R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
J. C. M ATHIEU
Étude de la variabilité des épaisseurs des feuilles de fer blanc
Revue de statistique appliquée, tome 3, n
o1 (1955), p. 35-41
<
http://www.numdam.org/item?id=RSA_1955__3_1_35_0>
© Société française de statistique, 1955, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Revue de statistique appliquée » (
http://www.sfds.asso.fr/publicat/rsa.htm
) implique l’accord avec les conditions générales d’uti- lisation (
http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou im- pression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou im- pression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
ÉTUDE DE LA VARIABILITÉ
DES ÉPAISSEURS DES FEUILLES DE FER BLANC
par
J. C. MATHIEU
Ingénieur
à la Société Lorraine deLaminage
Continu. Le développement de la technique permet parfois de remplacer le contrôle de réception sur échantillon d’une fabrication en grande série par un triage automa- tique de tous les objets fabriqués. Mais l’urgence de rapidité imposée au dispositif de triage en limite la précision : aussi, ce mode de contrôle entraîne-t-il, tout
comme le contrôle sur échantillon, le rejet d’une certaine proportion d’objets conformes et l’acceptation d’une autre proportion d’objets non conformes.
La détermination de ces proportions en f onction du réglage du dispositif de triage permet de chcisir, en connaissance de cause, le meilleur réglage -
qui
nesera généralement pas le réglage sur les tolérances imposées - et de déterminer s’il est nécessaire de procéder à un tri plus précis du rejet.
M. Mathieu, ingénieur chargé des études statistiques à la S.O.L.L.A.C., a été amené à étudier un tel problème dans le but d’estimer les possibilités du matériel américain qui constitue les installations de l’usine.
Cette étude a conduit à définir la dispersion d’épaisseur affectant les produits finis et à élaborer des normes de contrôle qui permettent de satisfaire le plus économiquement possible les tolérances commerciales en vigueur.
Un des intérêts de l’étude de la variabilité d’un processus
opératoire
estd’éclairer le
producteur
sur lesconséquences qu’impliquent
la fixation d’unbarême de tolérance. Pour le
producteur,
tolérance est synonymed’élimination,
de
triage,
parconséquent
deperte
et derejet.
De
plus,
certaines fabrications à haute cadence deproduction
nepermettent
pas d’exécuter letriage
en controlant individuellementchaque objet
ouproduit
avecune
précision
tellequ’aucun
doute ne subsisteplus
sur la conformité ou la non -conformité à un standard de
qualité
bien défini. Dans ces conditions on peut être amené àpréférer
autriage
par contrôle individuel et total, les modalités d’untriage
parsondage,
mais nous allons voir que ni l’un ni l’autre de ces processus n’est entièrement satisfaisant.Les
triages
parsondage, quelle
que soit la variété dusondage utilisé,
per- mettent d’exécuter sur unpetit
nombred’objets prélevés
des mesuresprécises
à peu
près
dénuées d’erreur. Mais en étendant lasignification
de ces mesuresfragmentaires
àl’ensemble virtuel d’ou elles sont extraites, onrisque
de commet-tre une erreur dite
d’échantillonnage,
tantôt au détriment duproducteur (le
clientrefuse un lot
"bon"),
tantôt au détriment du consommateur(le
client accepte un lot"mauvais").
Letriage
par contrôle total, lui,puisqu’il
passe en revue tous lesobjets
sansexception,
élimine purement etsimplement
cette erreur. Par contrela mesure faite sur
chaque objet
nepeut
se faire dans les mêmes conditions idéales : elle doit êtrerapide,
presque instantanée. Or cette nécessitéprimor-
diale esttechniquement
limitative deprécision.
Cequ’on
sacrifie aunombre,
onle retire à la
précision.
Ainsi l’éxécution dutriage, quelle
que soit la formeadoptée
entraîne inévitablement des erreursd’appréciation qui,
tantôt viennentaugmenter,
tantôt viennent diminuer artificiellement le nombre desproduits
quel’imprécision
du processusopératoire
aurait dû condamnersystématiquement
àl’élimination.
