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Évaluation de l’impact de la pollution de l’air sur la santé : saisir des données sur plusieurs zones avec AirQ+

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Academic year: 2022

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Évaluation de l’impact de la pollution de l’air sur la santé : saisir des données sur plusieurs zones avec AirQ+

WHO/EURO:2021-1558-41309-56922 États membres

Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS Platz der Vereinten Nationen 1

D-53113 Bonn, Germany

Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), créée en 1948, est une institution spécialisée des Nations Unies à qui incombe, sur le plan international, la responsabilité principale en matière de questions sanitaires et de santé publique.

Le Bureau régional de l’Europe est l’un des six bureaux régionaux de l’OMS répartis dans le monde. Chacun d’entre eux a son programme propre, dont l’orientation dépend des problèmes de santé particuliers des pays qu’il dessert.

Albanie Allemagne Andorre Arménie Autriche Azerbaïdjan Bélarus Belgique

Bosnie-Herzégovine Bulgarie

Chypre Croatie Danemark Espagne Estonie

Fédération de Russie Finlande

France Géorgie Grèce Hongrie Irlande Islande Israël Italie Kazakhstan Kirghizistan Lettonie Lituanie Luxembourg Macédoine du Nord Malte

Monaco Monténégro Norvège Ouzbékistan Pays-Bas Pologne Portugal

République de Moldova Roumanie

Royaume-Uni Saint-Marin Serbie Slovaquie Slovénie Suède Suisse

États membres

Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS Platz der Vereinten Nationen 1

D-53113 Bonn, Germany Tél : +49 228 815 0400 Courriel : euroeceh@who.int Site web : www.euro.who.int/ecehbonn

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Évaluation de l’impact de la pollution de l’air sur la santé : saisir des données sur plusieurs zones avec AirQ+

Décembre 2020

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Résumé

AirQ+ est un outil logiciel qui a été développé par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe pour quantifier la charge de morbidité due à la pollution de l’air et son impact. AirQ+ contient des méthodes permettant d’évaluer les effets de l’exposition à court et long termes à la pollution de l’air ambiant. Les principales méthodes utilisent les données scientifiques générées par des études de cohortes épidémiologiques, montrant les relations existant entre les niveaux de concentration moyens relevés dans un air pollué à long terme et les risques de mortalité dans les populations exposées. Il est suggéré d’évaluer l’impact de la pollution de l’air lors de l’évaluation des conséquences de politiques, d’interventions ou de scénarios hypothétiques. AirQ+ devrait toujours être utilisé avec l’appui d’un épidémiologiste ou d’un expert en évaluation de l’impact de la pollution atmosphérique. Pour aider les utilisateurs dans leurs analyses, AirQ+ est accompagné de manuels, dont le niveau d’expertise requis va croissant. Ce manuel présente aux usagers ordinaires d’AirQ+ l’analyse de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé publique lorsque les données proviennent de zones multiples. Ces nouvelles fonctions d’AirQ+ autorisant la saisie de données de zones multiples sont utiles pour des analyses impliquant non pas une zone unique, mais plusieurs (par exemple, plusieurs pays, régions, sous-régions ou des villes), de façon à obtenir une évaluation complète.

Mots clés

AIR POLLUTANTS PARTICULATE MATTER

AIR POLLUTION – adverse effects AIR POLLUTION – exposure AIR POLLUTION – health impacts

© Organisation mondiale de la santé, 2021

Certains Certains droits réservés. La présente publication est disponible sous la licence Creative Commons Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions 3.0 IGO (CC BY NC-SA 3.0 IGO ; https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/igo/deed.fr).

Aux termes de cette licence, vous pouvez copier, distribuer et adapter l’œuvre à des fins non commerciales, pour autant que l’œuvre soit citée de manière appropriée, comme il est indiqué ci dessous. Dans l’utilisation qui sera faite de l’œuvre, quelle qu’elle soit, il ne devra pas être suggéré que l’OMS approuve une organisation, des produits ou des services particuliers. L’utilisation de l’emblème de l’OMS est interdite. Si vous adaptez cette œuvre, vous êtes tenu de diffuser toute nouvelle œuvre sous la même licence Creative Commons ou sous une licence équivalente. Si vous traduisez cette œuvre, il vous est demandé d’ajouter la clause de non responsabilité suivante à la citation suggérée : « La présente traduction n’a pas été établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’OMS ne saurait être tenue pour responsable du contenu ou de l’exactitude de la présente traduction. L’édition originale anglaise est l’édition authentique qui fait foi : Health impact assessment of air pollution: AirQ+ multiple-area data input. Copenhagen: WHO Regional Office for Europe; 2020».

Toute médiation relative à un différend survenu dans le cadre de la licence sera menée conformément au Règlement de médiation de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. (http://www.wipo.int/amc/ en/mediation/rules/)

Citation suggérée. Évaluation de l’impact de la pollution de l’air sur la santé : saisir des données sur plusieurs zones avec AirQ+ : Copenhague : Bureau régional de l’OMS pour l’Europe ; 2021.

Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO.

Catalogage à la source. Disponible à l’adresse http://apps.who.int/iris.

Ventes, droits et licences. Pour acheter les publications de l’OMS, voir http://apps.who.int/

bookorders. Pour soumettre une demande en vue d’un usage commercial ou une demande concernant les droits et licences, voir http://www.who.int/about/licensing.

Matériel attribué à des tiers. Si vous souhaitez réutiliser du matériel figurant dans la présente œuvre qui est attribué à un tiers, tel que des tableaux, figures ou images, il vous appartient de déterminer si une permission doit être obtenue pour un tel usage et d’obtenir cette permission du titulaire du droit d’auteur. L’utilisateur s’expose seul au risque de plaintes résultant d’une infraction au droit d’auteur dont est titulaire un tiers sur un élément de la présente œuvre.

Clause générale de non responsabilité. Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’OMS aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les traits discontinus formés d’une succession de points ou de tirets sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif.

La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l’OMS, de préférence à d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indique qu’il s’agit d’un nom déposé.

L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les

Document numéro : WHO/EURO:2021-1558-41309-56922

Les demandes concernant les publications du Bureau régional sont à adresser à :

Service des publications

Bureau régional de l’OMS pour l’Europe UN City, Marmorvej 51

DK-2100 Copenhague Ø, Danemark Vous pouvez également remplir un formulaire de demande de documentation, d’informations sanitaires ou d’autorisation de reproduire/traduire sur le site Web du Bureau régional (http://www.euro.who.int/

PubRequest?language=French).

