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Conception et implémentation d'un méta-modèle de machines asynchrones en défaut

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Academic year: 2021

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(1)

Th`ese

Pr´esent´ee `a

L’Universit´e de Poitiers

Pour l’obtention du grade de

Docteur de l’Universit´e de Poitiers

´Ecole Sup´erieure d’Ing´enieurs de Poitiers

´Ecole doctorale des sciences pour l’ing´enieur

Diplˆome National - Arrˆet´e du 7 aoˆut 2006

Sp´ecialit´e « Automatique »

Pour l’obtention du grade de

Docteur de l’´Ecole Nationale d’Ing´enieurs de Tunis

Sp´ecialit´e « G´enie ´Electrique »

Pr´esent´ee par

Sadok BAZINE

Conception et impl´ementation d’un

M´eta-mod`ele de machines asynchrones

en d´efaut

Directeurs de th`ese : G. CHAMPENOIS et K. JELASSI Co-encadrement : S. TNANI

Pr´esent´ee et soutenue publiquement le 29 juin 2009 COMPOSITION DU JURY

Pr´esident : Mohamed Elleuch Professeur `a l’ENIT Tunis

Rapporteurs : Habib Rehaoulia Maˆıtre de conf´erences (HDR) `a l’ESSTT Tunis Mohammed-El-Hadi Za¨ım Professeur `a l’Universit´e de Nantes

Examinateurs : Yamine Ait-Ameur Professeur `a l’ENSMA Poitiers Ilhem Belkhodja Professeur `a l’ENIT Tunis

G´erard Champenois Professeur `a l’Universit´e de Poitiers Khaled Jelassi Professeur `a l’ENIT Tunis

Slim Tnani Maˆıtre de conf´erences `a l’Universit´e de Poitiers

Th`ese pr´epar´ee au sein du Laboratoire d’Automatique et d’Informatique Industrielle de Poitiers et du Laboratoire des Syst`emes ´Electriques de Tunis

(2)
(3)

Au nom d

0

Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

«Et ma r´eussite ne d´epend que d’Allah. En Lui je place ma confiance, et c’est vers Lui que je reviens repentant »(Houd, 88)

(4)
(5)

Remerciements

Je tiens `a exprimer toute ma gratitude et mes sinc`eres remerciements `a Monsieur G´erard Champenois, Professeur `a l’universit´e de Poitiers, pour m’avoir accueilli au sein de son ´equipe, pour avoir dirig´e ce travail ainsi que pour ses conseils, ses remarques, son d´evouement, son soutien ainsi que la confiance et l’amiti´e qu’il m’a toujours t´emoign´ees.

Je remercie aussi Monsieur Khaled Jelassi, Professeur `a l’´Ecole Nationale d’In-g´enieurs de Tunis, pour m’avoir encadr´ee depuis le PFE. Je le remercie ´egalement pour sa confiance, son soutien ainsi que son amiti´e.

J’adresse ´egalement mes remerciements `a Monsieur Slim Tnani, Maˆıtre de conf´e-rences `a l’universit´e de Poitiers, pour avoir co-dirig´e ce travail ainsi que pour son soutien tout au long de cette th`ese.

Que Monsieur Habib Rehaoulia, Maˆıtre de conf´erences (HDR) `a l’ESSTT de Tunis, Mohammed-El-Hadi Za¨ım, Professeur `a l’Universit´e de Nantes trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude pour m’avoir fait l’honneur de rapporter ce travail. Ces remerciements s’adressent ´egalement `a Monsieur Mohamed Elleuch, Professeur `a l’ENIT Tunis, Yamine Ait-Ameur, Professeur `a l’ENSMA Poitiers, Ilhem Belkhodja, Professeur `a l’ENIT Tunis pour avoir accept´e de participer au jury de cette th`ese.

Je remercie chaleureusement Monsieur Jean-Claude Trigeassou, Professeur ´em´erite `a l’universit´e de Poitiers, pour les discussions fructueuses qu’on a eu en-semble ainsi que ses remarquables qualit´es humaines.

Je voudrais ´egalement remercier toutes les personnes des laboratoires L.A.I.I et L.S.E., qui m’ont toujours offert leur aide et qui ont su cr´eer une ambiance agr´eable. Je ne peux les citer tous de risque d’en oublier.

Pour finir, je tiens `a remercier du fond du coeur ma m`ere et mes fr`eres qui n’ont cess´e de m’encourager tout au long de ces ann´ees d’´etudes, et qui ont toujours ´et´e pr´esents pour moi et qui ont bien pris soin de ma tr`es ch`ere fille Aya durant les p´eriodes d’absence de sa maman et son papa. Qu’ils re¸coivent ici ma profonde gratitude pour leurs innombrables sacrifices. Un grand merci aussi `a Rochdi et Rim pour leur soutien ainsi que pour les moments de complicit´e qui unissent nos familles.

(6)

Ces remerciements ne peuvent s’achever, sans une pens´ee pour ma premi`ere fan (et correctrice des fautes d’orthographe de cette th`ese !) : mon ´epouse. Son soutien et ses encouragements (durant les p´eriodes fr´equentes de doute) m’ont ´et´e d’une grande aide tout au long de cette th`ese. Une pens´ee sp´eciale pour ma fille Alaa qui vient d’apporter une touche de douceur et d’espoir `a notre vie, durant la phase finale de cette th`ese.

`

A ma m`ere, `

A la m´emoire de mon p`ere, `

A mes fr`eres, `

A ma femme, `

(7)

Table des mati`eres

Table des mati`eres vii

Table des figures xiii

Liste des tableaux xix

Introduction g´en´erale 1

1 Chapitre introductif 7

1.1 Introduction . . . 9

1.2 Pr´esentation du syst`eme d’´etude . . . 9

1.2.1 Constitution des machines asynchrones . . . 9

1.2.1.1 Le stator . . . 9

1.2.1.2 Le rotor . . . 11

1.2.1.3 Les paliers. . . 11

1.2.2 Les d´efaillances des machines asynchrones . . . 11

1.2.2.1 D´efaillances m´ecaniques . . . 12

1.2.2.2 D´efaillances ´electriques . . . 13

1.2.2.2.1 Au niveau du stator . . . 13

1.2.2.2.2 Au niveau du rotor . . . 13

1.3 Panorama des m´ethodes de mod´elisation des machines asynchrones . 14 1.3.1 Mod`ele de Park ´etendu d´edi´e au diagnostic . . . 14

1.3.2 M´ethode des ´el´ements finis . . . 19

1.3.3 M´ethode des r´eseaux de perm´eances. . . 22

1.3.4 M´ethode des circuits ´electriques magn´etiquement coupl´es (CEMC ) . . . 23

1.3.4.1 Mod`ele de CEMC-SA . . . 27

1.3.4.2 Mod`ele de CEMC-A . . . 28

1.4 Conclusion . . . 28

2 M´ethodologie de mod´elisation multi-enroulements (3ME) 31 2.1 Introduction . . . 33

2.2 Prise en consid´eration de la topologie de la machine . . . 33

2.2.1 Force magn´eto-motrice (f.m.m) d’un enroulement . . . 34

2.2.1.1 Enroulement diam´etral . . . 34 vii

(8)

2.2.1.2 G´en´eralisation (N phases, p paires de pˆoles et Ne

enroulements/pˆole/phase) . . . 36

2.2.2 Calcul des inductances . . . 39

2.2.2.1 Inductance propre . . . 39 2.2.2.2 Inductance mutuelle . . . 41 2.2.2.3 Inductance de fuites . . . 44 2.2.3 Bobinage imbriqu´e . . . 46 2.2.4 Bobinage concentrique . . . 49 2.3 Mod´elisation du stator . . . 52

2.3.1 Mod`ele d’un enroulement ´el´ementaire (sain) . . . 53

2.3.2 Mod´elisation d’une bobine . . . 53

2.3.2.1 Mod`ele ´electrique . . . 53

2.3.2.2 Mise en ´equation . . . 53

2.3.2.3 Prise en consid´eration de la topologie ´electrique . . . 55

2.3.3 Mod´elisation d’une phase. . . 57

2.3.3.1 Mod`ele ´electrique . . . 57

2.3.3.2 Mise en ´equation . . . 58

2.3.3.3 Prise en consid´eration de la topologie ´electrique . . . 59

2.3.3.3.1 [D]bob←ph x . . . 59

2.3.3.3.2 [D]enr←bob x . . . 60

2.3.3.3.3 [D]enr←phx . . . 61

2.3.4 Mod`ele global du stator . . . 62

2.3.4.1 Mod`ele ´electrique . . . 62

2.3.4.2 Mise en ´equation . . . 63

2.3.4.3 Prise en consid´eration de la topologie ´electrique . . . 65

2.3.4.3.1 [D]enr←bob s . . . 65 2.3.4.3.2 [D]bob←phs . . . 66 2.3.4.3.3 [D]enr←ph s . . . 67 2.4 Mod´elisation du rotor. . . 68 2.4.1 Mod`ele ´electrique . . . 69 2.4.2 Mise en ´equation . . . 72

2.5 Mod`ele global de la machine asynchrone . . . 73

2.5.1 Inductances mutuelles stator-rotor . . . 73

2.5.2 Couplage et alimentation . . . 77

2.5.2.1 Le cas de couplage en ´etoile . . . 78

2.5.2.2 Le cas de couplage en triangle . . . 80

2.5.2.3 Type d’alimentation . . . 81

2.5.3 Mise en ´equation et r´esolution . . . 82

2.6 Conclusion . . . 85

3 Validation et param´etrage d’un mod`ele 87 3.1 Introduction . . . 89

3.2 Mod`ele g´en´er´e par le simulateur . . . 89

3.2.1 Caract´eristiques topologiques du stator . . . 89 viii

(9)

