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Théorie de la couleur/ colorimétrie

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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© Eyrolles Éducation / Gep Éditions – Reproduction interdite

Les Égyptiens se maquillaient les yeux, se peignaient les pieds, les mains et coloraient leurs cheveux blancs.

Les couleurs les plus employées étaient le noir et le roux, notamment avec l’utilisation du henné comme colorant naturel, que l’on trouve encore de nos jours.

Les colorations les plus appliquées dans la population étaient à base de henné.

Pour les colorations noires, on utilisait de l’indigo. Ce produit est encore aujourd’hui extrait d’une plante nommée l’« indigo des teinturiers » (indigofera tinctoria), appelée aussi l’« indigotier ».

C’est un arbuste utilisé comme plante tinctoriale, c’est-à-dire pour teindre, on l’utilise principalement dans la teinture de textiles comme celle du jean. De nos jours, cette teinture est synthétisée.

Les Grecs se décoloraient les cheveux, car le blond était considéré comme une faveur du ciel.

Les Romaines se décoloraient les cheveux pour

ressembler aux Celtes et utilisaient de la cendre de bois et de la graisse. Les hommes, quant à eux, utilisaient de la liqueur de sureau, des sels de plomb ou du brou de noix.

1 Histoire de la coloration

Partie 1 La coloration

Théorie de la couleur/

colorimétrie

1

Indigotier

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La couleur est une impression produite par notre cerveau. Cette impression est due aux radiations lumineuses issues d’un objet et elle transite par notre œil. Les radiations peuvent être :

– émises par des objets ;

– réfléchies par des surfaces de l’objet éclairé (une flamme, par exemple) ; – transmises (à travers un filtre coloré, par exemple).

Il est donc impossible de dissocier couleur et lumière.

La couleur n’existe pas en dehors de nous, elle est le résultat conjugué de plusieurs facteurs : – la source lumineuse utilisée pour l’observer ;

– l’objet lui-même (arrondi, avec angles saillants, avec facettes, rugueux, lisse…) ; – l’angle d’observation ;

– l’œil de l’observateur avec ses qualités et ses défauts propres et liés à la personne ;

– le cerveau de l’observateur, dont les capacités de discernement des couleurs varient en fonction de l’âge et de l’expérience.

2 Perception de la couleur

Au xvie siècle, à la Renaissance, les femmes qui se teignaient en « blond vénitien » obtenaient cette couleur seulement en exposant leurs cheveux au soleil et en les recouvrant d’un mélange de miel, d’alun et de soufre.

Pour que seuls les cheveux soient exposés au soleil, sans que leur teint pâle soit hâlé, elles utilisaient des chapeaux ouverts sur le dessus.

Au xviiie siècle, les colorations perdirent de leur importance au profit de la poudre blanche dont les hommes aussi bien que les femmes parsemaient leurs cheveux. Cette poudre était obtenue à l’aide de fleurs telles que la violette ou l’iris, ou d’épices (safran). Une tendance qui, au xixe siècle, ne correspond plus aux attentes des gens puisque les femmes cherchent, à l’inverse, de la couleur.

Le xixe siècle est un siècle de découverte. Les chimistes découvrent de nouvelles teintes obtenues en mélangeant plusieurs couleurs.

En 1818, un scientifique français, Louis-Jacques Thénard, découvre l’eau oxygénée. Néanmoins, elle n’est pas employée à des fins esthétiques avant 1879. On l’utilise alors pour décolorer les cheveux avant d’appliquer d’autres solutions telles que le henné.

En 1863, le chimiste allemand August Wilhelm von Hofmann découvrit la phénylènediamine, une sorte de diamine. Elle ne sera utilisée pour colorer les cheveux qu’à partir de 1883, puis sera finalement interdite en 1951.

Les diamines sont des composés organiques comportant deux groupes aminés qui sont eux-mêmes des composés dérivés de l’ammoniaque utilisée en coloration capillaire.

Des dérivés de la paraphénylènediamine sont aujourd’hui utilisés dans pratiquement toutes les colorations capillaires du commerce.

1909 est une année importante dans la teinture des cheveux : c’est le 30 juillet de cette même année qu’Eugène Schueller fonde la Société française de teintures inoffensives pour cheveux, qui deviendra plus tard L’Oréal.

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Dans un nuancier, une mèche de cheveux colorés peut donner des impressions de couleurs différentes en fonction de l’éclairage.

