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Rhumatismes à début juvénile (JIRcohorte) : suivi prospectif d'une cohorte de plus de 1800 patients

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Academic year: 2021

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Communications orales / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A81-A162 A113

une biothérapie. Ces patients présentent par ailleurs un risque théorique accru d’amylose secondaire, nécessitant une prévention par la colchicine.

Conflit d’intérêt. – aucun

O.53

Place de la radiographie standard dans l’arthrite juvénile idiopathique : recommandations conjointes des sociétés françaises de rhumatologie, de radiologie, de la société francophone de rhumatologie et de médecine interne pédiatrique

P. Marteau* (1) ; C. Adamsbaum (2) ; L. Rossi-Semerano (3) ; M. De Bandt (4) ; I. Lemelle (5) ; C. Job Deslandre (6) ; TA. Tran (7) ; A. Lohse Walliser (8) ; E. Solau-Gervais (9) ; P. Pillet (10) ; B. Bader- Meunier (11) ; J. Wipff (12) ; C. Gaujoux-Viala (13) ; S. Breton (14) ; V. Devauchelle Pensec (15)

(1) Rhumatologie, CHU Cavale Blanche, Brest ; (2) Radiologie pédiatrique, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre ; (3) Rhumatologie pédiatrique, RESRIP (Réseau pour les Rhumatismes Inflammatoires Pédiatriques), Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre ; (4) Service de Rhumatologie, CHU de Fort de France, La Meynard, Fort de France, Martinique ; (5) Pédiatrie, Chu Nancy, Nancy ; (6) Service de Rhumatologie, Hôpital Cochin, Paris ; (7) Pédiatrie, CHRU de NÎMES, Nîmes ; (8) Service de Rhumatologie, Centre Hospitalier Belfort- Montbéliard, Belfort ; (9) Department of rheumatology, Hôpital de la Miletrie, Poitiers ; (10) Pédiatrie, Hôpital Pellegrin, Bordeaux ; (11) Rhumatologie pédiatrique, Hôpital Necker, Paris ;

(12) Rhumatologie A, Hôpital Cochin, Paris ; (13) Rhumatologie, CHRU de NÎMES, Nîmes ; (14) Service de radiologie pédiatrique, Hôpital Necker -Enfant Malade, Paris ; (15) Service de Médecine Interne – Rhumatologie, CHRU de Brest, Brest

*Auteur correspondant : pauline.marteau@chu-brest.fr (P. Marteau) Introduction. – On désigne sous le nom d’« arthrite juvénile idiopathique » (AJI), un ensemble hétérogène de rhumatismes inflammatoires de l’enfant, parmi lesquels existent des formes éro- sives avec un risque de destruction articulaire. Paradoxalement, aucune recommandation concernant la surveillance radiographique (telle qu’elle est pratiquée chez l’adulte) n’a été émise. L’EULAR et la PReS ont récemment publié des guidelines sur l’imagerie, mais la position de la radiographie standard demeure floue. L’objectif de ce travail est de proposer des indications pour la radiographie standard (RS), pour le suivi de chaque type d’AJI (arthrite systémique exclue).

Matériel et Méthodes. – Un comité de 14 experts français (rhumatolo- gues, pédiatres, radiologues), et deux représentants de patients fut constitué. Suivant la méthode GRADE pour l’élaboration de recom- mandations, une série de questions de recherche furent formulées selon la méthode PICO (Population, Intervention, Comparison, Out- come). Une revue de la littérature exhaustive fut réalisée par un auteur junior (PM), sur les bases de données Pubmed, EMBASE, grâce aux mots-clefs : « juvenile idiopathic/chronic/rheumatoid arthritis »,

« juvenile psoriatic arthritis », « enthesitis related arthritis », « juvenile spondolarthritis/spondyloarthropathy », OR « radiography/X Ray/

radiographic assessment ». Les articles francophones et anglophones s’attachant aux atteintes structurales (pincement de l’interligne, éro- sions, anomalies de croissance), furent retenus, et cette sélection fut complétée par une recherche manuelle. Des recommandations furent proposées, fondées sur cette revue et l’opinion des experts quand les données de la littérature se révèlaient insuffisantes. Ces propositions furent soumises à un groupe de 14 relecteurs francophones indépen- dants, puis révisées par leurs auteurs. Les recommandations finales furent soumises à l’ensemble du groupe et des relecteurs, selon un processus Delphi, avec une évaluation de la force de l’accord sur une échelle de 0 à 10.

