JUIN 2020
NOUS AVONS BESOIN DES AUTRES
Dans la crise qui secoue le monde et que dans l’insouciance confortable, personne n’a vu venir, nous faisons plus que jamais l’expérience que nous avons besoin des autres.
Après les graves épidémies qui ont jalonné l’Histoire : la peste, le choléra, la dysenterie, la grippe espagnole, asiatique, le sida… le monde est aujourd’hui terrifié par la Covid19.
C’était début janvier, nous étions réunis Pour fêter entre nous une nouvelle année Avec notre famille, les enfants, les amis Et pour nous souhaiter une très Bonne Santé.
Pourtant restaient encor la fureur et le bruit De ceux qui se sentaient parfois abandonnés Exclus depuis longtemps du monde des nantis Réclamant seulement un peu d’Egalité.
Personne n’attendait chez nous la pandémie Qu’à ces pays lointains l’on croyait réservée Nous avions oublié que le monde aujourd’hui N’est qu’une seule Terre, une seule Humanité.
On nous a demandé d’annuler nos sorties De rester enfermés dans notre maisonnée Pour chasser au plus tôt la triste épidémie Qui nous prive à présent de notre Liberté.
Pour mener ce combat et préserver la Vie Les Autres sur le pont se sont mobilisés Les Soignants admirables à qui je dis Merci Nous redonnant la Foi en la Fraternité. (1)
Cette pandémie montre une fois encore notre vulnérabilité et l’importance vitale de la solidarité entre nous. Ils sont légion ces HEROS, dans les services hospitaliers, les laboratoires de recherche, les établissements d’enseignement, les paroisses, les services de toutes sortes qui ont permis à chacun de vivre au mieux dans son confinement. Soulager les souffrances, sauver des vies, continuer à enseigner, assurer des offices religieux télévisés ou rendre service de multiples façons tout simplement ne masquaient pas pour autant, chez ces HEROS, la peur du virus, la fatigue des journées sans fin, la solitude face à la détresse et aux difficultés quotidiennes pas toujours prises en compte…
Nous avons pu découvrir la grandeur d’âme de beaucoup de ces personnels dont la seule motivation était de SERVIR, ce qui était souvent célébré chaque soir par des bravos, des chants ou autres concerts…
« Il est plus que jamais urgent, écrit le Pape François, que tous se reconnaissent membres d’une même famille et se soutiennent réciproquement… Rien ne se fera sans la volonté partagée d’un avenir commun où chacun est solidaire des autres ».
Le monde doit CHANGER : il doit renoncer à l’égoïsme des intérêts particuliers, respecter l’homme dans sa dignité, sauver la planète pour assurer à tous un avenir heureux.
« Il n’y a pas de plus bel idéal sur Terre que de VOULOIR VIVRE l’AMOUR » selon Sainte Thérèse de Lisieux.
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SITE INTERNET DE LA PAROISSE notredamedevre.fr/
N’hésitez pas à le consulter. Il est régulièrement mis à jour. En plus des renseigne- ments pratiques, il présente de nombreuses photos des manifestations paroissiales
(JMJ, Lourdes, camps de jeunes, journée de rentrée paroissiale…).
Jacques Gachet
« Hymne à l’Amour » Kupka (1871-1957) (détail).
(1) Maurice Michenaud, avril 2020
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La Vie paroissiale pendant le confinement
Guillaume Meunier, curé de Saint Joseph-en-Mauges, dit comment il a vécu ce temps : « Depuis le 15 mars, nous sommes quatre prêtres à vivre confinés au presbytère de Beaupréau : François Richer, Jean Pelletier, Amand-Marie et moi.