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Sommaire

Remerciements ... iv

Introduction... 1

Questions et difficultés ... 3

Évaluation d'impact impliquant la saisie de données pour plusieurs zones ... 4

Exemple A. Analyse de deux zones à partir de données journalières sur la

pollution de l’air ambiant pendant trois ans : exposition aux PM

2,5

à long terme et mortalité des adultes ... 4

Exemple B. Analyse de trois zones à partir de données sur la pollution de l’air

ambiant pendant un an : exposition aux PM

2,5

à long terme et mortalité des adultes ... 10

Exemple C. Analyse de 12 zones portant sur un an de données journalières sur la

pollution de l’air ambiant en PM

2,5

à long terme et la mortalité des adultes ... 13

Exemple D. Analyse des données sur la pollution de l’air ambiant en PM2,5

à long terme dans 13 zones et de la mortalité des adultes ... 16

Exemple E. Analyse des données sur la pollution quotidienne de l’air ambiant en

PM

2,5

à long terme dans 647 zones et de la mortalité des adultes ... 19

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Remerciements

Les auteurs de cette publication sont : Pierpaolo Mudu  (Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe) et Ingu Kim (Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe). Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe remercie vivement Magali Corso (Santé publique France), Sylvia Medina (Santé publique France), Michal Krzyzanowski (Imperial College London, Royaume-Uni et d’Irlande du Nord) and Joseph Spadaro (Spadaro Environmental Research Consultants, Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis d’Amérique) pour leurs commentaires et leurs suggestions. Nous remercions Tibor Málnási (National Public Health Center, Hongrie) pour sa contribution à l’élaboration de cette publication. Merci également à Dorota Jarosinska (Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe) pour ses commentaires utiles lors de l’achèvement de la publication. Le projet AirQ+ a été partiellement financé par le Ministère Fédéral Allemand de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et de la Sûreté Nucléaire.

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Introduction

L’objectif de ce rapport est d’initier les utilisateurs d’AirQ+ à l’analyse de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé publique en incluant des données provenant de plusieurs zones.1 Les utilisateurs y trouveront un intérêt lorsqu’ils n’analysent pas une seule zone, mais doivent tenir compte de plusieurs (par exemple, plusieurs pays, régions, sous-régions ou villes) pour réaliser une évaluation plus détaillée.

Pour faciliter ce type d’analyse, l’utilisateur d’AirQ+ peut gagner du temps en saisissant les données de pollution atmosphérique pour plusieurs zones dans des fichiers (csv) de valeurs séparées par des virgules qui utilisent le point-virgule (;) comme caractère de séparation et en effectuant une analyse simultanée au lieu d’analyses distinctes zone par zone. Les données doivent être préparées au format csv : la première ligne doit inclure les noms des champs (par exemple, la zone ; la date ; la moyenne quotidienne PM2,5), et être suivie des lignes de données de la zone 1 ou de la région 1, puis de la zone 2 et de la région 2, etc.

Pour importer des fichiers de données, sélectionnez l’onglet «  Données sur la qualité de l’air  » dans la fenêtre

« Propriétés d’analyse », puis utilisez le bouton Importer les données pour activer la fenêtre Importer les données sur la qualité de l’air (cf. Figure 1).

Figure 1. Importer des données sur la pollution de l’air dans AirQ+

1 Le projet AirQ+ a été partiellement financé par le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté nucléaire.

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Les résultats d’une analyse multizone comprennent la production habituelle de la proportion attribuable estimée, du nombre estimé de cas attribuables et du nombre estimé de cas attribuables pour 100 000 habitants à risque pour chaque zone analysée. La proportion attribuable à la population est calculée avec une moyenne pondérée en fonction de la taille de la population des résultats spécifiques à une zone. Les résultats comprennent également des sommes récapitulatives totales fondées sur la somme des résultats pour une zone unique.2

De plus, la fenêtre Résultats détaillés présente les résultats à l’aide d’une valeur de concentration moyenne de pollution atmosphérique pondérée en fonction de la population pour toutes les zones analysées. L’utilisateur peut prendre en compte les résultats pour toutes les zones lorsque le calcul de la valeur moyenne est logique, par exemple dans le cas de régions faisant partie d’un pays ou de districts d’une ville (voir exemples ci-dessous).

AirQ+ est accompagné du dossier «  testData  », qui contient cinq fichiers d’exemples de données à tester. Le Tableau 1 montre les données contenues dans chaque fichier sur la mortalité, la population et la qualité de l’air.

Tableau 1. Fichiers d’exemples de test fournis avec AirQ+

Exemple Nom de fichier Description

A 02AreasTestPMDailyValues.csv Contient des données journalières moyennes sur les concentrations quotidiennes de PM2,5 dans deux zones, la sous-région 1 et la sous-région 2, pour trois ans, de 2004 à 2006.

B 03AreasTestPMMinMaxDaysValues.csv Contient des données sur la qualité de l’air pour les PM2,5 entre 10 µg/m3 et 190 µg/m3 provenant de trois zones : sous-région 1, sous-région 2 et sous-région 3 ; les données sur la pollution atmosphérique comprennent la fréquence des jours dans une intervalle spécifique de valeurs PM2,5, étape 10.3

C 12AreasTestPMDailyValues.csv Contient des données journalières sur la

concentration quotidienne de PM2,5 dans 12 zones.

D 13AreasTestPMYearlyMeans.csv Contient des données de 13 zones avec différentes valeurs moyennes annuelles de concentration de PM2,5, variant de 12 µg/m3 à 40 µg/m3.

E 647Areas_with Incidence and Population.csv Contient des données provenant de 647 zones avec différentes valeurs moyennes annuelles de concentration de PM2,5, variant de 2,74 µg/

m3 à 16,37 µg/m3 ; les données sont modélisées avec des populations allant de 1 à 24 408, avec différents taux de mortalité.

Les exemples comportant deux et trois zones (exemples A et B) utilisent des taux de mortalité différents pour les populations exposées de tailles comparables. L’exemple avec 12  zones (exemple C) utilise des données sur les populations exposées variant entre 1 091 660 et 1 610 406, et des taux de mortalité variant entre 450 pour

2 Pour de plus amples informations sur les termes importants, veuillez consulter le glossaire d’AirQ+, accessible par la principale fenêtre d’accueil.

3 La catégorie 0–10 comprend toutes les valeurs de concentration de la pollution atmosphérique supérieures ou égales à 0 et inférieures à 10 [x, x+10].

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100 000 et 1200 pour 100 000 habitants. L’exemple comportant 13 zones (exemple D) utilise des données sur des populations exposées allant de 100 000 à 5 000 000, mais avec le même taux de mortalité.

Questions et difficultés

Il y a deux points importants à considérer. Premièrement, les exemples sont théoriques et ne sont pas fondés sur des données provenant d’un pays ou d’une ville en particulier. Deuxièmement, les risques relatifs de contamination de l’air devraient s’appliquer aux zones où la population est suffisamment nombreuse. Il n’y a pas de seuil quantitatif pour définir la taille suffisante d’une population nombreuse.

