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”La mesure du Bonheur” aka ”Apprenons, avant toutes
choses, à n’être pas éblouis du bonheur qui ne remplit
pas le coeur de l’homme.”
Norbert-Bertrand Barbe
To cite this version:
Norbert-Bertrand Barbe. ”La mesure du Bonheur” aka ”Apprenons, avant toutes choses, à n’être pas
éblouis du bonheur qui ne remplit pas le coeur de l’homme.”. Ffwl Lleuw, 2017. �hal-03049650�
"Apprenons, avant toutes choses, à n’être pas éblouis du
bonheur qui ne remplit pas le coeur de l’homme."
1"- Méchant! m'écriai-je, qui me fais tourner depuis si
longtemps dans un cercle. Eh! que ne m'avertissais-tu tout de suite que ce n'est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur, ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal?"2
(Platon, Charmide ou De la Sagesse)
"Ainsi, cette voie de fait exécrable dont il gardait à
jamais la trace, cette mutilation devenue gaîté à perpétuité, ce rictus stigmate, image du contentement supposé des nations sous les oppresseurs, ce masque de joie fait par la torture, cet abîme du ricanement qu’il portait sur la face, cette cicatrice signifiant jussu regis, cette attestation du crime commis par le roi sur lui, symbole du crime commis par la royauté sur le peuple entier, c’était cela qui triomphait de lui, c’était cela qui l’accablait, c’était l’accusation contre le bourreau qui se tournait en sentence contre la victime! Prodigieux déni de justice."
(Victor Hugo, L'Homme Qui Rit, IIème Partie, Lib. IX, cap. II)
L'Organisation des Nations Unies vient de présenter, le 20
mars
3, son Rapport annuel sur le Bonheur 2017
4.
1. La méthode
Il est bon de réviser les principes fondateurs de cet essai, en
sa cinquième édition, la première datant de 2012
5.
Le chapitre 2 "The social Foundations of World Happiness"
6prétend répondre à ces questions.
1.a. Comment sont compilées les données?
La première interrogation que l'on peut se faire, et à laquelle
ne répond pas le volume (pourtant de 188 pages), est comment cette
association d'éditeurs (à peine 7) d'un nombre réduit de centres de
recherches (seulement 4) peut-elle arriver à mesurer le degré de
bonheur de "more than 150 countries"
7, sur une période plus ample que
celle où elle a commencé à paraître pour la première fois (puisque le
second tableau
8offre une comparaison depuis 2005, et le chapitre 3
prétend montrer "Growth and Happiness in China, 1990-2015"
9).
Évidemment, l'ampleur du nombre de pays est rapidement
expliquée:
"The chapter starts with global and regional charts showing the distribution of answers, from roughly 3000
respondents in each of more than 150 countries."10
On aimerait quand même savoir qui ils sont, pourquoi et
comment ils se dédient à ce type de recherches, quels sont leurs
standards d'analyses, leur rémunération, le temps passé, et, surtout,
l'échantillon de population qu'ils utilisent.
Surtout lorsque l'on sait que seulement quinze pays
proposent des fonds pour la recherche scientifique, et que, dans le
meilleur des cas (les États-Unis), ceux-ci ne représentent que
difficilement entre 2,51% et 2,74% du PIB, se réduisant à 2,68%
dans les dernières années
11.
De fait, si la Chine, auquel se dédie le chapitre 3, est le
troisième pays en pourcentage de PIB à offrir des fonds à la
recherche scientifique, à l'inverse, évidemment, des pays comme le
Nicaragua (nous y reviendrons), par exemple, ne sont pas
représentés dans la présente liste, puisqu'ils n'attribuent aucun fonds
à la recherche, laquelle y est, par le fait, inexistante.
Une phrase semble donc trop peu pour résoudre de telles
questions, pourtant fondamentales, surtout pour un thème aussi
flou et ambigu que celui de "bonheur".
1.b. La fiabilité des données
Quant au second tableau, suscité, il porte en remarque:
"This is a pooled OLS regression for a tattered panel explaining annual national average Cantril ladder
responses from all available surveys from 2005 to 2016. See Technical Box 2 for detailed information about each of the predictors. Coefficients are reported with robust standard errors clustered by country in parentheses. ***, **, and * indicate significance at the 1, 5 and 10 percent levels respectively."12
On voit que le modèle élaboré n'est pas propre des
chercheurs du volume, comme ils le révèlent bien avant:
"Analysis over the past ten years has clarified what can be learned from different measures of subjective
well-being. What are the main messages? First, all three of the commonly used life evaluations (specifically Cantril ladder, satisfaction with life, and happiness with life in general) tell almost identical stories about the nature and relative importance of the various factors influencing subjective well-being. What are the
main
messages? First, all three of the commonly used life evaluations (specifically Cantril ladder, satisfaction
with life, and happiness with life in general) tell almost identical stories about the nature and relative importance of the various factors influencing subjective well-being. For example, for several years it was thought (and is still sometimes reported in the literature) hat respondents’ answers to the Cantril ladder question, with its use of a ladder as a framing device, were more dependent on their incomes than were answers to questions about satisfaction with life. The evidence for this came from comparing modeling using the Cantril ladder in the Gallup World Poll (GWP) with modeling based on life satisfaction answers in the World Values Survey (WVS). But this conclusion was due to combining survey and method differences with the effects of question wording. When it subsequently became possible to ask both questions of the same respondents on the same scales, as was the case in the Gallup World Poll in 2007, it was shown that the estimated income effects and almost all other structural influences were identical, and a more powerful explanation was obtained by using an average of the two answers.
People also worried at one time that when questions included the word “happiness” they elicited answers that were less dependent on income than were answers to life satisfaction questions or the Cantril ladder. For this important question, no definitive answer was available until the European Social Survey (ESS) asked the same respondents “satisfaction with life” and “happy with life” questions, wisely using the same 0 to 10 response scales. The answers showed that income and other key variables all have the same effects on the “happy with life” answers as on the “satisfied with life” answers, so much so that once again more powerful explanations come from averaging the two answers."13
"We turn now to consider the population-weighted global and regional distributions of individual life
evaluations, based on how respondents rate their lives. In the rest of this Chapter (Chapter 3 of World Happiness Report 2015), the Cantril ladder is the primary measure of life evaluations used, and “happiness” and “subjective well-being” are used interchangeably. All the global analysis on the levels or changes of subjective well-being refers only to life evaluations, specifically, the Cantril ladder."14
On voit que la base essentielle de la recherche part de
l'échelle de Cantril, laquelle n'est que la figuration d'un point
subjectif que l'interrogé doit montrer, c'est-à-dire une échelle de
valeur subjective (on nous dira que cela est normal) et momentanée
(ce qui est plus compliqué).
1.b.1. Toute réponse est-elle valable?
Prenons un exemple simple.
