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Spécialisation des tâches et sociétés au Néolithique pré-céramique au Proche-orient.

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Spécialisation

des

tâ c

Néolithique

pré-céramique

Qu'apportent

les

industries

Laurence Astruc (UMR ArScAn - Préhistoire en Méditerranée orientale)

Le Proche-Orient connaît entre le Xe e t le IIIe millénaire a.v. J.-C. des mutations profondes. On distingue traditionnellem ent les premiers villages (Xe- VIe millénaires), les chefferies (VIe -IVe millénaires) puis l'ém ergence des premières sociétés complexes avec l'urbanisation (3500-2700 av. J.-C.) e t la naissance de l'État (2700-2200 av. J.-C. ; Huot 2004). L'émergence des sociétés com plexes m ésopotam iennes e t l'apparition d'une hiérarchisation sociale forte se p la ce au IVe millénaire av. J.-C. com m e l'indiquent non seulem ent l'urbanisation e t une visibilité accrue des instances d e pouvoir mais aussi une intensification économ iqu e caractérisée par une spécialisation des tâches e t une redistribution des produits.

La « culture » ou le « système PPNB » d o n t le b erceau serait la m oyenne vallée d e l'Euphrate se fo n d e sur une organisation é conom iqu e e t sociale particu liè re d o n t l'originalité, la c o h é re n c e et l'a p p a re n t bon fo nctionn em ent fascinent (Cauvin 1994,1997 ; Kuijt 1996, 2000 ; Aurenche, Koslowski 1999). L'économie repose, pour la première fois, à partir du PPNB moyen, sur une agriculture diversifiée e t un élevage maîtrisé. On voit fleurir à c e tte époque, notam m ent, des villages qui dans l'ensemble ont a d o p té une architecture d e plan rectangulaire, un outillage lithique m arqué par l'arm em ent (pointes d'A m u q e t d e Byblos) e t des pratiques rituelles particulières, un « culte des crânes ».

Indices d 'u n e spécialisation des tâches e t réseaux d 'é c h a n g e s à longue distance existent toutefois bien a v a n t le VIe millénaire av. J.-C. Les outillages en pierre taillée perm ettent en particulier d'en témoigner. Mais a va n t d'aborder c e point, dans quel typ e d e contextes nous situons-nous ?

La néolithisation

Les éléments d e la « révolution néolithique » — sédentarité, nouveaux symbolismes, dom estication des céréales et d e la faune, techniques d e la c é ra m iq u e e t d e polissage d e la pierre — apparaissent, dans c e tte région, de manière disjointe dans le temps et dans l'espace entre 12000 et 6900 av. J.-C. (Cauvin 1994,1997). C ette longue période v o it l'a p p a ritio n progressive du N éolithique pré­ céram ique (PPN) e t son a p o g é e a ve c le PPNB qui s'étend entre 8800 e t 6900 av. J.-C. au Levant et en Anatolie du sud-est.

A utour d e 7000 av. J.-C. des systèmes différents, ceux du Néolithique céram ique (PN), se substituent au système PPNB (R oodenberg 1986, Nishiaki 1992 et 2000, Molist e t Ferrer 1996, Quintero 1998, Moore e t al. 2000, Baird 2001).

Les découvertes récentes d e Gôbekli (Urfa, Turquie) e t d e Jerf el Ahm ar (m oyenne vallée de l'Euphrate, Syrie) ont révélé d e manière é c la ta n te la présence, dès le IXe millénaire av. J.-C., au PPNA et durant la période d e transition PPNA/PPNB, périodes clés des mutations d e l'économ ie d e subsistance, de com m unautés qui m ontrent une structure sociale re la tive m e n t com plexe, C elle-ci est signalée n otam m ent par des lieux de culte e t/o u des maisons com m unauta ire s e t un répertoire sym bolique particulièrem ent riche (Stordeur e t Abbès 2002). Ces sociétés pré-céram iques proche-orientales, PPNA puis PPNB, s'inscrivent ainsi dans une continuité de plus en plus tangible.

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Un outil privilégié au PPNB : les lames

L'essentiel des sites fouillés au Levant, à Chypre ou en Anatolie centrale sont des habitats. Ils livrent une industrie lithique a b o n d a n te qui tient une place d om inante dans l'outillage aux côtés d e l'industrie osseuse, de l'outillage poli et des instruments de broyage, de mouture et d e concassage.

