MARDI 20 DÉCEMBRE 2016
www.lebuteur.com
QUOTIDIEN NATIONAL SPORTIF N° 3582 PRIX 20 DA
Graves révélations
de Ghrib «Je veux partir car des personnes
font tout pour casser le club»
«Je le redis, on est leaders uniquement avec l’argent de Omar et…
personne d’autre»
Aouedj : «Je ne partirai pas !»
Vers un échange Yaya contre Yattou
et Islam Salah !
Yattou : «Moi, je veux rester
à la JSK»
Khelili bloqué par le TMS
De notre envoyé spécial en Belgique
Mansouri USMA réclame sa
lettre de libération !
«J’apporterai à la sélection ma percussion, mon jeu en profondeur et mon explosivité»
Idriss Saâdi
«Jouer la CAN serait une revanche pour moi»
«Mansouri m’a dit de me
tenir prêt»
«Je ne savais pas que Leekens
était venu me superviser»
«Slimani et moi sommes différents. On peut former
un duo complémentaire»
«Mbolhi m’a beaucoup aidé au début de ma carrière»
«Le niveau du
championnat belge n’est pas faible»
Leekens : «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a aucune chance de gagner la CAN !»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
CRB Malek : «Je ne suis plus le
président depuis le 9 décembre»
NAHD
Satli
proposé
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Le club n'aura aucun sou du transfert de Slimani vers Leicester»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...» «Il y a 8,2 milliards
de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...» «Il y a 8,2 milliards
de dette, mais...»
«Il y a 8,2 milliards de dette, mais...»
JSK
MCA
Pour commencer, pour quelle raison vous avez choisi d’opter pour Courtrai, vous qui étiez sollicité par beaucoup d’autres clubs ? À la fin de la saison dernière, je savais qu’à Cardiff on n’allait pas compter sur moi. Je ne voulais pas passer une autre saison à ne pas jouer, sachant que j’avais galéré avant en raison des blessures. Du coup, j’ai voulu partir. J’ai eu plusieurs contacts, dont Courtrai, et ça s’est fait naturellement.
Cette saison, vous revenez fort. 18 matchs joués en champion- nat, 10 buts ins- crits. Quel est le secret de cette réussite ?
Je ne sais pas s’il y a réellement un se- cret, mais après, je sais que lorsqu’on ne joue pas, c’est
frustrant. Toute la saison dernière j’ai eu pas mal de pépins phy-
siques. Vers la fin du parcours, j’étais apte à jouer, sauf que le coach avait déjà son groupe et ne voulait pas freiner la dynamique de l’équipe.
Du coup, je n’ai pas eu l’occasion d’enchaîner les matchs. Au terme de la saison, je suis parti en vacances avec comme objectif de beaucoup tra- vailler et c’est ce que j’ai fait. Derrière, j’ai été lo- giquement récompensé. Voilà.
Vers la fin 2014, vous étiez près d’intégrer la sélection après un début de saison en fan- fare avec Clermont Foot. Malheureusement pour vous, vous avez contracté une grave blessure au genou en janvier 2015, qui a lit- téralement plombé votre saison…
C’est sûr, mais c’est le destin qui en a voulu ainsi. Je suis bien revenu de cette blessure et c’est le plus important. Les blessures font partie de la carrière d’un footballeur. Ce n’est pas grave. El Hamdoulillah, j’ai réussi à renverser la situation.
Cette blessure vous a éloigné des terrains durant plus de six mois. Les nombreux clubs qui vous courtisaient ont fini par s’éloigner, n’est-ce pas ?
C’est sûr que ces clubs ont été plus réticents par la suite, car je venais de contracter une grosse blessure. Ils ne voulaient pas prendre de risque. Cardiff l’a fait, même si par la suite j’ai pris une petite blessure à la cuisse. C’est clair qu’avec tout ça, tu prends un coup au moral, mais moi, je pars avec le principe que dans le foot rien n’est fini d’avance. Je n’ai
donc pas lâché et me voilà revenu plus fort qu’avant.
D’autres joueurs algé- riens se dis- tinguent eux aussi cette sai- son en Bel-
gique. Belfodil, Hanni et Idir Ouali. Com- ment pouvez-vous expliquer cette montée en puissance du joueur algérien dans le championnat belge ?
Je pense que le championnat belge prend de la valeur et c’est ce qui fait que pas mal de joueurs algériens y viennent pour jouer. Aussi, il faut dire que le joueur algérien a beaucoup de qualités et fait parler de lui un peu partout, que ce soit ici en Belgique, en France, ou même
en Angleterre. C’est bien pour la sélection al- gérienne et pour le football algérien en gé-
néral.
Vous qui avez connu le cham- pionnat de France, la Cham- pionship et maintenant le
championnat belge, que pouvez- vous nous dire sur sa valeur réelle, sachant que beaucoup l’esti- ment assez faible, si on devait le
comparer aux autres grands cham- pionnats européens ?
C’est une idée reçue, c’est tout.
Quand on voit que La Gantoise a réussi à met- tre un 5-0 à Lyon, il y a une année seulement, c’est que le championnat belge n’est pas si bas que ça finalement. Je dirais que les clubs belges peuvent largement rivaliser avec leurs homologues français par exem- ple.
Comme tout le monde le sait, vous avez été formé à l’AS Saint-Étienne. Qu’est-ce qui a fait que vous n’avez pas réussi à percer avec l’équipe première ?
C’est vrai que ça s’est bien passé quand j’étais au centre de forma- tion, mais après quand je suis ar- rivé au niveau professionnel, je n’ai pas senti qu’on voulait me faire confiance. Le coach de l’équipe pre- mière (Ndlr : Christophe Galtier) avait une
autre vision et d’autres idées en tête. J’ai compris que je n’entrais pas dans ses plans et à partir de là, je devais changer de club, surtout lorsqu’on est attaquant, car on a be-
soin de cumuler du temps de jeu et d’avoir la confiance de son
staff.
Du coup, par la suite vous avez connu beaucoup de clubs français. Reims au début
puis le Gazélec Ajaccio et enfin Clermont Foot.
Pourquoi autant de clubs en si peu de temps ?
À Reims, je commençais à dé- couvrir ce qu’était le monde pro- fessionnel. J’étais encore très jeune. Par la suite je suis re- venu à Saint-Étienne, avant d’être prêté une nouvelle fois à Ajaccio. Là-bas, j’ai joué une saison pleine en Ligue 2 et j’ai eu l’occa- sion de gagner en expé- rience. À mon retour à
Saint-Étienne, c’était le statu quo.
On ne me faisait toujours pas confiance. C’est de là que j’ai décidé de partir définitive-
ment à Clermont Foot et de lancer ma carrière loin de l’ASSE.
