B OBILLIER
Statique. De l’équilibre de la chaînette sur une surface courbe
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 20 (1829-1830), p. 153-175
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STATIQUE.
De l’équilibre de la chaînette
sur unesurface
courbe ;
Par M. BOBILLIER , professeur
auCollége royal d’Amiens.
PROBLÈME. Quelle
est la courbe à double courburequ’affecte
un
fil pesant
ethomogène, parfaitement flexible
etinextensible ,
d’une
longueur déterminée, fixé,
par ses deuxextrémités,
en deuxpoints d’une surface
courbe donnéequelconque
et abandonné à l’ac- tion de lapesanteur
sur cettesurface, qu’on
suppose n’exercersur lui aucun
frottement ? Quelle
est la tension dufil,
en unquel-
conque des
points de
salongueur?
etquelle
est lapression
nor-male
qu’il
exerce sur lasurface courbe ,
en ce rnêmepoint ?
Solution.
SoitS=o, l’équation
en x, y, z de la surface propo-sée, rapportée
à trois axesrectangulaires,
choisis de telle sorte que l’axe des z soit vertical. Si l’ondésigne
par 03B1,03B2, 03B3
les trois an-gles
que fait la normale aupoint (x, y, z)
avec les axesdes coordonnées;
enposant,
pourabréger,
on aura
Tom.
XX,
n.°VI, I.er Décembre I829.
saI54
DE LACHAINETTE
et
l’équation
différentielle de la surface S seraEn
prenant
la somme desproduits respectifs des équations (3)
par
P,Q,R,
on trouveDans tes diverses
formules
, lesigne
de V devra varier suivant que la chaînette sera couchée de côté ou d’autre de la surface S.On le
déterminera ,
pourchaque problème,
par la considération d’uncas
particulier ,
comme on détermine les constantes dans le cal- culintégral.
Si ,
considérant un arcquelconque
de lachaînette,
nous rem-plaçons
les tensions aux extrémités de cet arc, par des forceséqui-
valentes, tangentes
à cette courbe en cespoints ,
nous devrons for.mer un
système
enéquilibre,
danslequel l’équilibre
devra subsis-ter encore, si nous supposons que cette
portion,
sanschanger
decourbure,
est subitement devenue inflexible., Cette
portion
de chainette exerce , en chacun de sespoints,
surla surface S une
pression qu’on peut remplacer par
une forceégale
etcontraire ,
normale à cettesurface ,
dont on pourra dèslors faire abstraction dans toute la-
partie qui répond
à cet arc dela
chaînette, qui,
retenu enéquilibre
par l’action de toutes ces for- ces, deviendra ainsi unsystème libtre
de formeinvariable,
dans le-quel conséquemment
les forces devront avoir une résultantenulle ;
leurs sommes de
composantes , parallèles
aux trois axes, devrontdonc être aussi
séparément nulles ;
cequi
nous conduira à troiséquations
entre les données et les inconnues duproblème.
Occu-pons-nous donc de la recherche de ces
équations.
ses
points.
Sa tension aupoint
leplus
baspouvant
être assimilée à unpoids,
nous supposeronsqu’en
la rompant en cetendroit,
ilsoit
nécessaire,
pour la maintenir enéquilibre,
de luiajouter
unprolongement
vertical d’unelongueur a
et de même densitéqu’elle,
passant
sur unepoulie fixe,
Infinimentpetite.