Nous avons pris l’habitude de nous retrouver le matin pour prier les Laudes et célébrer la messe, ainsi
que les vêpres le soir. Nous en assurons l’animation chacun à notre tour, grâce à un planning savamment élaboré. Également, nous avons chacun à notre tour la mission de préparer les repas. Le site « Marmiton.org » n’a jamais autant fonctionné au presbytère ! Manger et prier ensemble offrent ainsi l’occasion de vivre de beaux échanges et de beaux moments de fraternité, là où le plus souvent, en temps normal, nous ne faisons que nous croiser. Depuis la Semaine sainte, nous avons aussi pris l’habitude de diffuser en direct nos offices sur le Web, afin de pouvoir être en communion avec les paroissiens. Nous leur avons demandé de nous envoyer des photos. Résultat : les bancs de la chapelle sont recouverts de leurs visages ! Une manière belle et appréciée de renforcer la communion entre nous. Célébrer Pâques dans ces conditions a été particulier, et en même temps très beau. Beau parce que le confinement creuse en nous l’importance de la rencontre. Beau parce que le confinement nous oblige à être inventifs pour continuer à tisser des liens entre nous.
Beau parce que les fêtes de Pâques nous remettent dans l’espérance qu’après le confinement de la mort, il y a la vie en abondance ! »
Je me retrouve bien dans ce qu’a écrit Guillaume, ce temps de confinement a été particulier, mais il nous a permis de mieux nous connaître. Nous savons que pour bien des familles
surtout en ville ou en appartement, ce temps a été beaucoup plus difficile, comme pour les résidents des maisons de retraite ou des foyers logements, l’isolement y a été très difficile à vivre.
Nous prions pour eux et leurs familles.
Pendant ces mois, il y avait des célébrations de Baptêmes, de 1re Communion, de Professions de Foi, de Mariages. Nous avons dû reporter toutes ces célébrations. Je pense que, pour les enfants et les jeunes, l’arrêt du temps de préparation et surtout le report des célébrations les a marqués, ainsi que leur famille. Nous reprendrons cela en septembre et les célébrations en octobre pour les 1res Communions.
Pour les Professions de Foi, la retraite sera aux vacances de la Toussaint et la célébration en novembre. Pour les Baptêmes et les Mariages, les dates sont repoussées avec les familles. Les enfants de primaire qui devaient être baptisés à la veillée pascale, le seront à la messe de rentrée.
Habituellement, pendant le temps pascal nous prions pour ceux qui ont reçu le Baptême à Pâques. Cette année, il n’y a eu personne. Bien sûr, ma prière s’est transformée pour les accompagner dans ce temps d’attente.
Il y a eu aussi les sépultures, marquées par la difficulté de vivre les derniers instants de vie, puis la peine de ne pouvoir se rassembler, de se réconforter avec la famille et les amis.
Des célébrations avec 20 personnes maximum, mais des célébrations où il y avait une grande qualité d’écoute, de pensées communes et de prières. Nous verrons avec les familles comment célébrer, lorsque cela sera possible avec un nombre plus grand. Qu’elles n’hésitent surtout pas à revenir vers nous ! Nous verrons ensemble comment répondre au mieux à leurs attentes.
François Richer
Départ d’un être cher pendant le confinement
Perdre sa maman pendant le confinement, ça se vit difficilement. On ressent plus cruellement le fait de ne pas avoir pu être présent. J’étais pourtant préparé mais aujourd’hui encore j’ai le sentiment que son départ n’est pas réel ! Seul mon frère et moi avons pu entrevoir son corps dénué de vie... Très vite c’est la mise en bière.
Pas de visites, c’est le confinement ! Il faut organiser une cérémonie dans les 24 heures, nous devons être 20 seulement ! J’habite loin, il faut limiter les déplacements.
Tout ça est complètement bouleversant !
Finalement, on avance tous maladroitement mais l’abbé François et notre tante, sont là en visio conférence, tout se met en place... Le cœur est là !
C’est incroyable, le jour arrive et nous ne sommes
finalement qu’une petite douzaine... Chacun veut céder sa place. Beaucoup sont fragiles... On comprend !
Alors qu’il est difficile tout d’abord pour certains d’entre nous de trouver des mots, de parler pendant la cérémonie, les petits mots affluent et délient les langues de chacun.
Nombreux sont ceux qui s’excusent de ne pouvoir être présents. Mais ils veulent témoigner par un petit mot...
Nous découvrons alors que nous n’avons jamais été aussi nombreux ensemble pour communier à cet au revoir à Maman !
