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Le village de Vuadens 16 Ombre de la cathédrale 22 Le sport dans le canton 27 Complexe sportif du Collège St-Michel à Fribourg 31 Les vieux métiers 34

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Texte intégral

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SOMMAIRE

Editorial 3

L'artisanat en Gruyère 5 L'art de bien manger 7 Musiques fribourgeoises 8 Albert Schmidt, écrivain 10 Les tireurs fribourgeois 12

Mea culpa... 14

Le village de Vuadens 16 Ombre de la cathédrale 22 Le sport dans le canton 27 Complexe sportif du Collège St-Michel à Fribourg 31 Les vieux métiers 34

Les défunts 37

L'objectif de la Société fribourgeoise des écrivains

Assises annuelles des musiciens et tireurs du canton

Le complexe sportif du Collège

St-Michel à Fribourg

(2)

r

FRIBOURI ILLUSTRI REFLETS FRIBOURGECDIS

28e année 11 000 tirages

Avril 1973 No 302 Fr. 2.40 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1 700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Annuel: Fr. 22.90

D'avril Jusqu'au 31.12.73: Fr. 16.60 Etranger: Fr. 25.60

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de couverture

Fribourg-Olympic s'est magnifique¬

ment comporté tout au long de la dernière saison et a remporté de nombreuses victoires face à des équipes tout aussi en forme. Cette équipe fribourgeoise de basketball a réussi à tenir une place en tête du classement. L'esprit sportif de ses joueurs a également conquis le public qui s'est déplacé nombreux à chaque match. La halle des sports de l'Ecole secondaire était trop petite pour accueillir tous les supporters de Fri¬

bourg-Olympic lors de la rencontre qui l'a opposée au Stade-Français.

Avec cette belle équipe qui s'est distinguée toute la saison, le basket¬

ball a un bel avenir dans notre canton.

Encore faudra-t-il penser à une nou¬

velle halle de sports jugée néces¬

saire aujourd'hui.

Dans les 7 districts fribourgeois

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 631040 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG Musée d'art et d'histoire Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien

V.

BULLE ESTAVAYER PRINGY- GRUYERES

Musée historique et folklorique

Fromagerie

Reliquaires et expression baroque de la mort Du 23 mars au 29 avril 1973

(Ouvert tous les jours sauf le lundi)

Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

dès le jusqu'au 31.12.1973 (Fr. 16,60) Nom Prénom Domicile Numéro postal et localité

Signature

Bulletin

d'abonnement

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851

* Biffer ce qui ne convient pas.

A retourner à«Fribourg-lllustré», route de la Glâne 35,1700 Fribourg.

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3

événements

La Suisse, l'Europe et le monde

Il y a un siècle et demi, le grand poète français Victor Hugo, avait visité la Suisse et s'en était inspiré. Dans un ouvrage mal¬

heureusement peu connu «Le Rhin», l'au¬

teur donnait la Suisse en exemple et comme modèle de la démocratie. Mais il avait aussi écrit ces vers: «Le Suisse trait sa vache et vit paisiblement». La situation indépendante des paysans et des vachers de l'Helvétie, qui étaient à l'écart des grands soubressauts continentaux, permettait mieux, il faut l'observer, l'application d'un système dé¬

mocratique véritable. Que pouvait importer ce qui se passait au delà du Jura, du Rhin ou des Alpes. Les répercussions pouvant se faire sentir en Suisse étaient singulièrement affaiblies. C'est aussi à cette époque que le Genevois Toepfer .après un voyage avec ses

élèves en Suisse centrale, remarquait que les natifs uranais, s'ils ignoraient presque tout de la politique internationale du temps, étaient par contre admirablement au cou¬

rant de tout ce qui concernait l'administra¬

tion de leurs petites communes forestières.

Tout cela s'est modifié. L'industrie s'est considérablement développée. Les repré¬

sentants des filateurs saint-gallois et glaron- nais, ceux des fabriques de machines de la Suisse alémanique et les horlogers du Jura ont planté leur bannière à croix blanche sur tous les points du globe. Il fut une époque ou dans le seul sous-continent de l'Inde, les comptoirs helvétiques étaient innom¬

brables. Ainsi, dans l'ombre, et sans grand bruit, les industriels et les hommes d'af¬

faires suisses ont bâti une sorte d'empire sans nom exempt de tout désir d'impé¬

rialisme.

Cependant, cette nouvelle situation nous rend aujourd'hui plus solidaires et aussi plus tributaires de ce qui se passe au delà de nos frontières. Nous l'avions bien constaté une première fois, lors de la crise mondiale partie d'une situation financière et bour¬

sière catastrophique des Etats-Unis, en 1930.

Nous voici de nouveau concernés par la fameuse crise du dollar.

Ce dollar, qui fut considéré comme un monarque tout-puissant, est en train de perdre sa couronne. Plus personne ne souhaite avoir dans ses réserves monétaires du papier qui n'est que de la monnaie dépréciée.

Il n'est peut-être pas inutile de faire l'historique des événements.

A la fin de la deuxième guerre mondiale, l'industrie américaine était en pleine ex¬

pansion. Les usines et les moteurs s'en étaient donnés à coeur joie de fabriquer et de tourner pour soutenir l'effort de guerre des puissances en lutte à la fois contre l'hitle- risme et contre le Japon. Pour s'acquitter envers leur fournisseur yankee, les pays européens avaient payé en or sonnant et trébuchant. De ce fait, la plus grande partie des réserves de métal jaune se trou¬

vait dans les caves de la Banque fédérale de réserve américaine et plus exactement dans le fameux fort Knox.

Une fois la paix revenue, il fallut bien que les Européens se remettent à l'ouvrage.

Ce furent les Allemands de l'ouest qui firent preuve du dynamisme le plus éton¬

nant. Pratiquant une politique d'échange la plus libérable possible, les ouvriers de l'Allemagne fédérale opérèrent un redres¬

sement spectaculaire. C'est ce qu'on a en son temps appelé le fameux miracle allemand.

Pendant ce temps, le gouvernement de Washington, obsédé par le danger com¬

muniste, s'engageait dans une affaire dé¬

sastreuse. Il se mettait en quelque sorte à la place des Vietnamiens du Sud pour com¬

battre l'hydre communiste représentée par le régime de Hanoï.

C'est une expédition dont on ne saura sans doute jamais ce qu'elle a coûté au peuple américain. Pourtant une chose est sûre, les réserves d'or se sont mises à fondre comme neige au soleil. La situation devint si grave qu'un beau jour, agissant d'une manière autoritaire, le président Nixon décida que les dollars ne seraient plus remboursables en or. Ce fut tout simple¬

ment décréter une sorte de moratoire sans que les créanciers puissent protester.

Cette mesure a été jugée à sa juste valeur par tous ceux qui avaient fait confiance au dollar. Ce fut alors la ruée vers des mon¬

naies plus solides comme le mark ouest allemand, le yen japonais et aussi le franc suisse.

On sait comment les autorités monétaires cherchent à défendre notre monnaie natio¬

nale. Mais c'est ici que l'on peut remarquer à quel point notre économie, qui n'est plus une économie purement paysanne et agri¬

cole, est dépendante de ce qui se passe au delà de nos frontières.

La dévaluation du dollar impliquant la révaluation du franc suisse, les exportations deviendront naturellement plus difficiles.

C'est l'industrie horlogère qui est la plus menacée. En effet, le cinquième des pro¬

duits horlogers s'en va vers la zone dollar. Si des marchés ont été conclus au taux en vigueur avant la dernière crise, on imagine quelles devront être les difficultés des exportateurs horlogers. Ils ne sont du reste pas les seuls. Il y a certainement d'autres secteurs qui risquent d'être touchés par la situation monétaire instable que nous

traversons et dont nul ne peut prévoir si elle ne débouchera pas sur une nouvelle crise mondiale.

