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Le risque chimique majeur dans l'Isère : conduite pratique en cas d'accident

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Academic year: 2021

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Le risque chimique majeur dans l’Isère : conduite

pratique en cas d’accident

Anne Beaujeu Maître

To cite this version:

Anne Beaujeu Maître. Le risque chimique majeur dans l’Isère : conduite pratique en cas d’accident.

Médecine humaine et pathologie. 1990. �dumas-01292467�

(2)

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Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le

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(3)

11111111111111111111111111111

115 01 4684 5

Année: 1990

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER

Faculté de Médecine de Grenoble

N° d'ordre

S1J '(' ,

LE RISQUE CHIMIQUE MAJEUR

DANS L'ISERE

Conduite pratique en cas d'accident

Thèse présentée pour l'obtention du Doctorat en Médecine

Diplôme d'Etat

Anne BEAUJEU épouse MAITRE

née le 25 Avril 1961

à

Die (Drôme)

Thèse soutenue publiquement le 3 Avril 1990 à 18 heures

devant le jury composé de :

Monsieur le Professeur J.M. MALLION, Président du Jury

Monsieur le Professeur R. MAGNIN

Monsieur le Professeur J.L. DEBRU

Monsieur le Docteur

V.

DANEL

Monsieur le Docteur A. PERDRIX

(4)

Année: 1990

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER

Faculté de Médecine de Grenoble

N° d'ordre

LE RISQUE CHIMIQUE MAJEUR

DANS L'ISERE

Conduite pratique en cas d'accident

Thèse présentée pour l'obtention du Doctorat en Médecine

Diplôme d'Etat

Anne BEAUJEU épouse MAITRE

née le 25 Avril 1961

à

Die (Drôme)

Thèse soutenue publiquement le 3 Avril 1990 à 18 heures

devant le jury composé de :

Monsieur le Professeur J.M. MALLION, Président du Jury

Monsieur le Professeur R. MAGNIN

Monsieur le Professeur J.L. DEBRU

Monsieur le Docteur

V.

DANEL

Monsieur le Docteur A. PERDRIX

(5)

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER

FACULTE DE MEDECINE DE GRENOBLE

Domaine de la Merci 38700 LA TRONCHE

Doyen de la Faculté

Assesseurs du Doyen

M. le Professeur C. VROUSOS

M. le Professeur R. LA TREILLE

M. le Professeur A. FRANCO

M. le Professeur M. CO'MET

,,

PROFESSEURS DES UNIVERSITES PRATICIENS HOSPITALIERS

MM.

Ai'vfBLARD Pierre Dermato Io gie

HALlMI

Serge Endocrinologie et Ai'vIBROISE-THŒvlAS Pierre Parasitologie Maladies Métaboliques BACHELOT' Yvan Endocrinologie et HOLLARD Daniel Hématologie

Maladies Métaboliques

HOSTEIN

Jean Hépato-G astre-BARGE Michel N eurochi.rurgie Entérologie BARRET

Luc

Médecine Légale HUGON Of Robert Médecine Interne BAUD AIN Philippe Radiologie JALBERT Pierre Génétique BEAUDOING André Pédiatrie .JlJME'.f-LA VILLAUROY Claude O.R.L. BENABID Alirn-Louis Biophysique KOLODIE Lucien Hématologie

BEN'SA J. Claude Inununologie

LATREILLE

René Chirurgie Thoracique et BERNARD Pierre Gynéco et Obstétrique Cardia-Vasculaire BESSARD Germain Pharmacologie LE BAS François Génie Biol. et Méd.

Fondamentale (Biophysique)

BElES Henri Chirurgie Orthopédique LEBEAU Jacques Stomatologie et

et Traumatologique Chirurgie Maxille-faciale BOUA Michel Radiothérapie LENCC Pierre Bactériologie et Virologie BOST Michel Pédiatrie LEI'OUBLON Christian Chirurgie Générale BOUCHARLAT Jacques Psychiatrie Adultes LEVER VE Xavier Thérapeutique

BOUCHET' Yves Anatomie MACHECOURT Jacques Cardiologie et Maladies BRAMBU.LA Christian Pneumologie Vasculaires

BUTEL Jean Chirurgie Orthopédique MAGNIN Robert Epidémiologie

et Traumatologique lv1ALINAS Yves Gynécologie et Obstétrique

CHAMBAZ. Edmond Biochimie MALl10N J. Michel Médecine du Travail

CHA.,.\1PETIER Jean Anatomie MASSOT Christian Médecine Interne CHARACHON Robert O.R.L. lvIICOUD Max Maladies Infectieuses CHIROSSEL J. Paul Anatomie MOUillON Michel Ophtalmologie

CINQUIN

Philippe Biostatistique et Inf. Méd. PARAMELLE Bernard Pneumologie COLOlvïB Maurice Immunologie PELLAT Jacques Neurologie CO MET Michel Biophysique PERRET Jean Neurologie CORDONNIER Daniel Néphrologie PHELIP Xavier Rhumatologie COUDERC Pierre Anatomie Pathologique RA CHAIL Michel Hépato-G astre-COULŒvIB Max Radiologie Entérologie

CROUZET Guy Radiologie RACINET Claude Gynécologie-Obstétrique DEBRU Jean-Luc Médecine Interne RAMBAUD Pierre Pédiatrie

DELORMAS Pierre Pneumologie RAMBEAUD J. Jacques Urologie

DEMONGEOT Jacques Biostatistiques et

RAPHAEL

Bernard Stomatologie et Chirurgie Informatique Médicale Maxille-faciale

DENIS Bernard Cardiologie et Maladies ROMANET J. Paul Ophtalmologie Vasculaires DE ROUGEMONT Jacques Neurochirurgie DUPRE Alain Chirurgie Générale SARRAZ.IN Roger Chirurgie Générale DYON J.François Chirurgie Infantile SCHAERER René Cancérologie ETERRADOSSI (1v1rne) Jacqueline Physiologie SEIGNEURIN Daniel Histologie

FAURE Claude Anatomie SEIGNEURIN J. Marie Bactériologie-Virologie FAURE Gilbert Urologie SELE Bernard Biologie du Développement FOURNET Jacques Hépato-Gastro- et de la Reproduction

Entérologie SOITO J. Jacques Hématologie

FRANCO Alain Médecine Interne

STAHL

J. Paul Maladies Infectieuses GAVEN'D Michel Pharmacologie STIEGUTZ Paul Anesthésiologie et

Fondamentale Réanimation

GIRARD ET Pierre Anesthésiologie et STOEBNER Pierre Anatomie Pathologique Réanimation Chirurg. TANCHE Maurice Physiologie

GOULLIER (Mme) Andrée Parasitologie

VIALTEL

Paul Néphrologie GUIDICELLI Henri Chirurgie Vasculaire VIGNAIS Pierre Biochimie GUIGNlER Michel Réanimation Médicale VROUSOS Constantin Radiothérapie

HADJIAN

Arthur Biochimie

(6)

Je remercie tout particulièrement,

Monsieur le Professeur J.M. MALLION,

de nous avoir proposé ce sujet de thèse

et d'en avoir suivi la réalisation,

ainsi que de nous faire l'honneur de présider ce jury,

Monsieur le Professeur R. MAGNIN,

Monsieur le Professeur J.L. DEBRU,

de nous faire l'honneurde s'intéresser

à

notre travail et d'accepter de le juger

Monsieur le Docteur V. DANEL

Monsieur le Docteur A. PERDRIX

d'avoir contribué

à

la réalisation de cet ouvrage

et d'accepter

d'~tre

membres de ce jury

(7)

