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Au memento des manifestations 3 A la découverte d'un jeune peintre .... 4 La fête centrale des étudiants suisses ... 6 Le folklore roumain à Fribourg 8 La nouvelle classe d'horlogerie à l'école pro-

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1 fr. 20,

Au memento des manifestations 3 A la découverte d'un jeune peintre .... 4 La fête centrale des étudiants suisses ... 6 Le folklore roumain à Fribourg 8 La nouvelle classe d'horlogerie à l'école pro-

t

fessionnelle 11

Le régiment 88 12 Suffrage féminin à Romont 13 Sports 14 Le Château dVIIens 19 Un album de vie fribourgeoise 22 Les fribourgeois de la Chaux-de-Fonds . . 24- -Expédition Centre-Afrique 25 Les halles de Bulle 26 Les défunts 28

Tirage 11 000 exemplaires

Au bas du Stalden, une porte s'est ouverte sur la Cave des jeunes.

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Memento des manifestations Chaque mois, « Fribourg-lllustré » publie ici la liste des [principales manifestations qui lui sont annoncées suffisamment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre 5 fr. en timbres- poste pour couvrir les frais. Dernier délai pour la remise des manuscrits: Le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel «Fribourg-lllustré» paraît.

Les envois sont à adresser à : Rédaction Fribourg-lllustré, M. Sudan, Joseph-Chaley 22, 1700 Fribourg.

TOUTE L'ANNÉE:

• Bulle: Musée gruérien (fermé le lundi'et le dimanche matin)

• Estavayer-Ie-Lac: Musée historique et folk¬

lorique

• Fribourg :Musée d'art et d'histoire: ouvert de 10 à 12 h. et de 14 à 17 h. Lundi fermé

• Fribourg: Musée d'histoire naturelle: ouvert de9à12h.etde14à17h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée).

•IFribourg: dancings: Embassy à la rue St- Pierre 24, et Fouji-Yama à Pérolles 1.

• Fribourg: cinémas: Capitole, Corso, Livio, Rex, Studio, Eden.

• Gruyères: Visite du Château de Gruyères.

JUSQU'AU 6 DECEMBRE

• Fribourg : Galerie du Midi : exposition Louise Wyler-Klein. Lundi, mardi, mercredi ouvert de 10 à 12 h.etde14à18h., jeudi vendredi de 10 à 12 h. et de 14- à 18 h. et de 20 à 22 h., samedi de 14à17h.etde20à22h., dimanche de10à12h.

7 DECEMBRE

• Morat: Soirée du FC Morat 8 DECEMBRE

• Morat: Loto de la Société des Samaritains 14 DECEMBRE

• Morat Assemblée de la Société de Gymnas¬

tique

7-31 DECEMBRE

• Fribourg: Salon 68 de la SPSAS section de Fribourg

16 DECEMBRE

• Fribourg: Université Aula Concert à l'abon¬

nement Kölner Kammerorchester 17 DECEMBRE

• Fribourg : Théâtre à l'abonnement: L'escalier 21 DECEMBRE

• Fribourg: Université Aula Concert de la Landwehr

• Fribourg: Un festival Louis Jouvet 2-4 DECEMBRE

• Livio: «Drôle de drame», de Marcel Carné 12-14 DECEMBRE

• Capitole: «Knock» ou le «Triomphe de la»

médecine», adaptation de la comédie de Jules Romains.

• Ciné-club universitaire 5 DECEMBRE

«Shakespeare Wallah (Les Colporteurs) Mise en scène:James Ivory, 1965 Indes/USA 16 JANVIER

« Mademoiselle Julie»

Mise en scène: Alf Sjöberg, 1951 Suède 30 JANVIER

«The Servant» (Le Valet)

Mise en scène: Joseph Losey, 1963 Angleterre 13 FEVRIER

«Cendres et Diamants»

Mise en scène: Andrej Wajda, 1958 Pologne 27 FEVRIER

«Entre le Ciel et l'Enfer»

Mise en scène: Akira Kurosawa, 1963 Japon

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La peinture, un moment de réflexion, une prise de conscience.

Vue de l'exposition. >•

« Séparation », une œuvre de Suy/iaux.

d'un jeune peintre

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(Photos J.-C. Vauthey)

En accueillant les 3, 4, 5 et 6 octobre derniers l'exposition des toiles, gouaches, encres et dessins du jeune peintre André Sugnaux, de Billens, Romont a eu l'heureuse surprise de découvrir derrière un «Gavoche» devenu électricien malgré lui, un artiste dont l'expression, si elle a quelque peu bousculé, retourné l'esprit de nombreux visiteurs, leur a du moins révélé un réel talent.

Une peinture qui aimerait se passer de couleur

« Je n'aime pas parler de ma peinture, par¬

ce que je me rends compte, à 24 ans, qu'elle illustre, malgré moi, tout ce qu'a été ma jeu¬

nesse ». C'est donc avec une précaution infinie que l'on se décide d'entrer dans cet univers arraché à l'humain. Car s'il est un artiste, à propos de qui la distinction entre l'homme et l'œuvre ne signifie rien, c'est bien André SU¬

GNAUX. « Il faut une personne qui me com¬

prenne, dit-il, je ne peux pas me juger. » Tant il est décidé, généreux, quand il croque un portrait, esquisse une huile, tant il devient hésitant, gauche, malheureux, quand il s'agit, pour lui, de nous faire apprivoiser sa peinture.

Sa démarche est celle d'un autodidacte.

Sugnaux, en effet, nous avoue ne jamais avoir suivi de cours dans une Ecole des Beaux-Arts.

D'ailleurs, « je ne tiens pas à en suivre ».

Pourquoi? « Parce que pour le jeune peintre, la formation reçue détruit très souvent la per¬

sonnalité. La peinture doit naître d'une dis¬

position de l'âme, doit, être une disposition de l'esprit. »

Si l'école ne lui a pas laissé de très bons sou¬

venirs. elle lui a appris du moins àdessiner, à aimer le trait, la forme, le volume. La peinture n'est venue que beaucoup plus tard. Un jour parce qu'un ami lui fit apprécier la gouache, le goût de peindre lui vint. « Je suis venu à la peinture par hasard, par chance. La gouache puis l'huile devinrent rapidement mon mode d'expression » L'aventure commençait.

« Mis à part Daumier, c'est la découverte des mouvements picturaux du début du siècle qui m'ont lancé. Ca a été une époque formi¬

dable de recherche, de création. J'ai fréquenté Picasso, Braque. Mais Rouault a été une révé¬

lation. Je l'ai découvert et compris parce que je le détestais. J'ai retenu de lui sa façon de s'exprimer, sa recherche morale. Dans un au¬

tre style il me fait penser à Michel-Ange ».

