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Résultat ? 12% de la population sous le seuil de pauvreté

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Academic year: 2021

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46, avenue d’Ivry 75647 PARIS cedex 13

01 40 63 27 32 Secrétariat : 01 40 63 27 10 enretraite@]snes.edu

1- Anosognosie ... ou action !

C’est l’affection dont souffre Chirac, absent de son procès. On ignore la maladie. On oublie qu’on oublie. Mais que d’hommes politiques en sont frappés !

« J’irai chercher l’emploi avec les dents ». Bilan ? Chômage des jeunes et fermetures d’usines.

« Travailler plus pour gagner plu s». Résultat ? 12% de la population sous le seuil de pauvreté.

« Attendre (il s’agit de la dépendance) ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d’assumer mes responsabilités ». Et alors ? La réforme n’est pas annulée, elle est reportée !

« Je serai le président d’une république irréprochable ». Ne parlons pas de fiston à l’EPAD, de Woerth-Bettencourt, de Lagarde-Tapie, de Karachi, Takieddine, Bourgi, Djouhri, Servier ; on en est à des services de police, chargés de faire respecter la loi, qui s’en affranchissent et la violent, couverts par leur ministre.

L’impeachment n’existe pas en France et c’est dommage, mais faudrait-il désespérer de la Justice et donc admettre que cette équipe a fait de notre pays une république bananière ? Il existe une seule façon de sortir de cette impasse tragique : l’action unitaire des salariés et des citoyens, actifs et retraités, indignés mais organisés, lucides et décidés à dire haut et fort à tous les banquiers de la planète, qu’ils ne sont rien sans des garanties étatiques et qu’il n’est de garantie étatique solide que dans des systèmes démocratiques. Et la démocratie, c’est la voix des citoyens.

Alors, à bas l’imposture !

Et rendez vous dans les manifs... du 27/09, du 6/10, du 11/10...

Jean-Paul Beauquier Paris, le 22 septembre 2011

1 – Edito

2 – Actions en cours

3 – Rentrée 2011 : un rappel sur le rôle de l’Etat

4 - Calendrier

Aux responsables académiques des Retraités Aux secrétaires des S1 de retraités

Aux membres du Collectif National des retraités SNES Au Secrétariat Général

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2- Les retraités dans l'action (communiqué de la FSU-Retraités)

Signataire de l’appel inter UCR à la manifestation du 6 octobre, la FSU appelle tous les retraités et personnes âgées à se mobiliser et à prendre toutes les initiatives pour faire de cette journée un temps fort de l’expression du mécontentement des retraités. Elle les appelle à participer aux côtés des personnels actifs aux actions des 27 septembre dans l’Éducation et inter professionnelle le 11 octobre.

Comme les actifs, les retraités subissent l’accumulation des mesures gouvernementales et en particulier celles du plan d’austérité de François FILLON. Les inégalités s’accroissent. La quasi-totalité des minima garantis de pensions pour les anciens salariés est très en deçà du seuil de pauvreté. La forte inflation, les déremboursements, les dépassements d’honoraires dans le domaine de la santé, les hausses de loyer vont accroître les difficultés de vie de la grande majorité des retraités. Le report de toute décision concernant la prise en charge de la perte d’autonomie laisse des milliers de retraités et personnes âgées sans aucune perspective d’amélioration de leur situation.

La FSU-Retraités entend faire prendre en compte les revendications des retraités : - maintien du pouvoir d’achat, mesures spécifiques pour les faibles pensions, - mesures pour lutter contre les inégalités hommes/femmes,

- prise en charge de la perte d’autonomie par la solidarité nationale dans le cadre d’un service public.

La FSU et sa Section Fédérale Retraités souhaitent que soit organisée une action unitaire publique de grande ampleur dans la suite de la mobilisation du 6 octobre pour imposer d’autres choix, reposant sur la solidarité et obtenir la garantie de conditions de vie décente pour les retraités de notre pays.

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3- Petit rappel historique utile

(Tiré de la lettre de rentrée 2011 du SI du lycée St-Exupéry à Marseille)

Les « c’était mieux avant » des connaissances, voisins, boulangers et autres buralistes escortent généralement enseignants, parents d’élèves et élèves jusqu’aux portes des établissements, chaque rentrée apparaissant ainsi plus dramatique que la précédente. De sorte qu’à un âge d’or depuis longtemps révolu aurait succédé une lente phase de décadence.