Il est aujourd'hui acquis, par la compréhension qu'en ont les
organismes de Droits de l'Homme, que le fait que des élections
puissent se passer sans problème (de soulèvement ou d'accès aux
urnes pour une partie de la population, la votante) n'est pas un indice
fiable de démocratie électorale, et, par le fait, encore moins
d'existence de respect des Droits de l'Homme.
Par exemple, un pays qui sort d'une guerre offre des
problématiques particulières quant à la possibilité d'accéder aux
urnes, liées á la peur et aux représailles.
Les élections de 2016 au Nicaragua se sont faites dans le
calme le plus complet, au contraire des élections de 2008, première
fraude recensée, à l'époque par l'ensemble des chaînes, aujourd'hui
rachetées par la famille au pouvoir. La situation d'hyperactivité et de
violence de 2008 tendrait donc à s'opposer à celle de calme pacifique
de 2016, augmentée par la postérieure intervention de la OEA et ses
accords avec le gouvernement.
Les chaînes nationales, juste après cette nouvelle fraude,
mais sans opposition visible, sont, pour la justifier, sorties dans la
rue pour interroger la population. L'ensemble des personnes
interrogées, dont le visage, donc, apparaissait à l'écran, et à qui les
journalistes demandaient toujours leurs noms et prénoms, ont
répondu positivement sur le bon gouvernement du pays par le
couple présidentiel, le fait que l'accès au pouvoir de la Première
Dame comme vice-président montrait que les femmes avaient pris
de l'importance dans la vie civique nationale, et tous désirèrent
longue vie au régime en place.
À présent, on pourra se demander quel type d'évidence cela
peut apporter. Mais il ne nous semble pas opportun d'en débattre,
car cela tombe sous le bon sens le plus élémentaire.
Retournons-nous plutôt encore vers l'année 1990, lors des
élections qui donnèrent la présidence à Violeta de Chamorro. À
cette époque, la grande majorité des enquêtes d'opinion
considéraient que le FSLN aurait une victoire absolue:
"Desde marzo 89 hasta febrero 90 se realizaron en Nicaragua 24 encuestas destinadas a conocer las
preferencias políticas de los votantes. Algunas de ellas tuvieron alcance verdaderamente nacional, aunque la mayoría se hicieron en regiones y zonas más urbanas. Se calcula que unos 50 mil nicaragüenses contestaron a los encuestadores.
Entre las firmas encuestadoras nacionales estaban ECO e ITZTANI-INOP, que trabajaron -entre otros- bajo el patrocinio de la Universidad Centroamericana. Todas las firmas encuestadoras nacionales y las internacionales que en las varias encuestas que realizaron hicieron siempre públicos sus métodos, daban el triunfo al FSLN sobre la UNO con un mayor o menor margen. Todas las firmas nacionales y todas las internacionales reflejaron una gran polarización entre dos opciones políticas, desdibujándose las otras 8 candidaturas electorales -de centro y de extrema izquierda-. Sobre los resultados que iban reflejando las encuestas más confiables basó envió sus análisis en estos últimos meses.
Después de que los resultados electorales quebraron las previsiones de las encuestas, encuestadores, analistas políticos y simples ciudadanos perplejos empezaron a manejar diversas teorías, en un esfuerzo por explicar a otros y por explicarse a sí mismos este fenómeno muy poco común en contiendas electorales de otros países. Envío también ha querido hacer ese esfuerzo en un afán tanto informativo como autocrítico.
Tres encuestadoras internacionales se equivocaron: diferentes teorías para explicar el "error"
En el último mes de la campaña electoral, tres firmas de prestigio internacional hicieron encuestas cuyos resultados daban al FSLN una gran ventaja sobre la UNO. Una encuesta del diario The Washington Post y de la cadena de Televisión ABC News realizada en febrero daba al FSLN 16 puntos de ventaja sobre la UNO. La encuesta realizada por la cadena mexicana Univisión a fines de enero colocaba a los sandinistas con una ventaja de 18 puntos. En la última encuesta que llevó a cabo a mediados de enero la empresa norteamericana de Greenberg Lake, el FSLN aparecía con una ventaja de 27 puntos. El trabajo de campo para estas tres firmas extranjeras fue realizado por firmas nicaragüenses independientes. La encuesta de Univisión la hizo Logos y las otras dos, ITZTANI-INOP. Otra firma nacional, ECO, llevó a cabo dos encuestas en enero y febrero, que daban a los sandinistas una ventaja de 36 puntos y de 32 puntos.
La realidad mostró que estas y otras encuestas previas predijeron manera errada el resultado de las elecciones, sea porque su metodología no fue correcta o porque los encuestados no respondieron sinceramente o porque algo muy importante cambio la decisión de los nicaragüenses en los últimos días, entre el cierre de la campaña electoral y el día de las votaciones.
Los encuestadores tienen diferentes teorías para explicar este "error". Dos días después de las elecciones, un artículo del diario La Prensa -propiedad de Violeta Chamorro- lo interpretó así: todas las encuestas mencionadas eran "encuestas sandinistas", y "habían sido inventadas con el propósito de esconder la realidad".
Señalaban también que las encuestas patrocinadas por La Prensa y por el National Endowment for Democracy predijeron acertadamente que Violeta Chamorro sería la ganadora. La reputación de las instituciones criticadas por La Prensa y su disposición a hacer pública toda la información con la que hacían las encuestas, resta credibilidad a la acusación de La Prensa. Y aún si admitiéramos que estas firmas fueron "sandinistas", esconder la realidad sólo perjudicaba al FSLN. Las encuestas de opinión jugaron un importante papel en la estrategia de la campaña sandinista y el haber conocido por adelantado la posibilidad de una derrota hubiera hecho variar algunos aspectos de la campaña en función de asegurar el triunfo.
Tanto los encuestadores como expertos internacionales consideran que las metodologías utilizadas en las encuestas criticadas por La Prensa fueron técnicamente adecuadas. Esto ha servido de base a la hipótesis más aceptada para explicar por qué se equivocaron: las personas entrevistadas decidieron no decirle al entrevistador por quién iban a votar, aun cuando se les pedía que llenaran el formulario privado. Aceptando esta hipótesis, la pregunta siguiente es: ¿por qué no dijeron la verdad? Existe la "teoría conspirativa", según la cual un considerable número de votantes quería evitar a toda costa la victoria del FSLN y por eso decidió mantener en secreto su opción por la UNO, creyendo que si el FSLN sospechaba que iba a ser derrotado cambiaría su estrategia de campaña y lograría el triunfo. Esta teoría supone un grado de sutileza política tan grande en la población que resulta increíble en un país con tan escasa experiencia electoral. La atmósfera que se vivió en toda Nicaragua "el día después", el 26 de febrero, atmósfera de conmoción, incertidumbre y tristeza, desmiente en los hechos la teoría de una conspiración política colectiva.