Aujourd'hui, après cinq années de recher¬

che, d'expérience, André Sugnaux est arrivé à une conception bien personnelle de la pein¬

ture. Sa couleur de base est le noir; le blanc

n'en est que le reflet. Cela lui suffit puisque

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5

« Ma peinture c'est moi-même. Le noir et

blanc me suffisent ». le

ce qu'il recherche, c'est l'expression, les lignes de forces. Il ne recherche pas la couleur. « Je suis contre la couleur. Peinture n'est pas couleur. Elle n'est qu'un moyen d'expression.

Ma peinture, c'est moi-même. Le noir et, le blanc me suffisent.»

« Le poète, écrit un poème, moi, je le peins Pour l'un comme pour l'autre, c'est toujours noir sur blanc. Tout, dans un tableau, doit être synchronisé, tenu naturellement, par le blanc et le noir. La couleur crée une certaine harmonie qui n'est pas ma réalité. Il est. vrai qu'il y a dans mes toiles un peu le refus de ce qui est. Les fleurs, les paysages 11e me disent rien. Je n'ai jamais eu de problèmes avec eux.

Avec l'homme, oui. J'aimerais mieux com¬

prendre la société. Je n'ai jamais compris ce qu'était la vie ; j'essaie de la comprendre ,alors je peins. »

C'est l'occasion, pour Sugnaux, de justifier les sujets qu'il traite; sujets profanes et reli¬

gieux. Visages d'enfants, de femmes, d'hom¬

mes, allégories, tristesse, solitude; tous sont, le reflet d'un moment de sa vie. Crucifixions, descentes de la croix, pietà. « La [jointure est pour moi une religion, une mystique». Partout, dans les tableaux de Sugnaux, l'ogive et la croix.

La « chambre-atelier ».

vie. Orphelin de père, Sugnaux a été profondé¬

ment, marqué par l'errance et l'instabilité. Sa jeunesse, il l'a vécue nulle part chez lui, et.

pourtant dans un monde fermé. « Maintenant,, dit-il, je 11e crois pas trop à la vie ; c'est fumis¬

te ». Toute sa vie a été un combat,un affronte¬

ment; sa peinture, un refuge, un moment, de réflexion, une prise de conscience. Kt si sa

« Je détruis la proportion pour donner de l'ex¬

pression ».

— - -*ssr.

Une peinture-confession

Si la présence de la couleur, chez Sugnaux, est souvent impuissance d'expression, elle de¬

vient, quand il l'utilise, l'élément-méditation.

« Comme chez Rouault, la couleur peut avoir une portée religieuse. Tous mes tableaux sont des moceaux de méditations. Ils me libèrent de mes problèmes. Si j'ai une difficulté, il faut à tout prix que j'en sorte par quelque chose ».

Là est tout l'univers mystérieux qui relie l'homme et l'œuvre. Il surprend et déconcerte.

Pour le comprendre, il faut avoir fait avec lui son pèlerinage, celui de 24 années de dure

palette est sombre, obscure et angoissée, on commence à comprendre. Voilà pourquoi, Sugnaux n'aime pas trop parler de sa peinture ; elle est une mise a nu, une confession, le reflet d'une éducation, d'une formation reçues.

« Ma peinture a des raisons d'être triste ».

« Si tantôt mes personnages se cachent dans le tableau, si tantôt ils débordent, c'est que j'essaie de me libérer. Je joue alors sur la pro¬

portion, j'exagère. Figuratif, je ne veux pas l'être. Je détruis la forme, j'abolis la propor¬

tion pour donner de l'expression, pour me rassurer. Ma peinture est un peu de mon sang perdu; elle n'est pas un art de commande;

elle n'est pas faite pour plaire ».

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étudiants

suisses

Comme ton*

les dix ans

(7)

à l'existence politique ». L'historique du mou¬

vement confirme cette position de base, puis¬

que la SES s'ideuliiîe aux groupements catho¬

liques de l'époque, s'effrayanl avec eux des mesures prises contre la religion, risquant l'extinction complète au moment même où disparaît l'alliance défensive des cantons ca¬

tholiques, le Sonderbund. Depuis lors la SES est restée la caution fidèle des intellectuels ca¬

tholiques et elle demeure, aujourd'hui encore, indissociable de l'Université de Fribourg à ses débuts et de la naissance du Parti conserva¬

teur-chrétien-social suisse.

Pourtant, lors delà réunion annuelle de 1906 à Altstaetten, la SES s'est aflirmée libre de toute appartenance politique, ne gardant comme point de rattachement qu'une com¬

munauté de doctrine. Le virage était, d'impor¬

tance et démontrait que l'on est sensible, chez les étudiants de couleur, au danger qui existe de rester ligé aux circonstances liistoriques de la naissance. Depuis le Sonderbund en effet, l'élément confessionnel n'est plus un facteur décisif de la politique et la structure des grou¬

pements universitaires a changé de visage.

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'A iSft Aussi le « Manifeste de Fribourg » revêtait-il une importance toute particulière. Issu de l'assemblée générale, il établit des principes d'avant,-garde dans l'organisation interne de l'université et, dans ses rapports avec, 1'101,at.

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Kn haul, à gauche: lu section genevoise Salcvia pendant le corlèrje du samedi soir.

Ci-dessus: désormais, les étudiantes de la SUS

pourront choisir leur cavalier.

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Le folklore roumain:

Fame d'un peuple

llaruhunbiê Iovità (cornemuse, clarinette, ta- ragot, pipeau)

De la personne irradie la paix champêtre;

jusqu'à sa physionomie qui évoque la dou¬

ceur et le charme rustiques. Que d'émotion justement sentie dans la traduction Jdss airs confiés aux instruments issus de la terre!

LA ROUMANIE DE TOUJOURS

S'il est un besoin qui s'impose à l'homme contemporain avec une insistance toujours croissante, c'est bien la musique. Car à la vi¬

sion de plus en plus matérielle de la vie doit répondre un appétit toujours plus marqué de la masse vers les sources de la spiritualité.

En l'occurence, la vocation de la musique dite populaire — qui est peut-être émanation di¬

recte du génie créateur du peuple, effusion sans doute de l'esprit qui l'anime —■ doit amener celui-ci à exercer, dans toute son am¬

pleur, un rôle de médiateur dans les diffé¬

rents apparemment irréductibles qui divisent les esprits.

Par l'entremise de son folklore, qui agit di¬

rectement sur un auditeur auquel sa musique est inconnue, un peuple peut désormais com¬

munier avec tel autre peuple, plus, faire saisir intuitivement sa véritable nature. Chacun, dés lors, s'il le désire, détient la clef de l'union des esprits, qui trop souvent est considérée comme chimérique, comme l'exclusive des poètes en mal d'infini. En bref, le folklore de

tout [lays est le reflet fidèle et irréfutable de la vérité qui inspire son peuple.

Les Fribourgeois ont eu la chance de pou¬

voir se laisser imprégner de cette communauté spirituelle. Ceux qui l'ont ressentie en ont re¬

tiré une joie profonde.

