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Étude sur le développement micro-régional : région d'Ancenis

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Yves Lambert, . Association Pour La Formation Et Le Perfectionnement Agricoles, . Atelier Central d’Etudes Et d’Aménagement Rural

To cite this version:

Yves Lambert, . Association Pour La Formation Et Le Perfectionnement Agricoles, . Atelier Central d’Etudes Et d’Aménagement Rural. Étude sur le développement micro-régional : région d’Ancenis. 80 p., 1975. �hal-01962851�

(2)

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octobr

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1975

I

2

2

JAN, 1xs2 I,N.R.A.- RËNNF$

(3)

qOMMATRE

fntroduction

1ère trartie

T

4 uête de le r autonomie et affirmation

soc e des forees pavsa_nnes de la q

De Ia crise de 1929 à la fin de la querre 1939-45

Lâ naissanee de Ia coopération et du svndj-calism.e

dans la région

Co

on7

agricol.es I

l. La situation des pavsans de la réqion en 1929 : une

classe inorqanisée I

La nai-ssanee de la coopérati-on ... ...f 0

La naissanee du synci.iealism.e .b... ...I1

La corporation et lrimrn"édiat après-querre . . . . .I3

TI. De lraprès-guerre à l95B-f960

2 3 4

vulgarlsation ... ... 15

jeunesse agrieole eatholj-oue (JAe) . . .. . t7

svndieal.lsrne

coopération ... ... t9

rïT. 1958-60 à 1975.

foree' s9eiale autonome. des pavsans : I'affirmation,<le la réoion en tant que I5

La La

Le

I'ô.

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.

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tlne nouvelle génération de iacistes

de la JACr âu CDJA nuis à la FI.ISEA

2ème partie La restructuration des forces sociales et la

redé'f inition <les stra gj.es 42

f. Les dif 43 I 2 3 ^ I 2 3 .+ renc a on soc

Les transforrnat-i-ons techniques et éeonomigues. le ep.DA_.

Les disparités oéographiques. Cartes

2I 23 25 32 I 2

férentes catégories d t acrric lteurs

!:n principe déterrninant d.e différenciation : ra

spéeia-li sation

La taille et Ie devenir cle lrexploitation 4345

TT. Les transformations du contexte socio-économi ue et l-a

Les eonséquences clu <Jéel-i-n num.ér-igue de la pavsannerie

Lraceroissement de la puissanee clu seeteur

agro-alimen-taire .La C.E.E.

L'éeart entre la composition soeiare des Davsâns de la

rêqion et celle de leurs

Lrérrolution ooli tioue rle

::ep::ésentants cr 50 51 52 I. ) ? 4. 1a région 5553

(4)

ïrr.

1. 2.

La CANA . . .. . ... . 55

La restructuration des rapoorts entre les producteurs

spéclalisés et 1a coonératlve .. .... .. ... ... .. . 55

LranLmatlon et le rôle de dévelopoement ...5g

f \r. Le EF.DA 50

3ème partle Le dével tco a

troi

des cantons Aneen set e \zara s s 52

r Détermlnants hl-storIdllê s et sitrrat-ion tuel1e

I 2 Les antécédents La situatl-on actuel.

Ie

. . . ..

...

. . .

....

. . . . . 63 63 65 67 67 69 7L

ïï- T, | évo'l rr on de charrrre cômmlrne

La Chapelle Sai Mésanger ... La Rouxière ... Prolon nts. nt-Sauveur ... ... a a a a a a,a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a , a a.a I a a a a a a a a a a aa aa aa a. aa aa aaaaa a aa a a a a a I 2 3 F l-Tableau chronologioue ...r... ..,.. 75

(5)

IrA rilÉ rl MAYEITTE t1 .a \./-.

rrlt

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na bniant Ancen is Redon a?î's. i "r' .. '... r"-' & 1l I tl| cl I $ t 0

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J Région dtAncenis trl a I a è \ ù ta't -l' a a t, \ .!a t rl' C- a j h ttaia,r-. f61 0 'la ..Nan ;.. j"; -).

(6)

TNTRODUCTTO\T

La région agrlcole d'Ancenis a été retenue

dans le cadre drune recherche sur res expériences de

déve-loppement micro-régional conduite par t'À.r.p.A.

(Associa-tion pour Ia Formation et le perfectionnement Agricores)

et 1rA.c.E.A.F.. (Atelier central d'|Etudes et d'Àrnénagement

Rurar). Les études sont réalisées auprès de plusieuré

petites régj-ons de France, dans Ie but de faire un biran

des différentes expériences et d.'en tirer une pédagoqie

du développement micro-réqiona1.

Diverses raj-sons incitaient à penser que

la région d'Àncenis était en mesure de répondre à ces

pré-occupations. E1le a constitué la z6ne priviligiée d'acLion

d'une très irnportante coopérative, la c.A.N.A., el1e a

donné naissance au premier c . R. D. A. (comité R-égional de

Développement Agricore) de Loire-Atlantique et a manifesté

une activité professionnelle intense dans drautres domaines

également.

ElIe apparaît conrme une zône assez

homo-gène : appartenant à la région naturerle du "bocage angevin",

située à. I'Est clu département de ra Loire-Atlantiôr", elre

est surtout formée de petites et moyennes exploitations

pratiquant à peu près toutes, autrefois, un système de

pro-duction mixte (lait-viande avec ra race uaine-anjou) et

actuellement spéciarisées pour un quart drentre elles. sur

les cinq cantons que comporte 1a région syndicale d,Ancenis

(identique à 1'arrondissement) , deux ont àavantage retenu

lrattention : ceux dtAncenis et de varades, mais certaines

données portent également sur Ie canton de saint

Mars-La-Jairle, berceau de la coopérative, ou sur lrensembre de ra

(7)

La première étude réalisée sur le déveroppement

agricole de la région consi-stait surtout à envi=âget le

rôIe et les activités des j-nstitutions (CRDA et CÀUa)

compte tenu des forces sociales en présence (l) . On

cherchera ici à analyser d.'un point de vue sociorogigue

la génèse des forces sociares paysannes et I'infruànée

qu'elles ont exercé sur l'évolution de la récion, notamment

à travers des institutions telres que re cRDA ou 1a cANA,

mais surtout par ilintermédiaire dés organisations de

classe qu'elIes se sont données, en parliculier la JAC

et 1e syndicalisme.

Ce travail comprend trois parties :

1. une étude histor:ique de rtévorution agricole de ra région

(depuis 1930) dont Ie fil directeur se révèIe être la

con-quête progressive de son autonomie par 1a classe paysanne,

face à une situation initiale de dépendance très grânde.

cette affirmation sociare, opérée à la faveur de la

moder-nisation et de f intégration dans rréconomie, s'effectue

drabord de manière unitaire, puis sous une forme de plus

en plus différenciée.

?. Ilne analyse du processus de différenciation qui s'étabrj-t

depuis ci-nq à dix ans parmi les agricurteurs de ra région.

cera conduit à envisager ra façon dont ir se traduit à. la

CANA et au cRDA, en même temps-qu'on essaie de saisir le

rôle de ces institutions dans 1é déroulement de ce processus.