La teoría más pintoresca de todas es la del ex-presidente y gran antisandinista Ronald Reagan. Según él, la victoria de la UNO es fruto de una conspiración.... pero de los mismos sandinistas, que habrían preparado cuidadosamente su derrota para así forzar a la UNO a conseguir la desmovilización de los contras y para dejar en manos de la derecha la difícil tarea de reconstruir la empobrecida economía nicaragüense. Quien conoce a los sandinistas -dijo Reagan- sabe de los ardides de que son capaces...."15
1.b.2. Le contexte des réponses: "nam qui dabat olim
imperium, fasces, legiones, omnia, nunc se continet"
D'autre part, si l'on se retourne, géographiquement cette
fois, vers le territoire politique représenté par Cuba, il existe bien des
élections, mais dans un parti unique, où, finalement, importe peu qui
est élu ou non, puisque le président-chef de parti (selon la confusion
État-Parti propre du néo-stalinisme castriste et, en général, du
Socialisme du XXIème siècle) reste toujours le même.
"En Cuba las personas candidatas no son propuestas por estructuras de partido, sino por asambleas en el
del pueblo cubano en referéndum al aprobar la Constitución de 1976. Pero el partido no interviene en el proceso electoral ni propone candidaturas. De hecho, existen delegados y diputados que son militantes del Partido y otros que no lo son."16
"Cuba es un Estado socialista presidido por Raúl Castro, quien es actualmente el jefe de Estado, jefe de
Gobierno, segundo secretario del Partido Comunista de Cuba y comandante en jefe (jefe supremo) de las fuerzas armadas. El Ministerio del Interior es el principal órgano para la seguridad y el control del estado. Aunque el Partido Comunista de Cuba es reconocido constitucionalmente como el único partido político legal, no cumple con las funciones que tiene estas organizaciones en estados multipartidistas, puesto que no se presenta a elecciones, ni propone o elige candidatos.
El Comité de Defensa de la Revolución es una organización no gubernamental de masas, a la que es posible pertenecer a partir de los 14 años de edad y a la que pertenecen más de 8 millones de cederistas, el 94,3% de la población cubana con al menos 14 años. Como organización independiente del Estado, realiza actividades propias, pero comparte el objetivo máximo de la Revolución. Sus actividades son la defensa de los logros de la Revolución, el mantenimiento de edificios, limpieza de calles, la separación de los residuos para su reciclaje, activar los mecanismos para el ahorro energético y patrullas nocturnas de vigilancia. Todo ello desde la base del trabajo voluntario y solidario. Su estructura también es centralista, cada cuadra tiene su propio Comité de Defensa de la Revolución."17
L'organisation cubaine nous donne deux informations de
plus que le cas des élections nicaraguayennes de 1990: tout d'abord,
elle nous confirme la possibilité qu'une majorité de personnes (ici
les cederistas) soient inscrites dans un parti, non pas par conviction,
mais par peur et par acceptation obligée d'un modèle imposé,
autrement dit par les deux phénomènes de peur de la répression et
de pression sociale, d'ailleurs référencés comme possibles
explications pour expliquer l'erreur des enquêtes d'opinion des
élections nicaraguayennes de 1990
18. En second lieu, l'absence
d'opposition ne permet, simplement, pas le choix d'un changement.
L'acceptation par le silence est, précisément, ce que les organismes
de Droits de l'Homme pointent lorsqu'ils évoquent le fait que des
élections peuvent se passer harmonieusement sans que cela ne
prouve absolument rien.
Revenant, dès lors, au modèle central du Rapport de l'ONU,
il est compliqué de fonder sur Cantril une mise en place statistique
fiable.
1.c. Les disfonctions du modèle reconnues par le Rapport
Continuons notre lecture du Rapport.
Il cite, dans la note précédemment reproduite, des
inconsistances. Qui doivent être référencées par trois différentes
annexations. Ce qui, à notre sens, devrait commencer à poser
problème. Mais, apparemment, non.
De fait, le Rapport exprime encore:
"The 10 countries with the lowest average life evaluations are somewhat different from those in 2016, partly
due to some countries returning to the surveyed group—the Central African Republic, for example, and some quite large changes in average ladder scores, up for Togo and Afghanistan, and down for Tanzania, South Sudan, and Yemen. Compared to the top 10 countries in the current ranking, there is a much bigger range of scores covered by the bottom 10 countries. Within this group, average scores differ by as much as 0.9 points, more than one-quarter of the average national score in the group. Tanzania and Rwanda have anomalous scores, in the sense that their predicted values, which are based on their performance on the six key variables, are high enough to rank them much higher than do the survey answers.
Despite the general consistency among the top countries scores, there have been many significant changes in the rest of the countries. Looking at changes over the longer term, many countries have exhibited substantial changes in average scores, and hence in country rankings, between 2005-2007 and 2014-2016, as shown later in more detail."19
Dit en termes moins élégants, le Rapport accepte, bien que
les reconnaissant improbables, des chiffres de "bonheur" de pays dont
on ne sait pas s'il sont exacts ou non.
Ce sont, en outre, comme le reconnaît le Rapport, des pays
qui n'ont pas été en permanence révisés.
Ces éléments seront-ils suffisants pour empêcher de prendre
au sérieux des conclusions plus générales?
2. La pratique
2.a. "lors que tout le monde sera content, & que serez heritier
de vous mesmes"
Pour améliorer encore le phénomène d'éloignement
progressif d'une référenciation correcte, sur un thème aussi abstrait,
redisons-le, le Rapport crée un pays avec les pires niveaux possibles,
afin, selon le principe employé également en éducation
contemporaine, que les participants ne soient pas dans le rouge:
"The length of each overall bar represents the average score, which is also shown in numerals. The rankings
in Figure 2.2 depend only on the average Cantril ladder scores reported by the respondents.
Each of these bars is divided into seven segments, showing our research efforts to find possible sources for the ladder levels. The first six sub-bars show how much each of the six key variables is calculated to contribute to that country’s ladder score, relative to that in a hypothetical country called Dystopia, so named because it has values equal to the world’s lowest national averages for 2014-2016 for each of the six key variables used in Table 2.1. We use Dystopia as a benchmark against which to compare each other country’s performance in terms of each of the six factors. This choice of benchmark permits every real country to have a non-negative contribution from each of the six factors."20
En absence, donc, d'un zéro nominal, on ne peut avoir qu'à
faire à une sélection arbitraire, c'est-à-dire, même en supposant que
les numéros n'ont pas été ré-arrangés par les participants, rendue
fictive par l'apparition d'un État qui, loin d'être un témoin neutre
comme dans les sciences exactes (le pot sans graine pour vérifier que
l'effet de la photosynthèse s'applique aux plantes vivantes), est un
autre acteur, pris implicitement en compte pour rejeter les données
originelles et leur en substituer de plus dociles.
Si le point zéro n'existe pas, on part certes bien du 1, mais
on évite la possibilité d'accepter le rejet ou l'inaction.