L'outil e m b lé m a tiq u e du N éolithique pré­ céram ique, présent notam m ent au PPNB sur une zone géograp hique qui s'étend, du nord au sud, de C a p p a d o c e au sud de la Mer Morte et, d'est en ouest, d e Chypre jusqu'en Mésopotamie, est sans aucun d o u te la lam e bipolaire. Sa structure est induite, dès la transition entre PPNA e t PPNB, par des m odalités d e taille parfois très standardisées, normées, qui représentent des savoir-faire techniques des plus accom plis : des débitages unipolaires et surtout, particularité de c e tte période, des débitages bipolaires d o n t certains a tte ig n e n t une qu a lité d'exécution exceptionnelle (Calley 1986, Stordeur et Abbès 2002, Abbès 2003, C o q u e u g n io t 2003). L'invention de ces grands débitages bipolaires était peut-être étroitem ent liée à la chasse (Abbès 2003). Mais, plus largement, la lam e constitue un outil idéal. Elle est régulière, de profil rectiligne, porte des bords parallèles sur une longueur d e tra n ch a n t qui peut atteindre jusqu'à 13 cm. Elle est facile à tenir à la main com m e à emmancher, transform able à merci par la retouche, pouvant faire l'objet d e ravivages e t de recyclages (Astruc 2004). Elle pe u t être ainsi utilisée, et les études fonctionnelles l'ont m ontré (ex. Anderson 2000, Ibanez e t al. sous presse a e t b, Astruc sous presse), pour to u t typ e d e fo nctionn em ent (Sigaut 1990) — en coupant, en raclant, en percutant, en perçant, etc. — et pour to u t typ e d e fonction. Elles p a rtic ip e n t à des a ctivités e xtrêm em ent diverses parmi lesquelles on c o m p te la chasse, le traitem ent des carcasses, la d é c o u p e de la viande, le travail d e la peau, la fabrication d'objets en os et en bois d e cervidés, la fabrication d'objets en pierre, le traitem ent du bois e t d'autres matières végétales et la moisson d e céréales sauvages puis domestiques.

Spécialisation des tâches au sein de la production et redistribution

À l'éch elle d'un village, les productions laminaires en silex m o n tre n t g é n é ra le m e n t une certaine diversité qui reflète les aptitudes variables des tailleurs. Dans le village d e Cheikh Hassan (sur le Moyen-Euphrate, au PPNB moyen), par exemple, l'espace qui entoure une maison a montré des aires fonctio n n e lle m e n t distinctes : une aire d 'a c tiv ité domestique, une zone d e taille correspondant à une

production d e lames unipolaires sur galets e t un poste d e d é b ita g e naviform e réalisé sur un très bon silex é o c è n e (A bbès 2003). Les supports unipolaires com m e bipolaires sont d e la m êm e façon stockés et utilisés par les habitants d'une m êm e maison com m e le m ontre un d é p ô t de lames (Astruc e t al. 2003). A cquérir les connaissances e t le savoir-faire nécessaires pour conduire c e typ e de d é b ita g e naviform e qui vise à l'obtention d e lames centrales pointues d e m a n d e un long apprentissage e t une longue pratique : la mise en form e des nucléus, le maintien du « rythme de d é b ita g e » (c'est-à-dire l'enchaînem ent des gestes nécessaires à l'extraction d e séries de lames) est le fruit d'une habileté gestuelle très im portante, d'u n e b onne connaissance du matériau e t d'une excellente gestion du volum e du bloc. La p ro d u c tio n des lames unipolaires ne représentent en com pa ra iso n qu'un savoir-faire moindre.

De telles différences peuvent être interprétées en termes d e variabilité individuelle e t/o u de degrés de spécialisation. La variabilité individuelle ne fait aucun d o u te e t l'on pe u t considérer que pour la fabrication de certains outils, un expert puisse rentrer en jeu. Peut-on alors parler d e spécialisation pour ces époques e t quelle définition lui donner ? La réponse est positive si nous faisons référence à une définition bien précise, celle qui fut récem m ent présentée par C. Perlés dans son ouvrage sur le Néolithique ancien de G rèce :

« Specialization is here defined as an activity done by a limited num ber of groups or individuals, in order to redistribute the products (or services) within a wider com m unity. It usually, b u t not necessarily, rests upon knowledge, skills or equipm ent not possessed by the others. Craft specialization, thus defined, ca n go hand by hand with other subsistence activities and need not be full time. » (Perlés 2001 : 208, note 19).

