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L'électronique en photoextensométrie statique et dynamique

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(1)

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L’électronique en photoextensométrie statique et

dynamique

J. Sapaly

To cite this version:

(2)

121 A.

L’ÉLECTRONIQUE

EN PHOTOEXTENSOMÉTRIE STATIQUE ET DYNAMIQUE

Par J.

SAPALY,

Laboratoire de Mécanique Physique et Expérimentale. Faculté des Sciences de Paris.

Résumé. 2014 Après un bref rappel de principe d’utilisation des revêtements

photoextensomé-triques, l’auteur expose et discute la méthode de mesure de la biréfringence basée sur l’utilisation

d’un photomultiplicateur associé à un microscope polarisant équipé en lumière monochromatique circulaire.

Cette méthode étant basée sur une caractéristique non linéaire et exigeant d’autre part une sta-bilisation rigoureuse de l’illuminateur du microscope et de l’alimentation du photomultiplicateur, il est proposé une nouvelle méthode de mesure basée sur l’emploi d’un analyseur tournant et où

n’interviennent plus les causes d’instabilité citées plus haut. L’appareillage de mesure est utilisable dans le domaine statique ainsi que dans le domaine dynamique la méthode n’est limitée que par

la vitesse de rotation de l’analyseur.

Cette réalisation a permis de mettre en lumière le phénomène de relaxation que présente la

biré-fringence du revêtement et de préciser la réponse de ce dernier en régime dynamique.

Abstract. 2014 After a short

reminding on the use of photoextensometric coatings, the author describes and discusses the measuring method of the double refraction based on the utilization of a

multiplier phototube as a detector for the polarizing microscope fitted with a monochromatic

circularly polarized light.

This method is based on a non-linear characteristic and furthermore makes necessary a rigou-rous stabilization of the microscope illuminator and of the photomultiplier supply.

The author suggests a new measuring method using a rotating analyzer by which those instability

causes are eliminated. The dynamic and static field can be investigated with this apparatus ; in the dynamic field the method is only limited by the rotation speed of the analyzer.

The author, with this new measuring method, could reveal the relaxation phenomenon which exists in the double refraction of the coating and define the answer of the coating in the dynamic field.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE PHYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLÉMENT AU NO

TOME 24, J1:I:X 1963, PAGE

Introduction. - Pour déterminer les contraintes

dans une

pièce

en état

plan

de contraintes

(1),

la

photoélasticité classique

propose l’étude d’un modèle en un matériau doué de

biréfringence

acci-dentelle

[1].

Le modèle est réalisé à une échelle

qui

dépend

de

l’épaisseur

du matériau dont on

dispose

et des

charges qu’il

peut supporter

sans que soit

dépassée,

en aucun de ses

points,

la limite

élas-tique.

On

éprouve

donc de sérieuses

difficultés,

en dehors des cas

simples,

à réaliser sur le modèle une mise en

charge

exactement semblable à celle que

subit la

pièce

en étude. A ces

problèmes

de simi-litude de forme et de mise en

charge

s’ajoute

le fait

que le modèle et la

pièce

ont des

propriétés

méca-niques

différentes,

d’où une délicate

transposition

à la

pièce

étudiée des résultats obtenus sur le modèle.

En

régime dynamique

les mesures sont

extrê-mement délicates du fait des conditions due simi-litude à réaliser et des

réponses

dénaturées fournies par les matériaux

photoélastiques

par suite des

phénomènes

de réactivité que

présentent

ces

der-(’) On dit qu’il y a état plan de contraintes en un point

lorsque toutes les contraintes en ce point sont situées dans un même plan. C’est l’état plan de contraintes qu’on

ren-contre à la surface d’un corps solide en tous les points

ne s’applique pas de force extérieure.

niers. Pour parer à ces

difficultés, Mesnager,

en

1930,

pensa à l’utilisation de revêtements

photo-élastiques déposés

sur les

pièces

à étudier mais ne

put

mettre son idée à exécution faute de

revê-tement doué des

propriétés

nécessaires,

en

parti-culier adhérence et constante

optique

élevée. En

1937,

Mabboux en France et

Oppel

en Alle-magne se heurtèrent aux mêmes difficultés. Des

recherches dans la même voie furent

effectuées,

vers

1953,

notamment par

Jessop

en

Angleterre

et

par Drucker aux

États-Unis.

A la même

époque,

en

France,

Fleury

et Zandman ont mis au

point

un vernis

parfaitement

adhérent et

témoignant

des

allongements

de la

pièce sous-jacente

dans un

do-maine de

températures

allant de 7 OC à 27 OC environ

[2].

Enfin M. Bonvalet a étendu le

champ

des

applications

de la méthode des revêtements au

domaine

dynamique

en

particulier

en

augmentant

considérablement la sensibilité des mesures par

l’emploi

d’un tube

photomultiplicateur [3].

Les formes du revêtement

photoextensométrique.

