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3.50 LE CHATEAU DE GQUYEQEÔ Espace de création et de promotion de l'Art Fantastique

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(1)

•JhfilUrJrt

REFLETS FR/BOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 1" SEPTEMBRE 1989 N°17 Fr. 3.50

LE CHATEAU DE GQUYEQEÔ

Espace de création et de promotion

de l'Art Fantastique

■ # ■

«2

■ ;i 7? U

» -sS .

Lessoc: tel un ermitage ■ Gottéron donne le ton à une nouvelle saison Adolescents d'aujourd'hui ■ Guérisseurs au bûcher

&

(2)

Vivre

est aussi un voyage

La plupart de ceux qui sont partis en vacances sont ren¬

trés. Ils sont arrivés à bon port, en chantant, la tête plei¬

ne de souvenirs, le cœur ri¬

che d'une expérience ou d'une découverte insolite en Grèce, à l'Ile Maurice, à Playa de Aro, à Rimini, aux Etats-Unis, à Majorque, aux Iles Canaries, à Moscou, en Floride, à Tunis et sous bien d'autres horizons inconnus que chacun veut découvrir au moins une fois dans sa vie. L'aventure a été merveil¬

leuse, elle en appellera très certainement de nouvelles à ceux qui en auront la possi¬

bilité et les moyens finan¬

ciers.

Ma lalheureusement, il y a ceux et celles qui ne sont pas revenus, parce que le destin en a décidé autre¬

ment au cours du voyage.

Cela nous fait dire qu'après la civilisation des diligences nous avons connu celle du chemin de fer, celle du ba¬

teau ou du navire pour les croisières en mer. Et puis est venu l'avion de ligne qui vous emmène en quelques heures sur les cinq conti¬

nents. Toujours plus rapide, mais que de risques de per¬

dre sa vie.

La route est chaque année plus dangereuse, ceci étant dû à un trafic toujours plus dense. Les couloirs aériens deviennent saturés par un nombre d'avions qui ne ces¬

se de croître. Personnelle¬

ment je me demande quel moyen de transport il faut choisir pour ne pas être victi¬

me du mauvais sort. Je croi¬

rais volontiers que la marche à pied est encore le tourisme le plus agréable et le plus sûr. Bien que...

i ourquoi une telle réac¬

tion? Parce que beaucoup de gens qui sont rentrés de¬

puis une semaine ou déjà un mois, qui ont vécu leurs va¬

cances quelque part dans le monde, m'ont avoué que partir en juillet ou en août était une grossière erreur.

Dans le ciel comme sur la route c'est le chaos, l'attente, l'énervement, du temps per¬

du dans les aéroports et dans les bouchons. Rien n'est plus pénible que de fal¬

loir attendre des heures du¬

rant sur une autoroute où le soleil vous assomme avec une température de près de 40 degrés!

Mé lême ceux qui se sont of¬

fert une croisière se sont énervés parce qu'ils n'étaient pas du premier service des repas sur le navire et que soi-disant ils n'avaient plus que les restes. 750 person¬

nes prenaient part au pre¬

mier service et presque au¬

tant au second, qui était identique en quantité et en qualité au premier. Pourquoi sont-ils si difficiles en vacan¬

ces, alors qu'à la rentrée ils n'ont que des pommes de terre en robe des champs à se mettre sous le palais. Et cela dure jusqu'au jour de la paie.

Finalement, que faut-il pen¬

ser des voyages? Sont-ils bénéfiques à l'homme? Ce qui est certain, c'est qu'ils apportent un peu de cette humanité qui guérit la solitu¬

de. Les vacances procurent, elles aussi, à beaucoup de gens, un bonheur de vivre.

Car vivre est un voyage qui peut être long pour certains, beaucoup trop court pour d'autres. C'est le plus mélan¬

colique et le plus tragique.

(3)

SOMMAIRE

1er SEPTEMBRE 1989 N° 17

Lessoc, tel un ermitage!

Un village modeste mais re¬

marquable par sa propreté, son aisance et sa situation.

Un coin de terre qui a su garder ses mœurs, son dia¬

lecte, ses coutumes et son patrimoine ancestral.

LE BILLET

Vivre est aussi un voyage 2 TOURISME

Yvoire à voir 4 En marge du 70e Comptoir de Lausanne 5

PROPOS DE TABLE

La cuisine gourmande de Paul Bocuse 7 NOTES MUSICALES

Un siècle d'existence pour le

chœur mixte de La Tour 9 VILLAGES DE CHEZ NOUS

Lessoc:

un village qui ressemble à un ermitage 11 AU FEMININ MASCULIN

Les adolescents d'aujourd'hui 18 C'est reparti pour Gotté-

ron

Depuis bientôt un mois, la patinoire communale de St- Léonard est fonctionnelle et accueille quotidiennement en fin de matinée les entraî¬

nements de la première équipe sous la conduite de Me Namara, lequel est as¬

sisté de Paul-André Ca- dieux.

LES SPORTS

La lutte suisse avec Rolf Wehren

à Bossonnens 20 Gottéron donne le ton à une nouvelle saison 22

EXPOSITIONS Château de Gruyères:

espace de création LES ARTS L'art de la photo

INSOLITE

Guérisseurs au bûcher

21

24

25 HUITIEME DISTRICT

La broche de la Société fribourgeoise de Berne 26

Les adolescents d'au¬

jourd'hui

Ils ont entre 13 et 17 ans et un simple regard sur létat de leur chambre permet de comprendre qu'entre leurs aspirations et la réalité toute proche la route est encore longue...

LA PAROLE À...

Les extrêmes par Maurice Métrai

NATURE ET ENVIRONNEMENT La Société ornithologique a 65 ans

29 COUTUMES

Retrouvailles autour de bons plats 31 UN TRÉSOR NATIONAL

Le patois fribourgeois

par François Mauron 33 42

NOTRE COUVERTURE

Le château de Gruyères: espace de créa¬

tion et promotion de l'art fantastique.

(4)

YVoire à voir...

Le jardin

des cinq sens Bien que française, la jolie cité médiévale d'Yvoire, située sur la rive sud du lac Léman, est très prisée par les Suisses qui, chaque été, s'y rendent par milliers en voiture ou par le bateau au départ de Lausanne ou Genève. Dans cette ravis¬

sante localité qui conserve tout le charme d'un ancien vil¬

lage de pêcheurs, on y décou¬

vre des ruelles tortueuses entre le lac et les vestiges des ancien¬

nes fortifications. Dès que l'on franchit l'une des deux portes ogivales de la ville et que l'on se promène entre les vieilles maisons fleuries, on se sent à l'aise pour visiter le vivarium qui compte deux cents reptiles ainsi que le «Labyrinthe aux oiseaux» ou jardin des cinq sens qui s'étale au pied du châ¬

teau, juste au bord du lac Lé¬

man. La situation exception¬

nelle de cette petite ville avec ses baies et ses deux ports of¬

fre aux visiteurs une foule de possibilités de promenades.

Vous aurez le plaisir d'appré¬

cier le «jardin de l'odorat» où des roses et des épices exhalent

Le parfum des fleurs vous envahit les narines. Photo G. Bd

leur parfum; le «jardin du toucher» où l'on fait connais¬

sance de nombreuses espèces d'arbres feuillus; le «jardin des couleurs» où l'œil se réga¬

le à la vue des parterres en fleurs; et le «jardin du goût»

avec ses baies et autres plantes utiles.

G. Bd

FRIBOURG ILLUSTRE Fondé en 1945 Rte de la Glane 31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri- bourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glâne 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef:

Gérard Bourquenoud.

