• Aucun résultat trouvé

jean-baptiste médina Papacopain 122, boulevard saint-germain - paris 6e

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "jean-baptiste médina Papacopain 122, boulevard saint-germain - paris 6e"

Copied!
20
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

Papacopain

(3)
(4)

jean-baptiste médina

Papacopain

éditions magnard le temps d'un livre

1 2 2 , b o u l e v a r d s a i n t - g e r m a i n - p a r i s 6 e

(5)

© 1974 - Editions Magnard - Paris

(6)

A Babé

(7)
(8)

Première partie

PAPACOPAIN

(9)
(10)

c

'EST comme leur histoire de « conflit des générations », on ne peut pas dire que j'y comprenne grand chose, mais que voulez-vous. Papa ne m'a jamais donné beaucoup de fil à retordre jusqu'ici, il est du genre docile. (Touchons du bois). Rien me permet d'étayer le sujet sur des références per- sonnelles. Aussi dois-je prendre l'air intelligent quand on en parle — et Dieu sait qu'on en parle, au lycée. Surtout depuis que Corentin Kerlévec a traité le professeur d'anglais de

« vieux débris »

Il faut avouer que miss Pickle se montrait assommante ce jour- là, avec sa leçon de géographie sur le CLYDE DE WASH.

— Le Clyde de Wash, martelait miss Pickle en frappant la carte d'un doigt sec, est une dé-pres-s-ion ar-gi-leuse du sud-ouest de Londres. Zi Clyde of Wash. Le Clyde de Wash produit le beurre, les œufs, les légumes, heu, le, la...

— La bouse, a suggéré Corentin.

— Je vous demande pardon, a dit miss Pickle, et Corentin a répété :

— LA BOUSE DE WASH.

— Ah, Ah, Ah, a fait la classe.

Miss Pickle a failli s'étrangler. Elle a infligé à Corentin deux

heures de colle, pour insolence.

(11)

Corentin a fait remarquer avec douceur qu'il avait un emploi du temps extrêmement chargé, vu qu'il était déjà collé jusqu'à la fin du trimestre. Miss Pickle a émis une espèce de hennissement amer, elle l'a accusé d'être un « fils de bourgeois », ce qui est une horrible injure, et un cancre congénital. Enfin, elle a voulu savoir s'il entrait dans ses intentions de « laisser un jour les honnêtes gens travailler en paix. »

Corentin a déclaré qu'il ne voyait pas d'inconvénient à travailler lui-même, à condition que ce ne fût pas sous la férule d'un vieux débris. Et là-dessus, il a quitté les lieux d'un pas tranquille en fai- sant claquer la porte derrière lui.

Au milieu d'un émoi général, miss Pickle a porté les deux mains à ses tempes, et elle a gardé les yeux fermés jusqu'à ce que son visage retrouvât le teint blême qui est, en quelque sorte, sa couleur habituelle. Ensuite, elle s'est levée d'un bond. Miss Pickle procède par pulsions syncopées. C'est un personnage fébrile qui sursaute à la moindre raison, se tord les mains, ne peut rire que plié en deux, et se gratte quand il pense. Un tempérament nerveux, quoi.

Donc, elle s'est trémoussée jusqu'au bord de l'estrade pour nous faire un discours vibrant, disant qu'elle comprenait, oh, qu'elle nous C O M P R E N A I T TOUS. Qu'il était difficile, oh, si DIFFI- CILE d'être J E U N E aujourd'hui. Et de fait, cette C O M P R E - HENSION forcenée se lisait dans ses yeux. Elle nous a parlé de la nécessité d'affirmer notre « moi » dans la révolte, d'agressivité existentielle, de refus légitime des cadres établis, etc., etc., cepen- dant que la classe échangeait des regards perplexes.

Quand je vous dis qu'on y revient toujours.

Certes, les hommes de ma génération ont beaucoup de pro- blèmes (quinze ans bientôt, mais que c'est long, que c'est long).

Tenez, j'ai vu quelques-uns de mes amis se laisser happer en un tournemain par une vocation religieuse, le radical-socialisme, la sexualité, que sais-je encore. C'est un âge trouble, vous comprenez.