3. IJne comparaison de l'évolution d.e trois communes

présen-tant chacune un type particulier de développenent t 1t

chapelle saint sauveur, Mésanoer, ra Rouxièie. on peut

ainsi décrire res transformations survenues au nivèau locaI

et mesurer lrinfruence que la situation particulière des

forces sociares d'une commune peut exercer sur son

évoru-tion propre

à Irétude, il

grandes .lignes

Bien entendu, compte tenu du temps consacré

sragit surtout de mettre en évidencâ les

de cette évolution. Certaj_nes descriptions

(1) A. KRAIT, RENAULT, ttPremiers éléments pour une analvse du

dévelop-pement agricole", mémoire de fin dtétudes, E.S.A., Angers, juin

(8)

seront sommaires, et certaines analyses seront schématigues.

Les discussions qu'elles susciteront pourront contribuer

à 1es préc_iser ou à les rectifier. par ailleurs, certains

aspects sdirnt repris ultérieurement en vue d{être

appro-fondis.

Lrétude a été réalisée en relation avec

{: GTLET, animateur au CR.DA et M. LEBor, responsable de

lranimation coopérative à la cANAren liaison-avec le serrrice

drAménagement Fural d.e la D.D.A.. on tient particurièrement

à remercier les responsables professj-onnels agricores

con-tactés (Cnoa, cANê-, syndicalisme), 1es agricuiteurs

rencon-trés à La chapelle saint sauveur, Mésangèr, La pouxière,

les conseillers agricoles du CRDA, les àitréretttes personnes

de Ia CANA, du CGER et du sUADrqui ont permis de réariser

ce travair. Lg= statistiques étal:lies à partir du FEA

(Regis-tT. des Exploitations Agricoles) ont été très utires pour

(9)

PRE}4IERE PARTTE

CONQUETE DE LETTF AIJTONOMTE ET AFFIRI,IATION SOCIALE

DES FORCES PAYSANNES DE LA P.,EGION

Pour rendre eornDte du rôIe des différentes

forces sociales dans le développement agricole de la région,

il faut décider jusqu'où remonter dans le temps pour nener

1rétude historique, et examiner ce gu'a de spécifique

1'évo-lutlon de la région par rapport à 1révolution générale du

rn"onde agricole. Le f ait gue la coopération et le syndicalisrne

agricole d.e la région soient nés dans les années trente

sug-gère de prendre cette période conm.e point de départ. En effet

c'est depuis lors que srest oroduit ce phénomène social

déci-sif : la conguête de son autonomie relative par 1a

paysanne-rie, qul stest progressivernent donnée ses propres

représen-tants et ses propres o::ganisations, 1à ôù régnai-ent

aupara-vant des non-paysans. fl sera plus d.ifficile, par contre, de

saisir ce qu'a eu de spécif-i-que le développement de Ia

région puisqu'à Ia fo-i-s il dépen<l de transformations plus

globales et il contribue à les provoguer (f) .

On peut distinguer trois étapes dans

I'aceom-plissement de ce proeessus. De la grande crise éconornigue

de L929 à la guerre 1939-45 se m.ettent en place les

premiè-res organisations agricoles de Ia région : La coopération, à

partir de 1932 (St-tr4ars-La-Jai11e), et le syndiealisme à

vocation générale en 1938et 1939, mais eela ne coneerne gu'une

minorité d'agriculteurs ayant une production assez élevée pour

être sensibilisés aux problèmes des marchés. De Itaprès-guerre

à f960 environ, Ia JAe et le svndicalisme aqricole deviennent

J'iE'évolution de I'ensemble de la région a fait I'obJet d'une

impor-tante et récente étude :

J. RENARD, Les évolutions contempo de Ia vie rurale dans la

fCg&!_Ieg!gl€g_ (Loire-Atlantique, bocages vendéens, Mauqes), fhèse

(10)

I

progressivement des organisations de masse, la modernisatj-on

stétend à tous Ies agrieulteurs (et, par 1à, ltinsertion dans

des circuits dréchange économique), en mêm.e temps gue sont

or-ga1!gês les premières mobilisations syndicales de Ia région

(r956-1960).

Mais le partage dfinfluenee entre paysans et

notabres reste précaire dans certains <lomaines.

sous--ltimpul-sion des jeunes agriculteurs issus de ra JAC et du GDJA, le

recur des notables traditionnels marque une nouverle étàpe,

tandls que dans re prolongement de ra Loi d'orientation et

de la 1oi complémentaire, les jeunes et les plus modernisés

entreprennent de remodeler la profession et âe "conquérir re

pouvoir êconomigug". cbst pendant les années soixante que Ia

mécanisation et f intensification fourragère gagnent lâ

najo-rité des exploitations. Les productLons èpeciàrisées

progres-sent rapidement à partir de 1965 environ,et I'on passè la

vulgarisation au "déveroppement". cette période eËt peut-être

celle où 1e pouvoir de la classe paysannè au sej-:r de ia région

q été Ie plus grand. Depuis plusieurs années, du fait à l;

fois de son déc1in nunérique, de rraccroissement du poids

reratif des inriustries agro-alimentaires, d.e ra

diffêrencia-tion croissante entre pràducteurs (spécialisés et mixtes,

no-tamment) et de lrintégration différentielle qui en résulte dans

1léconomie capitaliste, I'unité d.e la classe ne se maintient

plus et tout un ensemble de restructurations s ropèrent.

I DE LA cRrsE DE 1929 A LA FrN DE LA GUERRE 1939-45 : LA

NATSSANCE DE LA COOPERATION ET DI] SYNDTCALTSI4E AGRTCOLES

DANS LA REGION

l. La siluation Ces ans d.e la ré on en L929 une

e asse norgan s e

On mesure lrampleur de I'évolution accomplie

quand on constate que les paysans de la région nravaient encore

en 1929 aucune organisation professionnellé. Arors que les

syndicats boutiques fédérés en deux grandes centralds s , étaient

gréeq un peu partout dans le département, et parfois depuis Ie début du sièclet la région drAncenis n'en comptait pasr

sauf exceptions (a oud.on et st-llars ra Jaille, par exèr,npie).

cette situation ne sera pas sans eonséquences importantes sur

1e devenir de la région : le syndical.isme à vocalion générale qui sfirnprantera dans toutes les eommunes en r93g et ig:g

ne sera pas margué par des origines delsyndicat-boutiqueuet par

les divisions entre les grandes centralesf à Ia différence des

(11)

-l q

ment

pour

partir de 1932 -t sur un terrain ',viergre" et

indépendam-des autres activités professionnelles, ce gui explique

une part la croissance rapide de Ia future CANA.

