

0,39

StadeT3—T4(%) 7,7 7,5 15,8 0,0 0,03

ScoredeGleason Médiane[extrêmes]

6 [3—9]

6 [4—7]

6 [4—9]

6 [3—7]

0,60 PSAtotal(ng/mL)

Moyenne[DS]

10,1 [6,9]

8,2 [4,7]

15,0 [6,14]

7,2 [1,9]

0,003 TauxdePSAlibre

Moyenne[DS]

14,5 [5,6]

15,0 [5,5]

12,8 [3,5]

14,5 [7,0]

0,70 PR:prostatectomietotale;RTE:radiothérapieexterne;CURIE:curiethérapie.

(5)

Tableau3 ScoresInternational ProstateScoreSymptom (IPSS)etqualité devie(QDV)au coursdusuivi.Analysede lapopulation globale etparsous-groupeenfonction dutypede traitement. Lesrésultats sontexprimésen médiane (interquartile).

Pré-Tt M3 AN1 AN2 AN3 AN4 AN5

Total

IPSS 5,0(6,0) 9,0(9,0) 5,0(5,0) 4,0(5,0) 4,0(6,0) 3,0(5,0) 3,0(4,0) QDV 2,0(2,0) 2,0(3,0) 1,0(1,0) 1,0(1,0) 1,0(1,0) 1,0(1,0) 1,0(1,0) PR

IPSS 5,0(6,5) 8,5(7,5) 5,0(5,0) 4,0(4,0) 2,5(6,0) 3,0(3,75) 3,0(2,5) QDV 2,0(2,0) 3,0(2,0) 1,5(2,0) 1,0(2,0) 1,0(1,0) 1,0(1,0) 1,5(2,0) RTE

IPSS 6,5(7,0) 7,5(9,0) 5,0(5,0) 5,0(6,25) 5,0(9,0) 4,0(7,0) 5,0(7,0) QDV 2,0(2,0) 2,0(2,0) 1,0(1,0) 1,0(1,0) 2,0(1,75) 1,0(1,0) 1,0(1,0) CURIE

IPSS 4,5(5,0) 11,0(11,0) 5,0(7,5) 3,0(3,0) 4,5(4,0) 3,0(6,0) 3,0(3,0) QDV 1,0(1,0) 2,0(3,0) 1,0(1,5) 1,0(0,25) 1,0(1,0) 1,0(1,5) 1,0(1,5) PR:prostatectomietotale;RTE:radiothérapieexterne;CURIE:curiethérapie.

Tableau4 Traitementspourtroublesmictionnels àcinqans.Analysedelapopulationglobaleetparsous-groupeen fonctiondutypedetraitement.Lesrésultatssontexprimésenproportion(pourcentage).

Total(%) PR(%) RTE(%) CURIE(%)

Traitementpourtroublesobstructifsa 18/112(16,1) 0/37(0) 12/38(31,6) 6/37(16,2)

Traitementpoururgenturieb 3/112(2,7) 0/37(0) 2/38(5,3) 1/37(2,7)

PR:prostatectomietotale;RTE:radiothérapieexterne;CURIE:curiethérapie.

a Alpha-bloquants,inhibiteursdela5-alpha-réductase,phytothérapie.

b Anticholinergiques.

Tableau5 Évolutiondelacontinencedanslegroupeprostatectomietotale(PR).Lesrésultats sontexprimésenpro- portion(pourcentage).

