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mention mathématiques, informatique et applications

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Université Paris-Descartes

UFR de Mathématiques et Informatique 45, rue des Saints-Pères 75270 Paris cedex 06

Mathématiques et Calculs 1 : Examen du 11 juin 2013 (durée : 1h30) L1 : Licence sciences et technologies,

mention mathématiques, informatique et applications

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Exercice 1. On considère les suites (a n ) n ∈ N et (b n ) n ∈ N définies par :

 

 

 

 

a n+1 = 1

3 (2a n + b n ), a 1 = 4 b n+1 = 1

3 (a n + 2b n ), b 1 = 1 1. i. Calculer a n+1b n+1 et montrer que ∀ n ∈ N, a n > b n et que lim

n →∞ (a nb n ) = 0.

ii. Montrer que la suite (a n ) n ∈ N est décroissante et que la suite (b n ) n ∈ N est croissante.

iii. En déduire que les deux suites sont convergentes et ont même limite.

2. i. Calculer

n − 1

X

k=1

(b k+1b k ) et en déduire la valeur de b n en fonction de n.

ii. Calculer la limite commune des deux suites (a n ) n ∈ N et (b n ) n ∈ N . Solution

1. i. a n+1b n+1 = 1 3

2a n + b na n − 2b n

= 1 3

a nb n

On en déduit : a nb n = 1 3

a n − 1 − b n − 1

= 1 3 2

a n − 2 − b n − 2

= · · · = 1 3 n 1

a 1 − b 1

= 1 3 n 2 > 0 Alors : a n > b n et lim

n →∞ (a nb n ) = 0.

ii. a n+1a n = 1 3

2a n + b n

a n = 1 3

b na n

= − 1

3 n 1 < 0 la suite (a n ) est décroissante.

b n+1b n = 1 3

a n + 2b n

b n = 1 3

a nb n

= 1

3 n 1 > 0 la suite (b n ) est croissante.

iii. On a donc : b 1 < b 2 < · · · < b n < · · · < a n < · · · < a 2 < a 1 . La suite (a n ) est décroissante et minorée par b 1 elle est donc convergente ; (b n ) est croissante et majorée par a 1 elle est donc convergente. De plus : lim

n →∞ (a nb n ) = 0, les deux limites sont donc égales.

2.

n − 1

X

k=1

(b k+1b k ) = (b nb n − 1 ) + (b n − 1 − b n − 2 ) + · · · + (b 3 − b 2 ) + (b 2 − b 1 ) = b nb 1 .

Or b k+1b k = 1

3 k 1 donc :

n − 1

X

k=1

(b k+1b k ) =

n − 1

X

k=1

1

3 k 1 = 1 − 1

3

n1

1 − 1

3

= b nb 1 , d’où : b n = 5 2 − 1

2 1 3 n 2 . On a donc : lim

n →∞ a n = lim

n →∞ b n = 5 2 .

Exercice 2.

1. Calculer le module et l’argument, compris entre 0 et 2π, du nombre complexe : z = (1 + i

√ 3) 20 . 2. Mettre le nombre complexe z = 4 − 3 i

i − 1 sous la forme : z = a + i b.

3. Montrer que si un nombre complexe est de module 1, on a : z = 1 z ·

Soit z 1 et z 2 deux nombres complexes de module 1, tels que : z 1 z 2 + 1 , 0. Montrer que le nombre Z = z 1 + z 2 1 + z 1 z 2

est réel.

Solution 1. 1 + i

√ 3 = 2 1

2 + i

√ 3 2

= 2e i

π3

.

D’où : z = 2 20 e i

20π3

= 2 20 e i

(18+2)π3

= 2 20 e i

3

. On a donc : | z | = 2 20 et l’argument demandé est : 2π

3 .

(2)

2. z = 4 − 3 i

i − 1 = (4 − 3 i)(i − 1) ( − 1) 2 + 1 2 = − 1

2 (7 + i).

3. Si le module de z est 1, on a : zz = 1 ; d’où : z = 1 z · Z = z 1 + z 2

1 + z 1 z 2 =

1 z

1

+ z 1

2

1 + z 1

1

1 z

2

= z 1 + z 2

1 + z 1 z 2 = Z ∈ R.

Exercice 3.

1. Donner le développement limité à l’ordre 2 en zéro de ln(1 + x)

x · En déduire le développement limité à l’ordre 2 en zéro de (1 + x)

1x

et sa limite en zéro.

2. Donner le développement limité à l’ordre 4 en zéro de la fonction exponentielle e x . En déduire le développe- ment à l’ordre 4 en zéro de e x + e x et trouver un équivalent en zéro à la fonction : f (x) = e x + e x − 2

x 2 − 1. Quelle est la limite de f en zéro ?

Solution 1. En zéro, on a : ln(1 + x) = xx 2

2 + x 3

3 + ◦ (x 3 ), d’où : ln(1 + x) x = 1 − x

2 + x 2 3 + ◦ (x 2 ) On a :

(1 + x)

1x

= exp ln(1 + x) x

= exp 1 − x

2 + x 2

3 + ◦ (x 2 )

= e exp

x 2 + x 2

3 + ◦ (x 2 )

= e 1 + ( − x

2 + x 2 3 ) + 1

2 ( − x

2 ) 2 + ◦ (x 2 )

= e 1 − x

2 + 11x 2

24 + ◦ (x 2 ) On en déduit : lim

x → 0

(1 + x)

1x

= e.