Pourtant, le coach Galtier et à travers ses déclarations ne tarissait pas d’éloges sur vous, sauf qu’il disait qu’il manquait quelque chose… Des années après, que pou-
vez-vous nous dire sur ça ?
Personnellement, je n’ai jamais eu de pro- blème avec lui. J’estime que je n’ai pas fait d’erreurs. Quand on voit le temps de jeu qui m’avait été donné à Saint-Étienne, on ne
peut pas dire qu’on m’a réellement fait confiance.
Le coach disait justement que vous ne profitiez pas assez du
temps de jeu qu’il vous accor- dait…
C’est difficile de profiter de 10 minutes de temps de jeu.
Moi, je suis un attaquant qui aime prendre de la
profondeur, des espaces, et quand tu n’as que les 10 dernières minutes du
match pour faire la dif- férence, ce n’est pas mis-
sion facile.
On ne peut pas
juger un joueur en ne lui accordant que dix minutes seu- lement. Peut-être que ça peut suf- fire à des joueurs comme Messi ou Cristiano Ronaldo, mais moi je ne suis ni l’un ni l’autre.
Vous pensez que vous avez été lésé à Saint-
Étienne ?
Je pense que ça s’est très bien passé au centre de formation et que ça s’est moins bien passé au niveau profes- sionnel.
Vous avez été avec un autre joueur al-
gérien, en l’occurrence Faouzi Ghoulam.
Lui aussi a connu des dé- buts très difficiles au ni- veau professionnel. Je
vous pose la question de manière di- recte : pensez-
vous que le fait d’être un joueur d’ori- gine maghré- bine a compliqué
votre intégra- tion en équipe première de l’ASSE ?
C’est vrai que Faouzi a connu lui aussi des débuts compliqués en pro, mais après, pour répondre à votre question, je pense qu’on ne peut pas incriminer ou accuser un club de ça tant qu’on n’a pas de preuves. Ça s’est mal passé avec moi et avec Faouzi au début, on ne peut dire directement que c’est dû à nos origines. C’est une coïnci- dence peut-être. Je pense que le problème, c’est qu’à Saint-Étienne on ne voit pas beaucoup de joueurs formés au club jouer avec l’équipe pro- fessionnelle. Par contre, dans un club comme l’Olympique Lyonnais, huit joueurs formés au club sont des titulaires avec l’équipe première actuellement.
Vous avez joué avec les catégories de jeunes de l’équipe de France lorsque vous étiez au centre de formation de l’ASSE. La question du choix de la sélection ne se posait pas à ce moment-là ?
Oui, c’est ça. Quand tu es dans un centre de formation, c’est plus facile de jouer pour l’équipe de France. On a tout un cursus à suivre et forcément, c’est évident que tu sois choisi pour intégrer les catégories de jeunes de l’EDF.
Au niveau de la scolarité, formation et beau- coup d’autres choses, tu ne
peux pas aller jouer pour un autre pays. Après, quand tu deviens profes-
sionnel, les choses changent et tu peux alors choisir la
sélection que tu souhaites défen- dre.
Jouer pour l’Algérie est un choix qui est venu naturelle- ment ou bien y avez- vous longuement réfléchi ? Je ne vous cache pas que lorsque je suis sorti du centre de formation, l’idée de jouer pour une sélection ou une autre ne m’ef- fleurait pas l’esprit. Mon obsession était de jouer et j’étais plus focalisé sur mes performances en club. Je ne suis pas quelqu’un qui se projette dans un avenir lointain.
02
N° 3582Mardi 20décembre2016NATIONALE EQUIPE
«Ce que je peux apporter à la sélection ? Ma percussion, mon jeu en profondeur et mon explosivité»
Retenu dans la liste élargie pouvant dis- puter la prochaine CAN, Idriss Saâdi réa- lise un début de saison parfait avec le KV Courtrai. Auteur de 10 buts en 18
matchs, il est l’homme providentiel du club belge cette saison. Ses perfor- mances ne sont pas passées inaperçues et cela pourrait donc lui valoir une convocation chez les Verts à compter du prochain stage. Le Buteur, fidèle à ses habitudes, est parti le rencontrer en Bel- gique afin de le faire découvrir aux sup- porters algériens. Une interview
intéressante qu’on vous invite à lire.
I d r i s s S a â d i I d r i s s S a â d i I d r i s s S a â d i I I I I d d d d r r r r i i i i s s s s s s s s S S S S a a a a â â â â d d d d i i i i
«Choisir l’Algérie était une évidence
pour moi»
«Je veux prendre ma revanche et jouer
cette CAN»
«Je ne savais pas que Leekens était venu
me superviser»
«J’ai parlé avec Mansouri et il m’a dit
de me tenir prêt»
Vous suiviez la sélection algérienne quand vous étiez
petit ?
Oui, bien sûr. On est algériens dans l’âme.
Mes parents m’ont inculqué l’amour du pays, sa culture, ses traditions, etc.
Intégrer prochaine- ment la sé- lection serait une fierté pour eux alors…
Oui, c’est évident. Ça serait plus une finalité absolue pour eux et pour moi qu’un début. Porter le
maillot des Verts me rendrait tout aussi fier, mais je sais que je devrais faire en- core plus pour écrire l’histoire.
Donc, ce n’est pas par intérêt que vous avez choisi l’Algérie ?
C’est mon cœur qui a choisi l’Algérie. Je ne pense pas qu’on décide de jouer pour une sélection par intérêt, car si c’est le cas, c’est qu’on a choisi sa sé- lection par défaut et cela signifie qu’on n’y va pas pour jouer comme il le faut. Il faut en avoir envie.
Pareil quand on choisit un club.
Beaucoup pensent que certains joueurs bina- tionaux, dès qu’ils sont persuadés qu’ils ne se- ront pas retenus en équipe de France, optent pour la sélection algérienne. Vous en pensez quoi ?
Il faut poser la question aux joueurs concernés.
Il faut prendre cas par cas et ne pas en faire une gé- néralité.
Pour vous donc, il n’a jamais été question d’es- pérer jouer pour l’équipe de France ?
Choisir l’Algérie a été une évidence pour moi.
Mon nom de famille c’est Saâdi, donc c’est clair…
Après, j’estime que parfois on aime créer des polé- miques. Je me rappelle du cas de Fekir. Tout le monde lui est tombé dessus. Il a fait son choix, et je pense qu’il fallait l’accepter. Ça ne sert à rien qu’on choisisse l’Algérie si on ne vient pas pour la défen- dre avec force. À l’heure actuelle, l’Algérie a grandi.
Elle a une meilleure image à travers le monde.
Avez-vous suivi le parcours de la sélection al- gérienne durant les Coupes du monde 2010 et 2014 ?
Oui, c’est clair. Le match face à l’Allemagne, c’était
la folie. Si on avait gagné ce match, je pense que personne n’aurait crié au scandale. On était tous fiers de cette
équipe.
