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Au memento des manifestations 3 A la découverte d'un jeune peintre .... 4 La fête centrale des étudiants suisses ... 6 Le folklore roumain à Fribourg 8 La nouvelle classe d'horlogerie à l'école pro-
t
fessionnelle 11
Le régiment 88 12 Suffrage féminin à Romont 13 Sports 14 Le Château dVIIens 19 Un album de vie fribourgeoise 22 Les fribourgeois de la Chaux-de-Fonds . . 24- -Expédition Centre-Afrique 25 Les halles de Bulle 26 Les défunts 28
Tirage 11 000 exemplaires
Au bas du Stalden, une porte s'est ouverte sur la Cave des jeunes.
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Memento des manifestations Chaque mois, « Fribourg-lllustré » publie ici la liste des [principales manifestations qui lui sont annoncées suffisamment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre 5 fr. en timbres- poste pour couvrir les frais. Dernier délai pour la remise des manuscrits: Le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel «Fribourg-lllustré» paraît.
Les envois sont à adresser à : Rédaction Fribourg-lllustré, M. Sudan, Joseph-Chaley 22, 1700 Fribourg.
TOUTE L'ANNÉE:
• Bulle: Musée gruérien (fermé le lundi'et le dimanche matin)
• Estavayer-Ie-Lac: Musée historique et folk¬
lorique
• Fribourg :Musée d'art et d'histoire: ouvert de 10 à 12 h. et de 14 à 17 h. Lundi fermé
• Fribourg: Musée d'histoire naturelle: ouvert de9à12h.etde14à17h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée).
•IFribourg: dancings: Embassy à la rue St- Pierre 24, et Fouji-Yama à Pérolles 1.
• Fribourg: cinémas: Capitole, Corso, Livio, Rex, Studio, Eden.
• Gruyères: Visite du Château de Gruyères.
JUSQU'AU 6 DECEMBRE
• Fribourg : Galerie du Midi : exposition Louise Wyler-Klein. Lundi, mardi, mercredi ouvert de 10 à 12 h.etde14à18h., jeudi vendredi de 10 à 12 h. et de 14- à 18 h. et de 20 à 22 h., samedi de 14à17h.etde20à22h., dimanche de10à12h.
7 DECEMBRE
• Morat: Soirée du FC Morat 8 DECEMBRE
• Morat: Loto de la Société des Samaritains 14 DECEMBRE
• Morat Assemblée de la Société de Gymnas¬
tique
7-31 DECEMBRE
• Fribourg: Salon 68 de la SPSAS section de Fribourg
16 DECEMBRE
• Fribourg: Université Aula Concert à l'abon¬
nement Kölner Kammerorchester 17 DECEMBRE
• Fribourg : Théâtre à l'abonnement: L'escalier 21 DECEMBRE
• Fribourg: Université Aula Concert de la Landwehr
• Fribourg: Un festival Louis Jouvet 2-4 DECEMBRE
• Livio: «Drôle de drame», de Marcel Carné 12-14 DECEMBRE
• Capitole: «Knock» ou le «Triomphe de la»
médecine», adaptation de la comédie de Jules Romains.
• Ciné-club universitaire 5 DECEMBRE
«Shakespeare Wallah (Les Colporteurs) Mise en scène:James Ivory, 1965 Indes/USA 16 JANVIER
« Mademoiselle Julie»
Mise en scène: Alf Sjöberg, 1951 Suède 30 JANVIER
«The Servant» (Le Valet)
Mise en scène: Joseph Losey, 1963 Angleterre 13 FEVRIER
«Cendres et Diamants»
Mise en scène: Andrej Wajda, 1958 Pologne 27 FEVRIER
«Entre le Ciel et l'Enfer»
Mise en scène: Akira Kurosawa, 1963 Japon
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La peinture, un moment de réflexion, une prise de conscience.