De plus, cette mèche pourra être observée différemment par une personne qui souffre de daltonisme, ou par une personne experte ou habituée à repérer les nuances.

La couleur est une « reconstruction » par le cerveau de ce que nous croyons voir. La perception de la couleur peut provoquer ce que l’on appelle des « effets d’optique ». L’impression de dimension peut varier en fonction de la couleur de fond, comme le montrent les illusions de Delbœuf et d’Itten présentées ci-dessous.

Éclairage avec néon Éclairage sous la mèche Éclairage naturel, lumière du jour

Illusion de Delbœuf

La perception d’un objet dépend de son environnement.

Le jaune d’œuf est-il plus gros à droite ou à gauche ? Ils sont de même taille.

Illusion d’Itten

La couleur, son intensité et la proximité avec d’autres

couleurs perturbent la perception des couleurs réelles et la taille des objets observés.

Les carrés du centre sont-ils de la même couleur et de la même taille ?

Les carrés du centre sont tous de la même taille.

Les couleurs sont identiques par paires : 2 bleus, 2 roses, 2 oranges, 2 jaunes.

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Quand notre œil fixe longuement une couleur, notre cerveau génère automatiquement la couleur complémentaire. Notre œil fatigué a besoin, en quelque sorte, de retrouver un équilibre.

Test

Fixez pendant 30 secondes ce rond rouge puis cachez-le avec votre main et observez le rond à droite. Que voyez-vous ?

Le rond blanc semble vert.

Les couleurs primaires sont des couleurs pures impossibles à obtenir à partir d’un mélange de plusieurs couleurs.

Ces trois couleurs sont :

Bleu Rouge Jaune

Les couleurs secondaires sont obtenues par le mélange de deux couleurs primaires, à parts égales.

+ + +

3 Colorimétrie

Première loi de colorimétrie :

Le mélange de deux couleurs primaires, en quantité égale, donne une couleur dite « complémentaire ».

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« Complétez le tableau ci-dessous en indiquant quelle couleur primaire neutralise la couleur secon- daire indiquée.

L’orange

neutralise

...

Le violet ...

Le vert ...

Couleurs chaudes Couleurs froides

Le cercle chromatique sera très utile au coloriste lorsque celui-ci devra neutraliser un reflet non désiré.

À chaque couleur du cercle correspond donc un reflet de coloration.

Certaines couleurs sont dites « chaudes » ou « froides ».

Deuxième loi de colorimétrie : Une couleur primaire et sa couleur

secondaire se neutralisent.

Le cercle chromatique

Couleurs chaudes Couleurs froides

Violine Doré

Cuivré

Acajou

Cendré

Rouge

Irisé

Jaune Jaune orange

Orange Orange

rouge

Rouge Rouge mauve

Mauve Bleu mauve Bleu Bleu vert Vert Vert

jaune

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La couleur des cheveux est due à 2 catégories de pigments.

La couleur naturelle d’un individu dépend de l’abondance et de la répartition de ces pigments.

4 Couleur des cheveux

Les phaéomélanines, responsables de couleurs claires et chaudes Les eumélanines, responsables de

couleurs foncées et teintes cendrées

La hauteur de ton

Lorsque l’on parle de couleur de cheveux, on adopte un langage spécifique. On parle alors de : châtain clair, blond foncé, brun…

Les nuances de base sont classées sur une échelle des tons numérotée. Entre chaque numéro, il y a un ton d’écart. Cette échelle est universelle, elle permet ainsi à tous les professionnels de repérer les couleurs de la même façon. Elle est numérotée de 1 à 10.

L’intervalle qui sépare deux nuances (ou couleurs) s’appelle un ton.

« Indiquez le nom de chacune des teintes ci-contre.

Les reflets

Les reflets sont associés à la hauteur de ton pour obtenir différentes nuances. Comme pour les couleurs, il existe des reflets froids et des reflets chauds. L’échelle des reflets la plus courante est la suivante.

« Complétez l’échelle suivante en identifiant les reflets proposés.

1 ...

2 ...

3 ...

4 ...

5 ...

6 ...

Mais il faut savoir que certaines sociétés personnalisent leur gamme et numérotent les reflets différemment. C’est le cas des sociétés Wella et Schwarzkopf.

1 ...

2 ...

3 ...

4 ...

5 ...

6 ...

7 ...

8 ...

9 ...

10 ...

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Les reflets peuvent donner des effets d’optique :

– un reflet chaud fait paraître une nuance plus claire (un demi-ton) ; – un reflet froid fait paraître une nuance plus foncée (un demi-ton).