Résultats. – Sur plus de 900 publications identifiées, 117 furent compulsées, et 72 incluses. Un poster et des recommandations

nationales en ligne furent également ajoutés. Dans nombre d’articles, les sous-types d’AJI n’étaient pas clairement identifiés.

Quatre principes et vingt-huit recommandations concernant la RS au diagnostic et au cours du suivi des différentes formes d’AJI furent proposés. Les notes moyennes attribuées par les experts allaient de 8,05 à 9,70/10, avec des grades B, C ou D. Nous recommandons la réalisation de RS systématiques des mains, poignets et avant-pieds au diagnostic et au cours du suivi des formes polyarticulaires à haut risque structural. Dans les formes oligoarticulaires, les radiogra- phies doivent être guidées par la clinique et non systématiques. Les radiographies standards n’ont qu’un rôle accessoire, à défaut d’ima- gerie en coupe, dans les formes axiales d’AJI. La radioprotection de l’enfant doit être constamment recherchée, mais le risque d’exposi- tion lié aux clichés périphériques paraît négligeable.

Conclusion. – L’atteinte structurale de l’AJI est rarement évaluée dans la littérature. Les formes polyarticulaires et oligoarticulaires extensives sont les plus étudiées, très peu de données sont dispo- nibles sur l’arthrite psoriasique, l’arthrite avec enthésites. Nous pensons que la radiographie, examen simple, peu coûteux et acces- sible, ne doit pas être négligé et peut être d’une aide précieuse dans les maladies à haut potentiel de destruction articulaire – tout en considérant ses limites chez l’enfant. L’imagerie non irradiante (échographie, IRM), est en plein essor dans l’AJI, et influencera de plus en plus les décisions thérapeutiques ; cependant, la place de ces techniques reste à valider, et doit faire l’objet de travaux futurs.

(Remerciements à la SFR pour son soutien logistique et financier).

Conflit d’intérêt. – aucun Bibliographie

Colebatch-Bourn AN, Edwards CJ, Collado P, D’Agostino M-A, Hemke R, Jousse-Joulin S, et al. EULAR-PReS points to consider for the use of imaging in the diagnosis and management of juvenile idiopathic arthritis in clinical practice. Ann Rheum Dis.2015Nov;74 (11):1946-57.

Brozek JL, Akl EA, Compalati E, Kreis J, Terracciano L, Fiocchi A, et al.

Grading quality of evidence and strength of recommendations in clinical practice guidelines part 3 of 3. The GRADE approach to developing recommendations. Allergy.2011May;66(5):588-95.

O.54

Rhumatismes à début juvénile (JIRcohorte) : suivi prospectif d’une cohorte de plus de 1800 patients

M. Hofer* (1) ; V. Hentgen (2) ; B. Bader-Meunier (3) ; S. Georgin Lavialle (4) ; Y. Guex-Crosier (5) ; L. Rossi-Semerano (6) ;

P. Scolozzi (7) ; A. Woerner (8) ; B. Fonjallaz (9) ; C. Wouters (10) ; R. Carlomagno (1) ; N. Cabrera (11) ; E. Cannizzaro (12) ;

S. Schroeder (13) ; D. Kaiser (14) ; E. Merlin (15) ; V. Despert (16) ; C. Ballot (17) ; S. Poignant (18) ; A. Lohse (19) ; A. Carbasse (20) ; W. Bar (21) ; K. Bouayed (22) ; C. Freychet (23) ; I. Koné-Paut (24) ; A. Belot (11)