Pour les contextes qui nous occupent, il est possible d e donner quelques précisions. Nous avons vu q u e des experts p e u ve n t intervenir pour la production d'outils très particuliers qui ne constituent qu'une partie de l'outillage en pierre taillée disponible à l'éch elle d e l'ha bitat. Les recherches expérimentales m ontrent que les débitages bipolaires les plus systématiques ne sont probable m ent l'oeuvre que de quelques-uns (Quintero et Wilke 1995, Abbès et D érapraham ian 2001, Pélegrin en cours). Ces dé b ita g e s p e u ve n t être c o n d u it dans la sphère dom estique (cf. supra) e t l'existence de dépôts (voire d e réserves d e lames) dans les villages dès la transition entre PPNA e t PPNB mais surtout au PPNB m oyen e t récent tém oignen t de redistributions au

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sein du groupe. Les quantités de supports stockés m ontrent qu'il ne pe u t s'agir de dons et d'échanges à g rande échelle : elles com prennent généralem ent d e

6 à 83 lames à l'exception d'un lot d e 230 lames

(Astruc e t al. 2003). Il est en outre des matériaux qui circulent sur d e longues distances e t qui, importés sous fo rm e d e produits finis, im pliquenf des phénom ènes d e redisfribufion infer-communautaires, certains types d e silex très fin e f l'obsidienne : fous sonf utilisés pour les d é b ita g e s laminaires bipolaires auxquels s'ajoutent pour l'obsidienne surtout, les débitages de lames ou lamelles par pression.

Circulations à longue distance : le cas de l'obsidienne

C'est a ve c l'obsidienne, verre volcanique, que l'on mesure le mieux la dimension spatiale d e ces circulations (M.-C. Cauvin e t al. 1998). Les gîtes de matières premières se situent en C a p p a d o c e et en Anatolie orientale. Le Gôllü Da ? en C a p p a d o c e a, par exemple, fourni des obsidiennes qui circulent au Proche-Orient sur plus d e 900 km. C'est sur son flanc que se situe le site d e Kômürçü-Kaletepe, l'unique atelier d e taille d'obsidienne fouillé en A natolie (Balkan-Atli e t Binder 2001, sous presse). Entre 8600 et 7500 av. J.-C. deux types d e d é b ita g e ont été conduits : un d é b ita g e b ipolaire naviform e particulièrem ent étroit co n d u it pour l'obtention d'une pointe centrale et un d é b ita g e unipolaire prismatique d e lamelles débitées par pression. Pour donner un ordre d e grandeur sur l'intensité d e la production, un d é c o m p te préliminaire a montré, pour une unité de taille, que 1500 pointes e t 4500 à 6000 lamelles centrales prismatiques a v a ie n t é té produites e t em m enées d e l'atelier, soit

10 tonnes d'obsidienne

(Binder 2002). Ce qui frappe dans l'un e t l'autre cas, c'est une maîtrise d e la taille e t une standardisation extraordinaires m êm e en c e qui c o n c e rn e le d é b ita g e naviform e qui d onne lieu à des séries extrêm em ent stéréotypées qui m ontrent très peu d'accidents. Les tailleurs qui o n t fréquenté c e t atelier sont sans aucun d oute des spécialistes. Nous savons q u e leur a c tiv ité é ta it là saisonnière puisque Kôm ürçü-Kaletepe est situé à plus de 1600 mètres d 'a ltitude et que les outils é taient ensuite redistribués, non pas à proxim ité des gîtes, non pas en C a p p a d o c e ou les habitats té m o ig n e n t d'autres productions, mais à Chypre e t au Levant. Il nous est encore difficile de retracer les modes d e circulation et d e redistribution d e l'obsidienne qu'elle provienne d e C a p p a d o c e ou d'A natolie orientale — source pour laquelle aucun atelier n'a été fouillé. Les deux dépôts d e lames brutes connus à ce jour, en Syrie, d a te n t du PPNB récent, e t c o m p te n t 21 lames (Sabi A b ya d II, vallée du Balikh ; C opelan d 2000) e t 300

