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Submitted on 1 Jan 1967
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Étude du spectre d’absorption de la molécule de plomb
S. Weniger
To cite this version:
S. Weniger. Étude du spectre d’absorption de la molécule de plomb. Journal de Physique, 1967, 28
(7), pp.595-601. �10.1051/jphys:01967002807059500�. �jpa-00206557�
ÉTUDE
DU SPECTRE D’ABSORPTION DE LAMOLÉCULE
DE PLOMB Par S.WENIGER,
Observatoire de Paris, Meudon.
Résumé. 2014 Le
spectre d’absorption
de la vapeur deplomb
a été obtenu en chauffant,entre 1 000 et 1 900 °C, dans un four à résistance de
graphite,
le métalspectroscopiquement
pur en
atmosphère d’argon.
Dans le rouge, on aphotographié
un nouveausystème
de bandesde la molécule
Pb2.
Lesystème
bleu-vert A ~ Xprécédemment
observé par Shawhan a été étendu et son intensité a été mesurée. Dans leproche
ultra-violet, on a étudié l’évolutionavec la
température
de l’ensemble duspectre d’absorption.
On donne un schémaénergétique
de tous les niveaux
électroniques
dePb2.
Abstract. 2014 The
absorption spectrum
of lead vapour has been obtainedby heating
spec-troscopically
pure metal in an argonatmosphere
in agraphite
tube furnace attemperatures
between 1 000 to 1900 °C. In the red a new system of bands of the
Pb2
molecule has beenphotographed.
Thegreen-blue
system A ~ Xpreviously
observedby
Shawhan has been extended and itsintensity
measured. We have studied the evolution with thetemperature
of the whole system in the near ultra-violet. An energy level
diagram
of all electronic levels of thePb2
molecule isgiven.
Introduction. - Le
spectre
de la molecule dePb2 deja
observe par Shawhan. Dans levisible,
la mono-a ete peu etudie jusqu’ici. On trouve dans la litterature graphie récente de Pearse et Gaydon [5]
mentionneun travail de Shawhan
[1]
sur unsysteme
de bandes lapresence
dessystemes
de bandes attribu6es auxobserve dans le bleu-vert et
quelques renseignements composes
deplomb -
notamment aPbO,
PbS et auxfragmentaires
sur les fluctuations dans l’ultra-violethalogenures
deplomb - qui
sontegalement d6grad6es proche [2], [3].
vers lesgrandes longueurs
d’onde. L’examen de la Il m’a paru interessant de revoir 1’ensemble du structure de ces bandes montrequ’il
y a peu despectre
de cette molecule, ressemblance avec lesysteme
rouge recemment ob- Dans mesexperiences,
leplomb
dequalite spectro-
serve. Pour lesysteme bleu-vert,
Shawhan aegalement scopique
a ete chauffe dans un four a resistance de ecarte cette eventualite.graphite, déjà décrit par
ailleurs[4],
enatmosphere
A.systeme rouge. - Ce
groupe s’6tend dans und’argon jusqu’a
1900oC Comme source de rayon- domainespectral
de 800A
environ. Ces bandesnement
continu,
on autilise
un arc au xenon sousmontrent une certaine evolution avec la
temperature.
haute
pression,
dutype
XBO 150W,
dont lerende - A 1400 OC quelques
bandes situees vers 6240 A appa-
ment
energetique
est surtout6lev6
dans 1’ultra-violet. raissent enabsorption.
A latemperature
de 1500 oQLes
spectres
ont etephotographies
a 1 aide despectre-
ces bandes intenses s’etendentjusqu’h
6 370A
etpre- graphes
a faible etgrande dispersions.
sentent une structure de vibration biendeveloppee.
Msultats
expdrimentaux.