Récemment, le coach national George Lee- kens est venu vous su- perviser ici à Courtrai à l’occasion du match de cham-
pionnat face à Ander- lecht. Avez-vous discuté avec lui au terme de la rencontre ?
Franchement, je ne savais même pas qu’il était présent dans le stade ce jour-là.
Après, oui, j’ai eu écho qu’il allait venir superviser quelques nouveaux joueurs histoire d’élargir le groupe, mais je ne sa- vais pas exactement quand il allait réelle- ment venir. J’ai appris cela après le match à travers les réseaux sociaux.
Vous avez marqué un but lors de ce match.
On imagine que la joie a été double, même si au final votre club a dû concéder la défaite…
Oui, c’est évident que c’est bien plus intéressant lorsqu’on fait une bonne prestation sous les yeux du sélectionneur national.
Avez-vous eu une discussion avec lui au téléphone bien avant ce match ou après ? Je n’ai jamais eu affaire à lui personnellement. J’ai eu un échange avec d’autres per- sonnes de la sélection.
Yazid Mansouri, c’est bien ça ? Oui, voilà. J’ai pu discuter avec lui. Moi, j’avais déjà mon passe-
port algérien et ma carte d’identité algérienne, mais il m’a signifié que je devais avoir un passeport biométrique.
Vous a-t-il dit que vous alliez être appelé pro- chainement en sélection ?
Il m’a surtout dit qu’il y a eu l’arrivée d’un nou- veau sélectionneur et que celui-ci voulait voir toutes les possibilités pour l’équipe nationale. Que beaucoup de choses allaient sans doute changer aussi. Il m’a dit de me tenir prêt, surtout concer- nant les papiers, comme ça si je suis appelé, il n’y aura pas de souci.
Et avec Mohamed Raouraoua ?
Non, je n’ai jamais parlé avec lui directement.
Votre dossier à la FIFA traîne un peu. Il pa- raît que vous n’êtes pas encore qualifié pour jouer avec l’Algérie. Avez-vous eu écho de cela de la part de la FAF ?
Je sais que le dossier a été envoyé et qu’il fallait le faire assez rapidement, car il y a la période des fêtes de fin d’année et les congés. Normalement, il ne de- vrait pas y avoir de souci du moment que je l’ai en-
voyé il y a assez longtemps.
Êtes-vous excité à l’idée de jouer la CAN ?
Ah, oui ! Ça serait vraiment génial ! On sait que généralement, les clubs européens n’aiment pas voir leurs
meilleurs joueurs partir à la CAN. Certains parmi eux finissent même par perdre leur place de titulaire à leur retour. Cela ne vous fait pas peur ?
Non, pas du tout. J’étais blessé un an et demi et j’ai réussi à reprendre ma place. On peut donc partir un mois et retrouver sa place. C’est une ques- tion de volonté. L’équipe nationale, c’est un rêve.
Moi, il y a deux ans, j’étais près de venir, mais au final je me suis blessé et j’ai pratiquement tout perdu. J’ai dû travailler, galérer pour retrouver mon véritable niveau. Maintenant que j’y suis, c’est une revanche. Si jamais on me sélectionne pour la CAN, je n’y réfléchirai même pas, je fonce !
Qu’est-ce que vous pouvez apporter à la sélec- tion ?
Je peux apporter de la nouveauté, de la fraîcheur, de l’envie et ma bonne humeur. Dans le jeu, j’ap- porterai mon savoir-faire, les courses, les appels, mon jeu en profondeur. J’aime percuter et créer des brèches de- vant. J’offrirai certainement beaucoup de solu-
tions au coach.
La concurrence est rude au niveau de
l’attaque, notam- ment au poste d’avant-centre où s’il- lustre un certain Islam Slimani. Cela ne vous effraie-t-il pas ?
Islam est un très bon attaquant et je pense que la concur- rence ne peut que faire progresser les joueurs. Moi, je suis encore un jeune joueur et j’ai besoin de compléter ma progression. J’aimerais bien m’entraîner avec lui et les autres aussi qui évo- luent, il faut le dire, dans de très grands clubs.
Après, je pense qu’avec Islam, on peut être com- plémentaires dans le jeu.
Connaissez-vous personnellement des joueurs de cette sélection algérienne ?
Je connais assez bien Faouzi Ghoulam. Aussi, Mehdi Abeïd qui était avec moi quand on était en sélection de jeunes de l’équipe de France. Saphir Taïder, c’est pareil. Belfodil,
Hanni et Zeffane que j’ai affrontés auparavant. Il y a aussi, Raïs Mbolhi avec lequel j’ai joué quand on était au Gazélec Ajaccio.
Justement, parlez-nous de votre relation avec Mbolhi…
Franchement, Raïs est
un super gardien. Il a brillé à la dernière Coupe du monde et je n’aurais pas été étonné si on l’avait élu meilleur gardien du tournoi, car il l’au- rait mérité. Quand je jouais avec lui, il m’encoura- geait sans cesse et me prodiguait pas mal de conseils vu que je débutais à peine avec les pros. Il me remontait le moral quand ça n’allait pas. Il me donnait des tuyaux aussi sur la manière d’anticiper les sorties des gardiens. C’est comme un grand frère pour moi.
Vous étiez à Cardiff la saison passée. On ima- gine que les gens là-bas vous ont parlé du phénomène Riyad Mahrez…
C’est sûr. Riyad a éclaboussé toute l’Angleterre et même toute la planète. Ce qu’il a fait est vraiment exceptionnel.
L’Algérie peut-elle remporter la CAN 2017, selon vous ?
Oui. Il y a beaucoup de talents au sein de cette sélection. Il y a de la qualité pour aller au bout.
Parlons de vos origines. Vos parents sont de quelle région ?
Mon père d’Oran et ma mère de Bordj Bou Ar- reridj.
Vous savez bien qu’il y a beaucoup d’engoue- ment autour de la sélection aussi bien de la part des supporters que des médias. Vous n’appréhendez pas tant de pression ?
Ça fait partie du football. Moi, la pression ne me fait pas peur, bien au contraire, j’aime bien. Ça me stimule.
Votre idole quand vous étiez petit ?
Ronaldo, le Brésilien. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le phénomène.
Le championnat qui vous fait rêver ? La Premier League.
Merci, Idriss, de nous avoir ac- cueilli ici à Courtrai…
Merci à vous d’être venu jusqu’ici pour me voir. J’espère qu’on se re- trouvera bientôt en Al- gérie, avec la sélection.
Entretien réalisé à Courtrai (Belgique) par Saïd Fellak
«Faux, le niveau du championnat belge n’est pas faible !»
