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Article pp.311-317 du Vol.6 n°2 (2008)

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Texte intégral

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Ide@, un projet européen pour l’EAD en Algérie

Entretien avec Pierre-Jean Loiret (responsable de programme à l’Agence universitaire de la Francophonie), Alain Jaillet (professeur à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg), Abdelbaki Benziane (Directeur de l’ENSET d’Oran et Président de la conférence des recteurs de l’ouest algérien), Mohamed Sahli (Directeur-adjoint de l’Ecole normale supérieure de Constantine) et Mohamed Tateb Laskri (Recteur de l’Université Badji Mokhtar d’Annaba).

Propos recueillis par Christian Depover pour Distances et savoirs

Contexte

Ide@ a pour objet de créer, dans les établissements algériens partenaires, les conditions d’un déploiement de la formation ouverte et à distance. Il s’agissait de mettre sur pied un diplôme spécialisé dans l’ingénierie de la formation et, pour cela, de former les acteurs qui interviennent dans l’organisation d’un dispositif d’enseignement à distance : ingénieurs, techniciens, personnel administratif et surtout enseignants.

Au total, 387 personnes ont été formées dont 163 femmes (soit 42,11 %) à travers 19 sessions de formation en Algérie et trois stages pratiques à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg. Différents types de formation ont été prévues. Ainsi, 340 enseignants ont notamment bénéficié d’ateliers de formation aux TIC portant sur la conception de cours en ligne, le travail collaboratif et le tutorat à distance.

En janvier 2008, le tout premier diplôme à distance (post-graduation spécialisée) a été habilité par le ministère de l’enseignement supérieur. Avec l’introduction du système de Bologne en Algérie, le master suivra.

Le projet ide@ repose sur un large partenariat intégrant des établissements d’enseignement et de recherche en Algérie et en Europe ainsi qu’une Agence internationale.

CHRISTIAN DEPOVER — Comment l’idée du projet Idea est-elle née ? Sur quelles bases, le partenariat s’est-il construit ?

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P.-J.LOIRET et A. JAILLET — Le projet Ide@ est le fruit d’une collaboration entre plusieurs partenaires qui se connaissent depuis plusieurs années. Il faut revenir dix ans en arrière pour bien comprendre sa genèse.

En 1998, l’AUPELF-UREF de l’époque, qui deviendra l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), lance un appel pour la création d’une « Université virtuelle francophone » (UVF). Cet appel mobilise la communauté scientifique puisque plusieurs centaines de projets sont soumis. Mais si le résultat en termes de production de contenus pédagogiques sera satisfaisant, avec des cours disponibles sur Internet et réalisés en coopération entre équipes du Nord et du Sud, l’UVF entre 1998 et 2000 ne réussira pas à susciter la création de véritables diplômes à distance.

L’AUF explique cet échec par le déficit d’enseignants formés, au Maghreb comme en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine des TICE et de l’enseignement à distance. C’est pourquoi elle répond favorablement, en 1999 à une proposition de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (ULP) de créer un diplôme de formation continue de niveau troisième cycle, destiné spécialement aux enseignants du supérieur pour les former dans ces domaines. Pour mettre en place cette formation, l’AUF propose à l’ULP la création d’un consortium francophone chargé de coordonner cette formation.

C’est dans ce contexte que l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, l’Université de Genève, l’Université de Mons-Hainaut, l’Université de Dakar et l’Institut Supérieur de Documentation de Tunis ont commencé à travailler ensemble pour aboutir au DESS intitulé « Utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement et la Formation » (UTICEF). En 2006, ce DESS a été transformé en Master pour répondre à la nouvelle organisation des diplômes universitaires. En 2002, un partenariat entre l’AUF, l’ambassade de France en Algérie et le CERIST (Centre de recherche sur l’information scientifique et technique) à Alger a abouti à la mise à disposition de bourses pour une vingtaine d’universitaires algériens afin de leur permettre de suivre le DESS UTICEF. Cela a constitué le noyau dur de l’expertise du projet Ide@. A l’époque, le CERIST, qui sera plus tard l’un des partenaires d’Ide@, grâce à l’un de ces experts avait monté un programme de formation continue en partie à distance pour les bibliothécaires. Sur cette base, un Projet de coopération scientifique interuniversitaire (PCSI), dispositif de l’AUF permettant de financer la conception de formations, avait été déposé par des partenaires algériens et marocains pour réaliser une étude de faisabilité afin de préparer le transfert de la formation UTICEF au Maghreb. Cela a donné lieu à un premier projet Tempus-Meda avec le Maroc et l’Algérie qui ne fut pas retenu par la Commission européenne. Une seconde tentative de soumission au programme Tempus en 2004-2005 avec l’Algérie seule fut, cette fois, couronnée de succès. Le projet Ide@ est donc loin de constituer une opération opportuniste. C’est un projet qui s’inscrit dans la durée et qui est en phase d’une part, avec la politique de l’AUF et, d’autre part, avec les stratégies développées par les établissements supérieurs européens et algériens impliqués.

