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Dix-huitième Année. — N° 73 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes
Dimanche 13 Septembre 1903.
Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8
ABONNEMENTS
Un an Six mois:
Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—
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Ou s'abonne a tous les bureaux de poste.
Paraissant le Jcmli et le Dimanche a la C&aax da-Fssds
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suisses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Offres et demandes de place
10 centimes la ligne.
Les annonces se paient d'avance.
Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.
Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .
Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.
Avis important
Nous a p p r e n o n s que dès le 0 septembre courant, la douane de Morteau exige que pour les envois d'horlogerie à destination de la France et acheminés via Locle-Mor- teau, le poids des carions servant d'embal- lage soit indiqué dans les déclarations de douane.
Toute omission fera l'objet d'une con- travention.
Rien de nouveau sous le soleil
S'il est un domaine dans lequel cet apho- risme trouve son application, c'est bien celui des inventions. Et, parmi les inven- tions, celles se rapportant à l'horlogerie, présentent, le plus rarement peut-être, l'ab- solue nouveauté qui est la caractéristique de la véritable invention.
L'examen des montres anciennes, fait découvrir, sinon dans leur application mo- derne, du moins en germe plus ou moins développé, la plupart des soi-disant inven- tions enregistrées sans sourciller par le Bureau fédéral de la Propriété intellec- tuelle, s. g. d. g., naturellement.
Ce qui ne signifie pas que nos inventeurs modernes soient de simples copistes ou de vulgaires plagiaires. Si, dans bien des cas, ils s'inspirent des idées de leurs pré- décesseurs dans la carrière, pour les adap- ter aux montres modernes en les perfec- tionnant, il arrive, souvent aussi, que par ignorance de ce qui a été fait avant eux, ils réinventent des choses qui, après avoir fait leur temps il y a vingt-cinq, cinquante ou cent ans sont tombées dans l'oubli, parec- que peu pratiques ou ne répondant pas au goût du jour, qui n'est pas le goût de la veille ni celui du lendemain.
A ce propos, on peut regretter que la loi fédérale sur les brevets d'invention ne pré- voie pas l'examen préalable et la faculté de refuser la protection légale aux pseudo-in- ventions que d'ignorants novateurs ou d'habiles imitateurs lancent dans la circu- lation, s'imaginant les uns qu'ils ont décou- vert l'Amériqne, les autres qu'ils sont les
seuls à savoir que leur invention n'en est pas une.
Un exemple de ce que nous avançons nous est fourni par le débat auquel d o n n e lieu dans les colonnes de la Fédération horlogère, la question de la boite sans car- rure, dite boite cassolette, pour laquelle, chose digne de remarque, le dernier brevet a été pris en 1902.
Cette boite a été désignée par les inven- teurs qui l'ont fait successivement breveter sous les noms suivants :
Montre unique à boité sans carrure (1870).
Montre système Roskopf perfectionnée, avec boite sans carrure et avec pendant fixé sur un bloc adapté à la platine (1892).
Montre système Roskopf perfectionnée, avec boite sans carrure et avec pendant fixé sur un bloc adapté à la platine (1893).
Boite perfectionnée sans carrure avec li- Iet de glace indépendant (1894).
Une boite de montre perfectionnée (1894).
Boite de montre perfectionnée (1902).
O n lira avec intérêt, les deux lettres qui suivent. Celle de la Société suisse d'horlo- gerie, à Montilier, est particulièrement pré- cieuse, puisqu'elle nous apprend qu'une boite sans carrure était déjà fabriquée en 187(5, et brevetée en pays étranger.
Au point où en est le débat, l'idée pre- mière de la boite sans carrure, d'où déri- vent toutes les boites cassolettes ou autres construites dans le but de supprimer la carrure, appartiendrait à l'inventeur O. Do- mon (ils.
Et nous ne parlons que des boites bre- vetées; plusieurs années avant 1870, la boîte sans carrure avait déjà vu le jour.
Que conclure de tout cela? et quelle va- leur ont les brevets successivement pris sur une donnée exécutée bien avant la mise en vigueur de la loi suisse sur les brevets, qui est de 1888?
Nous laissons aux juristes le soin de se prononcer.
Montilier, le 7 septembre 1903.
A la Rédaction de la Fédération horlogère à la Chaux-de-Fonds.
Monsieur le Rédacteur,
J'ai lu avec intérêt dans le N° 71 de la Fédération, l'article concernant la boite sans carrure, appelée cassolette, mais je crois que M. Ernest H u m b e r t - D r o z est dans l'erreur, en se croyant le premier et réel inventeur des boites sans carrure.
