Cours de mathématiques
Chapitre 13
Matrices
Aymar de Saint-Seine
Année scolaire 2011–2012
1.
Généralités
1.1. Dénition
Exemple : Voiides tarifs postaux, en euros, valableen 2009 :
Poids/Reommandé Sans R1 R2 R3
Jusqu'à 20g 0,56
e
3,36e
3,96e
4,86e
Jusqu'à 50g 0,90
e
3,70e
4,30e
5,20e
Jusqu'à 100g 1,35
e
4,15e
4,75e
5,65e
Jusqu'à 250g 2,22
e
5,02e
5,62e
6,52e
Jusqu'à 500g 3,02
e
5,82e
6,42e
7,52e
Jusqu'à 1kg 3,92
e
6,72e
7,32e
8,22e
Jusqu'à 2kg 5,16
e
7,96e
8,56e
9,46e
Jusqu'à 3kg 6,04
e
8,84e
9,33e
10,23e
Les informations peuvent être présentées de façon plus synthétique à l'aide du tableau
suivant :
0, 56 3, 36 3, 96 4, 86 0 , 90 3 , 70 4 , 30 5 , 20 1 , 35 4 , 15 4 , 75 5 , 65 2, 22 5, 02 5, 62 6, 52 3 , 02 5 , 82 6 , 42 7 , 52 3 , 92 6 , 72 7 , 32 8 , 22 5, 16 7, 96 8, 56 9, 46 6 , 04 8 , 84 9 , 33 10 , 23
C'est une matrieà8 lignes et4 olonnes.
Définition 1 : Matrice
Une matrie est un tableau de nombres.
Les nombres sont appelés les oeients, les termes ou les éléments de la ma-
trie.
Si on a
n
lignes etp
olonnes, on dit qu'on a une matrie de dimensionn × p
.Si
M
est une matrien × p
, le terme situé à lai i` eme
ligne et laj i` eme
olonne estnoté
m i,j
(ave1 ≤ i ≤ n
et1 ≤ j ≤ p
).Exemple : La matrie
A =
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
est de dimension
4 × 3
.Le terme
a 11
est1
, le termea 23
est6
, letermea 42
est11
.1.2. Égalité de deux matries
Théorème 1 : Égalité de deux matrices
Deuxmatries Met M'sont égalessietseulement siellessontde mêmedimension
et que haque élément de l'une est égal à l'élément orrespondant de l'autre, 'est
dire si, pour tout
i
et toutj
, on aM i,j = M i,j ′
.Exemple : On onsidère lestrois matriessuivantes :
A =
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
; B =
1 2 3 4 5 6 7 8 9
; C =
x 2 3
4 5 6 7 y 9 10 11 12
Lesmatries
A
etB
ne peuvent pasêtre égalespuisqu'elles n'ontpas lamême dimension.Les matries
A
etC
seront égalessi et seulement six = 1
ety = 8
.2.
Opérations sur les matries
Exemple :Soit
A
lamatriedonnantlestarifspostaux.Supposonsquees tarifssubissentune augmentation.
Soit
B
lamatriedonnant les augmentationsenvisagés pour haun des tarifs :B =
0, 02 0, 04 0, 09 0, 18 0 , 03 0 , 05 0 , 10 0 , 20 0, 05 0, 15 0, 75 0, 65 0, 22 0, 02 0, 62 0, 52 0 , 32 0 , 82 0 , 42 0 , 52 0, 42 0, 72 0, 32 0, 22 0, 50 0, 96 0, 56 0, 46 0 , 50 0 , 84 0 , 33 0 , 23
soit
C
La matrie donnant les nouveaux tarifs. Comme le nouveau tarif est obtenu enfaisant l'addtion de l'anien tarif et de son augmentation, haque oeient de la ma-
trie
C
est la somme du oeient de la matrieA
et du oeient de la matrieB
orrespondant.On note
C = A + B
.2.1. Addition
Définition 2 : Addition de matrices
Pour additionner deux matries de même dimension, il sut d'ajouter haque
terme de la première matrie au terme situé à la même position sur la deuxième
matrie.