Lorsqu’il s’agit de zones qui comprennent de petites et très petites populations (par exemple, des îlots de recensement ou une zone de code postal), par exemple moins de 1000 habitants, il faut tenir compte de certains aspects. Se pose alors la question de la comparabilité (en ce qui concerne l’âge, le sexe, etc.) de la petite population étudiée avec la population ayant généré les estimations de risques à utiliser dans l’évaluation. Une deuxième question est liée à la disponibilité de données sur l’incidence, qui sont difficiles à obtenir à très petite échelle. Une troisième question se pose quant au fait d’avoir plusieurs sous-zones différentes d’une même zone, ce qui doit être justifié, par exemple par des profils d’exposition distincts. Il est conseillé de vérifier l’estimation générale habituelle de l’impact pour l’ensemble de la zone.

Pour résumer la question de la dimension des zones, Briggs et al. (2007:p. 357)4 liste les quatre objectifs habituellement visés par les études d’épidémiologie environnementale :

a) fournir une base uniforme en vue de la représentation cartographique, pour favoriser la représentation visuelle et l’interprétation des données et faciliter l’analyse des configurations spatiales ;

b) avoir un système de zones suffisamment fin pour refléter les variations locales en termes d’exposition et de taux de maladie, en particulier dans les zones urbaines où ces gradients peuvent être importants ; c) obtenir des populations de dénominateurs raisonnablement importantes et cohérentes dans toutes les

zones, afin d’éviter ce que l’on appelle le « problème du petit nombre », qui peut conduire à des estimations très instables du risque et à de grandes variations de l’incertitude entre les zones ;

d) réduire au minimum la nécessité d’une transformation spatiale des données entre différentes unités spatiales, qui implique invariablement un certain degré d’approximation et constitue donc une source supplémentaire d’erreurs.

L’information spatiale et temporelle liée à l’adoption de petites zones à des fins d’analyse doit être prudemment prise en compte, car la pertinence des estimations doit être jugée en fonction de l’objectif de l’étude et du degré d’imprécision associé aux dénombrements par petites zones (Elliot et al., 2000).5

Il est recommandé de toujours utiliser AirQ+ avec l’aide d’un épidémiologiste ou d’un expert en évaluation de l’impact de la pollution atmosphérique.

4 Briggs D, Fecht D, De Hoogh K (2007). Census data issues for epidemiology and health risk assessment: experiences from the Small Premature deaths in Area Health Statistics Unit. J R Stat Soc Ser A Stat Soc. 170(2):355–78. doi:https://doi.org/10.1111/j.1467- 985X.2006.00467.x.

5 Elliot P, Wakefield JC, Best NG, Briggs DJ, editors (2000). Spatial epidemiology: methods and applications. Oxford: Oxford University Press.

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Évaluation d'impact impliquant la saisie de données pour plusieurs zones

Exemple A. Analyse de deux zones à partir de données

journalières sur la pollution de l’air ambiant pendant trois ans : exposition aux PM

2,5

à long terme et mortalité des adultes

La question à examiner est la suivante : combien de décès (sur le nombre total de décès dus à des causes naturelles) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 dépassant la valeur indiquée dans les directives6 de l’OMS (10 µg/m3) dans deux zones différentes d’une ville ?

Données à saisir

L’exemple A utilise le fichier de données d’entrée 02AreasTestPMDailyValues.csv. Les données comprennent un exemple de concentrations quotidiennes moyennes de PM2,5 dans deux zones, la sous-région 1 (Subregion 1) et la sous-région 2 (Subregion 2), sur trois ans, de 2004 à 2006.

La ligne 1 contient le nom des champs.

Les lignes 2-2193 contiennent le nom de la zone, la date (au format « jour.mois.année ») et la valeur moyenne des PM2,5.

Voici des exemples de données :

ƒ

line 1: Subregion;Date;Daily Mean PM2.5

ƒ

line 8: Subregion 1;07.01.2004;29

ƒ

line 1184: Subregion 2;27.03.2004;25.

Cela signifie que la concentration journalière moyenne de PM2,5 dans la sous-région 1 était de 29 µg/m3 le 7 janvier 2004 et que la concentration journalière moyenne de PM2,5 dans la sous-région 2 était de 25 µg/m3 le 27 mars 2004.

Dans la fenêtre Nouvelle analyse d’impact (cf. Figure 2), sélectionnez les effets de la pollution ambiante à long terme et le polluant PM2,5 à l’endroit souhaité et cliquez sur OK.

6 WHO Regional Office for Europe (2006). Air quality guidelines: global update 2005: particulate matter, ozone, nitrogen dioxide, and sulfur dioxide. Copenhagen: WHO Regional Office for Europe (http://www.euro.who.int/en/health-topics/environment- and-health/air-quality/publications/pre2009/air-quality-guidelines.-global-update-2005.-particulate-matter,-ozone,-nitrogen- dioxide-and-sulfur-dioxide, accessed 12 November 2019).

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Figure 2. AirQ+ Nouvelle analyse d’impact de la pollution de l’air ambiant par PM2,5 à long terme

Dans la fenêtre Propriétés d’analyse (cf. Figure  3), entrez la population totale  : 4246375. AirQ+ n’utilise pas la population totale pour l’analyse, l’utilisateur peut donc considérer ce chiffre comme une information descriptive supplémentaire.7 Comme le fichier d’entrée contient des données journalières, sélectionnez l’option Entrer les données de qualité de l’air.

Figure 3. Sur AirQ+, fenêtre Propriétés d’analyse de la mortalité des adultes due à la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme (données d’entrée : données journalière sur les PM2,5 de la sous-région 1 et de la sous- région 2, 2004–2006)

Cliquez sur le bouton Entrer les données sur la qualité de l’air (cf. Figure 3) pour passer à la fenêtre Importer les données de qualité de l’air (cf. Figure 4).

7 AirQ+ utilise le nombre total d’adultes (de 30 ans ou plus) exposés au polluant, une valeur que l’utilisateur saisit lorsqu’il crée une nouvelle analyse d’impact, comme expliqué plus loin dans ce chapitre.

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Figure 4. Importation de données sur la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes (données d’entrée : données journalières sur les PM2,5 de la sous-région 1 et de la sous-région 2, 2004–2006)

Après avoir importé les données sur la qualité de l’air, AirQ+ calculera que les zones combinées (sous-régions 1 et 2) ont produit une concentration moyenne en PM2,5 de 27,50 μg/m3 pendant les années 2004–2006 (cf. Figure 5).