De l'Allemagne et de la France

Tous ceux qui suivent l'évolution politico- économique de l'Europe encore en gestation constatent que deux pays sont particulière¬

ment responsables de l'unité continentale de demain. Nous voulons parler de la France et de l'Allemagne. On peut dire à ce propos que les conditions dans lesquelles se terminèrent les batailles de la deuxième guerre mondiale ont été favorables à la mise dans un berceau de l'Europe nouvelle..

En effet, soit la France, soit l'Allemagne, avaient été vaincues. Toutes les deux étaient sorties meurtries de l'affrontement entre le nazisme et les démocraties, qu'elles fussent libérales à l'ouest où totalitaires à l'est.

Il ne pouvait y avoir aucune blessure d'amour-propre causée soit par les Français aux Allemands ou vice-versa. Cette situation a grandement facilité les rapprochements entre Bonn et Paris. Aussi le pacte signé entre le chancelier Adenauer et le général de Gaulle a-t-il été facilement accepté.

Comme on était loin de l'esprit revanchard qui anima soit les Français après la défaite de 1871, soit les Allemands après le traité de Versailles lequel ne fut jamais admis.

Aujourd'hui donc, la collaboration se fait de plus en plus intense entre les deux voisins séparés par le Rhin. Depuis 1968, un comité composé des principales person¬

nalités des deux pays se réunit régulièrement.

On y discute les problèmes d'investissement, des ententes économiques et industrielles.

Deux bureaux ont été créés: l'un à Paris, l'autre à Cologne.

On jugera de l'importance des rapports en sachant que les investissements allemands en France ont passé de 86 millions en 1962 à 499 millions en 1970. De l'autre côté les industriels français ont investis une somme de 885 millions en Allemagne. Naturelle¬

ment, ces sommes sont encore susceptibles d'être augmentées.

C'est cette interdépendance accrue qui a conduit à une entente plus complète entre Paris et Bonn en ce qui concerne la politique monétaire à suivre.

Il est clair cependant que la barque europeenne n'a pas encore gagné la zone calme et qu'elle est toujours agitée par les dépressions relatives à l'instabilité moné¬

taire.

Une guerre qui ne dit plus son nom!

Très officiellement, la guerre a pris fin au Vietnam, mais la paix s'y est-elle installée!

On a les plus grandes raisons d'en douter.

Certes, le président Nixon continue à se dégager de son bourbier est-asiatique; les G'I ont repris la route du pays. Mais ceux qui sont restés, c'est-à-dire les troupes indigènes, ont-elles posé les armes! C'est la une question troublante.

Dans le même temps, avec un grand renfort de publicité, de flash, les diplomates de 12 nations se sont rencontrés autour d'une table ronde pour y signer un document qui, pratiquement, ne représente rien du tout.

En effet, on peut considérer que sa portée pratique est nulle. Les douze ministres des affaires étrangères qui ont délibéré pendant quatre jours ne sont pas arrivés à solution¬

ner la question essentielle, soit le contrôle efficace du cessez le feu...

On peut donc en déduire que la paix qui vient d'être conclue à Paris risque d'être aussi précaire que celle qui fut signée à Genève en son temps. Une seule différence cependant, la position stratégique de l'an¬

cienne Indochine n'a plus la même im¬

portance, puisque Washington discute libre¬

ment avec Moscou et avec Pékin.

Les événements qui viennent de se dé¬

rouler dans le bâtiment de l'Avenue Klébert nous font toucher du doigt les limites de l'action des diplomates sur des points brû¬

lants de la planète.

Bien sûr, les délégations arrivent dans les conférences entourées de nombreux jour¬

nalistes. Mais ces escortes n'augmentent en rien l'efficacité des hommes. Tout cela, c'est pour la presse quotidienne le pain quotidien, mais un pain qui ne nourrit guère et qui ne favorise pas la santé du monde.

Géo

(4)

Cet enfant

qui fait le bonheur de chaque foyer Un sujet inépuisable! On

aurait beau prendre des di¬

zaines de milliers de photo¬

graphies répondant à ce titre, l'infinie variété de ces images n'illustrerait pas encore toutes les possibilités évoquées par ces mots: L'enfant, cet être cher.

Mais si diverses que soient ces images, ont un caractère commun, car toutes expriment d'une manière sans cesse re¬

nouvelée, l'amour d'une mère pour le petit être porté si près de son cœur. Chez tous les peuples et dans tous les pays se retrouve ce même amour, ce don du Créateur accordé à chaque maman. Le père ne remplacera jamais la mère.

L'image de cet enfant au joli sourire est aussi l'image d'un certain bonheur pour un couple. Ce petit être qui était attendu depuis une dizaine d'an¬

nées par un homme et une femme, lesquels perdaient peu à peu l'espoir de cette joie, a redonné à ses parents, ce qui leur manquaient pour être heu¬

reux. La maman est toujours prête à faire plaisir à son enfant, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit, à le protéger de ce qui pourrait être nuisible à sa santé, à l'écar¬

ter du danger, à le consoler, à le soigner, à l'embrasser, à le promener.

La mère de famille initiera son enfant à mesure qu'il gran¬

dit, au grand mystère des semailles, comme à celui des moissons, lui fera connaître les secrets du jardin, ceux de la forêt, ceux des plantes, ceux des animaux, ceux de la vie humaine avec ses joies et ses soucis, ses travaux et ses efforts.

C'est avec une affection parti¬

culière qu'elle répondra à toutes les questions que lui posera cet être qui cherche à découvrir tout ce qui l'entoure.

Chaque soir, lorsque la ma¬

man va mettre l'enfant dans sa couchette, elle tirera douce¬

ment le rideau sur le monde des choses éphémères, afin que son regard se tourne vers les choses invisibles. Car la vraie mère, la mère la plus tendre, ne veut pas seulement initier son enfant aux mystères de la création, mais encore le mettre en contact avec le foyer, ses parents, le monde.

Il est difficile de traduire la tendresse d'une mère pour son enfant. En un mot, c'est le rayon de soleil du foyer.

Photos Bd-FI

Trucs

Si vous désirez utiliser votre vernis à ongles alors qu'au fond de la bouteille il est devenu trop épais, versez simplement dedans quelques gouttes d'al¬

cool à 90° et secouez pendant quelques instants.

Lorsque vous avez besoin de seulement quelques gouttes de citron, au lieu de couper le fruit, percez-le simplement avec une fourchette et pressez-le légè¬

rement. De cette façon, vous évitez le gâchis. D'autre part, les citrons devront être soigneu¬

sement lavés à l'eau chaude, lorsqu'ils ont été traités au diphényl.

Ce petit être qui procure tant de bonheur.

Y Le bikini 1973.

Une recette

Faire fondre le beurre dans une marmite à vapeur, puis y faire revenir l'oignon haché et le lard ou le jambon. Ajouter le chou rouge finement émincé à la main et la pomme gros¬

sièrement râpée. Assaisonner, arroser de vin rouge et cuire sous pression pendant dix mi¬

nutes. Ensuite, passer la mar¬

mite sous l'eau froide, ouvrir le couvercle, ajouter le vinaigre, ainsi que le sel et le poivre.

Bien mélanger et rectifier l'as¬

saisonnement, si nécessaire.

Pour U personnes:

1 petit chou rouge

2 cuillères à soupe de beurre 1 oignon

50 g de lard maigre ou déchets de jambon

1 pomme acide, du sel et du poivre

1 pointe de couteau de girofle en poudre

2 pointes de couteau de cumin en poudre

1/2 cuillère à thé d'aneth 1 dl de vin rouge

1 cuillère à soupe de vinaigre.