Ils ne modifient pas la hauteur de ton, mais optiquement lui donnent un aspect plus clair ou plus foncé.

La numérotation des colorants

Elle reprend la numérotation de l’échelle des tons et des reflets dans ce sens :

HAUTEUR DE TON

.

REFLET PRINCIPAL

REFLET SECONDAIRE

/ ,

*

Remarques :

– le 0 placé après le point « . », la barre oblique « / », la virgule « , » ou l’astérisque « * » allège le reflet. C’est un demi-reflet, on l’appelle : « reflet naturel ». Exemple : 9.03, qui est le blond très clair, naturel doré ;

– le 0 placé en dernier multiplie par 10 le reflet principal. On l’appelle : « reflet intense ». Exemple : 4.20, qui est le châtain, irisé, intense ;

– le reflet principal doublé multiplie par 2 le reflet. On l’appelle : « reflet profond ». Exemple : 9.22, qui est le blond très clair, irisé, profond.

Exemples avec les marques Eugène Perma et L’Oréal

Tableau comparatif de différentes gammes

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Avant de parler de coloration, il est indispensable de connaître la structure du cheveu.

Il existe une grande variété de cheveux. Prenez par exemple toutes les nuances de couleurs, du blond- blanc au noir profond, et toutes les variations dans les textures allant des cheveux lisses aux cheveux bouclés, des cheveux fins aux cheveux épais.

Il y a des milliers de combinaisons différentes. La structure, la couleur des cheveux et leur nombre sont prédéterminés génétiquement pour chaque personne et ces caractéristiques sont également étroitement liées entre elles.

Nous avons entre 85 000 et 140 000 cheveux, dépendant de la structure et de la couleur. En moyenne, nous en perdons de 60 à 100 par jour.

Les personnes blondes ont considérablement plus de cheveux que les brunes (environ 140 000 pour les blondes et 100 000 pour les brunes). Les cheveux clairs sont par contre plus fins et plus délicats.

Il y a deux composantes à un cheveu : la tige, qui sort de la peau, et la racine, qui se trouve en dessous de la surface.

La tige

La tige est composée de 3 couches principales.

La couche supérieure, nommée cuticule, est par- ticulièrement importante pour sa fonction protec- tive. Comparables aux ardoises d’un toit, plusieurs couches de cellules se chevauchent pour former une surface lisse.

Différentes influences internes et externes peuvent rendre la cuticule rêche, donnant aux cheveux un aspect terne et malsain.

La couche principale du cheveu est nommée cortex et représente 80 % du cheveu. Le cortex est fait de petites fibrilles torsadées en fibres plus longues, qui donnent de la stabilité aux cheveux.

C’est ici que sont stockés les pigments de couleur naturels des cheveux. Ces fibres de kératine (les kératines sont des molécules albumines) déterminent la structure et l’élasticité du cheveu.

Le cœur du cheveu est constitué par la moelle (ou canal médullaire).

Directement sous la peau, les glandes sébacées produisent le sébum : elles sont responsables de la souplesse des cheveux. Si cette glande produit trop ou trop peu de sébum, les cheveux seront alourdis et gras, ou au contraire secs et fragiles.

Couche translucide Cellules du cortex Canal médullaire Couche de Huxley Couche de Henlé Exocuticule

Cuticule Cortex Moelle

5 Rappels de base sur les connaissances élémentaires du cheveu

Coupe longitudinale et transversale d’un cheveu

Coupe transversale d’un cheveu

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La tige est formée d’une colonne centrale (la moelle, souvent absente chez les enfants et les personnes âgées), entourée de cellules kératinisées qui forment le cortex. Les cellules corticales sont recouvertes en surface d’une fine couche d’écailles formant la cuticule.

La cuticule est une véritable gaine protectrice du cheveu, elle est formée de 6 à 10 couches de cellules cornées transparentes (appelées communément « écailles ») qui s’imbriquent à la manière des tuiles d’un toit, ce qui donne, en section transversale, une structure multicouche.

Riche en soufre (cystine), très stable et résistante, la cuticule maintient les fibres kératinisées du cortex.

Abîmée, elle perd son rôle protecteur sur le cheveu dont la cohésion interne est affaiblie et donc fragilisée.

Chaque « écaille » de la cuticule est composée de 3 parties : – l’endocuticule du côté externe ;

– l’exocuticule, dirigée vers l’intérieur ;

– l’épicuticule, qui est une fine membrane entourant l’écaille.

