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TS1-TS2 : correction du contrôle commun n

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TS1-TS2 : correction du contrôle commun n

o

3 (4 heures)

I

On noteCl’ensemble des nombres complexes.

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé¡

O;−→u ;→−v¢ . Le graphique sera fait sur l’annexe (page 5).

On considère la fonctionf qui à tout nombre complexezassocie f(z)=z2+2z+9.

1. f

³

−1+ıp 3´

=

³

−1+ıp 3´2

+2³

−1+ıp 3´

+9=1−2ıp

3−3−2+2ıp

3+9= 5 2. On résout dansCl’équationf(z)=5 :

f(z)=5 ⇐⇒z2+2z+9=5⇐⇒ z2+2z+4=0;∆=4−16= −12= −

³2p 3´2

Donc l’équation admet deux racines complexes conjuguées :−2+2ıp 3

2 = −1+ıp

3 et −1−ıp 3 On appelleAle point d’affixezA= −1+ıp

3 etBle point d’affixezB= −1−ıp 3

|zA| =p

1+3=2

SoitθAun argument dezA:

cosθA= −1 2 sinθA=

p3 2





=⇒θA=2π

3 +k2πk∈Z DonczA=2e2i3π

Les nombres complexeszAetzBsont conjugués, donc ils ont le même module et des arguments opposés donczB=2e2iπ3

|zA| =2 donc le pointAse trouve sur lecercle de centreOet de rayon 2. De plus la partie réelle deAvaut−1 doncAse trouve sur ladroite d’équationx= −1. Idem pourB.

Voir graphique à la fin de l’exercice.

3. Soitλun nombre réel. On considère l’équationf(z)=λd’inconnuez. f(z)=λ⇐⇒ z2+2z+9=λ⇐⇒ z2+2z+9−λ=0

Pour que l’équationf(z)=λadmette deux solutions complexes conjuguées, il faut et il suffit que le discriminant du polynôme z2+2z+9−λsoit strictement négatif.

∆=4−4(9−λ)=4−36+4λ=4λ−32;∆<0⇐⇒4λ−32<0⇐⇒ λ<8

L’ensemble des valeurs deλpour lesquelles l’équationf(z)=λadmet deux solutions complexes conjuguées est l’intervalle ]− ∞; 8] .

4. Soit (F) l’ensemble des points du plan complexe dont l’affixezvérifie¯

¯f(z)−8¯

¯=3 f(z)−8=z2+2z+9−8=z2+2z+1=(z+1)2; donc¯

¯f(z)−8¯

¯=¯

¯(z+1)2¯

¯= |z+1|2car le module d’un carré est égal au carré du module.

Donc¯

¯f(z)−8¯

¯=3 ⇐⇒ |z+1|2=3⇐⇒ |z+1| =p 3

SoitΩle point d’affixe−1, donc de coordonnées (−1; 0) ; si on appelleMle point d’affixez, alors|z+1| =p 3

⇐⇒ |zMz| =p 3.

L’ensemble des pointsMvérifiant|zMz| =p

3 est le cercle de centreΩet de rayonp 3.

On trace (F) sur le graphique (voir fin de l’exercice).

5. Soitzun nombre complexe, tel quez=x+iyoùxetysont des nombres réels.

(a) f(z)=z2+2z+9=(x+ıy)2+2(x+ıy)+9=x2+2ıx y−y2+2x+2ıy+9

= x2y2+2x+9+ı(2x y+2y)

(b) On note (E) l’ensemble des points du plan complexe dont l’affixezest telle quef(z) soit un nombre réel.

f(z) réel ⇐⇒2x y+2y=0⇐⇒ 2y(x+1)=0 ⇐⇒ y=0 oux= −1

Donc (E) est la réunion de deux droitesD1d’équationy=0 (l’axe des abscisses) etD2d’équationx= −1. 6. Le cercle (F) est de centreΩd’affixe−1 et de rayonp

3. Donc les points d’intersection du cercle (F) avec l’axe des abscisses ont pour coordonnées³

−1−p 3; 0´

et³

−1+p 3; 0´

.

Les pointsAetBont pour affixeszAetzBdont les parties réelles sont égales à−1; doncAetBsont situés sur la droiteD2.

(2)

ΩA= |zAz| =

¯

¯¯−1+ıp 3+1¯

¯

¯=

¯

¯

¯ıp 3¯

¯

¯=p

3 donc le pointAappartient au cercle (F).