À partir des informations ci-dessous, l›utilisateur peut entrer les valeurs de la population exposée pour produire une concentration pondérée en fonction de la population qui sera utilisée pour les calculs ultérieurs.

Après avoir créé une nouvelle Évaluation d’impact (bouton au bas de la fenêtre Propriétés d’analyse), entrez les données suivantes (cf. Figure 5):

ƒ

incidence de la mortalité chez les adultes (de 30 ans et plus), toutes causes naturelles confondues, pour 100 000 habitants) dans la :

‚

Subregion 1 : 940

‚

Subregion 2 : 830

ƒ

le nombre total d’adultes (de 30 ans et plus) affectés par le polluant8 dans la :

‚

Subregion 1 : 1 156 588

‚

Subregion 2 : 1 391 237

ƒ

les valeurs de risque relatif par défaut pour la mortalité toutes causes confondues : 1,062 (IC à 95 % de 1,040–1,083)

ƒ

la valeur seuil par défaut suggérée dans les directives de l’OMS (2005) : 10 μg/m3.

8 Dans les deux sous-régions, la population totale à risque compte 2 547 825 personnes (chiffre affiché dans le pavé Données statistiques sur la qualité de l’air de la fenêtre Résultats détaillés ; données non présentées).

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La fenêtre d’Évaluation d’impact montre que les zones combinées (sous-régions 1 et 2) ont produit une concentration moyenne de PM2,5 de 27,50 μg/m3 pour les années 2004–2006 (créée lorsque l’utilisateur importe des données sur la qualité de l’air). Après avoir entré les valeurs sur la population exposée, AirQ+ produira une valeur pondérée en fonction de la population de 27,69 μg/m3 (cf. Figure 5) et l’utilisera pour les calculs ultérieurs (voir la fenêtre Résultats de la Figure 6).

AirQ+ génère deux valeurs différentes pour la concentration moyenne :

ƒ

une concentration moyenne pondérée en fonction de la population sur la période de trois ans de 2004 à 2006, qui est indiquée dans la fenêtre d’ Évaluation des impacts ; et

ƒ

une moyenne arithmétique des valeurs quotidiennes sur la période de trois ans 2004–2006, affichée dans la fenêtre Résultats détaillés.9

La fenêtre des résultats détaillés montre que la moyenne arithmétique de la pollution atmosphérique est de 25,47 μg/m3 dans la sous-région 1 (cf. Figure 7) et de 29,53 μg/m3 dans la sous-région 2 (données non présentées).

Figure 5. Sur AirQ+, fenêtre Évaluation de l’impact de la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme sur la mortalité des adultes (données d’entrée : données journalières sur les PM2,5)

Cliquez sur le bouton Calculer dans la fenêtre d’Évaluation de l’impact (cf. Figure 5) pour aller à la fenêtre Résultats (cf. Figure 6).

9 Le logiciel fonctionne avec la concentration moyenne pondérée en fonction de la population et l’utilisateur doit considérer la moyenne arithmétique comme ayant uniquement un intérêt éducatif ou descriptif.

(14)

Résultats

AirQ+ calcule le nombre total de cas10 comme la somme de chaque résultat, zone par zone (cumul de toutes les zones). Les résultats dans les sous-régions 1 et 2 indiquent que 966 et 1280 décès prématurés, respectivement (estimations centrales) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 (cf. Figure  6). Ces résultats indiquent les bénéfices d’une réduction de l’exposition actuelle aux valeurs préconisées dans les directives de l’OMS. AirQ+ affiche également une somme cumulée des résultats spécifiques à une zone (Cumul de toutes les zones). La somme des cas attribuables à la pollution indique 2246 décès prématurés.11 Cet impact pourrait être évité si la concentration en PM2,5 ne dépassait pas 10 μg/m3. Cette fenêtre présente les résultats spécifiques à une région sous la forme d’une estimation de la proportion attribuable fondée sur la moyenne pondérée par la population dans la région et sur les taux d’incidence spécifiques à la région.

Figure 6. Résultats de AirQ+ sur l’impact de la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme sur la mortalité des adultes

La fenêtre Résultats détaillés donne les résultats pour chaque sous-région ainsi que pour l’ensemble des zones.

Les résultats cumulés sont calculés en fonction de l’exposition moyenne pondérée en fonction de la population ainsi que de l’incidence pondérée en fonction de la population. L’utilisateur peut sélectionner les onglets inférieur et supérieur pour voir les estimations calculées avec respectivement, les limites inférieure et supérieure de l’intervalle de confiance (IC) du risque relatif. Il s’agit de l’intervalle de confiance à 95 % fondé sur l’incertitude des valeurs de risque relatif de mortalité toutes causes confondues que l’utilisateur a saisie lors de la création de l’évaluation de l’impact.

La figure  7 montre la fenêtre Résultats détaillés avec le graphique de la surmortalité et du risque relatif. En sélectionnant le menu déroulant Zone de la fenêtre Résultats détaillés, l’utilisateur peut voir  : i)  les résultats spécifiques dans chaque zone ou ii) l’impact dans toutes les zones (traitées comme une seule région).

10 AirQ+ peut montrer le nombre total de cas sous la forme d’un seul calcul effectué sur une seule zone comprenant toutes les zones dans la fenêtre Résultats détaillés, qui peuvent intéresser les utilisateurs experts.

11 Le résultat pondéré en fonction de la population et de l’incidence indique que 2263 décès prématurés sont causés par une exposition à long terme aux PM2,5 (dans la fenêtre Résultats détaillés, données non présentées). La différence entre cette valeur et la valeur obtenue en additionnant les résultats zone par zone est due aux approximations utilisées dans les calculs.

(15)

Figure 7. Résultats détaillés dans AirQ+ sur l’impact de la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme sur la mortalité des adultes (graphique de la surmortalité dans la sous-région 1)

Par ailleurs, chaque sous-région a des résultats différents en fonction de la valeur limite. Le Tableau 2 présente les résultats pour différentes valeurs seuils. Dans ce cas, les bénéfices de la réduction de la pollution atmosphérique sur la mortalité indiquent 2844 décès en moins pour une valeur seuil égale à 5 μg/m3, 2002 décès en moins pour une valeur seuil égale à 12 μg/m3 et 342 décès en moins pour une valeur seuil égale à 25 μg/m3.12

Tableau 2. Résultats pour différentes valeurs seuils

Métriques Valeur seuil 5 µg/m3 Valeur seuil 12 µg/m3 Valeur seuil 25 µg/m3 Sous-région 1 Sous-région 2 Sous-région 1 Sous-région 2 Sous-région 1 Sous-région 2 Estimation de

la proportion attribuable (%)

11.59 (7.72–15.06)

13.72 (9.17–17.77)

7.79 (5.15–10.19)

10.01 (6.64–13.05)

0.28 (0.19–0.38)

2.69 (1.76–3.55) Estimation du

nombre de cas attribuables

1260 (839–1638)

1584 (1059–2051)

846 (560–1107)

1156 (767–1506)

31 (20–41)

311 (203–410) Estimation du

nombre de cas attribuables pour une population à risque de 100 000 personnes

108.92 (72.53–141.58)

113.87 (76.14–147.46)

73.18 (48.38–95.75)

83.07 (55.15–108.28)

2.67 (1.74–3.54)

22.32 (14.62–29.45)

Remarque : les chiffres entre parenthèses sont des valeurs de l’intervalle de confiance à 95 %.