Service des abonnements:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 78.50. Semestriel: Fr.

40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion:

Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr.

3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se.faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Kditeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de !a Glâne 31.

1701 Fribourg.

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Bd de Pérolles 23 - 1700 Fribourg.

Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Yvoire: une cité historique. Photo CFF

(5)

TOURISME

TOURISME D'EXPOSITION

En marge du 70e Comptoir suisse

En 1916, le président Edouard Herriot, sénateur-maire de Lyon, proposait à la Suisse de participer à la Foire de sa ville.

Déclinant l'invitation, les Vau- dois comme les Bâlois déci¬

daient plutôt d'organiser leur propre manifestation, d'où la naissance, peu après, de la Foi¬

re suisse d'échantillons et du Comptoir suisse, ce dernier fê¬

tant cette année sa 70e édition, du 11 au 26 septembre. Episo¬

de helvétique d'une forme de tourisme qui allait progressive¬

ment se doter de puissants atouts sur le plan mondial.

son du caractère très populaire de ce grand rendez-vous du négoce helvétique, à la fois lieu de rencontre, supermarché, carrefour social et centre d'attractions.

«En accueillant les exposants et les visi¬

teurs de la Suisse entière, il contribue à je¬

ter des ponts solides de complémentarité entre les gens de ce pays», a déclaré M.

Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération, tout en relevant la dimen¬

sion internationale que lui confèrent ses hôtes d'honneur étrangers.

Ouverture européenne

Le premier magistrat de notre pays a mis en exergue cet esprit d'ouverture, dans la perspective de la création du marché uni¬

que européen et dans le cadre primordial du GATT, autant de nouveaux espaces économiques propices à l'amélioration des échanges internationaux. Le touris¬

me, comme les autres secteurs d'activité, devrait profiter de ces nouvelles condi¬

tions. Aussi est-ce toujours avec intérêt

que ses responsables reçoivent les hôtes d'honneur du Comptoir suisse, tous trois éminemment touristiques cette année: la Grèce, le Liechtenstein et le département français du Doubs.

Plus d'un million de personnes rallieront, dans quelques jours, le Palais de Beaulieu pour célébrer cette grande fête de l'écono¬

mie, du tourisme et de la communication.

En leur honneur, quelque 25 millions de francs ont été investis dans l'amélioration des lieux, sous forme de parkings (en sou¬

terrain et en surface), en permettant une reconstitution totale des jardins. L'occa¬

sion de présenter la plus grande exposi¬

tion florale jamais organisée par le Comptoir... et celle d'accueillir, avec faste et poésie, un sixième de la population suisse. Attiré par les charmes d'un com¬

merce agréablement présenté et la vitrine d'une avenante Romandie. Une fleur à la boutonnière de l'Europe.

José Seydoux

Le tourisme d'exposition, proche du tou¬

risme de congrès, a en effet donné lieu à un mouvement de clientèles à motiva¬

tions spécifiques, essentiellement d'affai¬

res et de loisirs. Comptoirs, foires, salons professionnels ou spécialisés, expositions universelles... on est d'avis que des villes très importantes ont bâti leur image et leur notoriété sur ce type de manifesta¬

tions, creuset souvent de toute une activi¬

té économique, sociale et culturelle.

Le «Comptoir»,

une institution nationale

Si le Salon de l'auto a entraîné la création du Palexpo de Genève et la Foire d'échan¬

tillons celle de la Muba de Bâle - deux exemples révélateurs parmi d'autres - le Comptoir suisse est à la base du Palais de Beaulieu, centre d'expositions, de congrès et de spectacles de la capitale vaudoise, dont il représente encore 43 % du volume d'affaires total. Celui-ci a représenté, l'an dernier, 27 millions de francs, 247 mani¬

festations et 1,6 million de visiteurs.

Or, si l'épopée du Comptoir suisse se poursuit depuis 70 ans, c'est bien en rai-

Le Palais de Beaulieu, un lieu de rencontre symbolique... et helvétique. Photo Marcel Imsand

5

(6)

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2 cuillerées à soupe de jus de citron, sel, poivre blanc fraî¬

chement moulu 40 g de beurre

2 poireaux moyens

2 cuillerées à soupe d'huile de sésame 1 cuillerée à soupe rase de graines de sésame 2 pointes de couteau de piment fort en poudre 4 petits bulbes de gingembre en conserve.

Laver les truites à l'eau courante et les éponger avec du papier absorbant. Saler, poivrer au moulin et arroser l'intérieur et l'extérieur de jus de citron. Mettre 10 g de beurre dans la cavité ventrale de chaque poisson.

Parer et laver les poireaux, couper l'un d'entre eux en longues lanières, l'autre en rondelles obliques. Blanchir 4 minutes dans un peu d'eau salée et égoutter dans une passoire.

Disposer les rondelles de poireau sur un plat, relever d'un peu de poivre du moulin et arroser d'huile de sésame. Envelopper joliment les truites dans quelques lanières de poireau, les cou¬

cher sur le plat et saupoudrer de graines de sésame, de piment fort et de gingembre détaillé en fine julienne.

Chauffer un peu d'eau dans une grande casserole. Dès que la vapeur commence à se dégager, poser le plat sur une tasse re¬

tournée dans la casserole, couvrir et laisser cuire 20 à 25 minutes à feu moyen.

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AU RESTAURANT:

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ne ou provençale, tourne¬

dos aux morilles, fondue bourguignonne ou chi¬

noise

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(7)

.PROPOS DE TABLEmbm

La cuisine gourmande de Paul Bocuse

On y entre en rangs serrés chez Bocuse.

père paternel et rebaptise l'au¬

berge de Collonges «Paul Bo¬

cuse».

En 1975 il est décoré de la Lé¬

gion d'honneur par le Prési¬

dent de la République françai¬

se Valéry Giscard d'Estaing, au Palais de l'Elysée où, à cette occasion, il a créé la soupe aux truffes V.G.E.

Très curieux de nature, Paul Bocuse veut connaître et sa¬

voir encore plus sur la cuisine en voyageant autour du mon¬

de. Il découvre une multitude de choses qui lui permettent d'imposer son image, tout en respectant ses origines.

Son restaurant situé sur les bords de la Saône, à Collon- ges-au-Mont-d'Or, à cinq kilomètres de Lyon, est fré¬

quenté par une fidèle clientèle lyonnaise, par des hommes politiques, des comédiens, des musiciens et chanteurs célè-

"-bres.

En 1979 il crée une ligne d'épi¬

cerie fine diffusée sur tout le territoire japonais dans les boutiques «Paul Bocuse». En 1980 il fait l'acquisition de son propre vignoble à Létra, en Beaujolais. En janvier 1987 il lance le premier concours mondial de cuisine, le «Bocu¬

se d'Or». En février de la même année il est promu au titre d'Officier de la Légion

Paul Bocuse en compagnie d'une personnalité suisse.

d'honneur par M. Jacques Chirac, maire de Paris. Au printemps 1987 il accueille Monsieur François Mitter¬

rand, président de la Républi¬

que française, pour un déjeu¬

ner dans son restaurant de Collonges.

En cette année du bicentenaire de la Révolution, Paul Bocuse est à nouveau à l'honneur, car, il y a vingt ans, il a révolution¬

né la cuisine française et fait connaître la gastronomie sur tous les continents. Aujour¬

d'hui, il poursuit sa croisade pour la défense d'une cuisine qui a du goût et du caractère, qui ressemble à son terroir et qui exige des clients un porte¬

feuille bien garni pour une fête du palais à la mode «bocu- sienne».

Texte et photos G. Bd La table des journalistes fribourgeois.