-- Le matériau

photoélastique

est une résine

syn-thétique

(araldite,

en

général)

que l’on

peut

utiliser

de deux

façons :

soit sous forme de vernis que l’on

applique

à la

pièce

à étudier par

trempage

ou au

pistolet

et

qu’on

laisse

polymériser

à même la

(3)

pièce ;

soit sous forme de

plaquettes

préfabriquées

que l’on colle.

Dans le cas de

pièces métalliques

vernies,

c’est la surface du métal

préalablement polie

qui

sert de

miroir ;

dans le cas de

pièces

non

réfléchissantes,

on

utilise des

plaquettes

métallisées sur une face.

La mesure de

l’épaisseur

du revêtement se fait

soit au

microscope

par mises au

point

successives sur la surface extérieure du revêtement et sur la

surface de la

pièce,

dans le cas de vernis soit au

palmer,

avant

collage,

dans le cas de

plaquettes

préfabriquées.

Calcul des contraintes et des

allongements

prin-cipaux.

- Le calcul consiste à identifier les

allon-gements

principaux

à la surface de la

pièce

étudiée à ceux du revêtement. Les relations d’élasticité

plane.

~

où sli S2

désignent

les

allongements principaux,

ai, 62 les contraintes

principales,

E et v le module

d’Young

et le nombre de

Poisson,

fournissent pour la

pièce

et pour le revêtement

Le revêtement étant traversé deux fois par le faisceau de lumière

polarisée,

la différence de marche A introduite par le revêtement

d’épaisseur

e

et de constante

optique

C a pour

expression

La condition d’adhérence

f ournit alors

la constante

CE

que nous

appellerons pouvoir

pho-toextensométrique

du revêtement

ayant

pour

expression

Les

propriétés optiques

et

mécaniques

du

revê-tement

pouvant

varier

légèrement

suivant le mode de

préparation

et les conditions de

polymérisation,

il est

prudent

d’effectuer une mesure de

C~

à

chaque

préparation

de revêtement.

1,’épaisseur

du revêtement et son

pouvoir

photo-extensométrique

étant connus, la mesure de la différence de marche A en un

point

du revêtement

fournit immédiatement la valeur de la différence

c - E2 des

allongements

principaux

au

point

correspondant

de la

pièce sous-jacente.

Mesure de la différence de marche. - Pour

exa-miner le

champ

des contraintes dans son ensemble

et situer les

régions

de concentration des

con-traintes,

il suffit d’examiner le revêtement en lumière

polarisée circulaire,

c’est-à-dire

d’appliquer

contre le revêtement une lame

quart

d’onde et un

polaroîd superposés ( fig.

1)

et convenablement

FIG. 1. - Examen d’un revêtement en lumière

polarisée circulaire.

0 : observateur. P : polaroïd. Q : lame quart d’onde. R : revêtement. S : pièce étudiée.

orientés l’un par

rapport

à l’autre : on

peut

ainsi

relever ou

photographier

le réseau des

isochro-matiques (2).

Si l’on désire effectuer des mesures directes

point

par

point,

on

peut utiliser,

à l’aide d’un

photoélas-ticimètre par réflexion

(fig.

2),

l’une des méthodes de Senarmont ou

de Tardy, classiques

en

optique

[4]

et sur

lesquelles

nous ne nous étendrons pas. On

peut

également

effectuer des mesures

ponc-tuelles à l’aide d’un

microscope polarisant muni,

par

exemple,

d’un

compensateur

de Babinet.

On

peut

enfin rendre la mesure extrêmement sensible en

évaluant

l’intensité lumineuse à la sortie du

microscope polarisant

à l’aide d’un

photo-multiplicateur

associé à un

galvanomètre

ou,

encore, à un

oscilloscope cathodique

si l’on veut

effectuer des mesures dans le domaine

dynamique,.

Nous allons voir les difficultés d’ordre

technique

que

présente

l’utilisation d’un

photomultiplicateur.

Emploi

d’un

photomultiplicateur

associé au

microscope polarisant.

-

Lorsqu’on

examine un

revêtement en lumière

polarisé

circulaire

(schéma

de la

figure

2),

l’intensité lumineuse est liée à la différence de marche A à évaluer par la relation

[5],

où À est la

longueur

d’onde de la lumière

mono-chromatique

utilisée et où

(2) On appelle isochromatique le lieu des points pour lesquels la différence des contraintes principales est

(4)

La loi de transmission étant une fonction

sinu-soïdale,

il faut se

placer

au

voisinage

du

point

d’inflexion de la

caractéristique

pour que la

rela-FIG. 2. - Schéma d’un

photoélasticimètre par réflexion. L : Source de lumière. P, A : polaroïds. Ql, Q2 : lames

quart d’onde. G : -. glace semi-réfléchissante. R : revête-ment. S : pièce en étude. 0 : observateur.

tion entre la diff érenche de marche et l’intensité lumineuse reçue par un

phototube

à la sortie du

microscope

polarisant

soit

quasi-linéaire.