Déjà en 1870, (donc 10 années avant que MM. Grosjean, Humbert-Droz et Caleb K.
Colby aient pris des brevets p o u r leurs inventions), M. O. Domon (ils commençait à Montilier et continuait à Bienne la fabri- cation de sa montre unique dont la boite, sans carrure,- se composait d'un fond et d'une lunelte reliés par une charnière.
Cette montre a été brevetée cl introduite dans différents pays et je crois qu'il ne se- rait pas diflicile à M. Kolby d'en retrouver aux Etats-Unis !
En écrivant ces lignes, j'ai sous les yeux une de ces montres, datant de 1878, avec boilc (fond et lunette) en or 14 k.
Recevez, Monsieur le Rédacteur, l'assu- rance de ma considération très distinguée.
D . DlXK'.HERT.
La Chaux-de-Fonds, le 8 Sept. 1903.
Monsieur le Rédacteur de la Fédération horlogère, En Ville.
Monsieur 16 Rédacteur,
Monsieur Ernest Humbert-Droz publie dans les colonnes du dernier numéro de la Fédération horlogère un avis aux intéres- sés suisses et étrangers destiné à rendre notoire qu'il prétend être le premier et réel inventeur des boites sans carrure appelées plus tard « cassolettes » par les imita-
teurs (?), et (pie chacun en Suisse cl à l'étranger a le droit de fabriquer ces gen- res sans aucune redevance à personne. — A l'appui de quoi, il cite des brevets et en compare les dates.
Je n'ai aucune intention de disputer sur les mérites de M. Humbert-Droz et des inven- tions sans carrure dont il aurait doté le domaine public; je dois cependant, pour éviter toute équivoque, rappeler à ceux qui
_ . « _ _ . — m ~ *
472 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E seraient tentés de croire que les déclara-
lions de M. Humbert-Droz les mettent à l'abri de toutes recherches, qu'il y a brevet et brevet, comme il y a boite et boite, cas- solette et cassolette !
M. Colby est bien réellement l'inventeur de la boite qu'il a fait breveter, il y a 9 années, dans plusieurs pays (brevet O 8237) et qui, d'emblée, a trouvé de gros preneurs pour la plupart des pays d'exportation. Il est résolu à poursuivre énergiquement les contrefaçons, qui, depuis quelque temps, ont envahi le m a r c h é : ce n'est, au surplus, pas la première fois qu'il fera valoir en justice les droits découlant de son brevet.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur, l'expression de mes sentiments très-distin- gués. E. V I L L E , av.
Un correspondant nous écrit sur le même sujet:
« L e principe de base des boites dites cassolettes se retrouve dans certaines boites des montres à roues de rencontre, qui se fabriquaient il y a plus d'un siècle, et dans des calottes que l'on construisait dans le but de préserver la boite et la décoration des montres de prix. »
* *
N'avons-nous pas raison de dire, qu'en fait d'inventions horlogères, il n'y a déci- dément rien de nouveau sous le soleil?
Ce qui n'empêchera pas les inventeurs de continuer d'inventer et le Bureau de la Propriété intellectuelle d'enregistrer leurs inventions quelconques, contre paiement des taxes naturellement.
C'est la loi; elle aurait grand besoin d'être revisée.
Protection des travailleurs La commission internationale pour la protec- tion légale des travailleurs s'est, réunie mercredi, à 2 heures, à l'Holel-de-Ville à Bàle. Trente dé- légués sont présents, parmi lesquels des repré- sentants des gouvernements français, belge, ita- lien, autrichien, hongrois, luxembourgeois, hol- landais et suisse. M. de Steiger, remplaçant le président de l'association, M. Scherrer, retenu à Vienne jusqu'à vendredi par la conférence inter- parlementaire, a salué les délégués. Puis M.
Wullschleger, conseiller d'Etat, leur a souhaité la bienvenue du gouvernemeni bàlois. M. Etienne Bauer, secrétaire général de l'association, a en- suite donné lecture d'un rapport sur la question de l'interdiction de l'emploi du phosphore blnnc pour la fabrication des allumettes.
La commission a adopté, en ce qui concerne le premier point de son ordre du jour — interdic- tion absolue de travail de nuit des femmes — une résolution Millerand-Berlepsch chargeant le bu- reau de l'association de demander au Conseil fé- déral de convoquer une conférence des gouver- nements.
Sur le deuxième point — protection plus effi- cace des ouvriers travaillant dans une industrie dangereuse pour la santé — elle a voté une réso- lution demandant la conclusion d'une convention internationale qui interdirait l'emploi du phos- phore blanc pour la fabrication des allumettes.