Né en 1926 et issu d'une famil¬

le de cuisiniers de père en fils depuis le XVIIe siècle dans le même village, Collonges-au- Mont-d'Or, Paul Bocuse, grâ¬

ce à son génie culinaire, fait la renommée mondiale de la cui¬

sine française.

Après avoir été sacré meilleur ouvrier de France en 1961, il obtient sa première étoile Mi¬

chelin. Il transforme l'auberge de son père et se voit attribuer la deuxième étoile, un an plus tard. En 1965, c'est la consé¬

cration, une troisième étoile vient couronner son travail. Et c'est au moment où il semble être au zénith qu'il rachète le nom de Bocuse de son grand-

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NOTES MUSICALES

Chœur mixte profane de La Tour

Déjà un siècle d'existence

Comme tous les Grué- riens, les Tourains ont des traditions de musi¬

que vocale qui se per¬

dent dans les brumes du passé. Une chorale masculine existait déjà dans ce village en 1849, année de la fon¬

dation de la Société cantonale des chan¬

teurs fribourgeois. Ce chœur d'hommes s'éteignit en 1856 et on n'en parla plus jus¬

qu'en 1872, date à la¬

quelle 24 chanteurs créèrent à nouveau une société de chant qui, par manque d'en¬

thousiasme et de per¬

sévérance de la part de ses membres, tom¬

ba une année plus tard dans une totale léthar¬

gie.

En septembre 1889 une qua¬

rantaine de chanteurs dirigés par Maurice Progin, inspec¬

teur des écoles, se réunirent et fondèrent une nouvelle chora¬

le. Le 30 avril 1890 celle-ci bé¬

nissait son premier drapeau en ayant comme parrain et mar¬

raine les chorales de Bulle et de Vuadens. Et le 1er juin de la même année, ce drapeau flot¬

tait à la Fête cantonale de chant, à Romont. Cette socié¬

té connut une vie prospère jus¬

qu'en 1897, année au cours de

laquelle des dissensions pro¬

fondes amenèrent sa dissolu¬

tion. Huit chanteurs qui lui étaient restés fidèles fondèrent le noyau d'une nouvelle chora¬

le qui, en 1913, comprenait 32 chanteurs. Le 4 novembre 1915 cette société décide de se vouer exclusivement au chant profa¬

ne. Le 10 février 1924 elle abandonne sa dénomination de «L'Avenir» pour prendre le nom de «Chorale de La Tour-de-Trême». Elle connaît une intense activité et son ef¬

fectif dépasse la cinquantaine de membres. En avril 1939 elle.

célèbre son demi-siècle d'exis¬

tence. En avril 1964 cette cho¬

rale, devenue chœur mixte, fête son 75e anniversaire en jouant une œuvre d'Albert Schmidt: «Le Creux de l'En¬

fer». Cet ensemble vocal a en¬

suite poursuivi ses activités

sans heurs et le voilà au¬

jourd'hui centenaire. Présidé par Bernard Rime et dirigé par Dick Perroud, il fait actuelle¬

ment partie du patrimoine culturel de ce village.

Un week-end de festivités...

marquera ce siècle d'existence de la Chorale de La Tour au début du mois de septembre dans une cantine qui sera dres¬

sée dans la cour de l'école, au centre du village. Des manifes¬

tations qui seront spéciale¬

ment axées sur l'ambiance vil¬

lageoise et une fraternelle amitié de la population tou- raine. Elles débuteront le ven¬

dredi soir par un loto et le bal des jeunes, le samedi verra l'émission du «Kiosque à mu¬

sique» animé par les sociétés locales, les accordéonistes de la ville de Bulle, l'Harmonie

de Broc, qui fête également son centenaire, et l'ensemble de cuivres Euphonia. La jour¬

née dominicale comprend une messe à l'église, suivie d'un apéritif offert à la population et un banquet officiel à la can¬

tine. Ces festivités ont été con¬

coctées depuis quelques mois par un comité d'organisation que préside Claude Pasquier, buraliste postal à La Tour.

... et un spectacle théâtral qui sera donné les 10 et 11 no¬

vembre à Broc et les 17 et 18 novembre à La Tour. Il s'agit d'un drame: «Catillon ou l'épreuve du feu», d'Albert Schmidt, revu et corrigé par Pierre Gremaud, sur une mu¬

sique de Pierre Kaelin. Il rela¬

tera la vie de la sorcière Catil¬

lon de Villarvolard qui fut brûlée au Guintzet en 1731. Ce drame sera joué par la troupe théâtrale du bourg chocola¬

tier, laquelle sera accompa¬

gnée dans les exécutions musi¬

cales par l'Harmonie de Broc et la Chorale de La Tour.

G. Bd

(10)

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(11)

VILLAGES DE CHEZ NOUS*-.

Bonjour

Monsieur le syndic de...

LESSOC

Un village à limage d'un ermitage Pourquoi ressemble-t-il si

étrangement à un ermita¬

ge? Parce qu'il est situé dans un terrain qui a l'as¬

pect d'une crevasse et aussi parce qu'il est à l'écart de la route et de la ligne de chemin de fer GFM, toutes deux à envi¬

ron 1500 mètres de ladite localité. Grandeur, isole¬

ment, ou si vous voulez noblesse des demeures, dans un rêve de poésie et de charme, une atmosphè¬

re particulière, une harmo¬

nie en ton majeur de par la majesté de la nature enco¬

re intacte qui l'entoure et le paysage qui séduit le promeneur ou le touriste de passage.

On ne saurait parler de Lessoc sans mentionner sa très belle fontaine octogo¬

nale en marbre de la loca¬

lité, coiffée d'un dôme?

Une vieille fable raconte l'aventure d'un paysan abreuvant son âne à la fon¬

taine du village. La lune s'y reflétant, le paysan eut crainte que l'âne, en bu¬

vant l'eau de cette fontai¬

ne, n'avalât la lune. Cela inspira le constructeur ha¬

bile et ingénieux de parer cette remarquable fontaine d'un dôme protecteur aux proportions harmonieuses qui sont, incontestable¬

ment, d'un grand art.

A quoi sert cette fontaine?

D'abord à orner le village.

Il y a quelques années, il n'était pas rare de voir de braves femmes de Lessoc y faire tout simplement la lessive. Lors de fêtes villa¬

geoises, cette fontaine prend des allures de gran¬

de dame et se revêt

d'atours prestigieux qui font la joie et l'émerveille¬

ment des hôtes de ce coin de terre. On nous a égale¬

ment fait croire que cette fontaine porte bonheur aux amoureux. Une chose à prouver...

Parler framboise, c'est aus¬

si - à Lessoc - évoquer la

gentiane; cette plante al¬

pestre aux qualités digesti¬

ves universellement recon¬

nues. L'arrachage des racines dans les pâtura¬

ges, la méthode de prépa¬

ration, la distillation ont occupé durant un certain nombre d'années une main-d'œuvre importante

et c'est le mérite du distil¬

lateur de l'endroit d'avoir maintenu de père en fils, depuis plus d'un demi- siècle, la réputation d'une liqueur à nulle autre pa¬

reille, la gentiane de Les¬

soc.

G. Bd

Lessoc: un village qui a l'aspect d'un ermitage. Photo réalisée en 1982 par Pierre Mentha, Neuchâtel

11

(12)

Jean-Pierre Galley, quarante-six ans, père de quatre enfants, pro¬

fesseur à l'Ecole se¬

condaire de la Gruyère et au Collège du Sud, à Bulle. A été secrétai¬

re communal de Les- soc durant douze ans, avant d'être élu au Conseil communal en 1971. En plus de sa fonction de syndic qu'il assume depuis 1978, il est président de l'Association des communes de la Gruyère et du Syndicat du chemin alpestre de sa commune.

