Figure 4 | Le mécanisme cellulaire de l’autophagie (Kondo, 2005).
L’autophagie peut être induite dans les cellules par diverses agressions (privation nutritionnelle, infection pathogène, chimiothérapie ou autre stress environnemental). L’autophagie s’initie par l’isolement d’une structure membranaire double, qui, lors de sa maturation, va recruter la protéine MAP-LC3 (microtubule-associated protein 1 light chain 3) afin de former un autophagosome capable de séquestrer des portions du cytoplasme contenant des organelles. L’origine précise de cette double membrane n’est pas encore connue. La séquestration d’organelles par l’autophagosome est ATP-dépendante, et principalement régulée par le complexe formé entre la protéine Beclin1 et la phosphatidylinositol-3 kinase de classe III. L’autophagosome mature va fusionner par acidification avec le lysosome pour former l’autolysosome. Les microtubules sont des médiateurs importants de ce processus de fusion. Par la suite, les composants séquestrés seront dégradés par des hydrolases lysosomales pour être éventuellement recyclés.
Figure 5 | Voies de signalisation de l’autophagie et du stress du reticulum endoplasmique menant à la survie ou à la mort cellulaire (d’après
Buytaert et coll., 2006
).La masse tumorale soumise à un stress, comme la privation nutritive, subit une déplétion d’ATP ou un dommage sub-létal, conduisant ces cellules tumorales à mettre en place divers processus de survie tel l’autophagie et/ou les réponses UPR (unfolded protein response). Ces processus peuvent, en dernier ressort, résulter en un programme de mort cellulaire soit par apoptose, soit par autophagie si le stress imposé perdure.
Nutrient starvation, Hypoxia, Chemotherapeutic Agents,
Virus Infection, Toxins
AUTOPHAGY
SURVIVAL Type II Cell Death
AUTOPHAGIC CELL DEATH
Type I Cell Death APOPTOSIS point of no return