Je remercie également,

Monsieur le Docteur F. DEPLAN,

Madame le Docteur C. HAHN,

Monsieur le Docteur J.M. LACROUTE,

Monsieur le Docteur P. SA VIUC,

Madame le Docteur F. SERVE,

pour leur dévouement et leur aide précieuse

lors de la conception et de la rédaction de ce travail,

Monsieur LE SAUX,

Monsieur le Colonel TOURNOUX,

pour le soutien et les conseils

qu'ils nous ont apportés tout au long de ce travail

Les médecins généralistes, pharmaciens et vétérinaires,

pour

l'intér~t

qu'ils ont porté

à

ce travail

Cet ouvrage n'aurait pu

~tre

réalisé sans le soutien:

- de l' Association d'Information pour la Prévention des Risques Majeurs

- du Conseil Général de l'Isère

- de la Préfecture de l'Isère

- des Facultés de Médecine et de Pharmacie de Grenoble

(8)

à Thierry et Alexis,

à

ma famille,

(9)

1

LE RISQUE CHIMIQUE MAJEUR

1

DANS L'ISÈRE

CONDU IT E PRATIQ UE

EN CAS D 'A CCIDENT

Faculté de Médecine et de Pharmacie de Grenoble

Ordres Professionnels des Médecins, Pharmaciens et Vétérinaires

Association d'information pour

la Prévention des Risques Majeurs

Conseil Général

de l'Isère

Préfectur~

(10)

---DOCUMENT RÉALISÉ PAR :

l'INSTITUT UNIVERSITAIRE DE MÉDECINE DU TRAVAIL ET D'ERGONOMIE

(Professeur J.M. MALLION)

RÉDACTION : (Coordinnatrice : Docteur A. MAITRE)

Docteur V DANEL, Médecin réanimateur, Centre Anti-Poisons, C.H.R.U. Grenoble Docteur F. DE PLAN, Médecin du Travail, Atochem Jarrie

Docteur C. HAHN, Médecin, Centre Anti-Poisons, C.H.R.U. Grenoble Docteur J.M. LACROUTE, Médecin anesthésiste, SAMU 38

Docteur A. PERDRIX, Médecin du Travail, C.H.R.U. Grenoble

Docteur P. SAVIUC, Médecin, Centre Anti-Poisons, C.H.R.U. Grenoble Docteur F. SERVE, Médecin, Centre Anti-Poisons, C.H.R.U. Grenoble

avec l'aide de :

Docteur C. ALLARDIN, Médecin généraliste, Pontcharra, A.S.M.1.- C.S.M.F. * Docteur J.P. ALLAMANNO, Médecin généraliste, Grenoble, S.M.1.- F.M.F. * * Professeur

JL.

BENOIT-GUYOT, Professeur

à

la Faculté de Pharmacie, Meylan Docteur P. CHALANDRE, Médecin généraliste, Meylan, S.M.1.- F.M.F. * * Monsieur B. CHAMPON, Pharmacien, Echirolles

Docteur G. LACHENAL, Médecin généraliste, Grenoble, M.G. France***

Docteur J. MELIN, Médecin électroradiologiste, Bourgoin, Ordre des Médecins de l'Isère Docteur P MENTHONNEX, Médecin Directeur, SAMU 38

Docteur M. OUABDESSELAM, Vétérinaire, Capitaine à la D.D.S.l.S. Docteur D. POTIIER, Médecin généraliste, Vizille, A.S.M.1.- C.S.M.F. *

Madame M. STOKLOV, Pharmacienne, Laboratoire Universitaire de Médecine du Travail et de Toxicologie, Faculté de Médecine de Grenoble.

PARTICIPATION :

Association d'information pour la Prévention des Risques Majeurs : M. DE CHOUDENS, Mme ROY Centre Anti-Poisons de Grenoble

Conseil Général de l'Isère : M. TOURNOUX

Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale : M. POTELON Direction Régionale de l'industrie et de la Recherche : M. DEBARNOT

Facultés de Médecine et de Pharmacie de Grenoble : Pr ROCHAT, Pr VROUSOS

Institut Universitaire de Médecine du Travail et d'Ergonomie : Dr BORIE, Dr DE GAUDEMARIS, Dr DELL'ACCIO, Dr GALLIN-MARTEL, Dr LAMALLE, Dr MORIN, Dr PELLET

Laboratoire d'Etude de Sécurité Industrielle du C.E.N.G. : M. FAIVRE-PIERRET, M. GRANDAMAS Laboratoire Universitaire de Médecine du Travail et de Toxicologie :

Médecins du Travail de la Chimie de l'Isère : Dr MATHERN, Dr PARIS, Dr PELEN, Dr RICHARD Ordre Départemental des Médecins : Dr GILBERT

Ordre Régional des Pharmaciens : M. PAULET Ordre Régional des Vétérinaires : Dr LOBIETII Pharmacie Moidieu, C.H.R.U. Grenoble: Pr CALOP

Préfecture de l'Isère : Direction Départementale des Services d'incendie et de Secours, Direction de la Protection Civile,

SAMU 38

Syndicats médicaux :

* Association Syndicale des Médecins de l'Isère - Confédération des Syndicats Médicaux Français : Dr ROUGIER * * Syndicat des Médecins de l'Isère - Fédération des Médecins de France : Dr LEGEAIS

* *

*

Syndicat Départemental des Médecins Généralistes (M.G. France) : Dr CARRIAUX

1 1

(1

LJ

L

(11)

PRÉFACE

Dans le cadre de l'opération "Isère Département Pilote" nous avons le plaisir de vous faire adresser cette plaquette sur :

"Le risque chimique majeur dans l'Isère" "Conduite pratique à tenir en cas d'acciderit"

Cette plaquette, la deuxième de la série, a nécessité le travail en commun de plu-sieurs participants.

L'industrie chimique, de par sa nature, entraîne des risques divers et variés, donc d'étude plus difficile, et il était normal que la réalisation en fût longue.

Il faut savoir rendre gré à l'Institut Universitaire de Médecine du Travail et d'Ergonomie de Grenoble d'avoir su réunir une équipe intégrant des médecins du travail des industries chimiques, des médecins des secours d'urgence, des méde-cins praticiens, et aussi d'autres professionnels de santé : pharmaciens universi-taires et libéraux et vétérinaires, impliqués dans la maîtrise des conséquences de ces risques. Il est certain que le travail technique de ceux-ci n'aurait pu être pleine-ment réalisé sans l'aide effective et précieuse du Conseil Général de l'Isère, des services préfectoraux de la Protection Civile et de l'Association d'information pour la Prévention des Risques Majeurs.

Nous croyons devoir souligner l'originalité d'un tel groupe de travail réunissant des participants d'origine et de formation très diverses. Ils ont tenu à donner une infor-mation pratique et accessible aux professionnels de santé.

Ainsi très documentés, médecins, pharmaciens, vétérinaires auront plus de facilité, en cas de sinistre, à maîtriser la situation et à conseiller utilement et valablement la population qui aurait pu ou qui aurait cru être victime d'un risque chimique. Des soins apportés rapidement, en connaissance de cause, des explications précises fournies à la population d'un site accidenté, faciliteront la maîtrise du sinistre et sont du devoir et du ressort des professionnels de santé.

Nous nous devons d'adresser tous nos remerciements à tous les auteurs de ce travail. Nous souhaitons à cette plaquette un succès aussi franc qu'à la plaquette initiale sur le risque nucléaire qui a été diffusée en France, puis dans d'autres nations, à la demande des Organismes Internationaux.

Le 2 février 1990,

Le Président de l'Ordre Régional des Pharmaciens M. PAULET

c::::::::::I<)_,_~.~

==---Le Président du ,Conseil Départemental '.:le l'Ordre des Médecins de l'Isère Dr

Y.