INTERVIEW FI - Comment découvre-t-on la commune de Lessoc et quel¬

le est sa superficie?

J.-P. Galley - Elle est située sur la rive droite de la Sarine, à 1500 mètres de la route canto¬

nale Bulle - Château-d'Oex, et à égale distance de la ligne de chemin de fer Bulle-Mont- bovon. Notre commune se trouve à une altitude de 812 mètres, le point culminant

étant la Pointe Comba, à 2083 m.

Sa superficie est de 14,8 km2, dont 290 ha de forêts protec¬

trices et difficilement exploi¬

tables en raison de la déclivité du terrain.

FI - Votre village est-il essen¬

tiellement agricole?

J.-P. G. - L'agriculture se porte bien, étant donné que nous avons encore à ce jour 9 ex¬

ploitations qui occupent 41 personnes sur 187 habitants, ce qui fait environ 22% de la population.

FI - Votre commune va-t-elle connaître un développement de caractère résidentiel?

J.-P. G. - La population com¬

me l'autorité communale est favorable à la construction de maisons familiales. A court terme, il est prévu treize villas, à long terme une quinzaine.

La création d'une zone artisa¬

nale est actuellement à l'étude, alors que l'aménagement d'un parking à l'entrée de la localité est souhaité, ceci pour éviter que la circulation soit pertur¬

bée dans les rues qui s'avèrent déjà étroites et où les places de parc sont pratiquement inexis¬

tantes.

Nous ne misons pas sur le tou¬

risme, mais nous l'acceptons volontiers.

FI - Est-ce que l'infrastructure est réalisée?

J.-P. G. - Notre plan d'aména¬

gement local n'a que dix ans, mais la situation actuelle exige une révision qui est en cours.

L'alimentation en eau potable est assurée par deux sources communales, ce qui fait que nous n'avons plus aucun souci dans ce domaine. Pour ce qui

est de l'épuration, les trois quarts du village sont raccor¬

dés à la STEP de Broc, alors qu'il reste le centre de la locali¬

té qui s'avère être le plus coû¬

teux. Le raccordement de Les¬

soc au réseau intercommunal a nécessité un investissement de quelque 300 000 francs de notre commune qui verse éga¬

lement 17 000 francs par an¬

née pour l'entretien des instal¬

lations. Quant au réseau routier communal qui s'étend sur 11 km, il est entièrement asphalté.

FI - Est-ce que la population est en augmentation?

J.-P. G. - Elle connaît un cer¬

tain rajeunissement avec l'arri¬

vée de plusieurs jeunes ména¬

ges. En 1978, il n'y avait que quatre enfants en âge de scola¬

rité dans notre village, alors qu'aujourd'hui ils sont au nombre de vingt-deux. Ce qui montre bien que nous sommes sur le bon chemin. Et si nous avons la chance de voir se dé¬

velopper la construction de maisons familiales ces pro¬

chaines années, nous aurons alors la satisfaction d'amélio- FI - L'industrie n'ayant

semble-t-il aucun avenir dans votre village, est-ce qu'il existe un peu d'artisanat?

J.-P. G. - Comme notre com¬

mune n'a aucun espoir sur un futur développement indus¬

triel et que la population n'y tient pas particulièrement, nous ne sommes pas préoccu¬

pés par ce problème. Par con¬

tre, l'artisanat a sa place dans notre localité où deux arti¬

sans sculpteurs sur bois fabri¬

quent des cuillères à crème ou autres objets utilisés dans cha¬

que ménage. L'un se passionne aussi pour la boissellerie, tan¬

dis que Constant Sudan s'adonne également à la pyro¬

gravure.

Il est utile de préciser que no¬

tre village abrite un institut de beauté, une épicerie, une dis¬

tillerie, un café-restaurant et deux entreprises de menuise¬

rie et charpente.

L'église paroissiale de saint Martin. A gauche, le bâtiment scolaire qui abrite aussi l'administration communale.

(13)

É^5.'fv VILLAGES DE CHEZ NOUS

le v/'eux joonf couvert qui date de 1667.

Autorités communales Jean-Pierre Galley, syndic Administration générale - Finances

Joseph Both, vice-syndic Eau - Epuration - Routes Bernard Fragnière, conseiller

Forêts - Alpages Jacques Fragnière, conseiller

Bâtiments - Police - Sociétés

Yves Sudan, conseiller Ecoles - Affaires sociales

Administration communale Chantal Pernet, secrétaire Philippe Fragnière, boursier

Ernest Both, forestier Joseph Both, comman¬

dant des sapeurs-pompiers

rer quelque peu les finances communales avec l'arrivée de nouveaux contribuables.

FI - Comment est organisée l'instruction de la jeunesse?

J.-P. G. - A la suite d'un re¬

groupement scolaire avec Al- beuve, Montbovon et Neiri- vue, un service de bus est organisé pour le transport des élèves d'un village à l'autre. A l'heure actuelle, il existe une

classe à Lessoc, deux à Albeu- ve, deux à Neirivue, une à Montbovon qui a également la classe enfantine pour les quatre localités. Les élèves qui poursuivent leurs études s'en vont à l'Ecole secondaire de la Gruyère ou au Collège du Sud, à Bulle.

FI - Y a-t-il des activités cultu¬

relles et sportives dans votre village?

J.-P. G. - Les sociétés locales ne sont pas très nombreuses, mais par contre très actives.

Presque chaque année un choeur ou un groupe musical est invité à donner un concert à la population de Lessoc qui apprécie cette initiative. Di¬

sons en quelques bribes que la société de tir a restauré son stand, alors que l'intersociété, avec l'aide de la population, a acquis une machine à tracer les pistes de ski de fond destiné à encourager la jeunesse com¬

me les adultes à pratiquer ce sport.

FI - Comment se font les con¬

tacts entre les autorités et la population?

J.-P. G. - Etant donné que l'es¬

prit de collectivité et de solida¬

rité est très développé dans la commune de Lessoc, les con¬

tacts entre les autorités et les citoyens de notre village se

font en toute amitié et avec une courtoisie remarquable.

Le syndic comme les membres de l'Exécutif sont toujours à disposition de qui a besoin d'un service ou d'un rensei¬

gnement.

FI - Est-ce que les habitants de Lessoc sont heureux?

J.-P. G. - Rassemblés autour de la fontaine du centre du vil¬

lage qui en est l'attraction principale, les habitants de Lessoc forment une grande fa¬

mille villageoise qui mise sur¬

tout sur la paix et la tranquil¬

lité.

FI - Que font les autorités pour améliorer la qualité de !a vie et ont-elles des projets à l'étude?

J.-P. G. - Pour répondre à la première partie de votre ques¬

tion, j'aimerais vous dire que notre commune a subvention¬

né 40 raccordements au réseau de Télésarine sur 60 ménages que compte notre village. Les Lessocois se sont montrés très solidaires, raison pour laquel¬

le nous avons été en mesure de proposer cette amélioration de la qualité de la vie. Pour ce qui est du deuxième volet de votre question, nous n'avons pour l'instant aucun projet important.

Le Conseil communal de Lessoc encadré de la secrétaire et du boursier.

13

(14)

Gisèle Fragnièrv, qui habite Lessoc depuis son mariage en 1986, a été saisie par l'objectif alors qu'elle se préparait à partir en vacances avec Maurice, son mari, et ses deux en¬

fants, Mariline et Christophe ve¬

nus de pays lointains, que ce cou¬

ple a adoptés à l'âge de deux mois.