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En effet, Ide@ reflète la politique de l’AUF en Algérie. Dès 2000, l’AUF commence à organiser en Algérie des ateliers de formation pour les enseignants à travers son programme intitulé « Transfer » (www.transfer-tic.org). Il s’agit d’ateliers de cinq à sept jours, destinés à favoriser la maîtrise des technologies de l’information dans l’enseignement supérieur. Ces ateliers proposent différents niveaux de formation dans une logique « métiers ». L’un des axes du programme

« Transfer » est consacré aux technologies éducatives puisqu’il vise à donner une maîtrise méthodologique et technique en matière de création, réalisation et médiation de cours multimédia et de dispositifs d’enseignement à distance. Il permet de se former aux méthodes de travail partagé en ligne : travail collaboratif, tutorat synchrone ou asynchrone. Entre 2000 et 2002, des formateurs de plusieurs pays francophones assument ces formations, assistés de leurs collègues algériens. Ces derniers prendront progressivement leur place. Aujourd’hui, les formateurs algériens sont envoyés par l’AUF dans tous les pays francophones pour animer ce type d’ateliers. Entre 2001 et 2008, 56 ateliers ont été organisés en Algérie au bénéfice de 1031 universitaires (ingénieurs, techniciens, enseignants). Ces actions ont également eu un effet positif sur la place de l’Agence en Algérie. Il y avait en 2001, neuf établissements membres de l’AUF en Algérie. Aujourd’hui, sur les 60 centres universitaires que compte l’Algérie, 40 établissements sont membres de l’Agence universitaire de la francophonie. Le programme « Transfer » a été l’un des instruments de ce développement.

Le master UTICEF et les ateliers « Transfer » ont toujours eu des rapports très étroits. Les diplômés UTICEF interviennent en tant que formateurs dans les ateliers.

Les ateliers « Transfer » permettent de sensibiliser les enseignants aux TICE et à l’enseignement à distance et, de cette manière, leur donnent envie de se spécialiser plus durablement dans ces domaines en s’inscrivant au diplôme UTICEF.

CHRISTIAN DEPOVER — Quelles sont les attentes des universités algériennes par rapport à l’enseignement à distance en général et par rapport à Ide@ en particulier ?

A.JAILLET — Le contexte algérien est marqué par une triple perspective. D’une part, l’université de la formation continue, qui reste très classique dans ses modalités d’enseignement, doit faire face à la modernisation par les technologies afin de répondre à des commandes très précises de l’Etat concernant la formation des personnels du second degré et la formation des jeunes sortis du système universitaire sans qualification. D’autre part, le plan national de télé-enseignement qui a permis à toutes les universités algériennes d’être équipées en moyens de visio-conférences afin d’intégrer cet outil à leurs approches pédagogiques. Enfin, la volonté des universités elles-mêmes d’intégrer les technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement et la formation. Cela crée un terreau propice aux projets de développement de dispositifs de formation à distance. Mais là comme ailleurs de nombreux problèmes liés aux statuts des personnels, de moyens à affecter, de reconnaissance même de l’enseignement à distance par les universités, constituent autant d’obstacles à surmonter. Dans les établissements impliqués, il

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existe par rapport à Ide@ une volonté et un engouement très réel des personnels.

Pour le reste, il faut être lucide, l’université algérienne doit faire face à un afflux d’étudiants en croissance exponentielle. Cela pose non seulement des problèmes de capacités d’accueil en termes d’infrastructures mais aussi des problèmes de qualité des enseignements dispensés.

CHRISTIAN DEPOVER — Monsieur Benziane, en votre qualité de responsable d’une institution d’enseignement supérieur, qu’est-ce qui vous a convaincu de participer au projet Idea ?