- Lespectre d’absorption Lorsque
latemperature
atteint 1600 OCcorrespondant de la vapeur de plomb, present sur nos cliches,
a lapression
de vapeur saturante deplomb
de 400 mmte plusieurs systèmes do mercure,
les bandes intensesdisparaissent
auprofit comporte plusieurs systemes
de bandes etquelques
de mercure, les bandes intensesdisparaissent
auprofit regions d’absorption
continue. Cessystemes
corres- d’uncontmu, tandis que 1’on observe de nombreuses
pondent,
dans laplupart
des cas, aux transitions elec- autresbandes qui s’6tendent jusqu’à 7 000 A
environ.pondent,
dans laplupart
des cas, aux transitions elec-Ces bandes sont lar es, de gradées
ou nonvers les
troniques
apartir du
niveau fondamental X vers les Cesbandes
sontg dégradées
ou non vers les états excites de la moleculePb2, grandes longueurs
d’onde. Lafigure
1donne 1 aspect
2 de ces bandes
photographiées
avec lespectrographe
1. REGION VISIBLE. - Dans ce
domaine,
les clichesautomatique Hilger
aoptique
en flint et dont la dis-montrent 1’existence de deux
systemes
de bandespersion
vers 6 500A
est de 25A/mm.
d6grad6es
vers lesgrandes longueurs
d’onde. Le pre- 11 estpossible
de ranger laplupart
de ces bandesmier, jusqu’ici
non connu, est situe dans lapartie
dans un schema de vibrationrepresente
par le rouge duspectre;
le second est lesysteme bleu-vert,
tableau I.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002807059500
596
TABLEAU
I (*)
SCHEMA DE DESLANDRES DU SYSTHME ROUGE DE
Pb2
(*)
Les chiffres entreparentheses indiquent
les intensit6s mesur6es.On
peut representer,
avec uneapproximation
suf-fisante,
ces tetes de bandes par la formule suivante :v = 15 601 +
110(v’ + 1/2) - 164(v"
+1/2).
B.
Système
A +- X. -1)
Shawhan aobserv6,
enabsorption
et enemission,
entre 4 600 et 5 100A environ,
de nombreuses bandesd6grad6es
vers lerouge
qu’il
a attribue a une transition entre unniveau
6lectronique
fondamental X et un niveausup6-
rieur A de la molecule de
plomb.
Apartir
de sonanalyse
devibration,
1’auteur donne une formule valable pour lestetes,
en accord satisfaisant avecInexperience.
Shawhan n’a pas observe la bande(0,0);
elle a ete d6termin6e a
partir
de la valeurnulle, extrapol6e,
dudéplacement isotopique.
Lar6partition
d’intensit6 est incertaine. En outre, Shawhan a note
un arr6t
brusque
duspectre
vers 5 130A
auvoisinage
de la bande
(0,0)
et des fluctuations vers le bord violet de cesyst6me.
TABLEAU II
NOUVELLES BANDES DU SYSTEME A E- X DE
Pb2
Le
signe
*indique
que les bandes sontsuperpos6es
àd’autres.
Sur nos
clich6s,
on observe un beaud6veloppement
du
systeme
A +-- X enabsorption
a latemperature
de 1500 OC. Ce
systeme
s’6tenddepuis
5 270A jus- qu’a
4 200A
au moins. En outre, des bandesdeja signal6es,
de nouvelles bandes ont pu etre observ6es.Elles sont donn6es dans le tableau II.
2)
Distribution d’intensiti. - On aemploy6
la mé-thode de la
photométrie photographique
pour d6ter- miner les intensités des tetes de bandes. Cetter6par-
tition d’intensit6 est illustr6e par le tableau III.
On voit
d’apres
ce tableau que la distribution d’in- tensite n’a pas une allure habituelle. Les bandes lesplus
intenses sont limit6es auxprogressions
de v’proches
de faibles valeurs dev" ;
ellespeuvent
consti-tuer une branche de
parabole large
de Franck-Condon.Cette distribution d’intensité
correspond
a une fortevariation de
w’ e - 6) e "
et dere - re’.
Lasequence
Av = 0 n’est pas alors la
plus probable.
Ceci est bienle cas du
syst6me
A - X dePb2.
3) Remarques
sur la structurefine
dusystème
A +-- Xde
Pb2.