12 Les impacts pondérés en fonction de la population et de l’incidence sont estimés à 2860 décès supplémentaires pour une valeur seuil égale à 5 μg/m3, 2019 décès supplémentaires pour un seuil égal à 12 μg/m3 et 360 décès supplémentaires pour un seuil égal à 25 μg/m3.

(16)

Exemple B. Analyse de trois zones à partir de données sur la pollution de l’air ambiant pendant un an : exposition aux PM

2,5

à long terme et mortalité des adultes

La question à examiner est la suivante : combien de décès (sur le nombre total de décès dus à des causes naturelles) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 dépassant la valeur indiquée dans les directives de l’OMS (10 µg/m3) dans trois régions différentes ?

Données à saisir

L’exemple B utilise le fichier de données “03AreasTestPMMinMaxDaysValues.csv. Il contient un échantillon de données sur les PM2,5 pour une analyse d’impact à partir de données sur la concentration pendant un an, provenant de trois zones : Subregion 1, Subregion 2 et Subregion 3.

La ligne 1 contient le nom des champs.

Les lignes 2 à 58 contiennent le nom de la zone, la valeur minimale de l’intervalle pour la concentration en PM2.5, la valeur maximale de l’intervalle pour la concentration en PM2,5 et le nombre de jours.

Voici des exemples de données :

ƒ

ligne 1 : subregion;min;max; jours

ƒ

ligne 9 : Subregion 1;70;80;6

ƒ

ligne 27 : Subregion 2;60;70;6.

Cela signifie qu’il y a eu 6 jours présentant une concentration en PM2,5 comprise entre 70 µg/m3 et 80 µg/m3 dans la Subregion 1, et 6 jours présentant une concentration en PM2,5 comprise entre 60 µg/m3 et 70 µg/m3 dans la Subregion 2.

Dans la fenêtre Nouvelle analyse d’impact (cf. Figure 2), sélectionnez les effets à long terme, la pollution ambiante et le polluant PM2,5 à l’endroit souhaité.

Dans la fenêtre Propriétés d’analyse, entrez la population totale pour les données montrées en exemple : 6746375.

AirQ+ n’utilise pas la population totale pour l’analyse  ; l’utilisateur peut donc considérer ce chiffre comme une information descriptive supplémentaire. Puisque le fichier d’entrée contient des données journalières, sélectionnez l’option Entrer les données de qualité de l’air (cf. Figure 3).

Cliquez sur le bouton Entrer les données de qualité de l’air (cf. Figure 3) pour passer à la fenêtre Importer les données sur la qualité de l’air (cf. Figure 8).

Après avoir importé les données sur la qualité de l’air, AirQ+ calculera que les zones combinées (subregions 1–3) (sous-régions 1, 2 et 3) ont produit une concentration moyenne en PM2,5 de 30,85 μg/m3 (données non présentées).

À partir des informations ci-dessous, l’utilisateur peut entrer les valeurs de la population exposée pour produire une concentration pondérée en fonction de la population, qui sera utilisée pour les calculs ultérieurs.

(17)

Après avoir créé une nouvelle Évaluation d’impact (bouton au bas de la fenêtre Propriétés d’analyse), entrez les données suivantes :

ƒ

incidence de la mortalité (toutes causes naturelles, pour 100 000 habitants) dans la :

‚

Subregion 1 : 940

‚

Subregion 2 : 830

‚

Subregion 3 : 910

ƒ

adultes (de 30 ans ou plus) exposés au polluant13 dans la :

‚

Subregion 1 : 1 156 588

‚

Subregion 2 : 1 391 237

‚

Subregion 3 : 1 500 000

ƒ

les valeurs de risque relatif suggérées par défaut pour la mortalité toutes causes confondues  : 1,062 (IC 1,040–1,083)

ƒ

la valeur seuil suggérée par défaut dans les directives de l’OMS (2005) : 10 μg/m3.

Après avoir entré les valeurs de la population exposée, AirQ+ produira une valeur de concentration moyenne pondérée en fonction de la population de 30,19 μg/m3 et l’utilisera pour les calculs ultérieurs ; les résultats sont affichés sur la page Résultats détaillés (figure non présentée). Dans cet exemple, la valeur journalière est une moyenne sur trois ans des valeurs journalières disponibles. En cas d’utilisation d’un ensemble de données comprenant des valeurs minimales et maximales, sélectionner le format d’entrée Agrégé (surligné dans un encadré rouge, Figure 8).

Considérons que la valeur moyenne de la pollution atmosphérique est de 38,42 μg/m3 pour la sous-région 1, 31,82 μg/m3 pour la sous-région 2 et 22,32 μg/m3 pour la sous-région 3 (données non présentées).

Figure 8. Importation de données sur la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes (données d’entrée : données journalières sur les PM2,5 – concentrations journalières de PM2.5 dans la sous- région 1, la sous-région 2 et la sous-région 3 pendant un an)

13 La population totale à risque dans toutes les sous-régions est de 4 047 825 personnes ( indiquée dans l’encadré Statistiques sur la qualité de l’air de la fenêtre Résultats détaillés, figure non montrée).

(18)

Résultats

Les résultats dans les sous-régions 1, 2 et 3 indiquent que respectivement, 1709, 1421 et 975 décès prématurés (estimations centrales) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 (cf. Figure  9). Ces résultats indiquent l’avantage d’une réduction de l’exposition actuelle à la valeur indiquée dans les directives de l’OMS. La somme de ces résultats indique 4104 décès prématurés.14 Cet impact pourrait être évité si la concentration de PM2,5 ne dépassait pas 10 μg/m3.