GILBERT ':\. \

----·----Le Président de l'Ordre Régional des Vétérinaires Dr LOBIETII

(12)

INTRODUCTION

L'Opération Isère Département Pilote initiée en 1986 par Alain CARIGNON et Haroun TAZIEFF se poursuit par l'édition de cet ouvrage sur le

risque

chimique.

Trois ans après la parution du document

médecins et risque

nucléaire

cet ouvrage offre une documentation claire et précise permettant de puiser des informations nécessaires en cas d'accidents ou d'incidents, pour aviser largement la population et assurer les soins en cas de besoins.

Ce document, réalisé par les professionnels de la santé sous l'égide de la Faculté de Médecine, remplit un vide en la matière. Il a été rédigé grâce

à

une fructueuse collaboration entre industriels, médecins, pharmaciens, vétérinaires, Sécurité Civile et tient compte de considérations pratiques spécifiques au département de l'Isère. Ce travail devrait être complété, dans un avenir prochain, par une banque de données susceptible d'être interrogée par micro-ordinateur. Lorsqu'un risque est par-faitement identifié, précisément étudié, il est pour une grande partie démystifié auprès du public. Lorsque des indications précises sur la conduite

à

tenir sont déli-vrées, l'impact auprès du public est de nature

à

éviter des phénomènes de panique. Dans ces conditions, des soins de qualité peuvent être apportés.

Le Directeur de l'U.F.R. de Pharmacie de Grenoble Pr

J.

ROCHAT

Le Doyen de la Faculté de Médecine de Grenoble Pr C. VROUSOS

(13)

SOMMAIRE

n

1 -L'ACCIDENT CHIMIQUE MAJEUR > P. 4

n

11 - introduction > P. 5

1

n

12 - définition de l'accident chimique majeur > P. 5

13 - les mécanismes de l'accident chimique majeur> P. 5

14 - les effets sur la santé > P. 9

[j

15 - les effets sur l'environnement > P. 13

16 - incidence sur le monde animal > P. 15

[

'.

2 • CONNAITRE ET PRÉVENIR LE RISQUE MAJEUR > P. 18

[ 1 21 - le risque chimique majeur sur les sites industriels > P. 19

22 - le risque chimique dans les transports > P. 23

3 • L'ORGANISATION DES SECOURS > P. 24

31 - responsables de l'organisation des secours > P. 25

32 - actions de secours, sauvetage et soins médicaux > P. 25

33 - règles données par la Protection Civile

>-

P. 27

l

j

4 - RECOMMANDATIONS AUX PROFESSIONNELS DE SANTÉ

>

P.

30

41 - vous êtes présent lorsque survient un accident

>

P. 31

42 - après le déclenchement du plan d'urgence> P. 31

43 - le traitement médical

>

P. 33 5 - PRÉLEVEMENTS ET DOSAGES TOXICOLOGIQUES

>-

P.

34

51 - prélèvements et dosages dans l'air, l'eau et le sol > P. 35

52 prélèvements et dosages dans les milieux biologiques > P. 37

6 -FICHES TOXICOLOGIQUES DE 16 PRODUITS RETENUS

(14)

L'ACCIDENT

CHIMIQUE

MAJEUR

BALE, Suisse, 1986 : incendie à l'usine Sandoz .

(15)

r

1 - L'ACCIDENT CHIMIQUE MAJEUR

11- introduction

...._.._.

~---.

...

.--

...

"""""

L'occident de Seveso en 1976 souleva plus d'émotion que d'autres ca tastrophes de l'industrie chimique comme Bhopol en 1984 qui se solda par 2000 morts et plusieurs milli ers de blessés , o u Bâle en 1986 , qui fut une vé ritable ca tastrophe écolog ique.

L'occident de Seveso donna lieu

à

des informations contradictoires et erronées qui provoq uèrent une véritable panique dons toute une rég ion de l'Italie. Les conséquences les plus dramatiques furent prédites

à

Io population et aux géné-rations futures.

Mois Seveso constitua l'exemple de Io prise de consc ience du grand public et surtout des autorités face ou danger chimique potentiel. Elle permit Io mise en place d'une réglementation européenne visant

à

contrôler les installations indus-trielles et souligna l'intérêt d'une informa tion de qualité.

12 - définition de l'accident chimique majeur

~..._

...

~;...._~

L'occident chimique majeur naît de Io perte de contrôle d'un produit qui, du fait de sa toxicité

à

l'état brut ou après transformati on peut entraîner des consé-quences graves, immédiates ou différées pour un grand nombre de personnes

à

l'intérieur ou

à

l'extérieur de l'entreprise et/ou pour l'environnement.

Le caractère soudain et incontrôlé du processus accidentel rend inefficace les moyens habituels de prévention et de protection. li impose Io mise en place d'un pion d'intervention d'urgence : action rapide, structurée et prédéfinie.

Les conséq uences immédiates graves pour l'homme peuvent être des lésions majeures et irréversibles pouvont aller jusqu'au décès. Pour l'environnement, il peut y avoir,

à

plus ou moins long terme, pollution du sol et des ea ux souterra ines avec mort de Io faune et de Io flore.

13 - les mécanismes de l'accident chimique majeur

--Les dangers chimiques sont liés

à

l'incendie, l'explosion et Io perte de confine-ment. En cos de catastrophe, ces phénomènes sont en général intriqués et aboutis-sent ou relargoge d'un produit toxique et/ou inflammable

(16)

LOS ALFAQUES, Espagne, 1978 : explosion de propylène liquéfié (camion citerne accidenté près d'un camping}, 250 morts.

FLIXBOROUGH, Royaume Uni, 197 4 · explosion el inflammation de cyclohexone, 28 morts el près d'une centaine de blessés .

(17)

~•ast : traumatisme par effet de uffle immédiat o u retardé , représen tant l'e nse mble des lésions provoqué par la

propaga-n à travers le corps humaipropaga-n du

:-~ u ffl e ou de l'onde de choc d'une explosion.

l mbar

=

' ·terioration des tympans 800 mbar

=

1 · ions abdom inales, thoraciques,

1 lmonaires et crâniennes :

destruction des alvéoles pu

lmo-r ~ i lmo-res et des bronchioles par 1 perpression intrathoracique (sur-pression interne) ou par écrase-ment (surpression externe).

L'association de ces mécan ismes apparaît dans le schéma suivant:

relorgoge d'un produit toxique relorgoge d'un produit inflammable

l

incendie classique B.L.E.V.E. U.V.C.E. explosion classique Bhopol Los Alfoques Flixborough

Seveso

Le B.L.E VE. (Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion) est l'explosion de vapeurs à la suite de la détente d'un liquide en ébullition : sous l'effet d 'une élévation de température ou de pression, les capacités de stockage contenant un gaz liquéfié éclatent proietant des missiles à grandes distances et des boules de feu

à

rayon-nement thermique intense. Il peut exister des ondes de choc destructrices .

L'UV C.E . (Unconfined Vapour C loud Explosion) est l'explosion

à

l'a ir libre d'un nuage de vapeurs inflammables Lors d'une fuite de gaz ou de vapeurs inflam-mables, il peut y avoir inflammation ; la flamme revient au point d'émission en allu-mant des incendies sur son passage et s' il y a explosion, la vitesse de propagation de l'onde produit un effet de souffle dévastateur.