On a donc intérêt à utiliser un revêtement de faible

épaisseur

de

façon

que les variation de A soient

faibles ;

il faut alors

amplifier

considérablement le

signal

fourni par le

phototube.

Si l’on veut

pouvoir étudier,

à l’aide de ce

mon-tage,

des

phénomènes

rapidement

variables,

le choix d’un

photomultiplicateur s’impose puisqu’il

joint

à un

gain

très élevé et à une

caractéristique

courant-lumière sensiblement linéaire une courbe

de

réponse

en

fréquence

satisfaisante

jusqu’à

1 MHz environ.

Il est évidemment

indispensable d’équiper

le

microscope polarisant

d’une source de lumière dont

l’intensité reste constante au cours des mesures, d’où

l’emploi

d’une alimentation

régulée.

Un filtre interférentiel fournit de la lumière

monochro-matique

dont la

longueur

d’onde est

proche

du maximum de sensibilité

spectrale

du

photomulti-plicateur

et située dans la bande où le taux de

polarisation

du

système

polarisant

utilisé est

maximal.

Montage

du

photomultiplicateur.

-

La

figure

3 donne le schéma de

montage

classique

d’un

photo-multiplicateur

[6].

FIG. 3. - Schéma de

montage d’un photomultiplicateur. K : photocathode. Di, D~, Dn : dynodes. A : anode collectrice. Ri, Rz ... Rn : résistances du pont diviseur.

Si l’on

désigne

par s le coefficient d’émission secondaire moyen des

dynodes,

par n le nombre de

dynodes

et si l’on admet que le coefficient s est

proportionnel

à la tension

interétage

V,

le

gain

G du tube a pour

expression

d’où

et l’on voit que, pour avoir un

gain

stable à 1

%,

l’alimentation doit être stable à 1 pour 1 000.

D’autre

part,

lorsque

l’on éclaire la

photo-cathode,

les courants

iK, il,

...,

in,

iA

qui

prennent

naissance modiflent le courant

Ip

circulant dans le

pont

diviseur de tension : les

potentiels-des

dynodes

sont donc modifiés et par

conséquent

le

gain.

Pour que ces variations de

potentiel

soient

négligeables,

il faut que les courants ... ,

in,

LA soient

faibles devant celui du

point

diviseur. On

peut .

montrer que l’on a en

première approximation

Pour avoir des fluctuations du

gain

inférieures à 1

%,

il faut donc que

Ip

> 100 iA : les valeurs des résistances du

pont

diviseur sont alors déter-minées par le débit maximal de l’alimentation.

Nous avons

adopté

une alimentation haute

tension stabilisée MESCO

type

APN 3S dont les

caractéristiques

sont les suivantes :

débit maximal pour les 3 gammes : 3 mA stabilité : 2 pour 10 000 pour + 10 % du secteur

dérive : 1 pour 1 000 pour 10 heures après 1 heure de

pré-chauffage.

Le

pont

diviseur est constitué par un ensemble de résistances

largement

calculées

quant

à la

puis-sance à

dissiper ;

nous limitons le débit de l’alimen-tation à 2 mA

et,

par

suite,

le courant

plaque

maximal du

photomultiplicateur (RCA 1P21)

à 20

pLA,

ceci pour

respecter

les conditions de stabi-lité du

gain.

Le

photomultiplicateur

et les câbles de liaison

sont

soigneusement

blindés.

L’optique

à la sortie du

microscope polarisant

est telle que la

photo-cathode est

largement

couverte par le faisceau

lumineux,

ceci afin de minimiser l’influence des

va-riations de sensibilité de la

photocathode

d’un

point

à un autre

[7].

_

Comportement

du

photomultiplicateur.

-

Les conditions de stabilité

quant

à l’éclairement et à

(5)

assu-rées comme nous venons de

l’indiquer,

nous avons

observé dans le

temps

la

réponse

du

photomulti-plicateur

à éclairement constant pour différentes valeurs de l’éclairement

correspondant

à des

cou-rants

plaque compris

entre

0,75

et 15

pLA ( fig.

4, 5,

6).

On est donc en

présence

d’un

’phénomène

de

. FlG.4.

FIG. 5.

FIG. 6.

fatigue

d’autant

plus important

que l’éclairement

est

plus

fort. On constate

bien,

comme l’ont

signalé

Lenouvel et

Daguillon

[8],

l’existence d’un seuil au-dessous

duquel

ce

phénomène

devient

négli-geable ;

mais l’utilisation d’un

photomultiplicateur

au-dessous de ce seuil entraîne

l’emploi

de niveaux lumineux extrêmement faibles et la nécessité de

pouvoir apprécier

des courants de l’ordre de 10-8

A,

conditions

qu’on

ne

peut

réaliser que dans des

montages

de laboratoire.

A ces faibles niveaux

lumineux,

les

enregistre-ments à

l’oscilloscope

sont

perturbés

par un bruit

de fond

imputable

à l’émission

thermionique

de la

photocathode

et des

dynodes.