Posons-le ainsi: un pays qui n'a pas évolué, ou a régressé ne
peut être noté en ce sens, puisqu'auparavant on lui impose une
discrimination positive (personne n'est totalement mauvais).
"To provide more assurance that our results are not seriously biased because we are using the same
respondents to report life evaluations, social support, freedom, generosity, and corruption, we have tested the robustness of our procedure this year (see Statistical Appendix for more detail). We did this by splitting each country’s respondents randomly into two groups, and using the average values for one group for social support, freedom, generosity, and absence of corruption in the equations to explain average life evaluations in the other half of the sample. The coefficients on each of the four variables fall, just as we would expect. But the changes are reassuringly small (ranging from 1% to 5%) and are far from being statistically significant."21
"The coefficients on GDP per capita and healthy life expectancy are affected even less, and in the opposite
direction in the case of the income measure, being increased rather than reduced, once again just as expected. The changes are tiny because the data come from other sources, and are unaffected by our experiment. However, the income coefficient does increase slightly, since income is positively correlated with the other four variables being tested, so that income is now able to pick up a fraction of the dropin influence from the other four variables. We also performed an alternative robustness test, using the previous year’s values for the four survey-based variables. This also avoids using the same respondent’s answers on both sides of the equation, and produces similar results, as shown in Table 12 of the Statistical Appendix. The Table 12 results are very similar to the split-sample results shown in Tables 10 and 11, and all three tables give effect sizes very similar to those in Table 2.1."22
2.b. L'"Appendice Statistique"
Or, si nous nous reportons, à présent, à cet "Appendice
Statistique"
23, l'on se rend compte qu'aucune explication sur les
enquêteurs n'y est donnée.
Les pays sont référencés, de nouveau, en fonction des
modifications du sentiment de leurs ressortissants sur leur bonheur
personnel.
Regardons de plus près, là encore, le cas du Nicaragua.
Il y obtient, entre 2005 et 2016, par année, les scores de:
"Nicaragua (158) 1001 1000 1000 1012 1000 1003 1000 1000 1000 1000 1000"24
Avec une croissance en points à partir de 2008, et en
particulier à partir de 2011
25. Un pic de bonheur se note en 2010,
après une croissance de ce sentiment à partir de 2008, une faible
baisse et une stagnation entre 2011-2012, puis une reprise avec un
nouveau pic, plus élevé, en 2014, une faible baisse en 2015, et une
stagnation en 2016.
Il nous semble, si nous essayons de deviner, qu'un nouveau
pic devrait être attendu en 2017 (pour le Rapport de 2018
26). En
effet, la méthode de changement d'enquêteurs (mais quels sont-ils?
On ne le saura pas) semble n'avoir eu aucun effet sur le fait qu'après
chaque fraude électorale (2008, 2011), la population nicaraguayenne
souffre une poussée d'euphorie l'année suivante. Curieusement, ses
niveaux de satisfaction se font plus grands.
On se demandera pourquoi les enquêteurs ne l'ont pas noté.
On verra aussi si notre prognostic s'avère ou pas.
La réponse, cependant, peut être, soit que les enquêteurs
sont à la solde du pouvoir en place, soit qu'ils (ou du moins leur
réviseurs internationaux) méconnaissent suffisamment le contexte
interne pour pouvoir assumer un léger doute sur une réponse sociale
à un fait dommageable aussi inédite et incompréhensible.
Pour tenter de les exempter, on dira que, sans doute, après
le Coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, la population
française aurait juré ses grands dieux être bien mieux cette année-là
que l'antérieure, y aidant, évidemment, par le même principe déjà
énoncé de peur de la répression-pression sociale, les exactions, l'état
de siège et la répression. Les écrits du changeant Émile Gaboriau en
sont la preuve. Et n'en est-ce pas le meilleur exemple le plébiscite
du nouveau régime. Mais:
"La consultation se déroule "en pleine terreur" sur la partie du territoire encore en état de siège. Seuls les
journaux favorables au plébiscite sont autorisés à paraitre. Les listes électorales sont purgées entre le coup d’État et le vote."27
Ainsi, il est intéressant de noter le haut niveau de manque de
confiance
interpersponnel
des
Nicaraguayens,
et
des
Latinoaméricains en général:
"Nicaragua se ubica en el puesto 13 dentro de 18 países de la región en tener un bajo nivel de confianza
interpersonal, indica el Latinobarómetro.
En ese informe se consultó a la población latinoamericana sobre la confianza interpersonal y concluye que en general se reporta una disminución en esa percepción, que comenzaron a estudiar desde 1995. “Ahora el déficit de confianza está ocurriendo en un momento donde se mezclan las bajas perspectivas económicas en la región con las altas demandas de los ciudadanos hacia los gobiernos”, señala Latinobarómetro.- -
La pregunta que hicieron a los nicaragüenses fue: ¿Hablando en general, diría usted que se puede confiar en la mayoría de las personas o que uno nunca es lo suficientemente cuidadoso en el trato a los demás? Solo el 18% contestó que sí confía en las demás personas.
En la región, en el primer lugar de nivel de desconfianza está Brasil, con el 3%, y le sigue Costa Rica, con el 10%."28
2.c. Une curieuse double définition
2.c.1. Les statistiques contradictoires
On note que, pour le Nicaragua (qui apparaît en 43ème
position sur 155 pays), comme pour l'ensemble des autres pays (au
moins du 1er poste au 106ème
29), l'aide sociale (en jaune) et le PIB
par habitant (en vert) semblent expliquer (on ne sait pas trop bien,
donc, s'il s'agit, pour la similitude de dimensions des barres, d'une
explication a posteriori des auteurs, ou d'une statistique sortie a priori
des réponses des interrogés) la raison de l'aussi bonne position de
ce petit pays.
On ne sait pas trop bien pourquoi, alors que les résultats du
FMI donnent au Nicaragua la 138ème place (PIB en nominal) et la
130ème (PIB en PPA)
30en 2015, soit une moyenne qui la place en
132ème place pour le FMI, en 131ème pour la Banque Mondiale
(2011-2015) et en 141ème selon la CIA (pour la période
1996-2016)
31, la perception individuelle de cette situation serait différente.