Pré-Tt(%) M3(%) AN1(%) AN2(%) AN3(%) AN4(%) AN5(%) Pasdefuite 40/40(100) 11/40(27,5) 15/40(37,5) 21/40(52,5) 19/40(47,5) 25/40(62,5) 24/40(60) Incontinenceeffort:

quelquesgouttes, nenécessitepasde garnitureou 1garnitureparjour

0/40(0) 15/40(37,5) 14/40(35) 15/40(37,5) 16/40(40) 11/40(27,5) 13/40(32,5)

Incontinenceeffort: nécessiteplusieurs garnituresparjour

0/40(0) 12/40(30) 6/40(15) 1/40(2,5) 1/40(2,5) 1/40(2,5) 1/40(2,5)

Incontinencemixte: efforteturgenturie, nécessiteplusieurs garnituresparjour

0/40(0) 2/40(5) 2/40(5) 1/40(2,5) 1/40(2,5) 1/40(2,5) 1/40(2,5)

Absencededonnées 0/40(0) 0/40(0) 3/40(7,5) 2/40(5) 3/40(7,5) 2/40(5) 1/40(2,5)

Discussion

Notreétudeaévaluérétrospectivementdes patientstrai- tés pour un CaP localisé par les trois modalités les plus utilisées actuellement.Nous n’avonspas mis en évidence d’altération à cinq ans de la qualité mictionnelle telle qu’évaluéeparlescoredel’IPSS.L’analysemettaitenévi-

denceuneévolutioncomparablepourlestroistraitements: altération précoce des scores IPSS et de la Q-QDV asso- ciée,avecunretourauxscores pré-thérapeutiques dèsla premièreannée post-thérapeutique etmême une amélio- rationdesscoresàcinqans.LegroupeRTEprésentaitune améliorationmoinsmarquéequelesgroupesCURIEetPR.

Celadoit êtremodulépar le faitque le groupe RTEétait

(6)

0 5 10 15 20 25 30 35

Score

IPSS pré TT IPSS V1 IPSS AN1 IPSS AN5

RTE PR CURIE

0 1 2 3 4 5 6

Score

QDV pré-TT QDV V1 QDV AN1 QDV AN5

RTE PR CURIE

a

b

Figure1. aetb:diagrammesenboîtesreprésentantlesscores InternationalProstateScoreSymptom(IPSS)(a)etqualitédevie (QDV)(b)enpré-thérapeutique(pré-TT),àlapremièrevisiteàtrois mois(V1),àunanetàcinqansparsous-groupesenfonctiondu typedetraitement.Lesboîtesreprésententlesvaleursallantdu premierquartileautroisièmequartileetcoupéparlamédiane.Les segmentsauxextrémitésmènentauxvaleursextrêmes.

significativement plus âgé au moment du traitement. Par ailleurs,l’analysedel’évolutionparquestionduquestion- naireIPSS nemettait pasenévidencededifférenceentre les trois groupes exceptée pour la question 7 (fréquence desleversnocturnesdanslemoisprécédentleremplissage du questionnaire) dont le résultat était significativement meilleurdanslebrasPR.Demême,lespatientsdecegroupe prenaient significativement moins de traitement pour les troublesmictionnels(obstructifsouirritatifs)comparésaux brasCURIEetRTE.ÀlacinquièmeannéelegroupePRavait uneQDVmoinsbonne,cependantcerésultatétaitprincipa- lementdûàquelquesvaleursextrêmesauseindecegroupe.

Actuellement,lestraitementsvalidésdeCaPlocaliséont des résultats carcinologiques similaires. Le choix du trai- tement,faitconjointement parle patientetlepraticien, reposedoncprincipalement surleseffets secondaires des thérapeutiques. Du point de vue urinaire, on sait que la principalecomplicationaprèsPRestl’incontinenced’effort, contrairement à la RTE et à la CURIEqui entraînent plu- tôtdessyndromes irritatifsetobstructifs.Ladiversitédes effetssecondairesexpliquequ’ilsoitdifficiledetrouverun testpermettantdecomparerefficacementleseffetsdeces troismodalitésthérapeutiques.Dansnotreinstitutionl’IPSS associéàlaQDVestutilisédefac¸oncourantedanslesuivi des patients traitéspour un CaP localisé. Ila l’avantage d’êtreunquestionnaire bienconnudes urologues.Cepen- dantilprésentedes imperfections.Eneffet,ilexplorede fac¸on efficace les troubles irritatifs (question 2, 4, 7) et

obstructifs(question1,3,5,6)maisilestpeuadaptéaux troubles liés à l’incontinence. Ainsi il paraît bien adapté pour suivreles patients traitéspar RTE et CURIE mais le semblemoinspourlespatientstraitésparPR.