Elle

chez elle

Un merveilleux sourire de

printemps.

(5)

5

L'art de manier le pinceau

en terre

fribonrgeoise

Jacqueline Demierre, i peintre du dimanche, Bulle

(Bd) Un site charmant au pied du Moléson, c'est Bulle.

Une rue pittoresque, calme et campagnarde, c'est celle du Pays d'En-haut. A l'écart de la ville, dans un paysage merveil¬

leux et encore intact, Fribourg- IIlustré a eu la joie de découvrir une sympathique artisane qui consacre ses loisirs à la peinture.

Cette femme au visage entouré de longs cheveux noirs tombant sur les épaules, accueille son monde avec le sourire. En péné¬

trant dans son appartement, décoré de lavis et de meubles peints par elle-même, nous avons pu nous rendre compte de l'activité artisanale de Jac¬

queline Demierre.

— Alors qu'elle était toute petite fille, elle adorait déjà faire des dessins en voyant peindre son père. A l'âge de 15 ans, elle aurait souhaité devenir peintre. Aînée d'une famille de six enfants, elle a été contrainte d'exercer une acti¬

vité mieux rénumérée. Elle fit donc un stage en Suisse aléma¬

nique, puis elle travailla quatre ans comme fille de salle dans un hôtel de Loèche-les-Bains. C'est dans cette localité valaisanne qu'elle a été conquise par cet art à la fois subtil et naïf. Elle eut le bonheur de connaître des artistes en mosaïques et Mme Grichting Lebourgeois qui possédait un joli atelier clair.

Celle-ci l'appelait la «petite élève». En quelques séances, Jacqueline Demierre a su ex¬

primer un relief, à réussi à souligner le caractère d'un pay¬

sage, s'est laissée prendre aux mille roueries de la peinture paysanne.

— De retour à Bulle, elle continua à peindre sur des clochettes pour une Maison de souvenirs du chef-lieu gruérien.

Peu après son mariage, cinq enfants sont venus égayer son foyer. Elle abndonna momenta¬

nément son hobby pour con¬

sacrer plus de temps à sa famille.

Mais comme la peinture lui apporte une certaine satisfac¬

tion et lui procure une détente bienvenue, Jacqueline Demierre décida, il y a quelques années, de reprendre son artisanat. Chaque fois qu'elle se promène dans la campagne, elle est attirée par la beauté de la nature, des fleurs, de la forêt, de la mon¬

tagne. Elle ne parcourt pas les cinq continents, caméra en ban¬

doulière, mais simplement car¬

net de croquis dans la main.

Sensible à tout ce qui l'entoure, ses couleurs préférées sont des tons chauds. Son dessin réalisé, elle le colore avec de l'encre de Chine, du bistre ou quelque autre couleur délayée dans de l'eau. La peinture est pour Jacqueline, une inspiration, un épanouissement, une recherche en elle-même.

— Cette artisanne fribour- geoise ne se contente pas de réussir des lavis, mais elle peint aussi des meubles anciens. Le bahut que nous vous présentons est d'une exceptionnelle beauté.

Il n'est pas à vendre, nous précisa-t-elle! C'est un honnête meuble peint aux vives couleurs qui laissent «respirer le bois».

Son décor dynamique et joyeux se nuance de tons dorés qui ne doivent rien aux caresses de notre temps, mais au talent d'une artisane, dont la peinture

est son plus beau hobby. Un tour de main qui n'est pas aisé d'attraper. Il est vrai que nous la connaissons mal. Jac¬

queline aime peindre à l'huile ces meubles dont le modeste sapin se métamorphose sous son pinceau en acajou. Soudain, une bonne odeur de vernis et d'alcool flotte dans l'air, ce qui pourrait nous faire croire que nous nous trouvons dans un atelier, alors que ce n'est pas le cas. Le pécule que pourrait procurer une telle activité, est quasi inexistant pour cette arti¬

sane bulloise. Celle-ci n'a qu'un seul désir, celui de perpétuer tout simplement la populaire tradition des meubles peints.

C'est dans la mesure seule¬

ment où un peintre se soumet aux règles fondamentales de

Jacqueline Demierre devant l'un de ses lavis.

son art, dans la mesure où, en observant ces règles, il parvient à dégager un style personnel, et dans la mesure où ce style est l'expression d'un tempéra¬

ment original et puissant, qu'il peut prendre rang parmi les artistes. Il serait abusif de minimiser l'art figuratif de cette Bulloise qui peut sans nul doute être considérée comme un pein¬

tre du dimanche.

Des lavis de Jacqueline De¬

mierre ont déjà été présentés au public de notre canton, lors de l'exposition des imagiers de la Gruyère, à Bulle en 1972, et à Moudon au mois de janvier dernier.

Photos Bd-FI

L'artisane à sa table de tra¬

vail. ▼ Un bahut peint par cette

Bulloise. A

(6)

Restaurant- Rôtisserie- Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyères)

Cuisine française Spécialités à la carte et de saison

Au Café service sur assiette Chambres confortables Site idéal

pour vos vacances Tranquillité A 3 min. de Bulle F. Freiburghaus, chef de cuisine Tél. 029 2 72 31

Restaurant GRUYERIEN Bulle Fam. A. Santarossa-Vallélian

Tél. 029 2 75 75

Menu du jour et assiettes Spécialités:

Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte

Toute l'année:

Filets de perches En saison:

Cuisses de grenouilles fraîches

Spécialités de flambés

0

Restaurant Hôtel de Ville Fam. G. Perroud Attalens 021/56 41 07 Spécialité de jambon à l'os, charcuterie de campagne Fondues renommées Chambres avec eau courante Salles pour sociétés

Hôtel-Restaurant du Cerf 1470 Estavayer-le-Lac

Tél. 037 63 10 07 Fondée en 1562

Nombreuses SPECIALITES à la broche et au gril

Poissons du Lac Chambres confortables Famille Michel

M

Hôtel

Restaurant Dancing

Auberge-Bad Garmiswil Tél. 037 43 11 23

Menu-carte, spécialités Terasse couverte Jeux de quilles

LA POULARDE Romont Tél. 037 52 27 21

Dancing: Restaurant:

Tous les soirs. Spécialités à la carte

orchestre Tournedos aux morilles fr. 10.50 attractions service compris

et danse Entrecôtes aux champignons fr. 9 — service compris

et toute une gamme d'autres mets.

Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhauser

mm HOTEL RESTAURANT TOUR1N C®

Salles pour banquets et sociétés

Spécialités maison LA FONDUE CHINOISE Fam. R. Dévaud Tél. 22 3219

Rue de Lausanne 25 1700 Fribourg

Hôtel-Restaurant Scotch-Bar - Dancing

Hôtel de la Gare Payerne

M. Mme R. Skoric-Rothenbühler Tél. 037 61 26 79

Restaurant français Cuisine soignée A la carte et sur assiette Vins de premier choix

Salles pour noces et réceptions de 10 à 250 personnes Chambres avec confort

Auberge Spécialités à la carte Truites du vivier

En saison:

Chasse

Cuisses de grenouilles Vins de qualité

Restaurant 1699 Ecoteaux Salle pour banquets Parc - Terrasse Ph. Michel

Téléphone 021 93 8075

0

Connu pour sa

BONNE CUISINE

Restaurant de la Bekannt für

GUTE KÜCHE 0

Grandes salles pour banquets (20-500 personnes)

Fribourg, place de la Cathédrale Tél. 037 22 65 21 A. Décaillet-Rejlkovâ

Grosse

Banketträume

(20-500 Personen)

(7)

7

Rendez-vous mensuel de la

gastronomie

bien

l'art de

manger

Le patron au fourneau avec ses deux apprentis cuisiniers.