A. BENZIANE — Ide@, l’enseignement à distance et les technologies de l’information, accompagnent la réforme introduite par le passage au LMD (Licence- Master-Doctorat). Notre objectif était de pouvoir déployer un dispositif de formation à distance qui puisse se pérenniser en l’adaptant aux réalités et besoins locaux tout en permettant un réel partage de compétences entre Europe et Algérie. Il s’agissait de déboucher après trois ans sur un master algérien qui aura pour mission de former en interne les futurs experts dans les technologies appliquées à l’éducation. Tous les mots-clés du projet se trouvent ainsi réunis : formation à distance pérenne, adaptée aux besoins locaux, partage de compétences, autonomie, master professionnel, formation des formateurs. Ces mots clés renferment un message essentiel : l’autonomie de la partie algérienne. Pour atteindre un tel objectif, il nous a essentiellement fallu investir dans les ressources humaines, la question des équipements n’étant pas un problème pour l’Algérie. Ide@ correspond à une phase de transfert de compétences au cours de laquelle les partenaires européens ont formé les personnels enseignants, les personnels techniques mais aussi les personnels administratifs à la pédagogie, à la gestion administrative, à la maintenance technique d’un dispositif d’enseignement à distance.

CHRISTIAN DEPOVERQuelles sont les principales difficultés institutionnelles, pédagogiques, scientifiques que vous avez rencontrées et comment les avez-vous surmontées ?

M.SAHLI — Parmi les principaux problèmes, il y a le temps qu’a demandé aux enseignants, l’implication de notre établissement dans le projet Ide@ ainsi que la mise à disposition par l’établissement d’un mi-temps pour suivre la formation UTICEF. En ce qui concerne les lacunes constatées au niveau du dispositif, nous avons été amenés à constater que la formation concernant les aspects liés à la maintenance et à la gestion technique du système de formation à distance s’est avérée insuffisante. Même si les ateliers « Transfer » sont bien conçus et bien structurés, ils ont un contenu trop dense au goût des apprenants. Enfin, il y a eu un rôle parfois trop minoré du coordonnateur local (présent dans chaque établissement partenaire) dans l’organisation de ces ateliers.

Mais au bout du compte, pour les Ecoles normales supérieures, il y a bien eu formation de compétences locales, capables de prendre en charge le développement de l’enseignement à distance dans nos écoles. Les retombées sont positives pour le système éducatif : dynamiques nouvelles, amélioration des pratiques pédagogiques,

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formation d’équipes d’experts et de tuteurs. L’environnement est créé. Le plus important est maintenant la pérennisation en essayant de remédier aux difficultés de fonctionnement constatées.

A.JAILLET — Comme toujours, dans ce type de projet, les principales difficultés sont liées à la gestion du temps : le temps à trouver pour s’investir suffisamment pour que cela fonctionne. Pour parvenir à la co-diplômation Nord-Sud, il faut partir de résultats tangibles en termes de qualité d’encadrement et de création de contenus adaptés au contexte algérien mais il faut aussi des moteurs qui sont inlassablement prêts à faire repartir le projet lorsqu’il s’essouffle. Mais, dans les faits, il n’y a pas eu de difficultés de nature institutionnelle ou pédagogique particulière.

CHRISTIAN DEPOVERComment voyez-vous l’après Idea ? Quels sont les éléments qui vous conduisent à être positif (négatif) par rapport à l’avenir d’Idea ? Pensez-vous que les structures mises en place pourront perdurer, voire se stabiliser ?

A.BENZIANE — Notre objectif est que chaque année une centaine de nouveaux enseignants et cadres, relevant de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale ou de la formation professionnelle soient capables de développer, d’encadrer et de gérer, des formations à distance.

A. JAILLET — L’ULP, l’AUF et six établissements algériens ont signé des conventions de co-diplômation par rapport au master Ide@. En conséquence, le plus difficile est à venir. Il va falloir tenir sur la durée les exigences liées à l’encadrement et au suivi pédagogique de la formation à distance. Les structures sont encore loin d’être mises en place définitivement. Cela relève de l’expérimentation. Une université qui compte 60 000 étudiants, par exemple, va ouvrir quelques champs d’innovation, mais il faut être lucide, elle ne peut pas, à court terme, espérer bouleverser ou modifier complètement son organisation. Il faut donc du temps, au moins cinq ans pour que les structures puissent réellement prendre en compte les changements liés à l’intégration de l’enseignement à distance comme composante du dispositif pédagogique et assurer leur pérennité.

CHRISTIAN DEPOVERQuels sont les principaux apports d’un projet comme Idea pour le développement de l’université algérienne ?