Autrement dit, la somme de la matrie
A = (a ij )
(n
lignes,p
olonnes) et de lamatrie
B = (b ij )
(n
lignes,p
olonnes) est la matrieC = A + B
(n
lignes,p
olonnes) telle que pour tout
i ∈ [1 , n ]
, pour toutj ∈ [1 , q ]
,c i,j = a i,j + b i,j
.Exemple :
1 2 3 4 5 6 7 8 8
+
−4 5 6 3 0 −2 6 7 9
=
−3 7 9 7 5 4 13 15 17
Remarque : On ne peut pas additionnerdes matriesquin'ontpas lesmêmes dimensions
('est à dire des matries telles que le nombre de ligne ou le nombre de olonne ne soit
pas lemême).
Théorème 2 (admis) :
A
,B
etC
étant des matries de mêmes dimensions,k
etk ′
deux nombres. Ondémontre et nous admettrons que :
• A + B = B + A
(ommutativité);• (A + B) + C = (A + B) + C
(assoiativité);• A + 0 = A
(où0
est la matrie dont tous les oeients sont nuls).2.2.
Produit d'un nombre réel par une matrie
Exemple : Supposons, toujours dans le as des tarifs postaux, que les tarifs soient aug-
mentés uniformément de
10%
. Chaque oeient de la matrieA
est don multipliépar1, 1
.La matrieD
des nouveaux tarifs est notéeD = 1, 1A
.Définition 3 : Multiplication d’un réel et d’une matrice
Si
k
est un nombre réel, etM
une matrie, la matriek × M
est obtenue enmultipliant haque terme de
M
park
.Exemple :
10
1 2 3 4 5 6 7 8 9
=
10 20 30 40 50 60 70 80 90
Théorème 3 :
A
étant une matrie,k
etk ′
étant des nombres, on a :• 1A = A
;• −A = (−1)A
;• k ( A + B ) = kA + kB
(distributivité pour les matries);• (k + k ′ )A = kA + k ′ A
(distributivité pour les réels);• k(k ′ A) = (kk ′ )A
(assoiativité).2.3.
Produit de deux matries
Exemple : Dans une entreprise de vente de pièes détahées, deux servies parallèles'o-
upent du ourrier. Notons
S 1
le servie traitement des ommandes etS 2
le servieéhange-rélamation.
Pour une semainedonnée, levolume du ourriertraité est donné par le tableausuivant :
Servie/jusqu'à 20g 50g 100g 250g 500g 1kg 2kg 3kg
S 1
50 35 15 10 0 0 0 0S 2
7 3 4 10 0 0 0 1On souhaite aluler le oût d'envoi par servie et suivant le type d'aranhissement du
ourrier. On dispose lesaluls de la façonsuivante :
sans R1 R2 R3
0, 56 3, 36 3, 96 4, 86 0, 90 3, 70 4, 30 5, 20 1 , 35 4 , 15 4 , 75 5 , 65 2, 22 5, 02 5, 62 6, 52 3, 02 5, 82 6, 42 7, 52 3 , 92 6 , 72 7 , 32 8 , 22 5, 16 7, 96 8, 56 9, 46 6, 04 8, 84 9, 33 10, 23
S 1 50 35 15 10 0 0 0 0
S2 7 3 4 10 0 0 0 1
. . a 13 .
. . . .
Lenombre
a 13
représentede l'ensembledes olis aranhisautypeR2
pour leservieS1
.On obtient:
Servies sans R1 R2 R3
S 1
101.95 . . .S 2
. . . .Définition 4 : Multiplication de matrices
On ne peut multiplier deux matries qui si le nombre de olonnes de la première
matrie est égal au nombre de lignes de la deuxième matrie.
Pouravoirletermesituéà laligne
i
et laolonnej
, il fautmultiplier haquetermede laligne
i
de lapremièrematriepar euxde laolonnej
deladeuxièmematrieet faire la somme de tous es produits.