«FRUNZA VERDE» ou FEUILLE VERTE Pendant plus d'un mois, les âmes sensibles au folklore roumain ont pu vibrer à l'unisson dans l'ambiance électrisée du Plaza, aux déli¬

ces quotidiennement renouvelés par l'or¬

chestre roumain « Frunzà Verde ».

Ce quatuor enchanteur, comparable quant au nombre des artistes à de très nombreux orchestres populaires sillonnant la Roumanie sous le nom de tarafs, s'en distingue cepen¬

dant nettement par l'art qu'il propage et fait aimer. En effet, alors que la plupart de ces tarafs roumains se laissent tenter par l'attrait commercial en présentant au public un fol¬

klore frelaté, l'orchestre «Frunzà Verde», lui,

est fidèle à son nom poétique « Feuille verte »

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— Thème traditionnel de tout le folklore et de la littérature de Roumanie, jalonnés des con¬

fidences du paysan à la nature :

«Feuille verte, comme je suis heureux au¬

jourd'hui, ma liancée est de retour »

« Feuille verte, mon cœur est lourd, je dois partir travailler bien loin, à la ville!»

Cet ensemble très homogène cultive donc le style populaire classique, sans l'influence du style gitan. 11 reproduit minutieusement les différents folklores régionaux de toute la Roumanie. Et ce n'est qu'à l'issue de très lon¬

gues recherches auprès des paysans, déten¬

teurs précieux de la tradition la plus pure, que ces artistes consommés ont décidé de se

faire les ambassadeurs très amicaux et. très persuasifs de leur pays. Leur éclectisme est le plus sûr garant de la beauté, de la vérité de la musique, qu'ils désirent servir avant toute chose.

RYTHME ET HARMONIE

Si la musique roumaine est comme le mi¬

roir de l'âme du paysan roumain, il est loisi¬

ble de remonter à la source créatrice de cette musique par l'entremise de ses caractéristi¬

ques. Comment dissocier les caractères musi¬

caux de l'esprit créateur qui leur est inhérent ? A qui percevra de façon inédite les premiè¬

res mesures d'une quelconque danse roumaine il apparaîtra avec évidence que le rythme est l'élément le plus incisif sur la sensibilité.

Quelle variété surtout et quelle surprenante aptitude à laisser l'auditeur en suspens! 1,'ac- cent.uation le plus souvent boiteuse le con¬

traint à faire effort vers un équilibre nouveau.

Là, tout, n'est que jaillissement, furtif et ailé, tourbillonnement de volutes et cascades d'ar¬

pèges. Même dans la calme effusion, dans la confidence la plus sereine et la plus tendre, la gaité propre au Roumain se trouve indissolu¬

blement alliée à la mélancolie orientale. Tout, le charme de cette musique (parfois les ins¬

tants de paroxysme confinent, à l'incantation magique) réside dans un mélange toujours très subtil, dans cette compénétration mu¬

tuelle des deux traits essentiels du caractère roumain. De plus l'harmonisation très riche, créée par ces quat.res aèdes modernes, sied à merveille à chaque mélodie et l'enrobe d'une aura tantôt cristalline, tantôt onirique.

A BIENTOT

lienone Damain (violon el accordéon)

S'entend à galvaniser rassemblée par ses eu- volées vers les régions par la seule geut ailée hantées, (l'alouette). N'hésite pas à redescen¬

dre de. ces liants lieux du lyrisme pour affron¬

ter les miasmes marécageux de Transylvanie (accordéon).

Constantin l'avalescu (contrebasse)

Rôle ingrat en apparence seulement, car il insuffle en réalité à l'ensemble, en un coup d'archet très précis et. sobre, le rythme envoû¬

tant sur lequel les solistes à tour de rôle épan- denl leurs émotions.

Chacun conservera un souvenir indélébile du passage de cet, orchestre. L'art qu'il nous a donné de mieux connaître a suscité l'amitié et l'admiration. Cette musique tracera dans les mémoires 1111 sillage de feu tel un météore.

A bientôt!

Iancu Feraru (tambal ou cyiribalum)

Telle 1111e fileuse immémoriale jonglant, avec ses javelles, ce magicien s'ingénie, tantôt à tisser — ses marteaux véloces sans nulle dé¬

faillance tombant à tour de rôle sur les 35 cordes d'acier — une mélodie étoffant, tout l'espace entre le soliste et la contrebasse, tan¬

tôt à captiver les esprits par des sons nimbés

de mystère et chargés de rêves.

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11 A l'école professionnelle de Fribourg

Inauguration de la nouvelle

classe d'horlogerie

Des entreprises horlogères appartenant aussi bien au secteur du pro¬

duit terminé qu'à ceux des ébauches ou des parties détachées, sont installées aujourd'hui dans le canton de Fribourg, notamment à Bulle, Morat, Romont, Meyriez, Cugy, Cousset, Montillier, Bellegarde, Marly,

Uli!

La nouvelle Ecole professionnelle de Fribourg.

Cet horloger-pralicien, vu de dos, a la responsabilité d'une chaîne d'as¬

semblage dans une entreprise horlogère fribourgeoise.

Les élèves de la nouvelle classe d'horlogerie de Fribourg.

Le problème essentiel qui se poscà ces entreprises est celui des cadres techniques. Ces cadres viennent souvent de l'extérieur, alors qu'il se rait, nécessaire, pour des motifs d'ordre psychologique et démographi¬

que, qu'ils soient fribourgeois. D'autre part, pour qu'une industrie puisse se développer dans un canton, pour que de nouvelles entrepri¬

ses viennent s'y implanter, il est indispensable qu'existe 1111 noyau indigène de personnel qualifié.

L'HORLOGER-PRATICIEN

La chambre suisse de l'horlogerie, par le canal de sa Commission

« Formation professionnelle » a entièrement remis en question la no¬

tion d'apprentissage horloger. Elle a supprimé, en effet, certaines pro¬

fessions n'offrant plus aux jeunes des garanties d'avenir sul'lisantes, elle a revalorise certaines en les adaptant aux exigences de l'évolution technique, elle a créé enlin celles que rendait, nécessaire la transforma¬

tion de l'industrie horlogère, notamment en matière do recherches, de mécanisation et d'automatisation.

Parmi ces professions, il faut, mentionner celle d'horloger-praticien, puisqu'elle est la raison d'être de la classe d'horlogerie de Fribourg.

Cet apprentissage s'acquiert dans une entreprise horlogère fribourgeoi¬

se en ce qui concerne la formation pratique et à la nouvelle classe pour la formation théorique. L'apprenti horloger-praticien reçoit un enseigne ment approfondi en montres mécaniques simples, calendriers automa¬

tiques, et est initié au domaine des montres électriques et électroniques Il se familiarise avec les différents appareils et instruments de mesure qu'il sera appelé à utiliser dans sa vie professionnelle. Un certificat fédéral de capacité sanctionnera son apprentissage. Dans le cadre de son activité professionnelle, l'horloger praticien sera appclô à exercer diverses responsabilités. Outre les opérations de contrôle qu'il effec¬

tuera, il pourra devenir chef de groupe dans un atelier d'assemblage, surveiller et former le personnel non qualifié qui lui est confié. Dans certains cas, il pourra même accéder aux responsabilités de chef d'ate¬

lier.