La noblesse, les gros propriétaires fonciers

1es professions libéraIes (experts, nolaires, médecins) et Ia

petite bourgeoisie rurale (commerçants, etc ...1 étaient, sauf

exceptions, les seuls représentants de 1a paysannerie. Les

deux grandes organisations syndicales du dépârtement étaient

elles-mêmes dirigées par <les mernbres de ees couches

socia-les qu'i1 s'agisse du syndicat central des Agrieulteurs,

implanté dans la ceinture maraîchère nantaisé, la zône

viti-cole et le sud du département, ou de "La Bretagne

Méridiona-re" (t), relativement forte dans Ia zône déjà iaitière du

département, crest-à-dire le Norrl de Nantes. euant aux

agri-culteurs adhérents, i1s appartenaient surtout aux movennes et

grandes exploitations, ra masse des petites exploitants

utili-sant très peu d'engrai-s et vivant en autarcie quasi-totare.

tard alo aecusé par la région d'Ancenis

Ler

i s

du à lrexistence drune prooortion plusfo rte de petites

ex-ploitati ons mais à 1a,f-oig à_ Il_o,rientati particuliè du

systène_ td.e__pro_duct_ion_, fondé sur _1a__raçe- lui*xLe ltailq:Anj_qu_-_

et

à

Ia

strueture sociale en qénéral A1ors que dans d'autres

régions ( 1e Nord de Nan

tes,

par exemple),on stétait orienté plus

tôt vers un début dlntensificat-i-on fourragère et de

spéciali-sation laitière (2) , dans Ia région s rest plutôt développé

1'élevage bovin pour la viande, moins propice à la mise en

place drune organisation professi onnelle en raison du rôIe

de la vente sur 1es foj-res. Cette orientati-on, introduite par

les grands propriétaires au ciébut du siècle 7 â sans doute

contribué à rnaintenir leur empri''se et à renforcer celle des

marchands de bestiaux. Sel.on J. RENA.RD (3), "le choix (de ta

race Maine-Anjou) fut fai t par les grands propriétaires

rési-dants sur leurs exploitati ons tenues en métayage. Les bénéfi-ces réa1isés sur la vente des anim.aux étaient partagés entre

Rropriétaires et métayers alors que eeux procurés par le lait

revenaient entièrement aux locataires ".

îl-€ des organismes qui rront remplacéa à partir de 1934, à la suite

de difficultés de gestion tenant notamment à r:ne confusion entre

I'ap-provisionnement et les autres activités.

(2) La noblesse et Ia grande propriété foncj-ère de la région d.'Ancenis ont semble-t-il été influencés avec un certain décalàge par les foyers

agronomigues du Nord de Nantes (Grandjouan) et d'Àngei" (ncot"

supé-rieure d'Agriculture) r eui ont indirectement préparé cette évolution

(.xrxeme). De même, la race Maine-Anjou srest répandue dans le

castel-briantais et dans les Mauges plus tôt que dans Ia région d'Ancenis.

(12)

I,rautre exnlication de Itinorganisation des

paysans tient à Ia nature de eette société ruiale

tradition-nelle. Le constat de J. R-ENARD à propos de cette structure

sociale srapplique sans doute autant iinon plus qu'aj-rleurs

à 1a région drAncenis, au sein du <i.épartement de

Loire-Atlan-tique : "une certaine hlérarchie sociale, le poids tju

fac-teur foncier, le conservatisme politique et jeu de 1'Egrise

traditlonnelle sont des éléments convergents d'tne même

réa-lité qui est I'expression df une combinaison clont Ie résultat

a été de figer les évorutj-ons ou qui a pesé pour res freiner

et les retarder' (I). Cimentée autour dès valeurs de la terre,

de la famille et de la religion, cette société comprend :

au sommet les châtelains et les gros nropriétaires fonciers (2) ,

puls les professions libérales et res personnes assimirées,

prus au-dessous les commerçants et artisans, les paysans

(clivés selon leur taille eÉ surtout reur statut

:-pioprié-taires, fermiers, métayers), et en bas, les ouvrierà

aôri-coIes, les journaliers et les ouvriers de Irindustrie. Les

rapports entre ces différentes catégories vont connaître de

profondes transformations, amorcées àvant la guerre 1939-45.

2 La naissance de la êration

à

la

fois le

dé"li.g;$3;-"5:"i.u::#Ël:ii"i'"i'33rîrnË:":li:u

dicalisme. Lreffondrem.ent des cours àes pro<iuits agricoles

et la hausse des prix des approvlsionnements a contraj-nt res

agriculteurs liés au marché à se donner une organisation

économique rigoureuse à laquelle avaient égalefr.ent intérêt

les propriétaires fonciers, tout a.ussi vicf,imes du négoce

privé. Crest ainsi que la CoOpératj-ve Agricole de St-Mars

La Jaille a été fondée en r93z pour faiie face à ra

spécula-tion sur Ies blés. Elle a été créée à partir de syndiôat

agricole de ra commune, qui ne s'occupâit jusqu'aiors que de

lrapprovislonnement (3). La coopératiie ruf mfse sur pied

sous-lrimpulsion de guerques agiicurteurs dont MM. RAGUTN

et drun grand propriétaire fonéier, ingénieur agronome,

M. LE GouArs, gui apportait à la fois le poids sa compétence

Tjffi-

cit.

p.407.

Q) "Lrétonnante pérennité de leur poids social est à soullgner,

précise-t-il notarnment. ce n'est que depuis dix ans, tout au prus (écrit en

t973) que leur prestige nrest plus tout à fait le nêne et à vrai dire

en bien des villages, ils sont tout puissants" : nous aurons

I'occa-sl-on de constater cette pérennité d.ans la 3ème partie à propos de la

conmune de La Chapelle Saint-Sauveur.

(:){'w. RATMBAULT et ILAGUTN : cAt{A 40 années d'activité dans le contexte

politique et économlque (t932-I972), brochure, 32 p. (uxposés donnés

(13)

technique, de ses relations et de son assise financière (r) .

La coopérative a connu un rapide développement : elle a repris

en _charge lrapprovisionnement, abandonné par re syndicat

défailIant en 1933, elle a construit le piemier siro à bté

de Loire-Atlantique en r934, elle a dépaèsé le cadre eantonal

en 1936 à Ia faveur de la création de l'office du bré et a

débuté dans une nouvelle activité en 1938( tes pomnes à cidre).

En 1939, elre comptait 3 000 adhérents environ, cesservis t

par_une vingtaine d.raÇences, et son implantation s'était déjà

déplacée vers les cantons de Li'gné, Aneenis (où elle avait

ouvert une agence) et \/aradesr à la suite d,un accord de

zone réservantla région de soudan - chateaubriant à ra

coopé-rative de Nantesranciennem.ent implantée dans cette région.

Si la coopérative a longtemps ma.rqué une

alliance entre le propr-iétaire foncier et I'agriculteur avaneé,

conme le symborisait à 1'origine Ie rôle complémentaire du

Président 14. LE GouArs, et des agriculteurs, et eue traduira Ia composition d.e son conseil d'Administration jusgu,en 1962,

par eontre, le syndicalisme à vocation générale srest crêê

dans un souci drexclusivité paysanne assez affirmé.