La réduction de ce

bruit de fond

exigerait

un refroidissement du

pho-tomultiplicateur jusqu’à

- 10 °C

environ,

donc

une

complication

sérieuse du

montage

[9].

En vue

d’applications

industrielles,

nous avons refait une série de mesures relatives aux mêmes

niveaux lumineux que

précédemment

mais en ne

démasquant

la

photocathode

que toutes les 30

se-condes

pendant

les

quelques

secondes nécessaires à la lecture d’un

microampèremètre

(fig.

7,

8, 9).

Dans ces

conditions,

on constate

qu’au

bout d’une demi-heure de mise sous tension la

réponse

de

l’appareil

est stable à mieux que 1

%

tant

qu’on

opère

à des niveaux lumineux tels que le courant

plaque

reste inférieur à 3

~,A

environ

[10].

FIG. 7.

FIG. ô.

FIG. 9.

On

peut

tirer de ces résultats

expérimentaux

les conclusions suivantes :

10 pour l’étude des

phénomènes

très lentement

variables,

il convient

d’opérer

à niveau lumineux

faible,

le courant maximal débité par le

photo-multiplicateur

étant de l’ordre du

microampère ;

les mesures se font par éclairement bref de la

photocathode ;

20 pour l’étude des

phénomènes

quasi-instan-tanés,

tels que choc ou

explosion,

on

opère

à niveau lumineux fort

compatible

avec le courant maximal que

peut

débiter le

photomultiplicateur

car la

stabi-lité du

gain

dans le

temps

perd

toute

importance ;

30 pour l’étude des

phénomènes

rapides

et

d’assez

longue durée,

il faudrait

opérer

à niveau lurnineux faible pour réduire l’influence du

phéno-mène de

fatigue

et refroidir le

photomultiplicateur

pour éliminer le bruit de fond.

r Un nouveau

procédé

de mesures. - Il faut

signaler

que,

depuis l’époque

où ont été effectués

ces travaux, la

qualité

des

photomultiplicateurs

a

été

grandement

améliorée.

Cependant,

même à l’heure

actuelle,

on doit

opérer

à niveau lumineux

faible,

ce

qui

conserve toute son

importance

à la

question

des lumières

parasites

et,

en

particulier,

(6)

l’appareil-lage

de mesure, pour être

pratique,

doit en effet

pouvoir

être utilisé en

plein jour.

Il est d’autre

part

pratiquement impossible

de

loger

dans l’illuminateur du

microscope

un

sys-tème de contrôle de l’intensité

lumineuse,

ce

qui

laisse

toujours

subsister un doute, sur

l’origine

exclusive du

signal

fourni par le

photomultipli-cateur.

En admettant ces difficultés

résolues,

on pourra

toujours reprocher

à la méthode d’être basée sur une

caractéristique

I = sin2 non

linéaire,

ce

qui exige

de

prendre

des

précautions

supplé-mentaires

quant

à

l’épaisseur

du revêtement et au domaine de variation de Li.

Notre but étant de réaliser un

dispositif

de me-sure

photoextensométrique

utilisable aussi bien sur chantier ou au banc d’essai

qu’au

laboratoire,

nous avons mis au

point

une méthode de mesure

où le

phénomène

de

fatigue,

les fluctuations de la haute tension d’alimentation et l’instabilité de la source lumineuse n’interviennent

plus [11].

Nous avons réalisé un

microscope

polarisant

FIG. 10. -- Schéma du

microscope polarisant à analyseur tournant : 1 : source lumineuse ; F : Filtre interféren-tiel ; L : optique de l’illuminateur ; P : polariseur ; M : miroir ; Q : lame quart d’onde ; Ob : Objectif ; R : revêtements S : pièce en étude ; Oc : oculaire ;

A : analyseur tournant ; E : moteur d’entraînement ;

P. M. : photomultiplicateur.

suivant le schéma de la

figure

10. Ce

inontage

« par réflexion » est

équivalent

au

montage «

par transmission » de la

figure

11 où P et A

désignent

Fie. 11. -Schéma d’un montage en lumière circulaire par transmission.

les directions

privilégiées

du

polariseur

et de

l’ana-lyseur,

1 et r les axes lent et

rapide

des lames

quart

d’onde

Ql

et

Q2,

1 et 2 les directions des contraintes

principales

au

point

0 de la

plaque

photoélastique

R étudiée. On montre que

l’ana-lyseur

étant en

position

A,

l’intensité lumineuse

transmise a pour

expression

Elle devient I = sin2

(na

-

0)

si

l’analyseur

est

en

position

A’.

La méthode que nous proposons consiste à faire

tourner dans son

plan l’analyseur

seul à vitesse

constante oc = le

photomultiplicateur

four-nit alors aux bornes de sa résistance de

charge

une

tension

proportionnelle

à sin2

(oct

- et il suffit

de mesurer le

déphasage

par

rapport

à un

phéno-mène de référence pour évaluer la diff érence de marche S

= 2C~ e(El

-

C2)

Le

signal

fourni par le

photomultiplicateur

(fig.

