15.02.2013
15.03.2013: Call for Papers für die Sommeruniversität „Formen und Möglichkeiten mittelalterlicher Kommunikation“
Datum: 7.‐10. Juli 2013
Deutsches Historisches Institut Paris Hôtel Duret‐de‐Chevry 8 rue du Parc‐Royal 75003 Paris Ort: DHIP, 8 rue du Parc‐Royal, 75003 Paris
Organisation: DHIP (R. Große, J. Führer); M. Clouzot (Université de Bourgogne, Dijon);
R. Lützelschwab (FU Berlin)
Formen und Möglichkeiten von Kommunikation im Mittelalter
Eine verbindliche Definition dessen, was unter „Kommunikation im Mittelalter“ zu verstehen ist, existiert nicht. Hinter dem Oberbegriff „Kommunikation“ verbirgt sich eine Vielzahl unterschiedlicher Verständigungs‐ und Ausdrucksformen. Theorie und Praxis präsentieren sich ausgesprochen vielschichtig: Definitorische Vereinfachungen verbieten sich deshalb von selbst. Gleichwohl hat die mediävistische Kommunikationsforschung in den vergangenen Jahrzehnten eine Vielzahl von Aspekten behandelt, die Annäherungen an den Problemkomplex erlauben. In der Sommeruniversität sollen diese unterschiedlichen Erklärungs‐ und Deutungsansätze diskutiert werden.
Kommunikation wirkt sinnstiftend und ordnend – egal, ob in mündlicher oder schriftlicher Form – und dient der Verständigung zwischen Gruppen und Personen. Dass sie jedoch sehr viel mehr umfasst als bloße Informationsvermittlung, in die ein Sender und ein Empfänger eingebunden sind, liegt auf der Hand. Als für die Mediävistik ausgesprochen anregend hat sich der Blick auf Aspekte symbolischer Kommunikation erwiesen, die für das Verständnis mittelalterlicher Lebenswirklichkeit von zentraler, weil ordnungsstiftender und –stabilisierender Bedeutung sind. Dabei bedürfen rituelle Handlungen und inszenierte Akte (in non‐verbaler Form) jedoch einer von allen Kommunikationsteilnehmern akzeptierten und verstandenen „Symbolsprache“ um tatsächlich aussagekräftig zu sein. Besonders sinnfällig tritt dies bei derjenigen Handlung vor Augen, die im Mittellateinischen vor allem als „communicare“ bezeichnet wird: dem Empfang der Kommunion.
Neben die Liturgie als Symbolsprache mit verbalen und non‐verbalen Anteilen tritt – um nur ein Beispiel aus dem weltlichen Bereich zu nennen – die Heraldik, die ebenfalls mit einem komplexen symbolischen Kommunikationssystem operiert, dessen Aussagekraft derzeit wieder verstärkt für die Mediävistik nutzbar gemacht wird.
Neben die für das Mittelalter typischen asymmetrischen, hierarchisch strukturierten Kommunikationssituationen treten solche, in denen auf Augenhöhe „kommuniziert“ wird.
Reibungspunkte ergeben sich dabei aber nicht nur aus dem Spannungsverhältnis sprachlich‐
nichtsprachlich, sondern auch aus der Konkurrenzsituation von Latein und Volkssprache(n) oder von Volkssprachen untereinander.
Was geschieht, wenn die normative Geltung konsensorientierter Verständigungsformen in Zweifel gezogen oder gar in Abrede gestellt wird? Wie ist das Moment der Kommunikationsverweigerung als bewusst herbeigeführte Sprachlosigkeit zu bewerten? Wie werden in diesem Falle Konflikte kommunikativ bewältigt?
Vor diesem Hintergrund ist auch grundsätzlich danach zu fragen, welche Bedeutung denjenigen Institutionen zukommt, für die Kommunikation gleichsam eine raison d’être darstellt, beispielsweise die Universität, selbstverständlich auch die Kirche? Wie ist es um die Leistungsfähigkeit von Kommunikationsformen wie collationes oder auch Predigten bestellt? Wie ist die Aussagekraft von Briefen als verschriftlichte Form einer Kommunikationssituation zu werten, die eigentlich auf verbalen Austausch setzt?
Die deutsch‐französische Sommeruniversität richtet sich vor allem an Doktoranden und Doktorandinnen, deren Forschungsprojekte sich mit Aspekten von Kommunikation im Mittelalter
befassen. Im interdisziplinären und internationalen Rahmen des Deutschen Historischen Instituts besteht im engen Austausch mit ausgewiesenen Experten unterschiedlicher Disziplinen die Möglichkeit, Projekte vorzustellen und zu diskutieren.
Der CfP richtet sich an Doktoranden (ausnahmsweise auch an Postdoktoranden) der Geschichts‐ und Kulturwissenschaften, Rechtsgeschichte, Theologie und der (mittelalterlichen) Philologien.
Konferenzsprachen: Französisch, Deutsch, Englisch
Bewerbungsunterlagen: kurzer Lebenslauf, falls vorhanden eine Publikationsliste, ein Projektexposé (von höchstens 2 Seiten oder ungefähr 10.000 Zeichen) mit Darlegung der Motivation, an der Sommeruniversität teilzunehmen, sowie ein wissenschaftliches Gutachten. Voraussetzung zur Teilnahme ist das sichere Beherrschen von zwei Konferenzsprachen.