Il est indéniable que la nouvelle classe d'horlogerie favorisera le développement de l'industrie horlogère du canton en permettant h un plus grand nombre de jeunes (garçons ou filles) de s'intéresser à la pro¬

fession d'horloger-praticien. Du même coup, elle apportera à l'avenir de l'économie fribourgeoise une contribution non négligeable.

Outre ses connaissances en montres mécaniques, électriques et électroniques, l'horloger-rhabilleur n'ignore rien du mécanisme des pendules. Il contrô¬

le ici une sonnerie.

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(S). ii Air i?dwv

5 r

les

Le Colonel Pierre Piller, commandant du Ré¬

giment d'infanterie 88, et président actuel de la Société friboargeoise des officiers.

Pour la première fois depuis la fin de la dernière guerre, le régiment de landwehr fri- bourgeois a effectué son cours de complément entièrement sous fente. Si les conditions at¬

mosphériques ont été relativement favorables (pouvait-on espérer mieux cette année?...) le matériel de campement par contre était en net progrès par rapport à celui doid, nous dispo¬

sions lors des mobilisations. Tenue de combat pour l'exercice, diverses sortes de tentes, sacs de couchage confortables, tout cela était ap¬

précié autant des chefs que de la troupe. Du reste chacun s'est ingénié à installer le camp avec un maximum d'imagination. Un inven¬

taire de tous les camps de compagnie révélait des idées exécutées de façon Irès originale.

Comme personne ne pouvait descendre eii

« plaine » le soir, il fallait meubler les soirées et cela se faisait en général autour d'un feu de groupe ou de section, dans un coin spéciale¬

ment aménagé bien à l'abri du vent... et des vues.

Le cours, consacré à l'instruction de détail, était riche en exercices à blanc, ensuite à balle assorti de fréquents déplacements sur les places de tir et d'entraînement à la marche en montagne. Le tout inspecté en bonne et due forme par le commandant de corps, le commandant de brigade, son officier supérieur adjoint, le commandant de régiment etc... La troupe toujours tenue en haleine par des exi¬

gences nouvelles.

Quelle joie aussi de constater le rajeunisse¬

ment de cette landwehr, composée mainte¬

nant. d'hommes de 33 à 42 ans! La force île l'Age, non ! Avec cette maturité, ce brin d'ex¬

périence que donne la vie à ceux qui y sont pleinement engagés, ce sens du devoir qui facilite l'exercice d'une discipline librement consentie.

Quel dérivatif aussi d'avoir dans le régiment un bataillon où se pratique le «SenslerdQtsch».

Petite gymnastique intellectuelle à l'Etat-Ma- jor de régiment , où une équipe de parfaits bi¬

lingues (de langue maternelle allemande) fai¬

sait de la virtuosité afin que les t.exes soient

traduits à mesure de leur parution. N'a-t-on pas instauré à la table de l'Etat-Major de ré¬

giment l'habitude de parler les deux langues au hasard des conversations? Ce méli-mélo n'aurait pas déplu au cher Chanoine Bovet, d'autant plus qu'il s'y glissait de temps à au¬

tre une expression en patois...

Quant aux deux aumôniers, ils n'ont pas peu contribué à garder le niveau moral à la hauteur désirable, puisqu'ils abordaient la troupe sans complexe aucun, l'un étant curé d'une importante paroisse depuis 28 ans, et l'autre pas moins que doyen des curés de la ville de Fribourg... Cela vous posait naturelle¬

ment son homme.

Si le moteur a quelque peu cédé la roue au cheval, c'est la preuve qu'on a davantage marché que roulé. Comme c'était la première fois que le régiment pouvait bénéficier des conseils d'un oflicier alpin et des sports, il avait là une extraordinaire occasion de dé¬

ployer tous ses effets. 11 n'y a pas manqué, et gageons que beaucoup ont perdu des kilos en suivant ses traces. Les chamois en étaient ja¬

loux.

Quel brevet de santé, et que de bons souve¬

nirs à évoquer au foyer, légèrement teintés de mélancolie, puisqu'une page riche en excellent esprit de camaraderie se tournait. Vive donc la jeune landwehr fribourgeoise!

Des impératifs de prudence vis à vis des secrets militaires nous ont obligés à res¬

treindre la place réservée au régiment 88, régiment de frontière qui doit rester à l'abri des indiscrétions pour pouvoir assu¬

rer sa fonction de surveillance du pays

avec l'efficacité voulue.

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II jaul que, justice soil rendue aux femmes.

Comme chacun le sait, les droits civiques de la majorité des femmes helvétiques sont inexistants. Pourtant, dans une société qui leur fait large place, il semble pour le moins paradoxal et inéquitable que ces dernières n'aient pas leur mot à dire dans un domaine où elle pourrait faire bénéficier cette société de compétences qui 11e sont plus guère dis¬

cutées.

C'est ce que pensent avec raison les dames romontoises qui sont bien décidées à abattre (en douceur!) les barrières qui les séparent, du droit de vote et d'éligibilité. Or, et ceux qui en jouissent actuellement, sont bien placés pour le savoir (!), ce que femme veut...

L'assemblée constitutive de l'Association romontoise pour l'intro¬

duction du suffrage féminin s'est donc tenue le vendredi 25 octobre 1968 à Romont. Plusieurs personnalités politiques, en tète desquelles M. Rémi Brodard, préfet, apportèrent par leur présence un soutien bienvenu et sympathique à la cause des 80 participants, dont quelques maris progressistes.

Après le salut de M. François Clément,, conseiller communal à Ro¬

mont. M. Rrodard usa de son éloquence chaude et persuasive pour en¬

tretenir ses administrées des responsabilités qu'implique le droit, qu'el¬

les revendiquent et constata, en s'en félicit ant, que plusieurs membresde l'auditoire venaient de villages voisins. Il termina en prodiguant quel¬

ques conseils, parmi lesquels certains relatifs à l'ordre du jour auquel on passa alors.

Suivant, MM. Rrodard, Clément et Page dans la voie de la sagesse, ces dames renvoyèrent à des assises ultérieures la discussion et l'adop¬

tion de statuts. Ëlles élurent ensuite un comité provisoire de neuf mem¬

bres, qui comprend: Mlles Rosshard et Castella, Mines Rochud, Clé¬

ment, Deillon, Favre et Ludwig, toutes de Romont, ainsi que Mines Deillon de Villaz-St-Pierre et Papaux de Vuisternens/Rt. Toutes ces personnes furent élues à l'unanimité et, fait amusant à signaler, sous les applaudissements de leurs supporters masculins! Après vote, il fut décidé que le comité élu ferait au besoin appel à la sagesse et ô l'expé¬

rience de messieurs compétents, sans pour autant que ces derniers fussent, nommés personnellement. La question des finances fut ren¬

voyée au comité, alors que le dernier point à traiter - les divers — le fut en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire!