Mais pourquoi les psychologues attribuent obligatoirement ces

(12)

égarements de l'adolescence à une « mésentente systématique » qui nous opposerait à nos aînés, et au « besoin » de rejeter le « milieu parental? » Jugement lapidaire ! Ils disent aussi, les psychologues, que si les maisons de redressement regorgent de petits jeunes gens sournois qui ont un beau jour découpé machinalement quelqu'un en rondelles, c'est pour l'une ou l'autre de ces raisons.

Mon milieu parental, moi, je l'accepte. J'Y SUIS BIEN. Oh, je ne l'avoue pas sans malaise, allez. Il m'arrive de me composer une tête d'incompris, pour faire comme tout le monde. Mais je sens bien qu'il me manque quelque chose de ce côté là. Les copains fini- ront par me montrer du doigt.

La vérité, c'est que Papa est un être terriblement coopératif, et je ne lui en dois que plus d'estime si l'on considère le fait qu'il n'est peut être pas tout à fait mûr pour avoir un fils tel que moi. Rien ne m'est plus facile que de l'amener à mes vues. Dans les cas graves, il me suffit de faire appel à mon autorité — j'en ai plus que lui, le pauvre — ou à un brin de logique. Papa est fasciné par la logique.

(Il n'est pas rare de voir ainsi des gens sérieux accuser un penchant secret pour des choses futiles. Nous sommes tous subjugués par nos « manques », c'est connu. Encore la psychologie). Je dirai donc, si l'on me permet cette image, que le vaisseau de nos rela- tions vogue sur une mer d'huile.

Cela ne doit pas être le cas chez Corentin Kerlévec. Le Conseil de discipline a fait venir ses parents pour leur demander d'être plus attentifs à ses préocupations intérieures. Ils sont repartis en cour- bant l'échine.

Je l'ai su par Charlène Vignolet, la nouvelle, une fille qui vient du Canada. Il se trouve que le Surveillant-général était justement en train de l'interroger dans son bureau ce matin là. Ce dernier cherchait à savoir pourquoi Charlène, qui a quatorze ans, se maquille « kitsch », et si ce sont bien des Pall-mall qu'elle fume dans les toilettes. Rien n'arrête sa curiosité. Il lui a également

(13)

demandé où diable elle disparait pendant les cours d'éducation physique, alors que personne n'ignore qu'elle les occupe à prendre des bains de soleil sous les fenêtres du jeune professeur de philoso- phie. Charlène lui a répondu qu'en ce qui concerne le physique, elle se passait volontiers d'éducation. Avec un regard par en dessous.

C'est quelqu'un, cette Charlène.

Pour en finir avec mon anecdote, c'est dans l'admiration de tous que Corentin Kerlévec a regagné sa place, à mes côtés. L'indul- gente C O M P R E H E N S I O N de Miss Prurit venait en prime. Cela ne l'a pas empêché de maugréer, en s'asseyant, quelque chose à propos d'une certaine créature qui se croyait autorisée à enseigner l'anglais, alors qu'elle le parlait comme une vache espagnole. Ce qui n'est pas très gentil, à la réflexion. Après tout, Miss Pickle est une authentique galloise, de la banlieue de Gwitngzeh-on-sea, et ce n'est pas de sa faute si l'archaïque pureté de son langage la rend absolument incompréhensible en dehors d'un rayon de cinq kilo- mètres autour de son village natal.

Je me suis empressé de rapporter les événements à Papa, parce qu'il adore être tenu au courant ; et si vous croyez que cela m'a valu le couplet traditionnel sur les égards que les gens de mon âge doivent à leurs professeurs, vous vous éloignez à grands pas de la vérité. D'abord, Papa ne m'a prêté qu'une oreille distraite. Il faut dire qu'à l'époque, le « Charlie 1000» commençait à l'obséder beaucoup. Au point qu'il devenait difficile d'attirer son attention sur quoi que ce soit d'autre. Je garde au « Charlie 1000 » une haine corse, pour cette pénible intrusion dans notre vie privée. Mais une explication s'impose.

Le « Charlie 1000 » est un ordinateur qui a deux petites bouches.

L'une d'elles avale des bandes magnétiques. L'autre, simultané- ment, vomit des informations scientifiques avec une précipitation telle que personne au monde, à commencer par « Charlie » lui- même, n'est capable d'y voir clair. Il se peut que j'aie mal compris.