Unterlagen bitte in elektronischer Form (ein pdf‐Dokument) bis zum 15. März an Dr. Ralf Lützelschwab: luetzel@zedat.fu‐berlin.de mit dem Kennwort „Sommeruniversität 2013“.
Reise‐ und Übernachtungskosten werden übernommen.
15.02.2013
15.03.2013 : Appel à communication Université d’été « Formes et possibilités de la communication au Moyen Âge »
Date: 7‐10 juillet 2013
Lieu: Deutsches Historisches Institut Paris Hôtel Duret‐de‐Chevry
8 rue du Parc‐Royal 75003 Paris
Organisation : DHIP (R. Große, J. Führer) ; M. Clouzot (Université de Bourgogne, Dijon) ; R. Lützelschwab (FU Berlin)
Formes et possibilités de la communication au Moyen Âge
Une définition appropriée à ce que l’on entend par « La communication au Moyen Âge » n’existe pas.
Derrière le concept général de « communication » se cache une multitude de significations et d’expressions différentes. La théorie et la pratique ont la particularité de se présenter sous de multiples formes : c’est pourquoi les définitions simplifiées s’éliminent d’elles‐mêmes. Pourtant, au cours de ces dernières décennies, la recherche médiévistique sur la communication a traité d’un grand nombre d’aspects, permettant des nouvelles approches avec ce problème complexe. Au cours de l’Université d’été, ces différents points d’interprétation et d’explication devront être discutés.
La communication crée du sens et de l’ordre, que cela soit sous forme écrite ou orale, et sert la compréhension entre les groupes et les personnes. Qu’elle soit cependant bien plus comprise comme un simple moyen d’information, par lequel un émetteur et un récepteur sont liés, est une évidence. Quant à la médiévistique, le regard sur les aspects de la communication symbolique s’est avéré tout à fait fructueux ‐ aspects qui sont centraux pour la compréhension de la réalité de la vie au Moyen Âge, parce qu’ils revêtent une signification fondatrice et stabilisatrice. En outre, les faits (pratiques) rituels et les actes mis en scène (dans une forme non‐verbale) sont cependant acceptés comme faisant partie des modes de communication et pris « symboliquement parlant » pour être réellement expressifs. Cela est bien évident quant à l’acte qui est décrit en latin médiéval avant tout par « communicare »: la reception de la communion. À côté de la liturgie comme langue symbolique avec des composantes verbales et non‐verbales se trouve ‐ seulement pour donner un exemple du domaine profane ‐ l’héraldique qui opère également selon un système de communication symbolique et complexe, dont la puissance d’expressivité est actuellement à nouveau renforcée et rendue utile pour la médiévistique. Par ailleurs, certains modes de communication se trouvent structurés de façon asymétrique et hiérarchisée typique du Moyen Âge, dans d’autres cas
« communiquer » se fait pourtant d’égal à égal. Mais des points de friction n’apparaissent pas
seulement dans la tension dialectique entre le verbal et le non‐verbal, mais aussi dans la concurrence entre le latin et le vernaculaire, et les langues vulgaires entre elles.
Que se passe‐t‐il quand la validité normative de formes concordantes d’information est mise en doute ou même contestée ? À quel moment se fait le refus de communiquer en tant qu’acte de mutisme volontaire et conscient ? Comment, dans ce cas, les conflits de communication sont‐ils résolus ?
À partir de cet arrière‐plan, il faut aussi par principe s’interroger sur ce que communiquer veut dire pour les institutions, particulièrement celles pour qui la communication représente en quelque sorte une raison d’être, par exemple l’Université et évidemment l’Eglise ? Comment l’efficacité des formes de communication, comme les collationes ou la prédication, a‐t‐elle été instituée ? Comment la puissance déclarative des lettres a‐t‐elle pris la valeur de la forme écrite d’un mode de communication qui tient véritablement de l’échange verbal ?
L’Université franco‐allemande s’adresse à tous les doctorants et toutes les doctorantes dont les projets de recherche concernent les aspects de la communication au Moyen Âge. Dans le cadre interdisciplinaire et international de l’Institut Historique Allemand, la possibilité est donnée d’exposer et de discuter en échanges étroits avec des spécialistes confirmés de différentes disciplines.
Le CfP s’adresse à des doctorants (et exceptionnellement aussi à des post‐doctorants) en histoire et histoire culturelle, histoire du droit, théologie et philologie du Moyen Âge.
Langues des communications : français, allemand, anglais.
Documents demandés : un court CV et, le cas échéant, une liste de publications, ainsi qu’un exposé de la proposition (maximum 2 pages ou environ 10 000 signes) accompagné de la motivation à participer à l’Université d’été, et d’une recommandation scientifique.
Ils sont à adresser sous forme électronique (format PDF) jusqu’au 15 mars au Dr. Ralf Lützelschwab:
luetzel@zedat.fu‐berlin.de avec le mot de passe « Université d’été 2013 ».
Les frais de transport et d’hébergement seront pris en charge.