Photos G. Bd

Photo J.-R. Seydoux L'une des salles à manger. ^

Le relais

de Gruyères vous

attend !

Au pays de Gruyère Fribourg-lllustré a pris son bâton de pèlerin pour effectuer un voyage en zigzag à travers quelques bons restaurants de notre canton et au-delà de nos frontières. En suivant le même chemin chaque mois, nos lec¬

teurs éviteront de perdre leur temps, leur argent et le regret de n'avoir point fait un repas digne de leur palais.

Notre première escale s'est faite dans un cadre qui se prête admirablement bien, celui du Relais de Gruyères. Ce restau¬

rant très accueillant est situé à deux pas de la nouvelle froma¬

gerie de démonstration. La cuisine, le nombre des spécia¬

lités, la cave, le service, le mobilier, l'ambiance, tout est impeccable. Avec le sourire de Canisia, la réception des hôtes est chaleureuse.

Christian Roth, le tenancier, a accompli un apprentissage de trois ans comme cuisinier dans l'auberge des Frères Troisgros à Rouanne/France, établisse¬

ment qui porte trois étoiles au guide Michelin. Il a pratiqué son métier au Buffet de la Gare à Fribourg en qualité de chef saucier, et à l'Hôtel des Bains au Lac-Noir comme chef de cuisine. Depuis deux ans, il est le patron au fourneau du Relais

M. et Mme Christian Roth- Brugger, tenanciers du Re¬

lais de Gruyères.

de Gruyères à Pringy. Une cuisine moderne, une salle à boire très spacieuse et deux salles à manger de 20 à 40 cou¬

verts, permettent à Christian Roth d'organiser des repas de noces ou de sociétés. Il se charge même d'un repas à domicile avec personnel à dis¬

position, ceci pour éviter tra¬

vail et fatigue à la famille qui fête un événement.

Une quinzaine du poisson est organisée deux fois par année.

Sur commande, le client peut s'offrir ce genre de spécialité et des crustacés.

Expert en apprentissage, Christian Roth donne aussi des cours sur la façon de préparer tous les poissons de mer, à la Société romande des consom¬

matrices à Bulle. Son secret:

de petits plats bien mijotés dont l'odeur passe entre la porte et la cheminée.

Le Relais de Gruyères est sans aucun doute une étoile de la bonne gastronomie française, nettement influencée, il faut bien le dire, par le cœur de la perfection.

Texte: G. Bd

Relais

Famille Roth-Brugger tél. 029/621 28

de Gruyères

Le patron

vous recommande:

— Ses tourne-dos au Fleurie à la moelle

— Ses tourne-dos au poivre, fine champagne

— Ses tourne-dos flambés

« Voronoff »

— Son gratin dauphinois, ses poissons et crustacés sur commande et toute une gamme de mets à la carte.

Service traiteur

Salle pour sociétés, banquets

et fêtes de famille.

(8)

(Bd) La Société cantonale des Musiques fribourgeoises a tenu ses assises annuelles dimanche 25 février dernier, à Cressier-sur-Morat. Cette assemblée débuta tôt le ma¬

tin sous la présidence de M.

René Pillonel de Fribourg.

Sur 94 sections que compte la cantonale, quatre-vingt- quatre étaient représentées par des délégués. Au cours des débats qui ont duré plus de trois heures, deux points importants de l'ordre du jour ont été discutés et ac¬

ceptés. Il s'agissait de l'attri¬

bution de la prochaine Fête cantonale et du nouveau règlement établi pour ce genre de manifestation.

Rapport du président Dans son exposé, H. Pillonel releva l'effort accompli par les membres du comité cantonal à l'élaboration d'un nouveau rè¬

glement des fêtes cantonales.

Ce dernier a pu être mené à bien grâce à la collaboration de la commission de musique et en tenant compte du projet actuel¬

lement à l'étude sur le plan suisse. Il précisa également que l'effectif de la cantonale était de 94 sections groupant 3645 membres. Il cita les nombreuses manifestations auxquelles le co¬

mité cantonal a pris part au cours de l'année écoulée, alors que la bannière cantonale s'est inclinée sept fois surla tombe de membres honoraires. Il n'ou¬

blia pas de nommer les nom¬

breux cours de moniteurs et instrumentistes organisés par les associations régionales ainsi que le cours pour directeurs de musique.

Situation financière saine M. Marcel Zaugg, caissier, fit son rapport sur la situation financière de la cantonale qui a été jugée comme saine. La coti¬

sation annuelle a été maintenue à 4.45 fr. par musicien. M.

Zaugg qui est membre du M. Fridolin Aeby, président de la SFM.

comité cantonal depuis 25 ans, a été gratifié d'une belle channe en reconnaissance de son dé¬

vouement à la cause de la musique.

Pour une éducation musicale plus poussée

Au nom de la commission de musique composée de MM.

Bernard Chenaux et Moritz Schmutz, M. Oscar Moret fit part de sa satisfaction concer¬

nant les cours de perfectionne¬

ment pour instrumentistes. Il parla de la responsabilité qu'en¬

dosse chaque directeur de fan¬

fare, qu'elle soit grande ou petite. Le chef de musique, a-t-il ajouté, n'est jamais assez préparé sur le plan technique et musical. La technique ne suffit pas, il faut encore de la lecture. Le solfège doit absolu¬

ment être plus développé, sur¬

tout avant de manier l'instru¬

ment. Un effort complémen¬

taire doit être réalisé auprès des jeunes et déjà dans les écoles du canton. Une éduca¬

tion artistique de la musique est nécessaire pour aller de l'avant et assurer l'avenir de nos fanfares. Un appel sera lancé prochainement dans ce sens. Puis, M. Gabriel Rosset renseigna l'assemblée sur le beau travail qui a été accompli en 1972.

Romont organisera

la prochaine Fête cantonale Comme la fanfare de Romont était la seule société candidate à l'organisation de la Fête des Musiques fribourgeoises en 1975, la parole fut directement donnée à son président, M.

Xavier Cornu, lequel se déclara disposé à accueillir les musi¬

ciens, ceci avec la collaboration de la commune romontoise. Il présenta sans autre le futur président d'organisation de cette grandiose manifestation, en la personne de M. René Grandjean, préfet de la Glane.

Si l'on sait que ce district n'a pas vécu de Fête cantonale depuis 1936, le oui unanime des délégués enthousiasma la délé¬

gation de Romont. M. Grand¬

jean remercia l'auditoire de sa confiance et assura le comité cantonal que tout sera mis en oeuvre pour que cette fête obtienne le succès qu'elle mé¬

rite.

musiques fribourgeoises

Après quelques modifications apportées en dernière minute, le nouveau règlement de fête donna satisfaction tant sur le plan musical que financier. Il fut adopté à l'unanimité.

Assemblée 1974 et divers La fanfare de Riaz a été chargée de la vérification des comptes 1973, alors que la section de Grandvillard orga¬

nisera la prochaine assemblée cantonale. Dans les divers, on entendit M. Niquille de Char- mey, lequel sollicita auprès du comité cantonal, un enseigne¬

ment plus poussé du solfège dans les écoles. Au cours des débats, M. Pillonel salua la présence de Mme Ernest Rohr- basser, marraine du drapeau, de MM. Hugo Maeder, lieute¬

nant de préfecture, Fridolin Aeby, président de la Société fédérale de musique, le Dr Marius Vauthey, membre d'hon¬

neur, Marius Barras, vice-pré¬

sident d'honneur, Arnold Meuwly, syndic de Cressier, l'abbé Pierre Gumy, chef spiri¬

tuel de la paroisse, et Oscar Morandi, président de paroisse.