C’est dur ! Papa ne peut pas être là. Pourtant sa parole est au cœur de nos prières, quand bien même sa tête lui joue régulièrement des tours : « II faut accepter... »
Jacky L.
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La catéchèse, un chemin de foi et de bonheur, une chance pour la vie !
> Pour rencontrer Jésus et découvrir sa vie dans l’Évangile.
> Pour vivre un temps en équipe avec un catéchiste.
> Pour se rassembler, prier et célébrer.
> Pour grandir dans la foi grâce à des activités variées, vivantes et passionnantes.
Avec les mesures sanitaires dues à la pandémie, nous n’avons pas pu reprendre la catéchèse en petites équipes pour cette fin d’année scolaire.
Nous avons essayé de garder le lien avec les enfants en leur donnant des propositions par courriel, pour écouter la Parole de Dieu (vidéos), prendre du temps pour prier, chanter, bricoler.
Bientôt ce sera les grandes vacances !
Pour bien terminer l’année, un temps "caté" est prévu pour nous redire l’importance de Dieu dans nos vies.
Quand nous nous promenons, pour bien savoir où nous allons, qu’est-ce qui nous indique le chemin ? Des panneaux bien sûr !
Tout au long de l’année, un panneau indicateur avec de belles directions à prendre nous a accompagnés. Au Carême, nous y avons ajouté que c’est avec Dieu et avec les autres que nous prenons ces directions. Avant de partir en vacances, nous nous rappelons que les paroles de Jésus sont comme des panneaux indicateurs. Elles nous montrent le chemin vers Dieu. C’est un chemin de Bonheur et de Joie pour chacun de nous.
N’hésitez pas à consulter le site de la paroisse : http://
www.notredamedevre.fr (rubrique « Enfants et familles » - Propositions)
Inscriptions pour la prochaine année
Si vous avez fait baptiser votre enfant, le baptême est un beau cadeau que vous lui avez fait.
Vous avez pris l’engagement de l’éduquer dans la foi chrétienne.
Si votre enfant n’est pas baptisé, il est le bienvenu et pourra éventuellement se préparer à ce sacrement.
• Votre enfant est en primaire, vous pouvez l’inscrire, du CE1 au CM2 pour qu’il participe à la CATÉCHÈSE.
S’il est scolarisé en école privée, l’inscription sera proposée par l’école.
S’il est scolarisé en école publique, vous devez contacter le Centre Pastoral au 02 41 63 00 20.
ou Laurence Chevalier, coordinatrice de la catéchèse : lchevalier@diocese49.org
• Votre enfant est en collège…
S’il est scolarisé en collège privé, prenez contact avec le collège.
S’il est scolarisé en collège public, vous devez contacter le Centre Pastoral au 02 41 63 00 20.
ou Martine Brébion, animatrice en Pastorale au collège Charles de Foucauld : pastojeunes.mb@orange.fr
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Confinement à l’EHPAD à Beaupréau
TÉMOIGNAGES
Les animatrices Josiane et Jésaël
Nous avons complètement oublié notre agenda et nous avons été propulsées dans une autre organisation avec mesures d’hygiène à respecter pour nous et les équipes.
Une planification de visites nous a semblé importante afin de répondre aux demandes particulières au plus près de chacun. Au début, nous avons répondu aux de- mandes "skype" avec les familles avec l’aide des secré- taires. Puis est venu le temps des visites ; nous avons été sollicitées pour des rencontres. Ce sont des moments très riches en émotions, autant du côté des familles que des résidents qui ne comprennent pas toujours pour- quoi toutes ces mesures et puis : ça va s’arrêter quand ? Il va falloir du temps pour reprendre le cours normal des animations.
Quand à notre duo, cela nous a permis de « nous serrer les coudes » et de nous renouveler en propositions autour des jours qui passaient. Surtout !! N’oublier personne.