(14)

Toujours est-il que Papa était chargé d'élaborer « une espèce ue rapport audio-visuel », selon ses propres termes, destiné à vanter les mérites de cet appareil, afin de le vendre à l'étranger. Il y met- tait une application morbide et, poursuivi jusque sous son toit, griffonnait sans arrêt des hiéroglyphes sur des bouts de papier. A l'en croire, ce rapport serait magistral et l'Allemagne — sa pre- mière victime — s'arracherait bientôt les « Charlie 1000 » comme autant de pumpernickels. Il ne disait pas ce qu'elle en ferait.

Mais j'arrête là ces détails oiseux : si Papa aime à s'occuper de choses déprimantes, c'est son affaire, ma foi.

Donc, nous prenions notre petit déjeuner, je m'en souviens. Une matinée splendide, un café imbuvable. Papa ne sait pas faire le café, mais il insiste, et c'était son tour. Je me suis mis à jacasser — et Corentin par-ci, et Miss Pickle par-là, bla bla bla sans cesser de manger un seul instant : pain, beurre, fond de pot de rillettes, confitures, camembert desséché, et tout ce que Smirnie avait laissé trainer à ma portée.

Le matin, j'ai une faim terrible et j'avalerais n'importe quoi, y compris ces affreux gâteaux russes que Smirnie prépare à notre intention, et qui sont comme des cailloux aigres. Papa, lui, se contente de siroter deux ou trois tasses de « mon » café, ou de goû- ter du bout des lèvres à « son » curieux breuvage, en lisant le jour- nal. Il n'oublie jamais de me demander comment je peux engloutir une telle quantité de nourriture sans altérer ma morphologie de grand criquet, tout en pattes. Mais je suis très patient, et je lui explique régulièrement ce que c'est que la croissance, en faisant main basse sur ses tartines. D'ailleurs, comme j'en viens insensible- ment à entrer dans ses chaussures, je sens que ces justifications seront bientôt inutiles.

Papa avait ouvert le rapport « Charlie 1000 » et il y transcrivait de mystérieuses équations. Leur symbolisme de ronds (pas très ronds) et de bâtonnets (pas très droits) était souligné, à chaque fois, par quelques mots hâtifs. Les allées et venues d'une fourmi saoule qui aurait trempé ses pattes dans l'encre peuvent donner

(15)

une idée de l'écriture de Papa. L'application tirait de ce dernier un murmure bizarre ; ses sourcils se rejoignaient par dessus ses lunettes à monture d'écaille.

A force d'entendre le son de ma propre voix résonner dans ce vide redoutable qui dénonce l'absence de l'interlocuteur, un doute m'a saisi, je me suis écrié en tapant sur la table :

— Dis donc, Max, tu m'écoutes ?

Papa a refermé son classeur précipitamment, et j'ai vu ses joues se colorer.

— M-mais bien sûr, voyons, a-t-il balbutié. Hem, je... qu'est-ce que tu disais ?

Son œil bleu n'exprimait que douceur et innocence. On ne peut pas résister au regard de Papa.

— Oh, rien, ai-je fait. Mais tu vas être en retard. Il est huit heures et demie, mon pote.

Papa a sauté sur ses jambes en jurant si fort que Margaret, qui dormait sur le buffet, a regardé dans sa direction en clignant des yeux à deux reprises. Margaret est notre chatte siamoise.

Chaque matin, juste avant de partir au travail, Papa se met à courir un peu aveuglément dans tous les sens, à la recherche de je ne sais quoi. C'est une innocente manie. Il lui suffirait d'un coup d'œil dans le hall pour s'assurer que ses affaires sont bien là, RAN- GEES PAR MOI (nos deux cartables s'y côtoient). Mais Papa préfère la méthode qui consiste à vérifier D ' A B O R D si les choses ne seraient pas, par hasard, en train de se dissimuler à l'endroit même où il aurait pu les oublier. On devine pourquoi j'ai parlé tout à l'heure de logique.

Une fois de plus, j'ai gardé la tête froide au milieu d'un concert d'exclamations, de claquements de portes et de tiroirs, et de galops dans l'escalier. J'attendais simplement que Papa découvrît qu'il était enfin prêt — avec une surprise toujours neuve.

— Ah, voilà mon cartable !, a-t-il dit, et je l'ai vu traverser le hall à la vitesse d'un bolide en me criant :

— Tchao !