3. La naissance du svndicalisme

Les sept aqriculteurs réunis à }Tantes en l93g

pour décider sa création étaient très favorables à la

coopéra-tion, mai-s tenaient avant tout au développement clrun

syndica-lisme in<Lépendant. selon I'analyse de .T.'RtcueRo, président

drun syndicat-bouti-que à oudon âepuis 6 ans, et qui fut à

r'o-rigine..9e Ia prupart des syndicats créés dans ra région

drAn-cenis, "1e syndicat-boutique était utile pour s'approiisionner

mais, face au gouvernementr n'était rien. rr talrait qu'on

soit indépendant du commerce pour défendre nos prix et nos

professj-ons (te statut d.u fermage par exemple), on devait

stépauler avec Ia coopération, lu Mut,ualitê et le crédit, mais

on devait s'organiser à part. Le syndicat erest la toiture de

I Iorganisation professionnelle" .

Tir fatlait stocker re bré, gui valait 40 à 50 F au moment de ra

récolte mais plus du dor:ble 6 mois après. M. LE GOUAIS peut obtenir

du crédit Agricore qu'il finance le stockage ce gui per,metl-ait de

payer un acompte de 45 F à la récolte; re Ministère de l'Agricul-ture fixait de son côté l'échelonnement d.es ventes avec un contrat

donnant lieu à des primes directes ou indirectes : par exemple, 1es meuniers étaient obligés d'employeï une partle de ces blés au cours

taxé, ce qui réduisait en outre le risque d'un boycottage par le

néqoceprivé. Dès 1933, la coopérative paie 112 F le quintal de blé,

contre 60 F par les négociants. En 1935, les cours taxés à 90 F

1ran-née précédente descend.ent à 4g F dans la région de Ligmé. La

(14)

une partie des dirigeants des centrares d.épar-tementales (Robichon, Le Gouvello, ùonnier) s ,oppo"u.i""t-

----fermement à cette position et voulaient que Ie mèrne homme soit

à la tête du svndicat et de J.a coopérative : peut-être

peree-vaient-ils confusément quela création d.fun syirclicatisme paysan

amènerait leur élimination à plus ou moins long terme. rl. faut

savoir en effet qu'-11 éta.it souvent impossible d.e trouver un

paysan acceptan! d. qérer la coopératiire eommunale et que re

contrôIe de la ioopérative permett ait Ie contrôle d"u Jvndicat.

De même, aucun de ces sept âgr-i-culteurs ne se croira capable

de diriger le nouveau syndicàt et 1'on ira demander d'en

prendre ra présidence à i'4. DE sEsMArsoNs, puis, celui-ci ayant

e!é rappelé, à M. LEFEUVRE, arors président ae la chambre

d'Agriculture et de la Mutualité r90o (gros propriétaire). Le

seul fait d'écrire un article pour I'"Ententè

pâysanne",jour-nal du syndi"1t, paraissait au premier abord iinpânsabre aux

agriculteurs fondateurs.

Deux facteurs semblent avoir favorisé ra victoire

des partisans drun syndicalisme à vocation générale. D'une

part, la crise de r9z9 a entraîné d'importantes difficultés

d.e gestion des syndicats-boutigues, sinon des failrites, comme

cel1e de "La Méridionale" en 1934, ce ouj- entravait la défense

professionnelle. Drautre part et à la àuite du Front popuraire,

bien des paysans ont pris eonscience que srils ne se donnaient

p?s une organisation syndicale à I'imâge de celle des ouvriers,

ils ne parviendraient pas à faire abou€ir leurs revendications.

Le Dorgéri-sme, en 1928, nravait pas eu I'influence durable

9q= la région, mais ir avaj-t préparé les esprits à lfunion,

à la Défense paysanne.

Dorgères avait fa.-it un meeting à chateaubriant,

à Ia foire clu 14 septembre r9zg. 11 avait pariicipé 1,année

suivante à (président un meeting à Ancenis, avee notamment R. LEFEUVRE,

de la chambre d'Agriculture) , devant plus clrun

mirlier d'.agriculteurs. un péu plus tarâr urr groùp.

<lertchemi-ses vertesrrs'était formé à ancenis et à st-Gé;éonl maisren

deh.ors des multiples rumeurs qui circulèrent dans Ies

campa-gnes de 1929 à 1936r cê furen{ les seules manifestations du

Dorgérisme dans Ia réqion.

Fils de cantonnier, lui-même domestique de

ferme puis carrier, avant de prendie une ferme, instJuit en

autodidacte durant^son emprisônnement en Allemàgrr. lors de

1a guerre 1914-1918, Jean Richard ressentait cette situation

a\rec une grande acuité et déploya des efforts considérahles

pour créer et relancer des syndicats dans toutes 1es co1nmunes

de, la région, tout en assumant des resDonsabilitês

<iépartemen-tales: sa _trajectoire sociale er son action t;;;i;=;i

complé-mentaire de celles de Jean RAGurN, fils de pâysan, contraint

ce quitter la professi-onrcar issu drune famirie nà*reuse,

ayant suivi quelques années de collège, recruté conme

(15)

La facon dont ont été créés ces syndicats

comnunaux, pendant 1es h.ivers r93B-39 et 1939-40 montre bien

quelle était ra position sociale des paysans. Jean RTCHARD

demandait à des agriculteurs outit connàissait par les foires

(ou autres) de préparer une réunion pour un dirnànche matin.

11 s'y rendait en bicyclette et faee- à un public plus ou moins

restreint, composé de moyens et gros agrlcul_teursl seurs

confrontés sérieusement au problème deÀ prix -, ii exposait

Ionguement son analyse de la situation et les raisons'de s runir

dans un syndicat. Une diseussion s'engageait avec tres notables

et quelgues agriculteurs, nombre cle partiei-pants évitant de

prendre Ia parole publiquement. puis arrivait le mornent

cru-cial de 1rélection du bureau : souvent, personne ne se

propo-sait car c'était une chose nouvelle et on craignait d'y

pa;-ser trop de temps ou de s I attirer cles ennuis. Les commerçants

et les marchands de bestiaux se méfiaient des syndicatsrqu'ils

assimilaient aux coopératives.

Il fallait en général 2 ou 3 réunions pour

parvenir à former un bureau local. Lorsque Ia commune èomptait

9"9 notables, lrun dreux était presque â coup sûr sérectionné :

"iI y a Ir4. X qr:i a bien le temps", "il y a M. X, qui est

ca-pabre". crest ainsl qu'à Mésanger un expêrt foncidrr un

maré-chal expert et un agrieulteur du bourg ônt constitué la

pre-mière équipe syndicale et gu'à La Chapelle Saint-Sauveurl la

présidence est revenue à la famille dlA.nthenaise. Autant que

possibler on essayait de nommer président un véritabre

exftoi-tant surtoutr pas un représentant de ra noblesse et ce

fut le cas dans les 3/4 des syndicats environ (l). Lrobjectif

premier étai.t de créer un syndicat, rtévolution devant se

faire par Ia suite. Les paysans, même aisés, avaient

profon-dément intériorisé leur non-valeur à 1'égarà de celle des

porte-parole traditionnels de leur classe i en outre, 1es

fermiers dépendants drun"mauvais propriétaire" s

rauto-érimi-naient dremblée, à moins que reur "maîtreu fût élu et leur

demandât dradhérer.