Nous allons voir
qu’en l’occurence,
le mode detriage
choisi étant le second,ce chassé-croisé ne
profite
à personne. Eneffet,
s’il est évidentqu’il risque d’indisposer
et degêner
le consommateurlorsque
laproportion
de non-conformes livrésdépasse
une certaine valeur,toujours
trèsfaible, qui dépend
duprix
et del’utilisation du
produit,
enrevanche, quelles
que soient les erreurs commises par ledispositif
detriage,
à conditionqu’elles
ne relèvent que du hasard bien entendu, lerejet
obtenupratiquement
nepeut
être inférieur à celui que l’on auraitprovoqué
si letriage
avait été exécuté d’une manièrerigoureuse
et idéale.Le
problème
revient donc àdéterminer,
euégard
à un certain critère de tolé-rance et
compte
tenu de la variabilité du processus defabrication,
les conditions danslesquelles
il faut exercer letriage
pour que :-l’)
lesproduits
conformes soientpréservés
contre uneproportion
limited’acceptation
de non-conformes par le client, cette limite étant à débattre.-2")
lesproduits
classés enrejet
necomportent
pas uneproportion
excessive de conformes
qui
ne seraientrécupérables qu’au prix
d’un
triage
feuille à feuillebeaucoup plus précis,
parconséquent long
et onéreux.Le fer blanc laminé à froid en bandes de métal cisaillées ensuite en feuilles,
se substituant à l’ancien fer blanc laminé à chaud par paquets de
feuilles,
ilfallait attribuer à ce
produit
nouveau(en France)
des tolérances en rapport avecses
caractéristiques métallurgiques
et lescontingences
du marché des consom-mateurs de fer blanc. De
plus,
il s’avéraitindispensable
d’assurer àlaproduction,
étant donné son
importance,
un écoulement aussisimple
quepossible,
confiant àdes
dispositifs automatiques
toutes lesopérations
detriage
et de classement. Le circuit de fabrication du fer blancprésente
deuxétapes principales
en cequi
concerne les
épaisseurs.
D’abord lelaminage proprement
dit au coursduquel l’épaisseur
de la bande de métal est centrée sur une certaine valeur nominalegrâce
aux indications d’unejauge
àRayons
X. Ensuite,après cisaillage
de cettebande en feuilles, le
triage automatique
classant enproduits
conformes ou non-conformes à
l’épaisseur
nominalevisée,
la totalité de laproduction
suivant des tolérancesd’épaisseur
que ledispositif
detriage
permet derégler
à volonté.Il
s’agissait
donc enpremier
lieu de déterminer la variabilité du laminoir à froid et del’expliciter
par une courbe de densité deprobabilité d’épaisseurs
caractérisant la
population
des bobinesproduites
pour uneépaisseur
nominaledéterminée. Pour cela on a choisi convenablement un certain nombre de
profils
de bandes obtenus par
l’enregistrement
en continu des indications de lajauge d’épaisseur
àRayons
X et on les adécoupés
entronçons
au seindesquels l’épais-
seur ne variait pas de
plus
de1 %
del’épaisseur
nominale(0,25 mm).
Puis ona
reporté
cestronçons
suivantl’épaisseur qu’ils
accusaient dans les différentes classesd’épaisseur
résultant de ladécomposition
enpourcent
del’épaisseur
nominale. On a ainsi obtenu un
histogramme
defréquence
donnant larépartition
des
longueurs
des bandes entre les différentesépaisseurs possibles.