ΩB= |zBz| =

¯

¯¯−1−ıp 3+1¯

¯

¯=

¯

¯¯−ıp 3¯

¯

¯=p

3 donc le pointBappartient au cercle (F).

Les coordonnées des quatre points d’intersection des ensembles (E) et (F) sont :

³

−1−p 3; 0´

−1+p 3; 0´

−1;p 3´

et³

−1;−p 3´

FIGURE DE L’EXERCICE I

1 2 3

−1

−2

−3

1 2 3

−1

−2

−3 −→u

v

O

bb

A

Bb (F)

D1

D2

II

Dans tout le problème, le plan est rapporté à un repère orthonormal³ O;−→

i ;−→ j

´(unité graphique 5 cm).

Partie A

Soit la fonctionf1définie sur [0 ;+∞[ parf1(x)=xex2etC1sa courbe représentative.

1. Pour toutx>0,f1(x)=1×ex2+x×(−2x)ex2= (1−2x2)ex2 . f1(x) est donc du signe de 1−2x2.

1−2x2=0⇔x2=1

2⇔x= ± 1

p2et 1−2x2<0⇔x2>1

2⇔x>1

2(ouisquexest positif).

On en déduit quef1est croissante sur

· 0 ; 1

p2

¸

puis décroissante sur

· 1 p2 ;+∞

· . 2. Calcul de la limite def1en+∞:

On poseu=x2doncx=p u.

Alorsxex2=p

ueu= 1

pu×ueu.

(3)

x→=∞lim

³xex2´

= lim

u→+∞

· 1

pu×ueu

¸ .

ulim→+∞ueu= lim

u→+∞

³u eu

´

=0 car, d’après les croissances comparées, lim

u→+∞

µeu u

= +∞. Comme lim

u→+∞

µ 1 pu

=0, par produit, on trouve que lim

x→+∞f1(x)=0.

On en déduit que l’axe des abscisses estasymptoteà la courbeC1au voisinage de+∞.

3. Tableau de variation de f1 :

x 0 1

p2 +∞

f1(x) + 0 −

f1(x) 0

✒ p1

2e❅

❅❅❘ 0 4. ∀xÊ0,f1(x)−x=xex2x=x³

ex2−1´ .

xÊ0 donc−x2É0 d’où ex2É1 donc ex2−1É0.

On en déduit quef1(x)−xÉ0.

La courbeCest donc en dessous de la droite∆.

Partie B

On considère la fonctionf3définie sur [0 ;+∞[ parf3(x)=x3ex2et on appelleC3sa courbe représentative.

1. Pour toutxÊ0,f3(x)=3x2ex2+x3×

³

−2xex2´

= x2¡ 3−2x2¢

ex2 qui est du signe de 3−2x2. 3−2x2s’annule pourx=

r3 2=

p3

p2 et 3−2x2>0⇔x2<3 2⇔x<

p3

p2(carxest positif).‘Òn en déduit quef3estcroissante sur

"

0 ; p3 p2

#

puisdécroissantesur

"p p3

2;+∞

"

2. Pour toutxÊ0,f3(x)−f1(x)=xex2x2ex2 =x¡ x2−1¢

ex2 qui est du signe dex2−1, donc positif pourxÊ1 (carx est positif).

La courbeC3est donc au-dessus deC1pourxÊ1 et en dessous pour 0ÉxÉ1 (avec un point commun pourx=0 oux=1).

3. Tracé deC3sur la courbe à la fin de l’exercice.

Partie C

On désigne parnun entier naturelnnon nul et on considère la fonctionfndéfinie sur [0 ;+∞[ par : fn(x)=xnex2

On noteCnsa courbe représentative.

1. Pour toutxÊ0,fnest dérivable come produit et quotient de fonctions dérivables.

xÊ0,fn(x)=nxn1×ex2+xn×

³

−2xex3´

= xn1¡ n−2x2¢

ex2 . fn(x)=0 pourx=0 oux=

rn 2.

fn(x) est du signe den−2x2, donc positif sur

· 0 ;

rn 2

¸

et négatif sur

·pn 2 ;+∞

· . fnest donc croissante sur

· 0 ;

rn 2

¸

puis décroissante sur

·pn 2 ;+∞

·

2. On appelleSnle point deCnd’abscisse rn

2, c’est-à-dire le sommt de la coourbe.

L’abscisse deS2est 1. Pour toutn,fn(1)=1ne1=1 e. Pour toutn,Cnpasse parS2.