3.2.2 Mod`ele ´electrique . . . 90

3.2.3 Mod`ele d’un enroulement ´el´ementaire . . . 91

3.2.4 Mod`ele d’une bobine . . . 93

3.2.5 Mod`ele d’une phase . . . 94

3.2.6 Mod`ele du stator . . . 96

3.2.7 Mod`ele global de la machine . . . 100

3.2.7.1 Inductances mutuelles stator-rotor . . . 100

3.2.7.2 Couplage et alimentation . . . 104

3.2.7.2.1 [D]coup . . . 104

3.2.7.2.2 [D]alim . . . 106

3.2.7.3 Mise en ´equation et r´esolution . . . 107

3.3 Incidence de la variation des param`etres . . . 110

3.3.1 L’entrefer e . . . 111

3.3.2 Inductances de fuites . . . 115

3.3.2.1 Inductances de fuites statoriques Lf s . . . 116

3.3.2.2 Inductances de fuites rotoriques Lf r . . . 118

3.3.3 La r´esistance rotorique Rb . . . 121

3.4 Validation exp´erimentale . . . 123

3.4.1 Param´etrage du mod`ele . . . 123

3.4.1.1 Prise en consid´eration des pertes fer . . . 124

3.4.1.2 Ajustement du courant r´eactif . . . 125

3.4.1.3 Ajustement du d´ephasage . . . 126

3.4.1.4 Ajustement du glissement . . . 127

3.4.1.5 Le jeu de param`etres s´electionn´es . . . 127

3.4.2 Validation fr´equentielle . . . 128

3.4.3 Validation par identification param´etrique . . . 131

3.4.3.1 Principe de l’algorithme d’identification du type er-reur de sortie . . . 131

3.4.3.2 R´esultats d’identification. . . 132

3.5 Conclusion . . . 133

4 3ME de la machine asynchrone en pr´esence de d´efauts 135 4.1 Introduction . . . 137

4.2 D´efauts de court-circuit de spires au sein de la mˆeme phase . . . 137

4.2.1 Principe de mod´elisation . . . 138

4.2.1.1 Mod`ele ´electrique . . . 138

4.2.1.2 Mise en ´equation . . . 139

4.2.1.3 Prise en consid´eration de la topologie ´electrique . . . 140

4.2.2 Auto adaptation du mod`ele lors de l’apparition des d´efauts de C-C . . . 143 4.2.2.1 Au niveau de bobines . . . 143 4.2.2.1.1 Matrices ´el´ementaires . . . 143 4.2.2.1.2 Matrices de connexion . . . 146 4.2.2.2 Au niveau de phase . . . 149 ix

(10)

4.2.2.2.1 Matrices ´el´ementaires . . . 151

4.2.2.2.2 Matrices de connexion . . . 151

4.2.2.3 Au niveau du stator . . . 156

4.2.2.3.1 Matrices ´el´ementaires . . . 156

4.2.2.3.2 Matrices de connexion . . . 157

4.3 D´efauts de court-circuit de spires entre phase et carcasse . . . 164

4.3.1 Mod`ele de l’enroulement d´efaillant . . . 165

4.3.1.1 Mod`ele ´electrique . . . 165

4.3.1.2 Prise en consid´eration de la topologie ´electrique . . . 165

4.3.2 Auto adaptation du mod`ele . . . 166

4.3.2.1 Au niveau de bobines . . . 166

4.3.2.2 Au niveau de phase . . . 169

4.3.2.3 Au niveau du stator . . . 172

4.4 D´efaillance de rupture de barres ou d’anneaux de court-circuit . . . . 176

4.5 D´efaut d’excentricit´e statique et/ou dynamique . . . 177

4.5.1 Force magn´etomotrice d’un enroulement quelconque . . . 178

4.5.2 Inductance propre. . . 179

4.5.3 Inductance mutuelle . . . 179

4.6 Conclusion . . . 181

5 Validation exp´erimentale des mod`eles de d´efauts 183 5.1 Introduction . . . 185

5.2 D´efauts de court-circuit de spires au sein de la mˆeme phase . . . 185

5.2.1 Court-circuit et topologie de bobinage . . . 185

5.2.2 D´efaut de C-C avec limitation du courant de d´efaut . . . 189

5.2.2.1 Analyse temporelle . . . 190

5.2.2.2 Analyse fr´equentielle . . . 195

5.2.3 D´efaut de C-C sans limitation du courant de d´efaut . . . 197

5.2.4 Influence de l’inductance de fuite des spires court-circuit´ees . . 199

5.3 D´efauts de court-circuit de spires entre phase et carcasse . . . 203

5.4 D´efauts de rupture de barres . . . 207

5.5 Conclusion . . . 213

Conclusion et perspectives 215 Annexes 221 A Quelques techniques de r´esolution d’´equations diff´erentielles 221 A.1 M´ethode d’Euler . . . 222

A.2 M´ethodes de Runge-Kutta . . . 222

A.3 M´ethode d’exponentielle d’une matrice . . . 224

A.4 M´ethode d’Adams . . . 225

B Bancs d’essais 227 B.1 Param`etres techniques de la « M.AS.R´eelle » . . . 228

(11)

B.2 Bobinage modifi´e (prises de court-circuit) . . . 229

B.3 Jeu de rotors interchangeables . . . 230

B.4 Syst`eme d’acquisition . . . 231

C L’environnement virtuel d’exp´erimentation « IMSimKernel » 233 C.1 Introduction . . . 233

C.2 E.V.E. des machines asynchrones . . . 234

C.2.1 Principe d’auto-g´en´eration du mod`ele . . . 235

C.2.2 Principe de simulation . . . 237

C.2.3 Impl´ementation . . . 238

C.2.4 Les m´ethodes d´ecrivant le comportement dynamique d’un Objet239 C.3 Sp´ecification des sc´enarii de simulation . . . 240

C.3.1 Sp´ecification d’un ´ev´enement . . . 241

C.3.2 Sp´ecification d’un sc´enario de simulation . . . 242

C.3.3 Un ´ev`enement de court-circuit entre deux phases . . . 243

Bibliographie 245

Index 251

(12)
(13)

Table des figures

1.1 Moteur asynchrone `a cage Leroy-Somer . . . 10

1.2 Organigramme de d´efauts statoriques et rotoriques . . . 12

1.3 Principe de d´ecouplage entre les deux modes : commun (Hn(s)) et diff´erentiel (∆Hi(s)) . . . 16

1.4 Mod`ele global de d´efauts statoriques et rotoriques . . . 17

1.5 Circuit magn´etique d’une machine asynchrone (`a p = 2, 4 encoches/-pˆole/phase et 28 barres) . . . 21

1.6 Analogie entre circuit ´electrique et circuit magn´etique . . . 22

1.7 R´eseau de perm´eances ´el´ementaire autour d’une encoche statorique . 23 1.8 Sch´ema ´electrique ´equivalent de la cage rotorique . . . 24

2.1 Sch´ema en coupe d’un enroulement diam´etral statorique (⊗ conduc-teurs all´e et cxonducconduc-teurs retour) . . . 34

2.2 Th´eor`eme d’amp`ere et f.m.m dans l’entrefer . . . 35

2.3 f.m.m d’un enroulement diam´etral . . . 36

2.4 Sch´ema en coupe d’un enroulement quelconque . . . 37

2.5 f.m.m d’un enroulement quelconque . . . 38

2.6 Calcul des mutuelles de deux enroulements quelconque . . . 42

2.7 Sch´ema en coupe d’un bobinage imbriqu´e d’une machine `a p = 2 et Ne= 3 . . . 43

2.8 Sch´ema d´evelopp´e d’un bobinage imbriqu´e `a p = 1 (Ne = 3) . . . 47

2.9 Sch´ema d´evelopp´e du bobinage imbriqu´e d’une machine `a p = 2 (Ne= 3). . . 47

2.10 Fonctions de r´epartition de l’inductance surfacielle ´el´ementaires et de chaque paire de pˆoles de la phase a . . . 48

2.11 Fonctions de r´epartition de l’inductance surfacielle globales de la phase a . . . 48

2.12 Sch´ema d´evelopp´e du bobinage concentrique d’une machine `a p = 1 (Ne = 3) . . . 50

2.13 Sch´ema d´evelopp´e du bobinage concentrique de la phase a d’une ma-chine `a p = 3 (Ne = 4) . . . 50

2.14 Fonctions de r´epartition de l’inductance surfacielle ´el´ementaires de la phase a . . . 51

2.15 Fonctions de r´epartition de l’inductance surfacielle globales et ´el´emen-taires de la phase a . . . 51

(14)

2.16 Mod`ele ´electrique d’un enroulement ´el´ementaire . . . 53

2.17 Mod`ele ´electrique d’une bobine . . . 54

2.18 Mod`ele ´electrique d’une phase `a p paires de pˆoles . . . 57

2.19 Mod`ele ´electrique d’un stator `a N phases . . . 63

2.20 Mod`ele ´electrique d’un rotor `a cage . . . 70

2.21 Quelques inductances mutuelles entre le stator et la boucle rotorique N°1 . . . 76

2.22 Inductances mutuelles entre la phase N°1 et trois boucles rotoriques . 77 2.23 Le principe de choix des mailles pour un stator en ´etoile . . . 79