Sociétés locales Société de chant

«Chœur Montagnard»

Joseph Both, président Antoine Pernet, directeur Société de tir

Nicolas Cosandey, président

Société de jeunesse François Both, président Société de développement Jean-Marc Both,

président Intersociété Jean-Pierre Galley, président

Société de laiterie Jean Delacombaz, président

FI - Qu'en est-il de la situation financière de votre com¬

mune?

J.-P. G. - Elle ne préoccupe pas les autorités bien qu'une bais¬

se de l'impôt serait la bienve¬

nue. Mis à part la location de pâturages, l'impôt représente la seule recette de notre com¬

mune où le taux fiscal est ac¬

tuellement de 1 fr. 10 sur le re¬

venu et la fortune. C'est la contribution immobilière de 3%o qui nous permet d'amor¬

tir les investissements faits pour l'infrastructure. La dette actuelle, qui se monte à 1600 francs par habitant, n'est pas considérée comme élevée si l'on tient compte des investis¬

sements déjà réalisés pour les routes, l'épuration, la protec¬

tion civile et notre participa¬

tion financière à la construc¬

tion du home semi-médicalisé de Villars-sous-Mont.

FI - Quelle définition donnez- vous à la fonction de syndic?

J.-P. G. - Le syndic doit être à la fois un meneur, un moteur et le thermomètre de l'Exécu¬

tif. Il est jour et nuit à disposi¬

tion de la collectivité. Person¬

nellement, je ne compte ni mon temps ni mon travail. En compensation de ce dévoue¬

ment au sein de la population et au sein du Conseil commu¬

nal, ma famille a reçu la bour¬

geoisie de la commune de Les¬

soc lors d'un rassemblement des ressortissants de notre vil¬

lage qui a eu lieu le 31 juillet 1988.

FI - Avez-vous des souhaits à exprimer pour l'avenir de vo¬

tre commune?

J.-P. G. - Améliorer encore la qualité de la vie, tout mettre en œuvre pour garder les jeunes au village et éviter leur émigra¬

tion sous d'autres cieux, en particulier pour ceux qui ont des emplois dans la région.

Et pour clore cette interview sur une note gaie, je vous sau¬

rais gré de publier la partition de la chanson «C'est Lessoc, mon village», chanson com¬

posée par l'abbé Josepn Bovet et adaptée à quatre voix mix¬

tes par Oscar Moret.

Merci Monsieur le syndic.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

Porte d'entrée de la cure qui date de 1648.

Evolution

démographique 1811 232 habitants 1831 247 y » 1850 252 y y 1860 237 »>

1870 260 yy 1880 301 y y 1888 303 > y 1900 331 y y 1910 295 » i 1920 302 y y 1930 284 y y 1941 278 y y 1950 262 y y 1960 209 yy 1970 248 > y 1980 142 y y 1989 187 y y

(15)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

L'art de sculpter le bois En flânant dans le village de

Lessoc, j'ai constaté qu'un pa¬

trimoine ancestral embellis¬

sait la plupart des maisons, mais j'ai aussi rencontré des gens très sympathiques, parmi lesquels je citerai Constant Sudan, un homme très cour¬

tois qui m'a accueilli dans son atelier où il fabrique des cuil¬

lères à crème et fait de la pyro¬

gravure sur bois. Cet artisanat lui est facilité par le métier d'ébéniste qu'il a pratiqué pendant un demi-siècle dans des entreprises spécialisées de Neirivue pour élever ses six en¬

fants.

Constant a tenu à préciser que son activité artisanale ne pou¬

vait être considérée comme un gagne-pain, mais qu'il la pra¬

tique à bien plaire et dans le but d'avoir des mouvements physiques depuis qu'il a pris sa retraite il y a une année.

Ce Lessocois a encore une au¬

tre passion : l'apiculture. Il y a en effet trente ans qu'il se rend presque chaque jour à son ru¬

cher, lequel abrite à l'heure ac¬

tuelle 13 colonies, soit quelque 600 000 abeilles qui butinent le nectar des fleurs de l'Intya- mon pour en faire du miel.

FRIBOURG ILLUSTRÉ lui souhaite une santé physique aussi bonne que sa santé mo¬

rale pour qu'il puisse bénéfi¬

cier d'une longue retraite aux côtés de son épouse.

Texte et photo G. Bd

Avec son épouse, née Angela Robadey, décédée en 81, Al¬

fred a élevé trois enfants. Cha¬

que jour il prend le repas de midi chez son fils Léon qui ha¬

bite la même maison, alors qu'il se charge de préparer lui- même le petit déjeuner et le re¬

pas du soir.

Ce Lessocois de vieille souche se souvient encore quand son père est parti sous les dra¬

peaux lors de la mob de 1914/18. Ce ne fut pas une partie de plaisir pour sa famil¬

le. Alors qu'il n'avait pas été considéré comme apte à l'ar¬

mée, Alfred a cependant fait 200 jours de service complé¬

mentaire durant la dernière guerre mondiale.

Sur le plan culturel, il s'est dé¬

voué durant 17 ans comme membre du «Chœur Monta¬

gnard», devenu choeur mixte paroissial en 1962.

Lorsque la luminosité est suf¬

fisante comme lors de notre entretien sur le banc devant la maison, Alfred, qui va fêter son quatre-vingt-quatrième anniversaire dans quelques se¬

maines, lit encore sans lunet¬

tes les journaux et romans pré¬

férés. Mis à part l'arthrose qui le fait quelque peu souffrir, cet homme au caractère pondéré est une figure pittoresque que chacun, à Lessoc, aime ren¬

contrer pour un brin de cau¬

sette.

FRIBOURG ILLUSTRÉ lui souhaite longue vie au milieu des siens et dans ce village qu'il aime tant-

Texte et photo G. Bd

Cette fontaine construite en 1796 embellit agréablement te centre du village.

Avec un Lessocois...

sur le banc devant la maison Né à Lessoc le 21 octobre 1905, Alfred Vionnet a toujours vécu dans ce village de l'Intya- mon que pour rien au monde il ne voudrait quitter. A la fin de sa scolarité obligatoire, il a accompli un apprentissage de menuisier et a travaillé durant 35 ans dans l'entreprise Mau¬

rice Beaud, à Albeuve.

A la retraite depuis 1975, il oc¬

cupe son temps par des pro¬

menades dans la nature, la cueillette de petits fruits et la lecture. Il m'a avoué en toute modestie qu'il avait déjà lu 35 livres relatant les événements de la dernière guerre mon¬

diale.

Lecho Ou païd'Intyamon,

Ou pi dè Crè Ke chondzè lé d'amon,

Pri dè Paré, Pâ tan lyin dè Dzaman

Ke tin la man Ou gran Cordzon, Galé ni dè pindzon, To piti, trantyilo, On vê du lyin Lecho ! Du ink'a Monbovon

Par on tsemin Ke va vê le Torin,

On vê tsakon, Grôcha lèvir' dè trâ,

On pon krouvâ Dè tavilyon, On pon dou vilyo tin, E cholido, ke dyon, Fé po dourâ grantin!

Du ink' ou Granvelâ, No fô alâ;

Tyinta bala yuva Chu le paï!

No no j'arithèrin In tsemenin, Po bin prèyi.

Dèvan na tsapala Dè la Dona dè Diu, La tsapala dou Bu.

Ou mitin di méjon Avui piéji, On' intin na brijon:

Lyè on borni ; Achothâ don bi tê:

Katro dè thé, On bi gran no;

E le vo dyo to né, Chi borni chàbrèrè, Le Borni dè Lecho!