Autrement dit, le produit de
A
(n
lignes,p
olonnes) parB
(p
lignes,q
olonnes)estlamatrie
C = AB
(n
,lignesq
olonnes)tellequei ∈ [1, n]
, pourtoutj ∈ [1, q]
,c i,j =
p
P
k=1
a i,k b k,j
Exemple :
1 2 3 4 5 6 7 8 9
×
−4 5 6 3 0 −2 6 7 9
=
20 26 29 35 62 68 50 98 107
.c 11
vient de1 × (−4) + 2 × 3 + 3 × 6
.c 32
vient de7 × 5 + 8 × 0 + 8 × 7
.Remarque : Disposition des aluls : On multiplie les lignes de
A
par les olonnes deB
suivant leshéma i-dessous :
a 11 . . . a 1k . . . a 1p
.
.
. .
.
. .
.
. .
.
. .
.
.
a i1 . . . a ik . . . a ip
.
.
. .
.
. .
.
. .
.
. .
.
.
a n1 . . . a nk . . . a np
A
:n
rowsp
olumnsb 11 . . . b 1j . . . b 1q
.
.
. .
.
. .
.
. .
.
. .
.
.
b k1 . . . b kj . . . b kq
.
.
. .
.
. .
.
. .
.
. .
.
.
b p1 . . . b pj . . . b pq
B
:p
rowsq
olumnsc 11 . . . c 1j . . . c 1q
.
.
. .
.
. .
.
. .
.
. .
.
.
c i1 . . . c ij . . . c iq
.
.
. .
.
. .
.
. .
.
. .
.
.
c n1 . . . c nk . . . c nq
C = A × B
:n
rowsq
olumnsa i 1 × b 1 j
a ik
× b kj
a ip
× b pj +
.
.
.
+ +
.
.
.
+
Théorème 4 :
A
,B
etC
sont trois matries telles que les opérations suivantes existent :• A × ( B × C ) = ( A × B ) × C
(assoiativité);• A × ( B + C ) = A × B + A × C
(distributivité à gauhe);• (A + B) × C = A × C + B × C
(distributivité à droite); Attention! en généralA × B 6= B × A
(il n'a pas ommutativité).Définition 5 : Matrice inverse
Soit M une matrie arrée de dimension
n × n
. On appelle matrie inverse lamatrie B telle que
A × B = B × A = I n
oùI n
est la matrie identique dedimension
n × n
.Cette matrie est notée
A −1
.Exemple : On onsidère
A =
5 −1
−9 2
et
B = 2 1
9 5
.
omme
5 −1
−9 2
×
2 1 9 5
=
1 0 0 1
et
2 1 9 5
×
5 −1
−9 2
=
1 0 0 1
, les deux
matries
A
etB
sont don inverses l'une de l'autre.3.
Appliations
3.1. Gestion de données
3.2.
Résolution d'un système
Un système linéairede
n
équationsàn
inonnues est un système quipeut semettresousla forme
A × X = B
, oùA
est une matrien × n
,X
est une matrie olonnen × 1
ontenant les inonnues et B est une matrieolonne
n × 1
.Exemple :
Le système
5x − y = 7
−9x + 2y = 8
peut memettre sousla forme:5 −1
−9 2
× x
y
= 7
8
Pour résoudre le système
A × X = B
, si A est inversible, on peut multiplier les deux membres à gauhe parA −1
(attention ausens, lamultipliation des matriesn'étant pas ommutative).A −1 × A × X = A −1 × B
, etdon (A −1 × A
tantla matrieidentité), onaX = A −1 × B
Exemple : Dans l'exemplei-dessus, onaurait
X = x
y
=
5 −1
−9 2 − 1
× 7
8
= 2 1
9 5
× 7
8
= 22
103
4.
Exeries
4.1.
Ériture d'une matrie
13.1
Soit la matrieA =
2 3 −1 4 0 −2
−1 5 7
1
. Déterminera 12
;a 23
;a 32
;a 33
.2
. Détermineri
etj
tels quea ij = 0
;a ij = 5
,a ij = −1
.13.2
Érire les matriesde dimensions3 × 3
dans lesas suivants :1
.a ij = i + j
sii 6= j;
a ij = 0
sii = j.