Les secrétaires Virginie et Hélène
Par rapport au travail : durant ce confinement, le travail a parfois été compliqué avec un chamboulement dans notre organisation. Des tensions ont été ressenties au quotidien, nous avons eu de nombreux appels des fa- milles pour avoir des nouvelles de leurs proches, savoir gérer le stress… mais ce confinement a apporté égale- ment de l’entraide au sein du personnel (soignant, ani- mation, administratif, équipe de ménage…)
Par rapport à nos familles : il a été difficile pour les en- fants de comprendre qu’il fallait rester confinés à la maison alors que les parents partaient au travail…
Malgré tout, nous avons ressenti un certain rapproche- ment au sein de nos familles : mise en place d’activités telles que les jeux, ballades, … mais de façon plus régu- lières ! Des temps d’échanges riches en partage d’émo- tions, de rires…On a pris davantage le temps de vivre ! L’équipe ménage Claudine, Annabelle, Annie et Aurore Au départ, la peur, l’appréhension, le stress.
Comment allons-nous nous organiser ?
Tous les jours l’équipe ménage « les petites mains » de la désinfection passe et repasse les rampes des cou- loirs, les poignées de portes, les ascenseurs. Il faut être vigilant à tous les contacts, donc plus d’hygiène au quotidien. Nous sommes lassés de voir les couloirs vides et avons hâte de revoir les résidents, les familles et les bénévoles dans notre établissement. Heureuse- ment les soignantes de certains services mettent un peu d’ambiance au moment du portage des plateaux repas et des goûters… Ça détend l’atmosphère !!!
Les soignantes dont Marie
Le confinement a été bien vécu au début, un peu dé- routant, avec le changement d’organisation et les ques- tions des résidents à qui nous ne pouvions répondre.
Le confinement a apporté beaucoup de changement dans ma façon de travailler. Il a fallu appliquer de nou- veaux protocoles comme prendre sa température avant de venir travailler, redoubler de vigilance sur l’hygiène des chambres et locaux et ainsi que servir tous les re- pas dans les chambres. Mais le plus dur fut de porter le masque continuellement. Avec celui-ci il fut très difficile de communiquer, il fallut parler plus fort. Les résidents ne voyaient plus notre sourire, ne pouvaient plus lire sur nos lèvres. Le confinement a beaucoup affecté les résidents. Certains me témoignaient « qu’ils n’avaient jamais connu çà, même pendant la Seconde Guerre Mondiale ». Pour eux, le manque de leur famille était le plus dur à vivre.
Les résidents
Madeleine F : quand je suis arrivée, fin février, nous étions libres de rentrer et sortir. Cela fait plus de deux mois que je suis à la maison de retraite Saint-Martin, j’y suis bien. Le matin, j’ai le soleil levant, j’ouvre ma grande fenêtre et je prends l’air. Devant moi, de l’autre côté de la petite route, il y a trois grands arbres, des érables qui étaient sans feuillage quand je suis arrivée. Mainte- nant les feuilles ont poussé, les oiseaux se cachent de- dans, à côté les plantes sont plus petites, je les attends à fleurir. J’entends les cloches de Saint-Martin. C’est mon horizon, il me plait. Au début, je mangeais au ré- fectoire, mais les évènements en ont décidé autrement.
Les soignantes
L’équipe "ménage"
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Boulangerie - Pâtisserie Sandwicherie
Nous avons notre plateau repas, dans notre chambre, servi par un personnel dévoué qui s’occupe de nous, tout ça à cause du CORONANIUS, ce fameux virus…
Nous sommes tous confinés dans notre chambre, tou- jours pas de visites ; heureusement, il y a le téléphone.
Depuis le 23 avril, si nous sortons de notre chambre, c’est pour une visite organisée, pour nos proches. J’ai eu les mains désinfectées et j’ai porté le masque, une dame m’a conduite dans une pièce au rez-de-chaussée.
Je me suis assise face à deux tables séparées par une grande vitre ; de l’autre côté, ils sont arrivés par l’exté- rieur. Avant d’entrer, on a pris leur température, désin- fecté leurs mains ; ils avaient mis leurs masques. Nous avons pu parler pendant une demi-heure, c’était conve- nu d’avance. La visite était finie, nous étions contents.
