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Les lignees d'addition ble-Aegilops ventricosa Taush. VI.-Etude de la localisation chromosomique de la resistance a l'egard d'Heterodera avenae Woll.

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Les lignees d’addition ble-Aegilops ventricosa Taush.

VI.-Etude de la localisation chromosomique de la resistance a l’egard d’Heterodera avenae Woll.

Roger Rivoal, Francoise Dosba, Joseph Jahier, Jean-Sébastien Pierre

To cite this version:

Roger Rivoal, Francoise Dosba, Joseph Jahier, Jean-Sébastien Pierre. Les lignees d’addition ble-

Aegilops ventricosa Taush. VI.-Etude de la localisation chromosomique de la resistance a l’egard

d’Heterodera avenae Woll.. Agronomie, EDP Sciences, 1986, 6 (2), pp.143-148. �hal-02718562�

(2)

Les lignées d’addition blé-Aegilops ventricosa

Tausch. VI. — Etude de la localisation chro-

mosomique de la résistance à l’égard d’Hetero-

dera avenae Woll.

Roger RIVOAL, Françoise DOSBA Joseph JAHIER Jean-Sébastien PIERRE

Paulette PENARD, Anne-Marie TANGUY, Paulette ABELARD Marie-Thérèse

QUERRIEN

LN.R.A.-E.N.S.A., Laboratoire de Zoologie, Centre de Recherches de Rennes, B.P. 29, F 35650 Le Rheu (

*

) LN.R.A., Station d Amélioration des Plantes, Centre de Recherches de Rennes, F35650 Le Rheu

RÉSUMÉ La lignée d’addition m 36 issue du croisement blé

-

Aegilops ventricosa exprime une importante résistance au

développement d’Heterodera avenae. L’étude de la F2 (« Moisson » x m 36) montre que le (s) gène (s) de résistance impliqué (s) est (sont) localisé (s) sur les chromosomes additionnels 6 M V . Le niveau de la résistance

dépend du nombre de chromosomes ajoutés. Il varie également en fonction du pathotype considéré, Ha 12 ou

Ha 41. L’étude contribue en outre à affiner la méthode de caractérisation de la résistance, au niveau du nombre minimum de plantes à analyser.

Mots clés additionnels : Nématode, pathotype, Triticum aestivum, méthodologie.

SUMMARY Wheat-Aegilops ventricosa Tausch. addition lines. VI.

-

Study of the chromosomal location of

resistance to Heterodera avenae Woll.

The wheat-Aegilops ventricosa addition line m 36 exhibited a high level of resistance towards Heterodera avenae. Analysis in F2 of the cross Moisson » x m 36) showed that the resistance gene (s) involved are located on the 6 M v additional chromosomes : the number of added chromosomes had an incidence on the level of resistance which also varied according to the pathotype used, Ha 12 or Ha 41. The study also contributes to improve the method for resistance characterization, by reducing the minimum number of plants

to be analyzed.

Additional key words : Nematode, pathotype, Triticum aestivum, methodology.

1. INTRODUCTION

Peu de sources de résistance au développement

d’Heterodera avenae Woll. ont été identifiées chez le blé Triticum aestivum L. malgré de nombreuses inves-

tigations menées en Europe, en Australie ou en Inde (C

OOK

, 1974). Les lignées les plus utilisées dans les programmes de sélection sont « Loros » et « Aus.

10894 » (COO K & Y ORK , 1982 ; B ROWN , 1982). Leur résistance est assurée par des systèmes oligogéniques dominants similaires mais elle s’exerce incomplète-

( 1

) I.N.R.A., Station de Recherches d’Arboriculture fruitière, Centre de Recherches de Bordeaux, F 33140 Pont de la Maye

ment ou se révèle parfois inefficace contre certains

pathotypes récemment définis (ANDERSEN & ANDER- SE

N

, 1982 ; COOK & YOR K , 1982 ; F I SHE R , 1982).