Prenantalors,
pour unité depoids,
lepoids
d’une unité delongueur
de cettechaînette
nous pourrons dire
qu’en
sonpoint
leplus
bas la tension est a., De
plus,
comme les axes des x etdes r
sontsimplement
assu-jétis
à êtrerectangulaires
sur leplan
horizontal des xy, et peu-vert d’ailleurs avoir sur ce
plan
des directionsquelconques
nouspourrons les y faire tourner de manière que la
tangente
aupoint
le
plus
bas de lachaînett ,
etconséquemment
la tension a en cepoint,
soitparallèle à
l’axe des x.Quant
à la tension aupoint ( x, y, z ) dirigée
suivant latangente
en cepoint,
nous larepré-
senterons par
T;
endésignant
par s l’arc de la courbecompris
de-puis
lepoint
leplus
basjusqu’à celui-là,
lescomposantes
de cettetension , parallèles
aux trois axes, serontSoit
N lapression
normale exercée par lachaînette,
anpoint (x, y, z),
sur la surfaceS ;
cettepression
sera une fonctiondes
trois coordonnées de ce
point et
varieraavec elles ; mais,
dans toutel’étendue d’un élement
ds,
onpeut
laregarder
comme constanteet
proportionnelle à
l’étendue de cetélément,
pourlequel
elle seraainsi
exprimée
parNds;
et, comme elle est normale à la surfaceS,
sescomposantes y parallèles
aux axes, serontrespectivement
nous
devrons
doncremplacer
les sommes decomposantes, paral-
I56
DE LACHAINETTE
lèles aux axes, de la
pression
del’arc entier, depuis le point
leplus bas , origine des S,
par lesintégrales
Enfin aux
composantes parallèles à
l’axedes e,
ilfaudra ajou-
ter le
poids
de lachaînette, pris négativement,
etqui , d’après
lesconventions
qui précèdent
sur le choix des unités depoids
et delongueur,
devra êtreexprimé
par -s.Exprimant
donc- que les sommes decomposantes parallèles
auxtrois axes sont
séparément nulles ,
etobservant
que la tension a doit être designé
contraire à lacomposante
deT, parallèle
à l’axedes x,
nous auronsDe ces trois
équations
on tirera les valeurs desdeux
inconnues Tet N et en outre une
équation
en x, y, z ,indépendante
de cesmêmes
inconnues, laquelle
seral’équation
d’une surfacecoupant
la surface S suivantla
chaînettedemandée.
Enles différentiant,
elles
deviennentComme
on ail s’ensuit
qu’en considérant s
comme la variableindépendante,
onaura
En outre, parce que la normale à la
surface S , en (
x,y, z),
estperpendiculaire
à latangente
à lachaînette,
en ce mêmepoint,
on aura
Enfin, l’équation (7) donne,
en divisant par dsCela
posé,
si l’onprend
la somme desproduits respectifs
deséquations (6)
pardx, dy, dz ,
en ayantégard
auxreiations (8), (9), (10), il viendra,
en divisant pards,
d’où
A
étant une constante arbitraire.Ainsi
latension
T aupoint (
x,y, z )
est tout à faitindépendante
de lalongueur
de l’arc de la chaînettecompris depuis
cepoint jusqu’au point
leplus
bas. de-cette
courbe,
ainsi que de la surface surlaquelle
elle estsituée ;
cette tension ne
dépend uniquement
que de la distance verticaleentre ces deux
points , c’est-à-dire
, de la distance entre lesplans
horizontaux
qui
les contiennentrespectivement,
I58 DE LA CHAINETTE
Si
l’ondésigne
par c la coordonnée verticale dupoint
leplus
bas de la
chaînette,
il faudraqu’à
z=créponde T=a,
cequi
donnera
d’où l’on voit
que ,
si l’ondisposait
leplan
arbitraire des xy de telle sorte que l’on eîlt c=a , il en résulteraitA=o ,
et par suiteT=z ;
c’est-à-direque ,
si l’onremplace
la tension aupoint
leplus
bas par unprolongement
de la chaînette d’unelongueur
suf-fisante , passant
sans frottement sur unepoulie
infinimentpetite
et
pendant verticalement ,
on pourraremplacer
la tension en un autrepoint quelconque
de cette chaînette par unprolongement
demême nature
qui
devra alors se terminer inférieurement avec le pre- mier sur un mêmeplan horizontal ;
d’où l’onpeut conclure , plus généralement,
que, si l’onremplace
les tensions aux deux extrémitésd’un arc
quelconque
de la chaînette par desprolongeniens
de cettechaînette,
d’unelongueur suffisante, passant
sur despoulies
infi-niment
petites
etpendant verticalement,
ces deuxprolongemens
de-vrontse terminer inférieurement au même
plan
horizontal(*);
donil résulte encore que la différence des tensions en deux
points quel-
conques
de la chaînette est constammentégale
aupoids
d’une por- tion de cette chaînette dont lalongueur
seraitégale
à la distanceverticale entre ces deux
points.
Pour conserver à nos. résultats
toute
leurgénéralité ,
nousgarde-
rons A;
et , en substituant pour 1"’ etdT,
dans leséquations (6)
leurs valeurs
z+A
etdz ,
ellesdeviendront)
en divisant par ds(*) Ceci est , comme l’on voit, une
généralisation
de cequi
a été établitom. XIX, pag.
347.