Après une heure de débats, quelquefois tumultueux, mais toujours intéressants à suivre, M. François Clément termina 011 ne peut mieux par une formule aussi sentencieuse que revendicatrice: « Il faut (pie justice soit rendue aux femmes! ».

Pour nous, nos sympathies et nos vœux accompagnent les suffra¬

gettes de Romont et environs dans le long cheminement qui les amène¬

ra à un droit que plus personne ne peut valablement leur contester.

Le clan des supporters masculins.

(14)

de judo a Romonl:

Une lufte passionnanie ef des hôfes de marque

Pour inaugurer sa troisième année d'activi¬

té, le club de judo romontois, présidé par M.

Gilbert Aver, a eu l'heureuse idée d'organiser les championnats fribourgeois individuels et par équipes de judo. On sait que ce sport jouit d'une sympathie particulière dans le chef-lieu de la Glâne. En novembre l'.HHi déjà, une as¬

semblée d'information réunissait quarante- neuf participants qui se constituèrent en club, aménagèrent un local, nommèrent un entraî¬

neur et s'affilièrent à l'Association suisse de Judo. En 1907 apparaissent une section da¬

ilies et une section cadets.

('.'est tôt le matin (pie les quatres clubs par¬

ticipants (deux de Fribourg, ceux de Huile, de Galmiz, et de Romonl,) se retrouvèrent dans la salle de l'Hôtel de Ville aménagée pour la circonstance. Pendant toute la matinée et une partie de l'après-midi se déroulèrent les élimi¬

natoires, puis les finales, rythmés par de sono¬

res « hajime », « keikoku »et autres « sono ma¬

nia ». Plus tard M. Joseph Fasel, troisième dan, affrontait dix adversaires en ligne. On se

donnait rendez-vous ensuite pour le grand bal de clôture.

Le clou de la journée fut sans aucun doute l'exhibition prodigieuse de deux princes japo¬

nais du judo, Maître Daigo, septième dan, et Maître Sato Nobuvuki, cinquième dan, cham¬

pion du monde, qui surprirent tout le monde par la rapidité et la précision des gestes, y compris les spécialistes et le photographe du Fribourg-Illustré. 11 convient de souligner le mérite des-organisateurs qui ont réussi à met¬

tre sur pied cette importante manifestation avec une synchronisation parfaite et à s'assu¬

rer la présence de deux descendants des sa¬

mouraïs, chose unique dans les annales du Ju¬

do fribourgeois. Une fois de plus, la sportivité fut totale et l'on put. vérifier que le judo est bien cette « école de courage el de persévé¬

rance pour les adolescents, entretenant la vi¬

talité, le dynamisme et la personnalité chez l'adulte ».

Photos M. Sudan

(15)

15

SPORTS:

Les nouveaux champions

fribourgeois

Qu'on s'en souvienne!

Le sport est un maître exigeant. Il réclame de ses disciples la loi du militant. C'est l'homme lout, enl.ior qu'il veuf: le corps el. l'esprit. On 11e le trompe pas. 11 procure ce qu'on lui donne cl ne respecl.e pas ce qui se l'ail sans persévérance, énergie el courage.

Ainsi compris, le spoi l est un moyen de communion avec soi-même el, avec I'aulro, dans ce qu'il a de commun à soi. Il est discipline indivi¬

duelle, mais non individualiste. Il ne saurait plaire par conséquent aux

«sporlifs du dimanche ». Il se refuse à êlre riiislrument du chauvinis¬

me, un exufoire de vils « instincts », parce qu'il est maîtrise (le soi.

(Photos Y. Briigger)

En haut, à droite: Michel Glannaz, champion fribourgeois de grand fond, en plein effort.

Ci-dessus: Le dépari du 10 000 m. (organisé par le C.A. Standard Salus Fribourg) qui verra la victoire de Meyer.

Ci-contre: Marc Anliglio (Renault Alpine A-

110), champion fribourgeois pour la 6e fois,

après sa victoire du slalom de la Poya.

(16)

Un endroit pour vous détendre et vous retrouver entre amis.

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(19)

Les cheminées monumentales. — du moins ce qu'il en reste — évoquent les longues soirées en galante compagnie.

Viennent, les beaux dimanches d'automne, de printemps ou d'été! Combien de prome¬

neurs, d'amis de la nature, combien de famil¬

les sont à la recherche de leur prochain but de sortie, de quelque site original, peu couru, en dehors des promiscuités bruyantes ou

« snobardes », un but d'un accès relative¬

ment aisé « à pied, à cheval, en voiture... » Si vous aimez les vieux châteaux évocateurs de l'histoire de notre pays, les belles ruines médiévales toutes peuplées de légendes, dans un cadre pit toresque où la clarté du jour tami¬

sée entre les grands sapins tombe en nappes de lumière sur le sol de la clairière et ajoute enco¬

re au charme de ce décor naturel ; si vous rê¬

vez d'une oasis où le silence se promène évo¬

quant le friselis des robes à traîne parmi les frondaisons mortes, alors...

SU1VKZ L K GUIDIi!

Prenez une carte du canton, suivez les méandres de la Sarine du barrage de Rössens vers Fribourg, vous découvrirez facilement le signe L qui indique aux écoliers les ruines du château d'Illens. Mais une fois sur le terrain, la découverte de ce site moyennâgeux, à en¬

viron deux lieues en amont de la cité des Zaeli- ringen, vous réserve quelques difficultés. H faudra d'abord rejoindre le coquet village de Corpataux, et de là, se dirigeant vers le sud, un chemin fort agreste vous conduira à travers champs et guérets vers l'opulente ferme d'Il¬

lens — ferme unique d'une commune unique 12 habitants en 1950 — ; vous passerez entre le pont de la grange et le vieux grenier; vous laisserez votre voiture près du fournil. Là, un timide écriteau vous indiquera la direction:

château d'Illens. Suivant alors sur quelques centaines de mètres les deux ornières tracées dans l'herbe par les roues des chars, vous atteindrez la forêt. Un chemin spacieux s'en¬

fonce sous les voûtes ombrageuses, puis se di¬

rige en deux branches dont l'une dévale les ravins vers la Sarine, tandis que l'autre grim¬

pe en tournant vers le haut d'une falaise boi¬

sée que domine bientôt un énorme bloc de moellons, premiers vestiges des anciens rem¬

parts, car des ouvrages avancés, une enceinte, des fossés profonds complétaient les moyens de défense naturelle de cette petite forteresse.