4. La eorporation et lrimmédiat après- erre : consolidation

vènement dans 1'or rnême une des prési du fait d Mises à part de la corporation nt ganisation pa.vsanne, officialisation des dents de syndicat on e1a monnaie - matiè

la guerre et lroccupation,

Ita-a pas été un changement important

m.ais plutôt un prolongement et

struetures naissantes. La pluoart

t été éIus ou nommés syndics êtr

re, <1.es impôts et d"es réquisitions, JTi-JËan RTCHARD lui-même s'était engagé dans 1e syndicalisme parce

qu'aucun autre agriculteur ne voulait se présenter comme président

(16)

r4.

tous les exploitants 6taient contra.i-nts dradhérer i cr_e nlus,

1a première organisation, eui ne

"o*or.n"it-";;;; âcheton

eommunal, s f est étayée au

niveau du eanton, =i"=l éie'a,r"

à tout Ie département, et a bénéfieié de ressourees propr:es.

cet_ aspect convena-i-t aux désirs des ronaaieu;;;-àu*rena.r,nain

de la guerre, avee r-a cGA puis a\,'ee rrorgani-sation des

F.D.s.E.A.

' la prupart d.es syndies de ra corporation sont

clerrenus présidents

-de syndicats 'rocaux (1es synaics aecusés

d'avoir collaboré faisait exception) . En même- ternns, le

svncl.icat était entré dans les i,o"ur. eornme une institution

nécessaire à ra professionr cêla drautant plus que l,usaoe

de la monnaie-matière srétait nrol_onqé au-àelà ae la suerre.

Bien que lrorganisation srrndicàte concernât peu ies petits

exploitants qui formaient pourtant 1a majorilé des

aqricur-teurs, c'étai-r ra prenière-fois que res Éà"s;;=-à; 1;-;à;i."

se donnaient une structure Droore, relativement autonome.

- !.-- La ggepératlve en constituait I'homologue

oans ra domaine de l,aporovi-sionnement et dans celui la

vente de certains produits (céréales, beurre, lait). Sa

eroissance rapide, due à ra fois à ra crise é.orro*iqrr", aux

abus du commerce privé, à lrahsenee de syndicats-routiques,

à Ia ténacité et à 1'efficacité cie ses dirigreant=r-afparut

très tôt aux yeux du négocs roca-r eomme un

àangetérr*'con-current : il se trouva-contraint dtaiiqner ses prix et sentit

sa position sociare incirecternent nenàcée. ao.â-iâ |rr"rr.,

elle a été renforcée par la::ationalisation de

lraoprovi-sionnement et cle ra colrecre suseitée pài r"-pe";;î;, mais

en même temps le freinase ces réquisitions a varu à ses

d-i-rigeants des dif ficur[.és a\7ec I ';;;;;ant. L,activité raitière

a débuté en r94r, à la faveur ce l,aosiilité des agriculteurs

rie ra zône de Riairlé--qaint-Mars à rrégard d-e f ind.ustrier

fromager à qui elle était attribuée : éelui-ci vourait

cor-recter le lait écrémé dont ils a.va.i-ent besoin pour érever

leurs porcelets. L'lne eoopérative laitière fut <jonc créée à.

P.iaillé.

L'année suivante, les clirigeants de la

coo-pérative de cand.ér êr'r difficurtés, demandent à srassocier et

hientôt les deux fusionnent et constituent la "coopérative

Agricole de st-Mars et canclé" lasrrelle

"'.ppryuia-à i. fo.is

sur.des dépôts et sur rLes svndi.âts-boutiqlàs. si ia

coopé-::ative laitière était statutairement indêpendantà,

."iiàIie-ment.à la légisration c1'alorsr êD fait, Ie centre de Décision

cle lrensemble.restait unigue, ce gui tranchait avee la

pra-tique habituerle de ra coôpération, o,:-i"" syn<i.ieats loeaux

étaient gérés de façon assez -i-ndépàn<1anle. cette orientation

devait largement contribuer au suècès de ra coopérative. Lors

du lapprochement entre ra coopérative st-Mars et cerre

de

candé.r-d"g agricurteurs craicrnant ae-perare du poiàs-dans

un

ensemble économigue aussi irnportant avaient irri-""rp"nn"

(17)

la fusion, gui nrétait passée qu'à une faible majorité. Les mêmes problèmes se poseront â nouveau r:lus tard, m.ais sous

drautres formes, alors que le syndicalisme drune part et ra

coopérative drautre part auront acguis une puissance beaueoup

plus grande.

ÏI DE LIAPRES-GUERRF

QUE FORCE SOCIALE

A 1958-1960 :

AUTONOMF, DffS

LTAEFÏ P.MÀTIOI\1, EN TANT

PAYSANS DE LA FSGION

De la période de I'après-guerre, où Ie

ration-nement se maintj-ent pendant quelcues années, jusquren r958

environ, lrinsertion dans les circuits monétaires atteint

progresslvement tous les agriculteurs cle 1a région et

con-cerne une proportion croissante de leurs opérations : achats

d'engrais, de senences, de matériel, livraison du Lait, vente

dranimaux. Parallèlement, la défense syndicaLe devient un

besoin pour lrensembre <le la profession et prend une

nouver-le dimension avec les premières manifestations, dont celres

de f956, guivisent à obteni::, cl.rune pa.rt, }e relèr,ernent

puls lrlndexation des prix agricoles, drautre part, des

faci-rités drachat du earburant et du matériel. Ltensembre du

fpa4e-egl!çqle de-1q-qé-9i.o-! sort de son isoffiet

commence à devenlr une crasse consciente dtelle-même. Les

taux d'adhérents auf -JV. naica à 90 t

selon res comm.unes. Mais il ne sragit pasr contrairement à

la. période suivante, de remettre en eause l-a structure de Ia

classe paysanne et ses rapports avec re système économioue.

I'lous envlsagerons success-tvement plusieurs composantes d.e

cette évolution : 1a vulqarisation, la JAc, re syndicalisme

et les industries agricores r êrt nous 1imitant principarement

au eas des cantons drÀncenis et de \zarades.

1. La Vul-qarisation

Jusquren f959, Ies actions de vulgarisation

procèdent drinltiatives non unifiées, émanant soii ae ra

Dlrectlon des Servlces Agrlcoles (à partir d.e f 946, Ies

professeurs d I agriculture départementaux devenus ingénieurs

des services agricoles sont orientés vers la vulgarisation),

soit de 1récole dtagriculture de la Marchanderie, soit de

certains lnstituteurs ou de vlcaires anim.ant Iraction

catho-lique. Les techniciens des indr:strles ont eu un rôl.e assez

faible, sernble-t-il, sauf au nord de la régLon. cera reste

(18)

Drabord, Ies j-noénieurs des services

icoles r) interviennent surtout auprès dri_ndividus m.ais,

dès 1947-48, 1e syndieat loca1 devient le eadre privi 1égié

de leur action. Ils aoissent aussi par I'intermédiaire de

correspondants départem.entaux. Des ehamps dressais d'enqrais

et de nouvelles variétés sont alors implantés dans de

nombreu-ses comm,unes : Couffé, Mésanger, Oucl.on, pouil_1é, Roche-Blanche,

Belligné, La P.ouxière, st-Herblon et des rassemblernents -\I sont

organisés, ainsi que des réunions dans la plupart des comrnunes.