Les écailles sont liées entre elles par un ciment liquide riche en céramides, nommé CMC (complexe de la membrane cellulaire).

Le cortex pourrait être comparé au squelette du cheveu. Il constitue le cœur du cheveu, c’est la partie la plus importante dans la structure du cheveu.

Le cortex contribue largement aux propriétés mécaniques de la fibre capillaire. De plus, dans cette couche se trouvent les pigments mélaniques responsables de la couleur des cheveux. On y trouve aussi et surtout les liaisons, elles assurent la cohésion de la structure du cheveu.

Dans le cortex se trouvent les cellules corticales : de 2 à 5 microns de largeur, 100 microns de longueur environ.

Elles ont un aspect strié dû à l’agglomération d’un grand nombre de macrofibrilles, chacune étant formée de milliers de sous-unités appelées « microfibrilles ».

Liaison forte : pont disulfure

Chaîne de kératine

Cuticule

Écaille Protofibrille

Liaisons faibles, saline et hydrogène

Microfibrille

Macrofibrille Cellule du cortex

Molécule de kératine Protofibrille

Microfibrille

Macrofibrille

Cortex Moelle Cuticule Coupe longitudinale et transversale du cheveu

Coupe transversale du cheveu

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Chaque microfibrille est une structure tubulaire formée de 11 protofibrilles. Une protofibrille est une chaîne torsadée à 3 brins.

Le canal médullaire est constitué par des colonnes de cellules peu ou pas pigmentées et non kératinisées.

Chez certaines personnes, le canal médullaire est parfois inexistant, ce qui laisse à penser qu’il n’a pas de réelle valeur fonctionnelle.

Il a une forme sphérique plus ou moins régulière sur sa longueur. Il contient la moelle du cheveu. Cette moelle est également répartie de façon irrégulière dans le canal. Elle est absente dans le lanugo* et parfois dans les cheveux des personnes âgées.

* Le lanugo est un duvet très fin qui couvre tout le corps du fœtus, à l’exception des paumes des mains et des plantes des pieds.

Il apparaît à environ 18 semaines de grossesse.

La racine

Le cheveu est implanté obliquement dans la peau.

De haut en bas, le follicule pileux comprend 3 parties :

– l’infundibulum (partie située au-dessus du canal excréteur de la glande sébacée). Le poil est libre, dégagé de ses enveloppes ; – la partie intermédiaire comprend l’isthme (ou isthmus) : c’est la partie comprise entre l’insertion du muscle érecteur et l’abouchement de la glande sébacée dans le follicule ;

– le bulbe (lieu où le poil est fabriqué par les kératinocytes).

La partie centrale (région la plus profonde) est creusée, c’est la papille dermique (structure riche en vaisseaux sanguins, lymphatiques et aussi en nerfs).

Le bulbe contient :

– les cellules matricielles (qui sont des kératinocytes) et qui, en se divisant, fabriquent la tige pilaire ainsi que la gaine épithéliale interne ;

– les mélanocytes (responsables de la couleur de la peau et des poils).

Surface de la peau

Pore Tige d’un follicule pileux (poil)

ÉPIDERME

DERME

HYPODERME Glande sébacée

Muscle érecteur

Tissus adipeux Réseau veineux Couche basale

germinative

Terminaisons nerveuses

Glande sudoripare

Réseau artériel

Coupe de la peau

cuticule avec ses écailles

nerfs

épiderme

sébum glande sébacée muscle érecteur

derme cuticule

cortex tige canal médullaire

gaine épithéliale externe gaine épithéliale interne

hypoderme follicule pileux

mélanocytes papille cutanée matrice bulbe

racine

capillaires sanguins

Le follicule pileux

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La kératine et la mélanine sont les substances fondamentales du cheveu, ce sont les éléments essentiels des phanères (poils, ongles, cornes, plumes).

La kératine est une protéine produite par les kératinocytes. Elle est essentiellement présente dans les cellules cuticulaires. Elle est composée de : 45 % de carbone, 7 % d’hydrogène, 28 % d’oxygène, 15 % d’azote, 5 % de soufre.

Ces éléments de base sont des acides aminés. Ils forment une chaîne. Ainsi, la kératine est issue de l’association d’éléments de petite taille. Il existe deux sortes de kératine :

– la kératine alpha (α), présente chez les mammifères et donc chez l’être humain ; – la kératine bêta (β), présente chez les oiseaux et les reptiles.