2.24 Les N mailles adopt´ees pour un stator en « triangle » . . . 80

2.25 Choix du mode de couplage de l’alimentation . . . 81

3.1 Sch´ema d´evelopp´e du bobinage du stator de la machine du banc d’essai 90 3.2 Fonctions de r´epartition de l’inductance surfacielle ´el´ementaires de la phase 1. . . 90

3.3 Fonctions de r´epartition de l’inductance par pˆole et globale de la phase 1 91 3.4 Mod`ele ´electrique d’un stator triphas´e `a p = 2 et Ne = 4 . . . 92

3.5 Sch´ematisation multi-polaires du stator . . . 97

3.6 Inductances mutuelles de phase et de bobines entre la phase 1 et la boucle rotorique N°1 au cours d’un d´emarrage. . . 102

3.7 Les valeurs prises par la d´eriv´e de la mutuelle entre la phase 1 et la boucle rotorique N°1 au cours d’un d´emarrage. . . 102

3.8 Un aper¸cu des mutuelles stator-rotor au niveau des bobines au cours d’un d´emarrage. . . 103

3.9 Un aper¸cu des mutuelles stator-rotor au niveau des phases, au cours d’un d´emarrage. . . 103

3.10 Inductances mutuelles entre la phase N°1 et trois boucles rotoriques au cours d’un d´emarrage.. . . 104

3.11 Mode de couplage du stator . . . 105

3.12 Apparition des ondulations de vitesse au cours de d´emarrage . . . 108

3.13 Nuage de points des pas de calcul dynamiques lors d’un d´emarrage `a vide . . . 108

3.14 Cem en fonction de la vitesse angulaire au cours d’un d´emarrage `a vide109 3.15 Cem `a vide et en pleine charge (Cr = 7N m `a t=0.5s) . . . 109

3.16 Incidence de la variation de l’entrefer sur le courant de magn´etisation 112 3.17 Incidence de la variation de l’entrefer sur le courant en pleine charge . 113 3.18 Incidence de la variation de l’entrefer sur le d´ephasage `a vide . . . 114

3.19 Incidence de la variation de l’entrefer sur le d´ephasage en pleine charge114 3.20 Incidence de la variation de l’entrefer sur les inductances mutuelles de phases . . . 115

3.21 Incidence de la variation de l’inductance de fuites statoriques sur le glissement en pleine charge . . . 116

3.22 Incidence de la variation de l’inductance de fuites statoriques sur le d´ephasage en pleine charge . . . 117

(15)

3.23 Incidence de la variation des fuites statoriques sur le d´emarrage de la

machine . . . 117

3.24 Incidence de la variation de l’inductance de fuites des boucles roto-riques sur le courant statorique en pleine charge . . . 118

3.25 Incidence de la variation de l’inductance de fuites des boucles roto-riques sur les courants rotoroto-riques en pleine charge . . . 119

3.26 Incidence de la variation de l’inductance de fuites des boucles roto-riques sur le glissement en pleine charge . . . 120

3.27 Incidence de la variation de l’inductance de fuites des boucles roto-riques sur le d´ephasage en pleine charge. . . 120

3.28 Incidence de la variation des fuites rotoriques sur le d´emarrage de la machine . . . 121

3.29 Incidence de la variation des r´esistances de barres rotoriques sur le glissement en pleine charge . . . 122

3.30 D´ephasage introduit par le filtre . . . 124

3.31 Courant actif statorique avec et sans pertes fer (`a vide) . . . 124

3.32 Courant actif statorique avec et sans pertes fer (en plein charge) . . . 125

3.33 Courant r´eactif exp´erimental et de simulation `a vide. . . 126

3.34 D´ephasage entre tensions et courants statoriques de simulation et exp´erimental. . . 126

3.35 Vitesse angulaire `a vide et en pleine charge (Cr= 7N m `a t = 0.7s) . 127 3.36 Analyse spectrale de Iph 1 de simulation en pleine charge . . . 130

3.37 Analyse spectrale de Iph 1 en pleine charge sur une plage de [0 1500] Hz130 4.1 Mod`ele ´electrique d’un enroulement avec un d´efaut de court-circuit de nd xyz spires. . . 138

4.2 Les boucles adopt´ees pour un enroulement en d´efaut . . . 140

4.3 Mod`ele ´electrique d’une bobine en pr´esence de C-C . . . 144

4.4 Mod`ele ´electrique d’une phase en pr´esence de C-C . . . 150

4.5 Mod`ele ´electrique de l’enroulement qui sera en court-circuit avec la carcasse de la machine. . . 165

4.6 Mod`ele ´electrique de la bobine qui sera en contact avec la carcasse . . 166

4.7 Mod`ele ´electrique de la phase en C-C avec la carcasse . . . 170

4.8 Les mailles adopt´ees pour un stator en ´etoile . . . 173

4.9 Les mailles adopt´ees pour un stator en « triangle » . . . 174

4.10 Calcul des inductances mutuelles entre deux enroulements quel-conques, en pr´esence d’excentricit´e . . . 180

5.1 Inductances mutuelles MPh 1←1 et M111←1d en fonction de la variation de nd 111 . . . 186

5.2 Court-circuit de spires simple de nd 111= 29 spires . . . 187

5.3 Court-circuit de spires simple de nd 114= 29 spires . . . 188

5.4 Courant de d´efaut Icc 114en fonction du nombre de spires en court-circuit.190 5.5 Courant dans les spires court-circuit´ees au cours de la simulation du sc´enario 5.3 . . . 191

(16)

5.6 Courants dans la phase en d´efaut . . . 192

5.7 Incidence d’un court-circuit sur le courant dans les phases saines. . . 193

5.8 Incidence d’un court-circuit de spires sur le d´ephasage entre les ten-sions et les courants de lignes . . . 194

5.9 Analyse spectrale du courant dans la phase1 . . . 195

5.10 Analyse spectrale du courant dans la phase en d´efaut (phase 2). . . . 195

5.11 Analyse spectrale du courant dans la r´esistance Rcc 214 . . . 196

5.12 Analyse spectrale du courant dans la phase en d´efaut [0..175]Hz . . . 196

5.13 Courants statoriques au cours de la simulation du sc´enario 5.4 . . . . 198

5.14 Courants de branches au cours de la simulation du sc´enario 5.4. . . . 198

5.15 Courants exp´erimentaux lors d’un d´efaut de C-C de 27 spires sur la phase 2 . . . 199

5.16 Φx exp´erimentaux lors d’un d´efaut de C-C de 27 spires sur la phase 2 200 5.17 Courants statoriques au cours de la simulation du sc´enario 5.5 . . . . 201

5.18 Courants de branches au cours de la simulation du sc´enario 5.5. . . . 202

5.19 D´ephasages entre tensions et courants de simulation . . . 203

5.20 Tensions appliqu´ees aux boucles de r´esolution (sc´enario 5.6). . . 204

5.21 Courants dans la phase en d´efaut . . . 204

5.22 Courants dans les phases saines . . . 205

5.23 Courant Id 1 = I114d (dans les 13 spires de l’enroulement 114 et dans les enroulements d’indices 12z, z ∈ {1..4}) au cours de la simulation du sc´enario 5.6 . . . 206

5.24 D´ephasage entre sources de tension et courants de ligne lors d’un d´efaut de C-C entre phase et carcasse . . . 206

5.25 Courants dans la cage rotorique au cours de la simulation du sc´enario 4.4 . . . 208

5.26 Apparition des ondulations sur la vitesse de la machine . . . 208

5.27 Incidence d’une rupture de barres sur les courants statoriques en si-mulation (sc´enario 5.7) . . . 209

5.28 Incidence d’une rupture de deux barres sur les courants statoriques exp´erimentaux. . . 210

5.29 Analyse spectrale de Iph 1 [0-100]Hz (simulation) . . . 211

5.30 Spectre de courant statorique de simulation et exp´erimental [0-100]Hz (rupture de 2 barres) . . . 212

5.31 Analyse spectrale de Iph 1 en pr´esence d’une rupture de 2 barres (si-mulation) . . . 213

5.32 Analyse spectrale du courant dans la phase a en pr´esence d’une rup-ture de 2 barres (exp´erimentation). . . 213

B.1 Banc d’essais (stator `a bobinage modifi´e) . . . 228

B.2 Sch´ema d´evelopp´e du bobinage d’un stator avec prises de C-C ´eloign´ees229 B.3 Sch´ema d´evelopp´e du bobinage du stator avec prises de C-C rapproch´ees230 B.4 Jeu de rotor interchangeable (avec et sans d´efaut) . . . 231

(17)

C.1 G´en´eration incr´ementale du mod`ele selon les param`etres topologiques de la machine . . . 235

C.2 « IMSimKernel » . . . 237

(18)
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Liste des tableaux

2.1 Perm´eance d’encoche en fonction de la forme g´eom´etrique de

l’enrou-lement . . . 45

2.2 Perm´eance de tˆete d’enroulement en fonction de type du bobinage . . 46

3.1 Dalim selon le mode de couplage de la machine . . . 107

3.2 Le jeu de param`etres introduit au M´etaMod`ele . . . 128

3.3 Fr´equences d’encoches significatives (Hz) . . . 129

3.4 Estimation param´etrique du Mod.C.324 . . . 133

3.5 Estimation param´etrique de la M.AS.R´eelle . . . 133

4.1 ([U], [I], [R], [L])enr xyz et [D]enr←Enrxyz en fonction du nombre de spires court-circuit´ees d’un enroulement ´el´ementaire . . . 142

4.2 [M]enr xiyizi←xjyjzj en fonction du nombre de spires court-circuit´ees de l’un et/ou de l’autre . . . 145

4.3 Matrice des inductances mutuelles « enroulement/boucle rotorique » en fonction du nombre de spires court-circuit´ees de l’enroulement . . 164

5.1 Inductances propres et inductances mutuelles en fonction de nd 111 . . . 188

5.2 Inductances propres et inductances mutuelles en fonction de nd 114 . . . 189

B.1 Caract´eristiques de la M.AS.R´eelle . . . 228

(20)
(21)

Introduction générale

Les machines ´electriques tournantes occupent une place pr´epond´erante dans tous les secteurs industriels. Les machines asynchrones triphas´ees `a cage d’´ecureuil sont les plus fr´equemment utilis´ees en raison de leur robustesse, de leur simplicit´e de construction et de leur bas coˆut. N´eanmoins, celles-ci subissent au cours de leur dur´ee de vie un certain nombre de sollicitations externes ou internes qui peuvent les rendre d´efaillantes.