J. D. G.
Pour tirer facilement de ces
équations
la valeur de lapression
normale
N ,
aupoint
(x, y, z),
nousprendrons
la somme deleurs
produits respectifs
parP, Q, R;
cequi donnera,
enayant
égard
aux relations(4)
et(5),
4’où
ontirera
ou encore
(2)
En substituant cette
valeur,
ainsi que la valeur(3)
deCos.03B3,
dans la dernière des
équations (I3),
nousobtiendrons,
pour l’é-quation
différentielle du second ordre d’une surfacequi
doit cou-per la surface S suivant la chaînelle
cherchée ,
I60
DELA
CHAINETTEPour
première application
de ces formulesgénérées,
supposonsla
chaînette
couchée sur unplan incliné ,
et, pour que la tan-gente
anpoint
leplus
bas soitparallèle
à l’agedes x ,
commeces
mêmes
formulesl’exigent, faisons
passer leplan
incliné par cetaxe, et soit w
l’angle qu’il
fait avec leplan
des xz , sonéqua-
tion sera
Nous aurons
ici
d’où
en
substituant
ces valeursdans
lesformules (I4)
et(I5),
ellesdeviendront
mais l’équation (16) donne,
par deuxdifférentiations,
substituant
cesvaleurs dans
leséquations (I7)
et(I8), elles de-
viendront
L’équation (20)
nousapprend
que lapression
sur leplan
inclinéest constante en tous les
points
de lachaînette,
et que, pour une unité delongueur
de cettecourbe
, elle estégale
à l’unité depoids multipliée
par le cosinus de l’inclinaison de ceplan
àl’horizon.
L’equation (21)
revient àce
qui donne,
enintégrant,
B étant une constante arbitraire. On tire de
là,
enmultipliant
par 2ds etintégrant
de nouveauC étant une nouvelle constante.
De cette dernière
équation
on tired’où,
endifférentiant,
et, en
quarrant,
Tom. XX. 23
I62 DE LA CHAINETTE
on encore, en
remplaçant (I9) dy2Cos.203C9
pardz2Sin.203C9,
ce
qui
donnetelle est donc
l’équation différentielle
de laprojection
de la chaî-nette sur le
plan
des xz.Si l’on veut que l’axe des x soit
tangent
aupoint
leplus bas,
il faudra
qu’à
z=0réponde dz dx =o, ce qui donnera C-B2=A2;
au moyen de
quoi l’equadoa
deviendramais alors
(12)
on aura c=o d’oùA=a,
cequi donne,
ce
qui donnera ,
et enintégrant
de nouveau ,D étant une nouvelle constante. Si l’on veut en outre
que
lepoint
le
plus
bas soitl’origine
même descoordonnées ,
il faudra que xet z soient nuls en
même’ temps,
cequi
donneraD=a,
et , parsuite,
telle est
donc l’équation primitive
de laprojection
de la chaînettesur le
plan
vertical des xz. Si l’on suppose 03C9=o, d’oùCos.03C9=I,
elle devient
c’est-à-dire,
celle de la chaînetteordinaire,
comme cela doitêtre(*).
Pour deuxième
application,
supposons que la chaînette soit si- tuée sur une surfacecylindrique quelconque,
ayant ses élémens rec-tilignes verticanx,
etconséquemment parallèles
à l’axe des z; alors la coordonnée z n’entrera pasdans S,
de sortequ’on
aura(*) En considérant que la pesanteur le
long
d’unplan
incliné n’est autreque la pesanteur dans un
plan
verticalmultipliée
par le sinus de l’inclinai..son du
plan ,
onpourrait parvenir
directement àl’équation
différentielle de la chaînette sur unplan
inclinéquelconque ;
on en conclurait ensuite l’é-quation
différentielle de la chaînette sur une surface courbequelconque,
enconsidérant qu’en chacun de ses
points,
cette chaînette se trouve située surle
plan
tangent à la surface courbe en cepoint.
Onpourrait
aussi obtenirl’équation
de la chaînette située sur une surface courbe , en se proposant de tracer, sur cettesurface,
une courbe telle que la distance de son centre degravité
auplan
des xy fut la moindrepossible ;
cequi
offrirait uneappli-
cation intéressante de la méthode des variations.
J. D. G.
I64
DE LACHAINETTE
les
équations (I4) et (I5)
deviendrontainsi a
endivisant
lader-
nière par
P2+Q2,
Cette dernière
équation
n’est autre quel’équation (2I)
dans Ia-quelle
on aurait fait Cos.03C9=I etchangd x
en s. Sidonc,
commenous l’avons fait
alors,
onplace
lepoint
leplus
bas àl’origine
des
coordonnées,
elle donnera(22)
Mais,
si l’ondéveloppe
la surfacecylindrique
sur unplan
verti-cal, z
et s seront les coordonnéesrectangulaires
de lachaînette ;
donc le
développement
d’unechaînette,
située sur une surface cy-lindrique à
élémensrectilignes verticalix ,
est une chaînette ordi-naire,
comme il était facile de leprévoir.