Cette brillante assemblée prit fin par un chaleureux message de M. Albert Guinnard, prési¬

dent du Grand Conseil.

Apéritif et banquet

Tous les participants à cette rencontre ont ensuite été con¬

viés à un apéritif offert par la commune et servi au Buffet de la Gare. Le banquet a eu lieu dans la grande salle de l'Hôtel de la Croix-Blanche où la Société de musique «L'Elite» donna un concert fort apprécié, sous la direction de M. Pierre Thierrin.

M. Michel Savoy, président de «L'Elite» de Cressier-sur- Morat.

Son président, M. Michel Savoy, adressa des souhaits de bien¬

venue à tous les musiciens du canton. De nombreuses per¬

sonnalités ont également pris la parole au cours de ce repas pour féliciter tous ceux qui se dévouent année après année, à la cause de la musique dans notre beau canton de Fribourg.

La fanfare de Cressier sur

scène. y

(9)

9

Cressier - sur - Morat

Le comité cantonal entouré de la commission de musique et de membres d'honneur.

Madame Ernest Rohrbasser, marraine du drapeau en con¬

versation avec le Dr Marius Vauthey de Morat et M.

Bernard Chenaux de Fri- bourg.

Vétérans 1973 Médaille d'or pour 50 ans d'activité:

Barras Joseph, Belfaux Moret Arnold, Bulle Pasquier Charles, Bulle Favre Emile, Fribourg

(Landwehr)

Baechler Johann, Rechthalten Dessibourg Lucien, St-Aubin Buchs Linus, Sales

Buntschu Dominik, St. Ursen Jungo Paul, St. Ursen Bertschy August, Tafers Brulhart Alfons, Tafers Vogelsang Martin, Tafers Papaux Bernard, Treyvaux Oberson Constant, Ursy Deillon Paul, Ursy Crevoiserat Maurice, Ursy Chassot Hilaire, Villaz-St-P.

Perroud Maurice, Villaz-St-P.

Pittet Louis, Vuisternens-dt-Rt Biolley Raymond, Vully-le-Bas Böschung Peter, Wünnewil M. Marcel Zaugg de Bulle, membre du comité cantonal depuis un quart de siècle.

Vétérans honoraires, 40 ans d'activité:

Nussbaumer Otto, Belfaux Thomet Etienne, Belfaux Gremaud Louis, Broc Comba Georges, Bulle Droux Paul, Bulle Gremaud Joseph, Bulle Michel Auguste, Châtel-St-D.

Pilloud Robert, Châtel-St-D.

Barbey Louis, Dompierre Terrapon Léon, Dompierre Gremaud Jean, Echarlens Pugin Joseph, Echarlens Jaquet Léon, Estavannens Jaquet François, Estavannens Mory Casimir, Estavayer-le-Lac Bussard Henri, Gruyères Jaggi Paul, Jaun

Brügger Alphonse, Marly Raemy Martin, Plaffeien Thalmann Louis, Plaffeien Egger Robert, Prez-vers-Noréaz Albinati André, Riaz

Savary Ernest, Sales Perrin Gérard, Sales Grand Irénée, Semsales Roux Max, Überstorf Papaux Pierre, Treyvaux Pache Oscar, Vuisternens-dt-Rt Menoud Louis, Vuistern.-dt-Rt Schmutz Eduard, Wünnewil Médaille fédérale pour 35 ans d'activité:

Python Hubert, Arconciel Wolhauser Raphaël, Arconciel Sudan Jules, Bulle

Buchs Pius, Charmey Berthoud Léon, Châtel-St-D.

Clerc Bernard, Corpataux Pugin Oscar, Echarlens Jaquet François, Estavannens Jaquet Léon, Estavannens Lambert Pierre, Fétigny Wider Jean, Fribourg (Union) Buchs Paul, Jaun

Buchs Hermann, Jaun Mauron Louis, La Tour-de-Tr.

Richard Norbert, Le Mouret Pasquier Jean, Le Pâquier Pasquier Alfred, Le Pâquier Yerly Bruno, Le Pâquier Brügger Joseph, Marly Studemann Louis, Marly Möhler Arthur, Murten Raemy Henri, Murten Gobet Peter, Plaffeien Guisolan Georges, Prez-v.-N.

Rouiller Raymond, Rössens Perler Marius, Treyvaux Quartenoud Raymond Treyvaux Fragnière Louis, Villarimboud Schneuwly Alfons, Wünnewil Médaille cantonale pour 25 ans d'activité:

Monnard Roger, Attalens Monnard Roland, Attalens Emonet Jean, Attalens Emonet Charles, Attalens Zosso Joseph, Attalens Defferrard Maurice, Autigny

Gobet Joseph, Autigny Cudré Pierre, Autigny Berset Bernard, Autigny Berset Michel, Autigny Dafflon Meinrad, Autigny Dafflon Michel, Autigny Mauroux Robert, Autigny Mouroux Rémi, Autigny Magnin Romain, Autigny Mettraux Georges, Avry Gremaud Henri, Courtepin Julmy Joseph, Courtepin Barras Jean-Marie, Belfaux Bertschy Raymond, Belfaux Colliard Marius, Belfaux Conus Joseph, Bulle Glasson Marcel, Bulle Monney Henri, Charmey Tornare Paul, Charmey Dafflon Gérard, Charmey Niquille Jean, Charmey Sallin François, Corpataux Schouwey Marcel, Corpataux Page Albert, Cottens Missy Michel, Cottens Magnin Georges, Cottens Margueron Georges, Cottens Perret Albert, Cottens Jacob Alfred, Cugy

Zurkinden Konrad, Düdingen Michel Emile, Estavayer-Gibl.

Monney Joseph, Fétigny Philipona Jean-Louis, Fribourg

(Landwehr)

Macherei Henri, Fribourg (Landwehr)

Aeby Pius, Fribourg (Union) Jaquet Armand, Fribourg

(Union)

Wicky Hugo, Fribourg (Union) Neuhaus Erwin, Giffers Neuhaus Marius, Giffers Aeby Fidel, Giffers Cotting Max, Giffers Wicky Josef, Giffers Barras Léonard, Grolley Jaquet Max, Grolley Mooser Walter, Jaun Gross Florian, La Tour-de-Tr.

Moret René, Le Châtelard Uldry Ernest, Le Châtelard Ruffieux Roland, Le Pâquier Chobaz Jean, Montagny Dafflon Albert, Montagny Mettraux Louis, Neyruz Stempfel Louis, Neyruz

Neuhaus Leo, Plasselb Mauron Marcel, Prez-vers-N.

Rotzetter Peter, Rechthalten Huber Othmar, Rechthalten Rime André, Riaz

Vauthey Francis, Romont Codourey Jean, Romont Perroud Marius, Romont Barbey Jean-Louis, Romont Mauron Raoul, St-Aubin

Comité cantonal et la commission de musique:

René Pillonel, président Paul Barbey, vice-président Marcel Zaugg, caissier AlbertWandeler, secrétaire I Marcel Rossalet, secrétaire II Irénée Grand, vétéran Gabriel Rosset, cours Lorenz Schmutz,

presse et matériel Hermann Bruder,

membre adjoint

Oscar Moret, président de la commission de musique Moritz Schmutz, membre Bernard Chenaux, membre

Photos Bd-FI

M. René Grandjean, préfet de la Glâne et président d'orga¬

nisation de la prochaine Fête cantonale des musiques fri- bourgeoises, durant son ex¬

posé à l'assemblée.

(10)

Un homme de lettres dans son salon.

L'HOMME DE LETTRES L'Oasis est non seulement une petite maison rustique et accueillante du Pâquier, mais aussi un magnifique belvédère sur la Gruyère et les sommets fribourgeois.