D'après F. R.

(16)

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j-HJ-U-ïdmtièdiM,

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16

(17)

VILLAGES DE CHEZ NOUS VOS ORIGINES

Une vieille maison qui a fière allure.

de FORESTIER, de FORESTIER de COUBERT

Le nom de cette famille a un sens polyvalent et indique soit un habitant des forêts ou un travailleur en forêt, soit une personne étrangère à la cité et vivant dans la forêt voisine.

La famille fribourgeoise de ce nom est originaire de la Flandre où elle apparaît à la fin du XVe siècle avec Antoi¬

ne de Forestier, chevalier, qui suivit Engelbert de Clèves.

Ses descendants se fixèrent dans le Nivernais puis en Sa¬

voie, à Saint-Laurent. Au-

Quelques bribes d'histoire C'est dans une contrée char¬

mante qui se nomme la Haute-Gruyère (Intyamon) que l'on découvre Lessoc, un village situé au pied du Mont Cray, de la Dent de Combetta et du Gros Vanil Carré. Il est entouré de beaux pâturages et de magnifiques forêts. Son territoire, qui touche au Pays- d'Enhaut, est traversé par le Torrent, petit cours d'eau im¬

pétueux qui descend du Gros Linsert et de la Tornetta et se jette dans la Sarine. Deux ponts franchissent cette riviè¬

re: le vieux pont couvert, qui date de 1667, une construction hardie sise dans un site sauva¬

ge et pittoresque où passe au¬

jourd'hui le sentier pédestre

des Préalpes fribourgeoises qui conduit le promeneur du Lac-Noir à Châtel-St-Denis, et le pont métallique qui a été remplacé il y a déjà 17 ans par une route en béton sur le bar¬

rage et usine électrique EEF de Lessoc.

Un quidam m'a soufflé à l'oreille que ce village conserve un vieux drapeau qui, d'après la tradition, aurait été rappor¬

té de la bataille de Morat par un guerrier de cette cité histo¬

rique. Il ne paraît cependant pas remonter plus haut que le XVIe siècle. Lessoc est aussi la patrie de Pierre Fracheboud, juriste éminent, mort en 1879.

G. Bd

CONSTANT SUDAN Sculpture sur bois

Cuillères à crème, etc.

Pyrogravure

gustin de Forestier (1729- 1817) s'établit à Fribourg et y fut reçu bourgeois en 1776 puis bourgeois patricien en 1787. Il fut quartier-maître et trésorier des gardes-suisses à Paris, banquier, capitaine d'infanterie et chevalier de l'Ordre Roxal et Militaire de Saint-Louis.

Parmi les descendants d'Au¬

gustin, citons: Joseph, vi¬

comte de Forestier (né en 1763), commissaire général des gardes-suisses; Augustin (1768-1850), lieutenant- colonel, aide de camp du duc de Bordeaux, chevalier de St- Louis; Venant (1771-1792), sous-lieutenant aux gardes- suisses, massacré lors de la prise des Tuileries le 10 août

1669 LESSOC Tél. 029/8 14 47

1792; Alexis (né en 1783), lieutenant au service de l'Au¬

triche; Venant (1793-1852), officier dans le régiment au¬

trichien de Schwarzenberg, chambellan de l'Empereur, chevalier de SS Maurice et Lazare, auteur de la branche autrichienne; Félix (1858- 1932), comte de Forestier, of¬

ficier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, au¬

teur de la branche française;

Félix (1875-1956), lieute- nant-colonel de cavalerie au¬

trichienne; Andreas (né en 1952), procureur de la Deutsche Bank à Augsburg;

et Jacques (1885-1931), ex¬

ploitant agricole à Villedo- mer, en France.

Leurs armoiries primitives étaient: «D'azur au chevron de gueules accompagné de trois glands de sinople» (les glands rappelant les chênes de la forêt). Actuellement, et cela depuis le XVIIIe siècle, leurs armoiries sont: «écar- telé de sinople et d'azur, de gueules et de sinople, à un bras d'argent mouvant du canton senestre du chef, bro¬

chant en barre sur l'écartelé et tenant une pique d'or, bro¬

chant en bande sur le dit écartelé».

A Fribourg, leur souvenir est marqué par la maison Fores¬

tier, place du Petit-Paradis.

Cette maison fut vraisembla¬

blement construite pour le banquier Augustin de Fores¬

tier. Par le mariage de sa fille Marie-Euphrosine avec François-Pierre-Philippe de Techtermann, la maison pas¬

sa dans cette dernière famil¬

le. Sur le fronton ont été sculptées les armoiries Fores¬

tier, mais il est intéressant de noter que ces armoiries n'y furent sculptées qu'au XIXe ou au début du XXe siècle.

Une autre branche de cette famille, originaire de La Ro¬

che en Savoie, a été reçue dans la bourgeoisie de Fri¬

bourg en 1773. Cette famille est toujours représentée à Fribourg.

B. de Diesbach

(18)

LES ADOS

Elle se voit manne¬

quin, animatrice de té¬

lévision, hôtesse de l'air ou danseuse étoi¬

le. Lui sera pilote de formule 1, footballeur vedette, homme d'af¬

faires à la vie trépidan¬

te. Ils ont entre 13 et 17 ans et un simple re¬

gard sur l'état de leur chambre permet de comprendre qu'entre leurs aspirations et la réalité toute proche la route est encore lon¬

gue, très longue.

A l'âge qu'avaient nos parents lorsqu'ils désespéraient sur nos crises d'adolescence, nous planchons. C'est la balance perpétuelle de ces petits riens qui nous font parfois débor¬

der d'une tendresse non mesu¬

rée pour ces chères têtes blon¬

des et l'exaspération totale

pour ces garnements insup¬

portables.

Il y a ces jours, encore si près de leur petite enfance où nous rêvons de les bercer un peu. Et puis ces autres jours où nous n'avons qu'une envie, celle de leur enfoncer la tête dans leurs décibels tuants, dans leurs jeans roulés en boule sous une paire de baskets désespéré¬

ment crottés (le tout savam¬

ment repoussé sous un lit ou une commode en compagnie de quelques produits de ma¬

quillage ou de disques partout recherchés dans la maison).

Le moment où c'est avec un réel soulagement que nous leur collerions le nez sur un cahier.

Dur d'être ado?

De leur point de vue, certaine¬

ment! D'abord il y a les étu¬

des, ce mal nécessaire qui dé¬

molit les 2/3 au moins de leur précieux temps consacré au hit parade ou aux copains. Il y a aussi l'éveil de sensations nou¬

velles, non ou mal contrôlées, les corps et les voix qui se transforment, les boutons qui apparaissent. Il faut assumer les relations qui changent avec certains adultes, un décalage entre le langage des copains et celui des parents, et les con¬

traintes... les libertés entra¬

vées... dur dur d'être ado.

Le point de vue des parents semble un peu différent... Ces gosses gâtés, heureux, servis, sans souci dans leur nid n'ont pas de vraies raisons de se plaindre. Alors, pourquoi donc sont-ils toujours fati¬

gués? Pourquoi poussent-ils des soupirs à vous fendre l'âme quand on leur demande de ranger la table? (oui mon petit cœur, l'assiette de papa aussi va dans le lave-vaisselle).

Pourquoi diable le mascara se trouve-t-il dans le verre à dents alors que la brosse, elle, a dis¬

paru depuis bientôt trois jours? Et pourquoi, dites- nous, la radio doit-elle hurler si fort pendant qu'ils répètent leurs leçons? Et le petit bisou ou câlin avant de se coucher, fini? Peut-être demain ma¬

tin..., lorsqu'ils auront besoin d'un billet pour le hambur¬

ger... dur dur d'avoir des ados.