Cardiff et Courtrai ont le même propriétaire
l
l Comme tout le monde le sait, Idriss Saâdi n’est que prêté actuelle- ment par Cardiff City (Pays de Galles) au profit du KVK Courtrai. Un compromis qui s’est fait rapidement du fait que les deux clubs appartien- nent à un même propriétaire, à savoir le Malaisien, Vincent Tan. Ce der- nier est aussi propriétaire de deux autres clubs, le FK Sarajevo et Los Angeles FC.Son coach à Courtrai est algérien
l
l Il faut savoir que l’entraîneur en chef de l’équipe de Courtrai n’est autre qu’un Franco-Algérien qui a pour nom Karim Belhocine. Ce dernier a arrêté sa carrière de joueur il y a moins d’un an et demi, avant de se consacrer au métier d’entraîneur. En 2008, il était tout proche de si- gner au profit de l’Entente de Sétif.Vendredi, c’est mosquée à Roubaix !
l
l Bien qu’il soit né en France et qu’il y a grandi, Saâdi reste très lié à l’Algérie et sa culture. Il est aussi quelqu’un de pieux et très investi dans la religion musulmane. D’ailleurs, pour lui, pas question de louper les cinq prières de la jour- née et encore moins celle du vendredi. À cet effet, l’atta- ché de presse du club de Courtrai nous a confié que le joueur ne rate quasiment jamais la prière du vendredi qu’il accomplit le plus souvent à la mosquée des Trois Ponts de Roubaix.On le surnomme le «Taureau»
l
l Idriss Saâdi est doté d’un physique assez aty- pique pour un attaquant de pointe. Bien mus- clé, il a un fort gabarit, mais surtout de grosses cuisses.Justement, on le surnomme le «Taureau» et cela depuis son jeune âge. «C’est le directeur technique du centre de formation de l’ASSE qui m’a surnommé ainsi, à cause de mes grosses cuisses et mon gabarit. Je suis aussi quelqu’un de puissant… (Rires.), nous a expliqué le joueur.
Son dernier séjour en Algérie remonte à 2008
Idriss Saâdi nous a fait savoir que ça faisait longtemps qu’il n’était pas re- tourné en Algérie, plus précisément de- puis 2008. Ses obligations
professionnelles et privées ne lui permet- tant pas d’avoir du temps libre. Il espère revenir au pays très bientôt, pourquoi pas à l’occasion du prochain stage de la sélec- tion nationale.
NATIONALE EQUIPE
décembreMardi 20N° 3582201603
«Slimani et moi sommes différents, on peut former
un duo complémentaire»
«Mes blessures font désormais partie du passé»
«Mbolhi est comme un grand frère. Il
m’a beaucoup aidé au début de
ma carrière»
24 ans et déjà papa de deux enfants
Né le 8 février 1992 dans la ville française de Valence, Idriss Saâdi n’a pas encore atteint les 25 ans. Pour au-
tant, l’ancien Stéphanois est déjà marié et père de deux enfants (un
garçon et une fille). Son épouse est française aux origines po-
lonaises.
Idriss a reçu la visite d’un supporter
algérien
Au terme de l’interview que nous avons réalisée avec Idriss Saâdi à Courtrai, le joueur a reçu la visite d’un supporter invétéré de la sélec- tion algérienne, qui a pour nom Houari et qui est connu pour ses déplacements à travers toute
l’Afrique lorsque l’EN joue. Houari, originaire d’Oran et qui vit pas très loin de Courtrai, à Roubaix en France plus précisément (25 km séparent les deux villes) n’a pas manqué
d’encourager l’ancien Clermontois, tout en lui donnant rendez-vous le 12
janvier prochain au Gabon.
«Mon père est origi- naire d’Oran et ma mère
de Bordj Bou Arreridj.
Ils seront tellement fiers de me voir avec le maillot des Verts !»
«L’Algérie peut gagner la CAN
au Gabon»
04
N° 3582Mardi 20décembre2016NATIONALE EQUIPE
J
ean Michel Aulas s’est aussi exprimé dans les médias français juste après le match de Mo- naco. Il évoque le cas Ghez- zal : «Rachid Ghezzal a fourni une grosse pres- tation face à Monaco.Il est même très heureux de sa produc- tion et nous aussi. Rachid a joué ce match sous une forte pression car c’est tout le monde qui évoque le sujet de son renouvelle- ment de contrat, évo- quant même de grosses sommes d’argent, ce qui est totalement faux».
Jean Michel Aulas a par la suite évoqué aussi l’avenir de l’Algérien :
«Nous avons discuté ces derniers temps avec Ra- chid et son entourage pour trouver une solu-
tion. Nous, on veut gar- der le
joueur, et lui aussi il veut rester à Lyon. Il est très heureux dans le club et veut poursuivre l’aven- ture avec nous. Cela me laisse optimiste de trou- ver un accord avec lui».
Valence ne lâche pasMalgré le fait qu’il soit courtisé par de grands clubs comme le Milan AC ou la Juven-
tus de Turin, le FC Va- lence veut à tout prix engager Rachid Ghez- zal dès le mois de dé- cembre afin de renforcer son équipe par un attaquant de qualité, vu les résultats ca- tastrophiques e n r e g i s t r é s lors de la pre- mière partie de la saison. Avec la grosse colère des supporters, les responsables de Va- lence veulent à tout prix racheter le contrat du joueur même s’il est à six mois de son terme.
Selon les médias fran- çais, il sera très difficile pour le club espagnol de convaincre l’ailier al- gérien de le rejoindre surtout qu’il est très loin des places qualificatives aux joutes européennes pour la saison pro- chaine.
H.R Les négociations de
Ghoulam avec Naples en bonne voie Selon les médias italiens qui citent des agents spécia- listes du mercato, les négo- ciations entre Faouzi Ghoulam et les responsables de Naples sont dans la bonne voie pour que le latéral gauche de l’EN prolonge son contrat. Par le passé, on avait évoqué un différend sur le plan financier entre les deux parties mais cette fois-ci, ce volet ne constitue plus un problème du fait que les Na- politains ont revu leur pro- position faite au joueur et la différence entre les deux pro- positions n’est pas grande.
Du coup, les médias italiens sont vraiment optimistes de voir Faouzi Ghoulam pro- longer. Ce dernier a exigé d’être estimé à sa juste valeur comme un titulaire indiscu- table à l’instar d’autres joueurs qui ont prolongé ré- cemment. Par ailleurs, les di- rigeants napolitains ont dévoilé leur stratégie de re- crutement lors de ce mer- cato. Il n’y aura pas ainsi de recrutement d’un arrière gauche pour remplacer Faouzi Ghoulam qui sera concerné par la phase finale de la CAN au Gabon dès le 2 janvier en stage à Sidi- Moussa avant l’entame du tournoi, le 14 janvier jusqu’au 5 février.
H.R.