Ces différents mécanismes son t fréquemment associés. Ils ont des conséquences de nature différente sur l'homme selon son éloignement de la source d'émission au moment de l'accident:

• à plusieurs centaines de mètres du sinistre, voire jusqu'au kilomètre, il existe : - des effets de blast dus

à

l'onde de choc

- des traumatismes dus aux pro jectiles

- des asphyxies par ba isse de la pression partielle en oxygène - des brûlures par rayonnement thermique

•jusqu'à plusieurs ki lomètres du sinistre, il peut y avoir: - des lésions caustiques et des intoxications maieures.

Seuls les effets toxiques dus à la dispersion atmosphérique de produits hautement toxiques vont être détaillés .

(18)

SEVESO, Italie, 1976

fuite de dioxine à la suite d'une explosion {usine de production de défoliants). Aucun mari mais chloracné d 'apparition retardée

touchant uniquement les enfants .

(19)

r

[

[

r

ACIDE FLUORHYDRIQUE gaz solution

L!ill

lliill

CHLORE

mu

@ill

PHOSGÈNE

produits à effets loco-régionoux

r

1

14 - les effets sur la santé

Lo voie pu lmonai re est Io voie de pénétration préférentiel le du toxique chez l'homme. Elle peut être associée

à

une contam ination cutanée et/ou oculaire. Les conséquences en sont des effets loco-rég ionoux et/ ou généraux.

14 1 - les effets toxiques loco-régionaux

Lo plupart des toxiques interviennent selon trois modes d'action, souvent associés : l'irri tation : crée au niveau cel lula ire une inflammation légère

Io causticité et la corrosion désorganisent, corroden t et détruisen t les tissus huma ins, animaux et végétaux.

Io suffocation : crée

à

forte concentration un syndrome osphyxique, d'emblée ou de façon retardée.

C itons principa lement parmi ces produ its les acides (fluorhydrique .. ) les aldé-hydes, les bases (ammoniac .. ), le chlore, le phosgène .

A. les syndromes locaux ou loco-régionaux des 48 premières

heures

•la phase d'agression se caractérise par une irrita tion importante de la peau et des muqueuses (oculaire, buccale, laryngée, trachéale) et se man ifeste par : des signes mineurs : sensa tion de picotements et d'irritation de la gorge, sensa-tion de brûlure cutanée.

des signes modérés : atteinte oculaire (sensation de brûlure avec larmoiements, difficulté

à

ouvrir les yeux) et a tteinte des voies respiratoires (toux, brûlure de l'arrière gorge, gêne ventilatoire, sensation d'oppression et de striction thora-cique). L'agg ravation seconda ire peut apparaître lors des efforts

des sig nes ma jeurs : détresse respiratoire se manifestant par deux tableaux : . un cedème glottique et bronchopulmonoire

. une broncho-obstruction a iguë (spasme) corresponda nt

à

un asth me grave.

Les symptômes sont habi tuellement immédiats et maximums d'emblée. Ils durent en général 3

à

6 heures après l'exposition.

Malgré tou t, cette phase très évocatrice est inconstante : elle n'existe pas pour le phosgène et n'a pas de valeur pronostique .

(20)

BHOPAL, Inde, 1984 : fuite de 40 tonnes d 'isocyanate de méthyle (rupture d 'une vanne dans une usine de l'Union Carbide),

(21)

r

(

CYANURE DE SODIUM LINDANE solide liquide

r:; :Juifs à effets généraux

•la phase de latence impose une vigilance particulière. En effet, cette phase est très trompeuse et tout effort musculaire doit être proscrit.

•la phase semi-retardèe se caractérise par un œdème aigu pulmonaire pouvant survenir jusqu'à la

48ème

heure après l'agression in itiale.

D'une manière générale, Io continuité d'aggravation des signes ocula ires et cuta-nés, peut s'opposer à la discontinuité d'évolution des symptômes respiratoires.

B. les atteintes subaiguës et chroniques au-delà de la

48ème

heure :

Le passage au stade suba igu et surtout l'évolution rapide vers une fibrose pulmo-naire pour certains gaz inhalés, phosgène par exemple, expliquent le risque de séquelles respi ratoires plus ou moi ns inval idantes.

Des séquelles ocu laires (kératite, cataracte, cécité) et cutanées sont éga lement possibles.

142 - les effets toxiques généraux

Ces toxiques sont véhiculés par le sa ng. Après avoir franchi la porte d 'entrée pul-monaire et cutanée et atteint les différents organes cibles, ils entraînent tous une action cellulaire toxique, avec des effets polymorphes plus ou moins intriqués •

effets narcotiques dépression fonctionnelle du système nerveux centra l avec résolution musculaire et som nolence jusqu'au coma

effets neurotoxiques altération d'une fonction ou d'une structure neurologique cen trale ou périphérique

effets hématotoxiques• altération d'une fonction ou d'une structure hématolog ique. Citons principalement parmi ces produits l'acide cyanhydrique et les cya nures, les orga nochlorés et l'oxyde de carbone •

Les toxiques généraux sont susceptibles d'affecter les trois grandes fonctions vitales • au premier plan , les troubles neuro-psychiques . troubles de conscience (obnubi-lation, torpeur, pouvant aller jusqu'au coma) et les troubles neurosensoriels (ver-tiges et convulsions ... )

les troubles ventilatoires encombrement trachéo-bronchique, polypnée, cyano-se jusqu'au coma (signes liés habituellement à une dépression cen trale) .

(22)

1-2 km 400 km

l ère phase 2ème phase 3ème phase 4ème phase

... ... . ... ... .. .... ... . . ... . . ... ... .... .. ... .... ... .. ... . ... . ... ... . .. .. . . .. .. .. . .. . . ... .... . . . . . .. .... . . ..

.

. . .

..

.

. . . .. . . .. .. .. . . .. . . . ... .. . ... ... ... . . . . .. . .... .. ... ·· ··· ... .. .... ... . .. ... ... . . .. . .... .. .. . . . . . . . .

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. . . . ... . .. .. .... ··· · · · ···· .. ··· ··· · · ·· ···· ... ... ... . .. . .. . ... ... .. . . . . ... .. . .. . . . . . . · · ·· ·· · · ···· .... ··· ··· · · ···· ... ... .... .. . .... .. .. . . . .

.

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1

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(23)

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1

CHLOROPHÉNOL pentachlo-

QU

rophénol

ŒillJ

chloro-2-phénol SULFURE D'HYDROGÈNE

~

~

pl

luits à effets mixtes

- les troubles card io-vasculaires troubles du rythme et variations de Io pression artérielle, collapsus et œ dème aigu du poumon (signes également liés à une dépression centrale)

Sont éga lement possibles :

- effets vasomoteurs : rougeur, pâleur, transpiration .. - des effets digestifs : nausée, vomissement, diarrhée .. - des effets généraux : asthénie, pâ leur ..

- des effets hématolog iques (apparaissa nt en quelques heures ou quelques jours) : hémolyse, méthémoglobinémie ..

143 - les effets toxiques mixtes

De nombreux produits ont des effets mixtes qui associent des signes généraux (neurologiques ou card iorespiratoires) à des signes d'irritation ou de suffocation. Lo gravité tient à l'intrication de ces signes et à Io fréquence des effets retardés. C itons principa lement parmi ces produ its : les chlorophénols, le sulfure d'hydrogè-ne et les vapeurs nitreuses.

144 - le pronostic vital

Le pronostic des premières heu res dépend de Io sauvegarde des 3 fonctions vita les : neurologique, respiratoire et cardio-circulotoire.

Au delà des 48 premières heures, il dépend de Io nature du toxique à effets géné-raux. Dons Io plupart des cos, l'évolution est relativement favorable à court terme sous réserve d'une surveillance méd ica le attentive.

15 - les effets sur l'environnement

1 51 - dans l'atmosphère

En cos d'émission de gaz lourd ou léger, deux phénomènes sont intriqués : Io dif-fusion atmosphérique et le transport aérien.