Pourtant, au bout des soupirs de part et d'autre, des petits orages et accrochages, des échecs scolaires et premiers chagrins d'amour (avec un grand A s'il vous plaît), des se¬

crets mal gardés aux cachotte¬

ries bien soignées, oui, au bout du chemin, l'entente en¬

tre parents et adolescents sem¬

ble être en constante voie d'amélioration. J'en veux pour preuve le peu d'empres¬

sement que nos «petits» met¬

tent à vouloir quitter le giron familial. Le fait que le désir d'indépendance ne les tara¬

buste pas au premier degré.

L'application consciente ou non que mettent les parents à maintenir cet état de fait. A la fin des fins, tout le monde y trouve son compte et l'adoles¬

cence peut parfois se prolon¬

ger bien au-delà de 17-18 ans.

Serions-nous en manque de famille? Serions-nous peut- être sur la voie d'un retour aux maisonnées familiales avec deux ou trois générations sous le même toit?

Nina Brissot-Carrel

(19)

.AU-F.SMlNlfcJ.yASiCU,L-lhl LE KOURIA PATÈJAN

Pour le corps:

Body Hydrator On développe énormément les

soins pour le corps actuelle¬

ment et c'est la haute conjonc¬

ture pour les produits les con¬

cernant. «Leur marché est indéniablement en pleine ex¬

pansion...» comme le dit un important parfumeur de la Suisse romande.

On se préoccupe de l'aspect de son corps durant toute l'année à présent et plus seulement à la belle saison. Car le corps mé¬

rite peut-être plus d'attention encore en hiver. Les habits épais provoquent des frotte¬

ments qui ne sont pas bons pour l'épiderme. La peau du corps en outre est plus pauvre en glandes sébacées et en lipi¬

des que celle du visage, elle mérite qu'on la traite avec au¬

tant de ménagement que le

teint. Ce n'est pas sans raison que les patientes et les patients des dermatologues se plai¬

gnent de sécheresse de la peau, de démangeaisons, voire dans les cas extrêmes d'éruptions.

Cela n'a rien à voir avec un manque d'hygiène, bien au contraire: des douches ou des bains répétés décapent la peau. Aussi si on ne redonne pas à celle-ci ce que certains gels ou savons lui ont enlevé, il ne faut pas s'étonner qu'elle en pâtisse.

Ce qui caractérise particuliè¬

rement cette émulsion si déli¬

cate, c'est sa fonction «réser¬

ve», puisque le produit hydrate la peau de façon pro¬

gressive, ce principe retard est bien connu en pharmacie.

A ti hou ke fithon lou nothè doua

Thinkant'an dè mariâdzo por ma vejena N'è pâ pochubyo... dyon mintè dzin Bin pe difichilo tyè d'alâ chu la lena Dyon enko kotiè j'èchpri malin

Che lyin da dou ke n'in chon pâ malirâ Lyè bin nothrè dou j'èmi dou prâ hyori Mé le tin pâchè, mé ch'âmon kemin dou j'oji Adi plye bi, adi plye dzouno dè kà è bènirâ On lè vê djèmé l'on chin l'ôtro

E kan on in vê arouvâ on cholè

Tsakon chè fâ dou pochyin è chè dèmandè Lyè-the arouvâ ôtiè dè kroulyo

Bin voué, chin fâ thinkant'an ke chon in tsemin Inkotsin lou travô chin chè pyindre

Chorèmontin inthinblyo lou pochyin

Trantchilamin, chin rèproudzo, chin chè rèfindre Thinkant'an dè mariâdzo, a vo brâvè dzin Tsandâdè ti lè dzoa è enko bin grantin Vo j'ithè l'èjinplyo dou bouneu chu têra Chobrâdè enko grantin nothron ré dè chèlà

Guton Girâ

PARLONS FRANÇAIS

CONCESSIONNAIRE

«Unanimité au National pour accorder 930 millions aux chemins de fer concessionnés» (titre du MATIN.

Voilà qui rappelle fâcheusement l'allemand konzes- sionniert...

La personne ou la société qui a obtenu une concession est une concessionnaire. Le mot est aussi adjectif (les compagnies concessionnaires).

(20)

Le dénouement de la fête approche: dans un premier temps, Rolf Wehren soulève énergiquement son adversai¬

re, et dans un second il va le plaquer au sol de façon irrémédiable pour Werner Jakob le vaincu.

Rolf Wehren

au-dessus du lot à Bossonnens

L'édition 1989 de la fête régionale de lutte suisse de Bossonnens prenait une dimension toute particulière: elle coïncidait avec le 40e

anniversaire de la fon¬

dation du club organi¬

sateur, celui de la Basse-Veveyse. C'est sans doute pour cette raison que plus d'un millier de spectateurs ceinturaient les ronds de sciure minutieuse¬

ment préparés pour l'édition du jubilé.

Pour les acteurs - au nombre de 130 - le rendez-vous de Bos¬

sonnens représentait une éta¬

pe importante sur la route conduisant à la Fête fédérale de Stans de ce mois d'août. La fête du district du sud était en effet prise en considération pour les qualifications de la manifestation majeure de la Suisse centrale. C'est pour¬

quoi tous les meilleurs lutteurs fribourgeois - à l'exception de Nicolas Guillet, blessé - ré¬

pondirent présent à l'invita¬

tion des organisateurs. Et le canton de Fribourg en possè¬

dent plusieurs de bons lut¬

teurs, comme se plaisait à le souligner l'ancien champion Ernest Schlaefli, de Posieux:

«Les meilleurs ne sont séparés que par d'infimes détails et lorsqu'ils sont directement op¬

posés, le public assiste à un spectacle de choix. » Par exem¬

ple, la passe finale fut vrai¬

ment l'apothéose de la jour¬

née, tant sur le plan émotionnel que sur celui de la qualité. Même si ni l'un ni l'au¬

tre ne possède (encore) la cou¬

ronne fédérale, Rolf Wehren et Werner Jakob disposent d'atouts techniques de grande dimension. Indécise et specta¬

culaire à souhait, l'ultime pas¬

se de la journée déboucha fi¬

nalement sur la victoire du plus jeune, soit Rolf Wehren.

Boulanger de profession et âgé de 22 ans seulement (il est né le 24 février 1967), le socié¬

taire du club de la Gruyère porta une offensive qui s'avéra décisive après six minutes de combat; son succès - ample¬

ment mérité - lui permit de s'approprier un prix grandeur nature, soit une génisse d'une année. En prenant possession du cadeau réservé au vain¬

queur, le lutteur gruérien ne pouvait s'empêcher de laisser éclater sa joie: «Ah! que cette victoire me fait plaisir, elle va me servir de motivation idéale pour la suite de la saison!»

Pour accéder à la plus haute marche du podium, Wehren récolta cinq victoires et ne concéda qu'un nul en deuxiè¬

me passe, ce qui lui permit de comptabiliser 58.75 points en fin de journée. D'autres Fri¬

bourgeois se distinguèrent également à Bossonnens: An¬

dré Curty (club de Fribourg) brillant deuxième, l'espoir sta- viacois Emmanuel Crausaz qui termina à égalité de points avec le double couronné Ga¬

briel Yerly dont le retour à la compétition fut marqué d'une pierre blanche, le finaliste Werner Jakob bien sûr et un autre espoir d'Estavayer, Jean-Charles Gander. cir Il arrive parfois qu'un lutteur, en projetant son adversaire dans la sciure, fasse de la sciure un véritable feu d'artifice à un tel point qu'on ne peut plus identifier les deux acteurs sur la photo!