La recherche de sources de résistance chez des espè-

ces voisines du blé a été entreprise en Australie (BRO

WN

, 1973, 1974) et en France (DOSB A & R IVOAL , 1981, 1982). Aegilops variabilis Eig. s’est révélé tota-

lement résistant au développement du pathotype aus- tralien d’H. avenae alors qu’il assure une faible multi- plication du parasite en France. Ae. ventricosa Tausch. ainsi que ses progéniteurs possibles,

Ae. comosa Sibth. & Sm. et Ae. uniaristata Vis., exer-

cent une résistance de très haut niveau à l’encontre

des 4 pathotypes caractérisés dans notre pays.

(3)

DoS BA

et al. (1978) ont présenté l’extraction, l’iden- tification et l’utilisation de lignées d’addition blé

-

Ae. ventricosa (génomes DM V ). Le matériel obtenu

offre de réelles capacités de résistance à plusieurs maladies des céréales dont le piétin-verse. D OSBA &

R

IVOAL (1981) ont montré que les lignées d’addition de type 5 et 7 s’opposent incomplètement mais de

manière intéressante au développement d’H. avenae.

La présente publication rend compte des résultats d’une expérimentation qui a eu pour but de vérifier la localisation de gènes de résistance à H. avenae sur la paire chromosomique additionnelle M v d’une de ces

lignées.

Il. MATÉRIEL ET MÉTHODES

A. Matériel végétal

La lignée d’addition m 36 utilisée dans cette étude

appartient au type 5, groupe mA de la classification définitive (D OSBA , non publié). Elle est issue du croi- sement (T. aestivum cv. « Moisson » x Ae. ventri-

cosa n° 11) x T. aestivum cv. « Moisson » 4 suivi de 4 générations d’autofécondation. Une plante à 2 n =

44 chromosomes a été croisée en 1979 par « Mois-

son ». En 1980, les plantes hybrides à 2 n = 43 chro-

mosomes ont été autofécondées et ont donné en 1981 I

une population de 362 plantes F2 à 2 n = 42, 43 ou 44 chromosomes. Celles-ci ont été testées pour leur comportement vis-à-vis d’H. avenae en comparaison

avec les témoins de référence hôte, cv. « Moisson », et résistant, lignée m 36. Ainsi 133 plantes à 2 n =

42 chromosomes, 175 à 2 n = 43 et 54 à 2 n = 44 ont

été comparées à 63 plantes de « Moisson » (2 n = 42)

et 46 plantes de la lignée m 36 (2 n = 44). Dans

16 cas où le nombre de chromosomes ne semblait pas

correspondre à la qualité d’hôte des plantes testées, il

a été procédé à un contrôle chromosomique sur la

descendance F3.

B. Conditions de culture et évaluation de la résistance La technique utilisée pour caractériser la résistance

a été précédemment décrite par R IVOAL et al. (1978).

La culture des plantes est effectuée dans un mélange

terreux (environ 800 ml), désinfecté par la chaleur,

contenu dans des bouteilles en matière plastique sans

fond et retournées dont le goulot est occupé par du sable stérilisé afin d’assurer un drainage convenable.

Les céréales ont été testées à l’égard des 2 pathotypes

Fr 1 et Fr 4, dénommés respectivement Ha 41 et

Ha 12 par ANDERSEN & ANDERSEN (1982). Les sou- ches utilisées sont originaires de Villasavary (Aude)

pour Ha 41 et de Nuisement-sur-Coole (Marne) pour Ha 12.

Les nématodes ont été placés dans le sol le 21 octo- bre 1981 à raison de 20 kystes par bouteille, ensachés dans une toile de nylon de 250 l i de maille. Ils ont fourni une infestation potentielle de 7 larves/ml de sol dans le cas du pathotype Ha 41 et de 8 larves/ml de sol dans celui de Ha 12.