La fenêtre Résultats détaillés donne les résultats pour chaque sous-région ainsi que pour l’ensemble des zones. Les résultats cumulés sont calculés en fonction de l’exposition moyenne pondérée en fonction de la population ainsi que de l’incidence pondérée en fonction de la population. Les valeurs des colonnes « Inférieure » et « Supérieure » correspondent aux estimations calculées avec respectivement, les limites inférieure et supérieure de l’intervalle de confiance du risque relatif. L’intervalle entre les valeurs inférieure et supérieure représente une partie de l’incertitude associée à l’estimation. À l’aide d’une liste déroulante, les utilisateurs peuvent afficher les graphiques de la surmortalité et du risque relatif pour chaque zone ou pour toutes les zones.

Figure 9. AirQ+ Résultats pour la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes

14 Les résultats pondérés en fonction de la population et de l’incidence indiquent que 4124 décès prématurés sont causés par une exposition prolongée aux PM2,5 (présenté dans le pavé Statistiques des données sur la qualité de l’air de la fenêtre Résultats détaillés, données non affichées).

(19)

Exemple C. Analyse de 12 zones portant sur un an de données journalières sur la pollution de l’air ambiant en PM

2,5

à long terme et la mortalité des adultes

La question à examiner est la suivante : combien de décès (sur le nombre total de décès dus à des causes naturelles) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 dépassant la valeur indiquée dans les directives de l’OMS (10 µg/m3) dans 12 zones différentes d’une ville ?

Données à saisir

L’exemple C utilise le fichier de données 12AreasTestPMDailyValues.csv. Il contient les données d’un an de concentration en PM2,5 dans 12 zones (Areas 1–12), ventilées par niveau de pollution.

Dans la fenêtre Nouvelle analyse d’impact, sélectionnez les effets à long terme, la pollution ambiante et le polluant PM2,5 à l’endroit souhaité, comme dans les exemples précédents.

Dans la fenêtre Propriétés d’analyse, entrez la population totale : 26843985. AirQ+ n’utilise pas la population totale pour l’analyse, l’utilisateur peut donc considérer ce chiffre comme une information descriptive supplémentaire.

Puisque le fichier d’entrée contient des données journalières, sélectionnez l’option Entrer les données de qualité de l’air.

En suivant les instructions des exemples précédents, utilisez le bouton Importer les données sur la qualité de l’air (cf.

Figure 10) pour importer les données ; AirQ+ calculera que les 12 zones combinées ont produit une concentration moyenne de PM2,5 de 28,32 μg/m3. Après avoir entré les valeurs de la population exposée, AirQ+ produira une valeur de concentration moyenne pondérée en fonction de la population de 28,33 μg/m3 et l’utilisera pour les calculs ultérieurs ; les résultats sont dans la fenêtre Résultats détaillés (figure non illustrée).

Dans cet exemple, la valeur moyenne est une moyenne des valeurs moyennes quotidiennes disponibles dans 12 zones en 2005. Les valeurs moyennes des PM2,5 pour les 12 zones sont les suivantes :

Area 01 : 28.21 µg/m3 Area 07 : 28.01 µg/m3

Area 02 : 28.41 µg/m3 Area 08 : 28.41 µg/m3

Area 03 : 28.14 µg/m3 Area 09 : 28.22 µg/m3

Area 04 : 29.07 µg/m3 Area 10 : 28.45 µg/m3

Area 05 : 28.11 µg/m3 Area 11 : 28.28 µg/m3

Area 06 : 28.44 µg/m3 Area 12 : 28.12 µg/m3

Après avoir créé une nouvelle Évaluation d’impact, entrez les données suivantes :

ƒ

incidence de la mortalité (toutes causes naturelles, pour 100 000 habitants) dans la :

Area 01 : 939 Area 07 : 752

Area 02 : 830 Area 08 : 530

Area 03 : 564 Area 09 : 1200

Area 04 : 670 Area 10 : 450

Area 05 : 730 Area 11 : 700

Area 06 : 462 Area 12 : 620

(20)

ƒ

adultes (de 30 ans et plus) exposés au polluant15 dans la:

Area 01 : 1 156 588 Area 07 : 1 481 370

Area 02 : 1 391 237 Area 08 : 1 330 210

Area 03 : 1 427 400 Area 09 : 1 402 235

Area 04 : 1 501 320 Area 10 : 1 350 700

Area 05 : 1 112 430 Area 11 : 1 610 406

Area 06 : 1 091 660 Area 12 : 1 250 835

ƒ

les valeurs du risque relatif par défaut pour la mortalité toutes causes confondues : 1,062 (IC à 95 % : 1,040–

1,083)

ƒ

la valeur seuil par défaut suggérée dans les directives de l’OMS (2005): 10 μg/m3.

Figure 10. Importation de données sur la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes (données d’entrée : concentrations journalières moyennes de PM2,5 dans 12 zones sur un an)

15 La population totale à risque dans toutes les sous-régions est de 16 106 391 personnes (indiquée dans l’encadré Statistiques sur la qualité de l’air de la fenêtre Résultats détaillés, figure non montrée).

(21)

Résultats

Les résultats indiquent qu’un total de 11 871 décès supplémentaires dans les 12 zones considérées pourrait être

«évité» si les directives de l’OMS sur les PM2,5 étaient respectées (cf. Figure 11).16 Le nombre de décès prématurés dans chaque zone est le suivant :

Area 01 : 1127 Area 07 : 1144

Area 02 : 1211 Area 08 : 739

Area 03 : 832 Area 09 : 1747

Area 04 : 1090 Area 10 : 638

Area 05 : 838 Area 11 : 1174

Area 06 : 529 Area 12 : 801

Figure 11. Résultats obtenus sur AirQ+ pour la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme et la mortalité des adultes dans 12 zones

La fenêtre Résultats détaillés montre les graphiques de la surmortalité et du risque relatif dans les 12 zones en 2006. À l’aide d’une liste déroulante, les utilisateurs peuvent voir les résultats spécifiques dans chaque zone ou l’impact cumulé dans toutes les zones (traitées comme une seule zone).

16 Les résultats pondérés en fonction de la population et de l’incidence indiquent que 11 880 décès prématurés sont causés par une exposition prolongée aux PM2,5 (présenté dans la case Statistiques des données sur la qualité de l’air de la fenêtre Résultats détaillés, données non affichées).

(22)

Exemple D. Analyse des données sur la pollution de l’air ambiant en PM

2,5

à long terme dans 13 zones et de la mortalité des

adultes

La question à examiner est la suivante : combien de décès (sur le nombre total de décès dus à des causes naturelles) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 dépassant la valeur indiquée dans les directives de l’OMS (10 µg/m3) dans 13 zones différentes d’une ville ?

Données à saisir

L’exemple D utilise le fichier de données 13AreasTestPMYearlyMeans.csv. Il contient les données sur la concentration en PM2,5 dans 13 zones pendant un an, ventilées par niveau de pollution.