On sait depuis des se- maines que l’attaquant al- gérien, Sofiane Feghouli traverse une situation diffi- cile avec son club, West Ham, à cause du manque de temps de jeu. L’entraî- neur du club londonien, le Croate Slaven Bilic n’ac- corde pas de temps de jeu à Feghouli pour des rai- sons injustifiées jusqu’à présent.
Seulement, la si- tuation de So- fiane Feghouli risque de se c o m p l i q u e r encore plus à cause de ce qui a été, jus- tement, rap- porté par les médias britan-
niques. En effet, la presse londonienne rappelle que les dirigeants de West Ham United se sont mis à la re- cherche de certains joueurs dont le profil a été bien défini par l’en- traîneur Bilic. Cela dit, avec le renfort de joueurs, la situation de Sofiane Feghouli se complique en- core plus. Il n’est pas à écarter aussi de voir le j o u e u r changer de club pour avoir du temps de jeu.
H.R.
Le club songe à recruter
Ça se complique pour
Feghouli à West Ham Une liste élargie de 31 pour le
Zimbabwe
Le sélectionneur du Zimbabwe, Callisto Pa- suwa, a publié une pré- sélection de 31 joueurs devant débuter la prépa- ration en perspective de la prochaine CAN 2017 à partir du 22 décembre prochain. Les Warriors qui ont déjà pris part à deux phases finales de CAN en 2004 (Tunisie) et en 2006 (Egypte) se- ront les premiers adver- saires des Verts à la CAN 2017 le 15 janvier à Franceville.Yacine Brahimi re- joindra le stage de l’équipe nationale le 4 janvier prochain. Ce sera d’ailleurs la même date qui verra les joueurs de la Pre- m i e r League a n - g l a i s e rejoin- dre le c e n t r e t e c h - nique de Sidi-Moussa, après avoir pris part au dernier match du Boxing Day, le 2 janvier. Le FC Porto a saisi la FAF, pour lui demander de laisser à sa disposition Yacine Brahimi jusqu’au 8 janvier. Une demande refusée caté- goriquement par Georges Leekens qui a
exigé que Yacine Bra- himi rallie le CTN le 4 j a n -
v i e r , comme rapporté par les médias portugais.
Aucune faveur pour les joueurs
Selon une source proche du sélection- neur, ce dernier a dé- cidé de ne pas ouvrir
la porte aux faveurs. Il a ainsi décidé de ne pas accorder la moin- dre faveur aux joueurs.
Par exemple, les pensionnaires de la Premier League au- ront deux jours de r e p o s avant de rejoindre le stage, tandis que Y a c i n e B r a h i m i d i s p u t e r a avec Porto un match contre Moreirenses, le 3 janvier, pour rentrer le lendemain en stage.
Du coup, on s’aperçoit que Brahimi n’aura pas droit au repos, sauf si Leekens décide de lui accorder une journée pour se reposer chez lui à Paris.
H.R.
D
ans une interview accordée à la télévision algérienne, l’entraî- neur de l’Equipe nationale, Georges Leekens, est revenu sur les récentes déclarations qui lui ont été attribuées concernant les chances de l’EN lors de la prochaine CAN 2017.Leekens nie avoir tenu de tels propos pessimistes. A ce sujet, il dira :
«Franchement, je ne sais pas com- ment on a inventé des propos que je n’ai jamais tenus. Je tiens à préciser que mis à part la conférence de presse que j’ai tenue à Alger, je n’ai jamais fait de déclarations et c’est ma deuxième sortie officielle avec la presse».
«On va faire le maximum pour aller au bout, mais…»
Poursuivant ses déclarations à l’ENTV, Leekens précise que le fait d’être réaliste n’est pas du tout une manière de montrer un pessimisme qui n’existe en réalité que dans l’esprit de certains : «Je n’ai jamais dit que je ne promets par la CAN, je n’ai aussi jamais dit qu’on va aller pour limiter les dégâts, au contraire on va faire le maximum pour aller au bout, seu- lement il faut rester réaliste car pour gagner une CAN plusieurs paramètres entrent en jeu mais nous avons le potentiel pour
faire bonne figure, c’est sûr».
«J’aurais aimé avoir Boudebouz,
sa présence aurait amené plus de concurrence»
Interrogé aussi sur la blessure de Ryad Boudebouz qui le rend forfait pour le prochain rendez-vous conti- nental, Georges Leekens ne cache pas ses regrets mais pense que ce n’est pas une défection qui pourrait sanctionner l’EN
de manière di-
recte :
« D o m - mage, j’au- rais aimé a v o i r B o u d e - bouz dans mon effec- tif, il est en forme et
sa présence aurait donné plus de concurrence au milieu de terrain et apporter un plus certain au groupe.
Seulement, il s’est blessé et il ne sera pas avec nous».
«Il ne faut pas mettre trop de pression sur Mahrez, il ne sera pas seul à la CAN»
Bien entendu, l’entraîneur national a été interrogé à propos de la dis- tinction de Mahrez et de sa forme avant la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Georges Leekens, en bon communicateur, déclare : «Je suis très content des perfor- mances de Mahrez, sa consécra- tion est méritée, je pense que maintenant, il ne faut pas lui mettre beaucoup de pression. Je compte beaucoup sur lui à la CAN, mais il ne sera pas seul sur le terrain, il faut savoir le protéger».
Synthèse de Moumen A.
Leekens «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a pas de
chance de gagner la CAN»
Leekens «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a pas de
chance de gagner la CAN»
Leekens «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a pas de
chance de gagner la CAN»
Leekens «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a pas de
chance de gagner la CAN»
Leekens «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a pas de
chance de gagner la CAN»
Leekens «Faux, je n’ai jamais dit qu’on n’a aucune
chance de gagner la CAN !»
Aulas «J’ai discuté avec Ghezzal et il veut
rester à Lyon»
La Fédération algérienne de football n’a toujours pas annoncé les noms des adver- saires durant la période de préparation de la CAN 2017 au Gabon. Le sélectionneur national Georges Leekens a décidé de pro- grammer deux rencontres amicales avant de rallier Franceville. Il a ainsi demandé à la FAF de trouver un adversaire moyen et un gros calibre pour les 7 et 10 janvier à Alger.
Mais du côté de la FAF, le choix a été fait.
C’est la Mauritanie qui affrontera l’Algérie à deux reprises, contrairement à ce qu’a de-
mandé Georges Leekens. Même après l’ac- cord entre les deux fédérations, la FAF n’a rien annoncé après deux réunions du BF, contrairement aux habitudes. Il s’est avéré que l’instance fédérale n’a pas voulu an- noncer le déroulement des deux rencontres amicales, exprès, pour ne pas divulguer le lieu des deux affiches. Une source bien in- formée nous a révélé que les deux matchs devraient avoir lieu sur le terrain du CTN de Sidi-Moussa et à huis clos !
H.R.