On a testéle caractère
gaussien
del’histogramme
obtenu. La courbe de Gaussajustée explicite
dont la loi de distribution desépaisseurs
des bandes lelong
de laligne
virtuelle
explorée
par lepinceau
deRayons
X. Aucune erreur de viséesystéma- tique
n’ajamais
été décelée surun lot important
de bandes,grâce
àla surveillance attentive et auxétalonnages systématiques
de lajauge
àRayons
X.Les bobines obtenues
après laminage
à froid subissent, avant d’être cisailléesen
feuilles,
divers traitementsqui
ne modifient pas sensiblement leprofil d’épais-
seur
acquis. Après cisaillage
et avant d’êtreempilées
parpaquets,
ces feuillessont
l’objet
d’untriage
contrôlé par unejauge d’épaisseur, électromécanique,
celle-ci. En réalité ce
triage
s’élabore avant lecisaillage.
Eneffet, l’apprécia-
tion de
l’épaisseur
se fait en continu sur la bande, avantqu’elle
ne soitdécoupée
37
et sensiblement au même endroit que pour la
jauge
àRayons
X. Lajauge
étantréglée
pourl’épaisseur
nominalecorrespondant
àl’épaisseur
visée au laminoir,on introduit en
plus
deux limites de tolérances.Lorsque
l’une ou l’autre de ceslimites est atteinte un volet est
déclenché
avec un retardcompatible
avec ladistance
qui
lesépare
de lajauge
et la vitesse de défilement des feuilles. Sa nouvelle orientation canalise ainsi enrejet
la ou les feuillesdécoupées
dans lazone de bande
réputée
être hors tolérances.Or
la jauge
associée à son volet detriage
nepossède qu’une précision limitée.
Ses erreurs offrent la
possibilité
tantôt à une feuilleayant
uneépais seur
inférieureà la tolérance d’être canalisée en
rejet,
tantôt à une feuille hors tolérance d’êtreintroduite dans les
produits
conformes. Ces éventualités ont évidemment uneprobabilité qui
varie en fonction del’épaisseur
de la feuille considérée. Lerejet
n’est donc pas ce que l’on
pourrait
calculersimplement
de déterminant l’aire des extrémités de la courbe de Gauss traduisant la variabilité du laminoir, ces extré- mités étant délimitées par les valeurs destolérances,
± x parexemple.
Il fauttenir
compte
del’imprécision
dutriage.
Pour l’atteindre et la déterminer mathé-matiquement
on aprélevé systématiquement
lesfeuilles "responsables
du déclen-chement du volet" et on a mesuré au micromètre de
précision, l’épaisseur qu’elles
accusaient le
long
de laligne
virtuelleexplorée
par lajauge
detriage.
Par"feuille
responsable
du déclenchement du volet" il faut entendre lapremière
d’unesérie
quelconque
de feuilles consécutivesenvoyées
enrejet,
le volet ne revenantpas à sa
position
initiale entre chacune de ces feuillespuisque l’appréciation
continue de
l’épaisseur
condamne non pas des feuilles considéréesindépendam-
ment les unes des autres, mais une certaine
portion
de bande à être canalisée enrejet.
Reste à savoir maintenant lasignification qu’il
convient d’attribuer aux mesuresd’épaisseur
exécutées sur ces feuilles et à leurrépartition.
Soit e
l’épaisseur
réelle d’une feuille. Enappréciant
cetteépaisseur
lajauge
commet une erreur e . . Elle
interprète
donc e +e . Appelons f(e)
etg(e)
lesdensités de
probabilité
caractérisant d’unepart la population
desépaisseurs
e desfeuilles soumises au
triage,
d’autre part la loi des erreurs E commises par lajauge. L’expression mathématique
def(e)
est entièrement connue, car elle carac-térise aussi la loi de distribution des
épaisseurs
laminées. L’indentification estjustifiée puisque
cette distribution a été obtenue comme étant larépartition
moyenne de
lalongueur
des bandes entre toutes les classesd’épaisseurs possibles.
Par contre
g(e)
estprécisément
ce que l’on cherche.Admettons en
première approximation
que les variables e et E sontindépen-
dantes, c’est-à-dire que les erreurs ne
dépendent
pas del’épaisseur
réelle de labande au moment de son
appréciation.