Une esplanade — du moins ce qu'il en reste — s'ouvre devant vous cernée de toute part par la forêt. Deux longues tables massives implan¬

tées dans le sol vous attendent et vous pour¬

rez vous installer à votre aise pour le pique- nique. Les débris charbonneux d'un feu de camp révèlent le récent passage des scouts.

Une clôture de treillis borde l'abîme et pré¬

vient les accidents.

Quelle solitude et quelle paix! Un endroit rêvé où passer en famille un après-midi d'été

19

ILLENS EN PAYS

DE FRIBOURG

Un site charmant à découvrir:

Les ruines du château d'Illens

dans la senteur des sapins. Les environs s'har¬

monisent bien avec la sévérité des ruines. La Sarine murmure dans les bas-fonds et. l'éper- vier tournoie là-haut dans l'azur. De l'autre côté de la rivière, on entrevoit les vestiges du château et du bourg d'Arconciel, la ville fan¬

tôme, ainsi que le plus ancien sanctuaire de la contrée, la petite chapelle de Saint-Pierre de Treyvaux. Dans le fond, les Alpes et la I{er¬

ra ferment, l'horizon, par delà les falaises abruptes et le moutonnement des collines boisées que perce par-ici, par-là, la pointe guillerette d'un clocher.

MAIS A LÖHS L Ii CIIATIiAU?

>

Il élève devant vous, tout au bord de l'abî¬

me, la masse imposante de son énorme qua¬

drilatère. Démantelé bien sûr, bien qu'il dres¬

sât encore des pans de murailles à plus de sep¬

tante pieds au-dessus de vos tètes. Le quadri¬

latère mesure 12 m sur 8 m à l'intérieur; la muraille qui at teint 3 m d'épaisseur est per¬

cée de grandes baies et tout là-haut, le ciel dessine son carré bleu à la place du toit dis¬

paru. La molasse est de qualité; elle a belle¬

ment résisté à quatre siècles d'intempéries, mais s'empanache de plus en plus de petits sapelols et de buissons verdoyants; cinérai¬

res et campanules s'agrippent en touffes aux interstices des murailles. Malgré sa vétusté, l'ensemble garde une allure impressionnante de grandeur et, de noblesse.

Une chose frappe l'observateur: face à l'abî¬

me, le château présente l'aspect, sévère de la lour puissante et massive d'un sombre don¬

jon de l'ère féodale, tandis que du côté de l'es¬

planade, c'est le manoir élégant du XVme s.

Pas trace de pont-levis. Une élégante tour oc¬

togonale semble prendre racine dans le corps du bâtiment; son toit fut emporté par la tem¬

pête voilà un demi-siècle environ ; des esca¬

liers en colimaçons, arrachés depuis pour ser¬

vir à quelque construction utilitaire, donnait accès aux étages; à l'intérieur de la tourelle, un écusson sculpté indiquait la dale de la construction de cet édilice: M55. On peut en¬

core admirer le motif ogival qui décorait la porte d'entrée ; on v devine un casque surmon¬

té d'un cimier, une t ête d'oiseau à long col, des vestiges de griffons enserrant, l'écu seigneurial entre leurs griffes, le tout abîmé, massacré à coups de masse lors de la prise du château par des vandales, qui à l'époque, hélas! étaient probablement des noires, Kribourgeois ou Bernois!

A l'intérieur, tout s'est effondré. On des¬

cend dans une cave, voûtée jadis, éclairée va¬

guement en son temps par une meurtrière garnie de barreaux. Les énormes solives do chêne qui devaient soutenir les inférieurs ont

Vue intérieure de l'élégante tour octogonale pri¬

vée de sa toiture.

(20)

rition et qui témoignent à la fois du vandalis¬

me des agresseurs aussi bien que du goût et de la classe des seigneurs résidents.

11 est des destructions que toute guerre im¬

pose et qu'il faut bien admettre en les déplo¬

rant; il en est d'autres qui soulevant le cœur, encourent la réprobation des généra¬

tions et marquent leurs auteurs d'un sceau d'ignominie imprescriptible: du nombre sont ceux qui s'attaquent à l'enfance, profanent les églises, saccagent les fleurs et détruisent les œuvres d'art. Nous verrons par la suite que des raisons d'ordre militaire expliquent, sans les justifier pleinement, la mutilation du castel d'Illens et la dégradation de ses œuvres d'art.

CE QUE NOUS DIT L'HISTOIRE

En face de ces vestiges de puissance et de grandeur, on ne peut s'empêcher d'évoquer les maîtres de ces lieux comme aussi le menu peuple qui gravitait, autour de la seigneuriale

seigneurie relevait des Sires de Glane.

En 1251, C'est Ulrich d'Aarberg qui doit reconnaître la suzeraineté du Petit-Charle- magne, comte de Savoie, pour Arconciel-Il- lens. En 1271, ce même châtelain octroya à sa seigneurie une charte de franchises équiva¬

lant à celle dont bénéficia Fribourg de la part des Zaehringen. Hélas! pour des raisons que l'histoire ne dit pas, la cité rivale ne put pren¬

dre son essor. En 1292. Arconciel-Illens passe par achat à l'avoyer de Fribourg, Nicolas d'Englisberg, qui se reconnaît vassal de la cité des Zaehringen, puis elle retourne aux d'Aarberg. Pierre d'Aarberg, un aventurier, lit de son château d'Illens un repaire de bri¬

gands. Il fut combattu par Fribourg, échappa de justesse à la potence et mourut ruiné. Sa femme, Luquette de Gruyères, vendit la dite seigneurie à Antoine de la Tour-de-Châtillon, irascible chevalier valaisan qui avait dû s'ex¬

patrier à la suite de démêlés avec son oncle l'Evêque de Sion ; au cours d'une dispute, il avait irrévérencieusement « balancé » son Ex¬

cellence par la fenêtre, dans un précipice...

La fille de cet énergumène fit passer, par épou¬

sailles, la seigneurie d'Illens aux Baumes-

A l'intérieur même, la molasse s'empanache de verdure el de fleurs.

Ml

Nt'""

la Bresse, Guillaume de la Baume vint très peu dans nos régions, sinon à Fribourg en 1474 ; les Fribourgeois lui firent fête à l'abbaye des Chasseurs, et à cette occasion, lui livrèrent deux arquebuses de remparts.

LA PRISE DU CHATEAU D'ILLENS Mais deux ans plus tard, le sire de la Bau¬

me prit le parti de Charles-le-Téméraire. La position de son château aux portes de Fribourg constituait une menace pour notre cité; nos ennemis auraient pu prendre appui sur cette forteresse pour opérer contre notre ville. Aussi Fribourgeois et Bernois décident l'attaque du manoir le 4 janvier 1475. Ils furent reçus par un feu nourri de la défense ; les assaillants par¬

vinrent néamnoins à dresser de longues échel¬

les le long des remparts; Pierre de Gottrau grimpa le premier, suivi de plusieurs autres ils atteignent les créneaux et se rendent maî¬

tres de la place par un vigoureux assaut. La garnison se rend ; les vaincus obtiennent la vie sauve, ce qui n'était guère dans les mœurs de l'époque, mais ils perdirent tous leurs biens.