lamelles (Bouqras, vallée d e l'Euphrate ; Roodenberg 1986). Le premier d é p ô t correspond à un p e tit lot de lames constitué sur l'atelier e t qui a été introduit tel quel dans un h a b ita t situé à plus d e 300 km d e là (Astruc e t al. à paraître). Le second dépôt, de m êm e p rovenance (à plus d e 400 km), correspond, q u a n t à lui, à une réserve qui n'é ta it vraisem blablem ent destinée à la consom m ation d e la maison où le matériel a été trouvé mais à être redistribuée à l'échelle d e la co m m unauté voire à l'extérieur de celle-ci (Astruc e t al. 2003).

Discussion

Dès le IXe millénaire av. J.-C, nous avons d o n c des indices palpables d e l'existence d e divers degrés d e spécialisation au sein des com m unautés. L'essentiel des productions relèvent toutefois d e la sphère dom estique. Aux production s lithiques investies, qui ne sont le fait que de quelques-uns, sont parfois liés des systèmes d e redistribution dépassant le c a d re d e la m aisonnée, à l'échelle, c e tte fois, c o m m u n a u ta ire ou inter-com m unau taire. Ces circulations n'ont que peu de poids é conom iqu e mais peuvent, en revanche, être assortis d'une valeur sociale particulière. Nous avons jusqu'à m aintenant envisagé la spécialisation des tâches du point d e vue d e la production d e l'outillage mais il est aussi possible d e l'aborder du point d e vue de son utilisation. Le cas d e Khirokitia (Chypre, VIIe millénaire) est à c e t égard édifiant. L'outillage laminaire, d e facture simple, n'est pas fabriqué par des spécialistes. Il est utilisé pour les activités quotidiennes les plus variées e t aucune différenciation des tâches n'a été identifiée à une e xce p tio n près : la fa b ric a tio n d e vaisselles d e prestige qui n'est le fait d e quelques individus (Astruc 2002, 2003).

Au Néolithique pré-céram ique, le degré de spécialisation reste faible (incipient specialization, Nishiaki 2000). Les réseaux d e circu la tio n de matériaux à longue distance m ontrent une certaine pérennité (cf. supra). Mais, l'échelle à laquelle ces phénom ènes se d é v e lo p p e n t n'est nullem ent co m p a ra b le à celle que l'on observe à partir du IVe millénaire. Raisonner sur les premières sociétés villageoises en termes d e com plexité sociale (Kuijt et Goring-Morris 2002), d e m a n d e une intensification des fouilles — les sites sont encore peu nombreux pour ch a q u e horizon ch ro n o lo g iq u e — e t une é tu d e systématique des assemblages lithiques des habitats afin d e mieux p e rce vo ir les m écanism es d'approvisionnem ent en m atière première e t en outils des com m unautés, d e l'approvisionnem ent direct m êm e aux d épen s d e gîtes très lointains à la redistribution par don ou par échange. Ce type

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d 'a p p ro ch e associé à des recherches d e terrain importantes a montré, dans d'autres contextes, son e ffica cité pour aborder les questions d e statut des sites au sein d'un territoire, de spécialisation des tâches, d'organisation des réseaux d'échange, de coexistence d e sphères culturelles distinctes.

Pour terminer, un parallèle entre évolution des premières com m unautés villageoises, d'une part, et évolution des industries lithiques, d'autre part, peut être retracé. L'apparition des débitages laminaires bipolaires très standardisés se p ro d u it dans des sociétés qui ne sont pas e n co re to ta le m e n t néolithiques. Au cours du IXe millénaire av. J.-C., les premières expériences agricoles se transform ent progressivem ent en une véritable é co n o m ie de production (Willcox 2002). Agriculture e t élevage ne sont, en fait, pleinem ent établis qu'à partir du PPNB moyen (8200-7500 av. J.-C.). Et, c'est ensuite, au m om ent où les com m unautés agricoles se multiplient, qu e les d é b ita g e s lam inaires d e toutes sortes s'effacent au profit des éclats. Les industries lithiques déclinent tandis qu'une autre innovation voit le jour, la céram ique,

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