Dans la fenêtre Nouvelle analyse d’impact, sélectionnez les effets à long terme, la pollution ambiante et le polluant PM2,5 à l’endroit souhaité, comme dans les exemples précédents.

Dans la fenêtre Propriétés d’analyse, entrez la population totale : 39333333. AirQ+ n’utilise pas la population totale pour l’analyse, l’utilisateur peut donc considérer ce chiffre comme une information descriptive supplémentaire.

Puisque le fichier d’entrée contient des données journalières, sélectionnez l’option Entrer les données de qualité de l’air.

En suivant les instructions des exemples précédents, utilisez le bouton Importer les données sur la qualité de l’air (cf. Figure 12) pour importer les données ; AirQ+ calculera que les 13 zones combinées ont produit une concentration moyenne de PM2,5 de 27,46 μg/m3. Après avoir entré les valeurs de la population exposée, AirQ+ produira une valeur de concentration moyenne pondérée en fonction de la population de 21,06 μg/m3 et l’utilisera pour les calculs ultérieurs ; les résultats sont dans la fenêtre Résultats détaillés (figure non illustrée). Lors de l’utilisation d’un ensemble de données avec des valeurs minimales et maximales, sélectionnez le format d’entrée “Agrégées” (mis en évidence dans un encadré en rouge, Figure 12).

Dans cet exemple, la valeur moyenne est une moyenne des valeurs moyennes quotidiennes disponibles dans 13 zones en 2006. Les valeurs moyennes des PM2,5 pour les 13 zones sont les suivantes :

Area 01 : 12 µg/m3 Area 08 : 30 µg/m3

Area 02 : 15 µg/m3 Area 09 : 32 µg/m3

Area 03 : 20 µg/m3 Area 10 : 34 µg/m3

Area 04 : 22 µg/m3 Area 11 : 36 µg/m3

Area 05 : 24 µg/m3 Area 12 : 38 µg/m3

Area 06 : 26 µg/m3 Area 13 : 40 µg/m3

Area 07 : 28 µg/m3

(23)

Après avoir créé une nouvelle Évaluation d’impact , entrez les données suivantes :

ƒ

incidence de la mortalité (toutes causes naturelles, pour 100 000 habitants) dans la :

Area 01 : 900 Area 08 : 900

Area 02 : 900 Area 09 : 900

Area 03 : 900 Area 10 : 900

Area 04 : 900 Area 11 : 900

Area 05 : 900 Area 12 : 900

Area 06 : 900 Area 13 : 900

Area 07 : 900

ƒ

adultes (de 30 ans et plus) exposés au polluant 17 dans la :

Area 01 : 5 000 000 Area 08 : 1 250 000

Area 02 : 4 000 000 Area 09 : 1 000 000

Area 03 : 3 000 000 Area 10 : 750 000

Area 04 : 2 500 000 Area 11 : 500 000

Area 05 : 2 000 000 Area 12 : 250 000

Area 06 : 1 750 000 Area 13 : 100 000

Area 07 : 1 500 000

ƒ

les valeurs du risque relatif par défaut pour la mortalité toutes causes confondues : 1,062 (IC à 95 % 1,040–

1,083)

ƒ

la valeur seuil par défaut suggérée dans les directives de l’OMS (2005) : 10 μg/m3.

Figure 12. Importation des données sur la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes (données à saisir : concentrations minimales et maximales en PM2.5 et jours d’exposition pendant une année dans 13 zones)

17 La population totale à risque dans toutes les sous-régions est de 23 600 000 personnes (indiquée dans l’encadré Statistiques sur la qualité de l’air de la fenêtre Résultats détaillés, figure non montrée).

(24)

Résultats

Les résultats indiquent qu’un total de 13 479 décès supplémentaires dans les 13 zones considérées pourrait être

«évité» si les directives de l’OMS sur les PM2,5 étaient respectées (cf. Figure 13).18 Le nombre de décès prématurés dans chaque zone est le suivant :

Area 01 : 538 Area 08 : 1275

Area 02 : 1067 Area 09 : 1116

Area 03 : 1576 Area 10 : 907

Area 04 : 1567 Area 11 : 652

Area 05 : 1454 Area 12 : 349

Area 06 : 1445 Area 13 : 149

Area 07 : 1385

Figure 13. Résultats sur AirQ+ pour la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes dans 13 zones

La fenêtre Résultats détaillés montre les graphiques de la surmortalité et du risque relatif dans les 13 zones en 2006. À l’aide d’une liste déroulante, les utilisateurs peuvent voir les résultats spécifiques dans chaque zone ou l’impact cumulé dans toutes les zones (traitées comme une seule zone).

18 Le résultat pondéré en fonction de la population est de 13 670 cas de décès supplémentaires.

(25)

Exemple E. Analyse des données sur la pollution quotidienne de l’air ambiant en PM

2,5

à long terme dans 647 zones et de la mortalité des adultes

La question à examiner est la suivante : combien de décès (sur le nombre total de décès dus à des causes naturelles) sont attribuables à une exposition à long terme aux PM2,5 dépassant les 5 µg/m3 d’après les données portant sur 647 zones différentes ?

Principe

Dans cet exemple, l’utilisateur importe uniquement des données moyennes annuelles provenant de plusieurs zones.

Avant d’importer des données dans AirQ+, l’utilisateur doit créer un fichier de données csv avec quatre champs : zone, pollution atmosphérique, incidence et population à risque. AirQ+ créera ensuite les distributions de pollution pertinentes, comme dans le cas où l’utilisateur saisit une seule valeur moyenne annuelle dans une zone dans la fenêtre Propriétés d’analyse ; ici, ce sera réalisé avec plusieurs zones. Comme pour les autres types d’importation de zones multiples, l’analyse créée ne fonctionnera que pour les zones qui ont été importées, sauf si de nouvelles données sur la qualité de l’air sont importées.

Le même fichier utilisé pour importer les données sur la pollution atmosphérique peut être utilisé pour importer les données sur l’incidence et la population à risque. D’abord, entrez la zone et la moyenne des données annuelles sur la pollution atmosphérique. Ensuite, importez les données d’incidence et de population à risque pour générer la configuration de calcul souhaitée pour l’évaluation.

AirQ+ doit vérifier la validité du fichier csv. Par exemple, il est possible que les lignes soient rejetées parce que le nom de la zone n’a pas été importé auparavant dans le panneau Importer données, de la fenêtre Données sur la qualité de l’air. Dans l’onglet Évaluation de l’impact, l’utilisateur ne peut pas modifier manuellement l’incidence et les valeurs de population une fois les données importées ; pour modifier ces données, modifiez le fichier d’entrée de données à quatre champs et réimportez ensuite les nouvelles données dans AirQ+.