(1) Rhumatologie pédiatrique romande, C.H.U vaudois, Lausanne, Suisse ; (2) Immunologie pédiatrique, C.H. de Versailles, Le Chesnay ; (3) Rhumatologie pédiatrique, Hôpital Necker, Paris ; (4) Service de Médecine Interne, C.H.U Tenon, Paris ; (5) Ophtalmologie, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin, Lausanne, Suisse ; (6) Rhumatologie pédiatrique, RESRIP (Réseau pour les Rhumatismes Inflammatoires Pédiatriques), Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre ; (7) Chirurgie maxillo-faciale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Geneva, Suisse ; (8) Pediatrie, Universitäts-Kinderspital beider Basel, Basel, Suisse ; (9) Rhumatologie, Ligue Genvoise contre le Rhumatisme, Genève, Suisse ; (10) Pediatrie, UZ Leuven – campus Gasthuisberg AD, Leuven, Belgique ; (11) Rhumatologie pédiatrique, Hospices Civils de Lyon – Groupement Hospitalier Est, Bron ; (12) Pediatrie, Kinderspital Zürich – Eleonorenstiftung, Zurich, Suisse ; (13) Pediatrie, Kinderspital Zurich, Zurich, Suisse ; (14) Pediatrie, Luzerner Kantonsspital, Luzern 16, Suisse ; (15) Pédiatrie, C.H.U. Estaing, Clermont-Ferrand ;

(16) Pédiatrie, CHU Rennes, Rennes ; (17) Pédiatrie, Centre Hospitalier Universitaire Régional Besançon, Besancon ; (18) Pédiatrie, CHU UntitledBook1.book Page 113 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM

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Communications orales / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A81-A162 A114

Nantes, Nantes ; (19) Pédiatrie, Hôpital Nord Franche Comté, Belfort ; (20) Pédiatrie, CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier ; (21) Pédiatrie, Kantonspital Graubunden, Coire, Suisse ; (22) Pédiatrie, CHU IBN Rochd, Casablanca, Maroc ; (23) Pédiatrie, C.H.U de Saint-Étienne, Saint-Priest-en-Jarez ; (24) Rhumatologie pédiatrique, CHU de Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre

*Auteur correspondant : michael.hofer@chuv.ch (M. Hofer) Introduction. – La JIRcohorte est une plateforme développée pour suivre des cohortes de patients avec rhumatismes inflammatoires à début pédiatrique. Grâce à sa structure modulaire la JIRcohorte offre des outils de suivi spécifiques pour les principales maladies rhumatismales de l’enfant, et elle lie le travail clinique et le travail de recherche pour faciliter la collecte de données. Son but est de décrire l’épidémiologie de ces pathologies, de préciser la tolérance et l’efficacité des traitements immunosuppresseurs et biologiques, et de développer des projets de recherche multicentriques pour les maladies rhumatismales rares débutant dans l’enfance.

L’objectif est de décrire le collectif de patients inclus prospective- ment dans la base de données depuis début 2015.

Patients et Méthodes. – Les patients sont inclus sur la plateforme JIR- cohorte et le diagnostic permet d’activer le bon module. Des don- nées de base sont entrées pour tous les patients (démographie, diagnostic, traitement, effets indésirables) et des données spéci- fiques pour chaque module.

Résultats. – Entre janvier 2015 et août 2016, les données de 1 892 patients ont été collectées lors de 6809 visites dans 37 centres de 4 pays (Belgique, France, Maroc et Suisse). L’âge médian au dia- gnostic est de 9 ans et les filles représentent 62,7 % des patients. Le nombre de patients et de visites par module sont les suivants :

Nombre de patients par traitement et durée moyenne (mois) :

196 effets indésirables graves ont été rapportés, dont 73 infections, 28 atteintes gastro-intestinales, 14 atteintes hépatiques, 12 atteintes respiratoires et 12 atteintes cutanées.

Conclusion. – La JIRcohorte collecte des données de suivi sur des patients pédiatriques souffrant de multiples pathologies rhumatis- males rares. Les informations collectées permettent d’augmenter les connaissances sur ces maladies, leur réponse au traitement et leur évolution et ainsi d’ouvrir des pistes pour améliorer la prise en charge et le pronostic de ces malades.