(16)

La porte d'entrée venait justement de s'ouvrir sur Smirnie.

Smirnie trainait à bout de bras, avec une certaine grandeur, un cabas rempli de légumes. Elle a été renversée sous le coup, sans même avoir le temps d'ouvrir la bouche pour dire « bonjours », et son marché s'est répandu autour d'elle. Une catastrophe. Si l'on oublie le bout de mégot planté au coin de sa vieille bouche peinte, Smirnie avait pourtant un air royal, ce matin là : elle arborait un turban mauve, des boucles d'oreilles, et cette veste d'astrakan rapée que Bonne-Maman ne veut plus porter (je la comprends). Ce que j'avais aperçu d'elle, à la verticale, produisait son petit effet.

Papa était devenu écarlate. Quand je suis arrivé à la rescousse, il dansait sur place en articulant :

— Je... je... je... Oh, Madame Smirnova, OH M A D A M E SMIRNOVA, OH.

Après quoi, à bout d'argument, il a aidé Smirnie à se mettre debout, et il lui a fait le baisemain au milieu des navets épars :

— Mes hommages, Madame Smirnova.

Nous avons ramassé les légumes à genoux, devant une Smirnie altière, en évitant soigneusement de nous retrouver face à face ; mais le rire montait. Si bien que Papa a bredouillé une phrase confuse, entrecoupée de gloussements, « excuses pressées retard terriblement », avant de se lancer à nouveau vers la porte. Et il a disparu, dans un bond de quatre mètres au dessus du perron.

Madame Tatiana Smirnova, alias Smirnie, a tourné vers moi ses regards d'altesse blessée. Je n'ai pu qu'écarter les bras en signe d'impuissance. Elle a lentement secoué la tête en faisant :

— Achh !...

C'était son premier mot de la journée.

— Et maintenant, Smirnie, ai-je dit, on va se faire un vrai café.

Au dehors, nous avons entendu Ornufle aboyer gaiement, la grille s'ouvrir, la course de Papa sur le gravier, et enfin les hoquets d'un moteur rétif. Cette chronologie m'est familière. Ensuite, la

(17)

voiture a traversé le jardin, dans un ronronnement qui allait s'amplifiant au fur et à mesure de son approche. Je m'apprêtais à moudre le café quand Papa a donné un coup de frein :

— Patrick !

J'ai couru, j'ai sauté à pieds joints dans un matin frais qui vous picotait le visage. Papa avait penché sa tête par la portière, ses yeux riaient.

— Patrick. Ce, heu... Ker-machin.

— Kerlévec. Corentin Kerlévec. C'est un Breton.

— Ce Kerlévec, on pourrait peut-être l'inviter à déjeuner...

Voilà Papa. Rien ne lui échappe. De ce message obscur en vous, que vous ignorez même, il saura toujours capter l'essentiel. Quels que s'oient vos détours.

— Tu ferais mieux de te grouiller maintenant, Max, ai-je dit.

Ornufle venait de foncer dans notre direction, de toute la lon- gueur du jardin, et il s'est mis à me sauter dessus comme s'il me retrouvait après six mois d'absence. Ornufle est parfois d'une sen- siblerie collante. Je me suis montré sévère.

La dessus, Smirnie a sorti la poubelle, et elle a ausculté le ciel radieux en feignant de frissonner dans son vieux chandail.

— Cassandre va parler, a fait Papa.

Smirnie a l'esprit enfumé de prédictions sinistres, et quand par hasard celles-ci se réalisent, elle en fait un triomphe personnel.

Elle nous a annoncé qu'il allait « plévoirrr. »

Margaret a surgi à son tour sur le perron, d'un pas somnambuli- que et mou, pour aller s'affaisser sur une marche ensoleillée. Ce qui fait que toute la famille s'est retrouvée réunie dehors. Papa a dit qu'il ne nous manquait que des mouchoirs. Il a redémarré en agi- tant la main.

Nous l'avons regardé partir comme on se doit de regarder partir le héros subalterne qui s'en va vous gagner votre pain quotidien.

Avec un œil mouillé par la reconnaissance. En rentrant, Smirnie m'a fait remarquer que le nombre des accidents de la route allait sans cesse croissant, parce que « travailleurs toujours prrressés. »

(18)

Elle a ajouté que l'horoscope de Papa ne lui disait rien de bon cette semaine.