C'est dans ce havre de tran¬

quillité et de solitude, que Fribourg-lllustré a réalisé une interview de M. Albert Schmidt, président de la Société fribourgeoise des écrivains. L'entretien s'est déroulé dans un salon où fusionnent la littérature et la musique. Vieilles armes

et meubles anciens rappel¬

lent une certaine époque où il faisait encore bon vivre.

Mais qui est Albert Schmidt?

— Originaire de Chamo- son/VS, né à La Verrerie dans la Veveyse fribourgeoise où son père était boulanger, notre invité n'a fréquenté que l'école primaire, puis il fut garçon-livreur, plongeur d'hôtel, typographe, publi- ciste, journaliste, agent d'as¬

surances et finalement se¬

crétaire de préfecture à Bul¬

le durant 27 ans. Albert Schmidt a connu cinq pré¬

fets: MM. Gaudard, Delà-

Une interview de M. Albert Schmidt,

M. Schmidt devant l'une de ses bibliothèques

<

Y

bays, Barras, Oberson et Menoud. En plus de cette activité, il avait un hobby:

écrire. C'est pourquoi, il a collaboré à quelques jour¬

naux dès l'âge de 16 ans.

— Albert Schmidt est un homme mêlé à la comédie humaine. Il se présente par¬

fois comme un véritable volcan. Sa passion est de s'exprimer. Son activité lit¬

téraire connue et appréciée par un très grand public fribourgeois et d'ailleurs, comprend dix-huit ouvrages, dans lesquels nous décou¬

vrons quatorze pièces de théâtre, des romans, des livres de poèmes. Son acti¬

vité s'étend aussi au jour¬

nalisme, puisqu'il écrit ré¬

gulièrement dans un quoti¬

dien fribourgeois. En plus de la littérature et du théâtre, il est un amoureux de la musique, du chant, de la danse, des foules. C'est un écrivain polyvalent.

— Un nouveau volume de poèmes de 200 pages sera mis en souscription très bien¬

tôt. Cet ouvrage intitulé

«Arc-en-Ciel» que nous avons pu découvrir au cours de cette interview, est d'une qualité exceptionnelle. Il mé¬

rite non seulement notre admiration, mais aussi d'être lu par tous ceux qui aiment la poésie, car son auteur y a donné toutes les couleurs de l'âme et y a traduit des sen¬

timents universels.

— Il faut avoir lu son roman «Les Griffes du Dia¬

ble » pour mieux dépeindre le personnage, l'écrivain. Si sa santé le lui permet, Al¬

bert Schmidt envisage écrire un nouveau roman qui sera intitulé «Les Sorcières».

Cette édition sortira proba¬

blement de presse l'an pro¬

chain. Il n'y a pas l'ombre d'un doute que cet ouvrage, qui décrira la vie de per¬

sonnes que le peuple croyait autrefois en relation avec le diable pour faire des malé¬

fices, connaîtra un même succès.

— Son admirable épouse, qui fut sa meilleure colla¬

boratrice dans son activité littéraire, a permis à Albert Schmidt d'atteindre le but qu'il s'était fixé il y a bon nombre d'années déjà, celui de devenir écrivain. Pour cet homme qui parle avec amour des gentillesses de la langue française, la femme est non seulement un propul¬

seur d'énergie, mais aussi un équilibre tant sur le plan familial et travail, que sur celui de la création pure.

— Son attachement à «sa»

Belle Gruyère a incité l'écri¬

vain à rendre hommage à une patrie qu'il aime et qu'il a chantée. Ceux qui ont vu les belles pièces de théâ¬

tre, telles que «Jehan l'EcIo- pé» et «La Belle Luce»

jouées dans la cour du châ¬

teau de Gruyères, peuvent aujourd'hui encore affirmer le talent d'Albert Schmidt qui bénéficie d'une riche lit¬

térature. Le français est pour lui une langue riche, opu¬

lente, aux aspects multiples, aux ressources inépuisables.

Il nous comble de ses dons.

Telle une fée bienfaisante, il nous dispense ses faveurs.

Il n'est que de choisir et de glaner! Jamais le français n'a été étudié avec autant d'ardeur et par tant de per¬

sonnes de nos jours. S'il garde toute sa place, ce n'est pas à cause du nombre de ceux qui le parlent, mais pour sa finesse, son élégance, son caractère social. Albert Schmidt a eu l'aubaine d'ex¬

plorer ce vaste champ d'in¬

vestigation, de plonger ses mains avec volupté dans ce filon prometteur. N'oublions pas non plus les trente-deux conférences qu'il a données aux quatre coins de la Suisse durant la période de la der¬

nière guerre mondiale, pour mieux faire connaître la Gruyère, ses beautés natu¬

relles, son activité culturelle et théâtrale. Son cœur est ouvert à toutes les formes musicales. Sans vouloir cri¬

tiquer la musique moderne ou populaire, pour lui celle de Bach et de Mozart en est le sommet.

— Depuis l'automne der¬

nier, Albert Schmidt est président de la Société fri¬

bourgeoise des écrivains. Il n'a cessé de mettre la culture au service de tous, de parti¬

ciper à la sauvegarde et à l'illustration de la langue française, en prenant pour règle d'or, la rigueur et la probité dans le travail. Com¬

ment s'étonner qu'Albert Schmidt soit devenu, pour tous les Fribourgeois, un nom connu. Nous avons vou¬

lu faire profiter nos lecteurs de ce trésor sans égal de la littérature, car c'est le champ même de la culture vivante, en posant à l'hôte de notre revue mensuelle, quelques questions sur l'acti¬

vité des écrivains dans notre

canton et sur l'avenir de la

société qu'il préside avec

beaucoup de dynamisme et

à laquelle, il veut donner

un nouvel élan. G. Bd

(11)

Photos Bd-Fl OEUVRES DE L'AUTEUR

président de la

Société fribourgeoise des écrivains

FI - Quand a été fondée la Société fribourgeoise des écrivains?

Albert Schmidt: Sa fondation date du 16 septembre 1956.

Elle a eu lieu au château de Cressier-sur-Morat, par dix- sept membres, dont huit sont déjà - hélas! décédés. A cette époque, cette section était pa¬

tronnée par les témoins de l'acte de fondation qui étaient au nombre de six, représentant la société suisse des écrivains et les sections romandes. Elle fut successivement présidée par MM. Gonzague de Reynold, Auguste Overney, aujourd'hui président d'honneur et votre serviteur. Entré au comité à la mort de M. Henri Naef, ancien conservateur du Musée grué- rien à Bulle, j'ai accédé à la fonction de secrétaire en 1971 et à celle de président en 1972.

Actuellement, notre société compte 50 membres domiciliés dans le canton ou ayant des attaches avec le pays de Fri- bourg.

Quels sont les buts pour¬

suivis par votre société?

Le but primordial est d'inté¬

resser et d'incorporer les jeu¬

nes dans la société, car la moyenne d'âge de nos membres étant à ce jour de 50 ans, il est absolument nécessaire de penser à renouveler et augmenter l'ef¬

fectif. Une autre intention du comité est de solliciter les ta¬

lents de nos jeunes qui — peut- être — par timidité ou inexpé¬

rience, hésitent à partir sur la voie de la création et de l'édi¬

tion, alors même qu'ils sont doués. Je suis d'autre part persuadé que, dans la jeune génération et malgré tout ce que l'on en dit, il y a certaine¬

ment des éléments qui ont du talent et qui ne demandent qu'à s'exprimer. Notre société est disposée à les accueillir à bras ouverts, s'ils veulent bien prendre la peine de s'annoncer au président ou au comité. Ils pourront bénéficier des avan¬

tages de la section et des con¬

seils que nous leur donnerons volontiers. Un troisième but est celui de promouvoir la création littéraire, de défendre les intérêts moraux et maté¬

riels de nos membres.