12)

est

transformé,

par un

montage

électro-Fie. 12. - Schéma de

principe du montage électronique.

nique approprié,

en un train de

tops

synchrones

de la tension en sin2 - bien

que

l’amplitude

de

cette tension

puisse

varier par suite du

phénomène

de

fatigue,

des fluctuations de l’alimentation du

photomultiplicateur

ou de l’instabilité de la source

lumineuse. C’est donc sur la réalisation de ce monr

tage

électronique

que repose la validité de notre méthode de mesure.

Le

phénomène

de référence consiste en un train de

tops

de même

fréquence pilotés

par

l’analyseur

tournant. On

s’arrange

pour

qu’il

soit en

phase

avec le train de

tops

relatif au

photomultiplicateur

quand

la différence de marche à évaluer est nulle.

Pour un retard

S,

le

décalage

en

temps

des deux trains de

tops

est z =

l’analyseur

tournant

à vitesse

constante,

la relation 1:’ =

f (~)

est donc

linéaire

quel

que soit le domaine de variation de

8,

ce

qui présente

un

avantage

certain sur la méthode

précédente.

On est évidemment

limité,

dans le domaine

(7)

l’ana-lyseur.

En effet la méthode ne fournit pas une mesure continue mais deux mesures instantanées

par tour

d’analyseur.

Pour étudier de

façon

satis-faisante un

phénomène

vibratoire de

fréquence f ,

on sait

qu’il

faut

pouvoir

passer

l’harmonique

10 ;

il faut donc que la

fréquence

de rotation de

l’ana-lyseur

soit au moins

égale

à

5 f .

Le

montage

électronique.

- La chaine relative

au

photomultiplicateur

est constituée de la

façon

suivante

(fig.

13) :

un

étage

cathode-iollower

monté à la sortie du

photomultiplicateur ;

un filtre

passe-bas

destiné à débarrasser la tension en

sin2

(oci

-

nô)

des

signaux parasites

dus au bruit

de fond du

photomultiplicateur

et aux

imper-FIG. 13. - Chaîne relative au

photomultiplicateur.

fections de

!’analyseur ;

quatre

étages

de « mise en forme»

qui

transforment le

signal

sinusoïdal en

signal

carré ;

un

étage

de

dérivation ;

un

étage

de sélection des

tops

négatifs,

tops

qui

restent

rigou-reusement

synchrones

de la tension sinusoïdale en

dépit

des variations

d’amplitude

de celle-ci.

14. - Fonctionnement de

principe de la chaîne relative au photomultiplicateur.

Les transformations essentielles que subit le

signal

fourni par le

photomultiplicateur

sont sché-matisées sur la

figure

14.

Le fonctionnement d’un

étage

de mise en forme

est basé sur les

propriétés

du circuit formé par la

résistance en série avec l’ensemble de deux diodes

(OA

85)

montées en

opposition.

Grâce à la courbure à

l’origine

de la

caractéristique

I =

f (v)

de ces

diodes

15),

le circuit résistance

+

diodes

cons-FIG. iâ. -

(8)

titue un diviseur de tension non linéaire et l’on receuille aux bornes des diodes un

signal

quasi-carré à flancs très raides. Le circuit ainsi défini est

introduit entre deux

étages

amplificateurs.

L’effet

est évidemment accru si l’on monte

plusieurs

de

ces

étages

en cascade.

Le

signal

de référence est obtenu de la

façon

suivante. Un

disque métallique,

monté sur l’axe de

l’analyseur

tournant,

est muni de deux fentes fines diamétralement

opposées ;

ces fentes mettent une

photodiode

en

regard

d’une source de lumière

auxi-liaire.

Les

tops

fournis par la

photodiode

sont

amplifiés

puis appliqués

à un

étage

retardateur constitué par un

flip-flop

et un dérivateur

(fig. 16).

On obtient ainsi

(fig. 17)

des

tops

négatifs qu’il

est

possible

de

FIG. 16. - Chaîne relative

à la photodiode.

FIG. 17. - Fonctionnement de

principe de la chaîne relative à la photodiode.

faire coïncider avec les

tops

relatifs au

photomul-tiplicateur lorsque

la différence de marche à éva-luer est nulle.

On

dispose

ainsi de deux trains de

tops

négatifs

dont le

décalage T

est

proportionnel

à la différence de marche à évaluer. Dans le cas où le

phénomène

étudié est stationnaire ou lentement

variable,

la mesure du

décalage

des deux trains de

tops

s’effec-tue ainsi. Les deux trains de

tops

négatifs

atta-quent

les

grilles

d’une double triode montée en bascule d’Ecclès-J ordan

(fig. 18) ;

celle-ci

fournit,

comme

l’indique

la

figure 19,

des

signaux

rectan-gulaires

de même

fréquence

que les deux trains de

tops

et de

longueur égale

au

décalage.