Grˆace `a sa grande flexibilit´e, la simulation est l’outil privil´egi´e pour ´evaluer les performances et le comportement des syst`emes sous des conditions extrˆemes ou en mode de d´efaillance. Il faut noter que la simulation ne peut exister sans mod´elisation, en effet, la simulation n’est autre que la mise en application d’un mod`ele bien d´etermin´e. En outre, l’un des objectifs les plus importants, dans le cadre du diagnostic, concerne la mise au point de mod`eles de simulation les plus fiables possibles, repr´esentant le fonctionnement d´efaillant de la machine. L’´etape de mod´elisation s’av`ere donc indispensable pour la caract´erisation et la maˆıtrise des ph´enom`enes qui peuvent y apparaˆıtre.

La mod´elisation et la simulation de la machine asynchrone a fait l’objet de nom-breux travaux de recherche, que ce soit dans le but de dimensionnement, de la commande ou du diagnostic. La diversit´e des objectifs a fait apparaˆıtre plusieurs techniques de mod´elisation et d’outils de simulation, dont chaque type de mod´eli-sation est plus ou moins adapt´e `a un domaine plus que les autres. Mais ces outils sont souvent trop sp´ecifiques `a une topologie ou une machine bien d´etermin´ee. Il serait cependant int´eressant de disposer d’un outil simple et g´en´erique, pouvant ser-vir comme un banc d’exp´erimentation et de test des machines asynchrones, que ce soit en mode sain ou en pr´esence de d´efauts. Ces d´efaillances impliquent

(22)

2 Introduction g´en´erale ment une modification de la topologie de la machine, cette modification topologique prend l’une des formes suivantes : un court-circuit entre les spires d’une phase, un court-circuit entre deux phases, un court-circuit entre une phase et la masse, une rupture des conducteurs statoriques ou une rupture des conducteurs rotoriques.

L’objectif de la cr´eation de simulateurs fins est de permettre la compr´ehension des ph´enom`enes physiques mis en jeu, la pr´ediction de la d´egradation des perfor-mances lors de l’occurrence de d´efaillances, l’extraction et l’analyse des signatures de d´efaillances, ainsi que de proposer un environnement d’exp´erimentation virtuelle pour la mise au point de m´ethodes de surveillance et de diagnostic.

Des travaux initiaux ont montr´e que le mod`ele de Park modifi´e permet de repr´e-senter, dans certains cas, avec une pr´ecision acceptable le fonctionnement sain et en d´efaut de la machine asynchrone Schaeffer (1999), Bachir (2002). Mais, ce mod`ele simplifi´e prend des hypoth`eses de calcul pour n´egliger certains termes et consid`ere les enroulements de la machine de fa¸con globale sans prendre en consid´eration les sp´ecificit´es du bobinage.

Afin d’avoir des mod`eles plus fins et plus r´ealistes nous pouvons avoir recours `a des techniques se basant sur la mod´elisation par ´el´ements finis. Ces mod`eles assez pr´ecis sont tr`es complexes `a mettre en œuvre et ne sont pas adapt´es pour la mod´eli-sation que ce soit en vue de la commande ou du diagnostic de quelques d´efauts d’une machine asynchrone Devanneaux (2002),Didier (2004). Cette technique de mod´eli-sation par ´el´ements finis est plus rigoureuse mais pr´esente plusieurs handicaps :

– Elle est tr`es li´ee aux dimensions de la machine et ne repr´esente qu’une machine bien pr´ecise,

– Elle manque de flexibilit´e : il faut modifier la saisie de la machine pour chaque type de d´efauts,

– Complexit´e des logiciels `a ´el´ements finis (l’´elaboration d’un mod`ele n´ecessite des connaissances techniques de la machine),

– Elle est coˆuteuse en temps de calcul et en ressources logicielles. – Elle est difficilement utilisable en boucle ferm´ee.

Pour prendre en compte la g´eom´etrie de la machine, sans utiliser la mod´elisation par ´el´ements finis, il existe une m´ethode analytique des Circuits ´Electriques Magn´eti-quement Coupl´es (CEMC) qui permettent de consid´erer chaque partie des bobinages en fonction du nombre de paires de pˆoles, pour le stator du nombre d’encoches par pˆole et par phase, pour le rotor du nombre de barres,. . . Les deux principaux

(23)

inconv´e-Introduction g´en´erale 3 nients de cette m´ethode, est que la description du mod`ele devient vite tr`es complexe par la taille des matrices et qu’elle est unique pour chaque machine (comme pour la m´ethodes par ´el´ements finis). En plus, lorsque l’on veut mod´eliser un d´efaut (style court-circuit statorique), il faut red´efinir toutes les matrices de description. Mais, la description de ces matrices (avec ou en pr´esence de d´efaut) suit une m´ethodologie bien pr´ecise qui d´epend essentiellement des ´el´ements g´eom´etriques de la machine. Aujourd’hui, avec l’apport du g´enie logiciel, on peut donc facilement demander `a un logiciel de construire le mod`ele `a l’aide de cette m´ethodologie de construction.

Donc, c’est cet objectif que nous nous sommes fix´es dans cette th`ese. Nous allons dans un premier temps faire la synth`ese d’une m´ethodologie de mod´elisation, multi-enroulements et multi-paires de pˆoles, de la machine asynchrone avec et sans d´efaut et dans un deuxi`eme temps concevoir un M´etaMod`ele, `a l’aide d’outils issus du g´enie logiciel, ayant la capacit´e de construire, d’une mani`ere autonome, le mod`ele complet de la machine en absence et en pr´esence de d´efaillances en prenant en compte la g´eom´etrie de la machine.

Organisation du m´emoire :

L’objectif du premier chapitre est d’expliquer notre d´emarche qui nous a amen´e `a proposer ces recherches sur la cr´eation d’un simulateur de la machine asynchrone en pr´esence de d´efauts ayant la capacit´e d’avoir une description fine de la machine en prenant en compte tous les ´el´ements des bobinages statorique et rotorique. Pour cela, nous rappelons la constitution de la machine asynchrone et nous pr´esentons bri`evement les diff´erents types de d´efaut pouvant l’affecter. Ensuite, nous abordons les diff´erentes techniques de mod´elisation qui ont initi´ees notre d´emarche en mettant l’accent sur la sp´ecificit´e de ces m´ethodes en terme de pr´ecision et de complexit´e de mise en œuvre.

Le deuxi`eme chapitre d´eveloppe la m´ethodologie des Circuits ´Electriques Ma-gn´etiquement Coupl´es (CEMC) que nous avons retenu avec une mod´elisation multi-enroulements (3ME) de la machine asynchrone. Cette m´ethodologie d´ecrit le prin-cipe avec lequel le M´etaMod`ele, ici d´evelopp´e, op`ere afin de proposer un mod`ele sp´ecifique `a la topologie constitutive et g´eom´etrique de la machine `a simuler. Il s’agit d’une mod´elisation purement analytique, l’id´ee est de g´en´erer les mutuelles intrin-s`eques au stator, intrinintrin-s`eques au rotor, et les mutuelles stator/rotor, en se basant sur la distribution du champ magn´etique dans l’entrefer selon la r´epartition spatiale du bobinage de cette machine. Il est aussi essentiel de proposer une m´ethodologie de prise en consid´eration de l’interconnexion ´electriques, entre les enroulements, les

(24)

4 Introduction g´en´erale paires de pˆoles et les phases, par des matrices de passage, permettant ainsi de faire le passage entre les diff´erentes couches d’abstraction du mod`ele.

Le troisi`eme chapitre montre la puissance de l’outil logiciel (IMSimKernel), qui n’est autre que l’impl´ementation du M´etaMod`ele d´ecrit dans le chapitre 2, et pr´esente la validation d’un mod`ele g´en´er´e par ce noyau de simulation. La pre-mi`ere partie de ce chapitre concerne la pr´esentation des ´etapes emprunt´ees par cet outil de simulation durant le processus de g´en´eration d’un mod`ele de simulation pour une machine asynchrone bien sp´ecifique. Cette ´etape est poursuivie par l’ex-p´erimentation de l’influence de la variation des param`etres les plus influents et les plus difficiles `a identifier sur le comportement de ce mod`ele. A la suite de cette ex-pertise, nous proposons le jeu de param`etres qui nous a permis de nous rapprocher le plus prˆet possible du point de fonctionnement de la machine exp´erimentale. Dans la derni`ere partie de ce chapitre, on expose les r´esultats de validation exp´erimentale de ce mod`ele.