- Lesspectres a
et b de lafigure
2 illustrent la structure fine dequelques
bandes de cesyst6me.
Ces
spectres
ont etephotographies
dans le 5e ordre duspectrographe
a reseau(la dispersion
est de1,7 A/mm environ).
Lespectre a reproduit
les bandesles
plus
intenses situ6es entre 4 800A
et 4 900A
en-viron,
alors que lespectre b
concerne les bandes situ6esvers le bord violet de ce
syst6me.
Ces derni6res ontde
grandes
valeurs de v’ etparaissent
diffuses lors-qu’elles
sontphotographiées
avec unappareil
moinsdispersif.
La molecule de
plomb
6tant une moleculelourde,
on ne
peut distinguer
les raies de rotation que loin de la tete de bande. Sur desspectres
obtenus avec lespectrographe
ar6seau,
onobserve,
a 1’endroit destetes,
un fort accroissement du fond continud’absorp-
tion
sous-jacent,
cequi correspondrait
a une accumu-lation des raies non r6solues. Sur ce fond continu on remarque, pour les bandes
proches
del’origine
du598
TABLEAU III
REPARTITION D’INTENSITE DANS LE SYSTEME A - X DE
Pb2
syst6me,
des raiesequidistantes.
Apartir
de labande
(7,0)
4 855A, jusqu’a
la limite violette dusyst6me,
on constate que les raies de rotationposs6dent
des composantes d’intensité altern6e. Cette alternance serait due au
spin
nucl6aire I de la molecule homo- nucl6aire 207Pb 207Pb. Les noyaux deplomb
207suivent la
statistique
de Fermi avec unspin
nucl6aire6gal
a1/2.
On sait que, dans ce cas, les niveaux de rotationsym6triques
etantisymétriques
ont unpoids statistique
different. Cepoids g
est6gal
a 3 X( J
+1)
ou a 1 X
(J + 1) respectivement
pour les niveauxsym6triques
ouantisymétriques.
L’alternance dans les intensités des raies de rotation devrait aussi etre dansle meme
rapport
que celui despoids statistiques
deleurs niveaux
respectifs,
soit dans unrapport
de3/1.
Le
déplacement
des raies de rotation v2 dans unebande,
apartir
des raies v de la molecule 208Pb2osPb, s’exprime,
avec une bonneapproximation,
par la relation suivante :Dans cette
expression,
p =/’- est
la constante duu
déplacement isotopique, Vv
la distance de la bande a1’origine
v, dusyst6me
et vr l’intervalle de la raie de rotation al’origine vo
de la bande.Pour la molecule 208Pb
207Pb,
parexemple,
on trouvevi - v =
0,0012 Vv
+0,0024
vr. Les raies de rotationsont
6quidistantes
avec l’intervalle vi - vqui
peutd6passer 16g6rement
le cm-1. Par suite de la super-position
des raies de rotation d’autres molecules6ga-
lement abondantes comme 2°8Pb
2°°Pb;
207Pb2°6Pb,
1’etude de la structure de rotation devient difficile
en raison de la resolution insuffisante de notre
spectro-
graphe.
Un essai
pr6liminaire
de 1’etude de la structure de rotation de certaines bandes fournitquelques
rensei-gnements
semi-quantitatifs.
Ainsi dans la bande(6,0),
dont la tete se trouve a 4 890
k,
onpeut distinguer
au moins trois series de raies. On observe une serie
longue qui
converge vers 4 890k
et s’6tend au moinsjusqu’a
4 926k,
elle serait la branche R. Deux autresseries moins
longues convergent
vers 4 907A
et s’6ten- dent6galement
vers lesgrandes longueurs
d’onde.Ces deux derni6res series seraient les branches P et
Q.
On
obtient,
apartir
de ces mesures, une valeur deB’ - B" - -
0,35
cm-1. Onpeut
admettre que lesysteme
A --- Xappartient
a une transition 6lectro-nique E - 11.