. . - *

(21)

LES ARTS

Galerie

de l'art fantastique L'animation du château implique un renouvelle¬

ment périodique des élé¬

ments attractifs. Le mode de vie traditionnel des châtelains a concentré le décor sur le premier et le second étage, laissant li¬

bres trois salles du rez-de-

chaussée. La vocation même du musée-château exige que ces espaces s'ou¬

vrent à la création. Mais le public peu féru d'art contemporain autant que le caractère des lieux in¬

terdisent une option uni¬

quement orientée vers l'art abstrait.

Désireux d'occuper un créneau libre en Suisse,

nous avons choisi d'expo¬

ser l'art fantastique. La projection des rêves nous a paru être l'une des préoccupations constan¬

tes de notre époque. Le thème peut rassembler aussi bien les continua¬

teurs de Piranèse dans ses visions folles de l'architec¬

ture que ceux s'inspirant de Bosch, Arcimboldo,

Spranger, Max Ernst ou Dali.

Ces visions peuvent inté¬

resser les visiteurs du châ¬

teau. Ils y trouveront tan¬

tôt la métamorphose du paysage environnant, tan¬

tôt la satire sociale ou po¬

litique, tantôt la concréti¬

sation de leurs fantasmes et de leurs angoisses.

• Le château de Gruyères

Espace de création

et de promotion de l'art fantastique

A la frontière des langues, Gruyères reçoit chaque année 1 million de visiteurs. Le château enregistre 170 000 entrées. Les touristes apprécient la beauté du site natu¬

rel et la densité des témoignages histori¬

ques qu'offre la cité médiévale. Le château, construit par le comte Louis II, vassal de la Savoie, représente le premier exemple d'architecture renaissante au nord des Al¬

pes. Les décors, commandités par les bail¬

lis de Fribourg, témoignent de l'influence germanique. Le mobilier est d'inspiration française. Gruyères nous paraît le lieu idéal où peuvent se confronter des cultures différentes.

Souvenirs de voyages Le Musée d'art et d'histoire de Fribourg expose « Souve¬

nirs de voyages» de Mariona Cox, lauréate du prix du Musée lors de la 5e Triennale internationale de la pho¬

tographie en 1988. Cette exposition est ouverte jusqu'au 18 septembre.

Peintures et poèmes Sous l'égide du Conseil communal d'Estavayer-le-Lac qui présidera au vernissage, Mmes Jacqueline Esseiva- Curty, artiste peintre, à Fribourg, et Simone Dreyer- Haoz, écrivain, à Vuisternens-devant-Romont, expose¬

ront un «Rosaire» à l'église des Dominicaines. Cette exposition de peintures et de poèmes aura lieu du

15 septembre au 15 octobre.

(22)

1989-1990 (LNA-LNB) Le HC Fribourg-Gottéron débute à Lugano

La saison 1989-1990 du championnat de li¬

gue nationale A débutera le samedi 23 sep¬

tembre, avec la rencontre entre le CP Berne, champion en titre, et le CP Zurich, néo¬

promu. On enregistre une seule modification par rapport à l'année dernière, c'est que les six clubs de LNB qui disputeront le tour de relégation pourront conserver le total des points acquis, alors que l'an passé ils débu¬

taient dans cette compétition avec la moitié de leurs points. Pour le reste, c'est le statu quo: les huit premiers de LNA disputeront les quarts de finale des play-offs, les deux derniers joueront avec les quatre premiers de LNB pour la promotion-relégation.

Les seuls renvois connus à l'heure actuelle concernent Berne - HC Fribourg-Gottéron (14 octobre) et Berne • Ambri-Piotta (18 no¬

vembre), pour la raison que le CP Berne est engagé de façon plus ou moins sûre à la première date et d'une manière prévisible à la deuxième en Coupe d'Europe. Les mat¬

ches en question auront lieu le 5 octobre contre le HC Fribourg-Gottéron et le 11 jan¬

vier contre Ambri.

G. Bd LNA

Premier tour 23 septembre Ajoie - Zoug Berne - CP Zurich Kloten - Ambri Lugano - Fribourg Olten - Bienne 26 septembre Ambri - Ajoie Bienne - Lugano Fribourg - Olten Zoug - Berne CP Zurich - Kloten 30 septembre Ajoie - Berne Bienne - Fribourg

Kloten - Zoug Lugano - CP Zurich Olten - Ambri 3 octobre Ambri - Lugano Berne - Kloten Fribourg - Ajoie Zoug - Olten CP Zurich - Bienne 5 octobre

Berne - Fribourg 7 octobre Bienne - Ambri Lugano - Kloten Olten - Berne Zoug - Fribourg CP Zurich - Ajoie

10 octobre Ajoie - Lugano Ambri - Zoug Berne - Bienne Fribourg - CP Zurich Kloten - Olten 14 octobre Ambri - CP Zurich Kloten - Bienne Olten - Ajoie Zoug - Lugano , 17 octobre Ajoie - Kloten Bienne - Zoug Fribourg - Ambri Lugano - Berne CP Zurich - Olten 21 octobre Ambri - Berne Bienne - Ajoie Kloten - Fribourg Olten - Lugano Zoug - CP Zurich Deuxième tour 24 octobre

Ajoie - Ambri Berne - Zoug Kloten - CP Zurich Lugano - Bienne Olten - Fribourg 26 octobre Ambri - Kloten Bienne - Olten Fribourg - Lugano Zoug - Ajoie CP Zurich - Berne 28 octobre Ajoie - CP Zurich Ambri - Bienne Berne - Olten Fribourg - Zoug Kloten - Lugano 31 octobre Bienne - Berne Lugano - Ajoie Olten - Kloten Zoug - Ambri CP Zurich - Fribourg 4 novembre Ajoie - Olten Bienne - Kloten Fribourg - Berne Lugano - Zoug CP Zurich - Ambri

Fribourg - Kloten Bienne - Olten Lugano - Olten Fribourg - Ajoie CP Zurich - Zoug Kloten - Lugano

Zoug - Berne 21 novembre

Ajoie - Fribourg 16 décembre Bienne - CP Zurich Ajoie - Kloten Kloten - Berne Berne - Bienne Lugano - Ambri Lugano - Zoug Olten - Zoug Olten - Ambri

CP Zurich - Fribourg 25 novembre

Ambri - Olten 19 décembre Berne - Ajoie Ajoie - Lugano Fribourg - Bienne Ambri - Zoug Zoug - Kloten Berne - CP Zurich CP Zurich - Lugano Fribourg - Bienne

Kloten - Olten Troisième tour 23 décembre

Bienne - Kloten 28 novembre Lugano - Ambri Ambri - Berne Olten - Berne Bienne - CP Zurich Zoug - Fribourg Kloten - Fribourg CP Zurich - Ajoie Olten - Lugano

Zoug - Ajoie 4 janvier 1990 Ajoie - Bienne 30 novembre Berne - Fribourg Ajoie - Olten Kloten - Ambri Berne - Kloten Lugano - CP Zurich Fribourg - Ambri Olten - Zoug Lugano - Bienne

CP Zurich - Zoug Quatrième tour 2 décembre 6 janvier

Ajoie - Ambri Ambri - Ajoie Bienne - Zoug Berne - Lugano Kloten - CP Zurich Fribourg - Olten Lugano - Berne Zoug - Bienne Olten - Fribourg CP Zurich - Kloten

Dino Stecher: une promesse pour la nouvelle saison.

Photo Noël Aeby

Références

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