Ce

décalage

s’ évalue en mesurant le courant moyen de la triode

attaquée

par les

tops

relatifs au

photomultipli-Fie. 18.

FIG. 19. - Fonctionnement de

principe de la bascule d’Ecclès-Jordan.

cateur ;

en

eflçt,

si T = 7tO

la

désigne

la

longueur

du

signal rectangulaire

et T =

7t Ill.

sa

période,

le

(9)

128 A

voit que le courant moyen ne

dépend

pas de ri.. :

l’étalonnage

du

microampèremètre

en différence de

marche se fait donc une fois pour toutes et reste

valable

quelle

que soit la vitesse de rotation de

l’analyseur.

Dans le cas où le

phénomène

étudié est

rapi-dement

variable,

l’enregistrement

de la fonction ~ =

f(t)

ne

peut

se faire

qu’à l’oscilloscope.

La

solution consiste

[12] :

~.° à

synchroniser

le

balayage

de

l’oscilloscope

sur la vitesse de rotation de

l’analyseur

à l’aide du train de

tops

de

référence ;

20 à

agir

sur la commande de brillance du

spot

de

façon

à éteindre la

trace ;

30 à rallumer le

spot

aux instants où se pro-duisent les

impulsions

des deux trains de

tops

en

appliquant

celles-ci

(elles

doivent être

positives)

au Wenhelt de

l’oscilloscope.

Pour une vitesse de

balayage

convenablement

choisie,

on voit

apparaître

sur l’écran de

l’oscil-loscope

trois

points

lumineux

alignés (fin. 20).

Les

FIG. 20. -

Principe de l’enregislreiiient à l’oscilloscope

deux

points

extrêmes,

fixes,

correspondent

à deux

impulsions

successives du train de

tops

de réfé-rence ; le

point

intermédiaire, mobile,

correspond

à celle des

impulsions

du train relatif au

photomul-tiplicateur qui

est

située,

dans le

temps,

entre les deux

impulsions

du train de référence. Si nous

faisons défiler le film d’une caméra

d’enregis-trement

perpendiculairement

à la droite sur

laquelle

sont

alignés

les trois

points

lumineux,

les deux

points

extrêmes décrivent sur le film deux droites

parallèles

dont l’écartement

représente

une diifé-rence de marche d’une

longueur

d’onde : nous avons ainsi un

étalonnage

continu en cours de

mesure ; le

point

mobile décrit la courbe 8 =

f (t),

Nous

constatons,

sur

l’enregistrement,

que les deux droites

d’étalonnage

et la courbe 8 =

f (t)

appa-- raissent en

pointillé.

L’intervalle de

temps,

d’un

point

au

suivant,

aussi bien sur les droites

d’étalon-nage que sur la courbe a =

f (t)

est

égal

à la

période

de rotation de

l’analyseur

tournant

puisque

ce

dernier fournit deux

tops

par tour : nous avons ainsi un

étalonnage

en

temps

continu.

Le

premier

top

de

référence,

le

top

relatif au

photomultiplicateur

et le deuxième

top

de réfé-rence se

produisent

successivement aux instants

0,

’1" et T : les

points correspondants

sur

l’enregis-trement

s’alignent

donc sur une droite d’autant

plus

inclinée sur l’axe de déroulement que la vitesse de déroulement est

plus

élevée,

pour une vitesse de rotation donnée de

l’analyseur

tournant.

FIG. 2~1. - Élaboration des

signaux pour enregistrement à l’oscilloscope.

Comme on le voit sur le schéma de la

figure 21,

la

synchronisation

du

balayage

de

l’oscilloscope

est

assurée par les

tops

positifs qui proviennent

de la dérivation du

signal

fourni par le

flip-flop.

Les

tops

qui

étaient destinés à

l’attaque

des

grilles

de la bascule d’Ecclès-Jordan sont

changés

de

polarité

et

appliqués

au Wenhelt de

l’oscilloscope

par l’in-termédiaire d’un

mélangeur

à diodes.

Nous avons vérifié que le

montage

électronique

décrit ci-dessus est bien

indépendant

du

phéno-mène de

fatigue

du

photomultiplicateur,

de la

sta-bilité de son alimentation ainsi que des variations d’intensité de la source lumineuse.

Nous avons

également

vérifié que la relation

entre la différence de marche A à évaluer et le

déca-lage

des deux trains de

tops

est bien linéaire et

ceci

quel

que soit le domaine de variation de A.

Entraînement de

l’analyse.ur

tournant. - Nous

avons vu que la méthode est

limitée,

dans le do-maine

dynamique,

par la vitesse de rotation de

l’analyseur.

Dans le cas de

phénomènes

stationnaires ou

len-tement

variables, l’analyseur

est entraîné par un

(10)

tour-nant à 4 500

t/mn,

le domaine d’utilisation de

l’appareillage

va de 0 à 15

Hz,

le passage de

l’har-monique

10 étant assuré.