D’après les données de la littérature, l’état de la continencepost-PRvariepeuaprèslapremièreannéepost- opératoire [12]. Dans son étude, Erauso[12] a étudié de fac¸onprospectivel’évolutiondelacontinencepost-PRchez 300patients.Àtroismois,78,5%despatientsportaientzéro ouunprotectionparjouretà unan 97,5%.Cesrésultats semblent ainsisupérieurs àceux denotre étude.Malheu- reusement, ce mode dévaluation de la continence n’est pas parfait etl’utilisation d’auto-questionnaire (typeUri- narySymptomProfile[USP]ouICSmaleSF) etdePADtest auraientpermisuneévaluationbeaucoupplusprécise[13].

L’évaluation de la qualité de vie après traitement d’un CaP localisé peut se faire à l’aide d’échelles qui évaluent lesdifférents aspects dela viedupatient. Dans leur étude de mesure de l’impact sur la qualité de vie du traitement d’un CaPlocalisé, Rébillard etal. [14] ont notamment retenu le questionnaire EORTC QLQ C30pour l’évaluationglobaledelaqualitédevie.Ilestcomposéde cinq échelles fonctionnelles (capacité à accomplir toute forme de travail et d’activité de loisir...), de plusieurs échelles de symptômes (fatigue...) et d’une échelle de santéglobaleetdequalitédevieglobale.Encomplément duquestionnaireQLQC30,ilsconseillentl’utilisation d’un questionnaire spécifique du CaPlocalisé le QLQ-PR25. Ce questionnaireévaluelessymptômesurinaires(9questions), lessymptômesintestinaux(4questions),lessymptômesliés au traitement (6questions) ainsi que le fonctionnement sexuel(6questions).Encequiconcernelestroublesdela continence ils proposent le questionnaire ICS male SF.Ce questionnaire de14questions comportesixitems enrela- tionavecl’incontinence,cinqaveclesyndromeobstructif, une concerne le nombre de mictions quotidienne diurne etune le nombrede mictionsnocturne, enfinla dernière questionexplorelaqualitédeviemictionnellegénérale.

Lequestionnaire ICS male SFa été évalué,encompa- raison à l’IPSS, chez des patients atteints d’hyperplasie bénignedeprostateparPerrinetal.[15].Danscetteétude lesauteursn’ontpastrouvéd’intérêtàpréférerl’ICSmale SFàl’IPSS.Cependant,dansleurpopulationd’étude,letaux d’incontinenceurinaireétaitfaible(3,7%des patients)ce quipeutexpliquercerésultat.Enrevanche,aprèsPRletaux d’incontinence(tousgradesconfondus)àdeuxansvariede 10à15%[16].L’ICSmaleSFsembledoncyavoirsaplace, aumoinsencomplémentdel’IPSS.

Un autre score intéressant aurait été le score USP.

Ce score, développé par l’AFU, permet en dix questions l’évaluationdelacontinenceurinaire,deladysurieetdes troublesirritatifs.

Un point faible de notre étude a été son caractère rétrospectif. Même si les questionnaires ont été rem- plis de fac¸on prospective (pas de biais de souvenir), les cas ont été extraits d’une base de données. Le nombre de patient n’était pas suffisant pour procéder à des appariements.Cependant lescaractéristiquesdes groupes sontreprésentativesdenotrerecrutement(populationRTE plusâgéeet/ouavecdescancersàplushautrisque).Enfin, l’hormonothérapiequiaétédanscertainscasassociéeàla CURIEouàlaRTEpourraitaffecterlaqualitédelamiction.