PlacerS1,S2etS3sur la figure.

(4)

COURBE DE L’EXERCICE II

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8

0.2

0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8

× × ×

C1 C3

S2

S1 S3

III

Dans le repère orthonormé³ O;−→

i ;→− j ;→−

k´

de l’espace, on considère pour tout réelm, le planPmd’équation 1

4m2x+(m−1)y+1

2mz−3=0.

1. Le point A(1; 1; 1) appartient au planPmsi et seulement si1

4m2xA+(m−1)yA+1

2mzA−3=0⇐⇒ 1

4m2+(m−1)+1

2m−3=0

⇐⇒ 1 4m2+3

2m−4=0⇐⇒ m2+6m−16=0

∆=36+64=100 donc cette équation admet 2 solutionsm=−6+10

2 =2 etm′′=−6−10 2 = −8.

Le point A appartient au planPmpour m= −8 oum=2. 2. Le planP1a pour équation1

4x+1

2z−3=0 ou encorex+2z−12=0 en multipliant tout par 4.

Le planP4a pour équation 4x−5y−2z−3=0.

On cherche l’intersection de ces deux plans :

½ x+2z−12 = 0 4x−5y−2z−3 = 0 ⇐⇒

½ x = 12−2z

−5y = −4(12−2z)+2z+3 ⇐⇒

½ x = 12−2z

−5y = −48+8z+2z+3

⇐⇒

½ x = 12−2z

−5y = −45+10z ⇐⇒

½ x = 12−2z y = 9−2z

En posantz=t, on peut dire que les plansP1etP4sont sécants selon la droite (d) de représentation paramétrique

x = 12−2t y = 9−2t

z = t

avect∈R

(5)

3. (a) Le planP0a pour équation−y−3=0.

Pour déterminer l’intersection du planP0et de la droite (d), on résout le système :





x = 12−2t y = 9−2t

z = t

y−3 = 0

⇐⇒





x = 12−2t

−3 = 9−2t z = t y = −3

⇐⇒





x = 12−2t t = 6 z = t y = −3

⇐⇒





x = 0 y = −3 z = 6 t = 6 L’intersection du planP0et de la droite (d) est donc le point B(0;−3; 6).

(b) Le planPma pour équation1

4m2x+(m−1)y+1

2mz−3=0.

On regarde si les coordonnées du point B vérifient l’équation du planPm: 1

4m2xB+(m−1)yB+1

2mzB−3=0+(m−1)(−3)+1

2m×6−3= −3m+3+3m−3=0 Donc le point Bappartient au planPm, quelle que soit la valeur du réelm.

(c) Soit H (a;b;c) un point qui appartient au planPmpour tout réelm.

Cela signifie que les coordonnées du point H vérifient l’équation du plan pour tout réelm: 1

4m2a+(m−1)b+1

2mc−3=0

On donne àmdes valeurs particulières :

• Pourm=0, on obtient−b−3=0 doncb= −3.

• Pourm=2, on obtienta+(2−1)(−3)+c−3=0, soita+c=6.

• Pourm= −2, on obtienta+(−2−1)(−3)−c−3=0, soitac= −6.

On résout le système

½ a+c = 6 ac = −6 ⇐⇒

½ 2a = 0 a+c = 6 ⇐⇒

½ a = 0 c = 6 Le point H a donc pour coordonnées (0;−3; 6) donc c’est le point B.

Le point B est l’unique point appartenant à tous les plansPmquelle que soit la valeur dem.

Autre méthode géométrique :

L’existence du point a été montrée en 3. b. Nous allons montrer son unicité.

On sait (question 2) que les plansP1etP−4sont sécants selon la droite (d).

On sait (question 3. a.) queP0et (d) sont sécants en B.

Le point B est donc l’unique point appartenant àP0,P1etP4.

Si un point appartient àPmquel que soitmréel, alors il appartient en particulier àP0,P1etP4. C’est donc l’unique point B.

4. Dans cette question, on considère deux entiers relatifsmetmtels que

−10ÉmÉ10 et−10ÉmÉ10

On souhaite déterminer les valeurs demet dempour lesquellesPmetPmsont perpendiculaires.

(a) Le planP1a pour équationx+2z−12=0 donc pour vecteur normal−→n1(1; 0; 2).

Le planP4a pour équation 4x−5y−2z−3=0 donc pour vecteur normal−→n4(4;−5;−2).

n1.−→n4=1×4+0+2×(−2)=0 donc les vecteurs sont orthogonaux.