Les paysans, sujets de la seigneurie, durent jurer fidélité aux vainqueurs.

On trouva sur les lieux 6 tonneaux de vin, beaucoup de saindoux et de viande de porc et de bœuf, si bien que la soldatesque s'en donna à « bouche que veux-tu », et sous l'empire de l'ivresse et de la colère, se livra aux actes de vandalisme que nous déplorons aujourd'hui.

Ces soldats furent d'ailleurs vertement tansés par un officier sévère, Guillaume Techter- mann, envoyé exprès sur les lieux « pour arrai¬

sonner expressément les soudards » qui, pa- raît-il, ne récidivèrent plus par la suite...?

Le Conseil de Fribourg ordonna que le châ¬

teau fut « ronpt et dérochey »; l'heure était grave; l'irruption des Bourguignons sur notre territoire, imminente; on ne pouvait se per¬

mettre le luxe d'éparpiller les forces de la cité menacée. Aussi la forteresse fut démantelée.

Quant à Guillaume de la Baume, il ne prit pas part à la défense de son manoir; il occu¬

pait un poste de commandement important à la tête des troupes bourguignonnes. Après la mort du Téméraire, il servit encore sous Marie de Bourgogne et mourut vers 1490 sans laisser de descendance. La seigneurie d'Illens devint un baillage de Fribourg exclusivement dès 1484 et cette situation va durer jusqu'en 1798 où la République helvétique supprima tous les baillages.

LES DERNIERS PROPRIETAIRES DU CHATEAU D'ILLENS

M. Antoine Comte acquit forêts et domaine d'Illens en 1893. Il essaya de tirer parti du vieux manoir abandonné et à moitié démoli.

Lin aménagement rudimentaire y fut exécuté:

plancher de bois brut, poutraison non équar- rie, escalier de bois dans la tourelle, toit en carton bitumé.

En 1903, il vendit son château aux RR.

Trappistes chassés de France, Ceux-ci y logè¬

rent leur bibliothèque, mais habitèrent la ferme voisine. Les portes du castel fermaient mal ; la jeunesse des environs s'y donnait ren¬

dez-vous au grand dam des moines, comme bien vous pensez.

Ces Trappistes ont pourtant laissé un bon souvenir de leur passage. Maints visiteurs ap¬

précièrent leur hospitalité. Ils accueillirent, entre autres, dans leur grande salle de la So¬

ciété d'Histoire et c'est à cette occasion-là que Messieurs les Membres de la dite Société entendirent une conférence de M. l'Abbé Ma¬

rius Besson, puis de M. Max de Diesbach, pré¬

cisément sur la prise du château par les Con¬

fédérés. Et c'est de ce document que nous tirons une partie des renseignements que nous sommes à même de vous fournir.

En 1914, les religieux rentrent en France et

Illens devient la propriété de la commune de

Rössens. Faute d'entretien, la toiture, trop

(21)

21

.4 l'ombre du donjon, un endroil rêvé où passer un bel après-midi d'été.

sommaire, s'est effondrée; les planchers ont pouiri et l'accès à l'intérieur du castel devint un danger pour le public.

Hélas! l'on 11e se trouve plus, à l'heure ac¬

tuelle, que devant les débris muets d'un mon¬

de disparu...

CE QUE NOUS RAPPORT!"!

TION ET LA LEGENDE. LA TRADI- I.'imagination populaire travaille autour de ce monde dont 011 11e sait guère: traditions et légendes fleurissent sur les ruines comme la saponaire sur les vieux murs.

UNE FLECHE MEURTRIERE

On raconte que les deux castels dressés l'un en face de l'autre ne vécurent pas toujours en parfaite harmonie. Un jour que le sire d'Iltens

se faisait la barbe dans l'embrasure de l'une de ses grandes fenêtres, son voisin d'Arconciel l'aperçut, saisit son arbalète et tira une flèche meurtrière sur son rival. Ce fut hauts cris et grand deuil de part et d'autre. Quant au meurtrier, il disparut de l'Uchtland sans lais¬

ser de trace ; le mystère plane encore sur ce meurtre et sur les mobiles de ce crime survenu paraît-il en 1472.

FIN TRAGIQUE DE LA HELLE ISAURE D'anciennes relations historiques font allu¬

sion à la lin tragique de la belle Isaure, lille d'un châtelain d'Illens et. fiancée du comte Conon d'Arconciel. Sire Conon était un bon vivant qui aimait la belle vie, les grandes chasses à travers les forêts giboyeuses de l'Uchtland; les longues soirées d'automne en galante compagnie autour des cheminées mo¬

numentales, les soupers aux chandelles...

Mais tout prend fin. Au cours des démêlés qui opposèrent l'Autriche et la Souabe, Conon se trouva du côté des adversaires de l'Autri¬

che et de ce fait en conflit avec Fribourg, ville autrichienne. Attaqué par la cité des Zaeh- ringen, Conon se voyant perdu, se jeta dans la Sarine. La belle Isaure l'y suivit par amour et le célèbre couple trouva la mort au pied des falaises.

LA COURSE AUX TRESORS.

Conformément aux préjugés populaires, tout château qui se respecte doit avoir ses oubliettes, ses couloirs souterrains et ses tré¬

sors enfouis dans les décombres aux heures de panique. Illens n'échappe pas à cette croyance.

Or, certain aigrelin de village, sourcier à ses heures, persuada quelques paysans du voisi¬

nage de la présence d'un trésor enfoui dans les ruines du château et dont il aurait repéré l'em¬

placement au moyen de sa baguette. 11 11e li vrerait son secret que contre écus sonnants.

Le malin se fit donc remettre somme ronde¬

lette, après quoi il fit, dépendre la découverte du magot d'une condition formelle: « Aucune parole ne devait être prononcée par les inté¬

ressés pendant la durée des travaux jusqu'au moment de la découverte ». Les fouilles com¬

mencèrent à la faveur des ténèbres et dans le plus grand secret. Les outils fouillaient fié¬

vreusement le terrain, les bras s'alourdissaient de fatigue, la sueur ruisselait sur les visages;

enlin les recherches n'en finissaient plus et toujours pas de trésor. Soudain, excédé, l'un des travailleur lâcha un solide juron. La condi¬

tion du pacte était, violée: tout était, perdu.

Nos hommes, découragés, jetèrent leurs outils

et penauds, rentrèrent au village où ils se tin¬

rent cois sur leur mésaventure. « De trésor, point de caché... » et pourtant trésor il y avait!