Laprobabilité
élémentaire pour que lajauge
rencontre une feuille(virtuelle,
car elle n’est pas encoredécoupée) d’épaisseur
e surlaquelle
elle commetra une erreurd’appréciation s
est doncf(e) g(~) de de,
f(e) g(c) représente
la densité deprobabilité
de la loi à deux variablesindépen-
dantes e et 6 .
Supposons
que l’on trie pour uneépaisseur
nominale eo et des tolérancessymétrique
± x. Considérons la seule limitesupérieure
de tolérance. Lesfeuilles
"responsables
du déclenchement du volet" sont celles pourlesquelles :
e + E = eo + x
(x
limitesupérieure
de tolérance introduite dans lajauge).
Dansle
plan (e, E )
concrétisant lechamp
deprobabilité
total, ces feuilles sont tellesque leurs coordonnées
(e, e )
se trouvent à l’intérieur de la bande élémentairehachurée,
centrée sur la droite e + E = eo + x et delargeur
dx. Lesprobabilités
que l’on lit sur la loi de distribution des
épaisseurs
réelles de ces feuilles ont lesens de
probabilités
conditionnelles. L’évènement conditionnel est le déclen- chement du voletprovoqué
par letriage
d’unepopulation gaussienne d’épaisseurs
dont les
paramètres
sont bien déterminés. Parconséquent
laprobabilité
élémen-taire
feli
de d’uneépaisseur
e dans l’ensemble des feuilles ayant déclenché le volet admetpour
valeur laprobabilité
élémentaire de trouver une feuille de coordonnées(e, E )
situées à l’intérieur de la bandehachurée,
cette dernière devant êtrerapportée
auchamp
deprobabilité
conditionnel, c’est-à-dire à l’étendue de la bande elle-même.La
probabilité
élémentaire de trouver une feuille de coordonnées(e, E)
àl’intérieur de la bande hachurée s’obtient en faisant le
changement
de variableD’autre part la bande hachurée porte la
probabilité :
-.L’histogramme
defréquences
obtenu àpartir
des mesures effectuées surles feuilles
prélevées
dans les conditionsindiquées
traduit donc la loife/D.
Appelons h(e)
l’estimationexpérimentale
defe/D ’
On a testé surplusieurs
sériesde
prélèvements
le caractèregaussien
de cette loi deprobabilité.
Mais, par contre, tous leshistogrammes
étudiésprésentaient
une moyennequi
différaitnettement de la limite de tolérance
( +
x ou -x )
introduit dans lajauge,
Ceci vase
justifier
par les calculsultérieurs ;
mais on peutdéjà expliquer
cette obser-vation par le fait
qu’on
trie unerépartition d’épaisseurs dissymétrique
par rap- port aux limites detolérance,
cequi
provoque undéplacement systématique
de lamoyenne vers les
épaisseurs
lesplus fréquentes.
Avant de
poursuivre
les calculs et pour lessimplifier,
faisons effectuer unetranslation à l’axe des E de manière à réaliser eo = 0. e
représenté
alors lesécarts
d’épaisseurs
par rapport àl’épaisseur
nominale. Ecrivons en outre que lors desprélèvements
lajauge
ne commettait pas d’erreurssystématiques (ceci
avait été
vérifié). E( E)
= 0. Lesdéveloppements précédents permettent
d’écrire :mv et
6v ayant
été estimés surl’histogramme
defréquences
desépaisseurs
des feuilles
ayant
déclenché le volet.f(e) =2013=2013exp - e2
,Q caractérisant la variabilité du laminoir.V 211: a
2a03C32(e-mv)2-03C32ve2
est un trinôme admettant des racines réelles doncdécompo-
sable en un carré contenant e, diminué d’une
quantité indépendante
de e :Par
conséquent g(x - e)
traduit aussi une loi de Gauss comme il fallaits’y
attendre, et celle-cis’explicite
en fonction desparamètres
étudiés par :Il en résulte que l’écart
type
caractérisant la loispécifique
des erreursd’appréciation
dudispositif
detriage
a pour valeur En outrepuisque
avait été observé
expérimentalement.