— La dépèche de mercredi soir sur la protec- tion des travailleurs, est arrivée faussée. Elle doit être rectifiée comme suit:
La commission permanente de l'Association in- ternationale pour la protection légale des travail- leurs a adopté, en ce qui concerne le premier point de son ordre du jour, une résolution Mille- rand-Berlepsch chargeant le bureau de l'Associa- ciation de prier le Conseil fédéral de bien vouloir convoquer une conférence des gouvernements pour interdire, par une convention internationale, l'emploi du phosphore blanc dans la fabrication des allumettes.
La question de l'interdiction absolue du travail de nuit des femmes n'a pas été abordée.
— La commission permanente de l'Association internationale pour la protection légale des tra- vailleurs à discuté pendant près de quatre heures la question de l'interdiction de la céruse. A l'ex- ception du représentant de la Hollande, qui a présenté quelques objections, tous les orateurs se sont prononcé pour cette interdiction. L'assem- blée a décidé que le bureau central et les sections nationales devraient travailler énergiquement en vue d'obtenir l'interdiction dans chaque pays de l'emploi de la céruse dans les travaux de peinture publics ou privés.
Dans sa séance de vendredi, la commission a décidé ce qui suit: Le bureau de l'Association in- vitera le Conseil fédéral à convoquer une confé- rence des différents gouvernements en vue d'ar- river à l'interdiction du travail de nuit des fem- mes. Le bureau exposera dans son mémoire que le repos de nuit doit être, à titre provisoire, de dix heures, puis définitivemen de douze. Les ex- ceptions existantes seront supprimées, sauf ce- pendant en ce qui concerne la préparation des poissons et des fruits, et cela à titre provisoire.
En ce qui concerne la question de la céruse, la commission demande que les pays interdisent l'emploi de la céruse afin de protéger les peintres et vernisseurs, et que des démarches soient faites auprès.des gouvernements pour que ces derniers fassent une enquête sur la possibilité de réduire l'emploi des autres composés à base de plomb et de les faire remplacer par d'autres produits. Après cette enquête, une conférence internationale de- vra être convoquée pour étudier toute la question des composés de plomb.
La conférence a été close ensuite par un dis- cours du président.
La politique de M. Chamberlain Le congrès des Trades Unions, à Leicester, à adopté, à l'unanimité moins deux voix, une résolution conseillant aux travailleurs de lutter contre la politique de M. Chamberlain, comme funeste et dangereuse.
Les Coopératives suisses
Le 14e Congrès des délégués des Coopé- ratives suisses s'est tenu tout dernièrement à Vevey.
Près de 200 délégués représentaient les 139 coopératives fédérées et, plusieurs per- sonnalités, entre autres M. Gray, secrétaire de l'Union coopérative anglaise, assistaient aux séances, qui furent toutes très intéres- santes.
Voici les points les plus importants qui furent discutés dans ces réunions :
1" Admission de la Société coopérative des pharmaciens populaires. Le Congrès s'est montré très favorable à la création des pharmacies coo- pératives ;
2° Sur le rapport très étudié du secrétaire, M.
Müller, le Congrès reconnaît la nécessité d'orga- niser l'éducation coopérative d'une manière pra- tique et, à cet effet, il recommande aux sociétés adhérentes :
a) L'abonnement collectif au journal coopéra- tif, le Volksblatt; !
b) L'organisation de bibliothèques contenant les meilleurs ouvrages sur la coopération :
c) La formation de commissions spéciales char- gées de s'occuper de l'éducation coopérative en employant, à cet effet, le 1 et 2"/o du trop perçu annuel.
Au sujet du trop perçu, le Congrès re- commande aux sociétés adhérentes de ne pas aller au delà de 1 0 % , car un chiffre trop élevé détournerait la coopération de son vrai but.
Les 139 coopératives de la Suisse sont fédérées et représentent 110,000 sociétaires.
Leur comité central, sous le nom de Union des Coopératives, publie un bulletin don- nant les conditions du marché, les prix des marchandises, et lient au courant les sociétés de tout ce qui intéresse le mouve- ment coopératif.
Le Congrès a eu lieu dans une des gran- des salles de la Ménagère, société impor-
tante, si on considère que Vevey a 12,000 habitants. Avec un capital social d'environ 10,000 francs, la Ménagère a son siège so- cial dans une maison qu'elle s'est fait cons- truire, dépensant ainsi 180,000 francs. Ses magasins, ses salles de vente, les fours et les caves sont bien t e n u s ; et, avec 430 so- ciétaires, cette coopérative a fait, l'année dernière, pour 250,000 fr. d'affaires avec un bénéfice de 10,000 francs et a rendu un bénéfice de 8 % sur les achats faits par ses adhérents.