2. DOMAINE ULTRA-VIOLET. - Dans l’ultra-violet
proche,
lespectre d’absorption
de la vapeur deplomb
contient de nombreuses raies
atomiques
etquelques systèmes
de bandes.Ce
spectre
6volue avec latemperature. Jusqu’a
1 100
°C,
on n’observe aucuneabsorption
apparente.A
partir
de cettetemperature, correspondant
a unepression
de vapeur saturante deplomb
de 10 mm demercure, on commence a observer les
premi6res
raiesen
absorption.
La raie de resonance de PbI : 2833,1 A (3po
-3p1), parait
fine a 1 100 oC. A1300 oC,
cetteraie
s’élargit,
devient une bande continueenglobant
aussi la raie
2 823,2 k (3P2
-3Dg).
Onobserve,
enoutre, d’autres raies PbI : 2
873,3 k (3P2
-3F02) ;
2
802,0 A (3P2
-3Fg); 2663, 2 A (3P2
-3pO) ; 2 577,3 A (3p2 -1po)
etquelques
raiesd’impuretés
deMgI ; CuI ;
All et de FeI.A la
temperature
de 1 400OC,
ilapparait
en ab-sorption
lepremier
groupe de bandes situé vers 2400 A (systeme
E -X).
A 1 500°C,
d’autres sys- t6mes de bandesapparaissent
du cote desgrandes longueurs
d’onde. Les bandesparaissent larges;
ellessont
d6grad6es
vers le rouge et s’6tendent vers 3 300Å
au moins. A la
temperature
de1900 OC,
toutes lesbandes ont
disparu
et on observe les raies PbI : 3683,5 (3P1
-3P°)
et 3639,6 A (3P
-3P01), larges.
La
figure
3repr6sente
lesysteme
des bandes B - Xphotographié
a 1’aide duspectrographe Hilger
auto-matique
aoptique
en quartz(la dispersion
est vers3 000
k
de4,8 A/mm).
A
grande dispersion,
on observe la structure de rotation tres serr6e dusystème B +- X
et des fluc-tuations
d6pourvues
de structure entre 3 000 et3 200
A.
Les tableaux suivants contiennent les résultats rela- tifs aux
systemes
ultra-violets de la molecule dePb2.
TABLEAU
IV(*)
SCHEMA DE DESLANDRES DU SYSTHME B - X DE
Pb2
(*)
Les chiffres entrepaxentheses indiquent
les inten-sit6s mesur6es.
L’ensemble de ces bandes peut etre
represente
par la formule des tetes suivante :TABLEAU V
GROUPE DE BANDES ENTRE 2 720
A
ET 2 630A
600
TABLEAU VI
SCHEMA DE DESLANDRES DU SYSTHME E +- X
La formule des tetes sera pour ce
système :
3. DIAGRAMME DES ETATS
ELECTRONIQUES
DEPb2
ETLEURS ENERGIES DE DISSOCIATION. - DISCUSSION. - A 1’aide des donn6es fournies par
l’analyse
devibration,
il est
possible
de faire un schemaenergetique
desniveaux
6lectroniques qui
interviennent dans les sys- t6mes de bandes dePb2.
Ceci est illustre par lafigure
4.L’6nergie
de dissociation de ces 6tats6lectroniques
peut
etre d6termin6e avec une bonneprecision
enutilisant soit la m6thode
d’extrapolation
deSponer- Birge,
soit la formule : D =we/4coe
Xe.L’examen du
diagramme
de lafigure
4 et desvaleurs de D obtenues fournit des
renseignements quant
a la nature desproduits
de dissociation des niveaux6lectroniques
dePb2
etpermet
une inter-pr6tation
des diversesabsorptions
observ6es.Le niveau
6lectronique
fondamentalPb2(X),
dont1’energie
de dissociation D" est de 5 500 cm-1 envi- ron, fournit deux atomes normauxPb(6p23Po)
+Pb(6p23Po).
Le
premier
niveau mol6culaire excitePb2(A)
donnepar dissociation
(D’
== 7 000cm-1)
un atome normalPb(6p23Po)
et un atome excit6Pb (6p21D2) .