Vers la programmation des matchs face à la Mauritanie, à Sidi-Moussa et à huis clos
Alors que Porto voulait le garder jusqu’au 8 janvier
Leekens oblige
Brahimi à rejoindre le stage le 4 janvier
Le sélectionneur natio- nal Georges Leekens a tenu un discours aux joueurs hier matin au centre technique de Sidi- Moussa, avant la pre- mière séance d’entraînement. Le tech- nicien belge a en effet demandé aux joueurs de se donner à fond lors de ce stage et de ne rien né- gliger. Le Belge a aussi fait savoir aux locaux qu’il compte leur accorder une chance, mais à condition qu’ils soient convaincants sur le terrain. Georges Leekens a aussi donné des conseils aux locaux et leur a demandé de faire preuve de professionna- lisme dans le but de pro- gresser encore plus.
Il a programmé un match d’application Au cours de la séance d’entraînement d’hier après-midi, Georges Lee- kens a programmé un match d’application. Il a ainsi scindé le groupe en deux pour former deux équipes. Georges Lee- kens a ainsi suivi ce match d’application avec beaucoup d’attention et d’intérêt pour superviser les joueurs locaux rete- nus pour ce stage et sur- tout essayer de trouver des éléments capables de donner un plus à l’équipe fanion.
Tests physiques hier matin Les joueurs de la sé- lection A’ ont pris part
hier matin à une séance de tests physiques pro- grammée par le prépara- teur physique, le Français Guillaume Marie. Ce der- nier a établi un rapport détaillé sur l’état de forme de chaque joueur remis au sélectionneur national.
Une séance cet après-midi La séance d’entraîne- ment de cet après-midi sera la dernière de la sé- lection A’ avant que les joueurs soient libérés pour rejoindre leur club et disputer la quinzième et dernière journée de la phase aller de la Ligue 1 Mobilis.
H.R.
Leekens a encouragé les locaux
1 05
LIGUE USMA
décembreMardi 20N° 35822016Mansouri réclame
sa lettre de libération
I
l est l’un des rares joueurs à n’avoir pas fait la moindre apparition officielle depuis le début de l’actuelle saison, une situation que vit mal Ismaïl Mansouri, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Tellement mal qu’il a pris attache avec le président délégué, pour lui faire sa- voir qu’il a décidé de quitter le club dès cet hiver.Barré par Mohamed-Amine Zemmamouche, celui qui l’avait remplacé avec brio lorsque le n°1 était en train de soigner la blessure dont il a souffert au coude, n’a plus envie de cirer le banc des rempla- çants et des fois même soutenir ses coéquipiers à partir de chez lui. Lié à l’USMA jusqu’au mois de juin 2018, celui qui avait renouvelé son contrat l’été passé semble finalement regretter son choix, et c’est ce qui l’a poussé à réagir ainsi. Conscient qu’il aura du mal à enchainer les rencontres, même si son équipe disputera trois compétitions en 2017 dans le cas où elle parviendra à valider son billet pour les quarts de finale avant la fin du mois courant, Ismaïl Mansouri espère avoir un bon de sortie lors de ce mercato pour relancer sa carrière.
Le président lui a promis d’étudier son casSelon les informations dont nous disposons, Had- dad qui a eu une discussion avec son gardien de but, lui a fait savoir que le mieux pour le club c’est qu’il reste et qu’il continue de se battre pour une place de titulaire. Un discours qui n’a pas trop convaincu ni rassuré Ismaïl Mansouri. Ce dernier a insisté pour partir, ce qui a poussé le président délégué de lui promettre d’étudier son cas lors des jours à venir pour tenter de trouver une solution qui arrangera les deux parties. Des propos qui ont rassuré celui qui avait passé une saison sous forme de prêt au MOB avant de faire son come-back chez les Usmistes, ce fut lors de la saison 2014/2015.
Un prêt dès cet hiver est envisageable Même si rien n’est officiellement décidé pour le moment, on croit savoir que l’idée de voir Ismaïl Mansouri quitter le club pour être prêté, semble la plus plausible. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, le natif de Blida a émis le vœu de rompre son contrat mais devant l’in- sistance de Haddad, il pourrait bien revenir sur sa décision et accepter de quitter l’USMA pour rejoindre une autre forma- tion sous forme de prêt.
Il a demandé à Acimi de ne plus le convoquer
Pour mettre un peu plus de pression sur les dirigeants, Ismaïl Mansouri aurait demandé à Mohamed Réda Acimi, l’entraîneur des gardiens de but, de ne plus le convoquer pour les deux prochaines rencontres de son équipe. La première aura lieu, pour rappel, à Bé- char ce jeudi tandis que la se- conde est prévue pour mardi prochain lorsque les Rouge et Noir se présente- ront à Relizane ou Bel- Abbès pour affronter une de ces deux équipes à l’occasion des hui- tièmes de finale de la Coupe d’Algérie. C’est donc Mourad Berrefane qui aura pour mission de jouer le rôle de doublure, puisque c’est Zemma qui est en pole position pour entamer ces deux matchs.
Adel Cheraki
Meziane de retour plus tôt que prévu
Finalement, Abder- rahmane Meziane sera de retour plus tôt que prévu puisque selon les infor- mations dont nous dispo- sons, l’attaquant international olympique a été au- torisé à quitter le lieu de regroupement de l’Equipe nationale miliaire après que la durée du stage a été revue à la baisse. Ce retour ne devra que ré- jouir Paul Put qui a été obligé de préparer la prochaine sortie de son équipe sans les Benyahia, Meah, Benguit et Benkhemassa, tous en sélection des locaux.
Que du beau monde au mariage de Koudri C’est avant-hier soir que Hamza Koudri a convolé en justes noces.
Le milieu de terrain des Rouge et Noir qui a cédé sa tenue sportive pour la remplacer par un beau costume, a été à l’accueil de ses
invités, heureux de voir ses amis débarquer pour partager
avec lui sa joie.
Parmi les présents, nous cite- rons Had- dad, Paul Put, Boudje- maâ Moha- medi mais aussi Acimi, Mas- moudi, Benseghir, Hamdoud, Dziri, Belmellat, Ak- souh, Laouada, Laroussi et presque tous les joueurs de l’USMA, mais aussi des Moulou- déens à l’image de Bedbouda, Se- guer ou encore Bouguèche.
Même Yekhlef et Besseghir, au- jourd’hui à la retraite, ont été aperçus. Feham, Gasmi, El-Orfi et Zeddam actuellement au CRB et au NAHD ont été heureux de re- voir Chichou comme ils le sur- nomment affectueusement.
A.C
Avec un peu de recul, quelle analyse faites-vous à propos du match disputé face au CAB ? Vu la physionomie de cette partie, je dirais que personne ne peut contester notre qualification vu que notre victoire est am- plement méritée. Nous avons dominé les débats. Les joueurs de l’équipe adverse n’ont pas voulu prendre de risque, ils sont restés derrière en se contentant d’opérer par des contre-attaques. Si nous nous sommes imposés, c’est tout simplement parce que nous étions meilleurs et que nous avons su gérer cette rencontre.