Plusieurs membres du Congrès visitèrent aussi la coopérative de Genève qui a 9000 adhérents, et a vendu l'année dernière pour près de trois millions de marchandises.
La coopérative de Genève a monté 18 succursales et son siège social occupe la superficie de 2000 mètres carrés.
Conférence .interparlementaire La conférence interparlementaire, à Vienne, a adopté mardi soir les rapports de plusieurs délé- gués notamment sur la réduction, des armements.
Le soir, il y a eu réception à l'hôtel-de-ville.
La conférence interparlementaire de l'arbitrage a approuvé une résolution du conseil interparle- mentaire relative à l'exécution de la convention de La Haye, ainsi qu'une résolution du délégué roumain relative à la mise en application de l'œuvre de la conférence de la Haye pour le droit international privé.
St-Louis (Etats-Unis) a été choisi comme lieu de réunion du prochain congrès.
Au banquet de mercredi soir en l'honneur des membres du congrès, M. de Kœrber, très ac- clamé, a prononcé un discours dans lequel il a dit: «Les peuples reconnaissent aujourd'hui la valeur de la paix qui permet le libre développe- ment de l'activité humaine. C'est la mission sa- crée des sociétés de la paix de préparer la cam- pagne pour cette conquête pacifique et celte mis- sion enthousiasme de plus en plus le monde.
Ainsi, luttez infatigablement en paix pour la paix, afin que la paix devienne la base inébran- lable qui soutiendra la vie commune des peuples. »
Enseignement professionnel La commission fédérale d'experts pour l'en- seignement professionnel est convoquée par le département fédéral de l'industrie et du com- merce pour le 28 septembre, à Berne.
Les montres au tir fédéral de St-Gall 1904 Nous a p p r e n o n s que M. Georges-Jules Sandoz, fabricant d'horlogerie, à la Chaux- de-Fonds, vient de sortir vainqueur du concours pour la fourniture des montres argent du tir fédéral de St-Gall en 1904.
Le jury l'a classé premier cl second pour les deux montres proposées et cela dans un concours très disputé.
Nous félicitons vivement M. Georges- Jules Sandoz, pour ce succès qui fait grand honneur à sa fabrication et à l'hor- logerie de la Chaux-de-Fonds.
Consulats
Le Conseil fédéral a, en date du 8 septembre accepté, avec remerciements pour les services rendus, la démission de M. Pictro Chiesa, vice- consul de Suisse à Rosario (Argentine). Il l'a remplacé par M. François Henzi, de Berne, né- gociant, à Rosario.
Indicateur postal de la Suisse L'« Indicateur postal de la Suisse» renfermant les horaires d'hiver des chemins de fer, bateaux à vapeur et courses postales de la Suisse, édité spécialement pour le service postal par la Direc- tion générale des postes, paraîtra vers le milieu d'octobre prochain.
LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 473
Celte publication peut être commandée auprès de chaque office postal. La prochaine édition de l'Indicateur postal sera livrée, sans autre com- mande, aux particuliers et a u x maisons de com- merce qui, jusqu'à présent, se sont régulière- ment procurés cette publication. Le prix de vente au public s'élève à fr. '1.50 par exemplaire.
Le canal de Panama
La discussion du traité Hay-Herrnn donne lieu à Bogota et dans l'isthme à des incidents que les dépêches n'éclairent pas suffisamment.
Autant qu'on peut en tirer quelque chose de précis, la commission mixte des deux Chambres colombiennes a élaboré un contre-projet de traité réservant à la Colombie la pleine souve- raineté de la zone du canal et élevant ses pré- tentions pécuniaires. A chaque renouvellement centenal du bail consenti a u x Etats-Unis, la somme à verser par ceux-ci serait augmentée de 25 % , et pour autoriser le transfert de la concession de la compagnie du canal aux Etats- Unis, la Colombie demanderait 100 millions de francs a u x Américains et 50 millions à la com- pagnie.
M. Loomis, sous-secrétaire a u déparetment d'Etat de Washington, aurait déclaré, en l'ab- sence de M. H a y , secrétaire d'Etat, que les Etats-Unis hésiteront à prendre sérieusement en considération celte contre-proposition si le Con- grès colombien l'adopte. Ils s'en tiendraient au traité Hay-Herran.
On paraît redouter en Colombie que, dans l'éventualité de l'échec définitif de ce traité à la date du 22 septembre, fixée pour l'échange des ratifications, un mouvement sécessionniste ne se produise à P a n a m a .