2
.a ij = 0
sii 6= j ; a ij = (−1) i+j
sii = j.
3
.a ij = 0
sii < j;
a ij = i.j
sii > j.
4
.a ij = 0
sii + j
pair; a ij = i j
sinon.
13.3
Il existe des matriesqui ont une formepartiulière. On appelle:•
Matrie ligne :matriequi n'a qu'une ligne.•
Matrie olonne : matriequi n'a qu'une olonne.•
Matrie arrée: matrie quia autant de lignes que de olonnes (n × n
).•
Matriediagonale:matriearréetellequeM i,j = 0
sii 6= j
,'est direquineontientdes termesnon nuls quesur la diagonalequi va du oin haut etgauhe auoin bas et
droite. (Il peut y avoir des termes nulssur ettediagonale).
•
Matrie unité : matriearrée telle queM i,j = 0
sii 6= j
etM i,j = 1
sii = j
.•
Matrie nulle : matriedont tous leséléments sont nuls.Donner un exemple de haune des matries partiulièresdénies i-dessus.
13.4
Le shéma i-dessous représente leslignes de bus reliant diretement les quartiers1, 2, 3, 4
et5
d'une ville.b 4 1
b
5 b
b 3
b 2
On shématiselasituation par une matrie
M
dénie de la façonsuivante:• m ij = 1
s'ilexiste une ligne direte sans arrêt relianti
etj
;• m ij = 0
dans leas ontraire.Érire ette matrie.
4.2.
Opérations sur les matries
13.5
Soientles matriesA
etB
:A =
2 1 3 −2
; B =
1 3
−1 2
Caluler
A + B
,A − B
,2A + 2B
,3A − 2B
.13.6
Soientles matriesA
,B
etC
:A =
2 −1 0 1
; B =
0 −3 1 −1
; C =
4 1 2 0
Caluler
AB
,AC
,B + C
,AB + AC
,A(B + C)
. Que remarque-t-on?13.7
On onsidère lesmatries :A =
0 1 2 3
; B =
4 5 2 3
1
. Calulerles matriesAB
etBA
.2
. A-t-onAB = BA
?13.8
On donne les matries:A =
−4 1 0 , 1 11 −3 −0, 2
−6 2 0, 1
; A ′ =
1 1 1 1 2 3 40 20 10
Caluler lesmatries
AA ′
etA ′ A
.Que remarque-t-on?13.9
On donne les matries:A =
4 2 0 2 1 0
−2 −1 1
; B =
−1 2 4 2 −4 −8
0 0 0
Caluler lamatries
AB
.Que remarque-t-on?13.10 A
est une matrie à5
lignes et7
olonnes,B
est une matrie à7
lignes et5
olonnes et
C
est une matrie arréed'ordre5
.Les aluls suivants sont-ilspossibles?
1
.3 A − 2 B
;2
.A × A
;3
.B × A
;4
.A × B
;5
.C 2
;6
.2A × 3B − 3C
.13.11
On donneles matries:A =
1 0 −2 2 3 1
; B =
1 0 1 2 1 3 3 −1 −2
; C =
3 0 −2 0
−2 1 1 1 1 −1 0 3
1
. CalulerA × B
, puis( A × B ) × C )
.2
. CalulerB × C
puisA × ( B × C )
.3
. Pouvait-on prévoir e résultat?13.12
Caluler leproduitM 1 × M 2
pour haundes as suivants :M 1 =
9 9 −7 2 0 4
−5 2 −8
−1 5 −1
−7 0 −3
; M 2 =
−1 0 1 9 8 0
M 1 =
−6 10 1 0
; M 2 =
−8 −1 1 8 −6
−10 0 10 −8 5
4.3.