Quant
à lapression
normale(23)
exercée par lachaînette ,
enchaque point ,
sur la surfacecylindrique ,
on sentqu’elle
devradifférer suivant la nature de cette surface. Pour donner un exem-
ple
de la manière de la calculer danschaque
cas , supposonsqu’il
soit
question
d’uncylindre
de révolution d’un rayonégal
à r,ayant
pour axe l’axedes z ;
nous auronsd’où
ce
qui donnera,
en substituant dans(23),
et observantqu’ici
A=amais,
pardeux. différentiations successives, l’équation (26)
donneon aura
donc ,
en substituant dans(27),
d’un autre
côté, l’équation (25)
donned’ou
et
il viendra
donc y
ensubstituant
I66 DE LA
CHAINETTEc’est-à-dire que
si
, au-dessous duplan
des xy, on enconduit
un autre aussihorizontal, qui
en soit distant d’unequantité égale
àla
lotiguietir
de l’are de chaînette dont lepoids
feraitéquilibre
àla tension au
point
leplus bas,
lespressions
croîtront connue lescubes des hauteurs des différens
points
de lacourbe,
au-dessus dece
plan.
Elles seront d’ailleurs d’autantplus grandes ,
toutes cho-ses
égales d’ailleurs,
que le rayon ducylindre
seraplus petit.
Pour troisième
application ,
supposons que la chaînettesoit pose
sur une surface
conique
derévolution,
ayant pour axe l’axe des z,pour sommet
l’originé
et sonangle générateur égal
à co; c’est laquestion proposée
à la page.87
du XVIII.me volume des Annales.L’équation
du cône sera ainside sorte qu’on
aurad’où
substituant ces valeurs dans les formules
(I4)
et(15),
eues de-viendront
En menant
d’abord,
dans ces deuxéquations ,
pour(x2+y2}Cos 203C9
sa valeur
z2Sin.203C9,
elles deviendrontmais, par
deuxdifférentiations,
on tire del’équation (28)
on bien encore
ou bien enfin
ce
qui donnera,
en substituant dansles équations (29)
et(30)
I68
DE
LACHAINETTE
On
peut
mettre ladernière
sous cette formeou, en
multipliant
pardz,
on bien.
encore
ce
qui donne,
enintégrant,,
E étant une constante arbitraire, En.
désignant toujours
par c la coordonnée verticale dupoinr
leplus
bas de lachaînette,
il fau-dra
qu’à
z=creponde dz ds = o, ce qui donnera .
ou bien
(12).
de sorte que
l’intégrale deviendra
On eu tirera
yaleur
qui,
substituée dans la formule(3I),
donneraformule
surlaquelle
nous reviendrons tout à l’heure.Le second membre de
l’équation (33)
étant constant , et son pre- mier membre étant leproduit
de trois facteurs dont les deux pre- mierscroissent
avec z , il s’ensuit que ce troisième facteur doit devenir deplus en plus petit, à
mesure que z devientplus grande
et
qu’il
doit être tout à fait nullorsque z
estinfini,
on doitdonc
avoir alors-
ce
qui
nepeut
évidemment avoir lieuqu’autant que la
chaînettese confondra avec une
génératrice
du cône. Ainsi la chaînette co-nique
a pourasymptotes
deuxgénératrices
de la surface surlaquelle
elle se trouve située.
Dans le cas de z
infini,
la formule(35)
donnesimplement
N=
Sin.03C9,
et il doit bien en effet en êtreainsi , puisque
les bran-ches infinies de la chaînette sont dans le même cas
qu’une chaî-
nette
rectiligne
couchée sur unplan
incliné suivant la direction desa
plus grande pente.
Dans le cas, où l’on aura A=o ou
(I2)
c=a,la
formule(35)
deviendra
Tom XX
24
I70
DE LA CUAI-NETTIR
la
pression
seradonc nulle dès qu’on
auraCette valeur de z
seraplus grande que a, c’est-à-dire plus grande
que la distance du
point
leplus bas
de la chaînette au sommerdu
cône,
toutes lesfois que l’angte générateur
M seramoindre
qu’un demi-angle droit,
alors doncla partie inférieure
de lachaî-
nette
abandonnera
lecône pour
sedisposer
en chaînetteordinaire.