Pour l’instant, je passe mon temps entre la lecture, le tricot, les jeux de mots. Et depuis ce confinement, l’en- vie d’écrire me passe le temps. Je retrace mon histoire ici et mon enfance, l’envie de laisser une trace à mes enfants et petits enfants.
Madeleine B. : j’aime sentir la vie autour de moi, rece- voir un petit coucou, rencontrer le personnel bien pré- sent dans notre service, disponible. Depuis le début du confinement, j’ai reçu une tablette de mes enfants, ce qui me permet de jouer au scrabble. Je reçois beau- coup de communications téléphoniques. Ce qui me manque le plus : les repas en salle à manger et la com- pagnie des autres.
Madame S. : Depuis ce confinement, nous ne voyons plus les autres résidents. Les nouvelles me manquent, les voir, discuter, se rencontrer. Quant à moi, je lis des romans, je fais des mandalas, je regarde la télévision, j’attends le passage du personnel. Nos journées sont rythmées avec les repas en chambre, c’est triste ! Ça commence à être long, vivement que l’on se retrouve !
Sœur Marie-Louise : Je vis ce temps de confinement, avec respect et confiance des consignes données et demandées pour cette période pandémique. J’ai la possibilité d’assister soit à la télévision, soit à la radio, aux messes, au chapelet, aux offices religieux et docu- mentaires que j’apprécie beaucoup (liturgie du Temps Pascal). Les homélies me permettent l’intériorisation et la prolongation de mes prières sur ma vie actuelle en EHPAD, sans oublier les intentions mondiales et nos responsables politiques. Merci au Père Richer pour ses lettres d’information.
J’ai suivi avec intérêt les actualités, évènements, le plus possible par les journaux dont la Croix.
Avec prudence, j’ai accepté l’accueil d’une sœur dont le confinement était très difficile à vivre. Elle vient chaque jour dans ma chambre assister à la messe et au chapelet.
Merci aux personnes qui nous ont adressé des mes- sages à l’Unité Saint-Joseph, en particulier les jeunes, avec leur courrier bien décoré par de magnifiques des- sins. Merci aux personnels soignants pour leur com- préhension, leur bienveillance et l’attention à répondre à nos besoins. Pour garder notre mémoire active, merci à Josiane et Jésaël, responsables de l’animation pour le travail demandé chaque semaine.
Je regrette le manque de relation avec les résidents, les bénévoles, les amis, les voisins rencontrés le samedi à la messe.
J’attends le déconfinement, les repas en salle à manger, voire la réouverture des portes de la Chapelle, la possi- bilité de reprendre les offices religieux, la présence des prêtres pour les célébrations.
Mon Dieu aide-moi, aide-nous à garder « Espoir ».
Françoise Gourdon et Marie-Jo Letheuil Madame S.
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L’école avec la covid-19
Enfants, parents et enseignants ont vécu des moments inédits, difficiles et aussi douloureux : les activités et animations du printemps ont du être supprimées ou adaptées chamboulant tout le travail de préparation dans lequel, enseignants et enfants s’étaient investis avec enthousiasme.
En particulier au Fief-Sauvin, le carnaval devait avoir lieu le 4 avril. Les enfants ont été invités à se déguiser et à tambouriner dans leur quartier. Un album-photos a été créé et partagé avec les enfants et leurs parents. Un quartier a réalisé une vidéo où les enfants et leurs parents ont bien joué le jeu et ont improvisé un orchestre avec des casseroles et autres couvercles sonores. Bonne surprise, une jeune ado handicapée, en fauteuil roulant, s’est jointe avec ses parents à ce mini-carnaval. Ce temps de partage à distance a été émouvant et précieux.
Malgré des inquiétudes bien compréhensibles, la reprise s’est bien passée ; elle a nécessité un gros travail d ’ a n t i c i p a t i o n avec les équipes e n s e i g n a n t e s , les ATSEMs et les bureaux de parents, ce qui a permis de mettre en place le protocole sanitaire
imposé sans trop de difficultés, grâce à la bonne volonté de tous.