Pour déterminer les zones contaminées et menacées, il est nécessa ire d'apprécier les facteurs suivants :

Io nulu1e el Io quantité du produit toxique initiol ou transformé

les conditions météorologiques vitesse et ori entation du vent, gradient ther-mique, pluie

Io situa tion géographique (relief) et démographique du si te Io présence d'entreprises ou de ri sques environnants

Le schéma de Io page ci-con tre présente les quatre phases de Io d iffusion atmo-sphérique d'un toxique.

(24)

1 1 '

l

1

'

1

(25)

Le L.E.5.1. (Laboratoire d'Etude Sécurité Industrielle) du Centre d'Etudes Nucléaires

' Grenoble met actuellement au point un

;tif informatique simple et rapide d'aide

à la décision en cas d'accident maieur. A narlir des données physico-chimiques du 'oduil, /'ordinateur définit les zones teintes par le nuage toxique

Exemple d 'une fuite de chlore.

Des modélisa tions numéri q ues de diffusion atmosphérique et des études sur maquettes en soufflerie se développent de plus en plus Elles participent

à

l'éva lua-tion quantitative du risque.

152 - déversement d'un produit toxique sur le sol

Ce type d 'accident peut entraîner :

•une contamination de la flore naturelle, des fruits et des légumes par les racines ; leur lavage avant consommation est inefficace. La contamination se propage aux an imaux qui ingèrent ces végétaux .

•une pollution des cours d'eaux et de la nappe phréatique.

153 - déversement d'un produit toxique dans l'eau

Les conséquences d'un tel accident sont :

• une pollution des eaux de surface avec :

un ri sque immédiat pour l'hom me si la station de pompage est en aval. Il impor-te alors de suspendre la consommation d'eau dans l'atimpor-tenimpor-te des ana lyses toxico-logiques. Les conséquences pour la flore et la faune aqua tique sont également

à

considérer

un risque

à

moyen terme du fait de l'accumulation dans les chaînes ali mentaires (poisson) de toxique non biodégradable.

•une pol lution de la nappe phréatique plus rarement. Le risque est généralement différé et impose la survei llance des concentrations des différents toxiques.

16 - incidence sur le monde animal

!!!l!l!!L?i Le monde animal est divisé en deux catégories :

les an imaux sauvages faune terrestre en liberté ou enfermée (zoo, parcs ... ), faune aquatique

les animaux domestiques de compag nie (chiens, cha ts ... ), de rente (petit et gros béta il, basse cour)

En si tuation de ca tastrophe, aucune thérapeutique vétérina ire individuelle ou col-lective ne peut être instaurée.

(26)
(27)

l

i

u

i

1

Les animaux de compagnie sont confinés ou évacués avec les hommes. Les ani-maux de rente sont confinés sur place.

Quelques heures après le début de la catastrophe, suivant la toxicité de l'agent causal et l'éloignement de la source d'émission de pollution chimique, les ani-maux ont survécu ou non.

161 - les animaux de rente :

Ils doivent être identifiés et triés sur place :

•les animaux morts sont enfouis avec de la chaux vive ou évacués vers l'équarris-sage pour incinération.

La récupération des cadavres pour analyse, destruction ou enfouissement est déci-dée par le Préfet après avis du Directeur des Services Vétérinaires.

•les animaux susceptibles d'être contaminés sont: - euthanasiés

conduits vers un abattoir pour abattage d'urgence sous contrôle vétérinaire. On on procéde alors

à

des examens spécialisés d'inspection sanitaire des carcasses. (recherche de polluant biocumulatif) avant leur introduction dans la chaîne ali-mentaire

gardés après décontamination.

Des analyses sont faites selon des directives données par le laboratoire de la Direction des Services Vétérinaires (D.S.V.) sans oublier de tenir compte de la pos-sibilité de rémanence de certaines substances chimiques (par exemple, un organo-chloré : le lindane).

162 - les animaux sauvages :

Il faut remarquer que l'impact sur la faune aquatique (poissons, invertébrés) est très marqué et très visible. Il convient de :

•collecter les cadavres

•entreprendre des autopsies et des analyses toxicologiques par les laboratoires de la D.S.V. et des Ecoles Nationales Vétérinaires.

•observer (rôle de sentinelle) le comportement des animaux sauvages vivants sus-ceptibles d'avoir été contaminés. Cette mission doit être conduite en liaison avec l'Office National des Forêts (O.N.F.), l'Organisation Nationale de la Chasse (O.N.C.), les gardes-pêche ....

(28)

Le Pont-de-Claix (Isère} : site industriel.

11

1

{

1 1

(29)

(

2 -

CONNAITRE ET PREVENIR LE RISQUE MAJEUR ____

_

L'industrie chimique et pétrolière constitue avec l'industrie nucléa ire une des princi-pales sources de risque technologique ma jeu r du déportement de l'Isère

Cet état de fait résulte principalement des ri sques extrêmement diversifiés que peu-vent présenter les produ its mis en oeuvre, de Io nature même de Io réaction chi-mique, de l'aug mentation des capacités de production et enfin de l' impla ntation des activités sur des secteurs géographiques fortement urbanisés.

Les g rondes industries chimiques, soum ises

à

des rég lementa tions strictes, dispo-sent de moyens modernes de prévention et de protection tou rnés vers Io sécurité des personnes et des matériels.

Les petites entreprises, dispersées sur l'ensemble du territoire national comportent encore des ateliers anciens où le ri sque chimique n'est pas tou jours bien évo lué, ni toujours bien prévenu.

L'informati on de Io population est une nécessité admise par l'ensemble des parte-naires cor elle cond ition ne l'efficacité et Io crédibilité des actions de prévention. Cette information doit porter sur :

- les risques potentiellement encourus

- les cons ig nes de co mpo rtement in d ividuel et les mesures généra les de secou rs et de soins prévues en cos d'occident

21 - le risque chimique majeur sur les sites industriels

rnm::~:R~~ ··'T*;;.~y,~~~-at""!!:,,~··'f"'""'%"'.'1P~ ;w;*1t!IM.lil128

211 - réglementations imposées aux entreprises :

En fonction de Io nature et de Io quantité de produits chimiques dangereux utilisés, les entreprises sont soum ises

à

des réglementations différentes :

• simple déclaration

à

Io Préfecture • autorisation préfectorale

•respect de Io directive Seveso du Conseil Européen (Directive du 24 juin 1982)

(30)

r

1

1 1

r

1

u

(31)

DIRECTIVE SEVESO

Le

24

iuin

1982,

le Conseil des Communautés Européennes a adopté Io direc-tive

82/ 501

/CEE dite "Directive Seveso" concernant les risques d'occidents moieurs de certaines activités industrielles.

En Fronce,

311

établissements sont soumis

à

Io directive du

24

juin

1982,

modi-fiée le

19

mors

1987.

En Isère,

12

établissements sont concernés. Ils appartien-nent principalement aux secteurs de Io chimie, du pétrole et des gaz liquéfiés. Lo Directive Seveso est appliquée ou travers de Io législation des installations classées par la proximité de l'environnement (loi du

19

iuillet

1976

et décret du

21

septembre

1977).

Ces établissements visés doivent en particulier :

• réaliser une (ou plusieurs) étude(s) de dangers, préciser les moyens mis en ceuvre ou envisagés pour prévenir les accidents ou en limiter les consé-quences et décrire tous les scénarios d'occidents possibles. Au vu de l'étude de dangers, le Préfet, sur proposition de l'inspecteur des installations classées, impose, par arrêté, les prescriptions techniques

à

mettre en ceuvre par l'exploitant. • établir un Pion d'Opérotion Interne (P.0.1.) définissant l'organisation de l'inter-vention et des secours en cas d'occident circonscrit

à

l'enceinte du site industriel. • assurer l'information préventive des populations exposées aux risques, par Io

diffusion de brochures.