OU LES ENFANTS DECOUVRIRENT UN AUTENTHIQUE TRESOR

En 1870, des enfants jouaient à faire des ricochets sur la Sarine, au pied des falaises d'Illens. A la recherche de pierres bien plates pour leur jeu, ils découvrirent un amas de piè¬

ces de monnaie parmi les gravats et. ne trou¬

vèrent rien do mieux que de les utiliser comme projectiles. Que s'était-il passé? Un pan de muraille s'était éboulé le long de la falaise jusqu'au bord de la rivière et avait, livré son secret: un amas de pièces de monnaie datant, de l'époque romaine... 19 d'entre'elles purent être récupérées et. se trouvent, actuellement dans notre musée d'Histoire. 11 faudrait sans doute remonter â une époque bien antérieure pour en découvrir l'origine.

Clarté du soleil el (jaîeté enfantine se, sonl retirés, le vieux manoir se renfroi/ne..

Joyeux ébats dans un paradis d'enfants.

Ce reportage a été réalisé pour Fribourg- lllustré £

— par Roland Dougoud pour les photos

— par E. Maradan pour le texte

Sur les ouvrages consultés suivants:

— Berchtold: «Histoire du Canton»

— Max de Diesbach: «Histoire du Can¬

ton»

— Clément Fontaine: articles divers à la

Bibliothèque cantonale

(22)

Ceux de la Broyé..

Ci-dessous: La section staviacoise de la SFG avait la tâche d'organiser cette année une journée cantonale de lutte libre qui eut lieu le premier dimanche d'octobre. Quelque 150 con¬

currents venus des quatre coins du pays s'af¬

frontèrent sur la place du Casino où se déroula l'an dernier déjà, la Journée cantonale aux trois branches. Notre photo, prise durant la distribution des prix, nous montre MM. Jac¬

ques liullet, président du comité d'organisa¬

tion et Léo Pandiani, chef technique (au pre¬

mier plan).

Le Syndicat des sélectionneurs broyards que préside M. Louis Pochon, de Vesin, a pris congé de son dévoué gérant, M. Marcel Anser- met, ancien député, qui s'acquitta de sa tâche avec une rare perfection durant 45 ans. Son successeur a été désigné en la personne de M.

Eugène Maeder, d'Estavayer-le-Lac. On re¬

connaît sur notre photo de gauche à droite MM. Henri Pillonel, membre du comité, Louis Pochon, président, Marcel Ansermet et Eugè¬

ne Maeder, ancien et nouveau gérants.

Ci-dessus à droite: Un sympathique couple de Villarey (Gousset.) a fêté dans l'intimité de sa famille le cinquantième anniversaire de son mariage. Il s'agit, de M. et Mme Julien Piller- Francey que nous félicitons chaleureusement.

Ci-contre: Pour la seconde fois, la Commis¬

sion des jeunes de l'Association fribourgeoise de football a mis sur pied en 1908 un camp de juniors qui eut lieu durant l'été ù l'institut La Corbière, à Estavayer-le-Lac. Le but d'une telle rencontre est tout d'abord d'améliorer le football fribourgeois puisque de nouvelles méthodes d'entraînement, sont présentées par des instructeurs ASF diplômés. Le chef de ce camp 1008 était M. Jean-Marie Pidoud, direc¬

teur de l'Ecole secondaire de la Broyé, qu'as¬

sistaient M. Bernard Carrel, président de la

Commission Juniors ainsi que MM. Antoine

Marbacher, Lucien Raetzo, Louis Gavillet.,

Joseph Suïger, Oswald Blatmann et Pierre

Grossrieder, instructeurs ASF.

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Un Broyard a participé aux Jeux olympiques de Mexico

Pépinière de champions, le Club Olympic de Domdidier avait, l'hon¬

neur de voir l'un des siens, M. Jean-Marie Chardonnens, participer aux derniers .Jeux olympiques de Mexico. Spécialiste de la lutte gréco-ro¬

maine, ce courageux sportif broyard s'est déjà distingué à maintes reprises lors de concours internationaux. Le district de la Broyé en général et le village de Domdidier en particulier peuvent être tiers de leur champion.

La Fraternité des malades de la Broyé à Tours De très nombreux malades de la lîroye fribourgeoise et, vaudoise ont participé au pèlerinage annuel de Notre-Dame de Tours. Organisée avec beaucoup de soin par le comité de la Fraternité des malades do la Broyé, cette journée permit à chacun de se recueillir dans un climat de prière et de reconnaissance.

.et ceux d'ailleurs

Une existence laborieuse à Vallon

Agée de 88 ans, Mme Lucie Cagnard, de Vallon, peut légitimement être fiére d'elle. En effet, cette octogénaire toujours alerte est proprié¬

taire de l'épicerie du village depuis soixante ans. Mariée en 1U02, elle perdit son mari une douzaine d'années plus fard et éleva seule ses liuiL enfants dont quatre sont encore en vie. Sa descendance est particulière¬

ment nombreuse: 18 petits-enfants, 37 arriôre-petifs-enfantset t'arrière- arrière-pet it-enfant.

M. et Mme Philémon BOSSEL, Vevey

Découvrir mes compatriotes du dehors est, devenu une tradition et aussi une amitié. En parcourant la Komundie, il est évident que j'ai l'occasion d'admirer de magnifiques paysages tous différents les uns des autres. Et bien c'est également la même chose lorsque j'ai la joie de rendre visite à des Fribourgeois du dehors. La Riviera vaudoise est un beau panorama qui se reflète dans le lac Léman, comme Corsier où j'ai rencontré M. Philémon Bossel. L'accueil a été fait par une poignée de main et un petit mot en patois.

Né à Vaulruz en 11)01 où ses parents étaient domiciliés, mon compa¬

triote est originaire de St-Martin. Après avoir accompli ses classes pri¬

maires et fait un apprentissage de charpentier à Vaulruz, M. Bossel quitta le canton de Fribourg pour aller travailler ailleurs. En 1956, il s'est établi avec sa famille à Corsier-sur-Vevey où il exerce la même profession.

Avec son épouse née Lucie Tercier de Vuadens, Philémon Bossel, a élevé six enfants. Cinq sont encore vivants et tous mariés. Mon compa¬

triote a un grand plaisir de préciser qu'il est déjà huit fois grand-père.

Ce qui est tout à l'honneur de ce foyer très uni.

M. Bossel est secrétaire et porte-drapeau de la Société des Fribour- gois de Vevey. Ce groupement lui tient à cœur, raison pour laquelle, il se dévoue en plein à la cause du patois et des traditions fribourgeoises.

A chaque sortie de la société, il porte le bredzon avec fierté et la terre natale est pour lui un lieu de retrouvailles et d'amitié. Ses loisirs se passent en famille, auprès de sa charmante épouse et de ses petits-en¬

fants qui lui procurent beaucoup de joie dans sa vie de chaque jour. A ce fidèle abonné du journal, nous adressons de longues années de bon¬

heur.

(G. Bd)

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