2. e x = 1 + x + x 2 2 + x 3

6 + x 4

24 + ◦ (x 4 ).

e x + e x =

1 + x + x 2 2 + x 3

6 + x 4 24

+

1 − x + x 2 2 − x 3

6 + x 4 24

+ ◦ (x 4 ) = 2 + x 2 + x 4

12 + ◦ (x 4 ).

On en déduit : f (x) = e x + e x − 2 x 2 − 1 ∼

0

x 2

12 et lim

x → 0 f (x) = 0.

Exercice 4. On considère l’espace vectoriel R 3 ; soit E = { (x, y, z) | x + 2y − 3z = 0 } , ~ a = (1, 2, − 3) et F = Vect(~ a).

1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de R 3 et déterminer une base de E.

2. Montrer que EF = R 3 .

Solution 1. Soit u ~ = (x, y, z), ~ v = (x 0 , y 0 , z 0 ) ∈ E et λ ∈ R.

~

u + λ~ v = (x + λx 0 , y + λy 0 , z + λz 0 ) alors : x + λx 0 + 2(y + λy 0 ) − 3(z + λz 0 ) = x + 2y − 3z + λ(x 0 + 2y 0 − 3z 0 ) = 0. Donc

~

u + λ~ vE et E est bien un sous-espace vectoriel de R 3 .

~

u = (x, y, z) ∈ Ex = − 2y + 3z ⇔ u ~ = ( − 2y + 3z, y, z) = y( − 2, 1, 0) + z(3, 0, 1).

Les vecteurs ( − 2, 1, 0) et (3, 0, 1) engendrent donc E.

Ils sont indépendants : α( − 2, 1, 0) + β(3, 0, 1) = (0, 0, 0) ⇔ α = β = 0.

Donc ils forment une base de E qui est de dimension 2.

2. ~ a < E puisque : 1+2 × 2 − 3 × ( − 3) = 14 , 0, donc : EF = { 0 } . De plus dim(F) = 1 ; on a donc : dim(E)+dim(F ) = 3, donc : EF = R 3 .

Exercice 5. On considère le système d’équations linéaires suivant :

 

 

 

 

x + 2y − z = 1

− 4x + 5y − 3z = 2

− 2x + 2y − z = 3

1. Donner la matrice A de ce système.

(3)

2. Calculer le déterminant de A.

3. La matrice A est-elle inversible ? Si oui, calculer son inverse A 1 . 4. Calculer les solutions du système.

Solution

1. A =

 

 

 

− 1 2 − 1

− 4 5 − 3

− 2 2 − 1

 

 

 

2. On remplace la première ligne par la différence entre la première et la troisième : det(A) =

1 0 0

− 4 5 − 3

− 2 2 − 1

=

5 − 3 2 − 1

= 1

3. Le déterminant de A étant non-nul, la matrice A est inversible. Calcul de l’inverse par la méthode de Gauss :

 

 

 

− 1 2 − 1 1 0 0

− 4 5 − 3 0 1 0

− 2 2 − 1 0 0 1

 

 

 

L 1 − L 3 7→ L 1

 

 

 

1 0 0 1 0 − 1

− 4 5 − 3 0 1 0

− 2 2 − 1 0 0 1

 

 

 

L 2 + 4L 1 7→ L 2 L 3 + 2L 1 7→ L 3

 

 

 

1 0 0 1 0 − 1

0 5 − 3 4 1 − 4 0 2 − 1 2 0 − 1

 

 

 

3L 3L 2 7→ L 2

 

 

 

1 0 0 1 0 − 1

0 1 0 2 − 1 1

0 2 − 1 2 0 − 1

 

 

 

2L 2L 3 7→ L 3

 

 

 

1 0 0 1 0 − 1

0 1 0 2 − 1 1

0 0 1 2 − 2 3

 

 

 

A 1 =

 

 

 

1 0 − 1 2 − 1 1 2 − 2 3

 

 

 

4. La solution du système est donc :

 

 

 

x y z

 

 

 

= A 1

 

 

 

 1 2 3

 

 

 

=

 

 

 

1 0 − 1 2 − 1 1 2 − 2 3

 

 

 

 

 

 

 1 2 3

 

 

 

=

 

 

 

− 2 3 7

 

 

 

Exercice 6.

1. Quels sont le domaine de définition et la dérivée de la fonction : x 7−→ arcsin(x).

2. Citer le théorème des accroissements finis avec toutes ses hypothèses.

3. Montrer que : ∀ x ∈ ]0, 1[, arcsin(x) < x

√ 1 − x 2

Solution 1. Voir le cours

2. Voir le cours

3. Pour tout x ∈ [0, 1], la fonction arcsin est continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[, on peut donc appliquer le théorème des accroissements finis :

c ∈ ]0, x[ tel que : arcsin(x) − arcsin(0) = x arcsin 0 (c) = x

1 − c 2 < x

1 − x 2 puisque 0 < c < x. D’où le résultat.

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