Le quatri`eme chapitre est celui qui permet de montrer la puissance de la m´ethodo-logie qui a ´et´e d´evelopp´ee dans le chapitre2pour une machine saine, en l’extrapolant pour une machine en d´efaut. ´Evidemment, il faut enrichir la m´ethodologie de mod´e-lisation multi-enroulements, pr´esent´ee dans le chapitre 2, en exposant le principe de la prise en consid´eration de la pr´esence d’un d´efaut. Ce d´efaut peut ˆetre un d´efaut de court-circuit de spires au sein d’une mˆeme phase, un court-circuit entre deux phases, un court-circuit entre phase et masse ou une rupture de barres. Nous montrons alors comment prendre en compte chacune de ces alt´erations topologiques en se basant sur la mod´elisation initiale (saine). Les r´esultats obtenus permettent la pr´ediction de la d´egradation des performances et, en partie, la compr´ehension des ph´enom`enes physiques mis en jeu lors de l’occurrence de d´efaillances simples ou multiples.

Le cinqui`eme chapitre pr´esente la validation exp´erimentale de la prise en consi-d´eration des d´efauts par le M´etaMod`ele . Cette validation est bas´ee sur la com-paraison des r´esultats de simulation avec celles issues d’exp´erimentation. Ces essais exp´erimentaux sont r´ealis´es sur deux machines asynchrones triphas´ees `a cage d’´ecu-reuil issues d’une mˆeme s´erie. Les deux sont dot´ees de prises de connexion addi-tionnelles sur le bobinage statorique (deux phases) afin de permettre de provoquer des court-circuits au sein du bobinage statorique. Les points interm´ediaires de la premi`ere sont situ´es `a une extr´emit´e de l’enroulement avec un nombre de spires relativement important, et pour la deuxi`eme, ces points sont situ´es au milieu du bobinage avec un nombre de spires tr`es r´eduit. On dispose aussi d’un jeu de rotors

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Introduction g´en´erale 5 interchangeables (applicable aux deux machines), dont chacun pr´esente un taux de d´efaillance diff´erent (nombre et lieu des ruptures de barres). Enfin, une comparaison entre les r´esultats de simulation et les r´esultats exp´erimentaux est effectu´ee en vue d’´evaluer la performance de l’approche.

En conclusion les r´esultats obtenus confirment globalement le bon comportement de la mod´elisation adopt´ee et valide la m´ethodologie de description avec ou sans d´efaut ainsi que le M´etaMod`ele d´evelopp´e.

(26)
(27)

Sommaire

1.1 Introduction . . . 9

1.2 Pr´esentation du syst`eme d’´etude . . . 9

1.3 Panorama des m´ethodes de mod´elisation des machines asynchrones. . . 14

1.4 Conclusion . . . 28

Chapitre

1

Chapitre introductif

Ce chapitre introductif nous permet de situer notre d´emarche par rapport aux autres travaux de recherche dans le domaine du diagnostic des machines asynchrones en s’appuyant sur un simulateur pour exp´erimenter les techniques de surveillance. Au d´ebut, il rappelle la constitution de la machine asynchrone, ainsi que les principaux d´efauts ´electriques qui peuvent la toucher.

Ensuite nous abordons les diff´erentes techniques de mod´elisation qui ont initi´ees notre d´emarche en mettant l’accent sur la sp´ecificit´e de ces m´ethodes en terme de pr´ecision et de complexit´e de mise en œuvre. A la fin, nous pr´ecisons le mod`ele retenu dans la suite de cette th`ese.

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(29)

1.1. Introduction 9

1.1 Introduction

Les diff´erentes approches de mod´elisation reposent sur la r´esolution des ´equa-tions de l’´electromagn´etisme et de la m´ecanique. Les diff´erences proviennent des hypoth`eses simplificatrices qu’il est possible de faire, en fonction du domaine de fr´equence concern´e, et de la topologie (structure physique) du syst`eme ´etudi´e, c’est-`a-dire en fonction des objectifs de la mod´elisation.

Nous nous proposons de pr´esenter, dans ce chapitre, une synth`ese des diff´erents travaux de mod´elisation de la machine asynchrone en d´efaut. Nous commen¸cons par effectuer quelques rappels sur la constitution de la machine asynchrone, et ensuite nous pr´esentons bri`evement les diff´erents types de d´efaut pouvant affecter cette derni`ere. Enfin, nous y exposons les principales m´ethodes de mod´elisation de la machine asynchrone ainsi que leurs champs d’application et quelques ´el´ements de comparaison en terme de pr´ecision et de complexit´e de mise en œuvre.

1.2 Pr´esentation du syst`eme d’´etude

1.2.1 Constitution des machines asynchrones

On se propose, dans cette section, de rappeler bri`evemement la constitution de la machine asynchrone. Cette description va nous permettre de comprendre de quelle fa¸con le syst`eme est r´ealis´e physiquement.

Les machines asynchrones peuvent se d´ecomposer, du point de vue m´ecanique, en trois parties distinctes :

– le stator, partie fixe de la machine o`u est connect´ee l’alimentation ´electrique ; – le rotor, partie tournante qui permet de mettre en rotation la charge

m´eca-nique ;

– les paliers, partie m´ecanique qui permet la mise en rotation de l’arbre moteur. 1.2.1.1 Le stator

Le stator de la machine asynchrone est constitu´e de tˆoles d’acier dans lesquelles sont plac´es les bobinages statoriques. Pour les petites machines, ces tˆoles sont d´ecou-p´ees en une seule pi`ece, alors qu’elles sont d´ecoud´ecou-p´ees par sections pour les machines

(30)

10 Chapitre 1. Chapitre introductif

Fig. 1.1 – Moteur asynchrone `a cage Leroy-Somer

de puissance plus importantes. Ces tˆoles sont habituellement recouvertes de vernis pour limiter l’effet des courants de Foucault, elles sont assembl´ees les unes aux autres `a l’aide de rivets ou de soudures pour former le circuit magn´etique statorique.

Les enroulements statoriques sont plac´es dans les encoches pr´evues `a cet ef-fet. Ces enroulements peuvent ˆetre ins´er´es de mani`ere imbriqu´e, ondul´e ou encore concentrique Loutzky(1969) (sections 2.2.3 et2.2.4).

L’enroulement concentrique est souvent utilis´e lorsque le bobinage de la ma-chine asynchrone est effectu´e m´ecaniquement. L’isolation entre les enroulements ´electriques et les tˆoles d’acier s’effectue `a l’aide de mat´eriaux isolants qui peuvent ˆetre de diff´erents types suivant l’utilisation de la machine asynchrone.

Le stator d’une machine asynchrone est aussi pourvu d’une boˆıte `a bornes `a laquelle est reli´ee l’alimentation ´electrique. La figure 1.1 pr´esente, entre autre, les diff´erentes parties de constitution du stator d’une machine asynchrone.

(31)

1.2. Pr´esentation du syst`eme d’´etude 11 1.2.1.2 Le rotor

Le circuit magn´etique rotorique est constitu´e de tˆoles d’acier qui sont, en g´en´eral, de mˆeme origine que celles utilis´ees pour la construction du stator. Les rotors de machines asynchrones peuvent ˆetre de deux types : bobin´es ou `a cage d’´ecureuil.

Les rotors bobin´es sont construits de la mˆeme mani`ere que le bobinage stato-rique1. Les phases rotoriques sont alors disponibles grˆace `a un syst`eme de

bagues-balais positionn´e sur l’arbre de la machine.

Concernant les rotors `a cage d’´ecureuil, les enroulements sont constitu´es de barres de cuivre pour les moteurs de grande puissance ou d’aluminium pour les petits. Ces barres sont circuit´ees `a chaque extr´emit´e par deux anneaux de court-circuit, fabriqu´es en cuivre ou en aluminium. On pr´esente `a la figure1.1les diff´erents ´el´ements de constitution d’un rotor `a cage d’´ecureuil.

Dans le cas des rotors `a cage d’´ecureuil (figure1.1), les conducteurs sont r´ealis´es par coulage d’un alliage d’aluminium ou par des barres massives de cuivre pr´efor-m´ees et frett´ees dans les tˆoles du rotor. G´en´eralement il n’y a pas d’isolation entre les barres rotoriques et le circuit magn´etique. Mais la r´esistivit´e de l’alliage utilis´e pour la construction de cette cage est suffisamment faible pour que les courants ne circulent pas `a travers les tˆoles magn´etiques, sauf lorsque la cage rotorique pr´esente une rupture de barreMuller et Landy (1994).

1.2.1.3 Les paliers

Les paliers sont constitu´es de roulements `a billes et de flasques. Les roulements `a billes sont ins´er´es `a chaud sur l’arbre, permettant ainsi d’assurer le guidage en rotation de l’arbre. Les flasques, moul´es en alliage de fonte, sont fix´es sur le carter statorique grˆace `a des boulons ou des tiges de serrage comme le montre la figure1.1. L’ensemble ainsi ´etabli constitue alors la machine asynchrone.