Nos chemins de fer
On lit dans le Journal des étrangers, de Montreux :
«A coté de l'insuffisance du matériel mis à la disposition des voyageurs, ce qui distingue peu
avantageusement le nouveau régime ferrugineux de l'ancien, ce sont les retards quasi chroniques des express. J e sais que la cause première de ces retards est l'irrégularité des arrivées des trains étrangers dans les gares terminus de Bale, Ro- manshorn, Genève, etc. Cela ne suffit toutefois pas à disculper notre administration nationale.
Car, comme on le fait observer de tous côtés, il lui est facile d'assurer la correspondance des express étrangers en retard, tout en faisant par- tir un premier convoi à l'heure fixée par l'ho- raire, sur l'observation duquel le public indigène est en droit de compter. Il n'y a pour cela qu'à dédoubler certains trains. De cette façon, par exemple, l'express de 12 h. 40 ne partirait plus à 1 h. 10 ou 1 h. 20 de la gare de Cornavin (Ge- nève), entraînant par contrecoup des relards inouïs dans les départs de Lausanne pour Si- Maurice, Berne, Neuchàlel et autres lieux. J e ne rappelle que pour mémoire les perturbations que les abus actuels entraînent : les rendez-vous manques, les projets à vau-l'eau, les énervements de l'attente et tout le temps perdu... »
Sans parler des dangers que les retards des trains et leur longueur démesurée font courir a u x voyageurs.
Nouvelles diverses
Le Congrès des Trades Unions a volé à
l'unanimité une résolution protestant contre l'injure faite par le gouvernement a u x Trades Unions, en choisissant uniquement dans la classe capitaliste les membres de la commission royale chargée de l'enquête s u r la situation des Trades Unions, et recommandant a u x travailleurs de s'abstenir de déposer devant cette commission.
Le congrès a voté une résolution favorable à la journée de huit heures.
Elle a reçu un message fraternel du bureau socialiste insternalional de Bruxelles.
La c r i s e i n d u s t r i e l l e que traverse actuel- lement la Catalogne a causé la fermeture de beaucoup de fabriques de la contrée, et, par suite, la misère la plus profonde s'est abattue sur un grand nombre de familles ouvrières.
La m o n n a i e d e n i c k e l . — A la fin du mois, sera mise en circulation, en France, la pièce ]de nickel de 25 centimes dont le modèle, exécuté par le graveur Patey, vient d'être adopté par dé- cret et déposé à l'administration des monnaies et médailles.
La nouvelle pièce est ronde, d'un diamètre in- termédiaire entre les 5 centimes en bronze et le franc. Elle mesure exactement un millimètre de plus que cette dernière pièce. Son poids est supé- rieur à celui d'une pièce de 20 francs et elle a une épaisseur suffisante qui permet de la recon- naître aisément et à la vue et au toucher. Elle porte à l'avers le profil de la République des nou- velles pièces de 20 francs, avec, en exergue, les mots République française et, a u revers, le chiffre 25 dans un cadre rectangulaire. La devise Liberté, Egalité, Fraternité, ainsi que la date de la première émission, 1903, s'y voient égale- ment.
La tranche des nouvelles pièces est parfaite- ment lisse. Avant la fin de l'année, 16 millions de pièces blanches de 25 centimes seront mises à la disposition du public.
Si cet essai réussit, toute la monnaie de billon actuelle sera remplacée par des pièces en nickel.
Le commerce extérieur du Transvaal.
— Les importations au Transvaal, pendant le premier semestre de l'année courante, se sont élevées à 11.415.044 liv. st., en comparaison de 4.217.698 liv. st. pendant la même période de l'année dernière. Les exportations ont atteint 5.708.515 liv. st., y compris l'or pour une valeur de 5.579.730 liv. st., contre un total de2.852.043 liv. st. pendant le premier semestre 1902. L'aug- mentation correspond à 3 5 . 4 6 % pour les impor- tations et à 79.98 °/o pour les exportations.
(Le Monde économique).
Cote de l'argent
du 12 Septembre igo3
Argent fin en grenailles . . fr. 1 0 1 . — le kilo.
A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boîtes de montres fr. 103.— le kilo.
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• A i g u i l l e s e n t o u s g e n r e s , h e u r e s , m i n u t e s et s e c o n d e s . P i e r r e s f i n i e s : R u b i s , g r e n a t , v e r m e i l , t o u s g e n r e s , m o y e n n e s , 6 t r o u s ,
R o s k o p f , é c h a p p e m e n t s .
P l a q u e s s e r t i e s g r e n a t et i n c a s s a b l e s . C o n t r e - p i v o t s . E c u e l l e s en t o u s g e n r e s . T e n o n s , p i e d s , c a n o n s .
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