Les céréales ont été semées du 3 au 6 novembre 1981, à raison d’un caryopse germé par bouteille. La fertilisation a été assurée après le tallage par l’apport

bimensuel d’un engrais complet sous forme liquide.

Un traitement simultané fongicide (Vigil à 2 ml/1) et aphicide (Pirimor à 0,75 g/1) a été effectué en applica-

tion foliaire, le 30 avril 1982. En outre, une humidité convenable du contenu des bouteilles a été entretenue d’avril à juillet 1982 par un arrosage bi-hebdoma- daire.

L’extraction des kystes nouvellement formés a été réalisée de septembre à décembre 1982 par la techni- que courante associant l’élutriation et la centri-

fugation-flottation (R IVOAL et al., 1978). Le niveau

de résistance de chaque plante est évalué en fonction

du nombre de femelles blanches ou de kystes gravides rapportés à la plante entière ou au poids frais de racine.

C. Méthode de contrôle cytogénétique

Les dénombrements mitotiques ont été effectués pour chacune des plantes F2 testées, à partir de méris-

tèmes racinaires prélevés sur les grains germés, après 3 j à l’étuve en boîte de Petri sur papier buvard

humide. Les pointes de racines sont placées pendant

16 h dans une solution saturée d’a bromonaphtalène à 5 °C, fixées dans l’acide acétique à 90 p. 100 et colo- rées selon la réaction nucléale de Feulgen après hydrolyse dans HCI IN (12 mn à 60 °C).

D. Méthodes d’interprétation statistique

Les données ont fait l’objet d’une transformation

logarithmique log (x + 1), dans le but d’homogénéi-

ser les variances. Pour chaque pathotype pris séparé- ment, nous avons d’abord testé l’effet global des lignées sur la multiplication du parasite par analyse de

variance à un facteur et par comparaison des moyen-

nes selon la procédure de DUNCAN corrigée par KRA- MER (1956).

L’interaction des facteurs lignées et pathotypes est

examinée par analyse de variance, à 2 facteurs, non orthogonale multivariable (B A C HA COU et al. 1981), suivie d’une représentation graphique de l’interaction

ajustée. Elle est calculée par soustraction des effets

ligne et colonne d’après le modèle d’analyse de variance suivant :

avec ( X

i : effet pathotype

13 j : effet lignée y!i!j : interaction Eijk

: terme d’erreur,

a i

, I3 j et y!;!! sont estimés avec les contraintes suivan- tes :

sur les effets principaux :

(4)

sur les interactions

Nous avons profité du grand nombre de données

rassemblées au cours de cette expérimentation pour tenter de déterminer le nombre nécessaire et suffisant de plantes qu’il faut analyser pour caractériser un

niveau intermédiaire de résistance. On a appliqué la

formule de PHILIPPEAU (1979) :

où s, : écart type résiduel de l’essai

8 : différence attendue entre deux moyennes

a : risque de 1 re espèce (3 , risque de 2 e espèce

z a

: écart réduit relatif au risque a z

2

¡J : écart réduit relatif au risque 2 (3.

III. RÉSULTATS ET DISCUSSION

A. Analyse du développement d’H. avenae sur les

plantes F2 Moisson » x m 36) et leurs parents Exprimé en nombres de kystes gravides par plante

ou par g de racine, le développement d’H. avenae sur

le cultivar « Moisson », la lignée m 36 et les plantes

F2 issues du croisement (« Moisson » x m 36) est indiqué dans les tableaux 1 et 2. Il varie en fonction des cultivars et des lignées éprouvés et selon le pathotype du nématode utilisé.