• foire l'obiet de mesures de limitation de l'urbanisation dons les zones concer-nées par les risques.

• faire l'obiet d 'un Pion Particulier d'intervention (P.P.I.) définissant l'organisation de l'intervention et des secours en cos d'occident grave, dont les consé-quences menacent les populations avoisinantes ou l'environnement.

Lo page ci-contre présente l'implantation des entreprises soumises

à

Io

Directive Seveso. L'applica tion des rég lementations concernant Io construction et le fonctionnement des entreprises est contrôlée notamment par Io Direction Régionale de l'industrie et de Io Recherche (D RJ R )

Ces précautions, a insi que Io surveillance permanente des insta llations par les agents de production rendent faible Io probabi lité d'un occident moieur.

Cependant, les Pouvoirs publics en accord avec les industriels ont prévu des mesures appropriées pour permettre une action rapide et structurée des équipes d'intervention :

(32)

SYMBOLES DE DANGER

ouPLAOUES ETIOUETIES

Planche de concordance des symboles et codes de danger

Arrêté ministériel . Transports

NO 9 du

24.01.85

publié au

J.O.

du

20.02.85

.---

SYMBOLES DE DANGER

..

---...

;

~

Les symboles de danger se présentent sous forme de panneau x carrés de 30 cm de côté. Ils sont en métal peint ou en papier adhésif impression inclé-libile. Ils sont fi xés, po inte en bas, de c haque côté et à l'arrière de la citerne.

CODES DE DANGER

Le code danger est indiqué par deu x ou trois chiffres noirs de 10 cm de haut sur 1,5 cm d'é-paisseu r. Il figure su r la partie supérieure des deux panneaux rectangle (40 cm x 30 c m) ora n· ge rétroréfléchissants fixés l'un Douze symboles, destinés à représenter le claITTgar à l'avant, l'autre à l'arrière du Prépondérant, peuvent se rencontrer sur des lléloi-t..l-. •.• ..i vehicule·citerne. Le code matière es t indiqué par t.tJ

338

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"

"O "' ~ •<11 ·i::

"

E "' <11

cules transportant des matières dangereuses. "''"" qu atre chiffres (code interna- t.t.l o::

d'entre eux s'appliquent à des transports en ci ter- tional) ou cinq chiffres (code

§

~ ~

...

ne et concernent certai ns solides et figurent, d e ce français, en trafic intérieur) de u ~ o

"O

1221

fait, sur les fiches de sécurité. La correspondance même aspect que le code dan- ::;: ~ avec les codes de danger chiffrés est indiquée ci- ger. Il fi gure sur la partie infé· c

dessous. rieure des panneau x orange AV (Voir nota camion non citerne ) .

b

... e t• A•R·· ... ~ ~

Liquide ou gaz infl ammable

223

239

30

336

339

839

CODES DANGER

23

33

338

39

( danger ) secondaire

236

33/1203

X338

SYMBOLE N° 6. 1

Matière ou gaz toxique

22'8

266

60

639

68

CODES DANGER

26

268

63

66

69

265

638

663

5

0 p.. 'H

5

u

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"' <11 -0 "' <11 ..c u cc "' <11 -0

5

~ "'

"

t---....

SYMBOLE

---lü

N° 4 . 2 Inflammation spontanée

Matière ou gaz comburant

225

539

589

CODES DANGER

X333

446

CODES DANGER

25

558

50

559

SYMBOLE N' 6 . 1A Ma tière nocive

Ma tièrc ou gaz corrosi (

60

69

286

XBO

839

856

X88

886

CODES DANGER

63

68

CODES DANGER

638

(::~:::aire)

80

83

X839

86

883

X886

X83

85

88

885

89

H ~ H .5 c

... ---.""'" ______________ .., ________________ .... ________________________________ ..,..g

CODES CODES CODES

il

DANGER DANGER DANGER

-g

Solide inflammable

40

44

46

Emanation de gaz infl ammable au contact de l'eau

X338

X423

Gaz comprimé, liquéfié ou dissous ;ous pression

20 22

SYMBOLES DANGER UTILISÉS SUR VÉHICULES NON CITERNES (pas de fiche de sécurité)

SYMBOLE

N° 7 0 No ta. - Les véhicu les non citernes transportan t des matières dangereuses sont également signalés par un rectangle orange avant et arri ère, mais sans barre hori· zonta1e noire, sans numéro de code et n'ont pas d'obli-gation d'avoir une fiche de sécurité à bord à l'excep· ' tian des produits solides concernés par les fich es dan-gers N' 40 · 44 - 46.

Leur signalis'ation est complét~e par un ou plusieurs des dou ze symboles de danger (de chaque côté et à l'arrière du véhicu le).

P.

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Danger d'expl osion Dangers de radioac tivité Artifices' ou Allumette s . ~

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.

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DATE D'APPLICATION 1er MAI 1985

Mise à jour

1989

(33)

Si vous êtes témoin d'un occident, notez le code danger {ici 80 = matière corrosive} el le numéro ONU {ici 1779 = acide

for-mique} des ploques oronges des cornions ou wagons. Tronsmellez-les aux sapeurs pompiers pour confirmer /'identification du produit transporté.

page de gauche :

tableaux des codes de danger

si l'accident se li mite

à

l'entrepri se, un Plan d'Opération Interne (P.0.1.) est mis en oeuvre sous la responsabilité du chef d'éta bl issement.

si l'accident dépasse les limites de l'entreprise, un Plan Particulier d'intervention (P.P.I.) est mis en oeuvre sous la responsabilité du Préfet

212 - l'information sur le risque chimique est disponible

Les mairies cen tralisent les informations sur les risques chimiques propres

à

leur région ainsi que les informations préventives délivrées

à

la population.

Tous les arrêtés préfectoraux de déclaration et d'autorisation a insi que les Plans Particuliers d'intervention sont du domaine public et sont disponibles dans les mairies.

22 - le risque chimique dans les transports

armttL arw~~o,,.,umw ; e -~~• MUW mr~;rw;,~~:zr~~4J!11J!iTu.,"7'~

Le transport des matières dangereuses se fait par pipe-line, par voie fluviale ou aérienne mais surtout par voies ferrovia ire et routière.

La signalisation du ri sque ch imique sur les tra ins et les poids lourds se fait par : une plaque en forme de losange comportan t un symbole de danger

une plaque rectangulaire en caractères noirs sur fond orange indiquant le code de danger et le code d'identification du produit transport~ (numéro ONU)

Le code danger :

Le premier chiffre indique le danger principal

Le deuxième et le troisième chiffre indiquent les dangers subsidiaires 1 = matière explosive 2 = matière gazeuse 3 = liquide inflammable 4 =solide* inflammable 5 = carburant ou peroxyde 6 =matière toxique 7 = matière radioactive 8 = matière corrosive

9 = matières sujettes

à

échauffement X= réagit dangereusement avec l'eau

Le même chiffre doublé indique une intensification du danger (sauf le 22 = gaz réfrigéré).

(34)

l)

(35)

véhicule du poste de commandement (VP.C) du SAMU 38.

3 - L'ORGANISATION DES SECOURS

31 - les responsables de l'organisation des secours

~ .,,_. ~ ... .., """'*'~:;,: •••- - .,,,,,,.,,,,. -u ~lfillffYii::f±Bi!imBI

Le Préfet est responsable de la coord ination générale des opérations de secours et de sauvegarde des personnes et des biens.