Vue de l'exposition. >•
« Séparation », une œuvre de Suy/iaux.
d'un jeune peintre
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(Photos J.-C. Vauthey)
En accueillant les 3, 4, 5 et 6 octobre derniers l'exposition des toiles, gouaches, encres et dessins du jeune peintre André Sugnaux, de Billens, Romont a eu l'heureuse surprise de découvrir derrière un «Gavoche» devenu électricien malgré lui, un artiste dont l'expression, si elle a quelque peu bousculé, retourné l'esprit de nombreux visiteurs, leur a du moins révélé un réel talent.
Une peinture qui aimerait se passer de couleur
« Je n'aime pas parler de ma peinture, par¬
ce que je me rends compte, à 24 ans, qu'elle illustre, malgré moi, tout ce qu'a été ma jeu¬
nesse ». C'est donc avec une précaution infinie que l'on se décide d'entrer dans cet univers arraché à l'humain. Car s'il est un artiste, à propos de qui la distinction entre l'homme et l'œuvre ne signifie rien, c'est bien André SU¬
GNAUX. « Il faut une personne qui me com¬
prenne, dit-il, je ne peux pas me juger. » Tant il est décidé, généreux, quand il croque un portrait, esquisse une huile, tant il devient hésitant, gauche, malheureux, quand il s'agit, pour lui, de nous faire apprivoiser sa peinture.
Sa démarche est celle d'un autodidacte.
Sugnaux, en effet, nous avoue ne jamais avoir suivi de cours dans une Ecole des Beaux-Arts.
D'ailleurs, « je ne tiens pas à en suivre ».
Pourquoi? « Parce que pour le jeune peintre, la formation reçue détruit très souvent la per¬
sonnalité. La peinture doit naître d'une dis¬
position de l'âme, doit, être une disposition de l'esprit. »
Si l'école ne lui a pas laissé de très bons sou¬
venirs. elle lui a appris du moins àdessiner, à aimer le trait, la forme, le volume. La peinture n'est venue que beaucoup plus tard. Un jour parce qu'un ami lui fit apprécier la gouache, le goût de peindre lui vint. « Je suis venu à la peinture par hasard, par chance. La gouache puis l'huile devinrent rapidement mon mode d'expression » L'aventure commençait.
« Mis à part Daumier, c'est la découverte des mouvements picturaux du début du siècle qui m'ont lancé. Ca a été une époque formi¬
dable de recherche, de création. J'ai fréquenté Picasso, Braque. Mais Rouault a été une révé¬
lation. Je l'ai découvert et compris parce que je le détestais. J'ai retenu de lui sa façon de s'exprimer, sa recherche morale. Dans un au¬
tre style il me fait penser à Michel-Ange ».
Aujourd'hui, après cinq années de recher¬
che, d'expérience, André Sugnaux est arrivé à une conception bien personnelle de la pein¬
ture. Sa couleur de base est le noir; le blanc
n'en est que le reflet. Cela lui suffit puisque
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« Ma peinture c'est moi-même. Le noir et
blanc me suffisent ». le
ce qu'il recherche, c'est l'expression, les lignes de forces. Il ne recherche pas la couleur. « Je suis contre la couleur. Peinture n'est pas couleur. Elle n'est qu'un moyen d'expression.
Ma peinture, c'est moi-même. Le noir et, le blanc me suffisent.»
« Le poète, écrit un poème, moi, je le peins Pour l'un comme pour l'autre, c'est toujours noir sur blanc. Tout, dans un tableau, doit être synchronisé, tenu naturellement, par le blanc et le noir. La couleur crée une certaine harmonie qui n'est pas ma réalité. Il est. vrai qu'il y a dans mes toiles un peu le refus de ce qui est. Les fleurs, les paysages 11e me disent rien. Je n'ai jamais eu de problèmes avec eux.