M.T.LASKRI —Ide@, l’introduction des TIC et de l’enseignement à distance cadre avec la volonté du ministère de l’enseignement supérieur d’introduire les TIC dans les dispositifs de formation à l’occasion de la mise en œuvre du LMD. Tout est lié.

A l’occasion du passage au LMD, trois nouveaux principes ont été retenus en Algérie. Primo, le temps pédagogique des étudiants (heure de cours) a été réduit à 25h par semaine pour leur laisser du temps pour le travail personnel et notamment l’utilisation des TIC. Secundo, des mécanismes de soutien à l’autoformation seront développés. Là aussi, les TIC peuvent être largement utilisées. Tertio, une forme d’aide individualisée a été introduite sous la forme de tutorat pour accompagner un apprenant qui éprouve des difficultés ou pour donner une formation complémentaire, dispensée

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éventuellement à distance. Au vu de ces changements, il est facile de se rendre compte qu’un projet d’introduction des TIC et de l’enseignement à distance n’arrive pas par hasard en Algérie. Il y a une stratégie générale et des initiatives locales.

CHRISTIAN DEPOVER — Quelle est la programmation prévue à court et à moyen terme pour le développement du projet Ide@ ?

M.T.LASKRI — Il y a trois étapes dans la stratégie générale du ministère pour le développement des technologies. D’abord le déploiement de l’infrastructure physique (équipements informatiques, réseau) a été préalablement réalisé. Il existe désormais des centres de téléenseignement (équipé en visioconférence) dans tous les établissements. Ensuite, la formation des formateurs, avec l’aide de partenariats internationaux. Comme Ide@. Enfin le développement de contenus pédagogiques.

Ide@ cadre donc avec la phase de formation de formateurs. D’abord les ateliers

« Transfer », puis avec la diplômation. A nous maintenant de développer les contenus et aux enseignants formés dans le cadre d’Ide@ de former leurs collègues.

CHRISTIAN DEPOVERQuels sont les spécificités du projet Idea (co- diplomation, partenariat Nord-Sud, intervention d’une Agence internationale…) et en quoi ont-elles été bénéfiques au projet ?

A.JAILLET — Pour l’ULP, il est clair qu’il s’agit d’un travail en francophonie avec des partenaires qui viennent de plusieurs horizons. L’apport de l’AUF est ici déterminant car l’AUF est au service de cette idée que les universités peuvent se construire mutuellement. Pour l’ULP, le Sud n’est pas un marché par lequel on va assurer la rentabilité de formations à distance qui ne peuvent pas l’être au Nord.

C’est un projet de partage et de construction d’une communauté d’acteurs qui peuvent de concert tenter de contribuer à améliorer les choses. Ide@, c’est la cristallisation de ces intérêts en cherchant à aller jusqu’au bout et en montrant qu’il est possible de construire de véritables équipes pédagogiques au-delà des frontières uniquement par la qualité scientifique des personnes qui sont impliquées. Qualité scientifique et qualités humaines indispensables pour construire une université qui veut être plus qu’un dispositif de formation.

P.-J. LOIRET — L’AUF, forte d’une expérience d’une quinzaine d’années est aujourd’hui un acteur incontournable de la formation à distance au profit du développement. Fidèle à son statut d’Agence de développement et de coopération universitaire, elle cherche en permanence à favoriser les partenariats multilatéraux, ce qui fait son originalité, tout en contribuant indirectement aux coopérations bilatérales, qu’elles soient du Nord ou du Sud. Sa volonté affirmée de subsidiarité lui permet d’élargir progressivement ses partenariats et de s’ouvrir à de nouveaux grands chantiers, tel celui de la recherche dans les TICE, fondement nécessaire à toute nouvelle production conceptuelle.

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Partenariat

Le projet Ide@ (Internet pour Développer l’Enseignement à distance en Algérie) mobilise de nombreux partenaires en Algérie : les Universités d’Annaba, de Blida, de Mostaganem ; le CERIST (Centre de recherche en information scientifique et technique) ; les quatre Ecoles normales supérieures d’Algérie (Bouzareah, Constantine, Kouba, Oran). Côté européen, viennent s’ajouter l’Université de Strasbourg, l’Université de Mons-Hainaut et le Groupe d’intérêt public formation continue et insertion professionnelle d’Alsace (GIP). L’Agence universitaire de la Francophonie complète le partenariat en mettant son réseau international à la disposition des opérateurs universitaires.

Adresse du site : http://projet-idea.u-strasbg.fr/idea

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