Pour l’étude des

phénomènes rapidement

va-riables,

nous

disposons

d’un moteur alimenté en

400 Hz et tournant à 24 000

t/mn,

ce

qui

étend le domaine d’utilisation à 80 Hz.

Signalons qu’il existe,

en

Allemagne,

de

petits

moteurs,

alimentés en 2 000

Hz,

destinés à

l’entral-nement de broches de rectification et

qui

tournent

à 120 000

tfmn.

Nous avons ensuite utilisé une turbine à air

comprimé,

de vitesse maximale 45 000

tfmn,

réalisée au Centre

d’Études

Nucléaires sur les indications de G.

Gobert, puis

une turbine à

paliers

à

air,

de vitesse maximale 60 000

t/mn,

que nous avons réalisée au Laboratoire de

Mécanique

Physique

sur une

conception originale

de R. Comolet

[13].

L’étude des turbines à

paliers

à air a été pour-suivie

parallèlement

par G. Gobert et R. Comolet. Il

existe,

à l’heure

actuelle,

quelques

prototypes

qui

atteignent

couramment 200 000

t/mn [14] ;

l’utili-sation de ces turbines étendrait le domaine

d’appli-cation de notre méthode de mesure à une

fréquence

maximale de l’ordre de 700 Hz.

Signalons

enfin que des recherches sont en cours, dans une voie

différente,

pour

augmenter

encore le domaine de

fréquence.

Applieation : Comportement

d’un vernis

photo-extensométrique

dans le domaine

statique.

- Nous

avons utilisé

l’appareillage

de mesure décrit ci-dessus à la mesure de la différence des

allongements

principaux

à la surface d’un arbre sollicité en

tor-sion,

le revêtement étant une

bague

d’araldite obtenue par coulée dans un moule

concentrique

à l’arbre. La

figure

22 montre le

système

de mise en

charge

de l’arbre ainsi que le

microscope polarisant

pointé

sur la

bague.

On sait

qu’en

un

point

de la surface d’un

cylindre

sollicité en torsion les directions des contraintes

principales

ai et 0’ 2 sont à 450 de la direction des

Fm. 22.

génératrices

du

cylindre ;

le

microscope

polarisant

est orienté de

façon

que la direction

privilégiée

du

polariseur

soit

parallèle

à l’une des directions

prin-cipales

(on

réalise ainsi les conditions de la

figure

12).

On

sait,

d’autre

part,

que la différence El -

E2 des

allongements principaux

est

proportionnelle

au

couple

de

torsion,

c’est-à-dire aux

poids

P accrochés

à l’extrémité du bras de levier de mise en

charge.

L’appareillage

de mesure étant installé comme nous venons de

l’indiquer,

on relève les valeurs du

cou-rant moyen I de la bascule d’Ecclès-Jordan en

fonction des

poids

P.

On

constate

alors le

phénomène

suivant

[15].

Dès

qu’on

accroche un

poids

à l’extrémité du bras de

levier,

lu

prend

une certaine valeur instantanée maximale Ii

puis

décroît lentement en

f onction

du

temps

pour se stabiliser au bout de

quelques

mi-nutes ;

de

même,

à la

décharge,

1

prend

une valeur instantanée minimale

puis

croît lentement pour revenir à sa valeur initiale au bout de

quelques

minutes.

Pour étudier

l’importance

et l’allure de ce

phé-nomène,

nous avons effectué une mise en

charge

de la

façon

suivante : nous

suspendons

2

kilo-grammes à l’extrémité du bras de levier et suivons la variation de 1 en fonction du

temps

jusqu’à

stabilisation ;

nous

déchargeons

et suivons la varia-tion de I de la même manière. Nous

opérons

ainsi successivement pour

4, 6, 8, 10, 12, 14,

16 kilo-grammes. La

figure

23 montre les variations de I

Fie. 23. - Phénomène de la relaxation de la

biréfringence.

en fonction du

temps

pour P = 6 et 10

kilogrammes.

Nous constatons que l’écart entre la valeur instan-tanée et la valeur finale est d’autant

plus

grand

et

le

temps

de stabilisation

apparent

d’autant

plus

long

que la

charge

est

plus

élevée.

(11)

phique (fig.

24)

les

points correspondants

aux

va-leurs instantanées Ii et finales 1, de I en fonction de la

charge,

nous constatons que ces deux familles

de

points s’alignent

sur deux droites concourantes

à

l’origine :

nous obtenons ainsi deux droites

d’éta-lonnage

suivant que nous nous intéressons aux valeurs instantanées ou aux valeurs finales de

I,

l’écart étant de l’ordre de 5

%.

Fie. 24. - On obtient deux droites

d’étalonnage suivant qu’on s’intéresse aux valeurs instantanées ou aux valeurs relaxées de la biréfringence.

Ainsi la

biréfringence

du revêtement

présente

un

phénomène

de relaxation tout à fait

analogue

à celui que

présente

la contrainte dans un solide

visco-élastique

soumis à une déformation

imposée ;

ceci n’a rien d’étonnant étant donné la nature du vernis

photoextensométrique.