Il existe également 2 types de kératine alpha : la kératine molle, qui constitue l’épiderme, et la kératine dure, qui constitue les poils, les cheveux et les ongles.

La mélanine est produite par les mélanocytes de la matrice pilaire. Comme pour l’épiderme, elle est contenue dans les mélanosomes. Ces mélanosomes sont transférés aux kératinocytes qui constitueront la cuticule, le cortex et la moelle de la tige pilaire.

La cuticule est transparente. Le cheveu contient donc de la mélanine, qui lui donne sa couleur.

Chaque cheveu contient des proportions différentes d’eumélanine et de phaéomélanine, ce qui donne une couleur de cheveux bien propre à chaque individu.

Les mélanines sont aussi appelées « pigments », car elles sont responsables de la coloration des matières qui les contiennent. Leur propriété de coloration des tissus est due au fait qu’elles absorbent une partie des couleurs et de la lumière.

L’eumélanine capte presque toutes les couleurs visibles et paraît donc noire.

La phaéomélanine capte moins de couleurs et paraît donc plus claire.

La mélanogenèse est le processus de coloration de la peau, mais également des cheveux et des poils.

liaisons hydrogènes

Alpha

Bêta

Le bulbe pileux

Zone des kératinocytes et mélanocytes

MATRICE PILAIRE

papille

gaine épithéliale interne

couche de Henlé couche de Huxley

Le bulbe pileux Les kératines α et β

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Ce que je dois retenir !

La coloration d’une chevelure est due à la présence de deux pigments colorés :

– les eumélanines : responsables des couleurs foncées ; – les phaéomélanines : responsables des couleurs claires.

La teinte d’une chevelure naturelle est due au mélange de ces deux pigments, en plus ou moins grande proportion.

On répertorie les teintes naturelles sur une échelle des tons numérotée de 1 à 10.

Les reflets sont répertoriés sur une échelle numérotée de 1 à 6.

1 2 3 4 5 6

Cendré Irisé Doré Cuivré Acajou Rouge La kératine est composée de :

– 45 % de carbone (C) ; – 7 % d’hydrogène (H) ; – 28 % d’oxygène (O) ; – 15 % d’azote (N) ; – 5 % de soufre (S).

Ai-je bien compris ?

« Coloriez l’étoile chromatique avec les couleurs manquantes et ajoutez les reflets en coloration.

1 Noir

2 Brun

3 Châtain foncé

4 Châtain

5 Châtain clair 6 Blond foncé

7 Blond

8 Blond clair 9 Blond très clair 10 Blond très très clair ou platine

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« Complétez le tableau suivant en indiquant les tons, reflets et numérotations manquants.

Hauteur de ton Reflet principal Reflet secondaire Numérotation

N° 1 Blond ... ... 7,30 N° 2 Châtain clair Cuivré Doré ...

N° 3 Blond foncé Cuivré Rouge ...

N° 4 Blond clair ... ... 8,42 N° 5 ... ... ... 9,03 N° 6 Châtain foncé ... ... 3,22

N° 7 ... Doré ... 7,34

N° 8 Blond ... Doré 7,13 N° 9 Blond clair Cendré Doré ...

N° 10 Brun Cendré ... 2,10

« Indiquez si les chevelures suivantes présentent des reflets chauds ou froids.

...

...

...

...

...

...

...

...

...

...

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« Après avoir lu le document 1, répondez aux questions ci-dessous.

a. Expliquez comment doit être l’éclairage dans les zones de coupe et les zones de technique.

Pourquoi ?

...

...

...

b. Quel type d’ampoule est-il préférable d’utiliser en salon de coiffure ?

...

L’éclairage est un facteur important à prendre en compte lors de l’im- plantation du salon. Il faut pouvoir profiter au maximum de la lumière du jour et du soleil aux endroits où la cliente passe le plus de temps.

Pour les autres endroits, plus spé- cifiques ou plus cosy, les éclairages seront différents.

En résumé :

– pour les postes de coupe et les postes techniques, les coiffeurs et techniciens auront besoin d’une lumière proche de celle du jour et d’un éclairage axé sur leur poste de travail ;

– pour les bacs à shampooing, on pourra opter pour des points lumineux directionnels, avec la possibilité d’un éclairage plus doux pour ce moment de détente.

Enfin, par souci d’économie et d’écologie, il est souhaitable d’utiliser des ampoules basse consommation et/ou des LED, qui réduiront considérablement la facture électrique de votre salon de coiffure.

Document 1

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