(7)

Q1

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q1 préTT Q1 V1 Q1 AN1 Q1 AN5

RTE PR CURIE

Q2

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q2 préTT Q2 V1 Q2 AN1 Q2 AN5

RTE PR CURIE

Q3

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q3 préTT Q3 V1 Q3 AN1 Q3 AN5

RTE PR CURIE

Q4

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q4 préTT Q4 V1 Q4 AN1 Q4 AN5

RTE PR CURIE

Q5

Q6

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q5 préTT Q5 V1 Q5 AN1 Q5 AN5

RTE PR CURIE

Q6

Q7

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q5 préTT Q5 V1 Q5 AN1 Q5 AN5

RTE PR CURIE

0 ,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Score

Q7 préTT Q7 V1 Q7 AN1 Q7 AN5

RTE PR CURIE

Figure2. Q1àQ7:diagrammesenboîtesreprésentantlesscoresparquestionduquestionnaireInternationalProstateScoreSymptom (IPSS)(questions1à7)enpré-thérapeutique(pré-TT),àlapremièrevisiteàtroismois(V1),àunanetàcinqansparsous-groupesen fonctiondutypedetraitement.Lavariationentrelescorepré-thérapeutiqueetceluiàcinqansparquestionn’estpassignificativement différententrelesmodalitésthérapeutiquessaufpourlaquestion7enfaveurdelaPR(p=0,02).

(8)

Cependant,l’analysefaiteàcinqansétaitbienàdistance del’hormonothérapiestandard associée àla RTE pour les CaPà haut risqueet l’ajustementen analysemultivariée incluantl’hormonothérapienemodifiaitpaslesrésultatsde lavariationdel’IPSS.

Peud’étudesontcomparédifférentesmodalitésthéra- peutiquesduCaPlocaliséaumoyenduquestionnaireIPSS.

Iln’existe,ànotreconnaissance,aucuneétudecomparant simultanémentPR, CURIEetRTE. Plusieursétudes cepen- dantontcomparélaPRetlaCURIE.Krupskietal.[17]ont comparélaqualitédeviede138patientstraitésparPRou CURIE(seule ouassociée àuneRTE) enutilisant plusieurs questionnairesdontl’IPSS.Lesauteursontmisenévidence une diminution progressive des scores IPSS dans les neuf moisquisuiventlaPRoulaCURIEisoléecontrairementaux scoresdespatientstraitésparCURIEetRTEcombinéesqui restaientélevésvoireenaugmentation.Lemême typede comparaisonaétéentreprisparWyleretal.[18]quiontéva- luélaqualitédeviede212patientstraitésparPRouCURIE enutilisantlàaussiplusieursquestionnairesdontl’IPSS.Au coursdusuivide24mois,ilsnemettaientpasenévidence dedifférenceentrelesdeuxmodalitésthérapeutiques.

Conclusion

Cette étude n’a pas mis en évidence de dégradation des scoresdel’IPSSetdelaQ-QDVàcinqansd’untraitement d’unCaPlocalisé,quellequesoitletraitement:PR,CURIE ouRTE.Lestroismodalitésentraînaientuneaugmentation précocedel’IPSSetdelaQ-QDVdanslepremiersemestre avecunretourauxvaleurspré-thérapeutiquesàunan.Les années suivantes ont été marquées par une stabilité des scores,voireunelégèrediminution.

L’analyse par sous-groupes mettait en évidence à cinq ansunIPSSplusélevéchezlespatientsayant euuneRTE mais ces patients étaient significativement plus âgés et leurmaladieétaitsignificativementplusévoluée.L’analyse parquestionduquestionnaireIPSSmettait enévidenceun meilleurrésultat pour la question 7 (fréquence nocturne) danslegroupePRcomparéauxdeuxautresgroupes.Iln’y avaitpas de différenceentreles trois modalitéspour les autresquestions.

Le versant concernant l’incontinence urinaire n’a été quepartiellementexplorédanscetteétude.L’utilisationde scorestypeUSPouICSmaleSFdansdesétudesultérieures permettraunemeilleurevisiondelaqualitédevieurinaire aprèstraitementduCaPlocalisé.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

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