Les enseignants ont retrouvé des élèves impatients de revenir à l’école, un peu
intimidés au départ par le protocole mais finalement rassurés. Ils apprécient d’être en petits groupes et une autre relation s’instaure en classe. Les récréations sont aussi le moment d’expérimenter une nouvelle manière de jouer. Ce qui ressort, c’est l’envie de jouer tous ensemble et c’est très positif.
Quelques mots et dessins d’enfants :
«Pendant le Coronavirus, j’ai été triste parce que la fête d’anniversaire de mariage de Papa et Maman a été annulée.
A l’école des copains ont dit qu’eux aussi ils avaient eu une fête annulée et même une sortie à Disney. En fait, c’était pareil pour tout le monde !»
Ce qui a manqué pendant le confinement, ce qui était difficile :
- ce sont mes copines et mes maîtresses, - c’est de jouer au ballon avec mon copain, - c’est d’aller à la piscine et de nager, - c’est d’aller voir un spectacle,
- je me sentais triste car ça faisait trop longtemps que je ne vous avais pas vus. Aujourd’hui c’est la joie.
- des fois c’était difficile avec mon frère et ma sœur.
Michel Tricoire
Collège, lycée, on s’organise !
Ce fut le maître mot de ces deux mois de confinement : s’organiser.
Du côté des professeurs, « le jeudi 12 mars, nous apprenons que le vendredi 13 serait le dernier jour de classe, alors il a fallu très vite organiser… » Le mot est lâché par bon nombre de personnels et professeurs. Emploi du temps, consignes de travail, outils internet, tout est pensé et repensé. « Le plus difficile, c’est ne plus avoir ce contact en vrai. Souvent nos paroles, nos regards, nos gestes en disent beaucoup quand nous enseignons ». Malgré cela, les enseignants se sont lancés dans une continuité pédagogique inédite avec de nombreux courriels échangés avec élèves et familles.
Certains se sont essayés à la vidéo ou à la classe virtuelle, utilisant des outils nouveaux, pour des résultats « corrects même si nous avons hélas perdu quelques élèves dans le suivi du travail… »
Du côté des parents et des jeunes, nouvelle organisation aussi. Là où chacun avait son emploi du temps et son lieu de travail, tous se sont retrouvés à la maison, ensemble toute la journée, toute la semaine. « Il a fallu se faire de nouveaux emplois du temps pour ne pas nous perdre ».
Chacun fait ce qu’il peut « mais ce n’était pas toujours facile ». Côté travail et leçons, les jeunes ne sont pas toujours autonomes et les parents soulignent souvent qu’ils ont découvert « qu’il fallait vraiment être avec eux ».
Difficulté aussi de toujours passer par l’écrit là où certains jeunes ont besoin d’explications ou d’activités orales. Mais malgré cela, les apprentissages se sont parfois étoffés de tours en cuisine ou de jardinage, occasion de « chouettes échanges ». Difficile aussi pour les plus grands, 3e au collège et lycéens en première ou terminale de voir les épreuves finales des examens annulées : « ça fait peur les examens et ne pas les passer enlève cette peur mais quand même avoir l’examen comme ça…ce n’est pas pareil ! » Depuis quelques semaines, les collèges puis lycées ont ouvert à nouveau leurs portes à des rythmes différents, accueillant de petits groupes avec un protocole sanitaire strict. « Mais ça fait du bien de revoir les copains ».
Et septembre ? « Nous espérons que tout rentrera dans l’ordre » soulignent, avec la même envie, enseignants, parents et élèves.
Corine Marbeuf
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Le confinement au secours catholique
La crise sanitaire a conduit les bénévoles du Secours Catholique à adapter leur façon d’agir pour rester présents aux côtés des plus fragiles.
Durant le confinement, la priorité a été de maintenir le lien avec toute l’équipe des Amitiés du Jeudi.
Le téléphone a permis à chacun de dire son ressenti pendant cette longue période.
« J’ai besoin de voir mes enfants, je ne supporte plus d’être enfermée ».
« J’ai envie de voir du monde, de parler ».
« Une journée c’est long, à la télé ils parlent que des malades et des morts, ça fait peur ».
« Moi ça va, j’en profite pour faire des recettes de cuisine ».