Il semble donc que nous mesurons en fait la différence des contraintes

principales

dans la couche de

vernis,

celle-ci étant

soumise,

sur une de ses

faces,

aux déformations que nous désirons évaluer.

Le fait que la

biréfringence

traduise les varia-tions de a2 dans le vernis

pourrait

compro-mettre la méthode des revêtements si nous n’avions vérifié que la

biréfringence

« instantanée » aussi

bien que la

biréfringence

« relaxée » sont

propor-tionnelles à F-1 - E2. La formule A =

2CE;

S2)

reste donc valable à condition

d’y introduire,

sui-vant le cas

étudié,

la valeur de

CE

correspondant

aux valeurs instantanées ou relaxées de la

biré-fringence.

Si nous

désignons

par

I(t)

la valeur du courant

moyen à l’instant t, les résultats

expérimentaux

nous conduisent à poser

avec

où a

représente

l’écart entre la valeur instantanée Ii

et la valeur relaxée

Ir,

a un coefficient d’autant

plus

petit

que la décroissance de

I(t)

est

plus

lente,

la fonction

r(t)

étant

appelée

fonction relaxation.

Ayant

constaté que la

biréfringence

relaxée Ir est

proportionnelle

à la différence des

allongements

principaux,

nous pouvons poser en

simplifiant

les

notations

-

--S, étant la déformation

imposée.

Nous avons par

conséquent

relation

qui exprime

bien les résultats

expéri-mentaux,

à savoir :

1)

les

points

Ii et Ir

s’alignent

sur deux droites

concourantes

puisqu’en

reflet

2)

l’écart entre Ii et Ir est d’autant

plus grand

que la déformation est

plus grande ;

Remarquons

une fois de

plus

que ces résultats

sont tout à fait

analogues

à ceux que fournit la théorie de la

rhéologie

pour la contrainte à défor-mation

imposée

des corps dits « boltzmanniens »

[16].

Réponse

du revêtement en

régime

dynamique.

---L’intervention du

f acteur

temps

dans la

réponse

optique

du revêtement nous fait évidemment penser que la

biréfringence

du revêtement traduira la déformation de la

pièce sous-jacente

avec une modification

d’amplitude

et de

phase.

Il

s’agit

donc d’étudier la fonction

I(t)

=

Ker(t)

lorsque

la déformation

imposée

c varie dans le

temps.

Si nous

imposons,

par

exemple,

une

défor-mation ondulée de la forme

s(t)

== +

p sin

c~)

le calcul montre que

avec

Dans le cas du revêtement utilisé

(araldite),

les résultats

expérimentaux

obtenus

précédemment

montrent que oc et a sont

petits

et

permettent

de

prévoir

que la

biréfringence

traduira la défor-mation avec une

augmentation d’amplitude

de l’ordre de 5

%

et un

déphasage négligeable

pour

les

fréquences supérieures

à

quelques

Hertz. A

partir

du

montage

précédent

nous avons réa-lisé une torsion ondulée en sollicitant

périodique-ment le levier de mise en

charge.

Les courbes 8 =

f(t)

ont été

enregistrées

comme nous l’avons

déjà expliqué.

On constate que

l’amplitude

des sinusoïdes ~ =

f(t)

est exactement la même

quelle

que soit la

fréquence

des

sollicitations,

du moins dans le domaine que nous avons

exploré

(1

à 80

Hz) :

ceci confirme la validité du calcul dont nous avons

exposé

le résultat

plus

haut et nous

(12)

A

Conclusions. -

La méthode que nous avons mise au

point

permet

d’effectuer des mesures de

biré-fringence

variable dans le

temps

et ceci dans un domaine de

fréquence

limité

supérieurement

par la vitesse de rotation de

l’analyseur.

L’entraînement par. moteur

électrique

à 24 000

t/mn

nous a

permis

de réaliser un

appareil-lage

robuste,

facilement

transportable

et

qui

assure

l’étude détaillée de

phénomènes

vibratoires dont la

fréquence

peut

aller

jusqu’à

80 Hz. L’entraînement par turbine à air fournit les meilleures

performances

mais nécessite une installation d’air

comprimé,

ce

qui

limite

pratiquement

son

emploi

à un

appareil-lage

installé à

poste

fixe.

Des recherches sont actuellement en cours afin

d’augmenter

le domaine de

fréquence

tout en

évi-tant cet inconvénient.

Le

comportement

du revêtement que nous avons utilisé

(araldite

D)

nous montre que le choix de la résine

synthétique

ne doit pas être

uniquement

guidé

par la valeur du

pouvoir

photoextenso-métrique

mais doit encore tenir

compte

de la fonc-tion relaxafonc-tion. A cet

égard,

une étude

systéma-tique

des diverses résines utilisables en revêtement serait des

plus

intéressante.

Manuscrit reçu le 8 novembre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

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Références

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