Les nouvelles variétés concernent drabord les

céréares : cAPELLE, ETOTLE de cHorsy, des orges et des avoines

drhiver, puis de printemps. Ensuite arrivent de nouvelres

va-riêtés de choux et de betteraves t et la "culture de Irherbe"

corunence à se pratiquer (Luzerne, Trèfle violetrFétuque,

p,ay-grass) ; plusieurs exploitants essaient la culture drj mais èt

quelques-uns expérimentent l'ensilage de choux après lgsz, année

où ils avaient geré. En matière de-fumure, la piupart des

agri-culteurs nremployaient que des seories et de 1â chaux

(mélai-gée à de la terre) : à 1a syrvinite et au nitrate de chaux

arrivés pendant la guerre stajoutent re surfate dfammoniac, le

nitrate de chaux etrvers 1955, Ies arnmonitrates. Lfazote conmenee

a être employé de façon fractionnée.

j acisres

d".,,"',,=L;t#*.i5u5""fir*'?3"1i:^:i:

F#iiî"î'

f;ï::îl",,

semble-t-iI, été assez fermé, êt son aetion, limitée aux

eom-munes où il comptait des acJhérents : Anetz il), Roche-Blanche, (1) , St-Frerblon (2) , Belligné (2) , R.ouxière (5) , Maumusson

(1), Varades (f). Ses adhérents recherchaient surtout la

per-formanee technique et se souciaient peu de la progression rLes

autres agriculteurs. Irrais une diffusion pouvail se réaliser

indirectement lors des dénonstrations ou par Irabbé sAr.rrrg;11'pt,

animateur du CETA, aurnônier de JAC et proiesseur à l'écore

d'agriculture de ra rltarchanderie. 11 elistait alors 4 CETA

en Loire-AT1antiquer et, sur le plan national, 27 CETA. seule_

ment (af firiés à 1a FITTCETA) . A riorigine, il é'agissait de

cours sur les nouvelles techniques aqronomiques, teIles

qurel-les étaient mises en oeuvre dans le Bassin pàrisien et dans

guergues exploitations pilotes de 1'ouest de la France.

Bien-tôt- furent implantés ès champs dbssai et expérlmentées de

nou-ve1les méthodes d'alirnentatiôn cles animaux ; et, progressive_

ment, la réflexion se centra sur les exploitationè dés

a<1hé-rents. Lrécole de Ia Marchanderie contrlbua à introd.uire de

nouvelles variétés de better:ave, lrensilage de choux et la

culture du mais (un professeur acheta. un égrenoir à mais avec

séparateur d'épis qui fut utirisé dans 22 éommunes en

rgsil.-fFi" D.s.A. de Loire-Atlantique avait mis sur pieds dès le lend.emain

de Ia guerre une activité de vuJ-garisation concertée avec les orga-nisatj-ons professionnelles agricoles et les industries d'engrais.

(19)

Toutes ces actions visaient avant tout à

élever les rendements et à tirer parti de ra mécanisation

naissante. Les p::éciccupations finâncières étaient bien entendu

déterminantes, mais on ne pratiquait pas encore de

comptabiri-té : la

diffusion

cles méthàdes ae g.=Liot,;

;a-i.-;";;i"-i;;e;;-tif de Ia rentabilité ne pénétreroit q,ri",,

"orrrs des années

soixante, lorsgue les (surtout à partir charges deviendiont relativement élevées

de 1965): par ailreurs, ces innovatioDs

q]-qnt-guèretouc!é_qu'gneminor!té_-dia.qr-i_cum-qt

9q-lnqyerrtr"" et grandes exploitationÈ, ei ne se diffuseront

]3rser.nent gue- dans

les

années_ saixanle, ôans

G;

èipiàii-àti"n=

"de pointetr érleJ:ùêmè;;

1'ùtliisation

aes engrais sera en

1961-62 deux fois moins poussée quractuellemeit : dans 60

exploitations des régj-ons d'Ancenis et Chateaubriant

adhéren-tes au centre de Gestion, ra consonmation moyenne <1rengrais

est estimée, pour I'exèrcice Lg6r-6zt à 50-6ô unités de

chaque é1ément.

De rnêre, il faut noter que la majorité des

agriculteurs de la région n'étaient pas encore mécanisés

en 1959. Les premiers traeteurs étaiànt arrivé= uprè" la

guerre 1939-45 à ra faveur d-u plan I\4ARSHALL. on nien comptait

alors que 2 au 3 par eommune, appa.rtenant soit à de gros

ex-ploitants, soit à un groupe cliagricurteurs en cuMA, éoit à

une.entreprise. En r9s5, ir y avait I tracteur pour lo

exproi-tations (RGA). crest dire que les petites exploitations se

sont équipées après 1950 l"otnrn. oi, le verru) . Enfin, f"=

moissonneuses- lleuses se sont répandues après la guàrre et

1es premières moissonneuses-batteirses ont èté ut.ilisés à

par-tir de 1955 environ. on assistait donc, pendant cette période,

à une transformation des écarts entre les clifférentes

cou-ches dragriculteurs, mais cera ne menaÇait pas 1'unité

pro-fessionnelle car rq" systèmes de produàtion- restaieni, en

9ros, identigues, (les productionË spécialisées nrexistaient

Easr-mises à par! quelques étabres dà r'aches frisonnes), le

{"g19 drintégration faible' et le dans les circuits monétaires resiait

sentiment corporatiste était assez affirmé.

2. La ,Jeunesse Aqricole Catholique (J. A. C.

Lrinfl-uence d-e la JAC sur res transformations

intervenues pendant cette période fut assez restreinte, sauf

clans certaines conmunes teiles que : Belligné, r,u-n"""ière,

st-Herblon. Plusieurs raisons en rendent eompte. De création

_I:::.::

^!rl?e),

Ia

JAC

n'érair

uppur,r"-âàr,"

1;

résiàn àr"

vers 1936-37

(r) i

ava.nt

et

pendant

ra

guerre,

eite

ne

ras-Tir;-Lt Rouxièrer elle srest développée sous 1'actl-on drun curé arrivé avant la guerre et demeuré sur la paroisse pendant 25 ans. A Beltigné un vicaire nommé en 1937 avait formé une première équipe. De même,

à Mésanger, un vicaire nommé en 193g réunit un groupe cornposé de

jeunes du bourg auxguers se joignent quelques fils àragricutt,eurs.