D'autres sources citent le Nicaragua en 139ème position
pour 2015:
"Si ordenamos los países que publicamos en función de su PIB per cápita, Nicaragua se encuentra en el
puesto 139, por lo que sus habitantes tienen, según este parametro, un bajo nivel de riqueza en relación a los 196 países de los que publicamos este dato."32
Si toutefois:
"El producto interior bruto de Nicaragua en 2015 ha crecido un 4,9% respecto a 2014. Se trata de una
tasa 3 décimas mayor que la de 2014, que fue del 4,6%."33
"La brecha más ensanchada del PIB per cápita de Nicaragua con respecto a sus pares centroamericanos es
con el de Costa Rica, cuyo ingreso bruto por persona se ubicó en 10,947 dólares."34
"El Producto Interno Bruto per cápita de Nicaragua ya es superior a los dos mil dólares, tras haber
registrado el año pasado un crecimiento de 6.5 por ciento, según datos del Banco Central de Nicaragua (BCN). Con ello, el ingreso bruto por persona se elevó en 124.5 dólares."35
Cependant, en 2013:
"Nicaragua registró un ingreso bruto per cápita de US$2,551 en el 2012, el menor de Latinoamérica,
según un informe presentado ayer por el Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo, PNUD. Mientras en Desarrollo Humano, Nicaragua se colocó en el puesto 129 de 187 países a nivel mundial. Comparado con el resto de países de Centroamérica, Nicaragua quedó en último lugar en ingreso bruto per cápita el año pasado."36
Les chiffres officiels indiquent, certes:
"La pobreza extrema en Nicaragua bajó del 9,5 % en 2013 al 7,6 % en 2015, según los resultados del
estudio "Encuesta de hogares para medir la pobreza en Nicaragua, Fideg 2015".
En tanto, la pobreza en general bajó de 40,5 % en 2013 a un 39 % en 2015, es decir que hubo una reducción del 1,5 puntos, detalló el estudio.
Se consideran pobres en Nicaragua a las personas que viven con 1,88 dólares al día y pobres extremos a los que viven con 0,93 dólares por día, explicó esa ONG.
"Los resultados muestran que se mantuvo la tendencia hacia la baja de la incidencia de la pobreza, aunque los cambios de un año a otro han sido moderados", señaló el director de investigaciones del Fideg y coordinador del estudio, Enrique Alaniz, en una declaración pública.
El estudio fue realizado el año pasado en 1.700 hogares urbanos y rurales y tiene un margen de error de 2,4 % y un nivel de confianza de 95 %, según la ficha técnica.
Según los últimos datos del Gobierno de Nicaragua, la pobreza pasó de 48,3 % en 2005 al 42,5 % en 2009, mientras que la extrema fue del 17,2 % en 2005 al 14,6 % en 2009, basado en resultados de una encuesta de medición de calidad de vida realizada por el Instituto Nacional de Información para el Desarrollo (Inide)."37
2.c.2. Le bonheur dans les petits pays: "Pour vivre heureux,
vivons cachés"
"Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents! Dame nature Pour lui fit tout, et pour moi rien. Je n’ai point de talent, encor moins de figure. Nul ne prend garde à moi, l’on m’ignore ici-bas: Autant vaudrait n’existait pas."
(Florian, "Le Grillon")
On assumera facilement que cela est à la base du
changement de perception par les Nicaraguayens de son niveau de
bonheur
38.
"Table 21: Decomposing changes in happiness from 2005-2007 to 2014-2016, equal weight for each
country/territory, for the top 10 countries/territories in terms of happiness changes Period 2014-2016 Period 2005-2007 Explained changes in happiness due to Happiness 5.787 4.829
Logged GDP per capita 9.234 9.003 .079
Social support .869 .844 .057
Healthy life expectancy 63.532 60.828 .079 Freedom to make life
choices .719 .665 .058 Generosity -.025 -.057 .027 Perceptions of corruption .81 .853 .023 Sum of explained changes
in happiness .323
Total changes in
happiness .959
Note: The following countries/territories are in this group: Bulgaria, Chile, Ecuador, Latvia, Moldova, Nicaragua, Russia, Sierra Leone, Slovakia, Uzbekistan."39
"Table 29: Decomposing changes in happiness from 2005-2007 to 2014-2016, equal weight for each country/territory,
for Latin America and Caribbean Period
2014-2016 Period 2005-2007 Explained changes in Happiness due to Happiness 5.958 5.771
Logged GDP per capita 9.283 9.109 .059 Social support .845 .87 -.059 Healthy life expectancy 64.398 62.747 .048 Freedom to make life
choices
.783 .736 .052
Generosity -.031 .029 -.05 Perceptions of corruption .8 .807 .004 Sum of explained changes
in happiness
.054
Total changes in happiness .187
Note: The following countries/territories are in this group: Argentina, Belize, Bolivia, Brazil, Chile, Colombia, Costa Rica, Dominican Republic, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Haiti, Honduras, Jamaica, Mexico, Nicaragua, Panama, Paraguay, Peru, Trinidad and Tobago, Uruguay, Venezuela."40
On ne peut s'empêcher de noter que le Nicaragua, dans son
évolution, s'associe (Tableau 21) à des pays très particuliers, comme
l'Équateur (autre membre du Socialisme du XXIème Siècle), la
Russie, et de petits pays de l'Est. D'autre part, elle rentre, par sa
position, dans l'ensemble hétérogène des pays qui forment
l'Amérique Latine (Tableau 29: "for Latin America and Caribbean"), ce
qui ne nous en dit pas beaucoup plus.
Posé autrement, d'une part, le Nicaragua est référencé,
confusément, par sa situation géographique, ce qui semble curieux
comme système, si ce n'est un préjugé, donc, plus qualitatif, mais
organisatif par région du globe (Tableau 29), comme le montrent les
Tableaux 23 à 32
41, et, de l'autre, par des changements contextuels,
qui, cette fois, l'associent à des sous-pays difficiles de classifier, car,
comme lui, non réellement représentatifs sur le plan mondial, et à
deux compagnons de file dans les lignes du Socialisme au XXIème
siècle (la Russie de Poutine et l'Équateur de Rafael Correa). Ce qui
implique une autre constatation: comme on ne les connaît pas (et
dans les cas de Poutine et de Correa, comme la presse relativement
libre y est muselée), on peut en dire à peu près ce que l'on veut.
3. La vérité contre la macroéconomie
3.a. La microéconomie des pauvres
En 2011, déjà, l'économiste nicaraguayen Néstor Avendaño
écrivait:
"La macroeconomía está excelente, eso lo han oído todos, pero la microeconomía está muy mal, eso también
lo dicen todos. Los políticos a cargo de la política económica nacional manifiestan una plena satisfacción de los resultados de la evaluación macroeconómica que realiza la misión técnica del Fondo Monetario Internacional (FMI), sin pensar en las condiciones particulares de los sectores y agentes económicos y sociales de nuestro país.
Las clásicas expresiones que ya no interesa saber cuál es el monto de las reservas internacionales brutas del país sino su cobertura sobre la base monetaria, y que se ha contenido el deterioro fiscal porque el déficit del presupuesto nacional es cercano al 1% del Producto Interno Bruto (PIB) después del registro de las donaciones externas, son muestras de que la macroeconomía ha pasado a un segundo plano y ahora la preocupación debería centrarse en la microeconomía.
El reto principal del próximo presidente de Nicaragua es la economía sectorial y no la macroeconomía – aunque ésta debe ser siempre cuidada más no anhelada-, con la facilitación del pleno empleo y la consecuente erradicación del desempleo y del subempleo, éste último mal llamado ocupación por nuestros servidores públicos para ensalzar su gestión pública. El subempleo ha sido una tragedia permanente en Nicaragua y, en un mundo racional, poner fin a esta tragedia sería la principal prioridad económica de un nuevo gobierno. Pero, ¿por qué la microeconomía está bastante mal en nuestro país?