Avec l'homme, oui. J'aimerais mieux com¬
prendre la société. Je n'ai jamais compris ce qu'était la vie ; j'essaie de la comprendre ,alors je peins. »
C'est l'occasion, pour Sugnaux, de justifier les sujets qu'il traite; sujets profanes et reli¬
gieux. Visages d'enfants, de femmes, d'hom¬
mes, allégories, tristesse, solitude; tous sont, le reflet d'un moment de sa vie. Crucifixions, descentes de la croix, pietà. « La [jointure est pour moi une religion, une mystique». Partout, dans les tableaux de Sugnaux, l'ogive et la croix.
La « chambre-atelier ».
vie. Orphelin de père, Sugnaux a été profondé¬
ment, marqué par l'errance et l'instabilité. Sa jeunesse, il l'a vécue nulle part chez lui, et.
pourtant dans un monde fermé. « Maintenant,, dit-il, je 11e crois pas trop à la vie ; c'est fumis¬
te ». Toute sa vie a été un combat,un affronte¬
ment; sa peinture, un refuge, un moment, de réflexion, une prise de conscience. Kt si sa
« Je détruis la proportion pour donner de l'ex¬
pression ».
— - -*ssr.
Une peinture-confession
Si la présence de la couleur, chez Sugnaux, est souvent impuissance d'expression, elle de¬
vient, quand il l'utilise, l'élément-méditation.
« Comme chez Rouault, la couleur peut avoir une portée religieuse. Tous mes tableaux sont des moceaux de méditations. Ils me libèrent de mes problèmes. Si j'ai une difficulté, il faut à tout prix que j'en sorte par quelque chose ».
Là est tout l'univers mystérieux qui relie l'homme et l'œuvre. Il surprend et déconcerte.
Pour le comprendre, il faut avoir fait avec lui son pèlerinage, celui de 24 années de dure
palette est sombre, obscure et angoissée, on commence à comprendre. Voilà pourquoi, Sugnaux n'aime pas trop parler de sa peinture ; elle est une mise a nu, une confession, le reflet d'une éducation, d'une formation reçues.
« Ma peinture a des raisons d'être triste ».
« Si tantôt mes personnages se cachent dans le tableau, si tantôt ils débordent, c'est que j'essaie de me libérer. Je joue alors sur la pro¬
portion, j'exagère. Figuratif, je ne veux pas l'être. Je détruis la forme, j'abolis la propor¬
tion pour donner de l'expression, pour me rassurer. Ma peinture est un peu de mon sang perdu; elle n'est pas un art de commande;
elle n'est pas faite pour plaire ».
étudiants
suisses
Comme ton*
les dix ans
à l'existence politique ». L'historique du mou¬
vement confirme cette position de base, puis¬
que la SES s'ideuliiîe aux groupements catho¬
liques de l'époque, s'effrayanl avec eux des mesures prises contre la religion, risquant l'extinction complète au moment même où disparaît l'alliance défensive des cantons ca¬
tholiques, le Sonderbund. Depuis lors la SES est restée la caution fidèle des intellectuels ca¬
tholiques et elle demeure, aujourd'hui encore, indissociable de l'Université de Fribourg à ses débuts et de la naissance du Parti conserva¬
teur-chrétien-social suisse.
Pourtant, lors delà réunion annuelle de 1906 à Altstaetten, la SES s'est aflirmée libre de toute appartenance politique, ne gardant comme point de rattachement qu'une com¬
munauté de doctrine. Le virage était, d'impor¬
tance et démontrait que l'on est sensible, chez les étudiants de couleur, au danger qui existe de rester ligé aux circonstances liistoriques de la naissance. Depuis le Sonderbund en effet, l'élément confessionnel n'est plus un facteur décisif de la politique et la structure des grou¬
pements universitaires a changé de visage.
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'A iSft Aussi le « Manifeste de Fribourg » revêtait-il une importance toute particulière. Issu de l'assemblée générale, il établit des principes d'avant,-garde dans l'organisation interne de l'université et, dans ses rapports avec, 1'101,at.
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