Les acteurs sur le terra in :

les sapeurs pompiers acteurs indispensables du sauvetage et des premiers secours. C'est à eux qu'incombent les missions d'organisation de terra in. C'est parmi eux que se trouve le Commandant des Opérations de Secours (CO.S.) les équipes médicales assurent la chaîne médicale, du ramassage des victimes jusqu'à l'accueil hospitalier. Le Directeur des Secours Médicaux (D S.M), médecin coordonnateur, assure le fonctionnement de la chaîne médicale, aux cotés du Commanda nt des Opérations de Secours qui conserve la maîtrise générale des opérations En Isère, sous le contrôle du Directeu r Départemental de l'Action San itaire et Sociale (D DAS.S.), le médecin directeur du SAMU est le D.S.M.

32 - les actions de secours, sauvetage et soins médicaux

"';ihü ,,,,.",,~" "''"""''7"'~

321 - secours et sauvetage

Les sapeurs pompiers du Service d'incendie et de Secours ont une mission essen-tielle. Au sein de ce service, la Cellule Mobile d'intervention Ch imique (CMJC) trava ille sur le terra in avec les industriels, la Direction Rég ionale de l'industrie et de la Recherche (D RJR.) et les différents laboratoires pour l'identification des pro-dui ts et la préservation des personnes et des biens.

3 2 2 - secours et soins médicaux

Le Commandant des Opérations de Secours, en liaison étroite avec le Directeur des Secours Médicaux, procède immédiatement à une reconnaissance sur le terrain.

(36)

ACCIDENT

:

-:

-:

:

l ER PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ : POPULATION CONCERNÉE

-:

:

2ÈME PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ :

FORCES DE POLICE PÉRIMÈTRE DE CIRCULATION

RÉDUITE

~ - victimes - possibilité d'extension du danger - absence de menace immédiate - population non encore atteinte

-:

-:

- PERSONNEL ENGAGÉ

:

• - service de sécurité usine - Cellule Mobile

d'intervention Chimique

- victimes réfugiées

- absence possible de victime

- personnel nécessaire

à l'intervention sons protection spéciale Définition des zones contaminées, menacées, d 'attente el de tri.

- premiére concentration de victimes - tri ou Poste Médical Avancé (PM.A) - regroupement des

populations indemes

r

(37)

r

urgence absolue :

= traitement immédiat sur place avant évacuation

Extrême urgence= E.U. > détresse ventilatoire Première urgence= U. l

> le como est l'élément essentiel

urgence relative :

= réalisation d'une évacuation différée deuxième urgence = U. 2

> irritation pulmonaire troisième urgence= U.3

> troubles de conscience resolutifs après exposition brève

impliqués :

victimes présentonts des atteintes bégnignes ne nécessitant pos une hospitalisation

décédés :

Code de reconnaissance pour le tri

Sirène et signaux sonores

pour définir trois zones, du centre vers la périphérie (schéma page ci-con tre) • zone contaminée

• zone menacée • zone d 'atten te et de tri

323 - la chaîne médicale

L'ensemble des victimes ou présumées comme telles transitent par le centre de tri où s'opèrent :

• la décontamination • le tri médica l

• les soins médica ux d'urgence

• l'évacuation vers les hôpitaux ou cliniques

33-

données

la Protection Civile

331 - l'alerte

L'a lerte est la diffusion d'un sig nal sonore et de messages qui annoncen t qu'un danger est imm inent. Elle permet

à

chacun de prend re des mesu res de protection adaptées.

L'a lerte peut être donnée par une sirène fixe ou mobile

En début d'alerte, la sirène d iffuse un signa l prolongé, mod ulé (montant et descen-dant) pendant une minute ; il est émis au moi ns trois fo is, séparées par un court interva lle En fin d'alerte, lorsque le danger est écarté, la sirène d iffuse un signal sonore continu de 30 secondes.

Ce signal prolongé et répété d'alerte

à

la population ne doit pas être confondu avec les signaux définis loca lement pour l'appel des sapeurs pompiers.

332 - les consignes pour la population

Elles sont

à

bien connaître de tous. Elles concernent la protection des populations. •se confiner et écouter France-Inter ( l 852 m, GO ; 162 kHz) ou les sta tions

décentralisées de Radio-France (Rad io France Isère, FM )

(38)

LES GESTES DE SECOURISME :

• amener la victime hors de la zone polluée et la garder au repos

• en cas de troubles de conscience, la mettre en position latérale de sécurité • en cas de troubles ventilatoires, lui donner de l'oxygène par inhalation ou

insufflation mécanique plutôt que de faire le bouche

à

bouche (contre-indiqué en cas d'intoxication cyanhydrique)

• en cos de projection ou d'irritation oculaire ou cutanée, laver immédiatement et abondamment

à

l'eau pendant au moins 15 minutes

• enlever vêtements et chaussures souillés, en se protégeant avec des gants, et les éloigner voire les isoler

• réchauffer par enveloppement dons des couvertures

(39)

rejoindre imméd iatement un loca l clos et mettre un mouchoir humide sur Io bouche et le nez

en attendant les consig nes des autorités, ca lfeutrer et fermer portes, fenêtres et bouches d'aération, arrêter Io ventila tion et Io climatisation , rédu ire le chauffa-ge, s'élo igner des vitres. Lo meilleure protection est une pièce sons fenêtre une arrivée d 'eau permet de se lover en cos d'irritation par un produit dégagé

à

Io suite d'un occident

un véh icule n'est pas une bonne protection, les produits toxiques s' infiltrent et intoxiquent les passagers

•Rester responsable.

rester confiné : ne jamais ouvrir une fenêtre pour savoir ce qui se passe

à

l'exté-rieur et ne pas quitter son abri sons consigne des Pouvoirs publics

si les autori tés donnent l'ordre d'évacuation, se munir d'un poste de radio porta-tif, de vêtements chauds, des médicaments indispensables, de papiers person-nels et d'un peu d'argent

ne pas téléphoner. Le réseau doit rester li bre pour les secou rs

- n'allumer ni flamme, ni cigarette : une explosion est parfois

à

cra indre

333 - les règles de secourisme

"Un bon secouriste est un secouri ste vivant" "Ne pas succomber

à

Io couse"

L'évacuation des victimes

à

partir de Io zone contam inée sera assurée par des équ ipes spécialisées : Service de Sécurité des entreprises ou sapeurs pompiers de Io Cellule Mobile d'intervention C himique (C.MJ C.)

Ils interviennent entraînés, encadrés et équ ipés d'une protection respiratoire efficace : protection respiratoire : elle est systématique en zone contaminée ou susceptible de l'être. L'appareil est

à

circu it fermé avec régénération d'a ir et apport d'oxy-gène ou

à

ci rcuit ouvert avec apport d'air comprimé en surpression. Seul cet équipement est réellement efficace pour des interventions complexes et de longue durée. Les apparei ls

à

cartouches filtra ntes ne sont pas une protection efficace. protection générale : tenue étanche, bottes, gants, cagoule ..