Nous sommes maintenant en
possession
de tous les éléments nécessaires aucalcul du
rejet
réelprovoqué
par l’introduction dans lajauge
de tolérancessymé- triques (± x).
On continuera àne considérerquelalimite supérieure detolérance,
la résolution du
problème
étantparfaitement symétrique
pour l’autre limite.Le
"rejet
élémentaire" pour uneépaisseur
e estégal
à laprobabilité
élé-mentaire de e dans la loi de distribution des
épaisseurs laminées, multipliée
par laprobabilité
pour que cetteépaisseur
e soitinterprétée
par lajauge
commeétant
égale
ousupérieure
à x(eo - 0),
cetteinterprétation signifiant
que le voletse déclenche ou est
déjà
orienté vers lerejet.
Il a donc pourexpression mathématique :
Le
rejet
total estl’intégrale
de cerejet
élémentaire étendue à toutes lesépaisseurs
rencontrées et aux 2 limites detolérance,
soit :C’est une fonction
R(x)
des limites de tolérancequi
peuts’expliciter plus
simplement
enremarquant
que :40
L’intégrale
de 2013oo à +00 dupremier
terme duproduit qui,
seul, contient eest
égale
à 1puisque
l’élément différentiel traduit une loigaussienne.
et
On
peut
donc construire aisément la courbereprésentative
de R(x)
en fonc-tion de x à
partir
des tables de la fonction desprobabilités
totales de la loi de Gauss.Ainsi on trouve pour les
réglages
de tolérance de :J: 101i
unrejet
moyen de9,296 %
deslongueurs
de bande au lieu de6,876,
calculésd’après
l’aire des extrémités de la courbe de Gauss desépaisseurs
laminées
tronquée
à±
x ;±
15fl
unrejet
moyen de 1,174%
au lieu de0,634
±
20 Il
unrejet
moyen de 0,072%
au lieu de 0,028Des considérations d’ordre commercial nous
ayant
amenés à admettre que letriage
enépaisseur
ne doit laisser subsister dans lesproduits
conformes que trois classesd’épaisseur
de1/ 100
mm centrées surl’épaisseur
nominale eo , , ceciimposait
àpriori
l’élimination de toute feuille dontl’épaisseur
serait exté-rieure à l’intervalle eo ±
15p..
. Or, en touterigueur,
si l’on affecte à lajauge
effectuant le
triage
des tolérancesd’exploitation
de:tl5p ,
on provoqueraconformément à ce
qui
a été dit au début de cetexposé :
- d’une
part
une aliénation del’homogénéité
enépaisseur
des feuilles constituant lespaquets
conformes en introduisant une certaineproportion
de feuilles exté- rieures à l’intervalle eo ±15p.;
- d’autre part une
perte
deproduits
conformes évacués enrejet
etqu’on
ne pour-ra
récupérer qu’au prix
d’untriage
manuel feuille à feuille.Il est
impossible
de concilier ces deuxfacteursantagonistes,
la diminution de l’un entraînantsystématiquement l’augmentation
de l’autre. Seul uncompromis
basé sur l’étude en fonction des folérancesd’exploitation ±
x, des variationscorrélatives :
- 1 *)
de laproportion
des hors tolérances commerciales(± 15fL)
dans lespaquets
conformes
-2*)
de laproportion
des feuilles conformes introduites enrejet,
permet
de se fixer x en connaissance de cause.41 REMARQUE:
Ces
proportions.
peuvents’expliciter
par desexpressions mathématiques,
mais leur formulation n’est pas
simple
et ne seprête
pas à des calculs numé-rique
immédiats. ..En effet la
première P1 (x) s’exprime
par lerapport
du nombre de feuilles non conformes(e >1 5 fA- e1503BC) expédiées
dans lesproduits
conformes par suite des erreurs de lajauge,
sur le nombre total de feuillesréputées
conformes.Quant à la seconde, c’est le