Les plansP1etP4sont donc perpendiculaires.

(b) Le planPma pour équation1

4m2x+(m−1)y+1

2mz−3=0 donc pour vecteur normal

n µ1

4m2;m−1;1 2m

¶ . Le planPma pour équation1

4m2x+(m−1)y+1

2mz−3=0 donc pour vecteur normal→−n µ1

4m2;m−1; 1 2m

¶ . les deux plans sont perpendiculaires si et seulement si leurs vecteurs normaux sont orthogonaux :

PmPm ⇐⇒ −→n ⊥ −→n ⇐⇒ −→n.−→n=0 ⇐⇒ 1 4m×1

4m+(m−1)(m−1)+1 2m×1

2m=0

⇐⇒

µmm 4

2

+(m−1)¡ m−1¢

+mm 4 =0 (c) On donne l’algorithme suivant :

(6)

Variables : metmentiers relatifs Traitement : Pourmallant de−10 à 10 :

Pourmallant de−10 à 10 : Si¡

mm¢2

+16(m−1)¡ m−1¢

+4mm=0 Alors Afficher¡

m;m¢ Fin du Pour

Fin du Pour

Cet algorithme affiche tous les couples (m;m) d’entiers compris entre−10 et 10 pour lesquels µmm

4

2

+(m−1)¡ m−1¢

+ mm

4 =0, c’est-à-dire pour lesquels les plansPmetPmsont perpendiculaires.

(d) Cet algorithme affiche six couples d’entiers dont (−4 ; 1), (0 ; 1) et (5 ;−4).

Le nombresmetmjouant le même rôle, les autres couples seront (1 ;−4), (1 ; 0) et (−4 ; 5).

Les six couples seront affichés dans cet ordre :

(−4 ; 1) ; (−4 ; 5) ; (0 ; 1) ; (1 ;−4) ; (1 ; 0) ; (5 ;−4)

IV

Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité Dans cet exercice, les résultats approchés seront donnés à 0,000 1 près.

Lors d’une épidémie chez des bovins, on s’est aperçu que si la maladie est diagnostiquée suffisamment tôt chez un animal, on peut le guérir ; sinon la maladie est mortelle.

Un test est mis au point et essayé sur un échantillon d’animaux dont 1 % est porteur de la maladie.

On obtient les résultats suivants :

• si un animal est porteur de la maladie, le test est positif dans 85 % des cas ;

• si un animal est sain, le test est négatif dans 95 % des cas.

On choisit de prendre ces fréquences observées comme probabilités pour la population entière et d’utiliser le test pour un dépistage préventif de la maladie.

On note :

M l’évènement : « l’animal est porteur de la maladie » ; T l’évènement : « le test est positif ».

1.

M 0,01

0,85 T

0,15 T

0,99 M

0,05 T

0,95 T 2. (a) On suit la première branche : la probabilité est égale à

p(MT)=p(M)×pM(T)=0,01×0,85= 0,0085 .

(b) La probabilité qu’il soit non porteur de la maladie et que son test soit positif (troisième branche) est égale à 0,99×0,05= 0,0495.

On a doncp(T)=p(M)×pM(T)+p

³M´

×pM(T)=0,0085+0,0495= 0,058. 3. Il faut calculerpT(M)=p(M∩T)

p(T) =0,0085

0,058 ≈ 0,1466.

4. (a) On a ici un schéma de Bernoulli de paramètresn=5 etp=0,058.

X suit donc la loi binomialeB(5 ; 0,058) .

La probabilité quekanimaux aient un test positif est égale à :

p(X=k)= Ã5

k

!

×0,058k×(1−0,058)5k .

(7)

(b) p(XÊ1)=1−p(X=0)=1−(1−0,058)5=1−0,9425≈0,25823.

La probabilité pour qu’au moins un des cinq animaux ait un test positif est donc : 0,2583 . 5.

Coût 0 100 1 000

Probabilité 0,940 5 0,058 0 0,001 5

(a) On a d’après les données du tableau :

E=0×0,9405+100×0,0580+1000×0,0015=5,80+1,50= 7,30e. Ceci représente le coût moyen par animal

(b) Pour 200 bêtes, le coût sera en moyenne de :

200×7,30= 1460e.