Es obvio que no existe una política nacional de empleo, mucho menos una política de pleno empleo. El Consenso de Washington no genera pobreza, sino que funciona sobre la pobreza, lo cual se demuestra con sus resultados económicos y sociales en nuestro país durante dos décadas. La ley del Banco Central de Nicaragua (BCN), aprobada en el 6 de agosto del año pasado, sólo garantiza los objetivos de la estabilidad del córdoba y el buen desenvolvimiento de los pagos internos y externos, mientras que el presupuesto gubernamental refleja los graves problemas estructurales que el 30% del gasto total corresponde a la inversión pública –el gasto corriente no disminuye la pobreza, le recuerdo a nuestros servidores públicos- y el 40% por ciento del financiamiento de dichas inversiones proviene del exterior.
Por lo tanto, puedo sugerir las recomendaciones de incluir el mandato del crecimiento económico en la ley del BCN, reducir el consumo público y aliviar la carga del pago de intereses de la deuda pública interna para crear un mayor espacio fiscal para el gasto de inversión pública. Todo eso apuntaría a la creación de más empleo formal, con el propósito adicional de disminuir la informalidad que abarca al 70% del mercado laboral.
El crecimiento económico de Nicaragua en los últimos 17 años ha sido insuficiente, diría anémico, al registrar una tasa promedio anual de 3.8%. La economía nicaragüense debería crecer al menos a una tasa anual de 6% para reducir en 1 punto porcentual la tasa de desempleo de nuestro mercado laboral, lo cual demanda más educación técnica, más capitalización en el agro y la agroindustria, más transferencia de tecnología y una mayor y mejor infraestructura económica, principalmente la red vial, la introducción de agua potable, alcantarillado, saneamiento ambiental y telecomunicaciones, especialmente en las zonas rurales, y mejores condiciones portuarias.
Sin embargo, el crecimiento económico, mejor dicho el ingreso, debe distribuirse con una mayor equidad entre la población. El motor del anémico crecimiento económico ha sido el comportamiento del volumen de la exportación de bienes y servicios y, en el pasado reciente, la banca comercial –que desde hace dos años se ve decaída- y la construcción –que ahora resurge después de cinco años de caídas consecutivas-, lo cual indica que el ingreso se ha concentrado en pocas manos en nuestro país. Cabe señalar que el índice de Gini de la distribución del ingreso ha disminuido 1 décima en 11 años al pasar de 0.54 en 1998 a 0.46 en 2009. Se requieren, pues, políticas de redistribución del ingreso, que no son impulsadas desde el presupuesto gubernamental porque el pago de intereses y amortizaciones de la deuda gubernamental interna y externa se apodera del 21% del presupuesto nacional. Una sugerencia en este sentido es el fortalecimiento de la Bolsa de Valores de Nicaragua, mediante un diálogo político-empresarial que establezca una mayor confianza entre los inversionistas financieros para transar papeles estatales con un mayor plazo y una menor tasa de interés en su mercado secundario y, así, reducir la presión de la carga del servicio de la deuda pública, especialmente la interna.
Otros ejemplos, con base en datos oficiales de 2010, que ayudan a explicar el porqué la microeconomía está mal se distinguen con: el deterioro del 5.3% del poder adquisitivo del salario promedio nacional; la presencia de 1 millón 287 mil personas que laboran menos de 40 horas a la semana o menos de 8 horas diarias y de otras 246 mil personas que devengan un ingreso menor que el salario mínimo; el registro de 534 mil 881 trabajadores activos, el 23% de la población económicamente activa, con seguridad social; la cobertura de 70% del salario promedio nacional sobre el costo de la canasta de 53 productos de consumo básico; en la actualidad, la tasa de interés activa de corto plazo “dolarizada” o con mantenimiento de valor es de 12.48%, lo cual inhabilita un adecuado desempeño productivo e impide la creación de empleos. Otros ejemplos, con base en datos oficiales de 2011, que también ayudan a explicar las “maldades” microeconómicas, son: el numerario o el monto de córdobas que circula fuera del sistema financiero, se redujo en un 14% en el primer cuatrimestre, lo cual garantiza la estabilización macroeconómica pero irrita la
demanda interna, o sea el consumo y la inversión; y un superávit fiscal equivalente a 27 millones de dólares en el primer trimestre, lo cual protege reservas internacionales y no atiende las necesidades sociales de la población, con más razón en un país pobre como es Nicaragua, aún muy endeudado en términos de producción.
Entre los primeros 10 productos de consumo de la población nicaragüense no se encuentran carnes que suministran proteínas –sólo leche y frijoles-, y abundan los carbohidratos; las personas que viven en zonas rurales son casi 5 veces más pobres extremas y casi 2 veces más pobres que las personas que viven en zonas urbanas; el 47% del gasto total de consumo de las familias se concentra en alimentos y el 9%, en servicios básicos de la vivienda; el abismo entre los no pobres y los pobres es grande: un no pobre, que pertenece al 57.5% de la población total del país, percibe un ingreso promedio anual equivalente a 1,381 dólares, mientras que un pobre, integrante del 42.5% de la población, tiene un ingreso promedio anual de 468 dólares."42
La situation n'a pas changé en 2017, comme l'expriment
dans leurs interventions radiophoniques et audiovisuelles les
économistes et politiciens du MRS Mundo Jarquín et Enrique Saenz.
Avendaño la réaffirme lorsqu'il avertit, cette fois en 2017:
"Como ha sido usual desde el inicio de la década de los noventa del siglo pasado, en Nicaragua la política
monetaria ha estado muy limitada por la presencia de tres monedas en el mercado local –el dólar estadounidense, el córdoba y el córdoba con mantenimiento de valor, éste último un dólar disfrazado-. Sus tres principales objetivos son el aumento de las reservas internacionales brutas del Banco Central de Nicaragua (BCN), el mantenimiento de un tipo de cambio estable y la permanencia de una tasa de inflación baja y estable.
Entre enero y mediados de marzo de este año, el saldo de las reservas internacionales brutas en las arcas del BCN mostró un incremento de 17 millones de dólares, pero continúa dependiendo principalmente de los incrementos de los depósitos de encaje en dólares y del fondo de garantía de los depósitos en dólares (FOGADE) que los grupos financieros llevan al BCN. Esa dependencia, que se observa desde el año pasado, se explica por el desplome del crédito petrolero de Venezuela. Según datos del BCN, a mediados del año pasado, el monto total de dicho crédito ascendía a 3 mil 757 millones de dólares, defendía la posición de dichas reservas internacionales y garantizaba el cumplimiento de las condicionalidades de la estabilidad macroeconómica del país en cualquier momento del año.