Ces échanges téléphoniques ont permis d’instaurer un climat de confiance avec les personnes afin d’évacuer le stress, l’inquiétude, d’atténuer un peu la solitude, de
partager le quotidien et permettre ainsi de continuer à supporter cette période difficile.
Tout le groupe attend avec impatience de pouvoir de nouveau se retrouver les 1er et 3e jeudis de chaque mois et surtout de vivre la sortie de l’été, prévue le 18 août à Pornic.
Aide alimentaire, gérée par le Centre Social
Durant la période de confinement, due à l’épidémie de la Covid-19, de nombreuses personnes se sont retrouvées dans le besoin. Des aides, alimentaires principalement, ont vu le jour dans la commune. Elles ont été gérées par le Centre Social et en particulier par Nicolas Banchereau qui nous explique comment cela a pu fonctionner.
Qui est à l’origine de cette mise en place ?
« La distribution de surplus de denrées alimentaires a démarré au début du
confinement et a duré seulement pendant cette période, donc sur 7 semaines. La Halte-du-Cœur m’a contacté au Centre Social pour savoir si nous pouvions distribuer des denrées à des familles qui seraient dans le besoin. J’ai donc fait jouer le réseau des acteurs solidaires du territoire. En plus du Centre Social, ces acteurs solidaires sont le CCAS de Beaupréau-en-Mauges, les assistantes sociales de la Maison des Solidarités du 49, le groupe Accueil Migrants, l’association OASIS, l’association Résidence Horizon. Le Secours Catholique a également été sollicité. »
Quelles communes ont été concernées ?
« Les deux premières distributions concernaient des habitants des 6 communes de la Communauté d’Agglomération des Mauges. Mais le nombre de bénéficiaires grandissait trop vite. Aussi, il a été décidé de se limiter aux habitants de Beaupréau-en-Mauges ; ce qui n’a pas empêché le nombre de bénéficiaires d’augmenter à chaque distribution, pour arriver jusqu’à plus de 300 personnes. »
En quoi a consisté ce service rendu ?
« Les surplus de denrées devaient être distribués en évitant que les bénéficiaires de ces colis n’aient à se déplacer. C’est pourquoi, j’ai mobilisé jusqu’à 17 bénévoles.
Certains préparaient les colis et les autres venaient les récupérer, avec une liste de distribution à effectuer. Au passage, les bénévoles demandaient aux bénéficiaires si tout allait pour le mieux. »
Et maintenant ?
« Cet élan de solidarité n’a eu lieu que pendant le confinement, du fait de surplus alimentaires et de la difficulté de se déplacer pour les habitants. L’activité de la Halte-du-Cœur continue toujours et pour profiter de ses prestations, il faut adhérer aux conditions soumises par l’association. La Banque Alimentaire est également là au service des personnes qui en ont besoin. Pour bénéficier des distributions bi-mensuelles, il faut contacter le CCAS de Beaupréau-en-Mauges. Au-delà de ces aides alimentaires permanentes, le Centre Social souhaite poursuivre cet élan de solidarité autour de la question de l’alimentation, en prolongeant son partenariat et en investissant des habitants autour de cette problématique. Si des habitants sont intéressés par cette question, ils peuvent contacter le Centre Social qui, rappelons-le, est un lieu d’initiatives pour les personnes désirant se mettre au service des autres. » Un grand merci à Nicolas, aux associations et à tous ceux qui ont su donner de leur temps pour venir en aide aux personnes dans le besoin.
Propos recueillis par Jean-Pierre Bioteau Le groupe des Amitiés du Jeudi avant le confinement.
Thérèse Merceron et Marie-Paule Gourin
Agenda-Informations
Réalisation 49600 Beaupréau - 0520 101799
Merci aux annonceurs qui vous permettent de recevoir gratuitement le bulletin paroissial.