IV (spécialité)

Réservé aux candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité

Partie A

1. On décrit la situation précédente à l’aide d’un graphe en appelant A l’état « être sain » et B l’état « être défaillant » :

A B

0,03

0,07

0,97 0,93

2. a1=0,97a0+0,07b0=0,97×0,4+0,07×0, 6=0,43 b1=0,03a0+0,93b0=0,03×0,4+0,93×0, 6=0,57 3. D’après le texte, on peut dire que

½ an+1 = 0,97an+0,07bn

bn+1 = 0,03an+0,93bn

4. Soit la matriceA=

µ0,97 0,07 0,03 0,93

. On poseXn= µan

bn

¶ . (a) La traduction matricielle du système précédent, est :

µan+1

bn+1

=

µ0,97 0,07 0,03 0,93

¶ µan

bn

ou encoreXn+1=AXn.

(b) SoitPnla propriétéXn=AnX0.

Initialisation

Pourn=0,An=A0=I2la matrice identité d’ordre 2.

A0×X0=I2×X0=X0donc la propriété est vraie pourn=0.

Hérédité

On suppose la propriété vraie à un rangpÊ0; on va démontrer qu’elle est vraie au rangp+1.

On a comme hypothèse queXp=ApX0. Xp+1=A×Xp=Aס

ApX0¢

A×Ap¢

×X0=Ap+1X0

Donc la propriété est démontrée pour le rangp+1.

Conclusion

La propriété est vraie au rang 0 et elle est héréditaire, donc elle est vraie pour toutn.

On a donc démontré que, pour tout entier natureln,Xn=AnX0. (c) X30=A30X0

µ0,687 0,313

Au bout de 30 jours, il y a 68,7% d’appareils sains, et 31,3% d’appareils défectueux.

(8)

Partie B

1. On poseD=

µ0,9 0 0 0,9

¶ etB=

µ0,07 0,03

¶ .

(a) Au bout den+1 jours, un appareil est soit sain soit défectueux ; la proportion d’appareils sains estan+1et la proportion d’appareil défectueux estbn+1doncan+1+bn+1=1.

(b) On a vu que

½ an+1 = 0,97an+0,07bn

bn+1 = 0,03an+0,93bn ; or, pour toutn,an+bn=1, donc

½ an+1 = 0,97an+0,07(1−an) bn+1 = 0,03(1−bn)+0,93bn

ce qui équivaut à

½ an+1 = 0,9an+0,07 bn+1 = 0,9bn+0,03 D Xn+B=

µ0,9 0 0 0,9

× µan

bn

¶ +

µ0,07 0,03

= µ0,9an

0,9bn

¶ +

µ0,07 0,03

=

µ0,9an+0,07 0,9bn+0,03

= µan+1

bn+1

=Xn+1

2. On pose, pour tout entier natureln, Yn=Xn−10B, doncXn=Yn+10B.

(a) Yn+1=Xn+1−10B=D Xn+B−10B=D(Yn+10B)−9B=DYn+10DB−9B 10D=

µ9 0 0 9

=9I2donc 10DB−9B=9I2B−9B=9B−9B=0 DoncYn+1=DYn.

(b) On admet que pour tout entier natureln,Yn=DnY0. DoncXn=Yn+10B=DnY0+10B=Dn(X0−10B)+10B.

(c) D=

µ0,9 0 0 0,9

doncD=0,9I2; on a doncDn=0,9nI2n=0,9nI2=

µ0,9n 0 0 0,9n

X0= µ0,4

0,6

¶ etB=

µ0,07 0,03

donc 10B= µ0,7

0,3

Xn=Dn(X0−10B)+10B ⇐⇒ Xn=

µ0,9n 0 0 0,9n

×

·µ0,4 0,6

− µ0,7

0,3

¶¸

+ µ0,7

0,3

⇐⇒ Xn=

µ0,9n 0 0 0,9n

× µ−0,3

0,3

¶ +

µ0,7 0,3

⇐⇒ Xn=

µ−0,3×0,9n 0,3×0,9n

¶ +

µ0,7 0,3

⇐⇒ Xn=

µ−0,3×0,9n+0,7 0,3×0,9n+0,3

⇐⇒

½ an = −0,3×0,9n+0,7 bn = 0,3×0,9n+0,3 3. La proportion d’ordinateurs défaillants estbnet on cherche lim

n→+∞bn. Or−1<0,9<1 donc lim

n→+∞0,9n=0 et on en déduit que lim

n→+∞bn=0,3.

Sur le long terme, on peut dire que la proportion d’ordinateurs défaillants va tendre vers 30 %.

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