La notable reducción del crédito petrolero también forzó recientemente a la empresa Alba de Nicaragua, S.A. (ALBANISA) a suspender la asignación de esos recursos al financiamiento de los programas emblemáticos para la reducción de la pobreza, tales como “Viviendas para el Pueblo”, “Proyecto Hambre Cero” y “Calles para el Pueblo”, que eran donados a sus beneficiarios. Ahora, la empresa financiera Caja Rural Nacional, S.A. (CARUNA), la más grande cooperativa de ahorro y crédito rural, es la institución prestamista para continuar la ejecución de esos programas emblemáticos, por lo cual es muy probable que se desacelerará la reducción de la pobreza entre los prestatarios rurales.
Además, desde mediados del año pasado el BCN fortaleció la defensa de la posición de las reservas internacionales oficiales del país con una fuerte reducción de la base monetaria, lo cual también implicó una menor crecimiento de la disponibilidad de córdobas que circulan fuera del sistema financiero nacional y, consecuentemente, en una fuerte desaceleración del medio circulante (M1) en el mercado local, excluyendo los depósitos transferibles del Sector Público No Financiero (SPNF). El costo de esa contracción de dinero
(en córdobas) fue la desaceleración del crecimiento económico esperado en 2016, porque se entorpecieron las decisiones empresariales sobre las ventas de sus productos en el mercado local y el mantenimiento de sus inventarios.
Ahora la principal fuente de divisas para aumentar las reservas internacionales del BCN será el flujo de inversión extranjera directa. Prevemos que la política monetaria muy contractiva continuará vigente en este año debido a los riesgos políticos crecientes, ya que los riesgos económicos y financieros son muy bajos de acuerdo con datos de Consultores Para el Desarrollo Empresarial (COPADES).
Con las operaciones de mercado abierto, uno de los instrumentos de BCN para regular la liquidez en córdobas y mantener una presión inflacionaria baja y estable, se subastan semanalmente Letras Estandarizadas y con la colocación neta de esos papeles (colocaciones menos redenciones) el BCN ha sacado de circulación 2 mil 312 millones de córdobas entre enero y mediados de marzo de este año.
El monto total subastado de Letras Estandarizadas equivale a 434 millones de dólares pagaderos en córdobas al tipo de cambio oficial del día en que sean redimidos, pero el 82% de ese total se concentra en papeles con plazos de 1 semana, 2 semanas y 1 mes, lo que deja a entrever incertidumbre y desconfianza entre los inversionistas financieros o grupos bancarios radicados en el país.
La tasa de encaje sobre los depósitos en córdobas en el sistema financiero nacional, segundo y último instrumento disponible en manos del BCN para regular la liquidez (en córdobas), tiene un nivel legal de 10% pero el nivel efectivo es igual a casi 23%, con el cual se ha facilitado el aumento de 430 millones de córdobas en el saldo los depósitos de dicho encaje en el BCN. Cabe recordar que si la tasa de encaje es alta, las tasas de interés activas del sistema financiero nacional también serán altas porque los depósitos de encaje en córdobas no tienen mantenimiento de valor ni generan intereses para los grupos bancarios radicados en el país.
Con la política monetaria del BCN, en la cual las tasas de interés no juegan ningún papel para controlar la inflación ni asegurar el pleno empleo, lo único que puede hacer el BCN es continuar “esterilizando” al mercado de dinero, es decir, reduciendo la base monetaria. Esto obliga a los empresarios que destinan gran parte de sus productos al mercado local a tener cautela en la ejecución de sus presupuestos de corto plazo, especialmente en los pronósticos de los ingresos por ventas de sus productos y de los costos por mantenimiento de inventarios de materias primas, productos en proceso y productos terminados. En otras palabras, los empresarios tendrán que evitar que sus tasas de rentabilidad reflejen desviaciones importantes a la baja al final del ejercicio económico de este año."43
3.b. La perte du pouvoir d'achat et le modèle nicaraguayen
d'enrichissement
Mais exprimons-le de manière plus simple.
La dévaluation, autre forme de manipulation, comme on le
voit depuis 2006 au Nicaragua, non pour une crise obscure comme
dans le reste du monde, mais par le double fait que les principaux
membres du parti de gouvernement (notamment Bayardo Arce,
propriétaire de plusieurs négoces, de sport comme le Boer, et d'une
chaîne de supermarchés) ont des actions ou sont propriétaires
d'affaires commerciales, et que, grâce à leur poste, ils ont pu
développer des échanges d'exportation, notamment avec le
Vénézuéla, en accord avec leur collègues de l'entreprise privée,
représentée par les organisations du Cosep et d'Amcham, la
dévaluation a des causes très précises. Le coût pour le citoyen
national du bien-être économique de l'entreprise privée a été que les
produits de base, comme la viande, ont commencé à être vendus au
prix international, très au-dessus du pouvoir d'achat du
consommateur nicaraguayen. La folie des prix de la viande (boeuf et
porc) a emporté ou été suivie par celui des produits laitiers dont
notamment le fromage et le beurre, des oeufs, du poulet, et
consécutivement des autres produits.
Mais, outre le fait que les causes en sont claires, les
conséquences en sont prévisibles, l'augmentation des salaires,
toujours en-dessous du pourcentage d'inflation, mais suffisamment
pour ne pas empêcher les commerçants d'avoir des ventes
nationales, même si elles sont devenues relatives.
La dévaluation s'opère par deux voies dans le cas évoqué:
d'abord l'augmentation des prix (la livre de viande ou de fromage en
2006 valait entre 15 et 20 córdobas, et en 2013 elles valent
respectivement 70 et 45 córdobas), mais aussi par la perte
systématique de valeur de la monnaie nationale (consécutive au
phénomène provoqué d'inflation) par rapport à la monnaie de
référence, le dollar (en 2006 1 dollar valait 16 córdobas, en 2013 il
en vaut 25,5). On le voit bien cependant, au travers des chiffres
référencés, la dévaluation de la monnaie (159,375%) n'a pas de
comparation réelle avec l'inflation du coût de la vie (respectivement,
si l'on part d'une moyenne initiale en 2006 de 17,5 córdobas par
livre, une augmentation de 400% pour la viande et de 257,14% pour
le fromage, les oeufs quant à eux ont souffert une augmentation
similaire à la viande, puisqu'ils coûtaient 1 córdoba par oeuf en 2006,
et qu'en 2013 un oeuf coûte 4 córdobas), ou, dit autrement, avec la
perte de pouvoir d'achat. L'inflation doublant et triplant la
dévaluation monétaire, qui ne peut donc en être la cause. On nous
dira qu'elle n'en est que l'une des causes. Nous disons qu'elle en est,
au contraire, la conséquence.