1.2.2 Les d´efaillances des machines asynchrones

Bien que la machine asynchrone soit r´eput´ee robuste, elle peut parfois pr´esenter diff´erents types de d´efauts. Ces d´efauts se d´eclarent dans les diff´erentes parties de la

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12 Chapitre 1. Chapitre introductif machine en commen¸cant par la connexion des phases statoriques et en finissant par l’accouplement m´ecanique du rotor `a la charge. Ainsi, dans le but d’une pr´esenta-tion synth´etique, nous les avons class´es dans deux familles principales : les d´efauts m´ecaniques et les d´efauts ´electriques. Ces d´efauts sont donc rappel´ees bri`evement dans l’organigramme de la figure 1.2.

D´efauts M´ecaniques Excentricit´e statique dynamique mixte ´Electriques Statoriques Court-circuit inter-spires entre deux phases entre phase et terre

Rotor bobin´e ? Rotoriques Rupture de barres ou d’anneaux de court-circuit Oui Non

Fig. 1.2 – Organigramme de d´efauts statoriques et rotoriques

1.2.2.1 D´efaillances m´ecaniques

Les cons´equences des d´efauts m´ecaniques se manifestent g´en´eralement au niveau de l’entrefer : par des d´efauts d’excentricit´e statique, dynamique ou mixte :

– Le d´efaut d’excentricit´e statique est g´en´eralement dˆu `a un d´esalignement de l’axe de rotation du rotor par rapport `a l’axe du stator, dont la cause la plus fr´equente est un d´efaut de d´ecentrage des flasques.

– Le d´efaut d’excentricit´e dynamique peut ˆetre caus´e par une d´eformation du cylindre rotorique, une d´eformation du cylindre statorique ou la d´et´erioration de roulements `a billes.

– L’excentricit´e mixte, la plus fr´equente, est la combinaison d’une excentricit´e statique et d’une excentricit´e dynamique.

(33)

1.2. Pr´esentation du syst`eme d’´etude 13 Une analyse vibratoire, une analyse par ultrason, une analyse fr´equentielle des courants absorb´es ou simplement une analyse visuelle de l’arbre de la machine permet de d´etecter ces types de d´efaillance. Nous pouvons trouver dans la litt´erature des ouvrages tr`es complets qui traitent ces divers probl`emes Bigret et F´eron (1995),

Bonnett (1999;2000).

1.2.2.2 D´efaillances ´electriques 1.2.2.2.1 Au niveau du stator

Les d´efauts statoriques se manifestent sous la forme d’un court-circuit inter-spires, d’un court-circuit entre deux phases ou d’un court-circuit entre une phase et la carcasse. Ces d´efauts ont des origines diverses : thermique, m´ecanique, ´electrique ou encore environnementale.

A titre d’exemple, le d´es´equilibre des tensions d’alimentation de la machine ou encore les d´emarrages fr´equents provoquent un ´echauffement excessif des bobinages statoriques conduisant `a terme `a la destruction de l’isolant. De mˆeme, les efforts ´electrodynamiques que subissent les conducteurs des phases, se traduisent par des vibrations m´ecaniques ayant pour effet de d´et´eriorer l’isolant. Sur le plan ´electrique, les fronts de tensions g´en´er´es par les convertisseurs statiques accentuent le ph´eno-m`ene de d´echarges partiels et r´eduisent, par cons´equent, la dur´ee de vie de l’isolant des fils. Quand aux origines environnementales, nous pouvons citer l’humidit´e, les produits corrosifs ou abrasifs, . . .

1.2.2.2.2 Au niveau du rotor

Un rotor bobin´e peut ˆetre touch´e par les mˆemes d´efauts que le stator. Pour un rotor `a cage les d´efauts se r´esument `a la rupture de barres ou `a la rupture d’anneaux de court-circuit Bonnett et Soukup (1992). Ces ruptures de barres ou de portions d’anneau peuvent ˆetre dues, par exemple, `a une surcharge m´ecanique (d´emarrages fr´equents,. . .), `a un ´echauffement local excessif ou encore `a un d´efaut de fabrication (bulles d’air ou mauvaises soudures).

(34)

14 Chapitre 1. Chapitre introductif

1.3 Panorama des m´ethodes de mod´elisation des

machines asynchrones

Les mod`eles d´ecrivant le fonctionnement de la machine asynchrone en pr´esence de d´efauts peuvent ˆetre group´es en mod`eles physiques et en mod`eles comportementaux : Les mod`eles physiques se basent sur les lois de l’´electromagn´etisme pour d´ecrire le fonctionnement de la machine. Ces mod`eles peuvent varier en complexit´e et/ou en pr´ecision selon la m´ethode de mod´elisation utilis´ee. Les m´ethodes les plus utilis´ees dans ce cadre de mod´elisation sont :

– La m´ethode des ´el´ements finis,

– la m´ethode des r´eseaux de perm´eance,

– la m´ethode des circuits ´electriques magn´etiquement coupl´es.

Les mod`eles comportementaux quant `a eux, modifient les mod`eles issus de la physique en y introduisant des param`etres suppl´ementaires qui permettent la d´etection et, dans certains cas, la localisation du d´efaut observ´e Yahoui et Grellet(1996),Schaeffer(1999),Bachir(2002). Ces mod`eles comportementaux peuvent ˆetre directement utilis´es dans les proc´edures de diagnostic, dans ce cadre de mod´elisation nous pouvons citer :

– les mod`eles compacts ´electrique et thermique servant au diagnostic par es-timation param´etrique,

– la m´emorisation de la forme des signaux capt´es aux niveaux de machines saines et en d´efauts, afin de les exploiter ult´erieurement pour le diagnostic par reconnaissance des formes.

Dans cette partie, nous avons choisi de pr´esenter le mod`ele de Park ´etendu ren-contr´e pour le diagnostic des d´efauts par estimation param´etrique, la m´ethode des ´el´ements finies, la m´ethode des r´eseaux de perm´eances et la mod´elisation par des circuits ´electriques magn´etiquement coupl´es.

1.3.1 Mod`ele de Park ´etendu d´edi´e au diagnostic

Ce mod`ele s’appuie sur la transformation de Park pour l’´etude des machines asynchrones en r´egime dynamique, et se base sur les hypoth`eses simplificatrices suivantes Caron et Hautier(1995) :

Hypoth`ese 1.1

(35)

1.3. Panorama des m´ethodes de mod´elisation 15 – la machine est suppos´ee sym´etrique (`a grandeurs p´eriodiques),

– le rotor est repr´esent´e par un bobinage triphas´e ´equivalent, – les pertes fer sont n´eglig´ees,

– l’entrefer est lisse,

– les circuits magn´etiques sont non satur´es, – il n’y a pas d’effet de peau.

La transformation de Park permet d’aboutir `a un syst`eme d’´equations dyna-miques compact. Ce mod`ele fait notamment appel `a un certain nombre de variables ´equivalentes et est, en g´en´eral, d’une mise en œuvre ais´ee ; en effet, les hypoth`eses de sym´etrie et de p´eriodicit´e permettent bien souvent une r´eduction notable de l’ordre des variables pertinentes.

Prenons l’exemple de mod`ele Park de la machine asynchrone saine, ´ecrit dans un r´ef´erentiel li´e au rotor, l’´equation diff´erentielle r´egissant le comportement de syst`eme ´equivalent se pr´esente alors sous la forme :

   ˙ X(t) = A(ω).X(t) + B.u(t) Y = C.X(t) (1.1) avec X =hids iqs ϕdr ϕqr iT : vecteur d’´etat (1.2) u =   uds uqs   , Y =   ids iqs

 : entr´ees et sorties du mod`ele ´electrique (1.3)

A =         −Rs+Rr Lf ω Rr Lf.Lm ω Lf −ω −Rs+Rr Lf ω Lf Rr Lf.Lm Rr 0 LRmr 0 0 Rr 0 LRmr         B =   1 Lf 0 0 0 0 1 Lf 0 0   T , C =   1 0 0 0 0 1 0 0   (1.4)

(36)

16 Chapitre 1. Chapitre introductif

et al. (1998a), Schaeffer (1999), Bachir (2002), la machine asynchrone pr´esente en plus d’un comportement dynamique conventionnel, un comportement dˆu au d´efaut. Ainsi, ces ´etudes ont permis l’´elaboration de mod`eles permettant le d´ecouplage de deux modes (fig. 1.3) :

Le mode commun, l’image du comportement sain de la machine, est exprim´e dans le rep`ere triphas´e ou dans le rep`ere de Park, et tire ses param`etres des com-posants ´electriques de la machine.

le mode diff´erentiel est une partie suppl´ementaire, dˆu `a la pr´esence d’un d´efaut et permet d’exprimer l’´ecart entre le mode commun et le fonctionnement d´e-faillant de la machine. L’int´erˆet majeur de ce mode est que l’identification de ses param`etres permet la d´etection et la localisation du d´efaut. Rappelons que le principe de cette m´ethodologie est d´ecrit dans Bachir (2002), Bachir et al.

(2008).

Fig. 1.3 – Principe de d´ecouplage entre les deux modes : commun (Hn(s)) et diff´erentiel

(∆Hi(s))

Deux mod`eles de d´efauts ont ´et´e d´efinis : le premier permet de mod´eliser un court-circuit simple2 sur les trois phases `a travers trois quadripˆoles de d´efaut, le second

tient compte du d´es´equilibre de la matrice des r´esistances rotoriques en situation de d´efaut de type rupture de barres.