Aussi bien dans le cas d’Ha 12 que dans celui de Ha 41, le développement du nématode est en relation inverse avec le nombre de chromosomes des cultivars

ou lignées testés. Les plantes à 2 n = 42 chromosomes

« Moisson » et F2 (m 36 x « Moisson ») sont (sans différence significative même au seuil de 1 p. 100) les hôtes les plus efficaces pour les 2 pathotypes. L’addi-

tion d’ ou 2 chromosomes, chez les lignées à 2 n =

43 et à 2 n = 44, a pour conséquence de faire signifi-

cativement diminuer la multiplication du nématode, plus fortement pour les plantes possédant 2 chromo-

somes additionnels. Les plantes à 2 n = 44 de m 36

ou de la F2 ont un comportement voisin ou même analogue. C’est particulièrement le cas avec le pathotype Ha 12 pour le nombre de kystes rapporté à

la plante et avec Ha 41 pour le nombre de kystes rap-

porté au gramme de racine. Il s’avère néanmoins que la lignée m 36 s’oppose plus efficacement au dévelop- pement des 2 pathotypes que l’ensemble des plantes

F2 à 2 n = 44 chromosomes. Le (ou les) gène (s) porté (s) par la paire chromosomique additionnelle semble (nt) mieux s’exprimer dans le fond génétique

de la lignée m 36.

B. Différences chez les pathotypes dans leur capacité intrinsèque à se multiplier sur les lignées

Sur toutes les plantes testées, le pathotype Ha 41 présente une plus forte propension à se développer

que le pathotype Ha 12. Le nombre des kystes Ha 41

formés sur les meilleurs hôtes à 2 n = 42 est 3 fois

supérieur à celui de Ha 12. De même la résistance au

développement qu’exercent les lignées à 2 n = 44 est

la plus efficace contre la pathotype Ha 12 qui, en

moyenne, ne forme pas plus de 10 kystes par plante (tabl. 1).

Ces différences au niveau de la multiplication des

pathotypes Ha 41 et Ha 12 ont déjà été signalées par

(5)

RIVOAL & PERSON-DEDRYVER (1982) notamment sur

les cultivars de blé « Hardi » et d’orge « Aramir ».

Elles confirment que ces 2 pathotypes d’H. avenae se démarquent en France, non seulement par la virulence mais également par leur capacité intrinsèque à se mul- tiplier.

En conséquence, la lignée m 36 et les plantes à

2 n = 44 issues du croisement (m 36 x « Moisson ») constituent des hôtes intermédiaires dans le cas du

pathotype Ha 41. Elles sont véritablement résistantes à l’égard de Ha 12 puisque les nombres de kystes gra- vides rapportés à la plante entière ou au gramme de racine ne représentent au plus que 5 p. 100 de ceux

rencontrés sur les plantes à 2 n = 42 Moisson » et F2) si l’on applique la convention parfois utilisée pour caractériser les variétés résistantes au développement

d’H. avenae (B RO WN, 1969).

La résistance au développement d’H. avenae obser-

vée chez la lignée d’addition m 36 est réellement liée à la présence des chromosomes additionnels du génome

M v

. Cependant, son expression varie non seulement

en fonction du dosage chromosomique mais égale-

ment selon le pathotype du nématode auquel elle se

trouve confrontée.

C. Interactions lignées-pathotypes

L’analyse de variance à 2 facteurs non orthogonale

démontre la réalité de l’interaction de ces 2 facteurs et

permet de calculer les effets d’interaction ajustée (tabl. 3 et 4). Que l’analyse de variance soit centrée

sur le facteur « pathotypes » ou sur le facteur

« lignées », on met en évidence une interaction signifi-

cative au seuil 1 p. 100 entre les 2 facteurs. L’effet de la lignée d’addition sur la multiplication du nématode dépend donc fortement du pathotype considéré. Ce résultat est tout à fait cohérent avec les analyses de variance à un facteur effectuées précédemment de manière séparée pour chaque pathotype. Il confirme également les interprétations des comparaisons multi- ples de moyennes.

Ces interactions peuvent être représentées graphi- quement (fig. 1). Les cercles blancs représentent une interaction négative, les noirs une interaction positive

avec un diamètre proportionnel à la valeur estimée de

l’interaction !y(ij).