Mais, plus révélateur encore, l'inflation est parallèle à la
revalorisation, annuelle, des salaires, évidemment, celle-ci ne
dépassant jamais le 5 ou 10%. Ainsi, le salaire minimum étant en
2006 de 2000 córdobas, et le panier alimentaire de base de 6000
córdobas, et en 2013 le salaire minimum de 3500 córdobas (175%
de revalorisation) et le panier alimentaire de base de 13000 córdobas
(216,67% d'inflation), si l'inflation, comme phénomène isolé, était
réellement dû à une crise quelconque (et non au prix du marché, qui
est en fonction d'un plus grand bénéfice, donc fondé sur une valeur
positive pour le négociant, non négative comme on veut bien nous
le faire croire), de la même manière que dans le cas mentionné de la
revalorisation monétaire (dont on peut rappelé les exemples du
Franc en 1960 ou de l'apparition de l'Euro en 2000), ladite crise
empêcherait, logiquement, la revalorisation salariale. Ce qui n'est pas
le cas. En effet, si je perds de l'argent, par exemple, en ayant trop de
crédits, et donc un trop à payer par rapport à mon salaire réel, il
m'est impossible que revaloriser celui-ci de manière à l'ajuster, ne
fusse que moyennement, à mes nécessités. Si je gagne 10000 Francs,
desquels je dois rembourser 7500 mensuellement, je n'ai aucun
moyen, moins encore en m'endettant pour rembourser ce que je
dois, de résoudre la dévaluation réelle de mon salaire net mensuel.
Si je m'endette encore plus, en supposant, ce qui est peu probable
qu'étant déclaré insolvable auprès de la Banque de France, un
organisme de crédit me prête quand même de l'argent, je ne ferai
que me surendetter. Dans le cas contraire, je ne pourrai jamais tirer
des 2500 Francs qui me restent une valeur ajoutée disons de 2000
Francs pour réajuster mon salaire à ma nécessité. Le fait que les
sociétés puissent le faire, et non dans le cas d'une crise, mais de
manière permanente, prouve, là encore, que l'inflation et la
dévaluation sont des faits symboliques, non réels, provoqués, non
naturels.
Une crise est, par définition, un phénomène momentané,
passager. Or depuis 1974 en France, on n'a connu que la crise, pour
une raison ou une autre. Les fameuses années 1980, des yuppies de
Wall Street, du film homonyme, de Bernard Tapie, promu figure
emblématique de la France de l'époque par le soit-disant
gouvernement de gauche de Mitterand, plus monarchique dans ces
actions qu'autre chose, et pour cela bien représenté par la figure qui
lui fut associée du sphynx, furent pour le pays d'augmentation du
chômage et pour cela de la création du RMI, des emplois-jeunes, et
colatéralement des Restos du Coeur. Alors que les années 1970 le
furent de l'ANPE, et les années 1990 de l'APEC. On n'oubliera pas
que les années 1950 de la reconstruction le furent des Compagnons
d'Emmaüs. Ceci nous amène à constater que les gouvernements ne
vivent que de et dans la crise, par conséquent les États et les Nations
aussi. Supposons donc qu'ils empruntent au FMI pour résoudre
momentanément la "situation de crise" (on notera, d'un point de vue
lingüistique, que la redondance du concept d'éphémérité de la crise
est exposé dans le groupe nominal par le terme "situation"), il faudrait
alors nous expliquer comment et pourquoi ils peuvent entrer et
sortir de la crise (on le voit actuellement avec les plans de
redressement de l'Union Européenne) sans que les citoyens en
sortent eux-mêmes. De la même manière, il faudrait expliquer
comment la résolution momentanée de la crise peut se faire dans un
cadre hors de la crise (renflouement arbitraire des caisses de l'État
ou injection d'argent, soit aux banques comme l'a fait notamment
Obama au début des années 2010, soit aux citoyens, par la
revalorisation salariale, sans que périclite à l'instant l'État sous le
poids de sommes énormes, on parle de millions délivrés
mensuellement à des millions de personnes). Finalement, le fait que,
comme sous l'Ancien Régime, le peuple s'appauvrisse et même
meurt de faim (ce qui est à peu près la situation actuelle dans toute
l'Union Européenne) ne prouverait pas pour autant que les fonds
distribués, ou pour mieux dire que la distribution des fonds par
l'État a une logique certaine. Le siècle de Louis XIV est celui des
grandes réalisations, du château de Versailles, des somptueuses fêtes
royales et des fortifications dans tous le royaume. Les années 1980
furent celles des Grands Travaux. Les banquiers renfloués par
Obama s'offrirent à eux-mêmes les plus grosses primes jamais vues
comme cadeau de fin d'année (ce qui laisse penser que ce qui, pour
les pays, était une catastrophe, pour eux fut une excellente affaire,
impliquant un concept de planification de la crise pour en tirer parti,
ce qui confirme notre thèse: à savoir que la crise est un élément
symbolique, créé, non naturel et imprévisible). Les années 2010, de
pleine crise pour l'Union Européenne, n'empêchent pas celle-ci de
mettre en place des programmes d'aide aux pays pauvres, comme
par exemple l'aide luxembourgeoise de plusieurs millions d'Euros
pour la création de routes touristiques au Nicaragua (500.000 Euros
par projet pour INTUR - Ministère du Tourisme nicaraguayen -,
notamment sur la Route du Café). Entre 2010 et 2012, l'agence de
coopération norvégienne au Nicaragua donna 3.000.000 de dollars
sur trois ans (correspondant donc à un million par an) au Centre
Nicaraguayen d'Écrivains CNE pour son concours annuel et la
publication des ouvrages gagnants. Pour sa part, alors que les
différents organismes de coopération, incluant les norvégiens, s'en
allèrent du Nicaragua suite aux fraudes électorales successives de
2008 et 2011, la coopération espagnole (étant, il faut le rappeler,
l'Espagne le pays de l'Europe réduite le plus touché par la crise
économique) n'a cessé d'augmenter ses projets dans le pays,
notamment autour de la formation des personnels de mairie dans
différents domaines, investissant d'énormes quantités.
Il faut également préciser que l'Union Européenne a dans
l'actualité des programmes de coopération internationale,
respectivement Horizon 2020, qui en 2014, selon son propre site
(http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-1122_en.htm),
dispose de deux milliards d'Euros, alors que les Marie Curie Actions,
selon son site
(http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-223_en.htm), offrit en 2013 la somme totale de 227.000.000
d'Euros.
TABLEAU ET RÉSUMÉ
CAUSE SOLUTION CONSÉQUEN
CE REVALORISATI ON PERTE VALEUR DE LA DE MONNAIE PERTE DE DÉCIMALES DÉVALUATION INFLATION AUGMENTATI ON DU COÛT DES PRODUITS RÉAJUSTEMENT ET AUGMENTATIO N POURCENTUEL DES SALAIRES PERTE DU POUVOIR D'ACHAT
DÉVALUATION INFLATION AFFAIBLISSEME NT DES TAXES AUX ENTREPRISES ET AUX BANQUES, ET AUGMENTATIO N DES COTISATIONS POUR LES SALARIÉS INFLATION