L’USMA a atteint les huitièmes de finale, quel sera votre objectif pour la suite ? Cette compétition a souvent réservé des surprises, c’est pour cette raison que nous ne pouvons pas fixer un but précis. Tout ce que je peux vous dire, c’est de continuer de défendre nos chances à fond pour espérer aller le plus loin possible. La Coupe d’Algérie a un goût spécial pour les supporters ainsi que pour les responsables du club, nous allons faire tout ce qu’il faut pour leur procurer de la joie à chaque fois.
Un but a été suffisant pour votre bonheur, qu’avez-vous à nous dire à propos du scénario que vous avez vécu ? Le plus important à mes yeux, c’est que nous ayons validé notre billet pour le prochain tour, peu importe la manière.
Lors des matchs de coupe, l’essentiel est de gagner. Tout ce que je retiens, c’est que nous nous sommes bien battus.
Nous nous sommes donnés à fond et au final nos efforts ont été récompensés. Savourons ce succès comme il se doit, ensuite nous pourrons penser à notre prochain rendez- vous et à la suite du parcours.
Parlons de vous, vous n’avez pas marqué malgré les efforts four- nis. Est-ce que cette situation vous agace-t-elle ? Un petit peu. Je suis un attaquant, ma mission consiste à marquer des buts. Lors de cette rencontre, j’ai manqué de réussite, je me suis aussi précipité, c’est peut-être pour cette raison que je n’ai pas pu le faire. Ce n’est pas grave, je garde confiance en moi. J’en suis à six buts, je vais me remettre au travail pour espérer être plus efficace à l’avenir. Je sais qu’on attend beaucoup de moi, je ne compte pas baisser les bras et je vais donner le meilleur de moi-même pour me racheter dès que l’occasion se présentera.
Pourquoi vous avez enlevé votre maillot au moment où vous vous apprêtiez à céder votre place ? J’étais déçu, en plus certains supporters m’ont hué, donc j’ai réagi ainsi. Ce n’est pas grave, il ne faut pas dramatiser la situation. Je promets d’ailleurs de faire ce qu’il faut pour marquer lors des pro- chaines sorties. Je sais ce que je vaux, et c’est ce qui me permet de continuer de bosser dur parce que seul le travail paye. Je connais mes qualités, je vais tout donner pour regagner la confiance du pu- blic.
Lors de cette fin de semaine, vous vous rendrez à Béchar pour affronter l’équipe locale. Un mot à propos de ce match ? Ce sera une rencontre difficile à négocier puisqu’aucune des deux équipes ne renoncera facilement aux trois points. Elle sera aussi la dernière lors de cette phase aller, c’est normal que nous voudrions donc clore cette première moitié de la saison en beauté. Nous irons donc là-bas pour gagner, même si notre mission s’annonce com- pliquée, mais avant de faire tout ce trajet il va falloir bien la prépa- rer pendant toute cette semaine afin que nous soyons au top de notre forme le jour J.
Entretien réalisé par Adel Cheraki Après que le transfert de Mourad Salti a capoté, les dirigeants du club
usmiste continuent d’exploiter plusieurs pistes pour renforcer leur dé- fense en prévision de la seconde moitié de la saison et celle qui tient la route mène… à Rachid Bouhenna. Le Mouloudéen qui a été contacté par le passé, insiste pour changer d’air et c’est ce qui poussera les res- ponsables à le relancer lors des jours à venir pour tenter de le convain- cre de rejoindre leur club. A noter que l’ancien joueur du CSC est également dans le viseur de l’ESS et la JSK. Affaire à suivre…
Bouhenna sera relancé
Guessan «Je promets de me racheter et gagner de nouveau
la confiance des supporters»
Sans surprise, Ghislain Guessan a été une nouvelle fois titularisé en pointe de l’attaque à l’occasion du match des 16es de finale de la Coupe d’Algérie qui a op- posé son équipe au CA Batna à Bolo- ghine. Malgré les efforts qu’il a fournis
tout au long de la période qu’il a passée sur la pelouse, l’attaquant français d’ori- gine ivoirienne n’a pas été récompensé, ce qui l’a déçu. Sa réaction lorsqu’il s’ap- prêtait à céder sa place l’a prouvé en tout cas, puisqu’il a pris un carton jaune
après avoir ôté son maillot. Sollicité, celui qui a été jusque-là auteur de six buts a accepté de revenir sur ce qui s’est passé avant d’évoquer le prochain ren- dez-vous des Rouge et Noir prévu pour ce jeudi à Béchar.
«A Béchar,
nous viserons
une nouvelle
victoire»
06
N° 3582Mardi 20décembre 2016JSK LIGUE 1
O
fficiel-le-ment,le dé-fen-seur Sofiane Khelili est acquis pour la JSK puisqu’il est la première
recrue hivernale du club.
La venue de Khelili entre dans le cadre du renfor- cement du comparti- ment défensif après les nombreuses contre-per-
formances de la JSK en championnat. Lorsque l’occasion s’est présen-
tée, les dirigeants de la JSK ne l’ont pas ratée puisque Khelili a signé son contrat et
s’entraîne avec le groupe le plus normalement du
monde. Toutefois, le défenseur n’a pas en- core été qualifié au ni- veau de la LFP. Pour cause, il manque un document important, à savoir la lettre de sortie du joueur. Pour rappel, Khelili était signataire au club saoudien d’El Ittifaq.
Mais l’expérience du joueur en Arabie Saoudite a été très courte, puisque l’ancien international mi- litaire a rapidement résilié son contrat après quelques mois seu- lement. De retour au pays, le joueur devra tout d’abord bénéfi- cier du TMS avant d’être qualifié au profit de sa nouvelle forma- tion, comme le stipule la régle- mentation des transferts instaurée par la FIFA.
Un dirigeant de la JSK s’est déplacé hier au siège de la FAF
Et pour en savoir davantage au sujet du TMS, un dirigeant de la JSK s’est déplacé dans la matinée d’hier à Alger plus précisément au siège de la FAF afin de voir si la lettre de sortie du joueur est arri- vée. Comme tout le monde le sait, la procédure pour l’obtention du TMS est connue. La FAF doit ef- fectuer une demande à la Fédéra- tion Saoudienne. Cette dernière devrait alors prendre attache avec le club concerné pour voir si le joueur a quitté le club sur un ac- cord et que le contrat a bel et bien été résilié. C’est à ce moment là que la Fédération Saoudiennedonnera son aval et enverra le TMS à la FAF.