Ornufle a poussé un soupir.

J'aime la maison le matin, dans l'odeur du café, quand le soleil naissant fait craquer ses jointures et que Smirnie traine la savate dans la cuisine. J'aime la maison le soir, alors que le crépuscule brouille le jardin au point de vous faire croire qu'un Orang-outan peut surgir des buissons. J'aime la maison tout court, en tout temps.

C'est MA maison.

Et tenez, là encore, il y a quelque chose d'anormal.

Si l'on en croit la statistique et la télévision, ces deux mamelles du savoir, le petit jeune homme de mon âge est encore plus mal dans ses murs que dans sa peau. Il s'y sent oppressé, limité, contraint ; il voudrait changer d'horizon. Et ce penchant vague- ment abstrait pour « le voyage » (expression qui a pris une certaine ambiguité) se transforme peu à peu en un désir lancinant qui l'en- traine vers l'irrémédiable. Vient alors le moment fatal où il se lève brusquement de table en jetant sa serviette — de préférence à la figure de son vis-à-vis. Et le voilà qui part pour Katmandou sans même dire « au revoir. »

Certains réussissent à atteindre Marseille.

C'est là, du reste, que l'on a cueilli Corentin Kerlévec, toujours lui. A deux pas de la Canebière. Il nous est revenu escorté par la Gendarmerie Nationale, un vrai voyage présidentiel.

Quand il s'est assis à mes côtés, l'œil rêveur, il exhalait encore un parfum d'aventure. La curiosité me démangeait. Miss Pickle se frayait courageusement un chemin dans les méandres de la « forme emphatique » et, chaque fois qu'elle se suspendait au tableau, toutes les têtes se tournaient vers lui.

— Alors, ai-je chuchoté, comment c'était ?

— Bof, m'a-t-il répondu.

(19)

Il s'appelle Jean-Baptiste MÉDINA.

Il est trapu, barbu, chevelu.

Il vient du Maroc, d'où il rapporte le soleil.

Il parle anglais et manie l'humour.

A l'occasion, il joue la comédie.

Et si, après avoir tenté l'aventure dans dif- férents métiers, il se lance dans la littérature, c'est qu'il aime communiquer sa chaleur, sa drôlerie et son goût des situations roma- nesques.

Papacopain La paix royale !

Un pavillon de banlieue avec chien gentil.

Un Papacopain et son adolescent de fils sans conflit des générations, pour changer....

Une nounou russe, un ami psycho-peintre, une vamp subalterne aux baisers sucrés...

Et puis crac !

Un ordinateur germanophile.

Un petit accident, un pied dans le plâtre.

Une secrétaire bilingue moins naïve qu'il n'y paraît, et surtout...

très jolie.

Il n'en faut pas plus pour que les cœurs désenchantés se réveillent, et que les cœurs tout neufs se mettent à flamber...

(20)

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement

sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en accord avec l’éditeur du livre original, qui dispose d’une licence exclusive confiée par la Sofia

‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒ dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.

Références

Documents relatifs

20 Avec un Parc des Princes qui se gentrifie et où il est bon de se mettre en visibilité (les stars dans les loges, les supporters en « selfie » sur les réseaux sociaux), la

cette chaleur augmente la pression des .gaz qui se détendent ensuite en refoulant le piston; ces gaz contiennent surtout de l'azote (80 %) aussi a-t-on pu dire que le moteur à

12 Chronique d'un monde post-globalisé : Qui a besoin d'un ministère de la

Les annonces que vous avez faites le 24 novembre dernier sur les principaux éléments de la réglementation RE2020 vont dans ce sens et nous souhaitons d’abord saluer l’ambition dont

Le malade, age de 17 ans, raconte que depuis plusieurs annees il avait remarque au niveau delapartie inferieure et interne de la cuisse droite Fexistence d’une tumeur grosse

Elle, qui n'avait jamais perdu sa rigueur et sa singulière piété, pouvait témoigner d'une générosité sans mesure et d'une cruauté que redoutaient les esclaves,

Dans tous ces points la peau est segmentée par des rides très profondes qui acquièrent leur plus grand développement au niveau des régions péri-anale et coccygienne.. Les

L’article 35 du RGPD instaure à la charge des organismes la conduite d’une analyse d’impact sur la protection des données (DPIA ou PIA) dès lors qu’un traitement