Les
tensions extrêmes de
cettenouvelle chaîner
seront(II)
L’équation (34) donne
et
conséquemment
ou
bien
encoremais
ontire de l’équation (28)
il viendra ’donc,
ensubstituant,
et telle est l’équation différentielle de la projection de la chaînette sur le plan des xy.
Si, pour passer
auxcoordonnées polaires,
nousposons
il
enrésultera
ce
qui donnera,
ensubstitutant,
équation d’où
on tireraIl ne paraît pas
que cettevaleur
soitgénéralement intégrable sous
En conséquence ’nous nous bornerons à considérer te cas on
’A=o et
c=a; ilvient
alorsce
qui done, en intégrant,
I72
DELÀ CHAINETTE
F
étant la constante arbitraire. Pour ladéterminer ,
on remarquera que, pour la’projection
dupoint
leplus
bas sut leplan des
xy,9 est
nul ,
etqu’on doit
avoir alors -cela donne
F=o,
de sortequ’on
asimplement, pour l’équation polaire demandée,
ce
qui dpnne, pour
rinfini,
c’est
donc là
la moitié del’angle
que font entre elles lesprojec4-
tions des
asymptotes
dela chaînette ,
dans ce cas.Il nous sera
facile,
dans ce même cas, de connaître la naturede la courbe
décrite
par la chaînette sur ledéveloppement du cône.
,Soit
R le rayon vecteur de cettecourbe, duquel
r est laprojec-
tion,
et soit 0l’angle du développement
du cônequi répond à l’angle 9,
nous auronssubstituant
donc dansl’équation (35) ,
elledeviendra
ou bien
Si,
pouravoir
des coordonnéesrectangulaires,
on poseil
viendra,
ensubstituant
équation
d’unehyperbole équilatère quel
que soitd’ailleurs
l’an-gle générateur
du cône.Pour dernière
application ,
supposons que lachaînette
soitposée
sur une
sphère
donnée parl’équation
ce
qui donne,
par deuxdifférentations,
et, par suite,
à l’aide de ces divers
résultats,
les formules(I4)
et(15)
deviennentI74
DELA CHAINETTE SUR UNE SURFACE COURBE.
La formule (39) prouve que,
touteschoses égales d’ailleurs,
lapres-
sion est enraison
inverse durayoit- dé
lasphère. Dans
le cas par-ticulier de
A=o
ou c=a, on aN=2 r, de, sorte que
lapres-
sion
estproportionnelle
àl’élévation de chaque point de la chaînette au-dessus
duplan
dugrand cercle horizontal; ette est à son maxi-
mum au
pôle
de cecerèle, où elle-
estégale à 2, c’est-à-dire
audouble
dupoids
d’uneunité
delongueur de la chaînette
Dans
le
meme casparticulier, l’équation (4I) devient simplement
ou bien
ce
qui donne, par une première intégragion,
On
déterminerala consente G; en observant qu’à dz ds
oud(r2-2z2) ds
=odoit répondre ’z=c;
cequi donne
et, par suite,
puis,
enextrayant les racines,
ce
qui donne,
enintégrant,
il n’y a point,
icide
constante àajouter puisque
s=oquand
z=c,
comme cela doit -être.
Au point
pourlequel z=r z,
on a2s r = I 203C9,
d’ous=;
telle
estdonc
dansle
casparticulier qui
nousoccupé, la longueur de la portion
de chaînettecomprise depuis te point
dont ils’agit, jusqu’au point
leplus bas ; d’où
il suit que l’arc total de lacourbe ,
cotripris
entre deuxpoints
situés decette
sorte, estprécisément égal
au
quart
de la circonférence d’ungrand
cercle.HYDRODYNAMIQUE.
Solution d’un problème d’hydrodynamique ;
Par M. LE BARBIER.
PROBLÈME. Un vase, dont
lasurface intérieure est
derévo-
lution ,
autour d’un axevertical,
contient unliquide pesant,
ho-,mogène
etincompressible,
danslequel flotte
un solidepesant,
dontla
surface est dgalement der révolution,
autourd’un
axevertical,
contenant son centre de
gravité, et
coïncidant avec l’axe duvase. On suppose
qu’après
avoircontraint
le- corpsflottant à s’enfoncer verticalement ,
d’unequantité détertninée ,
au-dessousde sa situation