Le dossier du joueur a été déposé à la Ligue
En attendant l’arrivée de la lettre de sortie du joueur, le dossier de Khelili a été déposée à la LFP. Le dossier en question concerne la demande de licence et comporte plusieurs documents comme le contrat original du joueur signé par le président Hannachi ainsi que le dossier médical complet exigé par la Ligue.Le joueur espère prendre part au match face au CRB
Même si ça s’annonce très serré pour lui, Sofiane Khelili espère toujours prendre part au prochain match de la JSK face à son an- cienne équipe, le CRB, prévu ce week-end au stade du 1er-No- vembre de Tizi Ouzou. Khelili a le droit de jouer du moment que le mercato hivernal a officiellement débuté. Sauf que le TMS reste un document indispensable pour la qualification du joueur.
S. D.
Recrutement de Mameche…
Le RCK attend l’offre de Hannachi
Comme tout lemonde le sait, la JSK est sur
les traces du joueur kou- béen, Ma- meche. Cela fait quelques jours déjà que
le président Hannachi a chargé un proche de se renseigner sur
le dossier du joueur. Toute- fois, aucune offre officielle n’a été pour le
moment faite au club koubéen. C’est du moins ce que nous a fait savoir le prési- dent du RCK, Mohamed Seghir. Ce der- nier affirme qu’il y a des touches au sujet du joueur, mais pour le moment, aucun montant n’a été proposé en échange de la
lettre de libération. D’après les proches du président kabyle, il faudra attendre
quelques jours avant que la JSK ne prenne ce dossier au sérieux, le temps que le club termine la phase aller. Le der-
nier match de championnat face au CRB a mobilisé tout le monde à la JSK et le président est très préoccupé par cette 15e
rencontre de championnat, surtout que son équipe se trouve toujours dans la
zone rouge.
Le joueur plus que jamais motivé pour venir
Pour sa part, le jeune joueur du RCK est plus que jamais motivé à l’idée de tenterune nouvelle expérience à la JSK. Il considère que ce nouveau challenge peut
lui ouvrir les portes de la sélection et pourquoi pas celles d’une carrière en Eu-
rope, comme ce fut le cas par le passé pour Sid-Ali Yahia-Cherif qui a fait de la
JSK un tremplin pour aller signer à Is- tres. Mameche n’hésitera pas une seule seconde à aller tenter sa chance à la JSK, dans l’espoir que ses dirigeants actuels ne
le bloquent pas cet hiver.
Mohamed Seghir (pdt du RCK) : «Il y a eu un contact, puis
plus rien»
Joint par nos soins, le président du RCK, Mohamed Seghir nous a fait savoir qu’il a
eu bel et bien des touches, mais rien de concret jusque-là au sujet de Mameche.
Il dira à ce sujet : «Oui, on sait que la JSK est intéressée par les services du jeune Ma- meche, mais je tiens à dire pour l’instant
qu’il n’y a pas eu de suite depuis la pre- mière touche. Au stade où nous en sommes, on peut dire qu’il ne s’agit que d’un intérêt de la part des dirigeants de la
JSK, sans plus.»
«On reste ouvert aux négociations»
Interrogé par la suite sur une probable offre du club kabyle, le premier responsa-
ble du RCK a rapidement répliqué :
«Faux, la JSK ne nous a fait aucune offre financière. Tout ce qui a été dit à ce sujet est complètement faux et n’a aucun fonde- ment. Je vous le dit officiellement, aucune offre n’a été faite par Hannachi ni ses diri- geants. Toutefois, on reste ouvert aux né- gociations. Si le club est apte à faire une offre, nous sommes prêts à négocier une li-
bération du joueur».
S. D.
Le TMS bloque
Khelili
Zerguine contacté
À en croire une source bien infor- mée, la direction de la JSK, qui souhaite recruter un atta- quant de qualité cet hiver, a pris attache avec l’avant-centre de l’USM Blida, Youcef Zerguine. Et malgré le fait qu’il soit tou- jours sous contrat, cela n’a pas refroidi les dirigeants kabyles qui, selon nos infor- mations, vont tenter de le convaincre de changer d’air pro- chainement. À signa- ler que le joueur intéresse aussi le CRB.
Entraînement sous une forte pluie
Après deux jours de repos, les joueurs de la JSK ont repris hier soir le chemin de l’entraînement. La séance, qui a été marquée par la pré- sence de tous les joueurs mis à part les internationaux, s’est déroulée sous une forte pluie.
Berchiche réintègre le groupe
Interdit d’entraîne- ment à trois reprises, le défenseur central Koceïla Berchiche, lequel n’a pas effec- tué le déplacement avec son équipe à Ouargla, a été auto- risé à travailler avec ses coéquipiers. Il s’est entraîné le plus normalement du monde avec le groupe.
Les négociations
avec Bahari reportées
à dimanche
Comme rapporté précédem- ment par nos soins, les diri-geants de la JSK s’activent pour conclure un deuxième transfert dans les prochaines heures. Après Khellili, l’atta- quant de l’OMA, Bahari inté- resse énormément les Canaris, qui recherchent désespéré- ment un bon joueur capable de résoudre le problème de l’inefficacité. Et contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse dimanche, les respon- sables du club de l’ouest n’ont pas encore rencontré le prési- dent Hannachi pour entamer les négociations. Ces derniers se sont déplacés hier à la capi- tale, dans l’espoir de conclure le transfert. Mais au moment de contacter Hannachi pour fixer un rendez-vous, ce der- nier se trouvait à Tizi Ouzou.
Donc, tout a été reporté. Et lorsque nous avons cherché à connaître plus de détails, nous avons appris que les deux par- ties se sont mises d’accord pour se rencontrer ce di- manche afin d’aborder d’une manière bien détaillé toutes les modalités du transfert.
Mohamed Hocine :
«Tout sera clair en début de semaine»
Interrogé par nos soins dans
l’après-midi, le président de l’OM Arzew, Mohamed Ho- cine nous a fait savoir que les négociations avec la JSK concernant l’attaquant Bahari sont en bonne voie et que tout sera clair d’ici la semaine pro- chaine : «Effectivement, nous sommes en contact avec la JSK concernant l’attaquant Bahari. On aurait aimé ren- contrer Hannachi, mais ce dernier était indisponible.
Donc, les négociations ont été reportées à dimanche pro- chain. Nous allons essayer de trouver un accord de prin- cipe.»
Hannachi à ses proches : «Voilà pourquoi Bahari nous intéresse»
De son côté, le président Han- nachi est convaincu que l’atta- quant El Bahari pourrait apporter un plus à l’attaque dès l’entame de la phase re- tour. D’ailleurs, c’est ce qu’il a déclaré à ses proches : «Je suis convaincu que c’est un bon joueur. Je me suis renseigné et il est le meilleur buteur de l’OMA. En principe, il appor- tera un plus à l’attaque.»
S. D.