Cette mod´elisation d´ecoule de la notion de mode « diff´erentiel » traduit par la cr´eation d’un champ magn´etique suppl´ementaire dans la machine en situation de d´efaut. Ainsi un mod`ele global est d´efini en associant les deux mod`eles de d´efaut avec le mod`ele nominal (fig.1.4). Ce mod`ele permet une surveillance g´en´eralis´ee de la machine asynchrone `a cage. Plusieurs travaux se sont bas´es sur ce mod`ele et ont permis de le confronter `a l’exp´erimentation, pr´ecisant ainsi leurs domaines de validit´e ; en boucle ouverte Schaeffer et al. (1998b), Casimir et al. (2005), Bachir et al. (2006) et en boucle ferm´ee Bazine (2008).

(37)

1.3. Panorama des m´ethodes de mod´elisation 17

Fig. 1.4 – Mod`ele global de d´efauts statoriques et rotoriques

Nous aurons besoin de ce type de mod´elisation, dans la section 3.4.3 et dans le chapitre 5, lors de la validation par estimation param´etrique de notre M´etaMo-d`ele . Pour ne pas alourdir cette section, nous nous contentons d’exposer bri`eve-ment le mod`ele compact int´egrant les deux types de d´efaut, ainsi que le principe de la d´etection et de la localisation de ces d´efauts.

La repr´esentation d’´etat du mod`ele ´electrique de ce syst`eme, avec d´efauts roto-rique et statoroto-rique, dans le rep`ere li´e au rotor, s’´ecrit alors :

   ˙ˆ X(t) = A(ω). ˆX(t) + B.u(t) ˆ Y = C. ˆX(t) + D.u(t) (1.5) avec X =hi0ds i0qs ϕdr ϕqr iT : vecteur d’´etat (1.6) u=   uds uqs   , ˆY =   ˆids ˆiqs

 : entr´ees et sorties du mod`ele ´electrique (1.7)

A =   −L−1f (Rs.I2 + Req) L−1f  ReqL−1m − ωP (π2)  Req  ReqL−1m − ωP (π2)    B =   1 Lf 0 0 0 0 L1 f 0 0   T , C =   1 0 0 0 0 1 0 0  

(38)

18 Chapitre 1. Chapitre introductif D = 3 X k=1 2ηcck 3Rs P (−θ)Q(θcck)P (θ) o`u [Req] = Rr·  I2 α 1 + αQ(θ0))  (1.8) Avec, pour le stator

– le rapport de court-circuit not´e ηcck =

ncck

ns est ´egal au rapport du nombre

de spires en court-circuit de la k`eme phase sur le nombre total de spires

dans une phase statorique sans d´efaut. Ce param`etre permet de quantifier le d´es´equilibre et d’obtenir le nombre de spires en court-circuit ;

– l’angle ´electrique, not´e θcck, rep`ere le bobinage en court-circuit par rapport

`a l’axe de r´ef´erence de la phase as. Ce param`etre permet la localisation du

bobinage en d´efaut et ne peut prendre que les trois valeurs 0,

3 ou −

3 ,

correspondant respectivement `a un court-circuit sur les phases as, bs ou cs;

– la matrice Q(θcck) permet de d´efinir le dipˆole r´esistif [Rcck], repr´esentant le

d´efaut de court-circuit du bobinage k : [Rcck] −1 = 2ηcck 3Rs P (−θ)Q(θcck)P (θ) (1.9) Q(θcck) =   cos(θcck) 2 cos(θ cck) sin(θcck)

cos(θcck) sin(θcck) sin(θcck)

2

 (1.10)

pour le rotor

– la r´esistance ´equivalente Req au rotor est la mise en s´erie de la r´esistance

saine Rr et de la matrice r´esistance de d´efaut Rd´efaut,

– l’angle ´electrique not´e θ0 rep`ere le « bobinage » en d´efaut. Ce param`etre

permet la localisation de la barre en d´efaut au rotor ;

– le rapport de d´efaut not´e η0est ´egal au rapport du nombre de spires en d´efaut

sur le nombre total de spires dans une phase triphas´ee rotorique fictive sans d´efaut. Ce param`etre permet de quantifier le d´es´equilibre et d’obtenir le nombre de barres cass´ees.

Le nombre de spires au rotor ´etant fictif, pour un rotor de Nr barres, si on

consid`ere chaque maille d´efinie par la figure 1.8 comme une spire rotorique, une phase fictive est donc constitu´ee de Nr

(39)

1.3. Panorama des m´ethodes de mod´elisation 19 sur une phase, l’expression du rapport de d´efaut η0 est donn´ee par :

η0 = 3nbc nb α = 2 3η0 Q(θ0) =  

cos(θ0)2 cos(θ0) sin(θ0)

cos(θ0) sin(θ0) sin(θ0)2

 

(1.11)

Ce mod`ele de d´efaut permet la d´etection et la localisation de spires en court-circuit `a partir des rapports ηcck ainsi que la quantification du nombre et de la

position de barres cass´ees `a travers le rapport η0 et l’angle θ0. Ainsi, la connaissance

de ces param`etres par estimation param´etrique permet une surveillance g´en´eralis´ee de la machine asynchrone Bachir et al. (2006), Bazine (2008). Les param`etres `a estimer sont donc :

θ = [Rs Rr Lm Lf ηcc1 ηcc2 ηcc3 η0 θ0]

T (1.12)

Bien que, le mod`ele de Park soit bien adapt´e aux besoins de la commande, de l’identification et du diagnostic, il se base sur des hypoth`eses tr`es restrictives ; il n´eglige les ph´enom`enes li´es `a la g´eom´etrie complexe3 de la machine asynchrone.

1.3.2 M´ethode des ´el´ements finis

La m´ethode des ´el´ements finis est une approche qui requiert un temps de calcul important. Le circuit magn´etique de la machine est d´ecoup´e en plusieurs ´el´ements de dimension faible pour permettre de consid´erer le mat´eriau magn´etique lin´eaire sur les surfaces correspondantes.

Dans le domaine du diagnostic de la machine asynchrone, la m´ethode des ´el´e-ments finis est utilis´ee dans le but de comprendre et de quantifier les cons´equences locales d’un d´efaut sur les diff´erentes parties de la machine Houdouin et al.(1998),

Bangura et Demerdash (1999).

A titre d’exemple, la m´ethode des ´el´ements finis permet l’´etude des effets locaux du d´efaut de rupture de barres de la cage rotorique `a savoir un ´echauffement local excessif dˆu `a l’augmentation des courants circulant dans les barres voisines et une forte sollicitation ´electrodynamique de ces mˆemes barres voisines pouvant conduire `a la propagation du d´efaut. De mˆeme, la m´ethode des ´el´ements finis sert `a appr´ehender

(40)

20 Chapitre 1. Chapitre introductif les impacts magn´etique et thermique locaux du d´efaut de court-circuit inter-spires dans les phases statoriques.

L’analyse des ph´enom`enes ´electromagn´etiques est bas´ee sur la r´esolution des ´equations de Maxwell. On distingue deux techniques principales de r´esolution des ´equations des champs ´electromagn´etiques Boumegoura (2001) :

Diff´erences finies : le maillage est un quadrillage rectangulaire sur les nœuds pour lesquels est effectu´ee la discr´etisation spatiale de l’´equation diff´erentielle, as-soci´ee `a la d´ecomposition en s´erie de Taylor du potentiel scalaire.

´

El´ements finis : le principe fondamental r´eside dans le d´ecoupage du domaine d’´etude en domaines ´el´ementaires de dimension finie. Sur chaque domaine ap-pel´e ´el´ement fini, le potentiel est approch´e par un polynˆome de degr´e faible. La r´esolution se ram`ene alors `a la minimisation d’une fonction li´ee `a l’´energie emmagasin´ee dans les ´el´ements.

L’utilisation de m´ethode de calcul par ´el´ements finis prend en compte la g´eom´etrie de la machine, la saturation des mat´eriaux magn´etiques, ainsi que l’effet de peau dans les barres rotoriques.

Les ´equations qui r´egissent le champ ´electromagn´etique dans les syst`emes ´electro-magn´etiques sont les ´equations de Maxwell, accompagn´ees des relations constitutives du milieu consid´er´e.

Actuellement, des logiciels ´el´ements finis, permettant de r´esoudre des probl`emes magn´etiques, sont propos´es couramment sur le march´e. Ils se r´epartissent principa-lement en trois cat´egories :

– Les logiciels bidimensionnels statiques (Opera2D, Flux2D, Maxwell, . . .) o`u l’´equation magn´etique est r´esolue seule.

– Les logiciels bidimensionnels dynamiques (Flux2D, . . .) o`u les ´equations ma-gn´etiques et ´electriques sont r´esolues simultan´ement afin de tenir compte du mouvement.

– Les logiciels tridimensionnels (Flux3D, TOSCA, ELECTRA, . . .) per-mettent de prendre en compte les effets de bord ou de calculer des structures complexes.

Prenons le cas de logiciel Flux2D il permet de r´ealiser le sch´ema du circuit magn´etique en un plan de coupe perpendiculaire `a l’axe de rotation de la machine.

