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Collection Poésie/Flammarion dirigée par Yves di Manno

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Academic year: 2022

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Collection Poésie/Flammarion dirigée par Yves di Manno

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DÉESSES DE CORRIDA

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du même auteur :

Chroniques d’ici (avec 11 lithographies de Jean-Michel Alberola), Item, 2009.

La logique de l’escargot, correspondance itinérante, éditions Jannink, 2011.

Littoral 12, Flammarion, 2014.

une, traversée (avec Yves di Manno), éditions Isabelle Sauvage, 2014.

Honneur aux serrures, éditions Isabelle Sauvage, 2016.

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ANNE CALAS

DÉESSES DE CORRIDA

FLAMMARION

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© Éditions Flammarion, Paris, 2019.

ISBN : 978-2-0815-0497-4 Imprimé en France

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À ma mère,

aux femmes de ma lignée et à toutes les femmes

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Avant-propos

L’écriture de ce livre s’est nourrie d’une expérience de poétique jardinière dont la période collective s’est déroulée de l’équinoxe d’automne 2017 à celui de 2018. (On peut en trouver des traces sur www.annecalas.com)

Il s’agissait, en déclinant la forme du carré, de tenter d’établir un lien symbolique entre mon jardin et la ville de Marseille où sont nées et ont vécu les femmes de ma famille maternelle. Dessiner un jardin en écho à ce port, à cette ville-mère, est peut-être une façon de mieux définir ma place dans la lignée de femmes à laquelle j’appartiens. De découvrir comment une terre ancestrale, la Provence, peut devenir une terre de liberté.

Aujourd’hui, je poursuis au jardin ce geste poétique.

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J’écris des poèmes à mon insu qu’aucune inspiration ne mène par la bride

Denis Roche

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I

États natifs de l’intuition

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Premier état de la pellicule

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Noir initial et l’image apparaît

Comme — un geste — de nuit Une espérance de cuir, un parfum une

Consolation

Enfant du cosmos et des pierres gelées.

Les femmes peignent les taureaux dans la nuit Initiale

Première pièce, scène première Descendront dans l’arène et

Les chevaux Nuit des mystères, des avens

Et de la liberté manganèse, ombre calcinée Lumière qui perce la nuit de velours Comme au ventre des fées

Des femmes

Au ventre de ma mère

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Vertige des sens Vertige de la raison Vertige cosmique

Tes yeux infinis, mysteries Toucher l’infini jusqu’à toi

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Assise dans le couloir

— j’attends

Tête appuyée contre La porte J’attends

Je te regarde — crachant Sur les parois les ombres

Tes cheveux, tes hanches — avalanche jusque Sur la terre nue

Et ta chemise

De nuit brodée — au petit point

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Alors

Dans l’obscur d’une nuit aveuglante Puisqu’une enfant [presque déesse]

Peut venir vivre au clair Entre toutes les femmes. Alors Écoute = hier après la pluie Dans l’atmosphère d’une chambre Claire — j’entre

Le voile de coton s’envole par La fenêtre ouverte

La liseuse douce et lingère me recouvre de lait

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Le soleil sous le vent afflue dans La paroi et

La maison résiste à l’attente fragile — alors La moisson viendra mesurer la prière angulaire

Et le temps Écoute, ils ont déménagé Ton lit

Et tu n’as rien Senti — rien vu

Les cols de cygne livrés À tes secrets sont montés à l’étage D’une chambre à l’autre, la mienne J’écris sur ton départ sur

Ton rêve admirable — de réconciliation La joie et ta main sur la mienne

Trois lignes l’accompagnant Intime

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