Données à saisir

L’exemple E utilise le fichier de données 647Areas_with Incidence & Population.csv. Il contient une année de données sur les concentrations moyennes en PM2,5 dans 647 zones.

Dans la fenêtre Nouvelle analyse d’impact, sélectionnez les effets à long terme, la pollution ambiante et le polluant PM2,5, comme dans les exemples précédents.

Dans la fenêtre Propriétés d’analyse, entrez la population totale : 1372989. AirQ+ n’utilise pas la population totale pour l’analyse, l’utilisateur peut donc considérer ce chiffre comme une information descriptive supplémentaire.

Puisque le fichier d’entrée contient des données sur la pollution de l’air pour plusieurs zones, sélectionnez l’option Entrer les données de qualité de l’air.

(26)

Sélectionnez Moyennes annuelles comme format d’entrée des données (mis en évidence dans un encadré en rouge, Figure 14) car les autres options ne sont pas autorisées. Dans cet exemple, la valeur moyenne est une moyenne de toutes les valeurs moyennes annuelles du 647 zones. Les valeurs annuelles moyennes des PM2,5 pour les 10 premières et les cinq dernières zones sont les suivantes :

Area 01 : 16.37 µg/m3 Area 09 : 15.19 µg/m3

Area 02 : 15.98 µg/m3 Area 10 : 14.99 µg/m3

Area 03 : 15.92 µg/m3

Area 04 : 15.85 µg/m3 Area 643 : 4.09 µg/m3

Area 05 : 15.62 µg/m3 Area 644 : 3.85 µg/m3

Area 06 : 15.39 µg/m3 Area 645 : 3.56 µg/m3

Area 07 : 15.38 µg/m3 Area 646 : 2.94 µg/m3

Area 08 : 15.29 µg/m3 Area 647 : 2.74 µg/m3

Figure 14. Importation de données sur la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes (données à saisir : moyenne annuelle des données de PM2,5 dans 647 zones)

Après avoir créé une nouvelle Évaluation d’impact (cf. Figure 15), l’utilisateur doit importer les données sur l’incidence et la population à risque en sélectionnant les colonnes appropriées dans la fenêtre Importer les valeurs d’incidence (cf. Figure 16).

(27)

Figure 15. Fenêtre d’Évaluation d’impact dans AirQ+ avec les résultats de l’importation des données sur l’incidence et la population à risque pour la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes (données d’entrée : moyenne annuelle des données de PM2,5 dans 647 zones)

Les utilisateurs peuvent importer l’incidence et la population à risque à l’aide d’un menu déroulant (mis en évidence dans un encadré en rouge, Figure 16).

Figure 16. Fenêtre dans AirQ+ pour importer les valeurs de l’incidence et de la population à risque dans la pollution de l’air ambiant en PM2,5 – à long terme – mortalité des adultes (données d’entrée : moyenne annuelle des données de PM2.5 dans 647 zones)

Les données supplémentaires de cette analyse sont les suivantes :

(28)

ƒ

incidence de la mortalité (toutes causes naturelles, pour 100 000 habitants) dans la :

Area 01 : 1005 Area 637 : 1106

Area 02 : 882 Area 638 : 923

Area 03 : 882 Area 639 : 929

Area 04 : 929 Area 640 : 945

Area 05 : 732 Area 641 : 945

Area 06 : 1020 Area 642 : 919

Area 07 : 942 Area 643 : 898

Area 08 : 1030 Area 644 : 1106

Area 09 : 815 Area 645 : 929

Area 10 : 1020 Area 646 : 898

… Area 647 : 1110

ƒ

adultes (de 30 ans et plus) exposés au polluant dans la :

Area 01 : 31 …

Area 02 : 2 Area 638: 37

Area 03 : 106 Area 639: 134

Area 04 : 23 Area 640 : 38

Area 05 : 27 Area 641 : 39

Area 06 : 7 Area 642 : 10

Area 07 : 37 Area 643 : 12

Area 08 : 6 Area 644 : 6

Area 08 : 77 Area 645 : 74

Area 09 : 9 Area 646 : 2

Area 10 : 109 Area 647 : 5

ƒ

les valeurs du risque relatif par défaut pour la mortalité toutes causes confondues : 1,08 (IC à 95 % 1,060-1,10)

ƒ

la valeur seuil : 5 μg/m3.

Cet exemple fonctionne avec des risques plus élevés que ceux habituellement utilisés, et étant donné les faibles niveaux d’exposition, avec une valeur seuil inférieure à la valeur des directives l’OMS (2005) sur les PM2,5. En utilisant des risques relatifs plus élevés que ceux suggérés par le projet HRAPIE,19 l’hypothèse est que la population exposée à de faibles niveaux de PM2,5 pourrait être plus sensible aux risques de mortalité prématurée que la population exposée à des concentrations moyennes de PM2,5.

Résultats

Les résultats indiquent un bénéfice, c’est-à-dire une réduction estimée de 454 décès (IC à 95 % : 345–560) pour les 647 zones combinées, en additionnant toutes les valeurs de la mortalité attribuable dans chaque zone, pour une valeur de concentration en PM2.5 de 5 μg/m3.20

19 WHO Regional Office for Europe (2013). Health risks of air pollution in Europe – HRAPIE project. Copenhagen: WHO Regional Office for Europe (http://www.euro.who.int/en/health-topics/environment-and-health/air-quality/publications/2013/health- risks-of-air-pollution-in-europe-hrapie-project.-new-emerging-risks-to-health-from-air-pollution-results-from-the-survey-of- experts, consulté le 5 décembre 2019)

20 L’impact pondéré en fonction de la population et de l’incidence est égal à 456 décès.

(29)

Les décès prématurés dans chaque région sont les suivants :

Area 01 : 0.03 Area 07 : 0.03

Area 02 : 0.00 Area 08 : 0.00

Area 03 : 0.08 Area 09 : 0.05

Area 04 : 0.02 Area 10 : 0.01

Area 05 : 0.02 …

Area 06 : 0.01 Areas 638–647 : 0.00

Le nombre de décès prématurés est égal à 0 lorsque le risque relatif est de 1, c’est-à-dire lorsque le niveau d’exposition est inférieur à la valeur seuil choisie. La Figure 17 montre la fenêtre Résultats de l’analyse.

Figure 17. Résultats dans AirQ+ pour la pollution de l’air ambiant en PM2,5 à long terme – mortalité des adultes dans 647 zones

Le nombre de cas de décès supplémentaires doit être vérifié dans l’onglet Résultats détaillés. En sélectionnant le menu déroulant « Zone », les résultats spécifiques à chaque zone peuvent être vérifiés. Les résultats détaillés peuvent être exportés et analysés à l’aide d’un logiciel externe à AirQ+.

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