(20)

semblait guère qu'une petite équioe par commune, êt Ia

eon-tinuité dépenci"ait des nominations des curés et des vicaires i

erle était centrée sur une réflexion morale et rerigieuse et

le rôle propre du prêtre était considérable ; enfin, eIle

franchissait peu Ies frontières de chaque commune. La JAC

cherchait drailleurs à former une élite et non la masse.

Cependant, militants y ont acguis

des diçpositio4s efficacepent transférables dans clrautres

do-mei_nee_,_Le seul fait drapprenclre à réfléchir, â cliscuter, à

se connaÎtre, les préparaient à exereer <1es responsabilités i

beaucoup suivaient en même temps les cours du CEF.CA avec

1raide de 1 r aumônier ; si le qroupe dénendait étroiternent

du rôle du prêtre, en revancheriJ se trouvait dans une

eer-taine mesure soustrait à celle des parents ou des notables

traditionnels ; enfin et, peut-être, surtout, ils se

sen-taient investis drune mission et prenaient confiance en eux

et dans le métier de paysan, alors que leur contexte social

les prédisposait à courber 1 I échine ou à dévaloriser la

con-dition paysanne. Les nilitants formés pendant cette première

phase ont pour Ia plupart exercé d.es responsabilitês

comnu-nales ou cantonales par Ia suite : svnd.icat loca1,

coopéra-tion, vulgarisacoopéra-tion, runicipatité, etc.. On a vu que erest

une équipe JAe, devenueéquipe ruFRr qui a formê le noyau du CETA. A.ctuellementr unê partie de ees agriculteurs continuent

drappartenir à lf Action Catholique dans le cadre du C.l\,1!.R.

(Chrétiens dans le Monde Rural), mais ce mouvement est surtout

animé par des militants issus de Ia JAC des années 1950 à

i960. Cette seconde "génération" a nettement marqué

l'évolu-tion professionnelle à partir de I958 (nous 1 renvisagerons

dans Ia section III) .

3. Le svndicalisme

De Ia guerre 1934-45/ à 195t environ, Ie

syndi-calisme devient strictement naysan et, comme on 1ta vur.corn-mence à jouer un rôIe revendicatif. Statutairement iI ne

srarLresse qutà des exploitants êt, dans 1es faits, les

non-agriculteurs en sont progressivement évincés, soit au

lende-main de Ia guerre (exemple : It4ésanger, en 1948) soit vers

1954-55 (cas de ta Chapelle Saint-Sauveur) . Cela n,ernpêche

pas des comm.erçants (ou autres) r ayant aussi une activité

agricole, de sry maintenir. Les activités sont avant tout

axées sur les problèmes Iiés à. la modernisation des

exploita-tions : vulgarisation, mutuelles, GDMA, CUMA, groupements

d'achats, fournitures (exemple, Ia fj-celLe de lieuse) r êrr

sommerorganisation de services en cela analogue à une

Cham-bre cles Métiers. Au niveau départemental, le Conseil

(21)

TIne orientation plus offensive, qui jusoue-1à

caractérisait surtout Ia "seetion <les fermiers" stafiirme.

également dans I'ensenble des svndicats de 1953 à 1956. Le

statut du fermage, obtenu sous ra eorporation et amênagé

â 1a Libérationrsemble avoir stimul-é Irengagement

proféssion-nel des fermiers r €n raison de la sécurité âequise- et pour l-a

faire respecter.

La baisse des cours de 1a viancl.e eoncjuit

à guelques manifestations en 19s3 êt, sur re plan national,

aboutit à Ia création de la srBE\r : des grèveè de livraison

des produits sont tentées sans succès. cTest en 1956 qu'à rieu

la première mobilisation rie masse des pavsans de Ia région,

dans un contexte de baisse des prix agrièoles, mais à i'ocôa..

sion de 1'arrivée au pouvoir d'une eqùipe radicale et

socia-liste. Le gouvernement Guy MOLLET a supprimé le Ministère c1e

1 rAgriculture et a désign-é deux sous-sâèrétaires placés sous

ra dépend.ance du Ministère des Finances. rr n'en ialrait pàs

plus pour mettre 1e feu aux poudres. Des rassenblements de

plusleurs dizaines de rnilliers <le personnes ont l-ieu à Nantes,

Rennes, vannes, auxguelles ra nlupart des comrnunes de ra

ré-qion partj.cipent, parfois à raison drun car entier (exemple :

St-Herb1on, commune de J. RICHARD). Des inscriptions sont

peintes sur les routes dont beaueoup sont barrèes, eonme la

RN23 (Paris-Nantes), au niveau de sl-uerblon: A.neiz.

crest lraction revendieative qui a le plus marcrué,

semble-t-il, les agriculteurs de la région. eàtte prisé ae contrôte

symbolicrue de lresnace rural- traCuit h:ien liaffirmation de la

classe paysanner ên tant que corporation unitaire ne se

donnant drautre adversaire que rintat, sur leguel il s'agit

de faire pression. F.inalement, f incl,exation des prix

aqri-coles sera obtenue en 1957, pour être supprimée i'annéé

sui-vante par Ie qouvernernentde De Gaul1e.

4, La Coopération

La "coopérative agricole de st-Mars la Jairle

et candé" élargit ses activités à mesure gue sraceentue ra

modernisation des exploitations : création d,un service

d'uti-lisation de bulldozers (1946) | clrun serviee dthabitat rural

(195I) et drune fabrique d'aliments du bétail (avec SANDERS),

aménagement clrune cave de vini-fication (1955) , achat drune

fabrique de jus de ponmes (1960). En IgS2, la coopérative

srinstalle à Ancenis et prend 1e nom de LA NOELLE:

Mais le fait le plus important est Ie

dévelop-de lractivité laitière. En déoit clune imprantation au

drune région dtélevage, la coopérative prànd re

risquer-pement

(22)

20.

carculé, - drune modernisation de la laiterie ce FTATLLE, en

L947. La collecte laitière s'aecroit effectivement. cette

ae-tivité conduit la CANF à s'étendre rapidement à la région ce

Pouancé (laiterie industriel-1e dissoule en r953), à h région

de chateaubriant (fusion de 1a raiterie-coopérativà ae

cha-teaubriant en f 954) et à celle de CanrJ.é (rachat de Ia laj_terie

de Ia soeiété MAGGI en 1955, sur la pression des coopérateurs

de Ia zône) . La collecte journalière passe de 6 OO0 litres avant

1953 à r00 000 litres à ra fin de rgss. une nouverle usine

laitière entre en fonction à La Noë1le fin r957r. La coopérative

tire parti de deux innovations saisies au bon moment (1a

pas-teurisation du beurre et Ie séchage du lait écrémé) ce qul

lui permet de payer le rait au producteur plus cher et d.e

rentabiliser les équipements coûteux que rèprésente ce bond.

. En développant la collecte laitière pl_us tôt

que cela ne srest_produit en Bretagne, la coopérativà a

pro-babrement favorisé r'évolution de l,agricurture de 1a région.

Pendant cette période, res relat-ions àvec les adhérents se

sont mod.ifiées du fait de lraccro.issement de taille (création

dtun journal après la guerre , réaménagernent des structures

de (mise participationl .t du paiernent du rait a ra matière srasse

en place d'un réseàu de délégués laitiers gui

àevien-dront des gg33espondants communaux.