(6)

Cette figuration fait apparaître immédiatement que l’interaction est due à 2 sous-groupes de lignées à l’intérieur desquels cet effet est faible ou nul : les 2 lignées à 2 n = 42 d’une part, les 3 lignées à

2 n > 42, d’autre part. L’addition de chromosomes supplémentaires semble donc réellement produire un effet sur le nombre de kystes formés qui diffère en

fonction des 2 pathotypes d’H. avenae utilisés.

D. Estimation du nombre suffisant de répétitions

pour la caractérisation d’un niveau intermédiaire de résistance

La technique de caractérisation de la résistance uti- lisée est précise et fiable (R IVOAL et al., 1978). Elle permet de déceler en particulier les niveaux de résis- tance intermédiaire, ce qui rend possible l’étude de

l’hérédité de la résistance impliquant des systèmes oli- gogéniques (SAUR & R I VO AL , 1979 ; C LA MOT &

R IVOAL

, 1984). Cette technique est cependant lourde

et exigeante en main-d’oeuvre.

On a cherché à calculer au seuil de 5 p. 100 la plus petite des différences significatives enregistrées entre

2 moyennes successives. L’estimation a été faite sur la résiduelle du modèle d’analyse de variance le plus complet, soit : 0,067 pour le nombre de kystes par

plante et 0,095 pour l’effectif en kystes/g de racine.

La plus petite différence significative enregistrée

entre 2 moyennes consécutives dans les essais a été ô = 0,19 pour le nombre de kystes/g de racine. Si l’on fixe a = 0,05 et 2 a = 0,10, on trouve environ

11 répétitions. Ce nombre est sensiblement inférieur à celui des répétitions utilisées dans l’expérimentation.

Une estimation des effectifs des plantes à tester a

été antérieurement réalisée au cours du test d’hôte appliqué à diverses espèces d’Aegilops (D OSBA &

RIVOAL, 1982). On avait déterminé un nombre de répétitions plus élevé à cause d’une forte hétérogénéité

dans le développement des 2 pathotypes, liée à la

nature du végétal et aux conditions générales de

l’essai. Des conditions expérimentales plus standardi-

sées comme celles que nous avons appliquées en 1981-

1982 ainsi que l’utilisation d’un matériel végétal plus homogène expliquent vraisemblablement la réduction du nombre théorique minimum de plantes à analyser.

IV. CONCLUSION

L’étude de la qualité d’hôte de la lignée d’addition

m 36 à l’égard de 2 pathotypes d’H. avenae confirme l’existence dans le génome M v de gènes de résistance

au développement du parasite. L’efficacité de la résis- tance est liée à un effet de dosage chromosomique,

mais elle varie également en fonction des pathotypes qui présentent de nettes différences dans leur capacité intrinsèque à former des femelles. Il est statistique-

ment établi que le pathotype Ha 41 présente une plus

forte propension à former des femelles que le

pathotype Ha 12. L’addition chromosomique, qu’elle

soit mono ou disomique, confère ainsi aux lignées de

blé une qualité d’hôte médiocre dans le cas de Ha 41 et un niveau très intéressant de résistance dans celui de Ha 12.

Ces informations constituent une étape supplémen-

taire dans la connaissance de la génétique du génome

M

v d’Ae. ventricosa. Le chromosome additionnel de la lignée m 36 appartient au groupe d’homéologie 6

des blés (J AHI E R , non publié). Il est impliqué dans

(7)

d’autres mécanismes de résistance à l’encontre de l’oïdium et de la rouille brune (DosBA et al., 1980).

Ce type de lignées représente un matériel génétique

intéressant pour l’amélioration du blé à condition de pouvoir induire des recombinaisons homéologues

entre les chromosomes du blé tendre et le chromo-

some M!, F EDAK (1983) ayant montré que le génome M

v avait une très faible homéologie avec le génome D du blé tendre.

Reçu le 21 mars 1985.

Accepté le 20 septembre 1985.

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