Annales
13.13
Polynésie 2006, Informatiquede gestion.Une entreprise assurela produtionde deux types de alulatries C
1
etC2
en quantités(hebdomadaires)respetives
x
ety
.Le oût des éléments installés et le nombre d'heures de travail sont donnés pour haque
alulatrie dans letableau suivant :
C
1
C2
Coût des éléments (en
e
) 6 8Nombre d'heures de travail 1 1,5
Unprogrammedeprodutionhebdomadairepeutsereprésenterparlamatrie
X = x
y
.
Cette prodution oasionne un oût
c
etun nombret
d'heures de travail.Ces deux élé-ments sont donnés dans la matrie
Y = c
t
. Enn on appelle
A
la matrie issue dutableau :
A =
6 8 1 1, 5
.
Partie A
1
. Érire une égalité matriielle reliantA, X
etY
qui traduit la prodution de l'en-treprise.
2
. Durant une semaine,l'entreprise aproduit 200 alulatries C1
et 800 alulatriesC
2
.Parun alulmatriiel,déterminerleoûttotaletlenombre d'heuresde travailpour laprodutionde ette semaine.
Partie B
On note
B
lamatrie :B =
1 , 5 −8
−1 6
1
. Eetuer le produitB × A
.2
. Montrer en transformantl'égalitéY = A × X
queB × Y = X
.3
. Durant une autre semaine, l'entreprise fait fae à un oût total de 8400e
et 1450 heures de travail.Déterminer par le alul matriiel le nombre de alulatries de haque type fab-
riquées au ours de ette semaine.
13.14
Frane 2002, Informatiquede gestion.On onsidère lesmatries
A =
1 0 1 1 1 1 0 0 1
etI =
1 0 0 0 1 0 0 0 1
1
. Déterminer lamatrieB = A − I
puis alulerlesmatriesB 2
etB 3
.2
. En déduirela matrieB n
pour tout entiern
,n > 3
.3
. La formule du binme, appliquée au développement de( B + I ) n
permet d'érirepour tout entier
n
,n > 3
:A n = (I + B) n = I + C n 1 .B + C n 2 .B 2 + C n 3 .B 3 + ... + C n k .B k + +... + C n n − 1 .B n − 1 + B n
où :
C n k = n ! k!(n − k)!
a
. Vérier que, pourn > 3
:A n = I + C n 1 .B + C n 2 .B 2 b
. Montrer, à l'aidedes résultatsdu 1):A n =
1 0 n n 1 n(n+1) 2 0 0 1
pour tout entiern, n > 3
13.15
Nouvelle alédonie 2008, Informatique de gestion.On onsidère lesmatries:
I =
1 0 0 0 1 0 0 0 1
, A =
0 1 0 0 0 1 0 0 0
etO =
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1
. CalulerA 2
etA 3
; en déduire pour tout entiern > 3
, la valeur deA n
.(On rappelleque pour tout entier naturel
k > 1, A k = A k−1 × A
).2
. À tout nombre réelx
, onassoie lamatrie notéeM (x)
oùM ( x ) = I + xA + x 2
2 A 2 ( R 1) . a
. DéterminerM (0)
etB = M(4)
.b
.x
ety
étant deux nombres réels quelonques, aluler en utilisant la relation( R 1)
,le produitM ( x ) × M ( y )
.c
. Montrer l'égalité:M (x) × M(y) = M (x + y). (R2)
.3
. Vérier queM(x) =
1 x x 2 2 0 1 x 0 0 1
.4
. En utilisant les résultats de la question 2., déterminer le nombre réelx ′
tel queM (x) × M (x ′ ) = I
.En déduireune matrie
B ′
telle queB × B ′ = I
.1 Généralités . . . 1
1.1 Dénition . . . 1
1.2 Égalité de deux matries . . . 1
2 Opérationssur lesmatries. . . 2
2.1 Addition . . . 2
2.2 Produit d'un nombre réel par une matrie . . . 3
2.3 Produit de deux matries. . . 3
3 Appliations . . . 6
3.1 Gestion de données . . . 6
3.2 Résolutiond'un système . . . 6
4 Exeries. . . 6
4.1 Ériture d'unematrie . . . 6
4.2 Opérations sur lesmatries . . . 7
4.3 Annales . . . 9