Quelles sont les conditions exigées pour devenir mem¬

bre de la SFE?

Il faut avoir édité au moins un ouvrage. La liberté d'ex¬

pression existe pour tout le monde, mais l'œuvre présentée devra revêtir un caractère de qualité. Lorsqu'un candidat a édité un ouvrage, il a la possi¬

bilité de le présenter au comité pour examen. Sur préavis de ce dernier, l'assemblée générale décide de son admission. Il n'est pas tenu compte du domi¬

cile ou de l'origine du candidat.

Ce que la société désire avant tout, c'est que les auteurs écrivent et produisent des œu¬

vres assez régulièrement, car la première qualité de l'écrivain est de créer. Son appartenance à une société comme la nôtre peut lui procurer de nombreux avantages pour son avenir dans la littérature. Les membres actifs de notre section sont admis dans la société suisse des écrivains. Une cotisation est exigée chaque année de même qu'une finance d'entrée unique.

Comment envisagez-vous l'avenir?

Il est évident que les cotisa¬

tions des membres ne suffisent pas à la société pour aller de l'avant. Pour qu'elle puisse vi¬

vre, elle a besoin d'une aide complémentaire. C'est la raison pour laquelle, nous solliciterons des membres bienfaiteurs, car notre programme de travail et nos projets prévoient la créa¬

tion d'un fonds substantiel des¬

tiné à organiser des concours littéraires avec prix. Cette so¬

lution permettra de redonner une vie active à la littérature fribourgeoise qui a connu, à un certain moment, une période vide. Nous prévoyons égale¬

ment l'édition d'une anthologie des écrivains fribourgeois sou¬

haitée par le corps enseignant d'une part, et par de nombreux milieux culturels d'autre part.

Ces projets ne pourront être réalisés que si le mécénat que nous connaissons de nos jours veut bien contribuer de manière généreuse à notre idéal et à notre programme d'activité.

La situation actuelle vous permet-elle d'aller de l'avant?

Notre institution étant con¬

sidérée comme pauvre, c'est- à-dire ne disposant pas de fonds suffisants pour réaliser le programme qu'elle s'est fixé, elle ne peut compter que sur la compréhension, l'appui, et la générosité des bienfaiteurs qu'elle sollicitera. Ceux-ci sont d'ailleurs reconnus comme membres de la société et béné¬

ficient de certaines faveurs.

Un appel à la jeunesse fribourgeoise est-il justifié?

Sans aucun doute. Nous te¬

nons toutefois à préciser que

-r

▲ M. Albert Schmidt, mem¬

bre de la société suisse des écrivains, de la Société ro¬

mande des auteurs drama¬

tiques et de l'Institut fri¬

bourgeois.

nous n'avons pas d'ambition démesurée. Nous souhaitons que sur le plan romand, une collaboration plus étroite s'éta¬

blisse entre les sections canto¬

nales faisant partie de la société suisse des écrivains. De plus, si les jeunes de notre canton se désintéressent de notre activité, nous pouvons alors nous de¬

mander où sont les «croulants»!

Nous pensons que nos efforts tendent à les aider efficacement avec des objectifs précis. Pour¬

quoi la jeunesse fribourgeoise ne jouerait-elle pas le jeu?

En votre qualité de prési¬

dent, qu'espérez-vous?

C'est que l'opinion publique prenne conscience de ce que représente la société fribour¬

geoise des écrivains sur le plan culturel cantonal. Que nos ef¬

forts ne soient pas voués à un échec total par l'indifférence.

Que la relève s'affirme par la promotion des jeunes que nous attendons avec une joie parti¬

culière.

Avez-vous un objectif per¬

sonnel, M. Schmidt?

Oui, bien sûr. Mon objectif principal est de donner une nou¬

velle impulsion à la société, afin que celle-ci soit digne de sa fondation. Mon vœu le plus sincère est servir — et cela suffirait — la littérature en général et tout particulière¬

ment celle du canton de Fri- bourg.avec la collaboration des écrivains.

Guillaume Tell (chœur lyrique) - 1932 Voluptés calmes - 1933 Le cantique intérieur - 1936 Symphonie rustique - 1947 THÉÂTRE

Les braconniers, drame gruyérien - 194-7 La grande Coraule, festival - Broc - 194-7 La dame de cœur, drame policier -1948

Joseph vendu par ses frères, pièce biblique - 1948

La fille du Maître Guillaume comédie en 1 acte

Le drame de l'Epenettaz, 4 actes - 1950

Jehan l'Eclopé,

pièce en 8 tableaux - 1952 Gay, gay! En Sazième!

festival - 1954 La Belle Luce,

pièces en 8 tableaux - 1956 Le gué de la mort, drame en 4 actes - 1959 Le Creux de l'Enfer, diablerie en 4 actes - 1963 Le Roi Hérode,

drame en cinq actes - 1965 ROMANS

L'expiation h.c.

Les Griffes du Diable -1962

A Réfléchir et...

Comité actuel de la société fribourgeoise des écrivains Albert Schmidt, président, (Le Pâquier)

Anouar Hatem, vice-prés., (Frj bourg)

Marc Waeber, secrétaire, (Fribourg)

Léon L'Homme, trésorier, (Mézières)

Marie-Thérèse Daniëls, membre, (Fribourg)

Abbé François-Xavier Bro-

dard, membre, (La Roche)

Louis Page, membre,

(Romont)

(12)

Appel à la

jeunesse paysanne

L'Association de la jeunesse paysanne fribourgeoise qui a vu le jour récem¬

ment sollicite connaître encore quelques jeunes gens et jeunes filles de la campa¬

gne qui seraient d'accord d'assumer des responsabilités au sein du comité qui sera formé très prochainement lors d'une assemblée constitutive. Celle-ci aura lieu dans une localité qui est encore à désigner. Ceux ou celles qui pourraient manifester leur collaboration à la fonda¬

tion et à la bonne marche de cette asso¬

ciation, sont invités à s'annoncer par écrit jusqu'au 20 avril 1973 à l'adresse suivante: Association de la jeunesse pay¬

sanne fribourgeoise, Rédaction de Fri- bourg-lllustré, route de la Glane 35, 1700 Fribourg.

Flashes du canton

Un nouveau style de couverts

Le célèbre orfèvre Christofle a présenté récemment aux Arts ménagers Bregger à Fri¬

bourg, sa dernière collection de cou verts. Re¬

levons d'emblée que c'était la première fois qu'un produit présenté par cette maison n'est pas une pièce d'orfèvrerie d'argent ou de mé¬

tal argenté. Ces nouveaux couverts de ligne contemporaine sont en acier. Des recherches tant sur le plan fonctionnel qu'esthétique ont été nécessaires. Les trois derniers modèles se

nomment: Alpha, Delta, Gamma. Ils sont des¬

tinés à un usage quotidien. Nous reconnais¬

sons le modèle Delta par une légère gorge qui souligne la base interne du cuilleron et du fourchon. Alpha est remarqué au galbe du manche, à la ligne tendue et souple du tran¬

chant de la lame qui relève l'équilibre des formes. Quant aux couverts Gamma, leur ligne est plus allégée, même adoucie par des chanfreins qui accentuent la rigueur géomé¬

trique. Il est utile de préciser également que les couverts présentés par l'orfèvre Christo¬

fle sont exceptionnellement solides et s'ac¬

cordent avec n'importe quel genre de vais¬

selle. La quincaillerie Bregger renseignera ceux que cela intéresse.