(40)
(41)

Sapeurs Pompiers Tél 18

SAMUTél 15

4 • RECOMMANDATIONS AUX PROFESSIONNELS DE SANTE

La condui te

à

tenir associe :

- les règ les données par la Protection C ivile - le secourisme de base

- le traitement médical

Tout professionnel de sa nté est également un citoyen. Il se doit de respecter les mesures de protection civile, qui sont un préalable

à

l'organisation des secours. Si vous habitez près d 'une zone où des industries sont soumises

à

rég lementation, prenez connaissa nce

à

la ma irie des informations préventives délivrées

à

la popu-lation. Vous pouvez con tacter les médecins du trava il du site pour obtenir des informations médica les sur les produits

à

ri sque.

déterminez le lieu exact et la nature de l'acc ident, le nombre approximatif de victimes et le lype de dégâts matéri els. Pensez

à

noter le numéro O N U et le code de danger inscrits sur les plaq ues orange du ca mion ou du wagon 2 donnez l'alerte (sa peurs pompiers) ou complétez-la au SAMU

3 facilitez l'engagement des secours structurés (ba lisage, guidage) 4 limitez la panique : transmettez les consignes de sécuri té

à

la popula tion 5 empêchez les évacuations intempestives

6 désignez les responsables provisoires des secours

7 constituez des groupes de sauveteurs avec équipements adéquats (évitez qu'ils ne deviennent victimes

à

leur tour), sinon attendez les secours spéc ialisés 8 indiquez aux sauveteurs les gestes de secourisme et les soins élémentai res 9 rassemblez les victimes hors de la zone menacée

42 - après le déclenchement du plan d'urgence

~,~--~~~,~~~~-~-\iJMi'f Jf ?"'~~~

• appliquez les consig nes générales données

à

la population : protégez-vous

écoutez France Inter ( l 852 m, GO ; 162 kHz) ou les sta tions décentralisées de Rad io-France (Radio France Isère, FM )

suivez les consignes de sécuri té données page 27

(42)

CATASTROPHE

POSTE MÉDICAL

AVANCÉ

U.R.

relevage __ _.

tlll

..

tri

P.M.A.

::~

U.A.

-

-

---

-

-

--

-

-

-CENTRE MÉDICAL

D'EVACUATION

impliqués,

décédés

C.M.E.

-

---

-

-

-

-

-

-

-

--

--grande noria

evacuation

évacuation par

voie routière

voie aérienne

voie ferroviaire

HOPITAL

l ;,

..

H

---

-

--

--

-

-

---

-

--

-

-

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-

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--

-ll

n

[])

u

l ,

:1111111111111111111111111111111

Poste de

Commandement

Opérationnel

P.C.O.

111111111111111111111111111111111111:

-<{)

-Poste de

Commandement Fixe

P.C.F.

(43)

Standard du SAMU 38

pour obtenir des informations spécifiques aux médecins, appelez le

76 42 52 56

seront diffusées les consignes d'urgence enregistrées par l'autorité médicale compétente en matière de secours.

Le Poste Médical Avancé de l'Isère

•si vous détenez des informations médica les, transmettez-les au SAMU. Vous pourrez être ainsi mis en relation avec le Centre Anti-Poisons

•restez joig nable

à

votre cabinet ou

à

votre domicile (sa uf consignes d'évacua-tion) et limitez les appels téléphoniques. La régulation du SAMU peut vous télé-phoner et vous mobiliser pour participer

à

la chaîne médicale des secours. Si vous êtes mobilisé par le SAMU :

Mettez-vous

à

la disposition du Directeur des Secours Médicaux qui vous affectera

à

l'un des postes suivants, sous la direction d'un médecin de catastrophe :

soins ou surveillance des victimes au Poste Médical Avancé (P.M.A) ou au Centre Médical d'Evacuation (CM.E. )

transport des blessés dans la grande noria assistance médicale aux réfugiés.

43 - le traitement médical

..

Il débute au niveau du Poste Médical Avancé. Il est symptomatique et comporte : l'oxygénothérapie au masque ou par sonde nasale devant tout symptôme de détresse respiratoire

la mise en place d'un abord veineux

les bêta-mimétiques en spray (Ven tol ine®, Bérotec®) de délai d'action de quelques minutes, utilisables en présence d'une toux incoercible ou d'un bron-chospasme, mais pas en prévention

les corticô1des d'action rapide (Célestène®, Soludécadron®), qui ont les mêmes indica tions que les bêta-m imétiques mais leur délai d'action est de l'ordre de 45 minutes

les diurétiques (Lasi lix®) indiqués en cas d'oedème aigu du poumon.

La surveillance médicale s'exerce sur les trois grandes fonctions vitales respira-tion, conscience et circulation.

Le traitement symptomatique est indispensable, le traitement spécifique ne l'est pas. Seuls deux traitements spécifiques sont théoriquement possibles :

Kélocyanor® (EDTA dicobaltique) ou Cya nokit® (hydroxocobalamine

+

thiosul-fate de sod ium) pour les cyanures

(44)

Endiguement d'une fuite d'acide sulfurique par les sapeurs pompiers de la CM./. C.

Des analyses toxicologiques immédiates sont faites avec des tubes calorimétriques.

(45)

Prélevemenfs toxicologiques por borbofo-ge el onolyse quonfifofive en continu.

Dosages différés en loborafoire por spec-trométrie de masse {Laboratoire de Médecine du Travail, Médecine légale el de Toxicologie, Faculté de Médecine, Grenoble).

5 - PRELEVEMENTS ET DOSAGES TOXICOLOGIQUES

---51 - prélèvements et dosages dans l'air, l'eau et le sol

511 - la nature du toxique est certaine ou probable

• identification et quantification immédiate sur le lieu de la catastrophe :

C'est le rôle des sapeurs pompiers de la Cellule Mobile d'intervention Ch imique, avec l'assistance éventuelle d'un laboratoire.

Une approche qualitative immédiate est possible avec des tubes colorimétriques

à

réponse instantanée. Ces tubes sont spécifiques d'un produit mais il peut exister des interférences

Des analyseurs portables permettent d'obtenir imméd iatement en continu une réponse quantitative fiable (interférences possibles) :

soit l'appareil ne peut doser qu'un composé : acide cya nhydrique, ammoniac, d ioxyde de soufre, gaz chlorés, hydrogène phosphoré, hydrogène sulfuré , oxydes d'azote, oxyde de carbone.

soit il peut doser plusieurs produits. Un calibrage préalable minutieux de la lon-gueur d'onde est nécessa ire suivant le toxique.

• dosages différés en laboratoire

L'échan tillon d'a ir, d'eau ou de terre prélevé sur les lieux de la ca tastrophe par la Cellule Mobile d' intervention C himique est analysé dans un laboratoire spécialisé. Ces laboratoires pourront intervenir pour :

consei ller les pompiers sur la nature des prélèvements

à

effectuer suiva nt le toxique

à

doser :

• prélèvement sur tube de charbon actif ou gel de silice • prélèvement par barbotage dans une solution appropriée • prélèvement sur filtre parfois imprégné d'un réactif spécifique.

confirmer la nature du toxique et quantifier l'exposition par des techniques de laboratoire adaptées (spectrométrie de masse)

512 - la nature du toxique n'est pas connue ni soupçonnée

Il n'existe pas de technique de prélèvement universelle, ni d'appareil de dosage donnant une réponse fiable et rapide quel que soit le toxique.

(46)

Recueil de renseignements complémentaires

origine de l'information

nature de l'information

1.

• industriels • produits présents

à

proximité et • chimistes leurs risques

• ingénieurs de la D.R.l.R. • caractéristiques physico-chimi-• transporteurs ques des produits

• conditions ambiantes pouvant transformer le produit initial : température, humidité, incendie ...

2.

• service sécurité usine • prélèvements et analyses effectués • sapeurs pompier +résultats

de la C.M.l.C.

symptômes initiaux des sujets intoxiqués.

3.

•Médecins • symptômes et évolution clinique • pharmaciens des hommes et des animaux •vétérinaires intoxiqués.

4.

• D.D.A.S.S. • dosages toxicologiques dans • laboratoires d'analyses l'environnement (air, eau, sol)

• dosages biologiques chez les hommes et les animaux

intoxiqués.

1."'

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