15 août FÊTE DE L’ASSOMPTION
Messe à 10h30, à la grotte de la Gabardière au Fief- Sauvin, animée par les jeunes, pique-nique tiré du sac sur place, 14h30 chapelet
HORAIRE HABITUEL DES MESSES DOMINICALES
Samedi 18h30 9h30 11h00
1er dimanche Le Fief-Sauvin Andrezé Beaupréau
2e dimanche Gesté La Chapelle-du-Genêt Beaupréau
3e dimanche Andrezé Le Fief-Sauvin Beaupréau
4e dimanche La Chapelle-du-Genêt Gesté Beaupréau
5e dimanche Saint-Martin Beaupréau Villeneuve Beaupréau
HORAIRE PARTICULIER DES MESSES DOMINICALES
15 août 10 h 30 La Gabardière – Le Fief-Sauvin
6 septembre Pas de messe à La
Chapelle-du-Genêt à 9h30 10h30 Notre-Dame de Beaupréau Messe accueillante : bénédiction des cartables 27 septembre Pas de messe à Gesté
à 9h30
10h30 Notre-Dame de Beaupréau
Messe accueillante : rentrée de la paroisse et de la Catéchèse
Présence d’un prêtre africain pendant les mois d’été.
Comme l’été dernier, nous accueillerons un prêtre venu par le biais de la coopération missionnaire, au service de plusieurs paroisses.
Dimanche 27 septembre rentrée de la catéchèse et de la paroisse.
Elle commencera le samedi autour de la démarche de la paroisse avec l’Eglise Verte.
Ce sera autour de l’écologie et de l’encyclique
«Laudato Si». Nous fêtons cette année les 5 ans de cette encyclique. Le pape a décidé de faire une année spéciale autour de ce texte et de l’écologie intégrale. Nous vous en dirons plus en septembre.
Mais notez la messe à 10h30 ce dimanche, suivie d’un repas partagé et d’un après-midi avec des propositions diverses.
Bénédiction des cartables le 6 septembre :
Une bénédiction ne repose jamais sur des objets mais porte sur les personnes. Nous allons prier pour les enfants, les parents, les professeurs et toute la communauté éducative. Nous sommes à un moment de l’année – la rentrée – où la liturgie ne propose rien de particulier. Cette « petite manifestation » permet de réunir la communauté paroissiale, après la pause estivale.
Pèlerinage du M de Marie Du 2 juin au 12 septembre deux calèches, l’une partant de Lourdes et l’autre de la Salette, transportant une statue de la Vierge Marie, traverseront la France sur un tracé représentant un M.
Cinq lieux d’apparition de Marie seront ainsi reliés en 107 jours de marche et de rencontres.
Ouverte à tous, cette marche passera à Beaupréau le samedi 25 juillet avec une veillée de prévue.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à aller sur le site : https://mdemarie.fr/
En raison des suites du confinement, aucune célébration n’est prévue à l’hôpital.
« Bonne nouvelle.... le parcours Alpha recommence à l’automne prochain. » Pour cette 3e année, étant donné les circonstances sanitaires, les soirées se dérouleront en MAISONNÉES et non plus en grand groupe à la maison paroissiale Saint- Martin.
Cela veut dire que chaque animateur et coanimateur accueilleront chaque semaine chez eux leur équipe pour les 10 soirées. Elles reprendront néanmoins le schéma classique (diner, topo sous forme de vidéo puis échange sur le thème de la soirée).
Pour permettre à ceux, déjà engagés dans une autre activité le mercredi soir, de vivre le parcours, cette année ces rencontres seront proposées le JEUDI soir.
La 1re soirée, « dîner 0 », aura donc lieu le jeudi 24 SEPTEMBRE.
À vous tous, invités et serviteurs, qui connaissez ce parcours, vous pouvez en parler autour de vous, inviter ceux qui pourraient être intéressés, qui se questionnent. Nous comptons sur vous et votre prière car nous sommes tous missionnaires.
Pèlerinage à Pontmain les 24 et 25 Octobre 2020
La paroisse organise un pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame de Pontmain (53). Lieu où la Vierge Marie est apparue à quatre enfants en 1871 en laissant ce message : « Mais, priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps.
Mon Fils se laisse toucher. » Un message qui résonne encore aujourd´hui, dans une France touchée par la crise sociale et la perte d´espérance.