Conflit d’intérêt. – aucun

O.55

Recours à l’échographie articulaire dans la prise en charge de l’arthrite juvénile idiopathique en France, Suisse et Belgique

L. Rossi-Semerano* (1) ; S. Jousse Joulin (2) ; A. Von Scheven-Gète (3) ; I. Koné-Paut (1) ; M. Hofer (3) ; V. Devauchelle Pensec (2)

(1) Rhumatologie pédiatrique, centre de référence pour les maladies auto-inflammatoires, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre ; (2) Service de rhumatologie, Université de Brest, Inserm Espri 29 et ea2216, hôpital de la Cavale blanche, Brest ; (3) Unité d’immuno-allergologie et rhumatologie, Unité Romande de Rhumatologie Pédiatrique, DMCP, CHUV Lausanne, et HUG Genève, Lausanne, Suisse

*Auteur correspondant : linda.rossi@aphp.fr (L. Rossi-Semerano) Introduction. – Au cours de la dernière décennie, plusieurs études ont montré la valeur de l’échographie articulaire dans le dia- gnostic et le suivi des enfants atteints d’arthrite juvénile idiopa- thique (AJI) [1, 2], néanmoins, cet outil est encore peu utilisé dans la pratique.

Objectifs

Recenser le recours à l’échographie articulaire dans la prise en charge courante de l’AJI en France, Suisse et Belgique.

Matériel et Méthodes. – Questionnaire développé par le groupe d’experts en échographie articulaire de la cohorte internationale JIR (Juvenile Inflammatory Rheumatisms) [3] et envoyé par mail aux membres des sociétés savantes de rhumatologie (SFR), rhumato- logie pédiatrique (SOFREMIP) françaises et aux participants Suisses et Belges de la cohorte JIR.

Résultats. – Soixante et un questionnaires ont été remplis par des rhumatologues (70 %), des pédiatres (15 %) et des radiologues (15 %).

La grande majorité des participants font recours à l’échographie dans leur pratique courante (82 %) et 67 % la pratique eux-mêmes. Le nombre d’examens échographiques pratiqués est relativement bas (<10/mois pour 78 %, entre 10 et 20 pour 18 %, > 20 pour 4 % des par- ticipants). Concernant les techniques échographiques, le mode-B seul ou associé au doppler puissance (DP) est utilisé par 91 % et 77 % des participants respectivement. 66 % des participants utilisent des scores validés, principalement les scores semi-quantitatifs de l’OME- RACT pour le mode-B et le DP. L’échographie est utilisée dans toutes les formes d’AJI mais principalement dans les formes oligo (45 %) et polyarticulaires (40 %). Les indications principales lors du diagnostic sont : la détection des synovites infra-cliniques (94 %), le guidage des infiltrations intra- ou péri-articulaires (77 %) et la confirmation du diagnostic d’AJI. Lors du suivi les indications restent les mêmes ; 70 % des échographistes utilisent aussi cet outil pour évaluer la réponse au traitement. L’examen des enthèses est pratiqué par la majorité des participants mais de préférence chez les patients avec spondyloar- thrite confirmée ou suspectée (80 %).

Discussion. – La grande majorité des praticiens qui ont répondu au questionnaire utilisent l’échographie articulaire (directement ou indirectement) dans la prise en charge de l’AJI. Les indications principales sont la détection des synovites infra-cliniques et le guidage de gestes locaux. Le nombre d’échographies effectuées par mois est néanmoins bas. Il a été rapporté que l’utilisation de l’échographie articulaire pour la prise en charge de l’AJI reste limitée en Europe [4]. Ceci suggère que dans notre étude il existe

Patients Visites

Arthrite Juvénile Idiopathique 1 033 3 521

Vaccins 1 328 4 169

Fièvre récurrente autoinflammatoire 168 245

Uvéite 79 963

Arthrite Temporo-Mandibulaire 50 91

Lupus erythémateux systémique 49 147

AJI systémique 27 61

Dermatomyosite 11 23

Nombre de patients

durée moyenne de traitement

(mois)

Méthotrexate 633 34

Etanercept 340 28,8

Adalimumab 183 26,3

Tocilizumab 83 34,7

Canakinumab 71 36,5

Anakinra 69 22,3

Infliximab 65 27

Abatacept 22 15,2

Rituximab 14 7,8

Golimumab 11 12,3

Certolizumab 2 36,9

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