La désintégration actuelle des États (oui oui des États) nourrit la vision fantasmée d’une période plus ou moins lointaine dans laquelle l’Etat se préoccupait de l’Education dans son ensemble, une sorte « d’État-éducateur »(1). Or contrairement aux images d’Épinal l’État ne s’est pas toujours préoccupé d’éducation. « Ainsi qu’un corps, qui aurait des yeux en toutes ses parties, serait monstrueux, de même un État le serait-il si tous ses sujets étaient savants. On y verrait aussi peu d’obéissance que l’orgueil et la présomption y seraient ordinaires »(2).

Si instruction il doit y avoir celle-ci doit être limitée. On trouve les mêmes principes chez Colbert : « lire, écrire, chiffrer et compter, et en même temps on obligerait ceux qui sont d’une naissance basse et inapte pour les sciences à apprendre les métiers, et on exclurait même de l’écriture ceux que la Providence a fait naître d’une condition à labourer la terre »(3).

L’école des compétences théorisée en 1667. Lorsque l’État se préoccupe, à la fin du XVIIe siècle, de l’instruction il ne le fait que mollement.

La politique d’encadrement scolaire est le plus souvent laissée à l’appréciation des intendants de province, lesquels ne sont pas toujours persuadés des bienfaits d’une telle action. « Le contrôle qu’ils exercent sur les finances locales leur donne en ce cas des moyens de freiner, dans la pratique, le développement des écoles »(4).

L’école française du début du XIXe siècle est marquée par une profonde dualité : les écoles primaires d’un côté ; les écoles secondaires de l’autre. Écoles du peuple d’une part, écoles de l’élite d’autre part. L’État ne s’engage que très modestement dans le réseau primaire. En 1850 la part de ses investissements ne s’élève qu’à 6,5%.

.L’entretien des écoles est laissé aux communes. Cet état des lieux sonne comme une alerte à notre époque où le gouvernement tend à se désengager d’un secteur pourtant essentiel à la construction de la démocratie. Au XIXe c’est bel et bien l’enseignement secondaire qui est la priorité de l’État notamment les lycées (1er mai 1802) créés par Napoléon. Là encore ne versons pas dans le mythe d’une époque dorée : la France compte 37 lycées en 1812, 46 en 1842, 83 en 1865. Paris écrase le reste avec quatre établissements aux effectifs pléthoriques (80 élèves par classe en 1876). Entre 1800 et 1880 c’est tout au plus 2 à 3% de la classe d’âge masculine qui accède à l’enseignement secondaire (collège et lycée).

Il faut donc peser très clairement ses mots lorsque l’on rêve de l’école du XIXe siècle.

Cette remise en perspective doit nous conduire avant tout à la vigilance face précisément au risque d’un retour en arrière qui serait désastreux. Les contraintes financières et budgétaires (la fameuse règle d’or que l’on voudrait fixer dans la constitution) font planer le risque d’un désengagement des Etats de la sphère éducative. Le risque est alors grand de basculer dans une récession (le terme est à la mode) scolaire et démocratique majeure.

1, 2: Extraits du testament politique de Richelieu... 3, 4: Colbert (les deux cités dans Histoire de l'enseignement t de l'éducation (Lebrun, Veniard, Queniart-perrin, 2003)

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4- Calendrier

1) Collectif plénier SNES- Retraités

SNES - 46 avenue d'Ivry – 75013 PARIS du 12 octobre à 14h30 au 13 octobre à 16h

- Point sur la situation, fiscalité, intervention d’un(e) secrétaire national(e) - Les congrès 2012 du SNES (académiques et national)

- Préparation du stage de février (réservé aux « jeunes » retraités) et réflexion sur le développement du syndicalisme des retraités

- La SFR, les journées d’automne

- La FGR-FP : informations, congrès 2012

2) 30 novembre et 1er décembre: Journées d'automne de la FSU (rue Cabanis) L’inscription passe par le centre de formation de la FSU

- Ouverture par Gérard Aschieri (9h30)

- Point sur le pouvoir d'achat avec Pierre Concialdi

- Problématiques européennes aujourd'hui (avec des invités étrangers) - Représentation des retraités, transmission, travail de l'Institut de la FSU, - Vie et fonctionnement des SFR

- Conclusions par Bernadette Groison

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