(41)

1.3. Panorama des m´ethodes de mod´elisation 21 Ce logiciel r´esout l’´equation suivante CED (2009) :

−→ rot 1 µ0 [νr] −→ rot(−→A ) −−H→c ! + [σ]   ∂−→A ∂t + −−→ grad(V )  = 0 (1.13) avec

[νr] : est le tenseur de r´eluctivit´e magn´etique du milieu, µ0 : perm´eabilit´e magn´etique du vide (en H/m),

A : est le potentiel vecteur magn´etique (en W eber/m), −→

Hc : est le champ magn´etique coercitif (en A/m),

[σ] : est le tenseur de conductivit´e ´electrique du milieu (en 1/Ω.m),

V : est le potentiel scalaire ´electrique (en V ), t : temps (en s).

La figure 1.5 repr´esente le circuit magn´etique d’un moteur asynchrone. L’utili-sation de la bande de roulement permet de prendre en compte la rotation du rotor en magn´eto-´evolutif sans pour autant effectuer un nouveau maillage de la machine `a chaque nouvelle position du rotor Boumegoura (2001).

Fig. 1.5 – Circuit magn´etique d’une machine asynchrone (`a p = 2, 4 encoches/pˆole/phase et 28 barres)

La consid´eration du comportement ´electromagn´etique local permet d’avoir une mod´elisation plus fine du moteur. La r´esolution num´erique des ´equations de Maxwell r´egissant le comportement des champs ´electromagn´etiques et la prise en

(42)

consid´era-22 Chapitre 1. Chapitre introductif tion des ´equations ´electriques, permet de r´eduire les simplifications faites dans les mod`eles classiques et ainsi d’avoir un mod`ele plus proche de la machine ´electrique r´eelle. Certes, Cette technique de mod´elisation est plus rigoureuse mais pr´esente plusieurs handicaps :

– Elle est tr`es li´ee aux dimensions de la machine et ne repr´esente qu’une machine bien pr´ecise,

– Elle manque de flexibilit´e : il faut modifier la saisie de la machine pour chaque topologie de bobinage de la machine,

– Complexit´e des logiciels `a ´el´ements finis4,

– Elle est coˆuteuse en temps de calcul et en ressources logicielles.

1.3.3 M´ethode des r´eseaux de perm´eances

On peut ´egalement signaler la m´ethode des r´eseaux de perm´eances coupl´ees, qui r´ealise un compromis entre temps de calcul et pr´ecision. La m´ethode des r´eseaux de perm´eances est bas´ee sur l’analogie entre le magn´etique et l’´electrique (Fig : 1.6)

Delforge-Delmotte (1995). Un circuit de perm´eances repr´esentant la g´eom´etrie de la machine est r´ealis´e dont chaque perm´eance est calcul´ee `a partir d’un tube de flux. La d´etermination de certaines perm´eances peut n´ecessiter l’utilisation de la m´ethode des ´el´ements finis, ce qui est notamment le cas des perm´eances d’entrefer.

Fig. 1.6 – Analogie entre circuit ´electrique et circuit magn´etique

C’est une repr´esentation moins fine que les ´el´ements finis, mais plus d´etaill´ee que la mod´elisation analytique. L’avantage de cette m´ethode est qu’elle permet une r´esolution num´erique plus rapide que les ´el´ements finis qui n´ecessitent beaucoup de ressources informatiques. Son inconv´enient est que, si la param´etrisation des perm´eances des armatures statoriques et rotoriques est facile, celles des perm´eances d’entrefer n´ecessitent une ´etude et un d´eveloppement particulier.

(43)

1.3. Panorama des m´ethodes de mod´elisation 23 Cette approche permet de prendre en compte les caract´eristiques du fer utilis´e pour la construction de la machine asynchrone. En effet, le calcul des diff´erentes r´eluctances ne peut se faire qu’en fixant une valeur pr´ecise pour la r´eluctance relative du fer Rf er Casimir et al. (2005). Le mouvement de rotation de la machine est pris

en compte par l’interm´ediaire de perm´eances d’entrefer variables selon la position angulaire du rotor.

Fig. 1.7 – R´eseau de perm´eances ´el´ementaire autour d’une encoche statorique

Ainsi, la machine asynchrone est d´ecompos´ee en une association de circuits ´el´e-mentaires, compos´es d’une dent, d’une encoche et de la portion de culasse concern´ee. Un circuit ´el´ementaire est mod´elis´e par trois perm´eances (perm´eance de dent, per-m´eance de culasse et perper-m´eance de fuite de pied d’encoche) et une source de f.m.m (Fig.1.7)Delforge-Delmotte (1995), Gillon (1997).

1.3.4 M´ethode des circuits ´electriques magn´etiquement

coupl´es (CEMC )

Dans l’approche de mod´elisation par les ´equations des circuits ´electriques magn´e-tiquement coupl´es (CEMC), les enroulements constituant le stator et/ou le rotor sont repr´esent´es par un circuit ´electrique ´equivalent, form´e par une inductance en s´erie avec une r´esistance.

Prenons l’exemple d’une machine asynchrone constitu´ee de Ns phases au stator

et de Nr enroulements au rotor. Le cas d’un rotor bobin´e est tr`es similaire `a la

mod´elisation du stator, nous traitons alors le cas d’un rotor `a cage constitu´e par q barres, ce qui nous ram`ene `a Nr = q + 1mailles magn´etiquement coupl´ees comme le

montre la figure1.8Schaeffer (1999),Devanneaux(2002). Avant d’´etablir le mod`ele, par l’approche « circuits ´electriques magn´etiquement coupl´es » (CEMC ), de la

(44)

ma-24 Chapitre 1. Chapitre introductif chine asynchrone, nous rappelons bri`evement les hypoth`eses, d´esormais classiques, retenues :

– les circuits magn´etiques sont non-satur´es, – les pertes fer sont n´eglig´ees,

– les courants inter-barres sont n´egligeables (tˆoles magn´etiques rotoriques isol´ees des barres et des anneaux de la cage).

Fig. 1.8 – Sch´ema ´electrique ´equivalent de la cage rotorique

La premi`ere hypoth`ese peut cependant ˆetre partiellement contourn´ee par l’in-troduction d’un coefficient de saturation dans l’expression de l’induction d’entrefer permettant la prise en compte de la chute de tension magn´etique (f.m.m.) dans le fer.

En posant :

Rs : R´esistance statorique

Rr : R´esistance rotorique

Lsp : Inductance propre statorique

(45)

1.3. Panorama des m´ethodes de mod´elisation 25

Lsf : Inductance de fuite statorique

Lrf : Inductance de fuite rotorique

Ms : Mutuelle inductance inter-phases statoriques

Mr : Mutuelle inductance inter-phases rotoriques

Msr : Mutuelle inductance stator-rotor

p : Le nombre de paire de pˆoles

θ : Angle m´ecanique de la position du rotor

θe : Angle ´electrique = p θ

us = hus1· · · usph· · · usNs iT : Tensions statoriques ur = [ur 1· · · urk· · · urNr ] T : Tensions rotoriques is = his 1· · · isph· · · isNs iT : Courants statoriques ir = [ir 1· · · irk· · · irNr ] T : Courants rotoriques

Les ´equations ´electriques de la machine asynchrone sont `a l’origine : [ϕ] =   ϕs ϕr   =   [Ls] [Msr] [Mrs] [Lr]  ·   is ir  = [L] · [I] (1.14) et [U ] =   us ur   =   [Rs] 0 0 [Rr]  · [I] + d dt h [L] · [I]i (1.15) o`u : [Rx] = [Rxij] avec i, j ∈ {1..Nx} et x ∈ {s, r} (1.16) [Lx] = [Lxij]avec i, j ∈ {1..Nx} et x ∈ {s, r} (1.17) avec Rxij =    Rxi si i = j 0 si i 6= j Lxij =    Lxip+ Lxf i si i = j Mi←jx si i 6= j

Le comportement m´ecanique de la machine asynchrone d´epend de l’inertie J, du couple ´electromagn´etique Cem, du couple m´ecanique r´esistant Cr et de couple de

(46)

26 Chapitre 1. Chapitre introductif L’´equation m´ecanique est d´efinie par :

JdΩr(t)

dt + fvr(t) = Cem(t) − Cr(t) (1.18)

Le couple ´electromagn´etique en fonction des trois courants statoriques et des trois courants rotoriques s’exprime sous la forme :

Cem =

1 2 · [I]

T ·d[L]

· [I] (1.19)

Le syst`eme complet d’´equations diff´erentielles r´egissant le fonctionnement de cette machine s’´ecrit :

               [U ] = ([R] + Ωr ∂[L] ∂θ )[I] + [L] d[I] dt −Cr = −( 1 2[I] t∂[L] ∂θ )[I] +J dΩr dt + fvr 0 = −Ωr+ dt (1.20)

Soit le syst`eme ´equivalent :

U = A ˙X + BX (1.21) avec : U =     [U ] −Cr 0     X =     [I]r θ     (1.22) A =     [L] 0 0 0 J 0 0 0 1     (1.23) B =        ([R] + Ωr ∂[L] ∂θ ) 0 0 −(1 2[I] t∂[L] ∂θ ) fv 0 0 −1 0        (1.24)

Figure

Fig. 2.10 – Fonctions de r´ epartition de l’inductance surfacielle ´ el´ ementaires et de chaque paire de pˆ oles de la phase a
Fig. 2.15 – Fonctions de r´ epartition de l’inductance surfacielle globales et ´ el´ ementaires de la phase a
Fig. 2.22 – Inductances mutuelles entre la phase N ° 1 et trois boucles rotoriques
Fig. 2.23 – Le principe de choix des mailles pour un stator en ´ etoile
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