La diffé-rence
d’energie 6p2 3PO - 6p2 ID2
est de 21 500 cm-1.FIG. 4. - Schema des niveaux
6lectroniques
dePb2.
Le niveau
Pb2(B)
se dissocie(D’
= 3 500cm-1)
enun atome normal
Pb(6P23Po)
et un atome excitePb (7S 3pO).
Ladifférence d’énergie 6 p2 3p, - 7s 3PO est 6gale
a 35 287cm-1,
cequi correspond
a la raie de resonance de PbI : 2833,1 A.
Les fluctuations observ6es entre 31000 et 33 000 cm-1 doivent resulter d’une transition entre les niveaux de vibrations de 1’6tat
Pb2(X)
et 1’6tatr6pulsif Pb2(b’), qui
donne par dissociation les memes atomes que le niveau stablePb2(B).
Pour le niveau
Pb2(a), qui
serait 1’6tatsup6rieur
dusysteme
rouge, la valeur de D’ est de 3 000 cm-1 environ. Le niveauatomique
leplus proche 7p3 Pl, qui
devrait resulter de la dissociation de cet 6tat mole-
culaire,
donnerait une valeur D’6gale
a 6 000 cm-1.I1 est donc n6cessaire d’admettre 1’existence d’un niveau
r6pulsif Pb2(a’) qui
croisera le niveauPb2(a).
Ceci
pourrait expliquer
la d6croissance anormale des intensités des bandes et le faible nombre observe des bandesappartenant
aux nombresquantiques
devibration v’ du niveau
6lectronique sup6rieur (ph6no-
mene de la
predissociation) .
Il est int6ressant de faire remarquer que 1’attribu- tion du
systeme
rouge de la molecule deplomb
a unetransition
Pb2(a)
f-Pb2(A)
est bas6e sur la valeurde
we’
obtenue apartir
del’analyse
de vibration dece
syst6me.
Eneffet,
cette valeur serapproche
de celleobtenue par Shawhan pour le niveau
sup6rieur Pb2(A)
du
systeme
bleu-vert.Dans le cas de
Bi2,
les auteurs[6]
ont aussiattribue,
en
absorption,
unsysteme
des bandes a une transition apartir
d’un niveau inferieurqui
n’est pas leplus
bas de la molecule
Bi2.
Toutefois,
il reste a élucider le m6canisme de la transition dePb2(A)
-Pb2(a).
Onpeut
admettreI’hypoth6se suivante,
bas6epartiellement
sur les faitsexpérimentaux.
On sait que 1’6tat
Pb2(A),
dont1’energie
de disso-ciation est d6termin6e avec assez de
precision
enraison du
grand d6veloppement
des bandes appar-tenant aux valeurs 6lev6es de
v’,
fournit un atomenormal
Pb (6p2 3Po)
et un atome excit6Pb(6p21D2).
En raison de
l’interdiction,
en vertu de lar6gle
deselection «
pair-impair »
de la transitionatomique
entre
Pb(6p21D2)
et 1’atome normalPb (6 p2 3po)
-
produit
de la dissociation du niveau fondamental dePb2(X) -
il peut avoir lieu une formation des moleculesPb2(A)
par recombinaison entre les atomesPb(6p23PO)
etPb(6p21D2).
Par suite del’absorption
de
1’energie,
il estprobable qu’un
certain nombre de moleculesPb2(A) puissent
monter vers le niveauplus
élevé
Pb2(a).
Le niveau
Pb2 (E)
donne par dissociation(D’ _
2 500
cm-1)
un atomePb(6p28Po)
et un atomePb(6d3 D01).
La différenced’6nergie 6p2 3Po
- 6d3DO
est de 46 069
cm-1,
cequi
donne la raie PbI 2 170A.
Les bandes diffuses observ6es par
Kay
et coll.[3]
vers 46 000 cm-1
proviendraient
d’une transitionentre
Pb2(X)
et 1’6tatrépulsif Pb2(e’).
Manuscrit reçu le 6 d6cembre 1966.
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