L'antique fête des Brandons

C'est par un temps ensoleillé, mais froid, que l'antique fête des Brandons de Payerne s'est déroulée avec faste. Plus de 15.000 per¬

sonnes ont participé à la liesse des habitants de la cité de la reine Berthe. Le point culmi¬

nant de cette fête qui dura trois jours, fut le grand cortège humoristique et satirique qui a parcouru les rues de Payerne. Quelque vingt-sept groupes (dont plusieurs de notre canton) formés de six cents figurants et en¬

traînés par neuf fanfares, ont provoqué l'hi a- rité générale.

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Quatre générations

Cette photo représente de droite à gauche, Mme Marguerite Moll-Dessarzin de Fribourg qui a fêté récemment ses 75 ans, sa fille, Mme Marie-Thérèse Baechler de Lussy, sa petite- fille, Mme Anne-Marie Gendre de Romont et Thierry Gendre, son arrière petit-fils. La nais¬

sance de ce dernier apporta une grande joie à Mme Moll qui est ainsi devenue arrière- grand-mère.

Nos félicitations et nos vœux à ces quatre générations.

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(13)

Le tir à la carabine... ^

Brillante assemblée de la Société

cantonale des

tireurs Fribourgeois à Broc

L'arrivée au stand... A (Bd) C'est à la Fédération de tir de la Gruyère qu'incombait cette année l'organi¬

sation de l'assemblée des délégués de la Société cantonale des tireurs fribourgeois.

Elle s'est déroulée dans une magnifique salle de l'Hôtel-de-Ville à Broc, sous la dynamique présidence de M. Laurent Butty, conseiller national et préfet de la Sarine. Cette rencon¬

tre avait été impeccablement préparée par les tireurs gruériens avec la collaboration de M.

Georges Chollet, membre du comité canto¬

nal. Les débats étaient traduits en allemand par M. Joseph Haymoz, officier cantonal de tir.

Une belle table d'honneur

Le président se fit un plaisir de saluer à la table d'honneur, MM. Georges Friedly, 2e vice-président du Grand Conseil; Robert Menoud, préfet de la Gruyère; Edouard Ro- chat, syndic de Broc; le colonel brigadier André Dessibourg, le colonel Gilles Cha- vaillaz, président de la société des officiers du canton, les colonels Henri Butty, cdt du rgt inf 1 et Albert Uldry, cdt arr ter 17; MM.

Hubert Corboud, nouveau membre de la société suisse des tireurs des carabiniers;

René Pillonel, nouveau membre du comité central de la société suisse des tireurs au petit calibre; Marcel Carrel, président d'honneur;

Joseph Neuhaus, président des tireurs vété¬

rans; Fred Michel de Guin, champion suisse des matcheurs, ainsi que les représentants des tireurs neuchâtelois, vaudois et genevois.

M. Butty félicita M. Albert Guinnard (retenu à son domicile pour raison de santé) président de la Fédération de la Broyé, élu à la prési¬

dence du Grand Conseil; Joseph Haymoz, membre du comité cantonal, pour sa nomina¬

tion à la tête de la gendarmerie de notre can¬

ton. Il rappela la mémoire de MM. Alexandre Borcard, membre d'honneur et Charles Jan, ancien président de la société suisse des cara¬

biniers. Une minute de silence fut respectée par l'assemblée.

Les rapports

Comme le rapport de gestion compte plus de 50 pages, il ne nous est pas possible de re¬

later tout son contenu. Notons que deux jeunes fribourgeois, MM. Jacques Ropraz et Otto Piller.se sont classés en tête du cham¬

pionnat romand 1972 à Boudry. Le challenge

«Directeur militaire» est allé à la Fédération du Lac. De nombreuses distinctions ont été remises à des moniteurs à titre de récom¬

pense pour leur dévouement à la cause du tir, alors que des gobelets en étain étaient offerts aux meilleurs tireurs de chacque district.

13

N'oublions pas de citer MM. Kuno Bertschy et Robert Delabays, lesquels ont été procla¬

més champion fribourgeois 1972 avec 314 points chacun. Le challenge du Dr Comte a été gagné par la section de Nuvilly, celui du Général Guisan, a été attribué par tirage au sort, à la société de tir d'Agriswil. M. Chollet précisa que le tir fédéral en campagne avait réuni l'an passé 7479 tireurs, dont une parti¬

cipation de 53% dans notre canton. Il adressa des félicitations à M. Adolphe Bielmann de Brunisried, champion cantonal.

M. Deillon fit également son rapport sur les tireurs à 50 m. Le challenge des membres d'honneur de la société cantonale a été gagné par la société de tir au pistolet d'Estavayer-le- Lac. Le champion cantonal étant M. Edouard Supcik de Fribourg avec 107 points. Quant aux trois challenges en compétition, ils ont été gagnés par les sections de Fribourg-Ville, Planfayon et Broc. M. Stempfel, responsable du groupe des matcheurs fit part de sa satis¬

faction d'avoir dans ses rangs, le champion suisse. Ce groupe a également gagné par équipe, le championnat romand. M. Fasnacht rappelle le championnat de groupes à 300 m.

de la société suisse des carabiniers où Bulle et Cormondes furent qualifiés pour la finale suisse à Olten.

Pour maintenir une situation financière plus ou moins saine, le comité cantonal a de¬

mandé à l'assemblée de pouvoir augmenter la cotisation annuelle de 30 centimes. Cette proposition a été acceptée à l'unanimité.

Notons que l'année 1972 laisse un déficit de Fr. 2267.30 sur un montant total des dépen¬

ses de Fr. 32 079.—.

Pour le maintien du tir obligatoire Dans son exposé présidentiel, M. Butty traita deux sujets d'actualité: les tirs obliga¬

toires et la pétition pour une armée forte.

Il releva qu'à côté des tirs obligatoires, 200 000 citoyens suisses ont participé en 1972 à des tirs hors service. Il n'oublia pas

de préciser que le soldat, suisse est le seul du monde à avoir son arme à la maison. Cette confiance envers le citoyen de notre pays de¬

mande en contre partie un devoir. Selon M.

Butty, le principe du tir obligatoire doit être maintenu. Il pourrait être organisé sous une autre forme. Quant à la pétition pour une

«armée forte», la Société suisse des carabi¬

niers, a pris la résolution de la soutenir. Des formules destinées à recueillir le plus grand nombre de signatures, ont été distribuées au cours de l'assemblée.

Cette brillante assemblée annuelle des tireurs fribourgeois a pris fin par des allocu¬

tions prononcées par M. Georges Friedly, deuxième vice-président du Grand Conseil et le colonel-brigadier André Dessibourg.

Ce dernier s'est fait une joie particulière de remettre à la société cantonale, le challenge qui récompense le membre le plus méritant, offert par l'Union des sociétés militaires dont le colonel Piller en est le nouveau président.

De la danse, de la musique, des chansons

Au cours du banquet qui fut servi dans le même établissement, nous avons entendu des discours de MM. Robert Menoud, préfet de la Gruyère, lequel représentait le Conseil d'Etat à cette rencontre des tireurs fribourgeois, Edouard Rochat, syndic de Broc, commune qui a offert le vin d'honneur et l'ancien colonel brigadier Pierre Musy.

La partie oratoire excellemment ordonnée par M. Michel Jordan, fut entrecoupée par les productions de la fanfare «La Lyre» de Broc et du Groupe folklorique «Lè Rion- dène» qui chanta sous la direction de M.

Jean Jordan. Cet ensemble vocal présenta également un programme de danses fort apprécié de tous les délégués et invités.

C'est le cœur remplit de joie que les tireurs fribourgeois ont regagné leur foyer.

Photos Bd - FI ...et au mousqueton y

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