Irr

DE 1958-1960 à 1975 : DE

DTFFERENCTATTON SOET"A.LE

1 I AFFIR}4ATTON UNITATRE A LA

Si,jusqu'en I958r on cherche avant tout à

augme4ter les rendements et à défend.re res prix, de nouvelles

exigences srimposent prooressivement dans làs années soixante.

Deux changements majeurs, étroitement rj-és, caractérisent

cette période. Drune part, le processus d'affirmation unitaire

de la crasse paysanne amorcé à. la veirle de la gueme 1939-45

trouve son accompli-ssementr- notamment sous Irimfulsion des

jeunes agriculteurs j-ssus de ra JÀ.c;dans une restructuration

de I I activité agricore et de

ses rapports avec son

environne-ment : réorganisation de f3 rzulgarisation (création des GvA),

utilisation eroissante des orsanismes techniques ou

économi-ques (ccER, contrôle laitier ètc .), dévelopfement de

1'agri-culture de groupe (Gerc, euMA, copropriétés, banques de

tra-y?it)r_ formation des grouperîent.à producteurs',

accéléra-tion des départs en retraite (IVD) et rèqtementation des sur_

faces minirnum et rnaxirnum dtexploitation, conquête d.e posi_

tions dans les conseils dtedministration de côopérativès etc.

et conquête de sièges au parlem.ent ou au conseil Généra1.

Drau!1e part, f intégration dans 1réconomie capitatiste

(23)

des produits ferm.iers s ramenuise rapidement, la motorisation

des exploitations s'achève vers L97Or êt ltagriculture

eontrac-tuelle srorganise à partir de 1965 environ. ùne différenciation

de plus en plus nette des exploita.tj-ons se précj-ser gui,

con-jointement à drautres déterminants, annonce déjà un éclatement

et un reelassement social de la paysannerie de la région.

1. Une nouvelle génération de j acistes

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1939-45, alors que dans drautres régions terles que re Nord

du pays Nantais, le pays de Retz, ou le chei.otais, i1s

for-maient de véritables ligues défilant en uniforme avec

dra-peaux et fanfares. Par contre à partir de 1950 environ, Ia

JAc devient vraiment un mouvement de masse dans la région.

Les principaux foyers sont les eommunes de La Rouxière et

de Teillé, pépinières de rnilitants, cl.ont i1 sortira des

responsables nationaux i et le mouvement est assez actif

à Betligné, St-Herblon, Roche Blanche, pouancé, R.iailté,

(24)

carte no 2 - rmportance de ra JAC des années l95o à 1960

selon les différentes communes

Région de ( R l.rr ILL É > iiésèngeF O o --Jé sr. Érdre 0 Maine et Loire o 3a .\ ,./-'v,.-,..! o v '|.. 9.; ï," o I \ 0 Bl.rnche I..\

"'-i'i

t -.._ .. Sr L VARAD:S Région de Nantes ?' .+.-'J Dépan temen t o Maine et Loire o o

v

5i.-lr..ron q,." .",,,., o ,_,1,

")Y:

Arnondisscment -_- CommuneCanton implantation forte implantation moyenne

implantation faible ou nulle

(25)

nisarion des

.*nl.ii3ii:,3";"1'r:i:il:

:

:::::î.i:,nïE"t;,llii:;"

professionnelles et res loi-sirs prennent une prace eroissante

dans les activités, concurremment aux aspects rerigieux.

En-guêtes, iournées rurales, préparation des fêtes ae"ii Terre

ou des coupes.de Ia joie, venle de carendriers et de journaux,

veillées de discussions, tout eela constitue une vaste éco1e

cle formation ?.1:expresàionrà 1'analvsà a'milieu, à la prise

de resPonsabilité. Les grartcls r."="*Ëiàments sont lroccasion

de prendre les jeunes conscience dè sa force, -Ài-ià" prêtiàs ei,, surtout,

vicaires formés après ia guerr.';;;;aituerit

1,arma-ture permanente du mouvement, 1e rôlé cles jeunes

"ii."roît

avec la structuration progressive en échelôns communarf

can-tonal (secteur), intercanional (zône) et aépartÀmË"|àf,

opérée vers 1954. cela donne en outre à ttabtron ù"à-ai*ension

territoriale gui sera directement réinvestie dans drautres

or-ganisations, en particulier le Cerc1e Départernental des Jeunes

Agriculteurs.

2 de la JAC au s à Ia FDSEA.

Crest surtout par I'intermédiaire de cette

organisation que s'est exercée f influence de la JAC.

r/érita-ble _prolongement de 1a JAc, le CDJA a été 1e riàu âion

appro-fondissement et. d'une arynlifrcation de

r,aàiro"-pràrà""ion-neller êrr même_temps gu'iI a joué le rôIe drun rèlui et d'un

tremplin vers la conquête des orqanisations pàV"à""à". Tout

gom{ne au plan national ou au plan départemenlat, à l rintérieur

9:_11 flsign (t)res résulrars se sonr manifesiés

e;";

plusieurs

domaines et c1e façp"qr€arfois spectaculaire à r; fin des

années cinguante fr'âirëtoire de B. Lambert contre A. Morice

aux élections léqislat.i-vesi en 196l victoire de M. Th.areau,

aut,re ancien jaciste, fils d'agrieurteur, contre re châtelain

df Anthenaise; guelques années Ët,r" t.rà, en rg62, éli.mination

du conseil d'Administrati-on de 1a eamÀ, du même notable et

d'un éleveur de chevaux du craonnais. Àetuellernent, la

majo-rité des représentants de la région d,Ancenis au sein des

organisations agricoles départementales sont issus de cette

filièT9, qui a constitué un réseau de louvoir assez h.onogène

jusqu'à Ia fin des années soixaniÀ. ie''president et le

secré-taire actuels de ra GANA sont eux aussi

d'urr"iàrr"-i""por,"r-bres JAC et CDJA.

_ Tout paraissait arors p"""iri"-a-Iltte

nou-velle force sociale : réforrne des structures, conguête du

pouvoir économigue, af f irmation polit-i-que.

Ï'ij--nu plan nationar : affirmation du CNJA face à la FÀISEA après 195g,

mouvements revendicatifs de 1959, 1960 et 196lrrtpte de la loi d,O_

rientation en 1960 et de ra roi cornplémentaire en t962. Au plan départemental, arrivée des Jeunes agricurteurs à ra tête de ra

FDSEA en 1959, érimination de prusieurs notabres de ra présid.ence

Figure

Graphique  no  2 -  Evolution  du  nombre  d.rexploitations  en  fonction  de  1,âge
Graphique no  3 -  Le  poids  des  différentes  catégories  d'exploitations selon  leur  nombre  et  leur  surface  (RGA  1970)
Tableau  t.  proportion  d'exploitants  de  &#34;50  ans  et parmi  les  responsables  agricoles,  selon de  I'exploitation

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